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Titre : La Presse

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1897-04-16

Contributeur : Girardin, Émile de (1806-1881). Directeur de publication

Contributeur : Laguerre, Georges (1858-1912). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34448033b

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34448033b/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 124274

Description : 16 avril 1897

Description : 1897/04/16 (Numéro 1784).

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k548412h

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 16/05/2008

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E_ _!=. fin* i- 1! T~ i~ j~ i! 'r% T' .1 D ~jL

nrnMïpnp urn~p

MMhM nhm

LasantedeM.ToiMB. Voie: le bulletin rédigé à trois heures: < Etat toujours très grave la faiblesse augmente et. le malade ne peut s'alimenter. )) Le docteur Meyer a déclaré que l'état était ~sespéré et que la mort n'était plus qu'une ~uestiond'heures.

..Le voyage de M. Do~mer

Oa mande de MarseiUe

Les journaux du Tonkin apportent d'importantes nouvelles.

M. Doumer, gouverneur général, arrivé le 6 mars à Hanoi, est parti le 10 pourllué,très préoccupé par la situation au Siam. Le gouverneur a supprimé la direction des tn'aireciviles.

Rien n'a transpiré de l'entrevue de M. Doumer avec Norodom. Un seul fait est par-. ''venu jusqu'à nous le refus opposé par le gouvernement. général à M. de Verneville, qui prétendait assister à l'entrevue. Le prince Mayura a été dernièrement condamné à mort partribunal supérieur cambodgien pour excitation à la révolte: Il eat. probable, que M. Doumer commuera la peine en celle delà déportation perpétuelle. M. Defraace, ministre résident: de France Bangkok, doit partir en congé dans quelques semaines. L'intérim sera fait par M. Ranchot, consul de 1' classe.

Une nonvelle.greva

On mande de Gtermont-Ferrand, 15 avri) Les ouvriers plâtriers de CIermont se sont mis en grève ce matin. Cette grève est provoquée par une demande d'augmentation du tarif, faite au nom du syndicat des ouvriers. La chambre syndicale des patrons a repoussé cette demande d'augmentation et refusé d'avoir une entrevue avec les ouvriers.

L'explosion de T&llends

On nous télégraphie de CIermont-FerraBd Les obsèques des victimes de l'explosion !e Tallende ont eu lieu ce matin.

Deux des blessés sont à toute extrémité. Le parquet a commencé une enquête sur }8 causes de l'explosion.

ATTITUDE DE LA RUSSIE On mande de Tabriz au DaHt; ~ews de ce matin Une dépêche, de Saint-Pétersbourg ordonne au consul russe de demander entière 'ëparation pour les dommages résultant des écents troubles et de réclamer la punition tes coupables avec des garanties sérieuses )our la tranquillité future des Arméniens. LA BANQUE La Chambre s'est séparée pour un long mois sans avoir abordé laquestion du renouvellement du privilège de la Banque de France. Et voici qu'un certain nombre de députés se proposent de demander, dès la rentrée, !a prorogation pure et simple, ~'OMy M?M seule ~M~, de ce fameux privi- lège; ils donnent, pour appuyer leur proposition, deux raisons qui paraissent excellentes Fan'aire du Panama ressuscitée aujourd'hui enlève à la discussion de cène- grave affaire une liberté qu'elle doit conserver; il sera impossible, beaucoup de gens l'ont dit déjà dans les couloirs, de reprendre tous les arguments donnés en faveur de la Banque sans que surgisse à toutes les mémoires la pâle figure de M. Burdeau, avec le souvenir du rapport qu'il écrivit sur la question, rapport merveilleux de lucidité et d'éloquence, mais dont les arguments sont singulièrement diminués par les accusations portées contre la mémoire de leur auteur.

D'autre part, à la veille des nouvelles élections législatives, il semble que la Chambre ait autre chose à faire qu'à

engager !a France pour une nouvelle

période de vingt-cinq années au moins juristes clauses d'un renouvellement :jui ne donne pas encore toute satisfac)t~L ')". pays. Au contraire, il apparue, t ~'jx candidats de la nouvelle !é::i 'a~xT c'iuscrire la question dans r. "rim'nes, de connaître là'vis de teurs électeurs, et i" !a renu'ée avec une sorte de L L. ijan~nate exprimant avec \k;s desiderata du plus grand

L

.j de France, il ne faut pas

.in.r, mission principale,

;r;i da~ 'erauxtransactions

'n.ris de soutenir l'agri-

(. r~.i'iisaiion, insuffisam-

.iji.j tes centres ru-

f à de nouvelles

'nses supplé-

~i.i~es qu'il est

en droit d'en attendre. Nous ne pouvons, d'autre part, espérer d'ici longtemps qu'une banque de Crédit agricole soit fondée. M. Méline, qui a si bien étudié les petites banques allemandes, sait bien que rien de pareil ne peut pratiquement réussir chez nous. Il faut donc se retourner vers la grande institution d'Etat qui jusqu'ici a témoigné aux ruraux un intérêt: trop platonique. Et voilà pourquoi, en retardant la discussion, on empêche qu'elle soit écourtée et que les réformes attendues soient mal discutées. L'initiative de cette mesure revient, parait-il, à des députés radicaux. Qu'importe! C'est une bonne idée, et qu'on ferait bien de retenir.

LÉON BÂ.ILBY.

Votr à !a. deuxième page <a !Mte complète des ~u-mëros sot'fts au tu'a~e des Bo-~sà~ots du Panama.

Â~9~

A r R ES B 0 U R S E

CoTirs de 4 h. 15

30;0.t02b0 THARStS. )5556 EXTÉRtEURB.59.13.t6 DE BHBBS. C7450 t!AfCUEOTTON~KE3Ùt.. GO!.OF):!LBS. Ub~O

Tt;UCC. !7S2EASTRA-<D. 4S..

TCMD. )74~ CHARTEHED. 49.. mo-Tt~TO. 643.. itAriaFOXTms. 31..

'B~Tf~QI? T~~ 'Â'TR~

DUU~b& ~RiM V&L&U~~ Marc/)ë fa~/e su/'maufa<'ses noure~es d'Of't'ent La faiblesse, qui depuis quelque temps restait localisée au seul marché des mines d'or, s'est aujourd'hui étendue à la plupart des valeurs de la cote, a la suite des nouvelles d'Orient, qui sont de plus en plus alarmantes. D'après les dernières dépêches, qu'elles émanent de Turquie ou de Grèce, il est peu probable que la guerre putsse être évitée entre ces deux pays, et cette opinion, qui prévalait déjà depuis quelques jours dans les cercles politiques étrangers, a pris aujourd'hui une grande consistance sur notre marche financier. Etant donne cet état d'esprit, la faiblesse n'a donc rien de surprenant cette dernière va probablement persister, surtout maintenant que les vacances parlementaires ne permettront pas de déclarations gouvernementales avant quelques semaines.

Jusqu'à la liquidation de fin de mois, le marche Ta rester livré à lui-même; il est à présumer que les vendeurs, qui ont en mains les plus gros atouts, vont profiter de la circonstance pour achever de démoraliser le peu de spéculateurs qui ont eu le courage très grand de maintenir leur position à la hausse. Nos fonds publics sont faibles: le 3 (~0 à 102 47, 1'amortissab.lo à 100 70, le 3 ))2 à 106 47. .L'Italien recule à S9 65, l'Extérieure, espagnole

à â9 °9f3'

Sur les fonds ottomans la baisse s'accentue le Turc C cote i7 82,le D 17 42.

Les fonds russes résistent assez bien le 3 0/0 cote 91 70, le Nouveau 91 95,le 3 1/2 99 90, les Consolidés 102 20, l'Orient 66 10.

Le Herbe est à S2.

Quelques moins-values à signaler également parmi les valeurs de crédit: la Banque de Paris recule à S17, le Crédit Foncier à ESC, le Crédit lyonnaisa 746, la Banque ottomane à Ml, la Banque impériale

:t478.

La Société Générale se tient à 515, le Comptoir National à 565.

La Banque de l'Afrique du Sud cote 74 francs. Dans l'assemblée générale des actionnaires de cette Société, qui a eu lieu hier, les comptes ont ets approuves et toutes les propositions du conseil d administration adoptées à l'unanimité.

Le Suez finit à 3165, le Gaz à 10SO.

Pour ne pas changer, les Mines d'or restent faibles: Robinson 16G, Chartered 49, Goidfieids 116, East Rand 4t; 50, Randfontein 31 25.

Le Rio clôture à 642, la De Beers à 67&.

privée de

DUU~~ù ~& ~U~~&~& 5 HLEUr~ES ·

Faric. BIës Colza Lia A!coo'' Sacre* Courant. M 70 2f35 MM 37~5 3625 2525 Mai.4350 2)65 5475 3S.. 3625 ~37

Mai-Juin 4350 2165 25t.O

4 de mai. 4365 2)60 5525 3H75 3C.. 2562

Juit.Août 43 80 2180 2587

4d'octob. 27 50

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Juillet-Août. i30a.Ma. 4derniers. 175 à.Suit.

E!ës et farmes. Maigre la reprise d'hier en Amérique, la tendance dumarche a été faible, car !e beau temps provoque de nombreuses offres, qui ont pesé sur les cours de toutes les époques

Sucres. Marché toujours calme par suite de ta. stagnation des affaires et ~ous l'inffueuce des avisdet'étranger.

En clôture, les cours se sont inscrits sans changemont notable sur ceux pratiqués hier.

.A {'occasion des Fêtes de PaqttM, no<)'e Kiat'chë sera /c<'met)crtdrectt M.Mmedtjt? et tttTtd:~9aori!p)'oc7!a:n.

Toute demande de changement d'adresse doit être a.coompag'Qëa de 0 Ir. 50 eu timbres-poste.

T. A T~T) 1~C 1~/fTT~T

s g_~ -<< ~B~ a/a S a Ë S

JU j~~L.Jtr JjiL j~ k3 jj~i~j~Jt~F 1

ON NE SORT PAS DE LA CO~EREERtE AU PEDT-PÂRQUET M. Plateau chez le juge. To~ichame entr&v'tie. –Les charges.

M. Le Pdittevin est arrivé à son cabinet a onze heures, Arton a été amené quelques instants après. M. Planteau, qui avait passé la nuit a la Conciergerie, a été également, vers onze heures et demie, conduit au cabinet du juge. Dès qu'il fut arrivé, Mme Planteau, qui était venue au petit parquet, fut autorisée a voir son mari dans le cabinet attenant à celui de M. Le Poittévin. Une scène très émouvante se produisit alors entre les deux époux, qui furent obligés de se séparer au bout d'un

quart d'heure.

Quand Mme Planteau sortit, elle avait les. yeux rougis par les larmes;

M. Planteau semble, parait-il, peu disposé à entrer dans lu. voie des aveux. C'est, d'ailleurs, cette 'attitude qui semble motiver la mesure dont il a été l'objet.

Oh cite, en effet, quelques-uns des compromis qui, après avoir reconnu les faits quileuront été reprochés, ont été laissés en liberté provisoire.

Eh ce qui concerne M. Planteau, on avait, entre autres choses, relevé l'acquisition d'une .imprimerie à une époque correspondant à celle où il aurait reçu de l'argent du Panama. Or, il paraîtrait que cette imprimerie, qui devait servir à la .publication d'un journal dans la Haute-Vienne, aurait été acquise avec les sommes provenant de la vente faite par M. Planteau d'un cabinet de traducteur-juré, place de la Bourse. Malheureusement pour l'ancien député, il existe beaucoup d'autres faits qu'il est, il faut le croire, dans l'impossibilité d'expliquer au juge. Il est donc certain que la mise en liberté même provisoire de l'ancien député sera remise à une date indéterminée. A l'heure nous mettons sous presse, M. Le Poittevin continue l'interrogatoire de M. Planteau eu l'absence d'Arton qui,dans le cabinet voisin, travaille avec l'expert FIory. Le juge avait convoqué pour aujourd'hui un ancien député de Paris, qui fit partie du conseil d'administration de la société de Dynamite, et qui parait avoir eu des relations très suivies avec cette Société or, le juge a fait prier au dernier moment cet ancien député d'ajourner sa visite, voulant consacrer sa journée à entendre M. Planteau. Cette réception aura sans doute lieu demain, et on croit que cette comparution ne sera pas une des moins sensationnelles de

cette affai re.

UN DRAMES MER

BjE B?EU A9J. NATBSE!;

Voilier incendie. Le sauvetage. L'explosion.

On mande de Fort-de-France, 15 avril

Le voilier français .i~t<ste-e(-Ju!te, parti de Nantes a destination de La Martinique, s'est totalement perdu aux environs de cette ile, dans des circonstances particulièrement dramatiques.

Le. 28 mars, le capitaine de l'yi.u~uste-etJulte, M. Mary, s'aperçut qu'une épaisse fumée sortait de la cale, et se rendit compte, après examen, que, malgré toute l'énergie de l'équipage, il serait impossible d'éteindre l'incendie, probablement causéparlafermentation de 250 sacs de tan qui se trouvMt?nt à bord, et particulièrement dangereux, car l'Auguste-ef-Ju~e transportait une certaine quantité de matières explosibles.

Deux chaloupes furent mises à la mer. Dans l'une se trouvaient le capitaine et cinq hommes de l'équipage le lieutenant M. Lenoch et les autres matelots prirent place dans la seconde.

Peu d'instants après l'abandon du navire, celui-ci fit explosion, avec un bruit épouvantable, et se désagrégea totalement. Les embarcations voguèrent d'abord de conserve, puis se perdirent de vue dans la nuit.

EnRn, deux jours après l'explosion, la chaloupe que montait le second put atteindre l'appontement de Fort-de-France, où les naufragés furent recueillis, tandis que l'embarcation du capitaine arrivait le lendemain à la Trinité, avec son équipage sain et sauf.

T~fvr~i n~ uïïï~

A LilulËL L'Ë ViLLb

La. gare du quai d'Orsay. Le projet de M.Lerolle.

Nous avons donué, il y a quelques jours, les grandes lignes du rapport de M. Champoudry, défavorable au projet de prolongement jusqu'au quai d'Orsay de la ligne du chemin de fer d'Orléans. Nous avons dit aussi que cette importante question avait été inscrite à l'ordre du jour de la première séance du conseil municipal après les vacances.

La discussion sera d'autant plus chaude que, à côté du rapport de M. Champoudry, il en existe un autre qui admet en principe le prolongement; c'est.celui de M. Lerolle. Cependant, après avoir constaté que le plus grand nombre des dépositions faites a l'enquête sont favorables au projet, que cette opération ne doit imposer aucune charge à la Ville de Paris, l'honorable rapporteur fait de sérieuses réserves. C'est ainsi que M. Lerolle demande que les travaux soi&nt exécutés souten'ainemënt, çonformctnfn~ "'jx ongagcments pris par la Conipagnn~ .i. que

jamais la circulation puisse être interrompue..

D'autre part, l'accès de la gare devra être assuré, en dehors de toute contribution de la Ville de Paris, par des dégagements suffisants et notamment par l'ouverture d'un passage permanent à travers le Jardin des Tuileries

II serait établi une gare intermédiaire de voyageurs a la place Saint-Michel. Enfin, il est entendu que la. Compagnie ne pourra sur les terrains occupés par la nouvelle gare exercer aucun commerce, ni louer des locaux pour aucune industrie, et que le conseil municipal devra être appelé à donner son avis sur le plan des bâtiments à élever en bordure du quai d'Orsay. M. Lerolle demande aussi que la nouvelle gare ait un aspect monumental qui conserve à cet endroit de Paris, à côté du palais de la Légion d'honneur, sa physionomie actuelle.

Le conseil aura donc à se prononcer entre le projet Champoudry et celui de M. Lerolle. Il serait difficile de prévoir a l'avance celui des deuxqui l'emportera.

Grèce et Turquie LA. snruAT~ioisr

Malgré les nouvelles optimistes qui sont chaque jour publiées, un examen impartial des événements d'Orient, de leurs débuts jusqu'à ce jour, démontre que l'aggravation de la situation fut constante.

Aux périodes d'accalmie, durant lesquelles les puissances délibèrent et font espérer les amis de la paix, succèdent les périodes violentes. Et chaque fois on voit rouge de plus près.

L'armée grecque

On mande de Larissa `

Les forces grecques à la frontière augmentent tous les jours, par suite de l'arrivée de nouveaux contingents venant du Sud. Une troisième brigade a été formée aujourd'hui, qui conjointement avec les deux autres brigades déjà en position coopère àla défense de la frontière thessalienne. L'enthousiasme des troupes pour la guerre est toujours immense.

En avant!

On mande d'Athènes

Le bruit d'après lequel les puissances auraient demandé le retrait des troupes grecques et turques de la frontière avait d'abord produit une sorte de consternation qui a maintenant fait place à la résolution de marcher avant que le gouvernement ait pu or'donner l'évacuation des postes actuellement occupes;.

L'armée turque

On mande de Constantinopte

La seconde escadre, composée de trois cuirassés, d'une canonnière, de deux croiseurs et de deux torpilleurs, part aujourd'hui pour lés Dardanelles.

Pendant que les ministres tenaient conseil dimanche dernier, le sultan était en commu- nioation constante avec l'empereur d'Alle- magne et le tsar. Le ministre de la police a interrogé hier les membres.du parti .Jeune-Turc récem- ment arrêtés et condamnés à l'exil.

EnAlbasie

On mande de Satonique

A Prizrend et à Djacova, l'enrôlement des~ Albanais continue. De nombreux volontaires se présentent aux autorités de Salonique. La Crète dans la balance

OnmandedeConstantinopto:

Pour décider la Turquie à renoncer à l'offensive, les ambassadeurs ont déclaré au sultan qu'en cas de déclaration de guerre de sa part, les puissances lèveront le blocus de la Crète et livreront ainsi cette île, avec les musulmans qui s'y trouvent, aux insurgés.

Pour h Grèce 1-

On mande d'Ancône

Une douzaine de volontaires italiens viennent de s'embarquer à bord de l'~mat'a, et vont rejoindre la légion Cipriani en Thes-

salie.

D'autres volontaires sont encore attendus. La Porte a. protesté.~ auprès des ambassadeurs, contre la participation ouverte des contingents italiens à cette expédition; elle a exprimé l'espoir que dorénavant le gouvernement italien empêcherait le départ de nouveaux condottieri.

Nouvelles anglaises

On mande de Londres au D.'u; fete~rapft « Les troupes irréguliëres de l'Epire, qui avaient l'intention de franchir la frontière en même temps que celles de la Thessalie, n'ont pu eS'eef~.er le passage du neuve par suite de la crue des eaux. a

Une dépêche de Larissa au Dath/ News annonce que les Turcs, craignant sans doute une.surprise, ont abandonne une position qu'ils occupaient à Kontra, sur la route d'EIassona à Turnavo.

Nouvelles de Crète

On mande de La Canee

Les torpilleurs aastr&-hongroia,en croisière à Selino et à Kissamo ont poursuivi des barques grecques qui voulaient forcer le blocus. Les torpilleurs ont essuyé des coups de feu. Un sérieux combat a eu lieu près de La Canée entre les Grecs et les Turcs. Il y a ea sept blessés et deux morts.

Autour'duconseil' On m&n:)<' de CoHsttmtinopte (source anglaise) i Deux versions circulent surlefésMitat dtt

conseil que les ministres tiennent depuis } trois jours.

D'après une version, rien n'aurait été décidé suivant l'autre, un plan de campagne aurait été arrêté. Edhem-pacha prendrait l'offensive, au cas d'un nouvel incident à la frontière.

Les journaux turcs paraissent confirmer cette seconde version.

Dans les cercles militaires, on craint que les bandes qui ont passé'la frontière ne réussissent à fomenter une insurrection sur les derrières de l'armée turque.

Le patriarche

On mande de Constantinopte

Mgr Constantin, métropolite d'Ephèse, !ocM.rt teTtens actuel, a été élu patriarche œcuménique par 10 voix sur -t4 votants. Son principal concurrent était l'ancien patriarche Joachim III, considéré comme le candidat de la Russie.

TJI~E! LECOr~r

ËuiUaTime II et sa sœur

OnmandedeBerlin;

Lorsque Guillaume 11 invita la princesse e Sophie, sa sœur, à assister aux: fêtes. données en l'honneur du centenaire de Guillaume 1°' il s'attira cette réponse de la femme du prince héritier de Grèce «L'invitation de Votre Majesté me place encore une fois entre mes parents et mon pays.

a Comment-pourrais-je vivre dans une atmosphère de joie quand ma patrie, a .qui je suis dévouée corps et âme, est en deuil ? « Au surplus, je ne puis abandonner, même un seul jour, mes devoirs auprès des centaines de malades qui attendent de ma main de femme un faible soulagement. B

A SAINTE-ANNE â Un ancien conseiller municipal, qui pen- q dant neuf ans représenta le quartier de Bercy à l'Hôtel de Ville, M. Lyou-AIemand, vient d'être frappé d'un accès d'aliénation mentale, qui a motivé son internement à t Sainte-Anne. p Nous nous y sommes rendu ce matin. M. 1 Lyon-AIemand a été placé dans le service 1 du docteur Magnan, qui refuse catégorique- c ment de se prononcer, t A l'hospice, on le considère comme grave- s ment malade à l'ënervement et la surexcitation des premiers jours, provoqués par la fièvre, a succédé un état de dépression et d'extrême fatigue qui ne fait pas augurer favorablement d'une guérison prochaine. Le malheureux paraît en proie au délire de la f persécution.

LEB FA!TS DU JOU~ Le cnme de /a p/ace des Vosges Le beau-père de M. Portal, la victime de la t tentative d'assassinat de la place des Vosges, < nous écrit pour nous faire savoir que, parmi i les mobiles du crime, il faut écarter la jalou- r sie, le ménage de M. Portal ayant toujours vécu très uni. 1 Tuëparunomn/~KS

Cet après-midi un homme de trente ans a ) j été écrasé par un omnibus, en face du nu- 1 méro 68 de la rue Saint-Martin.. < La victime a rendu le dernier soupir dans une pharmacie où on l'avait transportée. '°* il

COUpS de Cloche

7! /aut T-econnat~'e que yus- ] ;u'à U7i certam po~tt ~es deTtOMe~es du <ë~ëphûT:e soïii j t'es obHgean!es et que ies tf- < 'ëgu!a~tës du serutce sont ] tues sou~e~t à ~tïtsit/tsaïtee ~u)7~ét'~aue du 'nerson~e~. <

Mais serait-ce se montrer trop extgeant que de demander à ces demotse~es de ne pas ] répondre qu'une Hgne est interrompue ] aiors gu''ette T!/a jamais cesse de /bnc- j Honner ? 1 Nonseu!e?Ttent ce!a porte un ~rauepTë- ] judice à la perso~me q~i demande !a communication, mais encore yatt du iort à {~abonné, qut passe pour ne pas auotr payé sonabûTtuement.–J.K.

~4 !ëpoque ou !es PartStens recommencent !eurs villégia- <uresda?is!aba?i~eMeet!eMrs pTOmeTtadesdomMticaiesdans !es enu~'ons de PaWs, !es p!am!es contre ~e chemin de ~er de CetntM)'e se renouve!-

4G14W

Jt ~aut avouer. qu~e!!es ne sont pas toutes injusti/tëes, ce!!e !totamment qut porte sur !a rareté des conuots.

Dn7ia~cPtede?'Tne7',â!astaHotT.d'nteut!, à hutt heures du soir, on taisait monter jusque qut?ize personnes dans !<* même comparttment.

On )ie saurait trop protester contre un te! état de choses, non-seuiement des p!us tncomTnodes: mais reproche plus grave propice à toutes sortes d~accidents. G. D.

Powquot !es ~ts~tuteMT's !tbres nejomssent-~spas sur fM Compag?ues du pr~t!ëge de ~o~agerà demi-tart/atTts~ que !es mshtuteut's pubHcs ? Les ser~tees rendus à !a cause de reKseigneTneTtt paf

tes deux catëgortes dmstttuteurs sont ce- I pendant !es mëi)tes et il seratt ~ort juste de

tes ~atre ')ë?ic~c:e!' des ?nemes auantages.

tes faire bénéfçieaydes mêmes avantages:

Qu'en pense-t-ou e)f. haut !tGM?– E..J. 1 L< Senneatb ~1

mmx m) s m

LA CONCENTRATION

Le~oMrata: <<cs atéitats accuse la con*. centration rêvée par M. Ranc d'être surtout anticléricale.

LA DIPLOMATIE

S~c fentes craint que ]a diplomatie ne voie* bientôt venir cette guerre qu'elle a tant vouia éviter, si elle continue à vivre dans son far< niente.

L'ATTITUDE DES &RECS

t~a SjSï~e~~e déclare que, dans le connit actuel, les Grecs n'ont rien fait pour rendre' possible un arrangement amiable.

LA VENGEANCE DU SULTAN

JLa Palt'Sc publie un article dans lequel M. Lucien Milievoye fait un grand éloge dm discours prononcé à la Chambre grecqua par M. Deiyannis.

En outre, M. Millevoye déclare savoir, sami) être.dans le secret d.ës dieux, qu'aucun cabi* net en France no permettra à Abd-ul-Hamitt; d'assouvir contre la Grèce .sasoif de hideu*. ses vengeances.

LES COCHERS

)LaFt'aMee appuie de toutes ses forces la' démarche des "cochers'auprès do M. Bar-' thou. p

« Les cochers de Paris sont en général, dit notreconfrère, de très braves gens, etit' n'est pas de corporation plus intéressante, tant du fait des exigences de la clientèle quo de la sévérité du règlement. ))

MONTMARTRE ET LA CENSURE

Le <Boua', dans un article de notre coa< frère Max Maurey, proteste contre les ri* gueurs de la censure vis-à-vis des cabarets artistiques et trouve vraiment malheureux que de véritables artistes soient les victimes d'imbéciles tracasseries de ronds-de-cuir. ARRESTATIONS ARBITRAIRES

~.a Cazette de France revient sur Jet trois arrestations du 27 février et dit que,, pour fêter dignement le prochain 14 juillet,; la République n'aurait qu'à promener dans) les rues de Paris les nombreuses victimes de ses arrestations arbitraires, groupées autour du cercueil du malheureux Martourey. Toujours Elle NUSSCSLAMASaAttAME

Chez son docteur. Chez son photog-a.ph~ Dans son théâtre. Les nerfs de 1' « artiste M.

Le bruit ayant couru cet après-midi que!f prétendue, maladie de l'ex-princesse ne se< rait qu'un prétexte pour cacher une tenta" tive de suicide, nous nous sommes rendu', chez le docteur Deschamps qui soigne 1~ malade, et celui-ci nous a déclaré que cetta' nouvelle était absolument fausse. Miss Clara( Ward est atteinte d~une forte grippe qui l'o-~ blige à garder la chambre; elle a consigna. la porte de l'appartement 63, qu'elle 06" cupe avec Rigo, transformé en garde-malade, au premier étage de l'hôtel Terminus,' un repos absolu lui ayant été ordonné paB son médecin, qui nous a dit

Beaucoup de personnes ont pu croire,; après l'incident d'hier aux Folies-Bergère, 1 que Mme Clara Ward n'était pas aussi malade que le disait le directeur, c'est à grand tort. Je vous affirme qu'elle est très souffrante. Evidemment sa maladie n'a rien da grave, mais elle lui interdit non seulement toute apparition sur une scène mais encore' l'oblige à garder la chambre.

Habituée au plus grand confort, elle a pris froid dans les couloirs des Folies-Bergère qu'eUe était obligée de traverser en maillots Hier, elle était déjà très soutirante et il lui s fallu une certaine force de volonté pour sor-tir. Si vous ajoutez à cela l'énervement bien naturel produit par toutes les histoires qut lui sont arrivées chaque fois qu'elle est ve"nue à Paris, depuis les fureurs de Mme Rigo,, jusqu'à l'incident d'hier, vous comprendrez très facilement qu'il n'en fallait pas plue pour la rendre malade au point de s'aliter. Chez le photographe

Le photographe chez lequel l'ex-princesse devait se rendre cet après-midi, pour se faire.' photographier, nous annonce que miss Clara Ward est venue il y a quelques jours poser devant l'appareil les clichés ont été soig'neosement mis de côté,la compagn e de Rigo ayar~ demandé que ces photographies ne soient pas mises en vente en France et en Belgique seuls les pays étrangers en auront la primeur.

D'ailleurs, elles ne sont qu'un peu dccoi* letées, voilà tout.

Aux Folies

Aux Folies-Bergère, on a remboursé, cet après-midi. 12,OUO francs de location il i'esta encore 6,000 francs de billets qui n'oni, pas été présentés.

On ne croit pas qu'une manifestation SC produise ce soir.

An commissariat

Aucon'missariatdepolicodu f~uifC.i.tTg Montmartre, où nous nous sommes rendu. M. Archer nous a a déclaré ne pas ~voi' ..fis démesures spooiales, et i! espèce, ~o~ côté, que tout se passera s~us incident. L'ex-princesse, exaspérée !i'UH&t'ucn'. publié dansunjourna! du mat! HUi'r! adressé du papiertimbi't ar~u!.c-ur''t&c'~ article. Elien'a nuDerneit ]'intCiU,ioLi c.i:me le faisaient pressentir p!us!cu!'&< M~ confrères, de quitter f'aris, bien s~' co.~r:.? re.D'aiHe"rs.soa~cssti!rt.c~

mettrait !.&de !t'<como!n'

Led'j''<)ii'i'

vel!euO)!S!i~i~O't'.nH.Ç!ii.

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~ouE avons toujours, Stir demanda fatto ati prga'~tbie. renvoyé te cr.pM engage te tktixMma .:t to <e':x:en'.e ~Gur 6e chaque :r:o). v

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Ju~n. 2, t r.:eembre.2. 7

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To'.al :93 6j'a, soit).'r&:ds S 0/0 p~r man

On a pRYc.cr. tSM j:mvi3r, 6 0/0; )" fcvt-ter, ? 0/C; Ï m'~rs, 'J 0/f }" :t-vri!, 6 u/C; <mai. 6 0/0; t**)N)tt. nC/'O: 9'i)ici, 50/0; i" MÛ/ à 0/0; t" Bept.0/0: i-'oct. C/0.3 ncT.,B 0/0; i~dee.60/ù. Ëh'<S'!7: :;j:inY)!6P,'S: février, 8 0/0; )" Mars. 0/U; uvri).< 00.

Nt'):p manuei dutaiUë sera envoyé Franco sur da" tuande. par !a poste, s tous ceux qui voudraient tMoir ccr.ment des bëuetices de cette importMM !pett\t!)'.e(!e rca.Uscs sans spéculations.

A iitrc d'ess. on petit commencer pM da~ verscttents Partit'de iO&~ncs.

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~?0~ ~~fC 50,000 F/?.. est dema.adé pH.r la i!<H!;t:H <I'un Grand B~tabiissement [!a'l. <t's:ncsca~!<]!U ayant I ,1~<9':c snccars~les snr Fia.oe. Orga.aise en

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4~ Moit~' 57r'57.t. -commcBaK!9<SS03X.50[5G 50)56 oMig.SK~ 4r.O.5S25 ob:ig.3%ro!Bb.&5SOf. 47S.477.. Soe.asftecisd'e~oit~.J.JatusotctC' OMig.doPrio~té4',<,tS90. M,,40b.6

¡I ,Ob!. \&ISG03"" rem. b. 500 -t. .f..t. p. l,O. foncières 3 4 .)0 6 l ~o~ 046 501 ~O 50; cblig. f. 3 iffl FjO ,S Oue-"i, 3 roinb. à~ 5,~D f 418 à77 hlct:W1' (Am;¡e!a CIe). J. Jaliizrtet 0 C, 1 ..11 n'v.. Oblig. do Pri~ité fi au 1890. ~OG 11~ ..1' 1.'

'8M 'st ~M'43'ÏbO -fc~Mr~3K.4MM48!50.Est-&igehes.=c~ C95..700.. cMi~.S~nouv.r.aSCOf. 47~0.47~0 Mt.iCO~.Bom.,25f.3nov.8S.UO ..< OMtgPrivi.sgi.e~Bou~es 430.4~.

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i'S~4~ t~E H5..H~ -fonaeres<ËB53~.r-.àIM!. {0375 10375 Estaetion5de~?.t020..i020.. GaxfCiePa~eme) S50f.i070..10JÛ.. Eana.ueOtt.maMact.~500f.250fnay 50C.502.~

r' !8''5 45° MM~'t'~5'- ~a34.. ccmnmaaIeslS<iF3% /<03.0.. oMig.B%re:nb.à6SOf. 68~ C.oTrs~.aAtantique &09~ 3a; 364.. AuS~or<S76-?7-S-SO-S2. lf)Hj 15 CrMtt~Bcserd'Autneneact.deaOOf, a

~Oft~ p. 5~ 5~ cain!~imt~8!!23.~X. 50!).50, S~int.gs~n~MŒb'aMOf 4~0.&78.. ÏIessagBrissHanthEM MOf. 707.. 7)0.. EM.sM4KiSS9~og.Eue!i.Cxc<!9~0. Cr~tMob.he?E~sno!.Actde]om=! 4S 4t. ~=- ~6 MOf t~40 401 -fQneiéresiSC5Z.SC%24~f.p. 48.483.. 3%aouY"intgJrt.&500- 478M.477,- OmmbasuePa~ 5Mf.i3M.iM: E~pts!&RaUmSMnot!.siia6g.l07M. Anda!ous,Ch,def.3F),acLd8aûOf. S

~J- )/4~" ooft~i'O~~iOtM -feneiefesiSB2JM%Uber.4S;497.. Lyon-Mëdt~raaëeac~~ 5 SuM(Casa:msr~mo) 5S9f.3i70.3t6:50 50 PfMMsi~s3i/2g_03.0 M~5 Chem.asAMMh~as-HpQgrotsact.~Of~xS.~

8~ i~' iEOfD p. 33' Bon5dsiOOf.<SS7a.TEC~ts. 57j0~577~ ob~aMf ~ii.94.. SilezfSoeiéfëci~ls).2tM.. EspË3se4~<s.t~neg.ch.<txed3<f..jM.. 652~ LomcaMs(S~d-Autr.chiens;act.;)COf_;)'o.

i~ '~f'S'" ~o"~03 ISSSafgër.aY.Iots. 5s-.i&HO ào, ûb~sK 47i..474.. Dy~mitB(Sociai~csnt.),ast.ds6SO!. f. 469.. 4M.. HetM~qae~H~ex-c.pn~eSO~eac!- Mendio~x~atiai.desCh.~et.om:

~Mt"r 'm't'n' -HÏ"!3at" 'Obl.Banq.hyBotsëc.~SOr.àieC'Of. 5M..iMO.. oMi~ 3~htsioB 47850 477.. LePi;mt~cp5(JutesJ~mM6etC~.cpt 757.. 75S.. Hcngra!s4!t.crBes.ch.!ixsCs. !OH;j ~,3 104u0 ~~o fsofdds:~pa~ae,a=6_c.e.j&3i. 83 S. a t "?'J't'S' P. ~-0-9~0 iSSir.aMOf.t;M'4M50 obU~S~fusiosc n. 47425474.. to.'mc760.. 73'J. ï~H-n~ ~~5 Porn:gaiS{CteRoy!tssCt.amm.:)~ 3

;t.n'r3.P' < Ms' CrëdiUsdUEtriet.somin.aOOf. 593.. 533.. &Hdi,act!ocsda=OOf. .1:~3..1323.. EanE(eis~~r.de3).a~.d9500f.lC45..i94t,. î'ortuga!sSg5M&2~7M~tcû SaragoBsa(Hadnd;t.<:3309f.Hn

!i -°'Â~~To~i~~S962'i~~ J5. ']! 493. Lyom! 500f. 7~ 749:. -oMigSgrat.et~gM. 47750 47750 5 AcisnEBd~FraB=a. 6S359 67.U.. PM~a!s,c.Dl.4i/2Kg~?..ssT~4GSM.4se.. R.c.Tmto. ~65! .p42.~

t.ES?3~S?SE~S~f-?'t?C~ 91. ~I.. LYOIiIlalS ~O(jC. 7H.. no. oblig. 3%int,etam.ga.r. 47750¡4.7150¡ Ac¡éneBdeFra¡,¡cs" .=~t-t-L~ ~v.<. ~.a~ "t~

FEUILLETON DE LA PRESSE-t

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PA.E

JULES' DE GASTYNE; 1 DEUXIEME PARTIE VIH..

CS~te,)

(SuiteJ

R'arcel était dans sa cha.mbre, couche,. tia înoro assise au pied du lit, ne pouvant détourner de lui ses yeux touù humides. de larmes tendres; quand on annonça lë~ médecin. Celui-ci, surtout c61ëbre par ses opéra.Uons chirurgic.ales nudacicusement rpus,sies;s'ctaiHait ra.conter en cheminer Cloti.lde l'histoire du petit malade qu'ils aHait isiier; aussi, quand il entra dans' la chambre, était-il déjà au courant du singulier mal dont soun'rait 'le Sis de la, dame des Tourelles. C'était un homme d'e cinquante ans environ, à figure natarel-iement joviale, durcie un peu. par–de .grands favoris grisonnants. II.eta.it afftcierdela Légion d'honneur, recompense ~de nombreux services rendus dans les bôpii.aux, dont il était un des.tnédeçins atti-

~~s,S~ŒS~a;~S~~ C ·L`1.S ,? P~j~x~f;a,W. (. i;?d1r: { Ts& ~S~S~ ~~S)'T~ë3t M' y~X<~?~M~~ ~.r e&sjxS tai!t'i;àt<S?[&t&à~f!<tA& B~~<~&&'S<eC' ~).<M< ~M~~&&M)~~ 5 1~ 3 i

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~c'sf't`ûtë.~ ~$'h'5ivi~ ~iit3~ ~I'37~ S émêt'~lH~ï ~4[~i.~a~4~ ïdld5 ~ti~~8s4t2"a~Ei y4;1 kà~E~£tr`5~ C3~lEi;~ŸUW a.1~Fi Ul.i.ËaQ,sts ,~4~

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S ~~T'~V~ZfT'F <Q~ f~p-M~~ e- ~F.9 ,88

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~ss~E'S~S~K~~N~S~S~S~a~ ~s~§~ë

Voici le sommaire du numéro de l'Echo l de~h~nëe'mis en vente cetts semaine: Voyage ministériel, capitaine Bride, Mois de combat. Feuillets. détaches. Nos interviews (Programme ds !a. commission de t'arm&e chcx M. te comte do Ppntbriand), de Veine. Lu nota des puissances et l'opinion, Eugène Garnier. Lu Presse militatre.– Pour Madagascar.–La Kone militaire, Ra~-mond Sauvanet. Pour !a cotonisatiof!, Il Georges Virenquo. Nos officiers devant l'obstacle. Au pays de )a soif. Chronique liazeilles, ¡ L- M. Hans la cavaterie. Le Muses historique de t'armes. Guerre à ta tuberculose, Annote Lcno!r Mancouvres de cadres, Robert de la Garde. Une fanfare à Madagascar. Ecoles n feu. La rotuo de Nice, Th. Puget. Notes mondaines:: Mariages, Nécrologie, Aiguillette. Le haut commandement, Henri Vernac.–Osman-pacha.–Les retraites des officiers. Les sous-ofiicters. L'etatma)or gênerai. Printemps grec, G. Gina.–Réserve et Territoriale A I'0/)tCtc!, capitaine G. Au concours hippique. Etranger Allemagne, Autriche, Corée, Maroc. Pour les blesses grecs la repré-

sentation de dimanche. Echos et NouveUes, Th. ds

Corye. Bulletin financier.

ABONNEMENTS. Un an, T fr. 50; Six mois, 4 fr. 50; le. Numéro, 15 centimes. Bureaux ~2; rue du Croissa/M.

t Chevalier de ISL IiËg~on d'honneur eF&BJE MJI-iSËESJË

BJH&SCHES

'ETFÊTES

1. LK

TEafSMUVEST SONT

;'F!~FS!MHS

LES esquifs S9ST TMUïËK' EH

AeX~NSSKra<TD!SA!fCISMrOF.TRAITS ? PHOTOS~PHES DE L& PRESTESSE

PÀRîS n. IS. 21, Fl<a.oe Cadet ~ARIS

12 m~rctei. x mctKr.

~sU~l

~ESAKSES M?~ È~

~'E~MS~S6;R.Rh'3H~S:

CHEMINS DE FER BE L'EST

AvM.–La Compagnie des chemins de fc:' de l'Est vient d'organiser an service pour l'enlèvement de,s bagages a domicile et pour leur transport u la, gare de l'Est. Los commandes, qui doivent être faites vingt-quatre heures. & l'avance, sont reçues à la .gare de 1 l'Est, {bureau des correspondances;. 1

très. Il s'inclina respectueusementdevant Mme de Costa-Ricà, jeta. un coup d'ceil versielit.

'G;est la. notre jeune homme? ;–Oui, .docteur.

Le teint est'bon, l'œil est vif. Montrez-moi ses jambes.

Clotilde leva la couverture et la rejeta en arrière, puis elle se retira, à l'écart, ainsi que la. mère dont le cœur saignait. Le chirurgien examina attentivement les jambes; essaya de les allonger, de les faire mouvoir; ce qui arracha, quelques cris de douleur a. Marcel, qui faisait son possible pourtant pour secontenir; de peur de faire du chagrin à sa mère, puis. il lui posa quelques questions.

II rejeta ensuite le drap sur le jeune homme et resta quelques minutes rêveur.

Mercedes, plus morte que vive, s'a-

vança

–-Eh bien! docteur?

Je ne puis rien dire encore, fit brusquementl'homme de l'art. CeJs va dépendre de .l'opération que je vais tenter dans quelques jours.

Une opération? se récria la mère. –Eh! oui. La chair a poussé d'une singulière façon. Sous la jointure tout se tient. Si dans ce lieu il n'y a que de la peau .et de la chair, pas de nerf. tout ira bien. Nous verrons cela dans trois jours. Donnez-moi du papier, une pkune, car il faut faire suivre un régime. Clotilde apporta ce qu'il fallait.

Le médecin était prêt à sortir.

Et le bras? dit Mercedes. AvezVous vu le'bras ? P

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F~c~9,~ 0 r~ T n E am p n 1- E' l~

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g Paix en FLACON ë FR~NGS (franco à domicile), g! Dépôt Centra: :E=<e t3.-u..t-.c'-u.vx'e, S" X='S~.XS3 B S~M3 Fo~nafe (tu Coot~.r C., ex.m~eefn mar(n9,

Oh le bras n'est rien, fit Marcel. Le docteur se rapprocha.

II y a. le bras aussi?

Il le prit, le regarda.

–C'estunc brûlure? '?

–Oui,docteur.

Un accident ? 2

Non. ce sont les gens qui le faisaient mendier. ZD

Qui le brûlaient ainsi ? 2

Oui, docteur.

Oh les brigands Jamais on ne les punira assez

Ils ont été bien punis, docteur. –Commentcela,?

Ce sont les gens qui ont été brûlés cette nuit dans le haut du bourg. Ah! je les ai vus.C'est horrible! 1 Ils se sont servis du feu, c'est par le feu qu'ils ont péri. Au revoir, mon jeune ami.

<– Au revoir, docteur.

Je reviendrai dans trois jours. Il faut ce temps pour vous préparer. D'ici là, suivez bien mes recommandations. Oh soyez tranquille, docteur, dit Mercedes.

Pas de mouvement. Ne cherchez pas a vous lever. Et pas d'émotion autant que possible. que le sang soit reposé et calme. Vous avez retrouvé votre mère. Vous voilà heureux. Nous vous rendrons gaillard et risn ne vous manquera plus.

Et, sur cette papale d'espoir, le grand médecin sortit accompagné jusqu'à la porte par Mercedes et Clotilde qui au-

raient ba~é ta trace d~ Ses pM.

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La connaissance de sa composition EuBM a indiquer les cas dans lesquels on doit emp!oyer t ce vin. Ce sont d'abord toutes les afîeotions de f debilitation telles que l'Anë.c~e, la F&s~e, tes

Coavafascenees (sertcs,t ceiles de ia /amr~eâu~

Conva~esceaces /M?'<OKi' MHM d~ t'a /ëmMt aH~ t

~po~MM cri'~CKM !a u: !.t .FajMesse ~suscu~a.t~a ou cerr-ause causée par les fa~'grues, les vei!ea, les <j'a?'aux de ca&:ne~;l'ë~)u~3etsaBt

.prématuré; !a Spaj'instorrhes;I@s matadioado jt

!a GtoeJJe; le Dja&à<e;les aSections ds rss~omac [. et de l'iateBtïa,' puis les ~térattons constitu- t tiouneHea dues a une vMa.Uon du eacsr, telles N que OonMe, JFUjataai'~atna. ~schi~SAne, E Accïde.nts aerof~~eus: des enfacts, etc.

!I tonifie les poumons, regu~r'sa les bâHc- g ments du cœur. active le travail de la digestion. ? L'homme débilite y puise la force, la vtg'mo~? a et la ssn<ë. L'homme qui dépense beaucoup g d'activité, l'entretient par l'usEEe régulier do ce cordM, efScace dans tous les cas. éminemment. ë~ ft{geat!f et forssaa.nt et agreabla au goût comme une liqueur de tabte.

IX

Il serait impossible de rendre avec des mots l'espèce d'adoration avec laquelle Mercedes soigna, son fils, son cher Marcel enfin retrouvé; pendant les trois jours qui précédèrent la'redoutable opération. Elle semblait vouloir, à force de tendresse, lui faire oublier tous ses malheurs passés. Aucun autre sentiment n'entrait dans son cœur. Elle en avait oublié, pour un montent, Rodriguez et ses crimes; et ne songeait plus -qu'à la délivrance et à la. guérison de son cher fils.

Si le docteur pouvait lui rendre l'usage de ses jambes, le redresser comme les autres, ce serait pour le pauvre martyr une sorte de réhabilitation physique et morale, car l'infirmité n'est-elle pas une déchéance, déchéance involontaire; imméritée, mais qui n'en est pas moins cruelle, car on la voit, on la sent et on a la conscience d'être digne d'un autre sort.

Marcel; lui, c'est à sa chère Gisèle qu'il pensa, pendant les trois jours qu'il passa étendu sur son lit, dans l'attente du grand événement. était-elle maintenant ? Pensait-elle à lui ?. Avait-elle échappé au piège tendu à son innocence? r N'était-elle pas malheureuse, déshonorée, pleurant toutes les larmes de son corps au souvenir de son ignominie ?

Oh si cela était comme il la ven" gérait Il était riche; peus-être deviendrait-il fort et redouta'b!e.Les monstres paieraient cher leur crime. Et c'est dans cet espoir surtout qu'il aspirait après l'opération et souhaitait sa réussie.

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THEATRES

OPERA, ..h. –Relâche. 1 COMEDIE-FRANCAtSE, ..h. Retâche, OPERA-COMIQUE, )) h. Retache.

ODEON, S h. Dix ans après Trois cœjrs. Le Compliment do Figaro. Le Barbier de Séviiie. PALAiS-ROYAL~S h. Séance do nuit. LoParfum.

VARIETES, 3 1/2. Le Pompier de service. RENAISSANCE, 8 h. 1/3. La Samaritaine. VAUDEVILLE,8 h. 1/2. La Douloureuse. NOUVEAUTES, 8 h. 1/2. –Le Sursis.

PORTE-SAINT-MARTIN, 7 h. 3/4.– La Montagne

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THÉÂTRE DEJAZET, S h. 1/2. Les Locataires de M. Bioadeau.

CHJNY,8h. 1/2. Le PapadcFrxncine. ELDORADO, 9 h. Les Femmss do Japhet. THEATR'tfDE LAREPUB'HQUE7chatsaa-d'Eau) S h. i/2. Le Banquier des Haltes.

TH.DE LA GALERIE VIVtENNE, 8 h. 1/2.– La FeeauxRoses.

TSBATBSS BE aUABTIEB

EOUFFES~DU-NORD, S h. LtChifTonnier do Paris. BELLEVILLE, 8 ii. -TI~Tour de Nes!e. THEATRE MOKCEY, S h. La Fille des Chiffon-

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Le pauvre jeune homme était encore e un peu hébété du changement si brusque survenu dans sou existence. Par moments, il se croyait le jouet d'un rêve, d'un beau J rêve, dont. le réveil serait. p.Ius terrible que ne l'avait été jusque-là la réalité.. Il était couché dans une chambre richement meublée où le soleil riait sur les cristaux et les dorures, nambait dans les glaces, sur un lit moelleux, garni de soie et de dente!les,dans une atmosphëredélicieusement parfumée; lui qui jusqu'alors n'avait connu que des grabats ignobles dans des bouges obscurs et-puants 11 ne voyait autour de lui que des visages respectueu- sement compatissants. Il s'endormait et se réveillait* sous des sourires amis. Quelle différence C'était comme un autre côté de l'humanité qu'il voyait, le côté radieux, lui qui n'en avait aperçu jusqu'ici que l'envers si triste et si noir. Tout le monde n'était pas féroce et brutal comme Ramirez et la Urochard. Tout le monde n'était pas bassement ignoble comme les deux Anglais constamment ivres de gin. dont il entendait toute ia nuit les hoquets autour de sa couche Mais au-dessus de tout cela, de toutes ces surprises, de toutes ces extases, c'était sa mère qui rayonnait, sa mère que l'amour maternel illuminait, comme une madone, qui reconnaissait son nls maintenant qui retrouvait les yeux, le front, les traits Qu'elle avait aimés, depuis que le bonheur, !e luxe, avaient métamorphosé le visage du pauvre mendiant amené à Sanxay par Rimirez et lui avaient rendu sa véritable expression;

~OL~~A''J-CU~OU'~8H,i/HxE'cc9c''i'o!fae.'

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jcu("f)6tfefcs,m;:t)nee.&3h.i/

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Ma!:p).Sh'.I/T!'uupo'~o'e)!c,()iVi:i'!H9a*~

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CIRQÛ R'~EH~A.KDO, S ih 1/2.- Exercice c!j)tf;sires. M. Edmond Verds.m.– Mme tt Baronns de Roy. Nombreuses attrac~on~. Dimanches,jcuuIsetfctes.ma.ii'asoaSh.1/2.

~wa~ .`~~x:

~Ty

~5St:'a!FEe B'à'!9~Me!Ee

Hn ce moment, où tout ce qui touche au mouvement féministe passionne plus que jamais lopiniou, voie!, sous le titre L'fnsfitutn'cf de prouince, par Léon Frapië, un r~c'.an (!f: la pitts grande actualité qui parait aujourd'hui chcx )'edttcurl'*asquû))e eu un vo!uma de ta Hiblipthéque Charpentier. Attendons-nous à voie. vivcmsnt commenter cette couvre d'une très haute ppftée morale, qui touche aux côtes les plus tntiiress~ntî de notre société.

SocEéiie EUM'e <S'ëeSS~EoB:

Georges Renard, prot'asseurdetitte:'atut'e H'ancsust. à t'Universitë de Lausanne et directeur de la Reutte Soctaiisfe de Paris, publie sa troisième série de Crt* tiguo do comhaf.

Les trois séries forment un tabtcau pittoresque et Yivantderë'olu.tionsocia'ectiittëraire enFranct durant ics trois dernières années.

t.B&a'aaa'Sc Tëtgtt!

7~nnce ~S9C, poUtique et judiciaire par Gabnet Latoucho.

Donner une ana!yse substantieUe et impartiale deit débats parlementaires en résumant tour a tour tes arguments des orateurs de tous les partis présenter un tabteaucomptet do lavis politique de t'annëe.qutn'est pas enfermée tout entière dans l'enceinte dus' Parlement, mais qui doit comprendre les contres tenusparte!~cttels~roupes,lesbaBiqucts politiques~ 1e'; dactarations des chefs départi, certaines manifes* tations de la foi religieuse, eaun les nombreux procès qui se rattachent soit a des querelles poUtiquc! soit à des quercUes religieuses, tel est t9 programme) que l'auteur de ce volume s'est trace et qu'il a rem"pii.

Pour mettre en ordre un si grsad nombre de faits; documents et de renseignements, il a adoptées' mémo temps qu'un classement chronologique paf. mois la classement méthodique que voici sous chaque: mois: I. Débats parlementaires. II. Discours et' faits politiques et économiques. Elections. III. Af- faires judic:aires. IV. Affaires religieuses. V.' Questions sociales et mouvement socialiste. Une table très comptote par noms cites et pap matières traitses dans ce volume facilitera les. recherches.

t r-a~xc~~rs:u~aec~°:r-~x

CHEMINS DE FER DE L'OUEST

FE7-ES.DE PAQUES

TTraïB! t~e ~3a!sSr & sta:'e&ie aecëSéa'ét <!e Paris nm Ba'St~'ï'e

A!lor Départ de Paris (Saiut-Lazare). le samedi 17 avril, 11 h. 30 soir. Arriyea au Havre, le dimanche 18 avril, à 6 h. 20 matin.

Retour: Départ; du Havre, le lundi 19 avril, à 8 h. '15 soif. Arrivée à Paris (Saint-L:).zare), le mardi 20avril,a3h. 15 matin. '1 Aller et retour (le nombre des places est Iimité):3°classe,10fr.;2°classe,13fr. tr. A l'occasion des fêtes de Pâques, les bil* lets spéciaux de Paris au Havre (aller et retour), dits de a Bains de mer D aux prix de cl., 30 fi' cl., 22 fr., seront exceptionnellement délivres chaque jour, pendant la période du 10 au 25 avril, et les coupons de retour seront valables jusqu'au 29 avril in< clusivement.

CHSM!~SDE FER DE L'ETAT

FÊTES BE PA~~ES

Prolongation de la validité des billets d'allé? etretour

A l'occasion des Fêtes de Pâques les billets d'aller et retour délivres par toutes lest gares du réseau de l'Etat, pendant la période du samedi '10 au lundi 26 avril, et dont la validité expirerait avant le 29 avril, seront ex< ceptionnellement valables, pour le retour, jusqu'au dernier train du jeudi 29 avril 1897. CHEMINS DE FER DE PARIS A LYON ET A LA.MÉDITERRANÉE

Taeamccs eSe Bpâ~MCS

A 1 occasion des vacances de Pâques, les billets d'amer et retour délivres du tOau 2T avril inclusivement seront tous valables jusqu'aux derniers trains de la. journée du u i 29 avril.

Plus elle le contemplait, plus elle décou< vrait en lui de rcssembiance avec son cher Frédéric.

Elle ne cessai!: pas de l'interroger, 'la se faire redire par lui toutes les circonstances de sa vie, tous les détails de J'en. lëvement qu'elle pouvait se rappetcr, mais elle n'osait pas lui parier de son. père, lui raconter sa mort terrible, de peur de l'émouvoir, de le troubler à la, veille de l'opération. Ce serait pour plus tard, quand il serait guéri, quand il serait fort et pourrait !e venger.

Cependant; le jour était venu, l'heure iixée par le medecm approchait. Depuis le matin, tous les serviteurs, dans le châ-

a! étaient dans '`if.~c, fébrile du

teau, étaient dans l'attente fébrile du

grand événement.

Tous aimaient leur maîtresse, qui était si bonne pour eux.

Tous avaient compati a ses malheurs, pris pari- à. iajoie du retour du fils qui leur avait été si miraculeusement, rendu. Tous s'intéressaient a. Marcel et a ses malheurs. Tous étaient anxieux de savoir si le médecin, réussirait a le mettra sur ses pieds; s'ils auraient un maître va" lidc au lieu d'un maitrecul-'de-jatt.e. Tous le désiraient, et y mettaient une sorte d'à" mour-proprc.

sunx'ej

R~M~7~TSK'~SE<=~=i~ Nous pitons nos a~o~nës ci nos cor~ )'espo~danis de b:e~ 'uou.~aTr ~ous s~~s<* !er !es regards qui penue~ts~rucynrda~S ~ai'eeejp~oTt de notre~ou!')~


C ~-Ï-T* T~ W~ fV~'n~

!9s tf

i;. M j' .;i; 0. L~.i V G i\ 0

jLae~/rë.oMo/e/f's.

Sous ca'tit.rc, un de'nos confrères annonçait ce matin qu'une femme impotente, âgée i'dc SH-'aca,' uonimoc bouise 'Garou', envoyée à !'h6pita!B:ch~.p:n'. le médecin de l'Assistance publique dn-dix-huii.iéme arrondissement, .&vnit été refusée comme. n'étant pus assez malade. Ccpc'n.dant, ajoutait notre confrère, Louise Caronmourutdeuxjoursa.pres.

Un de nos colla.bora.te.urs s'est rcndu..al'!iô- pititi ëiciKt.t, ou le ..dirsctcjn~a.biejt'.v&ulu lui donner .les rcusoigttem.enf.s.suivants Aussitôt âpres' n.voir lu t'article (.t.c votre cc'nfrcrc, j'ai ûut des.rccLercues gur le livre des conpu'thjtis de l'hôpital .et.j'ai, en eCet, tr'ouve.. & !a date du 2S mars, !a mention-s'uivante <. Loiiise'Uaron, spixuntc-.trois ans, 'eftts<cfM!tc d'urgence." « Cette notf- (~tecrite par un interne'de' quatrièiïtc anm.'c, do aervice,- co jour-là, a fhùpit.:tl: Vous voyez que nous ne. pouvons en ncu cire rendu responsable de I:i. mort:de -la.p.Tuvre. femme, mort survenue, du.roste, non p~s deux jours après. c.omme le dit votre confrùrc,m:usbienseixc]oursa.p:'e&'lacon-; su!t.:ttiOM. < L'c!?:i;ede/ar~e0at</jenfo~

'A ia suite de l'agression dont:tëtë'victtms, fucD~ubt-ntoB. dans.I;i mut du i 3 courant, M.P'at.issier.'ticbueHoment.sois'néal'hôpKa.l de I& Pit-K' df't; agents de la. Sûreté ont eue charges d'eu. rcoherclier les auteurs. .Leurs investi's~tions ont ameaë l'arrestaHon des nommes Piorre Rouleau, Agé 'de <i:x-sept Mi:s ~i.ouis Rollot, âge do dix-huit ttns.c.tCharIe.sLa.uret. i-esN'ë&iffsdetapf'ij'jcessc Tout-Paris attendait, ces débuts qui n'auront. pas lieu il n'en est pas de même n la. 'Maison des T.~pis,9i,fa.ubo.urp; Saint-Martin, âH fond de la. cour, tout est donné.. Occa~ionsextra.ordiri:ti:'es.

Lec;T!e.d'e/a;'ue Botza~

Eucore une fausse piste! Nous.avoas atmoncé qu'n la suite d'une îett.rc. a't~uymc envoycc au ministère de l'inférieur, ua nommé Gérard Leclerc, détenu pour vol :<. prison de Poissy,-s'était déaoncë co;MiRe i'un des auteurs du crime do 1 ~rncRot.7.;tris.'

n désig'iait en même temps comme ses complices un de ses co-détenus nommé Kelïer, un soldut.du nom de P. actuellement aux bataillons d'Afrique, et enfin un nommé C.coud~miiu récemment aux travaux ior.c6s et qui se trouve en ce moment a SaintMartin-de-Ré. d'où il ser:t déporté à la c Nouvc'lc

Nous avjus dit également que Leclerc s'é-

SAINT- 01 J'EN !'AHt B~SE@MS

~et:;i.)p.é~-vér!t:tb'emectsuperbetou[.

t'aprës-~jidi.L.e soleil ctia chaleur nous ont

TtB peu chaugÉA de ia. journée d'hier; aussi le puMic &:< a-i.l proUté t'o" Mre le déplacemeRt de ëa.int-Ouûn. Le pesage présente, comme la, pelouse, une grande animation. La piste e?t. en excellent état/Les partants ont été nombreux et les arrivées vivement disputées. C'est une des moiHeures journées deSaijit-Oue't dopf.us la réouverture de cet hippodrome.

P)'THuC'ambi'és)'s. Quatorze chevaux <5C soft présentes sous les ordres du starter, qui cependant a pu donner le départ dans d'excellentes conditions. Marin et Rédacteur se sont élances en tête bien sépares de Gloriole, Electrie, Cornemuse et Andrest. qui formaient un second peloton bien groupé devant le restant du lot. Au passage devant les tribunes, l'ordre est le même et ne se modifie qu'eu face ou Mann est battu. Arab prend alors .violemment la tête pour gagner de deux longueurs sans être inquiété. Electric etNixaniont conservé les places devant Pan quatrième. Pr:.i; << ~mant.–Le. favori Enghien S'est l'ait.. battre sur la. fin sans l'ombre d'une !uttc;iln'amôme pas pu conserver la troi-. aieme place que lui a prise Centauresse. Lu jeu a été fait par Banque, qui a. tenté de s'échapper, mais sans pouvoir v parvenir, suivi do près par Cent.auresse et. Enghien pendant !e premier tour. Au second .'passag.e de la rivière des tribunes, l'ordre est le même; en face;-Banque, battu, rétrogt'de et. Andrée II, qui avait fait une course d'att.L'nte-un peu: prolongée, se rapproche. A l'entrée de la ligne~droite, Amulio a plusieurs longueurs d'avance, mais après le aa.itde la, dernière haie il a à résister a un rush de ia pouliche de M. Paccard qui ne succombe. que d-'uce demi-longueur Cestauresse troisième, Enghien quatrième. Con.t'ettt n'a jamais été dans la courge.

~'t'fx du A'bi'd. Neyers, dans un Ganter, a désarçonné son jockey, qui, parune chance extraordinaire, ne s'est fait, dans sa chute, aucun m~J remonté, celui-ci a pris part à la course. Sur un bon baisser de drapeau, Mau~ircm et Baryton prenaient le commandement, tandis que Novers partait en queue. Le cheval de M. Menier n'a jamais été rejoint. Tour à tour, Baryton, "Chanfrein et Guia.Uon un!, tenté de l'approcher.

Sur la tin du parcours, revers est venu pc-nda.Rt un moment presque a sa hauteur, mais il disparaissait après le saut de la dernière ùa:e. Dictateur et Testât ont passé le 'poteau dans cet ordre derrière lui. Mirador, quatrième.

Pr:'x de r.i.)~OM, Cette épreuve a été la, plus intéressante de la journée. Piripicchib, Deux-Eoug et Mousko ont d'abord emmène-le peloton. Puis, Fabuliste, prenait le commandement, suiv: de près par Sénégal et Index. Spërelia, Deux-Ëcus etMousko formaient un deuxième peloton devant. le restant du lot. Apres le saut de la rivière des tribunes, Sperclla passait en tête suivie d'Index, Doux -EcusctEgéne. Au bul linsch, SpereIIaet Index sont toujours en tête. Après cet obs~c!e, Odyssc arrivait, en quelques foulées sur les chevaux de tête pour gagner arrêté. Sur la Si.'), S~ic~al et Lhéris ont pris les places.

Pnxds fa.f~a~dTe. Noteuret Gaulois III ont emmené io peloton très vite. En face des tribunes. Bhmdy a le commandement, serré de près par Echaudé: Albe et Wasp viennent ensuite. Le cheval de M. Kcechlin fait une faute qui le fsi: rétrograder au centre du pe~oton.

En l'ace, les chevaux sont en ûle indienne, Btandy eu tcie. Au tournant, Goudron II prend lu tête et a dès lors course gagnée et passe le poteau à trois longueurs devant Ec!t'<d~. ;b.itdy, troisième devant Bolide. SSESSjM'ATS

DHX DU CAMBRÉSIS

Caur~c de iu'.ies. A vendre aux enchèr&j! publiques. 3,000 fr. 2,800 m. env. Arab. 9 2(F.Morris!. 2. Electric. 6/i (Westt. Nizam. ~/1 (11..Miles). Na:t p!a.oé,:t Rédacteur, Marin, Cabri, veneur, .Pan, Gloriole, Fine Champagne II, Loi'e FuUer, Audi-est, RemetnbraHcc, Cornemusc.

Mt refusé à tp.diqu.3r l'adresse do la maison le. crime avait'été commis et 6'etait seujismcat contcute de dëe'iaror au magistrat. instructeur que ta victime, 611e do mceura légères', répon'dait au pronom do Berthe. L'enquête ouverte a. Poissy sur cette affaire rt'douno.nucuB résultat. Les révélations faites par Lcelorc n'ont .au-. cuneimporta.)ice. Leclerc a agi dans un bnt 'de veng'eance qui échappe aia Justice. Les magistrats ne sont partis de la. priSQB' qu'à sept hou res du soir.

Les révélations de Lcclerc sont allées rejoindre'les.uombreusos pistes fausses suivies jusqu'à présent par la Justice pour découvrir rauteurduct'imodeIa.rue.BQt.Karis. Lo~ déjeuners & prix fixe ds la Taverne Artois, !66. rue Mohtmartre,attirenttoajour.s ~!s foule par leur oxoëlleace et leur 'variété. !-e drame de p~ace des Vastes 'at. Portai, marchand do vins en gros< domeurant au numéro i9de la place dos Vosges et qui a efe blesse dafs les circonstances que nous a.vons relatées, est hors de danger. L'extraction dos balles a. été opérée. ''M.JoUy,juge d'instruction, a. charge le docteu.F; .Vibort, mëdocic légiste, de se rendre auprès do M. Porta!.

Qua.nt & Hochet, le meurtrier, tout semble établir qu'il a, a.g'i dans ua accès de folie. pu ràcotît.c que sa more est enfermée. a.ctuëllc'meht.comme' alienëo, n Saini,e-Anne' Son pero se serait suicide/ainsi qu'une de ses sœurs: /U'esfaf<o;! arb/ff~frë

"Une enquête est actueliemont ouverte, à ia préfecture do'police, contre M. Bouteiller, eommissairede police de Clichv, qui, su!' une simple dénonciation anonyme, aurait arrêté et maintenu pendant quarante-huit heures à sa disposition trois jeunes gens faussement inculpes de vol. ,u La population est très monteo contre Io magistrat, les jeunes .gens arrêtes appartenant à d'excellentes familles. A l'occasion des fêtes de Pâques, la maison ~!t5é!yaÎM<-ct Sag's'K"~ tneten vente des assortiments considérables do vêtements pour hommes, jeunes gens et enfants, a des prix exceptionnels do bon marche. Ouverture de nouveaux rayons, chemises, bonncteri'e, cravates, etc. f'Von'au~aMOitceaJ 8BSERMT!MS ~ËTMML~Ë~ES.' 15 AVRIL

A sept heures dumatin. 6'S ~u-dessua A onze heures, du mittiu. ~t A deux heursH du soir. t4" Température ptùs basse de !a [mit. M Hauteur l-'arûn'.Nirique: 769"

i ~0!iSB;n~:()):s de Z'tnsentKMi' QH~~nJ. f'.)~t~S:SSJMeM<!)BeR-SEB&Si~~S~~t,tS.

--=- ~w. ,u~ s 1;

` :i~' F,.

T. _`'~

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PRLX.DUHAINAUT,'

Steeple-chase. 4,000. u'. 3.GOO. m.. env. 'L Amulio.î~Atbcrt.'JoYinson). Andrée IL S/i. <Hughes). 3..Ccutaurcssc, H 1 (A.Clay).

Non places Basquo, Enghicn. Goufetti. PRJX DU NORD

Course de h:uos. 3,000 fr. –2,800m. eMY. d. Maus-irori', 2~1 (Phiun). X. Dictateur, ~t (Hughcs). –3. Testât, 90;i (Amps). Non places Idole, Novers, 'Mirudor, Vareuse, Good Luck. CIianfroin, Earytou, Guia.Upn.

PRIX DE L'ARTOIS

Steeple-chase. Haadicup 4,000 francs 3,400 meh'es ein'u'on

i. Odyss, 8/1 (T. Roberts). 2. Sénégal. 4/1 (Maidment;3.LMr:s,l.l; (Basden). 'Non places Martingale, Sperella.Mousko, Fabuliste, Piripiccliio, Index, 'Egërie II, Deux Ecus. PRIX DE LA FLANDRE

Course de haies.– Handicap. 5,000 francs 3,300 mètres environ

i. Gondroa II,' 6.1 (Alb. Johnson). Echaude, 3/1 (Collier). 3. Blandv, 5;1 4 (West). Non places Bolide, Noteur, ~Vasp. Âlbe, Gaulois III.. Res~Stats t!M Pa.E'! R~~îMet

Koms Situat.~Pesp.gPatoM.

Cosrse! l NOIll6 desJ'UnttsiUnita 44 ~fscheva'.n ehev. IC'fr.tafr.

)A~.b. Gaga.52 50'?9..

!"c. Place.2& v 950 14 pari.iElech'ic. Place.24.. 1250 jNtzatu. Ptacë. 33 50 1750

Anm[io.jGasn.. '29'50)'t4..

:'c. r .tPtacs.. 1850~ 9' 6 part. AndrëeII.iPlacë.. 2:it7.. _iptacë.)

jMaugiron. Ca~n.. 3"5(),t9..

3'e. P)Mb.. 17. S..

U part.'Dictateur. Piacc.. 20..i 8.. iTostat.P;nce. ';5 ..) 29 50 ,0dyss.Gagc.. 5H50 26.. 4'c.) .jPiacë.. 2350~1050 H part.jSeneiTaI.Ptaec.. tS50!tO.. _i].jhcri5.fPtacë.. 52 M; 20..

jGou.d]:onII.GsgE.. 64.. M 50

a*e. .Ptace.. 17.. I 9..

8 part.iEchaudë.iPtacë.. 14 M 7 M iBtandy.ptace.. t850 9..

NEU~LL y œLEV AllOIS

Vendredt ~6 at.-Ttt ~597, à deux heures PRIX DES BERGES

Au trot monte. 1,500 fr. 3,700 mot. cnv. MM. kil. E.RicIier.4 Pastille. 66 Grenier.4 Priape. 68 E.Lethiers.4 Sénéchal. 68 Mme Vve P. Merim 4 Ultimatum 68 Id.4 Ulysse. 68 Mme Vve FIeury.. 4' Picotin. 68 A. de Bas!y. 4 Pipe en Bois 68 Costenoble. 5 Oliva. 72 A. Buisson. 4 Periers. 68 MaUm'd.4 Pervenche.66 Bosquet. 4 Pétillante. 66 Boureau. 4 Prédcstincc ~66 Poirierd.eNa,rçay..4Pa,piiIotte.G6 Id.J.4 Pistache. 66 Stsv.a.

PRIX EMIDOFF

International en partie. –Au ti'ot attelé. Rendement de distances par record 2,500 fr.–j,800mètres. MM. part à Nigon.8 Adria. ~75 E- Lcvergcois. 4 Woodcourt: 1625 Briggs 7 Victor Mac Kinley '1700 Mackay 6 Tambour. ~675 Id. 7 Sacaza. 172.5 0. Douesnel, 7; Marly. 1650 A.Lanfray.8 Leste.1675 Poirier de Narçay. 8 Lubin. 1623 Ga.by. 6 BIack Burn. IG7~ F.Bnrauger. 6 Nouautle Pia. 1600 Dumans. âMonadnock. 1725 Saeasa.

PRIXHÉMINE

Aa trot monte. –4,000 fr. –3,100 met. env, MM. partà à Guyon etNicard.. 3 Quinquina. 3t00 P. Mauuoury.ù Quitte. 3100

~J~T E~r~~

Traia~ys' 'êlectriq~s;EoiiterMns; ~pï'iorit.s établie ,s'iir'lë;projetia'amHpaI. Jusqu'alors on' croyàit'daha le' public'' que le dépôt dan~Ies formes réglëmentsires d'un projet portant la marque personnelle de l'au-: teur, trait de seslaborieuses études,'mis sur pied au pMx de' gfosses'dëpenses; constituait une véritable propriété, surtouflorsque ce projet, après avoir subi tous 'les examens, enquêtes et formalités d'usage, avait reçu consécration des discussions publiques et.la sanction d'une concession régulière'. Il y aurait, semble-t-il, "chez l'administration mùhiopale~ tendance à Yaisser de côte ces traditions. Le rapport de M. A.' Bert.lielot' sur le pr.ojet de Metropolitsin urbain''&~oië étroite, à traction électrique, ëtudiô'par la direction dos travaux.-contiont en eS'et une phrase qui peut servir de conclusion aux lignes qui procèdent.. .OtUit.psgo 21 de ce rapport: Jusqu'en 1805, i) n'a.va!t jamais ëio question .<~ue d'un Mëtropolitain :t voie norihate raccorde aux gMOdes'iighes. Le tube Berliër, ù'ua niodete tou~ differen~t,,pouvait s'etaMir a cote. Mais, a~jaurd'hui, )a Vi))e se propose ia 'cbns.tructioQ d'un AJëtrop.olitsm :t vtne ëtroitc et a traction électrique qui ressembto tout a''fait à!a tigtic projetée du bois do Vincënnes -.au bois.de Boubgne. Le diamstre de ta Yoie eet~peu.

pfës )e même; te mode de traction estls memc;rex-

ploitation est conçus sur le même plim. Tout. commentaire do cette citation en afFaiblirait la portée. Nous al!ona donc .sim-' picmëhteh confirmeE l'exactitudo par quelques cxt['àits"comparatifs des deux projets qui montreront clairement que le projet Ber' lier servit de modèle au projet municipal. Projet Bëriier. Percement d'un tunnel sang-ouverture de la voie publique, rendu possible par l'emploi du bouclier, quo?.f.Beriior a le premier'introduit eu France pour la constructMh des siphons de Clichy et do la Concorde, Revêtement en maçonnerie sur un~ partie du paroours,RëYëtoment on fontesur la partie ëtabLic dans la nappe d'eau, aûn de suoprimer les inSItratious et le danger d'écroulement des immeubles en bordure, quand on. approche tout près de'leurs fondations. Projet municipal. Percomçnt d'un tunnel .sans ouverture de la voie publique, au moyen du bouclier. .Revêtement, en maçonnerie sur tout le parcours.

P)'o;T e~OH< Les deux 'projets sont ide.utiques a cet égard à tel point que, dans la sea.nce.du-idecembre.t896, le conseil a. modifie les tracés,.des autres lignes pour adopter les raccordements de: ceiles-oi au' Tubùlair.e, conformémentaux indications de

;x.

Th. La.Hbuet.3 Quorum. 3100 M.3 Quiconque.3100. CtedeChantemerIo 3 Azur. 3150 J.Thibault. 3 Quartier Maître..3100 QMa~sct'asaS~B.'e.

PR.IX.IR1.S'

Au trot. monte. 2,000 fr. 3,200 m. env. HM. ML A.Beauchamp. 3 Qu'en Dir~t'On.. 62 G-Pottier.3 Trottin. 60 H.~ou!on.3C)uœgrana.60 A. Forchial. 3 Quine. 60 P.Maunôury. 3 Quitte. 62 Th. L~Mouet. 3 Quiconoue 62 Id.3 Querella. 60 Duva.lnls. 3 Quëma.adeuae. 60 A. Duval.3 Quêteuse. 60 D.Lnfon.3Qui)l{-.tte.60 A. Gcst.3 Dë.esse. 60 Mérite aïs.3 Reiocdos Blés. 60 A. Hëmard. 3 Quand Même 62

QMsse.

PRIX NIGER

Au tro!. aiteië. a" sërie. 2,000 francs 3;pOOinG!;reseo.Yiron

Ril~: part à

MM. partà. ïa

0. de Pou. 5 Quarantaine. 3300 Duguey. 4 Père i'ancois. 3225 Ch. Selle.3 Qu'enDirat'On..3100 Dierckcns. 4 Pouroupi. 3225' Compa.Patara.3225 A. Ma.rgri'1. 3 Quiva. 3100 Colson. SNessus. 3300 ITennebert.Colom. 4 Pauline. 3225 Du Roxier Vaulogë 4 Themis. 3225 Td.3 Quity. 3ÎOO M6qu:a:nan.4 Ouvrier. 3225 J. Ricard. 5 Oural 3300 Abel. 3 Amazone. 3100 @!a6'aa.

~UEL, UES OTES

C'est dimanche que va se couru' 'le Prix du Président de la République c'est, après le Grand St.ceple-Cha.se d'Auteuil, l'épreuve la plus importante de l'année.

En 1895, c'est Darlins-, au comte R. de Bouille, monte par Ec'nson, qui y battait Fleuron, que pilotait. M. Morand; Êayany était troisième; l'année dernière, c'est Noulinois, à M. Iloitzer, dont les couleurs ont a peu près disparu du turf, qui enlevait cette épreuve,'battant Voilier et Valois/qui devait dans le Grand-Steeple prendre une revanche éclatante.

Cette année, la course, comme dans tous les handicaps, est bien ouverte nous ne retrouvons presque aucun des chevaux ayant disputé cette épreuve l'année dernière; Valois, qui y portait 64 kil., en portera dimanche 73 i/2, sa chance est bien problématique sous ce poids; je lui préfère son compagnon d'écurie Alvarez, pour qui le handicapeur aeu la main partroplëgère enlemettant au bas'de l'échelle des poids; Pont Neuf, Manon et Cosmopolite doivent être les meilleurs qua.tre ans; si la pouliche .du vicomte deBuisseret avait été un peu ménagée, je lui donnerais la préférence, car je pense qu'elle doit être sensiblement supérieure au cheval de M. Couët.

Je ne crois pas que Cosmopolite, qui est estimé de deux kilos supérieur à .ces deux chevaux, les vaille; le poulain de M. Menier a, été facilement battu par Eélisaire dans le Prix Persano, en haie, 'il est vrai mais le mérite de sa victoire dans le Stceple-Chase Na.tions.l est bien diminué par ce fait qu'il recevait quatre kil. de Pont Neuf et de'Manon, qui était d'ailleurs tombée a la grande rivière si l'on ajoute à ces quatre kilos reçus les doux qu'il aura à rendre, on peut trouver sadhancebien médiocre; la maison a d'ailleurs Viatka, qui a montré de la qualité en plat et qui avec ses 62 kil. sera redoutable; ses dernières courses ne signifient rien elle a couru, étant donnée sa qualité, comme un animal attendant une occasion de décrocher

ESXSS;SfE~!E~)'SS.~Z!t.s!.S,t~-M~,<S~tgHBK=t~sa~EE~~

_f~~T'/C~ ~f5 ~~V~~ ~? ~~7/~e~ 76\4~7~' JOURKAUX frix des Serges Prix EmidofF Pr!x Hémfna Prix iris il Prix !<igar LAPATHIE. P'cot~ SMaza Azur_ Dëesse Quarantaice~ LE JOUR. SënëcbBt Leste_ Quartier Maître Quitte, Quœgt-am Quen-djr~-t-pn 'T* PARIS. Oiiva, Pistache S!:=a;'a,Adriâ Quorum, Azur Quine.QuereDa" Oura), Pers'~t'Msoi< l'. I.A MBERTE~t. 0!'va Monsdnock Azur_ 'Quinc– r.OnYt.ior" ~P&RIS-SPOE.T. OUva.Uh-ssc SaMxa.Adna Quartie'r5{~Qumqu[Ba Q~inc, Reme"de;nBÏ6s! "~Our&rrnu~{uoi–t, !~s9SXS)et~tX~~M~=~3aS*B!Ct=~m:EZ.a!}ESS~

-<<°M~B~<HB<M' .?!'=K~ r-t.SBSn;JSt!E.=s~ns=B~j~

M.'BeTiierda.nssa. Icttra du iS novembre'; i896';à~M. 'A..Bet'tbelot,~ rappo.rt.cur da la comaiission~du. MëtropoUtam (Proc~s-v~rbat: de !a séance d8 cette.commission en date du iT;BOYembrel896.)

Hn6n l'ecart'ement des rails, les dimensions 'des voitures, la composition ,des. trains sont identiques également, aingi que J.e prix. des places. Ileat.doncëtabli I" que le MctropoHt.a.m municipal est calque purement et simplement sur le Tabulaire conec'de en i892 &.M-. BerIieT;'2°quo les entraves apportées a la rcalisation de la ligne concédée ne sontjustiSees ni par l'in.tQrê.t .de la. Vilie, ni par l'intorct public.

NOS.SERVICES Toutedem&nde eoneern&nt rnn ou l'autre des Servi ces ci-desaoua doit êtra a.dt'eg* seeàM. !'Adm:nistra.teùr du joMM~ 13, f ne dK Croissant, a.ooomp~gn6e de 50 cent. en timbres-poste pou" raponsa d&as la JoMrsa!, et da t fr. poap repoaSa pa.ti< .cuUére. Révisioo: des fra,is de pt'ocëdura Nous rappetons à noi teneurs qu'un ssrvica. d~ fcvtsibri des frais de procsdUrcfaactioana.daNS du bure~nx. Us n'ont qu'à soumettre, tous tas jours,'(h 4~6 heures.'au rédacteur spsHa!, [am'StMtos'j'.t' dossiers, avant ou après paisnteat l'ofUcie: miais- ''tëriei.. En outre, des Mnss~nameatt d.a dfeit saa; donne!! .t.Urtoui.es affaires t~igieuses. H,N.La tribunal ybus donnera gain de cause' dans l'ëtablissement d'.t compte.. en rxison. surtout de t'irrëgutarito de la tentic dee livres. Servica d s Voyagas

!f~ répondu a tOdte demande f!a r~nsa~gnsmant~ coneernaB~ !cs itm."r:urss, les frais, Ics'IjiUcts prpndre,ies réductions t'aIteB par les Compagni* teshateis il fau6 dss~andro.tes voitucas. guMe~.atc. En outre, par les soins du journ~), tt ost fait, s'.t; Bos indications, des réduction!' d~ns tsta h9t;:[. u

ncusdesignon.?..

°"m~CMË"DE'Lar~~&tTE' 15 Avril

I m PRIX

co'ct.t .'S M g 9) '5 S X" ;S PRE!

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'Ve<m];i.OS4. S58265 !~5 i6a'7Sàt!4 Ko~M!tS.8.3l97.S5S 194t7SiC3 <76itt:?. S'eMf. 5.30i5.25t i2:4-14iOS'7!)a'<S':

j un Grand-Prix; c'est, dans les cinq ans, l'animalquimeplaitleplus.

Dans les .chevaux ng'es, nous trouvons Fop avec 63 kilos; le ch.eva.1 n'a, pas paru depuis le 3 novembre 1895, où il est non place derrière Times a.vec 65 kilos, il faudrait qu'il eût retrouve sa forme de 1894 pour avoir une chance; Palestine et Parce Que doivent lui être préfères; la. jument de Dodg'e vient, de reinarquablement courir et elle se trouvera sur sa distance favorite nvep Palestine, malHré tes courses détestables qu'elie vient do 'fournir, j& crois que ce sont les deux meilleurs dans les chevaux &gës; d'ailleurs, les forfaits qui seront, déclarés ce soir seront une indication précieuse.

!.A_TT nr'TT'!rir

t< -S&. <E. mM-d '%a~ ..&. ~S.~m~

Dimanche ~8 aurtt ~S97, à deux fteu)'<?s

~PHIX DU PRESIDENT DE LA RHPUBLIQUE

Steepic-chase. Handicap. –50,000 francs et un objet d'art oSert par M. le Président de 1& République.

MM. kil. ~G.Despla.Bques,. 5 Inipera.tor. 75 I. Wysocki. 6 Vafois. 74 MUeMars-Brochard 4 Sherida.n 67 K MIieMars-Brochard à PhiIndHon. 67 Robert Lebaudy à Morello 66 '4 AtbertMeaier. 4 Cosmopolite. 66 Cta de CasteHane.. 4 La.runs. 65 H A.-E.Dodge. a Parce Que. 65 R. Mauram. 4 Fn.num. 64 y" :J. DesboE.s. 5 Folâtre. 64 Vte de Buisseret.4 Manon 64 F. Couët. 4 Pont Neuf. 64 A. Mag-n:tn. 4 Cëlimare. 63 K Jacques'Hcnaessy. &. Fop 63 Robert. Lebaudy. à Palestine. 62~. 0. Detas .4 Torrent. 6'2 M'ieMsrs-Brocba.rd 4 Mylord Minstrel. 62 Albert Menier. 5 Viatka 62 W. Hill. à Joigny 61 G. Guinebert. 4 Sagaie GO I. Wysocki. 4 AIvs.rez 60 S. Chauiot. 5 Halbroun. 60 Baron Finot. 5 MarscilIeII. 60 De Salverte. 4 Defterdar. 60 G. Ledat. 4 Saladh: II. 60

PETITE GOB.E.ESPONDANCE M. C.. 43, boulevard Malephcrbes.–Adressez-vous ~ux personnes mêmes, qui, mieux que nous, pourront vous renseigner.

~9 T~'? '~?~?T~?'~TT'P9

~~s~~ ~i i'UV~,ML=Ë'~

Castelnau ne courra, plus avant le Prix du Jockey-Club.

L'accident survenu à l'exercice a Qucon Helen n'a eu aucune conséquence la pouliche a pu être galopée hier matin en compagnie dea autres pensionnaires de E. Bishop. C'est Chesterman qui montera.; lundi Ephicharis dans la Coupe il montera aussi Gril- Ion dans le prix des Cars.

M. Jean des Forts pilotera dimanche, dans le prix d'Arc, Polonaise.

Collier montera dimanche Torrent, dans le prix du Président do la République, à Auteuil.

Hier matin, en termina.nt son. galop sur la piste du Jockey-Club, Patriarche s'est dérobe et est venu tomber par-dessus une des barrières. Le lad et le cheval se sont heureusement relevés sans aucun mal. Fiqueneur, à M. Veil-Picard, est depuis hier à La Morlaye, chex Charles Cunnicgton, qui va, le dresser sur les obstacles. La fameuse poulinière La, Flèche, doxt

.Ce.)M)tf.)'i~'r"'

Al'O.pera'R~t&she; "n. .A.iaCqmedte.Frnnoais.e.–Rejeté. w. A i'Odeon. Trots Cœiti's; -D~. an<~ t})fet; Le ..Bat-!)(et'(fe,ëuK;e. 't.: 'AlaReaaissahçe.–J.aS.tmàrttaote.. Al'Ôpera-Comi'que.–Relâche.

Les directeurs de l'Opëra ont reçu hier ÎM deux dépêches suivantes: 'c- f'MM.Bcrtran.detGaimârd, « Enchante .du succès.; mes .feUpitations a Tamagno et'à tous vos ''ëxceUcnts arti'sfes hommages respee-' 'tMux à 1~ présidente de rCEuvi-e des Erffanta de T'rance;amiti<;i;etrertfercimentsnTod's.deux. (fVEKM.i) r1 .«MM.EertrMd.etG~tthard, « Merff;" je Stiis ravi du gratid'succes s'~Ititattons affectUBases, C «BoiTQ.))' rr On nous a.. de.m.mde d'annoncer !es n~tiuëes .qui seront données,!e dimanche et te tundi de Pâques, dans ïcs théâtres subventionnes

Au Theâtre-F rinçais :t)iadi,'te Monde on !'ons'snnM:e.– A~i'Opeca-ComiqUc~~dimanche, Carmen lundj,P.H):t.e:.6{<t!te7te.&3.,jVcfM de-J~anneMe. A t'Odëon: dimanche, te ChenttnMtt. Ce sotr aura !!eu, à !'Opera-Ço.tnique, )a pratntere repét~oa a.orehestre du, Va:ssMM /itti<)tne- Ou répétera ë~atement samedi soir. M..Carvatho espère pouvoir donner r'œuyre.de Richâïd Wagner H la nn du mois. Lf'ex-prineessc,qui devait débuter ce soir aux FoMes-Bergcrc, a rononco a parattre devant te p.ubtic parisien, à.la,.smte~d'une entrevue qu'otte a eue dans ta journée d'hier avec te préfet de poU<;e. A co propos, iadfrection des Folies-Bereerenous prie d'inforfner'tes p'ersohnës qui avaient retenu ''tcurs ptaGes pour la reprSseatation annoncée qu'eltes peuvent ss présenter aujourd'fuu, de dix heures a -quatre hcuEcs. 3=), rue de Treviso, ou ie prix des ptacesteurserarcmbourso.

S'tLfaut en croire certains bruits, le prince de Chimay aurait mis en mouvement de hautes influences pour arrêter ta représentation de ce soir.

Des démarches auraient été faites dans ce sens au mintstere de r:Bt':rië'ur, voire à t'Eiysco, par des amis duprince.

Le mata'se subit de l'ex-princegse a sa sortie de la préfecture aurait servi de prétexte a M. Lepine pour maintenir l'interdiction. Demain vendredi-saint, a deux heures précises, on exécutera, a l'egiise Saint-Sëverin, sous la direction de M. E. LeMaitrc, ie Ctij'tt'ii a~marn et t'jTn/!amma;tfs, extraits du S'afMfAfa~er de Hossini. A l'occasion'des fêtes de Paque:, !o Théâtre Ouny donnera te Pap:i de Francino en matinées, dimanche IS avri!, lundi i9 avrit.

Larecettedesmarchandsde lorgnettes deIaScata est quadruptëe depuis samedi, soir de la première ds ta Mai~o~ ~a~oc/fa}'

Car. cette pochade n'est prétexte qu'à dcshahiUës successifs et suggestifs des jolies pensionnaires de ce concert, et les jumettes ae chôment guère lorsque

l'achat fit tant de bruit l'année dernière, vient de mettre bas son premier produit. Loulou, à M. Clemençon, a été embarque hier a Marseille s destination de Paris, où il disputera soa engagement du Pris. de Tananarive.

Hier n Colombes

A l'issue du Prix Maiutenon, M. Sgitcowitch a été appelé devant les commissaires et a reçu un avertissement pour la façon dont il a.vait monte Ardent.

~Bpu_

Les annonces insérées sous ht rubrique Le~ Cottr~e~ ne te sont qu'à titre de pubticite et n'engagent ea rKn)aresponsaijHitedujourna[.

~~Gr~

Da Gouvieux, prés Cha.ntiUy (Oise)

ë 0!i 3 Cite~mK par Réunion Je ne promets pas de donner des chevaux à 25 et .0/),noQ plus de donner cinq gagnants par jour: toute personne sérieuse comprendra que c'est impossible sans tomber absolument dans le problématique. Place dans is plus important ceatre d'entraînement, en relations constantes et amicales avec tes en-. trameurs de Chanti)iy et La Mortaye, il M'est facile d'indiquer aveccerti'ude

BeMx oa t:'<MS Che'i'aHX

ma'meureuscment rarement ptus, sur lesquels tes spcrtsmen peuvent, en toute sécurité, mettre leur argent.

Je m adresse aus: jou&urs malheureux: a ceux-ci dirai-je Jetez un coup d'ceit sur tes.resuttats ci-dessous et,si vous n'avez pas etatteureux dans votre jeu depuis !e commencement de !a saison,

ss e.Rl CKe'SFe ~eBBps <9'CM ps'oS~eF, cai je connais de nombreux chevaux jetardes dans teurtravaii avec iesquelsit faudra compter et qui' feront uue amn)e moisson

du i 5 février au chevaux !'? sont premiers 1*mars sur envoyés. 3 sont deuxièmes.

du 2 mars au t~jM chevaux absout premiers

1''avril sur envoyés ~sontdeusiemes SAvnt-.

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jLes journées de di~Kn~ie st iimdi KG &


LE BOULEVARD

T~B MUS~iE DU SOITt j Dans quelques semaines il sera. créé; et nous verrons, pour commencer, dans l'une des salles de l'Hôtel de Ville, se réaliser le rêve que de généreux esprits cares- saient depuis longtemps. Mon ami Gus- tave Geffroy a enfin gagné sa cause pouvait-il la perdre après tout le talent qu'il* dépensé?

Paris & de magnifiques choses dans ses murailles: il a des monuments vieux de plusieurs siècles, des collections artistiques incomparables, d'étonnantes curiosités il a des écoles toutes neuves, une Sorbonne orgueilleuse comme un palais. Il ne lui manquait qu'une chose: un asile d'étude et de distraction pour le travail leur. Le bourgeois a le théâtre, les plaisirs mondains et toutes les joies que donne l'argent l'ouvrier, lui,-sa journée finie, n'a qu'une ressource se mettre au lit ou s'en aller au cabaret.

Je ne parle pas des associations d'enseignement populaire qui abondent dans la grande ville: elles sont pleines de bonne volonté sans doute, prodiguent aux adultes qui les fréquentent toute la science dont leurs jeunes professeurs disposent; mais, en réalité, elles n'arrivent pas a un grand résultat. Toutes les leçons qu'on y donne ont un grave défaut, celui de n'être pas pratiques. Le Musée du soir comblera cette lacune regrettable.

On ne dira pas que cette institution est d'une création difficile, elle existe depuis longtemps à Londres le South-Kensington rend à la classe ouvrière de là-bas d'inappréciables services. Je ne vois pas pourquoi nous ne réaliserions pas chez nous un progrès dont l'Angleterre a le droit de s'enorgueillir.

Il ne s'agit pas d'édifier à grands coups de millions un monument d'architecture prétentieuse. Un bâtiment aussi simple qu'on voudra, mais aussi large que possible, devra suffire. Il sera situé, quand t'Hôtel de Ville sera trop étroit pour le contenir, dans quelque quartier bien populeux au Temple, sans doute, là où vit !a foule travailleuse, où gitent les ouvriers du fer et du bois. Et ce sera le Musée du peuple qu'on ouvrira la nuit venue, à l'heure ou les ateliers ferment leurs portes et où les visiteurs en blouse ou en bourgeron auront le droit de passer leur Boirée.

Que mettra-t-on dans ce musée? Tout ce que produit le travail, tout ce que donne fart de l'artisan.

C'est très beau d'avoir, en de magnifiques Musées, des chefs-d'œuvre de peinture et de'sculpture; c'est un plaisir exquis de s'attarder devant une toile éclatante de maître ou devant un marbre tout frissonnant de vie. Mais il faut bien avouer que c'est là un plaisir un peu aristocratique, et que le pauvre peuple n'a pas le temps de se payer. L'art industriel, lui aussi, a ses chefs-d'œuvre qu'il n'est plus permis d'ignorer.

Dans cette légion d'ouvriers de la capitale, il y a de vrais artistes, de très grands artistes l'homme qui façonne la matière, qui donne au fer et au bois la forme rêvée le ciseleur, le tourneur, l'ébéniste, etc., tous ceux-là sont, dans leur genre, aussi forts que le peintre où le sculpteur. Eh bien! c'est avec les échantillons choisis de leur travail que le Musée du Soir sera formé et constamment renouvelé.

L'ouvrier qui débute en son métier trouvera là la leçon de l'exemple il verra ce que peut l'habileté professionnelle poussée jusqu'à ses dernières limites, et, par ce qu'il aura sous les yeux, il comprendra l'effort qu'il lui reste à faire. L'ouvrier expérimenté et qui aura contribué, par son apport, à enrichir le musée, éprouvera de l'émulation à regarder ce qu'auront fait les camarades il comparera son travail au leur et cherchera, à fairemieux encore.

Le Musée du Soir sera, pour ceux qui le fréquenteront, une bibliothèque parlante les livres sont parfois insipides ou obscurs un bel objet d'art qu'on examine à loisir, qu'on étudie avec patience, s'adresse aux yeux, à l'imagination et à l'esprit.

Voilà ce que doit être, ce que sera le Masée du Soir. Paris est assez riche pour payer ce modeste luxe à l'ouvrier. CH. FORMENTIN.

NOS INFORMATIONS D'après un journal du matin, M. Alfred Brard aurait, adressé, hier, au préfet de la Seine, par pli recommande, sa démission de conseiller municipal du quartier du Pont-deFlandre.

Une visite à l'édile intéressé s'imposait; cous l'avons faite. Nous nous sommes rendu, I rue de Flandre, habite M. Brard. jf.t 1' tbsoaoe de son mari, c'est Mme Brard (; ujua reçoit

.u tout cela est Inexact, nous dit-elle, après p. connaissance de l'information. M. Brard c'. vo. c sa dcr~ission au préfet de la Seine et il ua-à 1 envoyer. .n'quc t~t[)S, M. Brard eut un instant l'inu;tt.;t' !e conseil municipal, à la suite de

'i ~i ai' mê'ie jusqu'à donner verbale-

~i'jf:. ma~ il n'envoya pas de démission

:s ic.. !uj't; qui ont couru à ce sujet

'i'rds 9. Voua pouvez les dé-

i .='i li~ii'e du scaphandre jamais

.j! ~c ~'demander au préfet de des-

~u~ ce.' !i.a".dre dans le canal Saint-

n!n'.erios laissent indifi'ërent

:)~' .:u .~Tici sen-iontrer diKne de

h r/~ s L'"j~t': ~ure son devou' de coni;~ ',i L': ôt: r.a a ceux qui ont recours

.r~, 'c: ~rard nous sa)ua

r' f'&tit încUué à notre

:i~ & '<; du Mme la. cor.seil-

:i. ~u c<in'rce quittera f'aris <;i\)'~udre Eon voyage en

.t. 'fesdra.p!'H directement

.era.d'&hcrd au Creuset,

f.i.tre heures, puis se di-

.j ~f' arrêts à Aix et

\j.t;t- ~<f;t dimauche

soir à Marseille, d'où il s'embarquera lundi, à onze heures, pour Tunis.

Arrivé Tunis le mardi 20, & cinq heures du soir, M. Boucher y passera ta journée du mercredi, puieiraàSôusselejeudi et aéra le vendredi à Sfax, où l'inauguration du port aura lieu te samedi.

Les journées du 25 et du 26 seront consacrées à dés excursions, et M. Boucher rentrera a Tunis le mardi, d'où il partira, pour Marseille le mercredi 28, à midi.

Le ministre du commerce sera le jeudi soir à Marseille..

La WssinwMteT Gazette apprend que l'on fait de grands efforts auprès de M. Glastone, dans le but d'amener l'ancien chef du parti libéral à prendre la parole en public sur les aQaires de Crète.

M. Gladstone s'est d'abord excusé en faisant valoir son âge et l'état de sa santé. Mais un certain nombre de députés ont tellement insisté auprès de lui qu'il se pourrait que le grand old man Unit par céder et sortir encore une fois de sa retraita.

Ce matin, à dix heures, ont été célébrées les obsèques civiles de M. Alfred Deutseh, ancien adjoint au maire du septième arrondissement.

Le deuil était conduit par M.Léon Deutseh, fils du défunt.

Derrière les membres de ]a famille, venaient MM. Risler, maire du septième arron-_ dissement;Le Blois, Pougy, adjoints S.Arsène Lopin, conseiller municipal; Frébault, Isambert, députés Vinsan, professeur; à à l'Ecole polytechnique; Henri Boucheron, une-délégation dés élèves des cours professionnels de coupe, couture et dessin que M. Deutsch avait fondés, etc.

Des couronnes avaient été envoyées par la municipalité du septième arrondissement, la délégation cantonale, la caisse des écoles, les employés de la mairie, etc.

L'inhumation a eu lieu au cimetière Montparnasse.

Sur la tombe, M. Risler, maire du septième arrondissement, a prononcé quelques pa- roles d'adieu.

I~Tc~ JEolvos CARNET D'UN PARISIEN

AUJOURD'HUI

Courses à Saint-Ouen. (Voir let résultats à la S" page.)

A FAmMgu Répétition générale de l'E7t/ant Jésus, mystère de MM. Grandmougin et Thomé.

DEMA!N

Courses a Neuilly-Levallois. (Voir les pronostics à la 3° page.)

L'HOMME DU JOUR

Désireuse de faire admirer dans une autre note de 'fa.nta.isie et de légèreté le talent de M. Edmond Rostand, qui a-triomphe hier à la Renaissance avec son évangélique Samaritaine, la Comédie-Française va reprendre les Romanesques.

Ajoutons que M.Edmond Rostand a terminé depuis quelque temps une œuvre également en .vers qu'il doit lire prochainement au comité, lequel ne pourra, s'il faut en croire les intimes de l'auteur, que recevoir la pièce à l'unanimité. Enfin, la Porte-Saint-Martin jouera avec Coquelin, la saison prochaine, un Cyrano de Bergerac écrit avec désinvolture et charmant dans la note picaresque, LA RUB

Sur !e coup de sept heures, il a fallu remballer les ëtatages, fermer les baraques. La foire est terminée. Les uns, favorisés, ont pris un fiacre pour rentrer chez eux, la sacoche pleine. D'autres trainent lamentab)ement la voiture à bras, vers te quartier excentrique où il leur faut ramener, un peu plus souillées de poussière ou salies de rouille, les marchandises que la pratique dédaigna.

La foire est terminée. En général, les recettes ont été bri))antes. Par centaines de mille, en quatre journées, les Parisiens ont défilé entre les jambons appétissants, les saucissons à belle!! rebes, dans le fouillis des chiffons et des ferrailles, du faubourg Saint-Antoine au faubourg du Temple.

Et la foire ressemblait terriblement, cette année, a celle de l'année passée, tout comme celle de l'année prochaine terriblement lui ressemblera.

Aussi plus d'un ambulant du boulevard RichardLenoir, les camelots sont des philosophes dut méditer, en comptant ses profits, sur la force de l'habitude et conclure que le citadin révolutionnaire n'est guère exigeant dans le choix de ses distractions, reste toujours fidèle aux péterinages, s'il peut trouver un objet d'art dans les trois francs ou réaliser deux sous d'économie sur une livre de chipolatas en accomplissant sa petite promenade hygiénique. Louis Blissx.

CNOSES ET AUTRES

On annonce de Tara, qu'un grand village a été découvert en Russie, près de la rivière Tuja.

Ce village fut fondé par les émigrants de l'Est, il y a huit ans. Les autorités n'avaient aucune connaissance de son existence 1

Aux amateurs de bicyclette

A tous les amateurs de promenades a bicyclette nous conseillons le Ci/cto-Gutde MM-an illustré des environs de Paris, paru à la maison Didot. Outre une foule de cartes et de renseignements, ce guide contient plus de 150 reproductions photographiques des itinéraires parcourus.

Un de nos lecteurs nous envoie cette jolie et authentique historiette d'avant le scrutin

M. X. député sortant de i'~iube-et-Seine (un département qui sera poursuivi par M. Bérenger!) se représente, et, voulant se mettre dans les bonnes grâces de la préfecture, faisait envoyer, il y a trois jours, à Mme la préfète un superbe vase de Sèvres. Comme celle-ci le remerciait chaleureusement

-Ah! madame,interrompitX.c'estsi peu dé chose, j'avais tenu à le choisir moi-même pour qu'il fût moins indigne de vous. Choisi par vous. monsieur, il n'en a que plus de valeur, répondit la jolie préfète, c'est par excellence. le Vase d'ë~ectton. La riposte était piquante.

On me conteune assez piquante historiette. MademoiselIeX.demi-divettethéâtreuse, acteuse ou autre cho~e encore, a une vieille tante qui est en train d'agoniser à GraviMeSainte-Honorine.

Avant-hier, elle sollicite de son directeur trois ou quatre jours de congé. L'autre, implacable, refuse. La petite insiste et fait valoir cet argument que la vieille tante possède une petite fortune dont elle doit hériter. Le directeur se déride et après deux secondes de réSexion.

–C'est tout autre chose. Intéresse-moi à la succession et je signe ton congé. Après discussion, Mlle X. s'est engagée à abandonner à son directeur une somme de 5 0~0 à prendre sur le montant de l'héritage. Moyennant quoi, elle a emporté ~~autorisation en forme d'aller fermer les yeux de sa vieille parente.

Et si vous désirez savoir où s'est passée cette petite scène authentique/cherchez sur les colonnes Morris la reuue où le nom de la demi-divette sera supprimé ces jours-ci. NOUVELLE A LA MAIN

Le petit vicomte est d'un orgueil incommensurable. II se croit, de bonne foi, la cause suffisante et nécessaire de tout ce qui se produit ici-bas. Hier soir, il sortait du club

Ah sapristi a'écrie-t-i!, ces choses-là n'arrivent qu'à met.

Eh quoi donc ? fait un ami.

Vous ne voyez pas, J! p!eut t

PJERREF!TTE.

CONTES RAPtDES J.jES JR.A.~tEATJX

La .nuit tombait, un vent âpre soufB&it dans les rues. Le petit Etienne ramassa les branchettes de buis qui avaient glissé à terre pendant son. court sommeil et se remit en route.

Toute la journée il avait offert ses rameaux aux portes des églises, mais son pauvre feuillage poussiéreux n'avait tenté personne.

Maintenant qu'il ne pouvait plus espérer le vendre, il le gardait, cependant, le serrait contre lui d'un effort fiévreux de ses faibles bras.

D'un pas incertain il s'éloigna par les ruelles étroites, les passages attiédis au soufûe chaud des cuisines en sous-sol. Par moments, il s'arrêtait sous les porches, pour reprendre .baleine, et ses regards montaient le long des fenêtres aux volets fermés, .où les lueurs d'un bec de gaz détachaient, souvent un .mascaron sculpte au-dessus d'un balcon ventru à ferronnerie flamboyante.

Mais, le froid des dalles l'arrachait a sa contemplation, et il repartait en chancelant, ledos en boule, pour oSrir moins dé prise aux étrivières de l'air glacé du soir.. H allait au hasard; avec l'inutile désir de trouver un abri, d'intéresser les passants à son sort. Il s'attardait à la porte des cabarets, ayant fcma.r.que que chaque fais que des consommateurs entraient ou sortaient, un peu de la bonne chaleur du dedans arrivait jusqu'à lui.

Depuis deux jours il n'&vaitpas mangé, et la faim lui brûlait l'estomac, lui tordait les entrailles, le rongeait et le tenaillait. Lorsqu'il ne rapportait rien au logis, les vieux le chassaient, et il trainait son existence de gueux par les chemins, trop fier pour mendier, trop ignorant pour se plaindre.

A présent, il n'avait plus la force de gravir son calvaire un not de brumes noyait sa pensée nottante, l'empêchait de songer à son effroyable misère. Hagard, il se traînait, ne s'arrêtant machinalement que devant l'étalage des rôtisseurs et les papilles de sa langue frémissaient de convoitise, ses prunelles vacillaient, hypnotisées par les grandes nammes rosés de l'intérieur.

Bientôt les boutiques fermèrent; il n'eut plus la ressource des portes battant sur le va-et-vient des clients. L'air devenait de plus en plus humide, tout retombait à un mortuaire silence, avec le tremblement vague des nies de gaz brûlant comme des cierges le long des trottoirs déserts. Il ne songeait pas à rentrer au logis. A quoi bon, puisqu'il n'avait pas d'argent. D'ailleurs, il était trop faible, le logis était trop loin.

Un grand frisson lui parcourut les os et, l'âme endolorie, les jambes brisées, le ventre vide, il repartit.

Les maisons se faisaient rares bientôt il n'y en eut plus, et il se trouva dans la campagne.

Les nuages gris roulaient dans le ciel sous la. poussée enragée du vent. Les arbres nus se tordaient dans les ténèbres avec un bruit d'osselets au milieu des frêles squelettes de leurs branches. Il avait maintenant une faim effroyable, une de ces faims qui jettent les louveteaux sur toutes les proies errantes. Exténué, il allongeait les jambes et, la tête lourde, le sang bourdonnant aux tempes, les yeux rouges, il parlait haut, sous l'obsession d'idées incohérentes. Puis sa gorge se contractait en des abois de toux, sa poitrine découverte se déchirait jusqu'au foie comme sous la morsure de crocs acharnés. Il râlait, des battants de cloches martelaient ses tempes; c'étaient, autour de lui, des chocs tumultueux de fontes, un fracas de train bondissant à toute vitesse, le bruit de la mer submergeant un monde.

<)~t

La. pLuiese mit à tomber, pressée, froide, pénétrante, et inille.,voix d'épouvante hurlèrent dans les cimes des arbres entre-choquées par la tempête. Tout se confondit dans l'esprit éperdu de l'enfant, qui roula sur la terre détrempée et demeura sans mouvement.

Mais, ô miracle tandis qu'il agonisait, le buis qu'il tenait encore prit racine et poussa vers le ciel de lourdes branches chargées de neurs, de fleurs de rêves telles qu'il n'en avait jamais vu. Et il montait avec le not parfumé, soutenu par les feuillages plus doux que des oreillers déplumes! Des chants d'une pureté infinie retentissaient, et il ne savait s'ils venaient du mystère des bois ou du mystère des cieux! Les nuées se dissipaient, déchirées par les rameaux vainqueurs il montait, montait, irrésistiblement, invinciblement, dans son nid de verdure soulevé vers les étoiles! Le bercement des branches était une caresse, le vertige de l'abîme devenait une extase!L'âme d'Etienne s'emplissait de lumière et de joie. Tout à coup, il poussa un cri et joignit ses petites mains, car les derniers nuages d'argent, ainsi que les rideaux d'un tabernacle, s'enroulaient à larges volutes, et il voyait le Paradis

JANE DE LA VAUDÈRE.

ARMYËE CE BAMVALO

A ia Réunion

Le courrier de Madagascar nous a apporte, ce matin, la lettre qu'on va lire et qui donne sur l'arrivée de rex-reine Racavato au heu de son exil des détails absolument inédits

Saint-Denis-de-Ia-Réunion, 16 mars. –'Le Lape~/rouse, portant le guidon du commandant de la station navale de la côte orientale d'Afrique, est entré, hier matin, dans le Port de la Pointe, ayant à bord l'ex-reine des Hovas.

La nouvelle s'en étant vite répandue, la place du Gouvernement et les abords de la gare étaient envahis, longtemps avant l'arrivée du train de 10 h. 1,'2, par la foule des curieux.

Mais l'ex-majesté ne se trouvait pas dans le train. Elle ne devait pas non plus arriver par celui de trois heures et demie, qu'une foule plus compacte encore était allée attendre.

Cependant, on apprit que la royale exilée quitterait la Pointe par train spécia' pour entrer en gare de Saint-Denis à cinq heures. Cette fois c'était pour de bon.

A l'heure dite, en effet, le train, dans lequel se trouvaient, outre Ranavalo et sa suite, M. le lieutenant Duraad, qui les avait conduites depuis -Tananarive jusqu'ici. M if d'recteur de l'intérieur, l'officier duijumtat~c

du gouverneur et le eomm!*aaire de police Payet,6tson entrée.

A ce moment,.plus_ ".3 deux mi!!e personnes. accourues de tous les points de la ville, étaient massées sur la place de la Gare, maintenues dans l'ordre le plus parfait par la gendarmerie et la police.

Un passag&avait été réservé de la gare à la voiture destinée a l'ex-roino, qui s'y est rendue au bras du lieutenant Durand, accompagné de l'ofRcier d'ordonnance du chef de la colonie.

Sont ensuite venus tous les personnages, hommes et femmes, de sa suite, qu'on a installés dans des voitures arrêtées à l'avance pour les conduire à l'hôtel d'Europe, leur résidence provisoire.

L'ex-reine, maigre sa robe de velours lamée d'or, n'a guère fait tensa.tion. C'est une petite négresse, maigre, sèche, aux lèvres épaisses et au nez épaté, comme on en reucontre a tout instant dans nos rues.

LE THEATRE

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THEATRE BE !,A RENAISSANCE.– La Santartfainc, évan- gile en 3 actes, de M. Edmond Rostand. t

En ce temps-là, Jésus, pour retourner f en Galilée, passait par Samarie. Une i femme étant venue, à son ordinaire, pui- i ser de l'eau à la fontaine, elle trouva, assis au bord du puits, Jésus qui lui demanda à t boire. Elle s'étonna qu'un juif s'adressât à une femme de Samarie, du pays de Si- } chem,que les juifs avaient en horreur, et .7 refusa de tendre l'amphore à la soif du t voyageur. Jésus lui répondit que, si elle t connaissait le don de Dieu et celui qui lui demandait à boire, elle aurait elle-même ( réclamé passant l'onde désaltérante. t Celui-ci lui aurait donné une eau vive, t différente des eaux de la terre, lesquelles 1 n'empêchent pas ceux qui s'en abreuvent d'avoir encore soif, une eau qui devien- « drait en son cœur une source vivante et qui rejaillirait jusqu'à la vie éternelle. La Samaritaine se rendit peu à peu ] attentive aux paroles da Christ, puis, sur- prise de voir découverts tous les actes de sa vie, elle reconnut qu'il était un pro- «. phëte. 11 continua à lui parler, lui apprit j tout le secret de la loi nouvelle, l'adora- tion de Dieu, en esprit et en vérité, le culte de l'amour. Ce que cette femme ayant ouï; elle dit à Jésus que le Messie devait venir qui apprendait toutes choses. A quoi Jésus répondit qu'il était le Mes- sie. Cette femme alla aussitôt annoncer la nouvelle dans la ville et excita chez tous les habitants le désir de venir trouver Jésus. Les Samaritains accoururent en foule et le prièrent de venir dans leur ville, où il demeura pendant deux jours. Tel est le récit évangélique que j'ai résumé avec le texte de Saint-Jean sous les yeux. A ce tableau simple M. Edmond Rostand a mis un grand cadre et a néanmoins réalisé ce prodige de ne rien enlever de naïveté et de charme à cet épisode' de la vie du Christ, Et l'œuvre est exquise, et reste entière dans le ton exact de l'original, malgré le. mouvement communiqué aux personnages, malgré l'horizon reculé, et l'intensité accrue de la lumière dans la douceur de laquelle passe, blanche et blonde, la silhouette du divin Apôtre.

Le mystique et l'au-delà toujours ont tenté les poètes les visions d'infini, de l'aveu de Musset, les tourmentent! une religiosité vague ou précise, païenne ou orthodoxe, habite leur pensée et tous se réclament de l'Idéal. Est-il étonnant que l'existence du Christ, composée de mystère, de poésie et de grandeur, ait inspiré si souvent, au livre et à la scène, les artistes idéalistes! Il est inutile de citer les nombreux drames, opéras, oratorios, produits dans cette note et dont quelquesuns sont des chefs-d'œuvre.

Mais l'interprétation du texte et des événements sacrés est plus ou moins ildële, suivant les préoccupations et la volonté de l'auteur. Nos contemporains mêlent volontiers aux paroles de Jésus des idées modernes, des théories socialistes-même. Les uns, partant du pardon accordé à la Magdaléenne, glorifient la rédemption par l'amour; d'autres récla-~ v j ment, les plus vrais, la fraternité universelle les plus exaltés, le bouleversement social, .le partage, des biens. etc., suivant, qu'ils appliquent, avec la rénexionoul'ima~nation, le Aimez vous les uns les autres

Les exemples seraient mcîtiptcs et la thèse passionnante à développer. Restons sur ceci qui nous ramène à M. Edmond Rostand l'emploi, pour un auteur, des choses religieuses ne peut pas être, sans irrévérence, une copie, sans insulte inutile, une déformation. L'auteur de la Sama~tame a mis dans sa paraphrase évangélique un tel tact de piété, une telle atmosphère de sincérité que je défie le prêtre le plus rigoureux l'indulgence une fois donnée au genre de spectacle dit de semaine sainte d'y trouver quoi que ce soit de repréhensible contre la stricte doctrine. M. Edmond Rostand est un de nos premiers poètes, et si l'on songe qu'il n'a pas trente ans, on peut se demander jusqu'où s'élèvera la gloire de son talent déjà triomphant avec les Romanesques et la Prmcesse iomtame. Il a le rythme et l'harmonie, l'image abondante, la'grâce ailée, l'expression juste. Ces qualités réunies furent hier dites merveille et enchantement par le public embase. Embase je reste et bravo encore Bravo à .Mme Sarah Bernhardt, artiste et directrice, à Brémont, divins interprètes du divin évangile selon Rostand.

J -L.CROZE.

Voict ce qu'a déclare M. Rostand à l'un de nos rédacteurs

–Mon impression? Mais elle est excellente! On n'a pas cessé d'applaudir depuis le commencement jusqu'à la. fin. Que diable -voulez-vous que je vous dise de plus? J'ai eu une presse excellente et, puisque vous voulez toute ma pensée, je vous demande surb tout de rémercier parla voix de votre journal, en même temps que je le ferai moi-même de vive voix, Henry Fouquier et Catulle t Mondes.

t Le premier a traduit avec les mots les plus heureux ce que j'ai fait, ce que j'ai voulu faire. Il s'est assimilé pour ainsi dire ma. propre pensée avec une exactitude de 9 termes qui m'a profondément touché. Quant r au second, le reproche qu'il semble me faire } d'avoir trop modernisé quelques-ucs de mes vers, me vaut à moi plus qu'un compliment. En dehors de cela, j'avais bien le droit de ï faire parler mes personnages à ma guise lorsque je les faisais évoluer autour d'une idée, et dans une situation qui seule était historique. La Samaritaine transcrivant lea paroles de Jésus ne pouvait les expoxer i, comme il l'eût fait tui-meme. Si vous racon. tez un sermon du Père Didon, vous ne le t~t[e~ qu'avec votre impression propre c u.d.jn termes qui vous sont personnels.

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LA POLITIQUE. SPORTIVE

Car ily en a une, n'en doutez pas. 1 Jamais l'.espt'it.de.pQlémique ne fut autant en honneur da-ns .I&.monde vélocipé- diqne. Une lutte terrible est engagée d'une part entre. 'les vélodromes et les coureurs; d'autre' part entre l'Union "v élocipédique de France et i'Union Cycliste.

H me semble, à voir la tournure que prennent les événements, que la position de ces deux 'dernières.«puissances"~?) est actuellement des plus faibles dans la

mêlée.

L'U. V. P. et rU. C. F. n'ont que ce qu'elles méritent.

Leur rivalité.vaine, leurs disputes puériles, après les avoir déconsidérées aux yeux du monde cycliste,. finirent par lasser les.pdncipaux intéressés, qui songèrent alors à-se défendre eux-mêmes. ReConnaissantque le pouvoir qu'on essayait de leur imposer n'existait en réalité que dans la plume de quelques journalistes, ils ont secouélejoug et ils ont essayé de voler de leurs propres a.iles: d'où la créa-j tibn du syndicat des coureurs et de celui des vélodromes qui, sans les divisions de l'U. V. P. et de l'U. C. F., ~'aura~t jamais prts une s<'?~b!aMe tmporta~ce. On ne saurait trop le repéter pour-la mortification des deux fédérations.

Mais l'amour de la polémique est tel dans notre.sport.qué, .pour être circonscrite entre les deux syndicats, la lutte n'en est que plus vive. D'un côté, les actionnaires des vélodromes, qui n'ont pas à se féliciter des dividendes de l'an passé, essaient d'imposer des réformes qu'ils croientjustes; de l'autre, les coureurs, qui sentent leur auréole s'évanouir sous la brutale éloquence des chiffres, se serrent les coudes, nomment un conseil juridique chargé de défendre leurs intérêts et nnissBnt–qui l'eût crû! –par intéresser" le~conseil municipal lui-même, qui leur attribue 30 0/0 pour leur caisse de secours sur les recettes du GrandPrix

Les deux partis sont donc armés à peu près également.pour la lutte. Quel est celui des deux qui va succomber? II est difficile de le pronostiquer, car nous tournons ici dans un dilemme pour que les vélodromes vivent, il leur faut des coureurs pour que les coureurs vivent, il leur faut des vélodromes.

11 me semble toutefois que l'avantage devra rester aux vélodromes, s'ils savent tenir leurs engagements mutuels avec fermeté.

La plupart de leurs actionnaires appartiennent au commerce vélocipédique ce sont par conséquent de notables industriels qui n'ont pas besoin des dividendesde la Société des Vélodromes Réunis pour manger du pain blanc; le jour où ils s'apercevront qu'on veut les exploiter et'que les coureurs, pour lesquels, en somme, ils avaient exposé d'assez gros capitaux, veulent avoir toutes les parts du gâteau, ce iour là, dis-je, ils retireront purement et simplement leur bonne galette et les vélodromes de Paris resteront fermés, comme le sont déjà la plupart de ceux de province.

Nous verrons alors si les échos mondains des journaux de sport enregistreront les « brillantes soirées D données dans les salons des sympathiques managers »

PIERRE LAFITTE

CYCLISME

A t ArUst!c L'hôtel de la rue de la Ferme sera à la disposition des membres du cercle à partir de dimanche le bar fonctionnera et on pourra déjeuner: les dîners ne seront inaugures que le 1" mai. A l'occasion ds la réouverture officielle, un grand déjeuner, suivi d'un concert auquel participeront les artistes les plus connus de Paris, aura lieu dans les premiers jours du mois prochain.

TIRAGES FtNANC'ERS V!!te d& Parts tSCS 1

Ce matin a eu lieu, au Palais de l'Indus- trie, le 112° tirage des obligations de la Ville de Paris, Emprunt de 4869. 1

A ce tirage, il a été extrait de la roue 15 numéros donnant droit aux lots suivants Le numéro 255455 est remboursé par 200,000

francs.

Les quatre numéros suivants sont remboursés chacun par 10,000 francs

574822 604228 531347 513256.

Les dix numéros suivants gagnent chacun

9,000 francs:

~~487~4~578 550819 425522 385896 66624 416721 639365 84259 468M7.

Soit un total de 250,000 francs de primes. Bons à tots Pamamn

Cet après-midi a eu lieu le tirage des Bons à lots du du Panama. Une foule considérable se pressait sous le grand hall au Comptoir d'Escompte.

A ce tirage il a été extrait de la rone 61 numéros donnant droit, dans leur ordre de sortie, aux lots suivants

Le numéro 1788797 est remboursé par

500,000 fr.

Le numéro 590488 est rembourse par 100,000 francs.

Les deux numéros suivants sont remboursés chacun par 10,000 francs

1022221 1276104

Les deux numéros suivants sont remboursés chacun par 5,000 francs

1004301 1199606

Les cinq numéros suivants sont remboursés chacun par 2,000 francs

1625I22 948510 35086 564053 1894541 Les 50 numéros suivants sont remboursés chacun par 1,000 fr.

1491805 748362 741250. 795276. 992546 1332690 210425 504002 928156 48719 217836 1010509 1878369 1065226 1740344 1955967 1083966 1550!66 -1689539 1535321 15441p7 856!!e4 382631 118640 76747 756784 383547 1364752 271770 685278 334073 137337 193042 230480 33320 487198 594526 961693 359712 230049 70207 564831 1899170. 1611523 1859667 1021193 1843523 1065198 1284743 269152 Le payement des lots aura lieu à partir du 15 mai prochain sous déduction de l'impôt sur le revenu.

Ce tirage, qui devait avoir lieu à deux heures, n'a eu lieu qu'à deux heures trentecinq.

Le public très nombreux qui y assistait a vivement et bruyamment protesté contre ce retard injustifiable.

PETtTES NOUVELLES Le tourna! o/cie! promulgue plusieurs lois d'intérêt'iocai.'H publie des décrets nommant M. SerTonnet,~êque-de Digne, à L'MChe~ech~ de Bourges,

Ont <té reçus à titre de membres acttfst MM. Sylvain Weiler, rentier; Robert Weiï, industriel; A.-W. Imbert, rentier; doctetM~ Couvreur, E. Cordonnier, Guirand, aecrëtaifO général de l'Echu' C. de Bray.

~oavct!cs du jour. Si le beautemp~ veut bien se mettre de la partie et favorisef les deux journées de courses qu'organisent les Vélodromes Réunis pour les fêtes d< Pâques, on peut hardiment prédire qu'elle* pbtiëndrout le plus grand xuccès. Les deux épreuves importantes de la réunion (50 kilomètres, le dimanche, à la Seine; 100 ki!o* mètres, le lundi, à BuSa'o), constituent lex premières courses-avec :eatra.!neurs don* nées cette année en plein;air,

Ce sera donc la. première occasion pouf nos spécialistes de s'essayer contre les ra* cords. puisque Ie~ règlements sportifs ne per*mettent pas de reconnaitre les perf&rmancet accompliea su ries pistes couvertes. Et, d'tpr&s les derniers..renseignements, plusieurs. des concurrents ont Ia~ ferme intention, de profiter de l'occasion. Les inn&mbrables~fer* vents des luttes cyclistes apprendront avec plaisir que, p0!)r faire droit a d&nombreuset demandes, la direction a fait ëtabiirpoup dimanche prochain une catégorie de plàces-t t franc. L'emplacement aSectë est contig~ au virage et domine ainsi le vélodrome, qu'oa, découvre parfaitement bien. (Ccn7n;Mtnique.~ La question de la piste où sera couru 1~ Grand-Prix n'a pas été résolue hier au conseil municipal. La proposition Berthelot,; adoptée, contient même ces mots «les pariai sont formellement interdits dans l'enceinte. du Vë!odro)}te ou sera couru !e GrandPWx.

Donc, rien de Sxé. On sait que M. Badue! a proposé le Vélodrome de la Seine. L'<mportera-t-il sur celui de Vincennes ? Nous se* rons vraisemblablement renseignésd'ici quelques jours.

En terminant, remercions M. Berthelot des paroles aimables qu'il a prononcées du haut de la tribune, relativement à notre collaborateur Pierre Lafitte, secrétaire généralde l'Artistic, dont la < compétence, a-t-il dit, est indiscutable)). La compétence de notc9 ami officielle Tout arrive.

II est plus que probable qu'une expos!* tion de tableaux de sport aura lieu dans le, courant du mois de juillet dans l'hôtel de l'Artistic, au Bois de Boulogne. N'y seraient admises que les toiles traitant un sujet athlë* tique. Le comité qui se réunira mardi prochain, fixera les détails de cette expositiott et nommera une commission ad hoc. L'Echo de Paris, rendant compte cht concours qu'il avait organisé au sujet d<t saint patronymique que devraient choisir les cyclistes, annonce qu'il organisera, au mois de septembre, à Saint-.CIoud, une grande? kermesse vëïôcipédique. Un comité dans le* quel figureront les principales personnalités vëloçipédiques sera composé à cet effet. Bon nombre de nos actrices ont suivt; nos conseils et se sont rendues aa-Manège~. Central, rue Bufîaut. Elles y ont trouvé, nou)t' écrivent-elles,des professeurs excellents, une piste spacieuse et des prix modéréa. Elles ont pu également se procurer, à crédit, des bicyclettes de toutes marques, qui leu~ ont été facturées sans augmentation de prix. A la suite de nombreuses demandes, la maison Victor Mathieu, 22, rue Taitbout; nous informe qu'elle restera ouverte le dimanche de Pâques jusqu'à midi et le lundt jusqu'à cinq heures du soir.

Avis à ceux qui ne désirent que des ma* chines de première marque, telles que Humber, Clément, CIeveland, etc., avec la célèbre prime de 500 kil. sans la moindre augmentation sur les prix nets de vente sw comptant.

PETIT COURRIER

Esthétique parfaite.T.T6f:)rtTm~B)~H Solidité & Rigidité absolue. ~Mii~Uiiit''epreuve. Quels sont les Cyctes les plus D T~ P F tS connus ? La marque la plus ancienne ? M. tj M U iJ F

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GLADIATORIGLADIATOR! f~ T)!t fvfïP P~ ~°~ SnresnM Ma&~6tM MM M4MMtt Déjeuners et Dtners

M. Barde], à l'ëvéché de Séez, M. Germain, à t'ev~ che de Rodez, M. Hazera, à i'évêché de Digne. H publie en outre divers documents des ministéMW de la guerre, <)e la marine et des colonies.

Le Bu!!e<in munieipat o/iciet publie des arreMe préfectoraux portant nominations, promotions et mutations dans le personnel de l'administration cett* traie.

H publie en outre un avis d'enquête relatif au projet de ligne de tramways entre Nogent-sur-Marne. et t< Plant de Champigny.

M. Paul Bourget sera dans quelques jours à Sam{Pétersbourg, où il fera une série de conférences SUN le roman français contemporain.

La ReDue des FemtMes russes et des Femmes /rat<çaises, dirigée par Mme 0. de Bésobrazov, organise à la Bodinière, 10, rue i~aint-Lazaro, une grande matinée philhellène au profit du comité hellénique pout les réfugiés c~tois.

Gette matinét, à laquelle Mmes d'Evréinov, docteue en droit, L. Scalon et de Bësobrazov, prêteront leut concours, sera donnée le jeudi 29 avril prochain, à deux heures et demie très précises. On délivre des billets chez MM. Giard et Briére, libraires, 16, ruo Soufflet; aux bureaux de la Revue, 24, avenue de la' Grande-Armée, et à Neuitty-Saint-James, ainsi qu'a. ta Bodinière.

On nous télégraphie de Nice que le départ de reine d'Angleterre est déHnitivernent fixé au 28 avrif.

A BR E ST

L'escadre active

~De Motre correspondant parttCM~er~ BrBst, 15 avril. Ainsi que je vous l'ai télégraphié hier, M. Hoare, consul d'Angleterre, à Brest, a reçu de sir Edmund Monson, une lettre dans laquelle l'ambassadeur d'Angleterre a Paris l'informe qu'il arrivera à Brest le lundi 26 courant, .par la voie'ferréo et non par mer, comme il en avait été question tout d'abord.

Le croiseur anglais ~.ustraHa, arrivera à la même date à Brest, où il restera pendant toute la durée des cérémonies qui vont, avoir successivement lieu à Ouessant, au Conquet, à Molène, à Camaret, à Brest et a Ploudalméxeau, pour la remise des 247 médailles accordées par la reine Victoria à la suite de !a c&tastrophe du paquebot-poste anglais Drummo~d-Castte. Sir Edmund ''tonton-iera accompagné de trois attaché-. f.l'H.iHL.:Ma:!t)e d'Angleterre à Paris. Les d'j'ls de s.j;t voyage ne sont point encprt.' dcmu! ca~uut arrêtés.

M.Hoare a informé de la prochaine arrr-'ûe àBrestdel'Aush'ta le vic'.o-amir~t !)H.r!'ci'A, commandant en chef, préfet ui:Lritimp, 'i v& donnera à la direction des mouvcn~'n~d~ port les ordres nécessah'es en vue du r.~milage à lui faire prendre sur i'de. Jevousaidëjaditqueiecroisf'ori; 'r~et', de l'escadre do Nord, soi'.n'ij-: r

disposition de ramiralHa.rrc).ti.&

séjouràBrestde sirHdtr.und~iot' dit, d'autre part. q~c I's(;trc'j.'

présent': t'.Brebt&cem~iUt;tit.