DISSERTATION
SUR
UNE MALADIE CATARRHALE
SUFFOCANTE,
dans laquelle le malade rendit une matière particulière j
par le cit. C H AR D ON, Membre de la Société ^—-—^ Médicale de Paris.
In vitium ducit culpse fuga si caret ar{ç. HORATIVS.
A PARIS,
DE L'IMPRIMERIE DE FEUGUERAY, rue Pierre-Sarrazin, n° 7.
%
AN XI—i8o3.
CLARIS SI MO AC CONSULTISSIMO VIRO
LUDOV. CARTIER,
PRIMO IN NOZOCOMIO PRATIGO LUGDIINENSE.
IÎA s meas noctes medicorumque fructus laborum tibi, ViR PRMCELEBRIS, dicari meque simulipsum consecrari semper in animo fuit : tanta fuerunt tua , non diffiteor , erga me bénéficia, ut hcec parvaprb magnis reddi existimem , neque his satîs dignas respondere grates , ista erunt continua mihi imis infixa medullis, quitus solvendistotiùs decursum vitce impendendum arbitror, brève tamen hoc opus in perennîs cultûs symbolum ad te mitto, hoecque admitte, qucû in grati animi, integrceque mece erga te reyerentice monumentwn offert voyetque,
VIS- PRMCELERRIS ,
Obsequeniissimus et addicîissimus canditatus tuus
P. CHARDON*
*.:. DISSERTATION ;
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tJNE MADAME CÀTAiRRHALS
.'". S:UFÇOCA]NfTE^I.: .. -<>o
dans laquelle le malade rendit une matière ^ particulière.. ",,.'-
II)'AN3 le courant de.germinal an 7, Ier avril 1799* je tus appelé che& différens rtialades attaqués de fièvre catarrnale suffocante, et notamment chez le citoyen Dosseûr, Homme de loi, où je trouvai un enfant de deux ans environ. Cet enfant étqit dans, un grand assoupissement ; de temps àautre il éprouvoit les paroxysmes d'une toux çonvulsive qui Iev lâissoit dans un' état de foiblesse alarmant. Depuis ^quelques jours ses parens s'apperceyoient que reniantàvoit perdu ses habitudes,.tant pour les alimejas. que pouriès évacuations excrémentitielles, et principalement la transpiration insensible qui nes'opéroit point ; l'humeur .du nez,? celle des crachats; étôient supprimées. TJne fièvre continue aveçriredoublement le soir , une toux Violenté, laissoient à' différentes heures de la journée.,:et pendantrla? nuit,T enfant jiàns un état'de mort apparent. ,-. - 43 "'Cette' maladie "offroit' tous les caractères des
affections .catârrhales suffocantes, jointes à la suppression ded'hi|niéùr/dûjneSi? dès Crachats et de m transpiration. Je crus observer par un sifflement particulier et l'enflure du larynx, que cette affection tenoit moins au rétrécissement et à la constriction ■ dètlà glotte qu'à' 1 engorgera ëmV dé-la- traèhée-artère et des bronches, que les auteurs ont observé prin«paiement chez les énfaiis et les Méinards. Quoique
ces affections aient plusieurs degrés s-le plus léger
D'ii'<';-î';:?>ïfi îî'">is;5v :'.'- :,ni°io': ^ ■ ■ ":..r**'. •:> mérite la plus grande attention." Je citerai à ce sujet
un enfant d'un môi;s: et derni; attaqué de la même maladie. J'observai chez cet enfant une suffocation brusque , accompagnée de sifflement et de râleinènt^ la pâleur et la rougeur formoient sur son visage une altërriàfiye continuelle. Sa poitrine élevée à chaque' instant par les contractions du diaphragme , avec des plaintes et des expirations longues' et difficiles, ne me Jaîssoierit aucun doute que le malade épr du voit un poids particulier, dont parléIjiëùtaud, article de"la" Syncope. "' Ces affections'catârrhales me parurent si frappantês j quelles rie durent ordinairement ,que quelques' heures' et' qu'elles, sont" presque toujours mortelles , comme'1 observe le'.docrèur J^inel, sur-tout tes affections catârrhales qui se fqnt par engorgée ment, puisquiln.y a de ressource que danslex*- pectbratiorï^que jta "foiblesse des enfans et la de%
Êilite dès vieillards rendent presque impossible.
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Xf), ■■■ ■■
qu?bn^ne;..?pense ^ -mais leis-médecins né peuvent guère les voir jfpàrce'queles'Malades'y succombent le plus souvent lavant qu'on ait eu le temps de les appeler,-outre qu'elles attaquent ordinairement au milieu de la; nuit, circonstance qui prive le malade de tout secburs. 1/enfant dont }é parle avoit déjà tous les symptômes de la mort:, quand je le vis à dixheûres'du matin. Le jour suivant, il é toit dans un affaissement et une insomnie continuels j ilrendoit par la bouche des matières blanches avee de longs fils , et'cette espèce'd'expectoration rie s?ôpérbit qu'à :la; suite d'une' toux "convùlsiveyrqui laissoit. à'.peiiie quelque: repos a l'énfànt. Toutes les evacuatioiis étoient supprimées-^' et pendant "vingt-quatre heures qu'il vécût, il ne rendit qu'un peu d'urines très-claires. II'MV■■■■'.;>■:<, r .- -■,;f' -'■'■*■-'-> t: Deux heures: après la mort yl& cadavre'devint d'un bleu noirâtre , etvm<ànnônça wt' êiaï'de gangrène:qui nécessita son'inhumation 1. ' '"ni ''• -Le premier : enfant) que j'observai ," et- dônt'lâ .maladie,ne fûtpoint mortelle y n'eut d'évacuation que le cinquième jour de ïâJes'visites. Lés urines^ assez abondantes, laissoient'au fond du vase "des flocbns.-dgiïmatiièreque l'on(auroit pris pôiiï dés portions de la membrane veloutée- qùirëvêà le^Siiâl intestinal^Cette matière;sèi*bul<3it sûr 'ellë^nf ême $ et,iprésentoittdé longs filsJ:'Les selles'-'neis'eîfeë- 5 tuoient ^d'àd'aide^djSjîly^r^ "gèrem^nfclaxa^^ÊfaHUey^du ^nez- >''ôelkPde; la
iouçhe-toû jours, supprimées, à chaque^ instant l'en* •fanfr faisqit des jeffgr,^ et rendoit rpar flocons des matières blanches a^efiffilamens dont la ^quantité étpit en raison;de latoux :çonvù'ls'ive qûise répétoit sans cesse. Le Septième ijouf: je vis ^quelque '.sueur: sur, la poitrine, Lia; nuit ;du.7 au .8 y: depuis bnfcë heure, du; soir jusqu-àrdeux. heures'.'après minuit j, l'enfant fut;attaqué? d'un acèès rbonvialsif très-àlarinant'- Les jours .préteédens al en avdit su splMièurs. J'en, vis dans:lâ[suitéj,:/mais àueûni^ne fibedoiinà autant d-inquiétudevJie lendemainla 'nature m';ànftp^nca;unjétat.dje loi^egge ,Iauqûel lelmalade ii'au-r roit point survé^u,^ si ce vparoxysme eut récidivé; ;, JD|u ,g. au, ia, la:(transpiration ; s'établit, les 'évacuations furentrptns^
continue , ne paroissoit annoncer ; qu'un- état de, çrisejque je/pouvôis -attendre, du iSau-r.y fcbm'me !'Ç3^^©bservé quelques-.auteuçsj quand la:maladie a des, crises régulières*. Le dix -septième ]oui-7 la, ^juxuet la,fièvre uelsé; renouveloient que par in— ter^Eesy ,lïè$ - éloignés! > l'état convûlsif avoit disparu^ rrenfitntrep^ il>transpiraitij miles 'évà-> cu&ti-qns, abiondaâtesj donnoiént tout .l'espoir d'un vrai rétablisfsemènt^rqui-eufclieuïe.,vàegt*-unièmè jouçjdg 1^ maladie*;.,/ ,;- ...S \'r;iv.,:.b,?:::bc,.L-.^ . r rJ^jConsmltaialo;r4 [plusieurs membres de JafSbciétéde médecine ; la plupar-tîîm'assûrèrent >jaivoir dés exemple^ de GéS^affeçtiojjs. catârrhalesisuffodantes'-\ et \e\Jh,iAndry ayciit noté^^l'observatbn sûivaute^ -
;(9)_ , t .
2- v«"X)ansie courant dé germinal je fus appelé chez » un malade attaqué d'une fièvre càtarrhale-putride. » La toux étoit considérable, les crachats étbieht » légèrement teints de sang ; la -tête n'étoit point » douloureuse. La malade n'eut Ijama'is dé déliré, » malgré une insomnie constante^ La maladie dura ,» vingt-un jours, et pendant les, quinze premiers r» jours, la malade éprouva des points douloureux j). datis différentes pa-rt'ies de la poitrane. Au hui« tième jour de la maladie ^ j'observai dans làma» tière rendue par l'expectoration "une substance •» ramifiée, que je mis à part dans une cuvette. ■)} Gettê matière en se séchant étoit devenue' si » fort adhérente au vaisseau dans lequel elle 'étoit ^ » que.jefus obligé déverser de l'eau chaude dessus M pour la détacher. 'Au bbut de vingt-quatre heures il [elle àvoit repris sa. souplesse et 3à.forme :natu<? p relie. Je la mis eûsuite dans d'eau j je la'soumis à u la lentille d'un microscope ^ et à l'aidé de cet «instrument d'optique , j'apperçus ■'. une matière M muqueuse> gélatineuse et spongieuse dans" les » -différentes ramifications de cette substance. Cette » substance mise dans l'esprit de viri.'peûda'nt trois w : sepi aines ^exposée sde nouveau su microscope, » avoit perdu dë-sa blancheur, et. s'étoit resserrée » sur elle-même; elle me parut moins muqueuse j M moins spongieuse* et'moins mucilagiheuse »» <■ .L'enfant quifait 4e sûjetdemon rapport n'ayant pbjnt l'usage, de la^pacole, je-né. pus savoir de. lui
, , ■ .. ■■ -( îo)
«'il éprou voit - des-points douloureux dans différentes parties de la poitrine. Sur l'affirmative de .plusieurs médecins qui m'ont assuré avoir observé souvent cette affection dans ces espèces de catarrhes, j'aime à croire que l'enfant les ressentait aussi, par des plaintes longues et un état d'angoisse qu'il ne pouvoit rendre. Ce ne fut que vers le septième jour de la maladie, que je crûs voir chez ce malade ■quelques phénomènes qui s'observent dans la fièvre putride , à l'indifférence qu'avoit l'enfant pour ■toutes sortes de boissons. La langue étoit sèche et d'un jaune : foncé ^ les dents noires , les lèvres noires, et gercées , et tout le corps étoit dans un grand affaissement. A chaque instant que la toux se répétoit, avec état eonvulsif \ le malade expectoroit une matière blanche, floconneuse, qui, se détachoit à l'aide de longs fils, comme des aiguilles de vermichel et de -même couleur/ Cette matière se développe dans l'ëau, et représente une substance vasculaire, avec différentes ramifications. Je n'ai vu cette matière qu'une fois , et lé docteur Andry l'a rencontrée quatre-dans quelques' malades attaqués de .fièvre'eâtarrhâle> putride. Le docteur DesesSart a vu une femme cacheetique rendre par la voie des urines, un paquet dé ces substances ramifiées. - i--': .:.J':: ■ -:" "-l*;;\I^WJ^■-'■'■ •> "ii;^ " Les praticiens auront fait peû?d'attêntibn a bette matière, parce que les malades- rie rendent pas «une pareille substance dans tous les temps de la maladie,
Cette substance est souvent couverte d'autres crachats qui frappent davantage les personnes qui soignent les malades. Cette expectoration se faisant lé soir, on ne'peut la découvrir aisément avec une lumière, àmoins qu'on ne la cherche avee soin j et souvent les gardes-malades ont jeté les crachats avant l'arrivée du médecin , ou les malades ont craché dans des serviettes ou par terre j et alors ces .crachats se dessèchent et ne peuvent être observés» Je.crois que cette substance singulière peut jeter quelque jour sur le traitement des maladies où on. l'a; observée ; d'ailleurs les malades peuvent être effrayés, si,les assistans prennent cette substance ; pour des ^portions de vaisseaux. On trouve dans plusieurs auteurs des faits analogues à ceux que je prés.ente à la Société,.mais dans des maladies d'un autre genr;e,,.puisqu'il:s'agit, chez ces auteurs, de malades attaqués de la phthisie pulmonaire. Le docteur i Portai., dans l'excellent ouvragé qu'il a donné sur la,nature et le traitement de la phthisie pulmonaire,.rapporte.plusieurs exemples de différentes p concrétions plus ou.moins solides, d'une nature tr,ès- variable, dont est chargée l'expectoration-des phthisiques. Il regarde la plupart de ces concrétions ; commei l'humeur !qui enduit les voies pulmonaires, humeur qui s'est endurcie, et a perdu sa fluiditépar.lamaladie. Le.docteurVf^hîte,àsx\s ses recherches sur la,nature; ét.les moyens curatifs ^e la. phthisie pulmonaire, traite aussi de cette:ma*
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tièrej il distingue-dans le pus qui résulte de la suppuration, deux espèces d'humeurs très-différentes l'une de l'autre. Il en, est une qui est foncée par les sucs qui abreuvent le tissu des vaisseaux enflammés j et par une portion de la substance même de ces vaisseaux détruite par l'effet Combiné de la suppuration et de la fermentation. , L'autre sorte.de pus transsude de la surface des membranes en état d'inflammation ; mais elle n'est accompagnée,d'aucune, ulcération m d'entamure dans les solides de la partie affectée; Cette humeur particulière a été nommée par le célèbre Hunier? exudation inflammatoire!. On observe cette huirieur dans le coryza, maladie dans laquelle là membrane muqueuse qui tapisse le nèz> la gorge, est enflammée ; alors, au lieu de phlegrtïes, On crache et ;on mouche une grande quantité d'humeur épaisse et jaunétrë ; on voit aussi cette humeur dans la matière gonorrhéale;.c'est un fluide épais> Jabmbgène qui. transsude ;coûtinuellément âe parties enflammées, mais sans aucune solution tâi destruction des solides. Plusieurs observateurs, entré autres fflSan-Swieten et de H<aen > bvit remarqué que: Ite poumon de/sujets riiorts de phthisie pulmonaire rs'jetoit trouvé dans son intégrité parfaite^ sans la,moindre tracé d'ulcération ni de "vbmiquèi quoiqu'ili>y,eût.:de.îbopieuses évâGûàtibns'de 'pus* par., là voie des crachats. Cette sorte de matière purulente^ ainsi que la plupart des fluides du corps
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animai, prend une consistance épaisse par le séjour, si elle reste-en stagnation ; ou quand les parties d'où transsude cette humeur sont violemment enflammées, elle se dessèche et se convertit en une concrétion: dure et inorganique qui s'attache si fortement aux> parois qui l'entourent, qu'elle rie peut être séparée sans peine. • .''''•'
J'ai fait à'ce: sujet ,• dit TVliîle , plusieurs, recherches sur .ces substances ramifiéesqui sont crachées par les pulmoniques, substances que l'on a' confondues avec des lambeaux de l'artère brbhçhiale présumée s'être* détachée par la putréfaction.' C'est çé qui donnatant d'étonnement à Tùlpiûs et' à plusieurs médecins, lorsqu'ils saignoient un malade poitrinaire^ ■•■ ■-.<-.■■■■■* . Lieutaud, art. de la Syncopé, dit que ces corpsf blanchâtres.^ fibreux en apparence, et quelquefois' compactes^ sont.purement sanguins ou lymphatiques jque>cés substances ne soht'produites que pâ'r le râbutissement de la chaleur du sang, qui, par une disposition particulière, le rend propre" à'sè'- figer, ainsi qu'on le voit arriver à celui :qu''bn a tiré" par la saignée et qu'on appelle coenneux; ce qui établit cette matière concrescible qui se moulé'et s'èrigage comme par autant" dè: racines de la .frachWf arfère et des bronches. ., > - .■-■>"■-••* Wan-Swieten cite l'exemple d'un malade 1 qui 1 çxpectora une substance membraneuse, épaisse~eX non organisée j et on voit souvent les puImoniquësJ
rendre,,par la voie des selles, des substances'ramifiées': il éri sort chez les enfans qui avalent au lieu;de cracher. Quelques!médecins ont'pris ces substances ramifiées pour des .vers»'.Le docteur IVhite..a prouvé que ces substances rientroiënt point en fermentation,;et ne eontractoient aucune qualité putride. ■■••;■ .
Jf^anr-Swielen,: sur le commentaire de Boerhaaye, en parlant de l'hémoptysie , rapporte différentes observations de Galien relativement à des portions de vaisseaux, du-poumon expectorées par différentes maladies. Galien dit qu'un jeûne homme de dix-huit ans qui fut- attaqué d'un catarrhe pendant plusieurs jours',; commença d'abord par cracher du sang très-rouge, et peu de temps aprèsune partie de la .tunique qui recouvre-la"trachée-, ar ter e. L es Actes des Savans contiennent une Sëmblable .-observation par un. auteur, anonyme..; Cet auteur, avoue cependant que la texture de^cettesubstance pqrtoit à.croire.qûSvées vaisseaux^ qui 'étaient :dela longueur de la paume deia mairij étoient veineux; mais il étoitaisé devoir à l'endroit dé la section qui s'étoit détaché dû : tronc principal, que cet te, subs t ance é toi L coinme semblable à un polype. Ruisçhjjplus éçlairédanslGe.s sortes de matières, enfaisant mention d'un polype, trouvé ; dans» le sinus longitudinal supérieur, qui s'étoit desséché et res. seriibloit à une veine ^: dit que plusieurs malades 1 attaqués d'affection de poitrine, ont été trompés en
(:i5). eroyant avoir,, expectoré des : vaisseaux veineux "y lorsqu'en toussant.ils n'avoient rendu que des subs-» tances pqlypeuses., La consultation que firentlles dooteurs Andry ,Gor vis art et Lépreux , pour exa-r miner une substance rendue par ûnmalade attaque d'une fièvre catarrhale putride, soignée par le cit.: Andry, .^paroissoit donner une idée exacte de cesespèces d'expectorations.Il fut décidé unanimement; que cette substance a voit pris la.fo.rme des vaisseaux ■ dans lesquels elle étoit, et que c'étqit une substance inorganique. Les sinus qui s'observent dans ces substances flbconneuses ne peuvent point être poussés par l'examen. , ;.
Le docteur Pinel À observé;cëtte riiatière dont la glotte fermée étôît remplie ; il l'a vue dans la trachée-artère et les bronches. Elle est très-adhérente aux cerceaux de la trachée : il l'appelle matière polypeuse.
Peut-être me suis-je trop éloigné des limites que je devois observer. J'ai cru devoir m'étendre, en, rapportant quelques observations de ces substances ramifiées que l'on ne trouve que dans les auteurs qui se sont occupés de la phthisie pulmonaire. Cependant, comme ces expériences ont été faites sur des malades attaqués d'affections catârrhales suffocantes, et que je ne comtois pas d'auteurs qui parlent de ces substances dans ces maladies,, j'ai cru intéresser la Société, en réveillant l'attention de ses
1 -. (iô)
niembressur une matière qui peut nous éclairer y tfaprès de nouvelles observations.-: :
i'Cessubstances exlstoient*-elles dans les.vaisseàùi bronchiques, avant' le catarrhe -,rC-héz. ces malades?- 1; avoient-elês été déposées dans des nialadies an- 1 te'rieures-,,ou sqnt-celles foproduitd-u ne humeur' càlarphale récente ? Cette substance est presque" toujours roulée surelle-même ; elle est inorganique,* elle n'entre point en fermentation, elle se durcit et"' se sèGhe promptemeUt. 'y"y^QV£2^\
PuleKrà que videntûr ; ' ~." j ) pulchriora quae sciuntur; "
. longfîPjUJcherimaiqjiaç ign^f^ipiSi c. • V* '/{:'
FIN.