Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 1 à 4 sur 4

Nombre de pages: 4

Notice complète:

Titre : La Presse

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1896-04-08

Contributeur : Girardin, Émile de (1806-1881). Directeur de publication

Contributeur : Laguerre, Georges (1858-1912). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34448033b

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34448033b/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 124274

Description : 08 avril 1896

Description : 1896/04/08 (Numéro 1411).

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k548040j

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 16/05/2008

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 83%.


L~ SITUATION ~N ITA~I~, ~ES INT~~GO~S DE CRiSPI

DERNIERE 1 HEM 1

'y-

.[. L'inpéndance du Transvaal I On télégraphie de Johannesburg

II se confirme que l'Angleterre a consenti à l'abrogation de la Convention de Londres de 1884 et à la signature d'un nouveau traité garantissant l'indépendance du Transvaal. Les négociations tireraient à leur fin. Le budget austro-hongrois

On mande de Budapest, 7 avril

Les négociations relatives au budget de la monarchie austro-hongroise commenceront le 10 avril à Budapest."

1 Le comte Badeni, président du conseil autrichien, et M. de Bilinski, ministre des finances autrichien, se rendront ici à cet 'Effet.

Après les négociations du budget commun, M. de Bilinski restera à Budapest pour assister à la suite de la discussion des négoBiations du compromis austro-hongrois. Les étrangers en Chine

On télégraphie de Londres, 7 avril

Une dépêche de Shanghaï annonce que M. de Brandt, ancien ministre de l'Allemagne à Pékin, a été nommé conseiller étranger par l'empereur de Chine. Le gouvernement chinois tient à avoir les conseils de M. de Brandt BUr les nombreuses questions soumises par des étrangers sur les fournitures navales et militaires, les chemins de fer, etc.

On considère la création d'un système poslal impérial, sous la direction de sir Robert Hard, comme un fait accompli.

LA MARINE Décret de M. Félix- Faure

Le Président de la République a signé aujourd'hui le décret portant réorganisation de l'administration centrale de la marine. L'organisation nouvelle de l'administration centrale est analysée tout au long dans le rapport adressé à M. Félix Faure, par le ministre de la marine.

Déjà l'on s'était préoccupé, et à juste titre, de la confusion existant entre les différents services du ministère, du défaut de clarté, de l'absence de précision, en même temps que de lien, destinés à assurer une coordination logique, indispensable leur fonctionnement régulier.

L'économie du décret du 21 janvier IS92, se résume dans l'organisation de l'état-major général de la marine et du cabinet. Il a centralisé d'une manière effective et directe auprès du ministre, l'examen et la solution de toutes les questions intéressant la défense maritime, mais le résultat n'a pas été celui qu'on en attendait.

En étendant à l'infini les attributions du chef d'état-major, en le faisant intervenir ̃flans toutes les questions du département, en lui donnant une action directe sur toutes les directions du ministère, on fit de cet offĩ cier général le véritable chef de l'âdministralion qui ne- tarda pas, en raison même du '•aractère permanent de la fonction, a acquérir une autorité supérieure à celle du ministre, sans avoir la responsabilité devant le Parlement.

Cette situation avait pour effet de soustraire des actes importants au contrôle du Parlement.

En dehors de la question technique, c'est le principal des motifs qui ont inspiré le décret signé aujourd'hui par le Président de la République

UNE GAFFE

Le Moniteur des Communes, c'est pour les paysans un peu le journal officiel. Maintenant, hélas que la politique a pénétré jusqu'au fond de la plus infime bourgade, monsieur le maire et ses adjoints, et l'instituteur, et les gros notables de l'endroit sont bien aises de savoir qu'est-ce qu' « ils » ont fait à la. Chambre, si le député a parlé et si telle réforme est votée. Et voilà pourquoi le Moniteur leur apporte un compte rendu écourté, mais officiel des débats.

Cela étant, comment trouvez-vous le procédé d'une administration qui, pour faire plaisir à son ministère, s'amuse à travestir complètement le fameux débat de cinq jours sur l'impôt sur le revenu, coupe les objections, supprime les discours des adversaires du projet, les protestations de la moitié de la Chambre, et se contente de donner une grande partie du discours de M. Doumer complaisamment arrangé, expurgé de ses interruptions, habilement truqué enfin, de façon à faire croire que le ministre des finances a parlé de si concluante façon qu'on n'a rien trouvé à lui répondre?

Nous pouvons croire <jue ce soit M. Doumer lui-même qui se soit livré à ce petit jeu. dangereux et en tous cas malhonnête. Mais le procédé, s'il vient d'un subordonné trop zélé, dépasse en maladresse bien des gaffes administratives..

La vérité finit, en effet, par se faire jour. La commission du budget apprend l'usage indigne qu'on a fait du compte rendu officiel, les modifications qu'on y a opérées, et son président, M. Cochery, dans une lettre cTune belle indignation, proteste avec raison contre de tels procédés.

Ce n'est plus, dit-il, un compte rendu impartial et officiel, c'est une page de polémique envoyée à toutes les communes sous le couvert du Journal officiel.

La Chambre s'étant partagée sur cette question, à quatre voix près, en deux parties égales, ce n'est pas la commission du budget qui est en cause, ce sont 277 députés t

En félicitant la commission du budget de son attitude, nous ne pourrons faire de même à l'égard de M. Doumer. Les trois jours qu'il a passés, comme intérimaire, au ministère de l'intérieur ne l'ont pas servi. A un adversaire politique convaincu, on pardonne tout, même la violence; mais la mauvaise foi est sans excuses.

LÉON BAILBY.

LES AFFfilRES BOURSE DES.: VALEURS Après un début très animé et très ferme, le marché se laisse aller à la faiblesse par suite de la baisse de la rente extérieure espagnole et des mauvaises dispositions qui régnent encore sur le groupe des valeurs ottomanes.

Les dépêches de l'étranger n'indiquent cependant aucun changement défavorable dans la situation; au contraire, si l'on s'en rapporte aux bruits qui circulent, la question du Transvaal entrerait dans une nouvelle phase plus rassurante; quant à l'expédition de Dongola on considère généralement que les Anglais ne pourront rien tenter de sérieux avant six mois d'ici là, la situation peut être modifiée considérablement.

Malgré cela, le marché reste lourd, probablement à cause de notre situation politique intérieure, qui effraye la spéculation. 3 0/0 débute à 101 32 et finit à 10102, soit en perte de 30 centimes.

L'Extérieure, qui a détaché aujourd'hui son coupon trimestriel d'un franc, débute à 60 9/16, c'est-à-dire en baisse de plus d'un franc sur samedi, sans tenir compte de l'importance du coupon.

L'Italien cote un instant 83 05 et remonte en clôture à 83 40 sur l'intervention du syndicat.

Les Fonds russes sont faibles, le 3 0/0 à 92, le 3 1/2 à 97 45, les Consolidés à 102 70 excoupon.

Les fonds ottomans sont attaqués de nouveau, le Turc C baisse à 21, le D à 20 55. La tenue des valeurs de crédit laisse aussi à désirer. La Banque de Paris cote 787,1e Crédit Lyonnais 760, le Foncier 633, la Société Générale 507 ex-coupon de 6 25. La Robinson Banking cote 165, la Compagnie de Mines d'or et d'exploration vaut 127 50 ex-coupon de 6 54.

La Suez reste à 3,255, le Gaz Parisien excoupon de 48 fr. cote 1,070, la Dynamite finit à 510.

Les mines d'or étaient très fermes au début mais, comme le reste de la cote, elles faiblissent en clôture. La Robinson' recule à 241, la Chartered à 110, la Goldfields reste à 320, la Randfontein cote 78 12, la Durban Roodepoort 101 25, la Marie-Louise se tient cependant très ferme à 48 12.

Les actions de la Robinson Randfontein Gold Mining Company Limited vont être introduites demain sur notre marché libre de Paris, sous les auspices de la Robinson South African Banking Company Limited. On sait que ces titres se négocient déjà depuis longtemps sur la place de Londres, aux environs de 40 à 45 fr.

Cette Compagnie, constituée au capital de 600,000 liv. st., divisé en 600,000 actions de 1 liv. st., est une Société filiale de la Randfontein Estâtes qui, contre remise de 375,000 actions, lui a rétrocédé 253 claims sur la ferme Uitvalfontein. Le solde de 225,000 actions de la Robinson Randfontein a été employé comme suit 75,000 titres ont servi à acquérir les claims avoisinants et 150,000 ont été vendus pour une somme de 185,000 liv. st. espèces, destinée au développement de la mine, à l'établissement des machines, à la construction des usines de cyanuration et concentration et à tous les bâtiments nécessaires à la mine.

BOURSE DJjLÇOMlffiRGE 5 KCEiTJFtES

Farines Blés Colza Lin Alcools Sucres Courant. 40 Î5 18 20 53 50 48.. 3175 33 00 Mai 40 25 18 35 53 48 32 33 87 Mai- Juin 40 30 18 45 52 75 48 34.. 4 de mai. 40 45 18 00 52 48 25 %1 50 34 25 Juil.Août 40 55 18 65 34 50 4 dern. 4120 18 70 52 25 48 25 33 75

4 cl'octob 32..

Sucre, stock à ce jour, 2.602.858 sacs; en diminution, 7.145 sacs sur jeudi.

Marque de corbeil 45

Sucres roux 8S° 32 25 à 32 50

Sucres raffinés en pains 103 50 à 103

Boui>les primes

Farines Blés Colza

4 de mai 1 50 à 75 à 1 75 à 4 derniers. 2 50 à 2 60 1 25 à 1 30 3 à Sucres Alcools

4 de mai 2 à 1 50 à I 75 4 d'octobre 3 à à 4 derniers à 2 25 à 2 50 Primes simples

Farines Blés

4 de mai 75à. 40 à 4 derniers 1 25 à 1 30 65 à

Blés et farines. Le marché n'a pas encore repris son animation ordinaire et, malgré la fermeté signalée sur toutes les places étrangères, les cours se sont inscrits aujourd'hui sans changement sur jeudi dernier.

Sucres. Le marché a été ferme aujourd'hui sous l'influence des avis de hausse de l'étranger. Les prix n'ont, toutefois, pas avancé, par suite de l'absence d'affaires importantes.

D'après nos dépêches, les recettes à Cuba s'élèvent, pour la semaine, à 2,500 tonnes, contre 40,000 tonnes en 1895,

Voir les cours et renseignements complets à la quatrième page.

LA JOURNEE

LA SITUATION EN ITALIE

Bruits de coup d'Etat

Le Messaggero apprend de source officieuse que le cabinet italien est en guerre avec la couronne.

Le roi Humbert continue à intriguer avec Crispi.

L'ancien ministre reste maître de l'esprit du souverain.

La secrète entente du chef de l'Etat avec l'ex-président du Conseil se manifeste par la publication fréquente de documents compromettants.

La situation politique intérieure est plus menaçante que jamais.

Les dépenses considérables qu'entraîne' l'expédition (600,000 francs par jour) créent dans le pays un malaise inexprimable.

Les socialistes s'agitent. En Sicile, des discours révolutionnaires sont quotidiennement prononcés l'effervescence est à son comble.

On appréhende un coup d'Etat dont Crispi serait l'instigateur.

Les principaux centres populeux seraient mis en état de siège.

PUBLICATION SEWSftTIONHELLE Les documents de la capitulation de Makallé

On mande de Rome, 7 avril, 3 h. 25

Le bruit court que les journaux amis de M'. Crispi préparent la publication de tous. les documents inédits relatifs aux négociations qui ont abouti à la reddition de Makallé et aux conditions de la capitulation, ainsi que du texte des dépêches échangées entre le gouvernement et le général Baratieri jusqu'à la chute du cabinet Crispi.

Ces documents aggraveraient singulièrement les responsabilités encourues par le général ils comblent plusieurs lacunes et éclairent d'un jour nouveau certains faits connus jusqu'à présent d'une' "manière imparfaite.

Ils étaient destinés à être donnés dans le Livre vert que le ministère Crispi préparait sur les événements d'Afrique, et dont M. de Rudini arrêta la publication, parce qu'il ne le trouvait pas complet.

CONGRÈS DES SOCIÉTÉS SAVANTES RECJSiïOft' S>E CET APKÈS-MIOI

A la Sorbonne. La première réunion. Discours du président. Les sections Cet après-midi, à deux heures, a eu lieu, dans le grand amphithéâtre de la nouvelle Sorbonne, la séance d'ouverture du. congrès dès Sbciétée savantes. M. Charles Schefer, de l'Institut, présidait, ayant à ses côtés une grande partie des membres du comité MM. Tranchant, de Barthélémy, le général de la Noé, Lyon-Caen, Milne-Edwards, Gaziër, docteur Hamy, Xavier Charmes, Bertrand, Himly, Troost, Bufnoir, Dévanne, Léopold Delisle, de Lasteyrie, de Saint-Arroman, etc., etc.

̃Environ trois cents délégués assistaient à la séance.

Le président a prononcé un discours de bienvenue qu'il, a terminé en invitant les délégués à se réunir dans les diverses sections pour constituer leur bureau, nommer leurs assesseurs et fixer définitivement l'ordre du jour des séances.

A deux heures et demie, la section d'histoire et de philologie s'est réunie, sous la présidence de M. Léopold Delisle, pour entendre les communications de plusieurs archivites et membres des sociétés archéologiques.

MM. Alexis Bertrand, Leyasseur, Davanne et Schefer ont, de leur côté, présidé dans les sections d'archéologie, des sciences économiques et sociales, de photographie et de géographie historique.

Le congrès comprend cinq sections 1° histoire et philologie; 2° archéologie; 3° sciences économiques et sociales; 4° géographie historique et descriptions; 5° sciences. La section des sciences se divise en soussections mathématiques, botanique, physique et aéronautique, zoologie, médecine, chimie et minéralogie géologie et enfin photographie. 1

Toutes ces sections et sous-sections tiendront leurs séances à la nouvelle Sorbonne, où des locaux leur ont été préparés. Ajoutons que la séance générale de clôture, qui aura lieu samedi dans le grand amphithéâtre, sera présidée par M. Combes, ministre de l'instruction publique.

SOCIETES DES BEAUX-ARTS -Vingtième congrès

Le vingtième congrès des délégués des Sociétés des beaux-arts s'est réuni aujourd'hui à l'Ecole des beaux-arts, sous la présidence de M. Henry Havard, inspecteur général des beaux-arts.

M. Henry Havard a, dans un discours très applaudi, souhaité la bienvenue aux congressistes puis les travaux ont immédiatement commencé.

Les lectures suivantes ont été faites M. Advieille, d'Arras Note sur les Saint-Aubin, graveurs; M. de Beaurepaire, de Caen la sculpture religieuse à Caen aux quinzième et seizième siècles; M. Cosle, d'Aix le portail et les grandes portes de la métropole Saint-Sauveur, à Aix-en-Provence M. Denais, d'Angers la chapelle de la Barre'etles sculptures de Pierre Biardeau (1659-1664); M. Engerand, de Caen: les commandes officielles de tableaux faites au peintre normand Jean Restout; M. Gasté, de Caen le portrait original de d'Alembert, peint par La Tour en 1753; M. Gauthier, de Besançon: la chapelle funéraire de Guillaume de Visemal tons l'église de Rahon (Jura).

M. Guerlin, d'Amiens Notes sur le peintre Guillaume Herregosse; M. Herluison d'Orléans l'Architecte Claude-Mathieu Delagardette; M. Jacquot, de Nancy Un protecteur des arts, le prince CharlesAlexandre de Lorraine; M. Lhuillier Un chapitre de l'histoire du théâtre dans la Brie (dix-huitième siècle); M. Quarré Reybourbon, de Lille le colisée de Lille; M. Joseph Rdméu, d'Embrun Prix-fait pour l'ornementation extérieure des orgues de NotreDame, de Grenoble.

La deuxième séance du congrès aura lieu demain, sous la présidence de M. Edouard Garnier, conservateur du musée céramique et de la bibliothèque de la manufacture de Sèvres.

M. COMBES A ALGER .̃̃ À la Méderça

far télégramme d'Alger, 7 avril

Dans la matinée, à neuf heures, M. Combes s'est rendu à la Méderça d'Alger. Cette institution est conçue d'après les idées du rapport que le ministre actuel fit au nom de la commission sénatoriale sur l'Algérie. M. Combes est accompagné de MM. Cambon, gouverneur général, Paul Gérente, Samary, Albin Rozot, députés, et Guillemin, maire d'Alger.

Le ministre est reçu par le directeur de l'établissement et par M. Houdas, inspecteur des Méderças. A cette solennité, qui constituait une sorte d'inauguration, assistaient tous les professeurs, les plus hautes notabilités de la magistrature et du clergé musulman et les élèves de l'Ecole.

La Nouba des tirailleurs algériens prêtait son concours à cette cérémonie.

Après les souhaits de bienvenue, le directeur passe en revue les diverses matières enseignées à l'école et exposse le but de cette création, sur laquelle il compte beaucoup pour étendre notre influencé dans' les pays musulmans.

M. Combes, dans sa réponse; constate que l'enseignement des Méderças peut produire d'excellents résultats, surtout s'il s'adresse d'abord aux classes élevées. Il exprime le vœu que les lettrés et les théologiens indigènes ne restent pas cantonnés dans leurs dogmes et qu'ils se trouvent en contact avec ceux de France pour arriver à une conciliation permettant de corriger tout ce que les uns et les autres peuvent avoir de trop absolu.

Parlant du désir que pourraient avoir les indigènes de retourner à leur ancien état politique et social, le ministre dit que le moment est venu d'y renoncer complètement, que les musulmans algériens se doivent tout entiers à la France; qu'ils méritent ses bienfaits par leur adhésion sans réserve à l'état de choses existant et ils peuvent être assurés de sa bienveillance.

Le ministre promet d'accorder 5,000 francs pour la construction de la Méderça il distribue ensuite un certain nombre de palmes académiques.

Au moment de la distribution, on constate que l'un de ceux auxquels les palmes devaient être distribuées est mort. Sur l'invitation du ministre, l'assistance désigne un nouveau titulaire.

A UHOTEL-DE-VILLE L'élection sénatoriale de la Seine Les électeurs sénatoriaux du département de la Seine se réuniront ce soir, à l'Hôtelde-Ville, pour la quatrième fois.

Dans cette réunion, on entendra les nouveaux candidats, MM. Laurent Cély et Georges Martin entre autres; puis les partisans d'une candidature unique « de protestation », demanderont à l'assemblée de choisir un candidat définitif.

La discussion sera certainement très chaude.

On sait que l'élection aura lieu dimanche prochain.

SUR LA TOMBE DE FOURIER Au cimetière Montmartre

Les quelques personnes restées fidèles à la doctrine phalanstérienne se sont réunies ce soir, à cinq heures, au cimetière Montmartre, autour de la tombe de Fourier,dont on fête aujourd'hui le 124° anniversaire. Plusieurs discours ont été prononcés. A huit heures aura lieu, dans un restaurant du Palais-Royal, le dîner annuel du Phalanstère.

X^A. Î^OLIE

Assassin imaginaire

Ce matin, vers dix heures, un individu, correctement vêtu, se présentait au commissariat du quartier Saint-Georges et demandait qu'on l'arrêtât, disant qu'il avait assassiné, la nuit même, plusieurs femmes galantes de la rue Notre-Dame-de Lorette et de la rue Pigalle.

Soudain, à la vue d'un inspecteur du commissariat, il s'écria

« Qu'on mette les menottes à cet homme; je le reconnnais, c'est lui qui a tué Marie Aguétant I »

Le pauvre fou a été envoyé à l'infirmerie spéciale du Dépôt,

C'est un employé de commerce du nom de Léopold Verstraete, âgé de trente et un ans. Il a déclaré habiter 182, rue de Paris, à Boulogne-sur-Seine.

A LA FRONTIERE SUISSE Agression contre un gendarme

On nlande de Gex

Un' ouvrier ferblantier, nommé Simonot, né dans le' département de Saône-et-Loire, se trouvait avec un de ses camarades de passage ,k Crassier, village assis sur la frontière gexo-suisse.

Simonot seul fut autorisé à séjourner en Suisse son compagnon de route dut retour-

lu le

Mun

ner sur ses pas, n'ayant pu justifier d'aucun moyen d'existence.

Simonot, de dépit, passa la matinée dans les cabarets et bientôt se trouva en état d'ébriété.

Le gendarme de Crassier, préposé à la surveillance de la frontière, l'ayant invité à le suivre au poste, l'ouvrier ferblantier sortit un couteau de sa poche et en frappa le gendarme à la poitrine.

La tunique de ce dernier amortit le coup, l'arme ne fit qu'effleurer les chairs, ne causant qu'une blessure de peu de gravité. Simonot a été arrêté et incarcéré à la prison de Lyon.

Cette affaire a causé dans la région une certaine émotion.

AU CONSEIL DE REVISION

Un incident

Le ministre de la guerre vient d'être saisi de l'incident suivant

M. Weber, conseiller municipal socialiste de Paris, qui, en sa qualité de conseiller général de la Seine, doit faire partie du conseil de revision, n'a pas répondu à la convocation qui lui avait été adressée.

Par suite, le conseil de revision de la Seine ne se trouvant pas en nombre, a dû renvoyer à une date ultérieure le prononcé de ses décisions.

LES FAITS DU JOUR

Ecrasé

Vers une heure, le fiacre de la Compagnie Générale 4874 a renversé, au coin du faubourg Montmartre et de la rue Richer, un homme d'une cinquantaine d'années. L'un des brancards, de la voiture a pénétré profondément dans la figure du malheureux piéton et les roues du véhicule lui ont passé sur le corps.

Il a été transporté dans un état désespéré' à l'hôpital Lariboisière.

LE SYSTEME METRIQUE

En Angleterre

La question de l'introduction en Angleterre du système métrique est à l'ordre du jour.

Le Times lui consacre ce matin un article qui conclut à l'adoption facultative de ce système de préférence à l'adoption obligatoire. « Si le système métrique, fait remarquer le Times est aussi supérieur que le. déclarent ses défenseurs, il est inutile d'en faire une obligation. »

Le Times ajoute qu'à son avis il n'y a aucun texte, dans la loi anglaise, qui interdise l'emploi du système métrique. Il faut laisser à chacun pleine liberté.

PARIS LE SOIR

LES SOMNAMBULES J

La baraque de la. somnambule qui, depuis un temps immémorial, tenait discrète et immuable, sur les champs de foire, le rang d'une véritable institution, est en train de devenir un ynythe. C'est dommage, car au milieu des bruyantes et luxueuses installations des forains modernes, elle avait conservé je ne sais quel air d'archaïsme, attendrissante évocation du temjos passé, ce bon vieux temps elle tenait, avec l'arracheur de dents, le haut bout de la banque. Elle était indifférente au progrès, laissant aux roulottes voisines les assourdissants procédés de réclame adoptés par les bateleurs depuis que la vapeur et l'électricité se sont mises à leur service. Un balcon auquel on accédait par un escalier d'une demi-douzaine de marches, surplombé d'un auvent soutenu par des colonnades enguirlandées de plantes grimpantes, tenait lieu de trépied à la maîtresse de céans.

Du haut de cet observatoire elle minaudait gentiment entre les pots de geraniums en fleur, lescages s'ébattait un peuple de chardonnerets et de serins et le perchoir occupé par le traditionnel ara. Quand on gravissait les marches, par la porte du salon, laissée à dessein ouverte, un lit monumental captivait de prime abord le regard. C'était un véritable édifice, ce lit haut, large, drapé de rideaux aux plis discrets, comme en ont les portières de confessionnal. On ne voyait que lui, il tenait toute la perspective, et semblait l'autel de la prêtresse du lieu, si encombrant qu'on n'avait pas idée qu'il pût y avoir besoin d'autres meubles. Son aspect honnête et décent captait, bon gré mal gré, la confiance. En somme, on en avait pour son argent. Je ne vois donc pas pourquoi le préfet de police a saisi l'occasion de la Foire aux Pains d'épices 'pour ressusciter d'anciennes ordonnances demeurées jusqu'à présent lettre-morte.

Les mauvaises langues prétendent, il est vrai, que pour suppléer à l'insuffisance des recettes, les tenancières des discrètes baraques, au balcon égayé de fleurs et d'oiseaux, joignaient à leur métier de somnambule un commerce d'amour plus lucratif; et le lit, le fameux lit monumental au double matelas, aux chastes courtines virginales, aurait troqué ses airs pudibonds de confessionnal contre des allures dévergondées d'alcôve louche.

On nous les rendra, ces marchandes de doux mensonges, qui nous berçaient de chimériques prophéties et, sans souci des brutales réalités, nous doraient d'un rayon d'espoir l'obscur horizon de l'avenir.

Charles Lesnard.

JOURNAUX DD SOIE

LES FÊTES DE BELFORT

La Uftertë estime que si aucun ministre n'a remplacé, à Belfort, M. Cavaignac, empêché par son état de santé, c'est pour ne pas mécontenter les internationalistes qui sont les colonnes du cabinet, ou bien encore parce que la journée devait commencer par une messe en l'honneur de ceux qui sont morts pour la patrie dans ce siège mémorable.

LA CHINE ET L'UNION POSTALE

Le même journal est d'avis que l'entréô de la Chine dans l'union postale présente un grand intérêt au point de vue de l'envoi des prospectus.

LA POLITIQUE ANGLO-SAXONNE

l.e l'émis dit que la curieuse réaction e& faveur de la politique active, agressive, provocante, chauvine, ne s'est pas bornée à l'An» gleterre.

Elle a gagné l'Amérique, si bien qu'il sem« ble que ce soit la race anglo-saxonne à qui cette fièvre ait été inoculée.

VOYAGES MINISTÉRIELS

lie «Journal des Débats dit qu'il faut s'attendre à des manifestations enthousiastes sur le passage des ministres, qui s'apprêtent à voyager. Notre confrère ajoute, non sans ironie, que les chefs de cabinet ne manqueront pas de bien informer les agences sur les marques de sympathies que recueilleront lea ministres.. L'OBSTRUCTION

ta Patrie, sous ce titre et sous la signa*, ture de M. Lucien Millevoye, constate, àpro« pos d'une interview de M. Jules Simon sur la question des crédits de Madagascar, qu9 le Sénat est prêt à organiser l'obstruction la plus grave, celle qui peut mettre en échec non seulement le ministère et la Chambre, mais la patrie elle-même, qui doit créer des complications et des difficultés capables de compromettre nos intérêts au: dehors et de ranimer l'audace et Fespérance de nos ennemis. M. Millevoye termine ainsi

« Dans vos calculs, ménagez la France. Dans vos rancunes, dans vos ambitions, respectez la France. Relisez son histoire. Elle a été souvent livrée, piétinée par l'égoïsme on par la fureur des partis. Mais toujours elle s'est vengée. »

.LES MANIFESTATIONS -DU PESAGE

Paris, par la plume de M. Ranc, adressa la vigoureuse -admonestation suivante au* sénateurs

« Dupes que vous êtes, qui ne comprenez pas que vous avez fourni à ce public d'aristocrates, de pseudo-aristocrates, de rastas, l'occasion et le prétexte de faire une mani< festation publique contre le gouvernement républicain, ce que depuis vingt ans ils n'avaient pas osél Dans leur bouche vive le Sénat cela voulait dire à bas la République 1 Si vous vous imaginez qu'ils distinguent entre républicains et qu'ils ne détestent pas également tout ce qui tient au régime » Le «four sous la signature de M. André Vervoort, revient "sur l'incident d'Auteuil. Notre confrère constate qu'il ne reste qu'ua fait de cette algarade, c'est que les manifestants de dimanche insultés à leur tour se sont dérobés. Ces jolis messieurs ne brillent que parleurs cravates et dès qu'on leur parle un peu vivement ils se sauvent. Le Sénat, il faut l'avouer, a de médiocres défenseurs.

LE VASSELAGE RÉPUBLICAIN

lia œazette «le France affirme que l\ République a fait de la France un pays de protectorat. Grâce à elle, en effet, dit le journal monarchiste, nous sommes tour à tour passés sous le joug de l'Angleterre, de l'Allemagne, de la Russie, en un motde tous les grands Etats de l'Europe qui ont, à notre détriment, étendu leur prépondérance. La Révolution a été faite par et pour l'étranger et la France ne redeviendra française que le jour où elle recouvrera son Gouvernement national la Royauté.

VIANDE A SOLDATS

La France affirme qu'on témoigne le plus, vif mécontentement, au ministère de la guerre, de l'inexplicable indulgence des tribunaux correctionnels devant la fraude des fournisseurs de viande pour l'armée. Revenant sur la condamnation d'un boucher de Carcassonne à centfrancs d'amende, notre confrère ajoute qu'on s'indignait hautement, dans les bureaux de la guerre, de cette « façon de rendre la justice », et l'on y faisait remarquer qu'une peine très sévère aurait sans doute frappé tel pauvre homme qui aurait osé dérober une côtelette au boucher fraudeur.

ANGLAIS ET ALLEMANDS

On télégraphie de Londres:

Le Standard dit qu'il est inexact que les bonnes relations ent^e l'Angleterre et l'Allemagne aient été rétablies.

Le discours du baron Marshall suffirait seul pour faire tomber ce bruit.

Kss 1 Kss I

ianwi ifun ff&rmeti AUJOURD'HUI

Courses à Saint-Germain-Achères. (Voit les résultats à la deuxième page.)

-Au Concours hippique, 10e journée.

DEMAIN M

Courses à Enghien.

Au Concours hippique, 11e journée. 1 heure. 5e classe, et 3e catégories. Chevaux de selle. Flots et prix. 3 heures. Courses au trot. division. Chevaux entiers, hongres et juments de trois ans et au-dessus nés en France. 4 heures. Sauts d'obstacles. Prix des Régiments. lre catégorie. Officiera.

A- l'Hôtel des Sociétés savantes, ouver» ture du Congrès féministe.

A la Renaissance, répétition général^ de la Meute, de M. Abel Hermant.


'il AïflS WITPIÏÏ tfsont iâem.pour lancer produit nouv.

'i1ATtRW)'P!t fsont dem.pour lancer produit nouv.

r •lilfSJIl I lfiilljS'adr. CIi. Deroche,13, rue Rossini. ̃(Préfecture Ouest.) ÊPIÔERIE-HERBORtSTERIE, ̃:YIftS on cercles. Affaires 80 à 90,000 fr. Clientèle .ancienne. INSTALLATION NEUVE. Prix 18,000 fr.

~iltïlVr~~i~' ~~él~D~JtûlYi,' 4ieANNÎ C,tre.

rMiWR fËJ Il & & ~'jM 44- ANNEE.

PLACEMENT de TOUT REPOS.Giranlies absolues. Commandite 50,000 fr. demandés dans FABRIQUE de CUIRS tEST).- ARTICLE SPECIAL produisant GROS BENEFICES.' Intérêt 5 Beaux avantages.

i ÎWAÏÏI7 lïFWî1 II? ilïf i2> ru0 Montmartre.

oAl|y llfl 1 Ê 111 JfiAll 44' AN.NEB. i A enlever, CHAPELLERIE, SITUATION spler.dide, quartier riche NANCY. Prix 12/. 00 fr. a débattre. '•! ll'lîVÀli? PCTÏT WÏW 12,ïfeMA.it!nnrtre.

.;|jaiïyUïiiflllI«Mli 4i" ANNEE.

i UNIQUE iScine-st Oise). RESTAURANT-Buvetlc {tenu in ans 4,000 f. Bénéfices NETS. Prix h débattre.

~t~P54~1!v1i'1!,ç;i°ANVtBE~,lte.

i IlMtJtilj 11 1 1 1 SMN 44- ANNEE.

JOLI PLACEMENT.NolableNÉGOCIANTigd0 villei demande 50,000 fr. pour s'adjoindre NOUVELLE AFFAIRE. GROS BENEFICES. Bx Intérêts et Part.

& ~~?!i? S~T?T' B~ A ~1~ Montmartre.

BATODË PETIT JEAN1*1 5? ig

j~ ~I g g i 11( 4>~° ANNEE.

*? £b AAA ï'P1- s011^ dem. par ancienne Maison Ofl,DfFlP Transp. et Camionn. (B.-d.-R.) \r = 10 a. Pîacem. de tout repos. Int. 5 0/0, part d.

bênéf. 2 0/0. Beîaucainfoerge, 82, r. Hauleville. i'

ÎYSPliW|[Vl?ITD Importante affaire très

|yIfe.Ei*lj 1 EjUH connue, demande Commanditaire

ivec 100,000 f.Affaire sans aléapîip||T|fl|| 4, rue

̃ srod-uisant 32,500 f. bénéfices. fjiilitliIËiÊlTurbigQ. Innuesîble de Plaisance (bds de l'Oise), Const0» Moderne, 10 gdes pièces, Eau, Gaz, Jardin, Chasse, Pêche à proxim. Px 16,000 f., moitié de sa val'. (P.541)

PETIT.IFÂ II 9'Roedïs HALLES. 9

TJ~MèmeMaison.iB,Fauh Montmartr®

1 Bm 1 1 BUiSS^SïiMêm2Maison.i8.Faub. Montmartre

Après l\T|\f]¥|?4IITl?S elî tous Genres, Fortune lyilU I ïlitll i fjOArtic. de îïiénage. ̃ ,Qnineailiei'ie, Meubles, Comestibles, dans joli pays riche, à 6 k. de la mer. Emplacement magnifique.

Logement, 10 ITOUIHl? lïiVï/fklil? dans le

,Logement, 10 ~~1~1~ ~T~1~ dans le

SeUes pièces. ÂPAlIUj lljlil||jffl Canton. Bail à volonté. Aff. 150,000 (r. Marchandises 80,000 fr. iPrix 20,000 f., soit uiîeanjiée bën. nets.(P.545) PSTIT IPI il ©.RaspES HALLES. 9

t Bt bfèmeDiaison,98,Paab. fllontmarttB

PA A Aftfr. demandés, l"hyp.,k grosinl' Garant. Wll.lf Ifil 5 immeubl. val'cnsembl. 105,000f (P.547) PPT1T iPI H '9'R3»E8 H ALLES, B m Sa m S I^BaMëmeMaison,iS,Faub. Montmartre Pour se fil fil? HATFî sUu'é ^«P* Port

retirer. Ij./ifflj" ï ÏjLmaritimedegdaven'.

Magnifiq. installation. 2 grandes et jolies salles Billard, lôcham .meublées,beaulogeml, iardin. Loyer2,500f. Bail h vol A!î.30,000f.fac.à doubU. Px25,000f.!P.548) PPT1T 1P1 ©'Rusdes'H ALLES» © B> 1 8 l%lfeÉMIaMëmeMai3on,18,Faub. Montmartre US f A W ffd ACHAT* RECOUVREiïIENTS A FORFAIT. fcftfiMfcàBJ. SURMONT, 39, bd Honri-IV, Paris P ourse proc Voyageurs et Représentants av.réf.ècr" ¡ Syndicat des Voyageurs, 37, bd du Temple, Paris. (

̃ .̃̃•̃̃̃̃̃.̃̃̃•̃-̃ Bourse do Commerce du T -A-vr»il 1896 v ̃

AVOINES

Transactions limitées à quelques demandes du découvert sur les mois prompts. Les prix varient peu; l'importance des ̃ délivraisons .et .les avis excellents des ensemencements tendent à ralentir les demandes du commerce gt de la spéculation^

Cours de 1 heure à 3 heures

courant 14 zu a- 14 ïo il la a i-'i vu Mai: 14.25 à 14.50 14.35 à 14.50 -Mai-juin 14.50 à 14.75 14.55 4 de mai 14.50 à 14.75 14.50 à 14.75 Juillet-août.. ;ii 14.. 75 ri 4: 65 à 14. 75 .4. derniers. 14.75 à 15. 14.75

SEIGLES

Peu ou pas cl'affairés. Prix nominaux et sans changement au début comme à la clôture.

Cours de 1 heure à 3 heures

Courant 10.25 à 10.50 10.25 Mai 10.50 10.25 à 10.50 Mai-juin 10.50 à 10.75 10.50 4 de mai 10.75. 10.75 à 10.50 ̃Juillet-août 10.75 1.0.75

4 derniers 10.85 à 11.10.75 à 11

BLES

Affaires calmes. Bien que les cours des

7 AVRIL ISS6 H VALEURS FRANÇAISES || VALEURS FRANGES H 1 VALEURS FRANÇAISES gf VALEURS FRANÇAISES ~l^u^ ET FONDS ETRANGERS "Jf^gJ S °/0 ••••̃'ïïïS1*- înf \n\ri banque d3 France -Nominatives 3515..3M0. Crédit Mobilier, nomia. 500 f 59.. 59 50 Micii.oblig. 3 int. etam. gar 466.. 465.. Chargeurs réunis, act. de 500 1235 !2D5 Roumanie 5 V amortissable 1893 ̃•̃• s5 95 I *̃* terme. 101.3/ 101 02 Banque de Paris et des Pavs-Bas 7J0 7B7 su cn-ipt,; ™t oI2 50S.. nblitr 3 <^ nouv=llp<; 472.. 462. n,,™l nTtihliaspmentsï '"«n noumanie o /j, amoinssauie io»a tn\ ;,n mi S

30/ amotto.«mb.àH»f..çompt. 100 50 10050 Ba^ue Transatlantique 500 40=.. 1^. faf Immeubles dfFrancW i" ,;• •• Nord.tSiitt' MÎbér.r.i™f" IJgO .T 17S0 II Ee^Kë"? de 500 K .V: 50 03b pS««l cils"ldé f A™ séries •- « 02 60

'0. terme. 100~0 70 iMM Comptmrï~.tion~d'kscompte. 370.. 5~ Société des Immeubles de France. ~0.. oblig.3%remb.à500f. 474.. 47450 50 GrandsMouiinsdeCorbsit.act.de500f 280.. SO. 0 R~eConsoMde4%t.et.eries. 93

3e* ,,°;y- ^™le.- .10°'9 0 \ff. U- Comptoir National d'kscompte. d70 5,0.. Oblig. foncières rapp. 15 p f 140" ;•• oblig. 3 remb. à 500 f 474.. 47i 50 Grands Moulins de Corbeil. aot. de 500 f. 280.. 250.. Rulaie 3 y or 18 91 »enes. 80 92<j|

T! compt. lûb Oo 10d ïd Crédit Foncier de l'rance, nomin Ko.. 62/ A «s- t n 10a., ohlisr JT nouvelles 4SI 1 « Petit Tnnmil ,rt rf» -iin iw^MW ô ur \oii R.Qr) nr. "îr-

12 tenrw. 106 02 m K0 Obi. foncières 1877 3% |04.. 404 = S^f/p" "̃̃̃ Orléans^i^ d^Mo'1 L5^ ""V" 1596 1556 V. ^^d^'ll^ ^u^eVà^ ^^1^ l\ TnTaniè^tteTonÂ^tv série" D H ?" 20 rMBDimTi. nrr. iMiiro- cornmuna es 18/9 3 50, dO ?0b.. Bône-Guelma, act remb. à 600 f.î. ]3i:M™ oblig. 3 remb. à 500 f. 471.. 470.. Richer (Ancienne Cie), act. de 500 f. 1400 130u !5U'ebb deConI 4"/ iSTOr aurai? 416-50 «14 ,| EMPRUNTS DES VILLES foncières 1S/9 3 ?02 =02.. oblig. 3% remb. à 500 f. 'i^ ;• 4b2.. oblig. 3 1S34 475 50 4iiS 50 Soc. agricole d'exploitat. J. Jaluzot et O, Obii- de Priori é 4 •̃' 18^0 462.. 458 50 1

Ob,.1SS,-I8603%remb.à500f.t.p. 638.. 6M = fo^ ±:- $.» 4 Départementaux 500 f^ 2|of. & p 8 2- 693. Ouest, actions de 4of 1100 1079 50 51) act.loOf.nomJsT.p.. j. 30 janvier 95. 116 50 HO 50 50 8|l.p|«lU. Sonnes 435.. 4,||

1 = §! *,|.= ÎSj:?:- p ÎS:ÎS8- z r gSSSSSîmB^^wiôôr: îSSàô-îë» -^5^. s^» Sg «i o^t^n^ÂWi; «L:: tU valeurs et fonds étrangers 1!600111GOO gS^fff ^l;

1850 3 503 f. t. P. 568 569 foncièi-es 188.~ i 50ci 40- Est-Algérien, act. de 500 'f 60Q. obli~ 3 nouv. r. à 500 f '!73,. ,t/1.. VALEURS ET FONDS ETRArJGERS Banque Ottomane act. de 500f.,23of. pay. 5S0.. Í I~ .}

C-0 1869 1,00 f. t. p. 4~() Jf~o foncières 188,5 r. à 100 f. 100 50 10~) ,,0 obli, act. à7e* 3 V~ 4li5 Ouest-AI-Crien act. de 500 f~ à 600 f.. 614 (;Il 1 VALEURS ET ~rOi~BS 'c~TP.ArIGERS o' Crédit foncier d'Autriche, a c t. de 500 f. 128? i,

0.. 8, 3"- ioo f. t p -11-20 bo 422 communales IâS'~ii 400 392 ~10 Est actions de 500 f 963 962 Gaz (Cie Î>arisi~nne) 250 f. 1126 1160 Autriche 1, 1876-77-j8-79-SO-92 105 25 Créd Mobilier Espagnol. 1. Act. de jouis, 14o 5!1 53 '1"

= 1 p. = =. ~25 25 -b; r f. ~50~ ~e~ fi.,e de 25.20. 50

= ]?7? Il SSH-Pi îllM 5" •• <?om-hl°°FïÛ}-P^s- 5f-D° %2?^ 3 1 int. garanti remb. à 500 f. 408 50 468.. Messageries Maritimes 500 f. 642 50 049.. Egypte bette Unifiée nouvelle 6 101.. loi 9G chemina Autricmens-Hon-roisact 500f' 755 750.. il uu iUr fl f^f-f-p- ??!'• flî'- tT f°!nC,1^'SfS 89=2.hO%{40i.p. 477 50 477 50 3 %nou?. int. gar. r. à 500f. 46K 4G6 Omnibus de Paris 500 f. 1120 ..1120 Privilégiées 3 1/2 101.. 100 80 LS°rd^Sud^ ••̃• 230 J g

ïïi M, f# SK/'f-P' 418- BonS de 10° L \IU a,veC lotsvv 7?-- Lyon-Méditen-anée act. de 500 f 1549 i*5 Suez (Canal maritime) 500 f. 3265 S2G0 Espagne 4 eïïér. nëtr. cli! fisc de 1 f Méîidfonau^Ci^ iU Ides ^Ch j act 500r t •̃ '6

«wv 1/4 i/?o,~ i3et-p- m •̃ 1?b0° 50 n,,n 1?SS-al??oôi"41n^/ C4-- È-t2° 25 oblig. 500f 1295.. 1277.. Suez (Société civile) 2200 Hellénique ?SS4 5 ex-c. pavé 30 en or No»d °e rEloa^e act de 500 f 103 101. JE

> 189i 21/2%– 125 f. paye 382.. 3817= OW.Banq.hypotheciaSOr.alOOOf. 550.. 556.. oblig. 3 473 75 464 50 Dynamite (Société cent.), act. de 500 f Hongrois 4 or nég. ch. ïixo de 101.. 103.. Fortucaisrc1e%ov ^des Chemins) 500 f" 6«- ••••f V4 31 f. 2op. 9675 9G 75 ( 1881 r. aoOO.f. 415.. 445.. oblig. 3 f fusion. 470 50 409.. Eaux (Cie génér. des), act. de 500 f. 1SS0 1S80 Italien 5 83.. 83,. saraïltse'Madd^) act de 500 f 50 l«0 J Obhg. Tunisienne :1892 3 y. 50175 Crédit Industriel, nomm. ?p0 f 572.. oblig. 3 f fusion n. 473.. 405.. Aciéries de France 510.. 520.. Portugais 3 53-56-5S-60-2-3-7-9-77-S-S0-84. 20 50 26 75 r!o f °nto vMaauclJ'act- dG o0U 475.. 475.. | Annamet Tonkm 1896 2 1/2 93 50 ào 93 50 Lyonnais '< d00 f 767.. 760.. Midi, actions de 500 f..°. 1267.. 1267.. Forges et Aciéries du N. et de l'B. 900.. 898.. Portugais, otl. 41/291 gar. p. les Tabacs, 489.. 478.. UMte-llosâGold.act.'dêœf.'àupor'teur '-025 2Û25'|

FEUILLETON DE LA PRESSE Du 8 Avril. 1898

̃ _.35 MADAME 1 I

GRAND ROMAN PARISIEN PAR

OO^fSSEl BAROT

:'̃ DEUXIÈME PARTIE

k XII ̃̃

Entre DEUX AGES

(Suite)

̃ Le nouveau membre du parquet de la Seine entra dans le salon et fut un peu contrarié de voir qu'elle n'était pas seule. Pardon, madame, je vous dérange? murmura-t-il en apercevant un visiteur t qu'il ne reconnut pas d'abord.

Nullement, répliqua-t-elle avec une .'froideur exagérée à dessein. Veuillez ivous asseoir, monsieur Leduque. Du ireste, c'est un de vos meilleurs amis, si je ne me trompe.

Tiens C'est vous s'écria le député en se levant et s'avançant vers lui. Ils échangèrent une poignée de mains. La nuit approchant, et M. Dermaux se

mBtf;a' Expédition franco de I^ort et d'Emball&g-e dans toute la France. P~?3

.E~pédi~on j~ra~co c~e ~or~ e~ d'.E22i~a22a~'e daj2s ~ou~e 2a France.

EPi¥Q! FH^i^CO ©II CÂTÂE.O&UE ÛÉNiRAL- ILLUSTRÉ SUR ©BHSPS-S PEil^fiPE.

g~ v~

COftiPTOIR DES SERV!OE3 F!P«IA^G2EBS

ENCAISSEMENT DES COUPONS échus de toutes valeurs, moyeaEant un centime par coupon.

ORDRES DE BOUSSE. Le Printemps se charge de l'achat et delà vente au comptant de toutes valeurs négociables à la Bourse de Paris. DEPOTS DE FONDS EN COMPTES COURANTS. Les Intérêts servis à ces comptes sont fixés comme suit

Pour les dépôts à vue. 1 1/2 0/0 l'an | Pour les dépôts 12 ans.. 3 1/2 0/0 l'aa à 6 mois 2 1/2 0/0 l'an -j. ̃ à 31ns.. 4 0/0 l'aa •– il an. 3 0/0 l'an j 1 Au-dessus. mùme taux

jJest délivré des carnets de chèques aux titulaire? ue comptes a vue. BONS DE CAISSE. Le Printemps délivre des Bons de Caisse, nominatifs ou au porteur, à échéance "fixe Ils sont munis de coupons trimestriels au porteur et iie sont établis que par cent francs et multiples de cent francs.

LE RAYON D'ÉPARGNE POPULAIRE du Printemps a été créé dans un but philanthropique, pour faciliter l'épargne.

Le plus petit versement est de 1 franc, le plus fort, 1,000 francs, et, dans aucun cas, l'ensemble du livret ne peut être supérieur à 1,000 francs. Intérêt payé 4 0/0 l'an.

Les Annonces sont reçues chez MM. Lagrange, Cerf et C°, 8, place de la Bourse, et au bureau du Journal, 12, rue du Croissant. 1.

bourses américaines aient peu d'influence sur notre marché, il résulte cependant de la forte hausse qui s'y est produite (hausse qui n'est pas moindre, depuis samedi, de 60 à 65 centimes par 100 kilos), une. certaine impression qui facilite la bonne tenue de nos. cours. On débute en plus-value do b '0 centimes pour terminer, plutôt vendeurs, aux cours du début.

Cours de 1 heure à 3 heures

Courant 18.20 18.25 18.15 18.20 à 18.25

Mai « 18. 30 à 18.-50 18.25 à 18.45 ̃ Mai-juin. 18.50 18.45 18.35 18.40 18.45 18.45 à 18.50

4 de mai 18.55 18.65 18.50 à 18.75 Juillet-août 18.75 18.75 à 18.50 4 derniers. 18.75 18.75 à 18.50

FARINES 12 5VJ&RQUES

Marché de lendemain de fête peu d'activité, pendant toute la séance rien de saillant à signaler.

A l'ouverture les quelques rachats du découvert qui se produisent suffisent à déterminer une plus-value de 10 centimes sur toute la cote, mais, ces rachats terminés, la tendance devient très calme et l'on reperd une partie de la hausse acquise. A trois heures les prix sont inchangés sur la précédente réunion.

trouvant placé dans la pénombre, il n'était pas étonnant que son protégé ne l'eût ̃pas reconnu.

Le jeune magistrat était pâle, troublé; Berthe se sentait mal à l'aise et ne pardonnait pas à Franz les indiscrétions qu'il avait dû commettre, si elle en jugeait par le langage du vieillard.

Il y eut quelques instants de silence. Puis le- député reprit, le premier, la parole

Vous le voyez, mon cher j'étais en train de faire la cour à Mme Havelot dit-il avec une brusque franchise. Vraiment répliqua Leduque en esquissant une grimace.

Et il ajouta à part

Après tout, c'est peut-être plus vrai que ce n'en a l'air.

Rassurez-vous. J'allais me retirer au moment où vous avez sonné. Je vous cède la place.

Oh je proteste s'écria Berthe avec grâce. Restez, je vous en prie, mon cher M. Dermaux. Mon mari ne tardera pas à rentrer. Il a besoin de causer avec vous, vous le savez.

Cette insistance à le retenir déplut au nouvel arrivant. Ce n'était pas Monsieur qu'il venait voir, lui. Et' s'il avait à causer, c'était avec Madame, et 'sans témoins.

L'ensemble de sa physionomie trahissait une certaine émotion voisine de la colère. Il en oubliait presque les convenances et ce qu'il devait à. M. Dermaux, dont les démarches multipliées lui avaient fait obtenir un avancement immérité et inespéré..

vos ~V!ell~J!j

~t&ft\W11 'M, é1'11]1.fHI

Cours de 1 heure à 3 heures

Courant 40.40 40.30 40.25 Mai 40.25 40.25 à 40.30 Mai-juin 40.25 à 40.50 40.25 à 40.50 4 de mai 40.4540.50 40.40 à 40.50 Juillet-août. 40.50 40.55 à 40. 6Q 4 derniers 41.25 41.25 à 41

HUILES DE COLZA

Marché indécis et sans particularité saillante acheteurs et vendeurs s'observent sans se décider à traiter. Malgré une augmentation assez sensible des filières, le rapproché est bien tenu, les détenteurs du stock se montrent toujours peu empressés de vendre, par contre le livrable dénote une certaine lourdeur.

Cours de 1 heure à 3 heures

Courant 53.25 à 53. 75 53.25 à 53.75 Mai 52.75 à 53.25 52.75 à 53.25 Mai-JUin 52.50 à 53 52.50 à 53 4 de mai 51.75 à 52.25 51.50 à 52.25 4 derniers 52.25 à 52.75 52.25

HUILES DE Lirsi

Demande limitée aux besoins journaliers de la consommation, besoins qui sont encore peu importants à l'heure actuelle prix sans changement, cote plutôt nominale.

Qu'a-t-il donc? se demandait la jeune femme avec inquiétude. D'où vient son embarras en présence de cet excellent homme ?

Elle l'accusait déjà de s'être vanté de sa bonne fortune. Les jeunes gens sont si indiscrets, si bavards

Il craint que son confident n'ait point gardé son secret, pas plus qu'il n'a respecté le mien, lui pensait-elle. Décidément les vieillards sont mieux élevés et ne se plaisent pas à compromettre les femmes.

Elle se trompait. Franz n'avait ïaissé échapper aucune parole imprudente il était resté un galant homme. Et pourtant, il se présentait avec des intentions agressives; il venait provoquer une explication. La veille encore, il avait quitté Berthe avec les plus sincères effusions; et maintenant il revenait, l'oeil défiant, le front soucieux, les lèvres pincées, comme s'il avait à diriger l'instruction d'une affaire criminelle.

Quoi qu'il en fut, il dissimula .ce qui se passait en lui, et voulant sonder les sentiments secrets de sa maîtresse et voir si elle s'efforcerait de le retenir comme elle retenait M.- Dermaux, il reprit, s'adressant à ce dernier

Vous n'avez point à me céder la place, mon cher député. Je viens présenter mes. hommages à madame, et je sors.. Une simple visite de digestion. Si je n'ai pas profité des huit jours accordés parla tradition et si je la fais dans les vingtquatre heures.

C'est que vous avez hâte de remplir vos devoirs envers la plus charmante des

en bon état, avec

FÏMATERIEL DE CLICHAGr"=.

S'adresser 12, xm<e du Croissant

Pension' Du", f. en 1860 à Galluis,S.-et-O.,dirig.relig. S'-André, prépar. à t' examens, arts, agréra', 400 fr. ItfpllEetCatarrhsI-SPioarettesIspiP

w&W H.lsSSWii2aCEoïta 2 fr.)Sg,<y?»nlsPeudrogg^gi &ig

BON-PRIME

CRISTAL-CHATEAU Eau de source naturelle

IDÉALEMENT l'URE

15 cerxtlxxx&s le litr© 208, RUE LâFAYETTE, SOS, PARIS Avec le présent bon, 33 ̃de réduction sur la première commande de 12 bouteilles

Es^i m estaSremsntotradlcalemoni

f~S a ~aJB guGri parle

II1A L 1 # a V!N 0 RANÉ PESQU! 1

i S ils ÏIbS i»a DEPOïnàssTsi'Tiswspaiunais

Ë 3 Â 11 U IIS LE DIABÈTE, son Trai-

M s » j|p | w^ tement, hroch. do2-i pagoaea-

Sa 11m il I q |i m yoyéegratuitemcntei/ranca

1 e\M m lli n 1 I Is8i> toute personnequienfaiUa

5~ voyC~e9raRatemerltet~'anca

IlR flji Illfaïlil S demanda ù M. PESQUI, La

MM j Bouscat~Bordaaus.

ALGOOLS

Transactions languissantes; il n'y a pas eu, pour ainsi dire, de demandes. Le stock de place a diminué de 175 pipes, mais les filières sont importantes (1,200 pipes). La spéculation se tient à l'écart du marché; les prix de clôture ne dénotent aucun changement sur la dernière séance.

Cours de 1 heure à 3 heures

Courant 31.50 à 31.75 31.50 à 31.75 Mai 31.50 à 32 31.75 à "32 4 de mai 32 à 32.50 32.25 à 32.50 4 derniers. 32.25 à 32.75 32.50 à 32. 75

Le stock de place a diminue de 175 pipes. Circulation 1,200 pipes.

SUCRES

Le marché n'a pas repris son activité coutumière, les transactions ont été très limi tées. A l'ouverture, sous l'influence des avis fermes de l'étranger, les prix s'inscrivaient en progrès de 12 centimes, mais le ton était plus calme entre les deux cotes et à la clôture les prix étaient à peu près sans changement sur la précédente séance.

Le poids des filières se fait sentir sur les mois prompts.

Cours de 1 heure à S heures

Courant 33.50 33.50 et 33.62, 33.62 33.50 et 33.62

maîtresses de maison. Je comprends cela. Aussi, je serais désolé de. Encore une fois, vous ne nous dérangez pas! dit Berthe, en voyant le soupirant septuagénaire prendre son chapeau.

Redouteriez-vous un tête-à-tête avec mon jeune ami?. Je vous demande la permission de prendre congé mes travaux parlementaires me réclament. Et moi, mes labeurs judiciaires, répliqua le substitut, se levant à son tour, bien qu'il n'eût pas au fond la moindre envie de s'en aller.

Berthe fit une petite moue et, d'un ton de reproche

Ah messieurs, voilà qui n'est pas aimable. C'est à qui de vous deux s'empressera de me fuir.

Franz fit semblant de s'exécuter de bonne grâce, bien qu'il eût à étudier, disait-il, un volumineux et important dossier.

Dès que Mine Hayeiot se trouva seule avec lui, elle se croisa les bras, et d'une voix sèche et dura

M'apprendrez-vous enfin, monsieur, dit-eïïe, ce que signifient vos airs mélodramatiques ? Vous déplairait-il de vous rencontrer ici avec.

Avec M. Dermaux?. P^s le moins du monde.

Ah Pourquoi étiez-vous si pressé de vous en aller tout à l'heure ?

Je n'étais pas pressé, et je le suis si peu que j'ai à causer longtemps avec voas, Berthe.

Il plongeait ses yeux dans les siens,

if&PSÇfllS^3 SEPARATIONS par AVOCAT SPECIAL

n M il #^ 1 1 &% a f (10° al\n.).Promptitude,Econonilc et Discrétion.

<S3 S H Wu %MS Sa VASSE5JR,7,Boul. SÉuASTOi>OL,Poi-is.

COFTE D~Ï"e- LA « PRESSE» .1 PROVENANT DES USINES

DE LA COMPAGNIE PARISIENNE DU GP3 BON DE COMMANDE g

DE

1 Cinq ti~eto~ita~es et au deaœss

Coke 0. 1 fr. 75 I t'HECTOUTBB t} Coke i 1 fr. 60 S rendu H Colce 2 i fr. 50 I h domieUs H

Soit une bonificatîon de 0 f. 15 par h*ctoli4re H

sur les prix correspondants ds la Cômpïgais pa-

risienne du Gaz. g

Adresser les commandes à l'Àdfntsùtifgêim êi g la PRESSE, 4S, rue du Creusant. R

reALADIES Co.' TAGIEUSES

Guérisor. certaine n^CAPSULES GRAI1DJEAH Avec un flacon on est convaincu. Ph>5 NormslSi 19, rusDrouot; Pb'" du Nord, 132, rMLtiatUa. f iirâiïiii

Mai.. 33.87

Mai-Juin 34 et 34. 12 34 34

4 de mai 34.25 34.25 et 34.37 34.37 34.25

Juillet- Août 34 62 34.50 et 34 62 34 50 34.50 et 34. 62 34.50

4 d'octobre 32.12 32 32.12 32 et 32.12 32 32 et 32.12

iLonares, f avril. sucres cte Betteraves. Cours acheteurs courant, 12/6 juin, 12/9 -f 1/2; août, 13; octobre-décenibre, 11/7 1/2 + 1/4.

Tendance ferme. Temps beau.

Magdebourg, 11 h. 47. Sucres de betteraves 88°. Clôture du premier marché courant, 12 52 mai, 12 67; août, 13 05 octobre-décembre, 11 70.

Tendance soutenue. Temps couvert.. Hambourg, 7 avril. Sucres de betteraves 88°. Premier marché. Ouverture: courant, 12 50 mai, 12 67 août, 13 10 octobre-décembre, 11 75.

Tendance ferme.

Premier marché. Clôture: courant, 12 55; mai, 12 67 août, 13 02 octobre-décembre, 11 70.

Tendance calme. Temps pluvieux. CAFÉS

Nert-York, 6 avril. Marché peu actif. Les prix n'ont subi que peu de variations pendant toute la séance. Clôture en hausse de 5 à 10 points.

comme s'il cherchait à lire jusqu'au fond de son âme.

Vous me regardez bien drôlement. Me défendez-vous de vous contempler, de vous admirer? continua-t-il avec une intention ironique, et en appuyant sur le dernier mot.

Il examinait avec une fixité bizarre les lignes du visage de sa maîtresse. Décidément, cela devient de la grossièreté. Voyons, il y a dans votre physionomie quelque chose d'insolite. Peut-être répliqua-t-il tristement. Puis, avec un soupir

t- Vous êtes bien jolie, Berthe. Je letfais.

Et je vous aime de toutes les forces de mon âme. On ne s'en douterait guère. Mais je vous aime, "je vous l'ai dit plus d'une fois, .d'un amour jaloux, exclusif.

Je connais votre refrain.

Je n'admets pas de partage. Et si vous me trompiez.

Allons voilà vos anciennes lubies qui vous reprennent. Je vous trompe, moi! Vous n'êtes pas. mon mari, je pense ? 2

Je n'admets pas que vous me donniez un riva' et que ce rival soit. Il s'arrêta, comme pour juger de l'impression produite sur elle par ses reproches

Achevez donc fit-elle avec le plus grand calme.

Et que ce rival soit un vieillard 1 dit-il d'un ton de dégoût..

Ah i ah ah i ah C'est par trop fort

̃ ̃^̃-MÉTHODE- ̃ ̃̃

"%Tf% <°i"î? T T 'i\T Ci, T? P M FÎT Guérissant nombre considérable <lo mal;v!i<?s par divers nouveaux forums et extraits de piaules. Gratis consult. 6 à S II. soir ou écrire, ÏO, r. 'i'avlor, xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx

t~1 Éb6~3:?'s; ;a °, v

SOLUTE '~PS.âiaaa:~it~.zu7~a~4

de ̃ pubï;ïcitë'

en son Hôtel, S"i r.r.e d'Àsusierdiim POUR I.A

Distribution des Lettres, Prospectus, Catalogun •̃ Journaux, Circulaires, oie.

Sept millions c!'ac!rsssesj France et étranger Ateliers spéciaux de brochage, éîhatîillonaaga

Cartonnage.

XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX Chevalier de la liôgton d'hcnnour

©pèse Lïi's-raÉEîs

DEMANCHES

ET FÊTES

LES

TEfilPS COUVERT

SONT

/PRÉFÉRABLES.

o–

LES COULEURS SOHT TROUVÉES EN

rHOTOSRAPKIE

«POSITION

–o–

,'ï AOBANBfcSEMKT DES ANCIENS PORTRAITS

f ;'5 PHOTOGRAPHES DE LA PRESIDENCE PABIS 17, 19, 21, Place Cadet PAHJ3

̃ ̃ 12 Birchei à fiioatsr.

T irIÉD'OR 1

Ce thé au goût agréable, composé dé- plantes choisies avec soin, est utile dans un grand nombre de maladies inflammation, digestions difficiles, gonflement, maladies du foie et des reins, rhumalhismes, maux de tête, congestion, constipation liabii tuello.

La Grande Pharmacie hygiénique, qui vend le meilleur marché de tout Paris, la laisse à 50 cent. au lieu de 1 fr. 25. Envoi j franco du grand catalogue sur demande.

S-S, rue E4Eenae-SSai-ceH

POfïfffïÂDiE FQsiïÂ!?t& psurskisî

d,~RTi~0. ~aYASiS~r^.S~QëY3~ 89UgEi~S~ Lasx s~

~~E'~ SH3~ nE' ~q~ ~w,~Ay ndssta'

feliâliE DE LlRI (AHlft PHARMACIES 1

CONSTIPATION, DIARRHÉE.– •! (r. 3O la Boîle.

Le Gérant: H. DBLAMARE.

Paris. Imprimerie delà Pressa,

16, rue du Croissant. Simart, iinpriraauf

ri

Stock en café brésilien 230,475 sacs. Délivraisons de la semaine 60,555 sacs. Le Havre, 1 avril. Calmes. Prix iu<; changés. Ventes nulles.-

COTONS

New-York, 6 avril. Marché calme ei peu actif.

Ventes, 31.000 balles.

Disponible calme à 7 7/8.

A l'ouverture les prix subissent peu d& changement. En séance une légère amélioration s'est produite et la clôture s'est faita en hausse de 1 à 3 points..

Recettes des ports, 24,000 balles.

̃ ̃ i ̃!>-̃– ii -n--r~ t trr-tr-M rr.'n-rr'ïrfcii'iv i i~ii" i it it^t '«#9£^?:<j'i&BMua.h*£

COTE OFFICIELLE

Sœcres bruts blancs n0 3. 33 50 à roux, 88° 32 25 à 32 59 Taffîné, bonne sorte. 103

belle sorte. 103 50

certificat de sortie.. 59 75 à Seigle 10 25 à

Avoine. 14 25 à 14

Saal.r abouche, Paris, 43° 1/2 49 de province, en fûts. 49

Esprit, 1" qualité, 90° 31 75 à iSuîlîtt sîe eolsa brute 53 75 câe lin 48 25 à Eprisses 40 25 à Blé 18 25 à 18

Et vous êtes parfaitement ridicule, mon™ sieur Vous vous défiez donc bien de vos avantages personnels.

Il secoua la tête. ̃ 3

Non. Il y a des femmes, malheureu- sement, qui n'y regardent pas de si près, qui ne se préoccupent ni de l'âge, ni de la tournure, pourvu que l'amant soit riche.

Insolent! Est-ce que vous êtes riche, vous ? 2

Et lui prenant la main

Voyons c'est insensé ce que vous dites là. Et je m'explique maintenant votre humeur sombre en trouvant auprès de moi l'inoffensif et honnête M. Dermaux. Quoi! c'est de ce vieillard que vous êtes jaloux?.

Qui vous parle de M. Dermaux ? Mme Havelot tressaillit .sans savoir au juste pourquoi. Mais, réprimant bien vite ce mouvement involontaire

Et de qui donc, alors ? deTuanda-t-ella affectant une assurance et un sang-froid qu'elle ne possédait déjà plus.

A coup sûr, Leduque, ne pouvait soupçonner, en rien sa honteuse intrigue avea M.. Hartong. Et cependant, elle étaife. anxieuse'.

Dites-moi nom de ce prétendu ri* val, de ce vieillard aussi"' riche qn'imagi* naife. •'̃'̃"̃

̃ Son nom ? Je l'ignore. Mais. C'est aine mauvaise plaisanterie. t (A suivre^


CÉSES ET AUTRES ÉCHOS DE PARTOUT

Par application des dispositions de l'article 37 de la loi du 13 mars 1875, le général de brigade Doré, commandant supérieur de la défense de Langres, gouverneur de Langres, commandant la subdivision de région de Langres, est placé, à dater du 6 avril 1896, dans la deuxième section (réserve) du cadre de l'état-major général de l'armée.

M. Sarrien, ministre de l'intérieur, a constitué son cabinet de la façon suivante Chef du cabinet M. Maringer, ancien souspréfet, secrétaire de la direction de la sûreté générale.

Sous-chefs du cabinet MM. Magnien, procureur de la République à Montbrison, et 'Gaston Labat, publiciste.

Chef du secrétariat particulier M. Mo-

ircifn

M. Ribierre conserve provisoirement ses (fonctions de directeur du personnel.

Aujourd'hui à midi ont eu lieu les obsèfques de M. Vérillon, commissaire de police idu quartier de la Porte-Saint-Denis, décédé samedi dernier chez les Frères de SaintJean-de-Dieu, aux suites d'une cruelle maladie, à l'âge de cinquante et un-ans.

Le deuil était conduit par les beaux-frères du défunt. Dans l'assistance, on remarquait M. Lépine, préfet de police, et une partie du haut personnel de l'administration à laquelle appartenait le défunt de nombreuses délégations d'agents, sous la conduite de leurs officiers de paix, suivaient le cortège. Le char funèbre disparaissait sous les nombreuses couronnes apportées par l'association des commissaires de police de Paris et du département de la Seine, les gardiens de la paix des dixième et onzième arrondissements, le personnel du commissariat de police de la Porte-Saint-Denis, etc.

Après le service religieux célébré à l'église Saint-Vincent-de-Paul, le cortège s'est dirigé vers le cimetière parisien de Pantin, où un discours a été prononcé. L'inhumation a suivi.

Le concubinage en Hongrie

Un des principaux arguments des défenseurs du mariage civil en Hongrie était que la loi nouvelle régulariserait la situation de nombreux faux ménages. Ces prévisions se sont réalisées. Dimanche dernier, trentehuit couples vivant en concubinage se sont mariés à Plojen devant l'officier de l'état-civil, d'abord, et ensuite devant le pope roumain. La châtelaine de l'endroit, la comtesse von der Osten, a pris à sa charge tous les frais de la fête et a offert un banquet aux soixante-seize nouveaux mariés.

La Semaine Sainte à Saint-Pétersbourg Un ordre du préfet de police, publié mardi dernier, porte ce qui suit:

Tous les débits de boissons fortes de la capitale, à l'exception des restaurants et des 'âôtels, resteront fermés jusqu'à midi jeudi, -Tendredi et samedi de la Semaine Sainte, ainsi que toute la semaine de Pâques. Le ^Samedi-Saint, les restaurants et les magaeins, à l'exception. des confiseries, boulangeries, magasins de fleurs, de gants et .salons [ie coiffure, seront fermés à neuf heures du »oir.

Le dimanche de Pâques, les caves de vni, Vrasseries et débits de boissons fortes resteïont fermés toute la journée.

Ce que mangent les aigles

Un chasseur suisse a pu s'emparer, dan les Alpes, du nid d'un aigle.

~~o~r~

SAilMT-GERfVIAgN (PAR DÉPÊCHE)

II y avait aujourd'hui grande affluence de «londe sur le charmant hippodrome de Saint©ermain, où le soleil s'était mis de la partie. Prix des Hêtres. Tamarix est tombé au moment où il avait course gagnée. Bobette a fait le jeu presque. pendant tout le parcours, mais sur le plat Elseneur prenait le meilleur et passait le poteau avec plusieurs longueurs sur Douro qui, sur la fin, enlevait la deuxième place à Bobette.

Prix de la Faisanderie. Le Prix de la Faisanderie est revenu à Vallauris. Le Volga qui était parti grand favori, a commis faute sur faute, et s'est laissé battre par le cheval de M. Teisset, qui a gagné presque arrêté. Inquiétude était restée au poteau.

Prix de la Forêt. Au baisser du drapeau Lancelot III s'est élancé en tête du peloton, mais il a bientôt disparu pour se trouver ensuite en queue du lot pendant le reste du parcours. Le Malpropre a très mal sauté, Et n'a pu mieux faire que de prendre la seconde place derrière Endymion II. Ardéo mauvais troisième.

Prix de Chambourcij. Le Prix de Chambourcy est revenu au favori Taïaut II, qui a mené la course de bout en bout. Sélika extrême outsider a pris la deuxième place. Prix des Bouleaux. L'épreuve réservée aux gentlemen a été gagnée par Eden II, battant le favori Caramel, qui n'a pu prendre que la troisième place, à dix longueurs, derrière Chevreuil II.

EESUIifATS

PRIX DES HÊTRES

Course de haies. A vendre aux enchères publiques. 3,000 fr. 2,800 m.,env. 1. Elseneur, 6/1 (Collier). 2. Douro, 7/2 (Brooks). 3. Bobette, 6/1 (Lawrie). Non placés Rouleau, Montcalm, Tamarix, Silhouette, Marseille II.

PRIX DE LA FAISANDERIE

Steeple-chase. 3,500 fr. 3,400 m. env. 1. Vallauris, 6/4 (T. Newby). –2. Le Volga, 4/6 (J, Barker).

Non placée Inquiétude.

PRIX DE LA FORÊT

Steeple-chase. Handicap. 8,000 francs 3,800 mètres environ.

l. Endymion II, 5/1 (A. Clay). 2. Le Malpropre, 16/10 (F. Morris). 3. Ardéo, 4/1 (T. Newby).

Non placés Lancelot III, Valère.

PRIX DE CIIAMBOURCY

Course de haies. 3,000 fr. 2,800 m. env. 1. Taïaut II. 4 '6 (Benson). 2. Sélika, 40/1 (A. Clay). 3. M. d'AUouville, 8/1 (Kempton). l.Non placés Monseigneur, Brooklyn II, Bayard II.

PRIX_DES BOULEAUX

Steeple-chase. Handicap. Ilacks et huuters. ̃ Gentlemen-riders. 4,000 fr. 3,700 "mètres environ.

1. Eden II, 2/1 (M. Morand). 2. Chevreuil II, 10/1 (M.Beynaguet), 3. Caramel, 5/4.(M. Réalier Dumas).

/̃Non placés Solyman, Brouillamini, Vendéenne, Carmen Sylva.

Ity trouvé, à cHé d'un aiglon, un lièvre rôceitffnent tue; vingt-sept pieds de chamois, quatre pattes de pigeon, trente pattes de faisan, onze têtes de poulet, dix-huit têtes de grouse et les débris d'une quantité de lapins, de marmottes, d'écureuils, etc.

Rien que cela

Un aimable habitué du boulevard Rochechouart regardait hier un gamin qui jouait au sabot.

Et se tournant vers un collègue qui l'accompagnait

Ce jeu-là, ça me rappelle Irma. Elle aussi, elle ne marche que quand je cogne. CALCHAS.

MENUS FAITS

Chronique du duel

A la suite d'une lettre adressée par M, Lionel des Rieux à M. Paul Mariéton, et jugée offensante par ce dernier, M. Mariéton a chargé MM. Auguste Marin et Georges Hugo de demander à M. des Rieux une réparation par les armes.

M. des Rieux a constitué comme témoins MM. L. Numa Baragnon et Jules Marcy.

La rencontre a été arrêtée pour le jour même. Elle a eu lieu hier à cinq heures du soir, à la Tour de Villebon.

Deux balles ont été échangées sans résultat. C'est par erreur qu'on a annoncé hier le décès de Mme Virgine Ribeau, qui avait tenté de se suicider dans un établissement de bains. Des secours ont pu lui être portés assez à temps pour mettre sa vie hors de danger.

NOUVEAU COMPLOT A TANANARIVE Courrier de Madagascar. Arrivés du « Djemnah »,

Marseille, 7 avril. Le Djemnah, des Messageries maritimes, courrier de Madagascar et de Djibouti, est arrivé ce matin à six heures.

Les journaux de Madagascar nous appor- tent les informations suivantes

La route muletière de trois mètres de large, commencée à partir de Tananarive, est arrivé à Am-Pasimpotsy cinq cents Betsileos y travaillent journellement. On a couvert de ponts et ponceaux tous les cours d'eau.

On présume que dans deux mois la route sera définitivement livrée à la circulation.

On vient de découvrir un nouveau complot les conjurés devaient surprendre un poste de Haoussas et c'eût été, dit le Madagascar,\e signal d'une levée en masse. Les conjurés ont été saisis. L'autorité compétente déclare, toutefois que ce complot n'avait aucune importance.

La garnison française à Tananarive est complètement refaite. La santé des soldats européens est excellente.

̃ D'après le Madagascar, l'ex-gouverneur hova d'Ambohimarina,' Ratovelo, est en train dé faire bâtir une forteresse au fond de la baie de Loky, au port de Lonquez,

Ses postes sont installés de façon à couper la route de Diego-Suarez à Vohama. Nous appelons l'attention du résident général sur ces faits.

Il serait aussi d'une bonne politique de faire enlever ce Hova et ses complices des parages où ils ont commis tant de pillages et tant de meurtres pendant les hostilités der-

nières.

Le même journal dit qu'on assure à Tananarive qu'on aurait rendu à la famille de l'ex-premier ministre tous les biens qui lui avaient été confisqués.

Le paquebot a rencontré, à Aden, un transport russe. De part et d'autre les équipages et les passagers ont échangé de frénétiques hourras. ZD

Aucun autre incident en cours de voyage.

[ Hësultats du pari mutuel

I Noms Situât. Pesag Pelou.

Courses des Unité Unité Ses chevaux. chev. 10 fr. 5 fr.

l" c. Elseneuv Gagn.. 107 50 54 50 8 part. Placé.. 37 50 !6 50 8 Douro Placé.. 25 bO 10

Bobette Placé.. 06 50 29.

Vallauris Gagn.. 25.. 12..

2"c. Placé..

2°c..I. Placé.:l

3 part. Placé. Placé.

Endymion II Gagn.. 54 27 50 3-c. Placé.. 20 50 10 5 part. Le Malpropre Placé.. 16 7 50 Placé ̃̃

Taïaut II Gagn.. 18 50 10 50

4-c. Placé.. 15 50 8

6 part. Sélika Placé.. 35 50 19 50 6 Placé. 50

Eden II Gagn.. 30 18. 50

5«c. Placé.. 18 50 11..

5°c. I .IPlacé..l i8 50( il

7 part. Chevreuil II Placé.. 37 50 14 Placé

ï -="à 1"UT 9 ow 1- -111 a il S i

Mercredi 8 avril, à 2 heures 15

PRIX DU COTENTIN

Course de haies. 3,000 fr. 2,800 m. env.

MM. kil. Ch. Liénart Financière.72 Cte R. de Bouillé.. 5 Beffroi 70 M. B. de St-André. 4 Mesnidot. 65 Duc d'Uzès. 4 Taïaut Il 65 W. Slatter. 4 Saint Benoist. 65 P. Dervillé. 4 Sombrun 65 Marin de St-André 4 Friedlaud. 63 Albert lienier. 4 Fructidor Il 63 Duc de Brissac. 6 Capulet. 62 H, Gibson 6 Le Midi. 62 G. Ledat. 4 Sufl'ren. 60 Cte R. de Bouille.. 4 Fantassin. 60 Albert Nlenier. 4 Diablesse. 60 Jules Archdeacon 4 Sollicitude. 60 J. Maure! rf Ravaudeuse 60

Financière et Taïaut II ont des engagements aujourd'hui; Beffroi a remporté une facile victoire à Saint-Ouen sur Amiral et Fructidor II Sombrun a succombé contre Armagnac, après avoir fait dead heat avec Brooklyn II, en lui rendant 5 k.; il barre Mesnidot par rapport à leur rencontre du Prix du Boulonnais Fructidor II a fait une excellente course dans le Prix du Pas-deCalais derrière Beffroy et Amiral en leur rendant 4 kil. le gagnant devrait être fourni par Taïaut II, Sombrun ou Fructidor 1 1 En l'absence probable de Taïaut II dont je fais mon favori,

Soanè~a~ean ou Fratctidor il.

PRIX DU PAYS D'AUGE

Steeple-chase. A réclamer. 3,000 francs 3,700 mètres environ

tllill. kll. II, AndreSVS. Horloger. 75 T. Storr. â Alguazil. 73 De la Taille. 5 liarley IL 67 Daa de Brissac. 3 Arsenal 67 Valiez. 5 La Houle. 67 L. l3onnaves. ~r l3yron. 63

Horloge^ a succombe dans ses deux dernières exhibitions; Alguazi la pris la deuxième place d.crricre Sancerre à poids égal, précédant Madrigal, La Houle, Arsenal, Marley II et Byron n'ont rien à leur actif.

AlgîîaElS ou Moi'logcs'o

LES PETITS SALONS ME GOUT DE Iilk PEINTURE Chaque année, le nombre des petits Salons augmente. Les petites écoles de peinture se subdivisent. Chaque peintre finira par avoir sa petite exposition personnelle et les Parisiens n'iront plus rien voir du tout, en dehors des deux grands Salons. Car la mode ne reniera jamais ces derniers. L'affluence est toujours plus grande le jour du vernissage, aux Champs-Elysées comme au Champ-deMars, les seuls champs de bataille considérés comme sérieux.

Mais, si la foule se presse au Palais de l'Industrie et à la galerie des Arts-Libéraux, il est à remarquer qu'elle néglige d'une façon significative la rue Le Peletier et la rue Laffitte, voire la rue de Sèze. Pourquoi? se demandent anxieusement les peintres. La réponse à cette interrogation est des plus simples. On ne visite 3as les petits Salons parce qu'il y en a trop et voilà tout.

Le goût de la peinture est loin d'être perdu dans notre beau pays de France. La théorie qui place l'art pictural à un rang inférieur, parce qu'il n'est qu'un art de reproduction et non d'initiative, ne sera jamais qu'une vaine théorie. Lapeinture peut être la reproduction de la vie d'une façon plus exrgpte, plus précise que la littérature. Aussi' Dien elle peut inventer, être vraie, vraisemblable ou invraisemblable. Elle peut être histoire ou légende, conte ou féerie. Derrière la toile, il y a la pensée qui anime les couleurs, compréhensibilise les attitudes des per- sonnages.

Prenons au hasard les Propos Galants de Roybet et regardons le tableau sans lire le tire. N'entendons-nous pas, par la seule expression des physionomies, les paroles échangées entre le soudard et la matrone ? L'œil égrillard de l'une, l'allure un peu prétentieuse de l'autre, ne sont-ils pas d'une éloquence plus que suffisante ? P Un coin de paysage n'est-il pas mieux commenté par le pinceau d'un artiste que par la plume d'un écrivain ? La rivière qui coule ne murmure-elle pas tout aussi harmonieusement dans un tableau que dans un volume ? Ne saisit-on pas mieux le vol de l'oiseau ? Ne perçoit-on pas plus intelligiblement les paroles des amoureux sous les feuilles ? 2

15 quand on veut flatter un romancier dans son plus cher "amour-propre, ne- diton pas de lui que c'est un peintre, de sa meilleure page que c'est une peinture ? 7

Certes, le public ne se désintéresse pas de l'art. Mais ce n'est pas une raison pour qu'il fréquente les innombrables boutiques où les quatre toiles de quatre décadents à peu près d'accord exhibent des nuances criardes. Loin de moi la pensée de blâmer telle ou telle école, tel ou tel genre. Il y a certainenent du beau parmi les œuvres exposées en dehors des Salons officiels, et si toutes les toiles qui, pour une raison ou pour une autre, ne vont ni aux Champs-Elysées ni au Champ-deMars étaient réunies en un troisième Sa-

PRIX DU CALVADOS

Course de haies. Handicap. 4,000 francs 2,800 mètres environ

vrnr r lfîl

m nt. nm. 1 Ch. Liénart. 5 Financière. 67 Marin de St-André 5 Forvard. 67 G. Ledat. â Sea «'ave. 66 Duc d'Uzès. 4 Taïaut II 6~ %3 Baron Finot. 4 ÇataBan 61 Prince ,T, Murât 4 Phoûbé 6? %3 Y~ Marin de St-André 4 rriedlaad 62 D. Gibson: 5 Câlistô. 60

J ai parlé plus haut de Financière Forward a eu raison, à- Auteuil, d'André et de Salcè.de Sea Wave semble hors de forme Taïaut II a d'autres engagements Catapan ne devrait avoir aucune chance contre Phœbé, Friedland et Forward. '1

Flinebé ou Ecurie Saint-André. PRIX DE LA NORMANDIE 1

Steeple-chase. 5,000 fr. 4,000 met. env.

MM. kilo Baron de 1\'ivière.. â Turco 71 G.Ledat. 4 Voilier. 66 G. Ledat. 6 Chandernagor. 65 Marin de St-André 6 La Fleur 65 F. Thomas. 5 Endymion IL. 65 S Dufour. 5 Martingale. 63 Hersent. â Joueur de Flûte. 61 Thiébaut. â Sancerre. 61 Bétbune 6 nion Souci. 61 G. Guinebert. 4 Montmartre. 60

Turco a battu facilement Folâtre et Sancerre à poids égal demain, le cheval du baron F. de Nivière rendra 10 kil. à Sancerre l'ordre d'arrivée devrait être interverti. Je ne parle pas de Voilier, car je considère comme une facétie de la part de M. Ledat son engagement à réclamer pour 15,000 francs. Chandernagor, avec 72 kil., a succombé contre Toinon, 68 kil, et Reptile, 61 kil.; La Fleur, après avoir battu Victoria II, a succombé contre Dauphine en lui rendant 4 kil.; Endymion II semble ne pas avoir de chance; Martingale est barrée par Sancerre, qui se trouve devant à poids égal dans le Prix de la Somme; Montmartre a battu Chamois en en recevant 5 kil. et Premier Né à poids égal. Une sélection est très difficile dans ce Prix Montmartre, Sancerre, La Fleur, Chandernagor, je ne parle pas de Voilier, bien entendu, sont les meilleurs. Klontmartre ou Cnandernagor. PRIX DU PERCHE

Steeple-chase. Handicap. 4,000 francs 3,500 mètres environ.

iunt. xu. Iialtzei~ 5 Dauphine. 73/s Bethune. 5 Troubadour. 71 Comte Zech. 6 Déficit. 67 P. 'Peisset. 5 Vallauris 64 G. Guiuebert. 4 Montmartre. 63 Comte de Ganay. â Jamais 63 F. Tellier 4 Bajazet. 61 F. Thomas. 5 >;ndymian IL. 60 Hersent. Joueur de Flûte. 60 Marin de St-André 6 Le Druide. 60 e1. Paccard. 5 Salr,ède 60 Marquis de'Pracy 4 Chevreuil Il 60

Montmartre, Bajazet, Endymion II, Le Druide sont les mieux handicapés ainsi que Vallauris, qui devrait bien trouver une compensation en enlevant ce prix si Montmartre part ici, la victoire peut difficilement lui échapper, car il a fait galoper Imperator à Auteuil.

SSoHÉBMai-îï-e ou "VaïlaiBi-is.

ou, ce dernier serait, sans attctin dôtite, tout aussi visité que les deux autres. Mais il faudrait pour cela renoncer aux imbéciles querelles, aux idiotes rivalités. Or, jamais l'artiste ne renoncera, dans un but généreux d'intérêt commun, à ses haines lilliputiennes, à ses jalousies irraisonnéés. Il aimera mieux compromettre son propre intérêt. C'est ce qu'il a fait de tout temps, ce qu'il continue de faire, parce que c'est un grand fou, parce que c'est un enfant

Marcel DE Bare.

L'Expédition de Dongola 1 TEMPS D'ARRÊT

Le Caire, avril. Aujourd'hui, lord Cromer, accompagné du conseiller financier, s'est rendu au ministère de la guerre et s'est entretenu, de dix heures à midi, par téléphone, avec le général Kitchener. On assure que ce dernier a reçu l'ordre de ne pas brusquer les opérations. Il est certain que les enrôlements pour le Soudan sont arrêtés.

On croit que les Anglais attendront les Derviches du côté d'Akasheh et marcheront ensuite en avant, s'il y a lieu. Leur plan serait, en réalité, de procéder avec lenteur, de manière à prolonger le statu quo.

CONSEIL DES MINISTRES

Les ministres se sont réunis ce matin à l'Elysée, sous la présidence de M. Félix Faure.

M. Combes, ministre de l'instruction publique, en ce moment en Algérie, n'assistait pas au conseil.

Le ministre de l'Intérieur a fait part au conseil, de la réclamation qui lui a été adressée par le président de la commission du budget au sujet de la publication dans le Bulletin des Communes, d'extraits du discours du ministre des finances, dans la discussion de l'impôt sur le revenu.

Il est inexact que M. Doumer, soit comme ministre des finances, soit comme ministre de l'intérieur par intérim, ait donné des instructions ou des indications relativement à la publication de son discours.

La rédaction du Bulletin des Communes a opéré comme dans tous les cas analogues, notamment en publiant les discours de MM, Casimir-Perier, Charles Dupuy, Guérin, etc. Personne n'avait protesté jusqu'alors contre cette pratique de faire connaître plus particulièrement dans le Bulletin des Communes la pensée du gouvernement. Le conseil des ministres a estimé toutefois, en raison dès réclamations de la commission du budget, qu'il y aurait lieu à l'avenir de ne publier qu'un bref compte rendu analytique des débats des Chambres. Des instructions en ce sens seront données à la direction des journaux officiels. Le ministre de la guerre a proposé d'autoriser les villes de Belfort st de Rambervilliers à placer la croix de la Légion d'honneur dans leurs armes.

La chancellerie de la Légion, d'honneur sera saisie de cette proposition.

Le Président de la République a revêtu de sa signature le décret portant réorganisation de l'administration centrale de la marine.

BAKIP SYNDICALE des CAPITALISTES, 1 rue Baudin (Sq.BoaBolM)

B\ BiRtE^PA BBflB immid. dep.3,50 0/0 s. fc/floM. «accès». ,uu-

B.flï*! 1 AllH prop.,rentes,tit.incese., dotaux.ctc.Âssurino..

999 prop.,renles,tif.incese. dvfaua,efc.Asauran0.

Uni S I nUtl laers.dKits<r*utQur.C!LUtl<inn..crianasa.at*

PARTANTS ET MONTES PROBABLES

PRIX DU COTENTIN

Financière Collier

Fantassin A, Clay

Beffroi A.~lay

Riesnidot. Doggett

Taïaut II Benson

SaintBenbist. Buck

Sombrun. T. Névvby

l~'riedland Christy

Fructidor -Il Basden

Capulet Kempton

Le Midi X.

Suffren. Boon

Diablesse. ~~r'erhauvert Sollicitude. Weech

Ravaudeuse. X.

PRIX DU PAYS D'AUGE

Horloger. Benson

Alguazil. Boon

La Houle. Lalor

Arsenal ^X:

Marley II. X.

B~ ron. Lawrie

PRIX DU CALVADOS

Financière. Collier

Forward Christy

Sea tVave. Roberts

Taïaut IL. Benson

Catapan. J. Barker

Phoûbé. Boon

Friedland Doggett

Calisto. X..

PRIX DE LÀ NORMANDIE

Turco. T Roberts

Voilier. Collier

Chanderuagor. Boon

La Fleur Doggett

Endymion A. Clay

Martingale. Shaw

Joueur de Flûte,. Horn

Sancerre. X.

Mon Souci. Roberts

Montmartre. Weech

PRIX DU PERCHE

Dauphine J. Clay

Troubadour W. Andrews Déficit. T. Brown

Vallauris. X.

Montmartre. Weech

Jamais hi. Brécart Bajazet. T. Newby

Endymion Il A. Clay

Joueur de Flûte.. Horn

Le Druide. Lacoste

Salcède. Hughes

Chevreuil IL. M. Boucher

CALENDRIER DES COURSES AVRIL

Mercredi 8. Enghien. Dimanche 19. Paris. Jeudi 9. Auteuil. Bordeaux. Marseille. Pau. Lundi 20. Vincennes Vendredi 10. Maisons- (plat).

Laffitte. Mardi 21 Enghien. Samedi 11. Colombes. Mercredi22. Colombes. Dimanche 12. Paris. Jeudi 23. Saint-Ouen. Pau. Bordeaux. Bordeaux.

Marseille. Cette. Vendredi 24. MaisonsLundi 13. Vincennes Laffitte

(plat). Samedi 25. Levallois. Mardi 14. Saint-Ouen. Dimanche 20. –Paris. Mercredi 15. Colombes. Bordeaux. Amiens. Jeudi 16. Auteuil. Lundi 27. Vincennes. Vendredi 17. Maisons- (plat).

Laffitte. Mardi 28. La Marche. Samedi 18. Vincennes Mercredi 29. Levallois. (mixtes). Jeudi 30. Paris.

1S1E ET CALVITIE

PAUVRES TROMBONES 1 Pour il. J. Massenet.

J'avais un ami, jeune, de physique et d'esprit agréables, toujours prêt à rendre service et à payer de sa bourse ou de sa personne. Bref, un homme exquis, s'il n'avait eu ce travers chiffonnant parfois, au milieu d'une conversation sur le boulevard, il me plantait là brusquement, prétextait un rendez-vous, une affaire, et s'éclipsait. « Histoire de femme! pensais-je; mais, entre amis, ces histoires sont les seules qu'on ne doive pas se cacher! » J'accablais mon camarade de questions qu'il éludait par des blagues. Je n'aurais jamais su à quoi m'en tenir sur ces mystérieuses escapades sans.

Mon ami s'aperçut, un matin, qu'il perdait ses cheveux, chaque jour plus clairsemés sur son crâne. Il se désolait, ne sachant à quoi attribuer ce troisième genou, car il n'était ni noceur, ni noctambule, quand hier, lisant dans une revue scientifique un article sur la Musique et le Cheveu, signé Henri de Parville, je tombai sur ce passage

« D'après un savant anglais, le cornet à piston, le cor d'harmonie détériorent l'hom- me le plus chevelu avec une sûreté et une rapidité surprenantes. LE trombone EST l'instrument néfaste par excellence; en cinq ans, l'instrumentiste le plus chevelu a perdu 60 pour 100 de ses cheveux » » Ce fut un trait de lumière. Mon ami devait jouer du trombone! Pour ne pas avouer sa prédilection pour un instrument ridicule, il n'osait pas dire en me quittant sur le boulevard qu'il allait prendre sa leçon 1 J'avais deviné juste: il me fit des aveux complets. Mais comment arrêter sa calvitie toujours croissante?

Or j'avais lu dans le même article scientifique

« Tandis que les instruments de cuivre exercent la plus fatale action sur le cuir chevelu, les instruments à corde préviennent et arrêtent la chute des cheveux. Le piano et le violon, mais le piano surtout, ont une action conservatrice indéniable jetez les yeux sur une collection de photographies de pianistes »

J'en savais assez. J'engageai vivement mon ami à quitter le trombone pour un instrument à cordes. Il choisit la contrebasse. Il y a six mois de cela. Aujourd'hui, non seulement les cheveux repoussent sur sa tête, mais aussi dans sa main, ce qui se comprend la main est plus directement en rapport avec l'instrument philo-capillaire. La colophane n'est pas sans avoir également une action bienfaisante.

J'espère qu'après une pareille découverte, par moi vulgarisée, M. Massenet, qui a des cheveux et s'en fait encore en attendant sa nomination, va supprimer, dès son arrivée au Conservatoire, la classe de trombone, tandis que viendront s'inscrire en foule pour la contrebasse, la harpe et le violoncelle, les chauves recommandés par leur coiffeur. J.-L. Croze.

TIRAGES FINANCIERS Crédit foncier

Obligations foncières 3 OjO 1811

Le 247468 est remboursé par 100.000 francs.

Le 398937 est remboursé par 50,000 francs.

Les deux numéros suivants sont remboursables par 10,000 fr. 56367 60109. Les 30 numéros suivants gagnent chacun 1,000 francs

MAI

Vendredi 1. Maisons- Samedi 16. La Marche. Laffitte. Dimanche 17. Paris.Samedi 2. Vincennes Marseille. Bordeaux. (militaires). Nantes. Poitiers. Dimanche 3. Paris. Milan.

Bordeaux. Lundi 18. Vincennes Lundi 4. Vincennes (plat). Poitiers. (plat). Mardi 19. Saint-Ouen. Mardi 5. Saint-Ouen. Mercredi 20. Levallois. Mercredi 6. Colombes. Jeudi. 21: Paris. Jeudi 7. Paris. Vendredi 22. MaisonsVendredi 8. Maisons- Laffitte.

Laffitte. Dimanche 24 Chantilly. Samedi 9. Levallois. -Avignon. Orléans. Dimanche 10. Paris. Pontchâteau. ChoMarseille. Bordeaux.. let.

Lille. Angoulême. Lundi 25. Vincennes Lundi 11. Vincennes (plat). Orléans. (plat). Angoulême. Pontchâteau.

Mardi 12. Saint-Ouen. Mardi 26. Saint-Ouen. Mercredi 13. Colomhes. Mercredi 27. Colombes. Nantes. Jeudi 2S. Chantilly. Jeudi 14. Paris. Vendredi 29. Enghien. Marseille. Bordeaux. Dimanche 31. Chantilly. Nantes. Vannes. Turin. Vendredi 15. Maisons- St-André-de-Cubzac. Laffitte.

r j™

VâLOCIPE,Dlrà

Au Vélodrome d'Hiver

Hier, aux Arts-Libéraux, Huret a battu Fischer de trois tours et demi de piste dans son match de 100 kilomètres. Les records de 60 à 70 kilomètres ont été battus.

Le programme de dimanche prochain

La dernière réunion des Arts-Libéraux aura lieu dimanche prochain 12 avril. Le programme est ainsi composé

Handicap (920 m.). Prix 150, 100, 75 et 50 francs. Prime de 20 francs au meilleur temps s'il ne dépasse pas 1 m. 10 s. Course de primes (10,000 m.). Chaque kilomètre 15 fr. au premier, 5 fr. au deuxième, dernières primes, 60, 40 et 20 fr.

Match (50 kil. avec entraîneurs). Huret contre Bouhours.

Petit calcul de comparaison Voici un petit calcul de comparaison entre la voiture « hippomobile » et la voiture automobile

La voiture avec chevaux et harnachement revient à 5,000 francs.

L'automobile avec moteurs de 4 chevaux revient à 6,000 francs.

En un an, la voiture, en frais de location d'écurie, de remise, de nourriture de chevaux, de cocher, de réparations et autres frais, représente une dépense de 6,360 francs.

En un an l'automobile couvrant une moyenne de 15,000 kilomètres, avec les frais de remisage et de réparation, dépense 2,150 francs.

Au bout d'une année, le bénéfice net se trouve être de 3,210 francs.

Ce calcul est établi par un fervent de l'automobile à Paris.

Au Vélodrome de la Seine

M. Baduel, directeur des Vélodromes réunis, nous communique, le programme des courses qui seront données au Vélodrome de la Seine le 12 avril, jour de l'ouverture. Le voici

Handicap d'Ouverture (600 m.). Prix 150, 60, et 40 fr. Prime de 10 fr.aux gagnants des séries non placés *lans la finale. Prixdel'Artistic Cycle-Club: (Scratch.2,000 m.). Prix: 1,000 fr. et une médaille d'or,offerts par l'A. C. C, au !<"̃, 300 fr. au 2», 150 fr. au 3».

327.121 259248 535397 231502 588095 522951 548899 443463 325305 520310 572663 173286 186923 295938 557550 456457 56480 303314 220139 613664 3H704 133785 264850 278238' 179115 435889 191241 418483 132315 366828 Obligations Communales 1879

Le numéro 651272 est remboursé par 100.000 francs.

Le numéro 279816 est remboursé par 25.000 francs.

Les 6 numéros suivants sont remboursés chacun par 5.000 francs

736568 504705 110860 136925 684770 794806'. Les 45 numéros suivants sont remboursés chacun par 1.000 francs

331714 332178 254269 472941 78664 845144m 336296 76682 470699 248727 669531 296597 378125 4894 133972 335030 649283 521556 881022 590619 208262 179702 197015 43465 296766 666567 221155 569294 251072 88402 506774 195 644342 29217 676:102 471894 723609 958473 110304 535588 40807 432725 35310S 476636 067846. ,|> Obligations communales 1880. et 188i Le numéro 172301 est remboursé paP" 100,000 fr. ̃_

Le numéro 875852 est remboursé pap 25,000 fr.

Les six numéros suivants sont remboursé* chacun par 5,000 francs

905229 480241 285640 397567 169695 210982. Les quarante-cinq numéros suivants sont' remboursés chacun par 1,000 francs 277131 658794 448272 235359 166754 260192V 761139 438688 763415 89841 881215 1202541 232140 342573 263425 695260 746062 9109^1 601111 965013 314818 79423 653313 353263;j 124544 319238 829861 523581 196290 17654» 329478 643270 905770 635784 447639 228808-: 879646 358203 313889 478831 526645 77892O! 215974 317627 306118

Obligations communales 1891

Le numéro 660684 est remboursé par 100,00(î: francs. Le numéro 221417 est remboursé par 10,000*; francs. ,i, Le numéro 999744 est remboursé par 5,000 francs. ï Les 20 numéros suivants gagnent chacun i 1,000 francs:

342998 2295 544055 518084 469698 5735551 216561 485934 819013 295894 204279 712814$ 120993 425300 78642 376710 74054 680617R 220272 219575. r\

AU CSiETSERE SVaONTMARTR^ Obsèques du peintre Duez

Les obsèques du peintre Duez, dont nou»! avons annoncé la mort, à Saint-Germain, avu cours d'une promenade à bicyclette, ont étô;' célébrées ce matin.

Devant l'hotel du défunt, 39, boulevard' Berthier, les honneurs militaires ont été ren» dus par une section du 74° régiment d'in» fanterie. K

De magnifiques couronnes avaient été en* ̃_ voyées par la Société nationale des beauxarts, les pastellistes, les amis du peintre,. etc. >!̃ Parmi lësassistante qui se pressaient dans le. cortège, nous avons reconnu MM. Roujon^ directeur des beaux-arts, représentant le mi-j nistre de l'instruction publique; Puvis de! Chavannes, Edouard Détaille, Jean Richepin,* Georges Leygues Larroumet, Bonnat, Mercié, Bouguereau, Gaston Boissier, Jean-Paul* Laurens,- Charles Garnier, Benjamin Cons-: tant, Falguière, Paul Dubois, Dubufe, et nombre de notabilités du monde artistique. Le service funèbre a été. célébré, à onze heures, à l'église Saint-François-de-SaleS'ù M. l'abbé Van den Brule, curé de la pa-' roisse, a donné l'absoute. L'inhumation a été faite au cimetière Montmartre, où plusieurs discours ont été pro-v noncés.

Course de Primes (5,000 m.). Coureurs da 2= série Prime de J10 francs à chaque tour/ excepté au premier et à l'avant-dernier tour. Au dernier tour, 100, 50 et 30 francs. Tandems et triplettes (Distance, 2,000 m. scratch). Prix 300, 120, 75 et 60 francs. Un tel programme réunira certainement l'élite des coureurs actuellement à l'en-1 traînement. Ajoutons que Jaap Eden, donfr ce sera la première apparition en course à; Paris, disputera le Handicap et le prix 'dq

llArtistie, •'

Calais-Marseille

Joyeux a terminé hier son record de Calai» â Marseille (1.146 kilomètres) en 63 h. 3»V avec 4 h..40,. d'avance sur son horaire.

Courses anglaises

La course d'une heure sans entraîneurs,' organisée par notre confrère Sport and Play à Coventry, a été gagnée par A. Linton, quf a couvert 36 kil. 875 m. 2e Walters 3= Pope.

Courses italiennes

Hier à Milan, Pontecchi a gagné les deux principales épreuves de la journée; Ferrario.

tffobEtson-SHichaël

Les matchesJohnson-Machaël sontdéfinitivement conclus sur 1, 5, 10 milles, 5, 20 et 30 kilom. Annonçons que Johnson courra au Vélodrome de la Seine, les 10, 17, 24 et 31 mai.

Au fouriog-CluIt de EVarsce Deux nouvelles adhésions princières, hier, au Touring-Club:

Le prince George-s Romanowsky, duc do Leuçhtenberg, et le prince d'Oldenbourg. Décidément le T. C. F. est devenu, comme l'auberge de Candide, le rendez-vous des tètes couronnées.

ï>a Course Lyon-Genève

La course de notre confrère le Progrés de Lyon est définitivement fixée aux 12 et 13 juillet prochains.

Les engagements sont reçus dès à pré-' sent.

lia course «lu « Sîidi-Sport » Le journal le Midi-Sport organise pour le 7 juin une grande réunion de courses au vélodrome de Marseille avec 3,000 francs de prix.

Automonilisine

La course d'automobiles Paris-Marseille efc retour, qui devait se courir en juin prochain, est remise au 1er octobre.

Au Vélo-Club des Tuileries

A la dernière séance, au Vélo-Club des Tuileries, Ed. de Perrodil, président, a annoncé que, devant s'absenter de Paris pour plusieurs mois, il donnait sa démissisn. Tous les membres du Club sont convoqués pour le mercredi 15 avril pour l'élection d'un nouveau président.

JLe record du mille

On annonce de New-York qu'un coureuV appelé Melyin Dennis a couvert sans entraîneurs un mille en ligne droite en 1' 11' 3/5,, favorisé par un vent terrible.

11 n'y a pas de 1M Marque du Monde! Mais seulement I

coâditionn~es: BINTON 1

himdulifauUtUFranco.Ai'ierlcanBlcyéteC, <i.lT.YragramJP<j«|


f 01 LES ulàlIS CONFLIT HlSP/ïïifMiÉRICAlN

j -Une dépêche de New-York, arrivée cette lirait à Paris, annonce que la Chambre des Teprésentants de Washington a voté, par 244 '̃voix contre 27, la résolution, déjà adoptée .car le Sénat, concernant l'état de belligé- ,'rance des insurgés cubains.

Cette résolution reconnaît que l'état de ^guerre existe à Cuba et invite le président à hiser de son influence auprès de l'Espagne afin d'obtenir pour les Cubains le droit de se choisir un gouvernement qui leur convienne.

Comme cette résolution a été votée par les 'deux Chambres, elle n'a pas besoin de recevoir l'approbation du Président, mais elle lui sera transmise comme une manifestation of- ;ÏLcielle de l'opinion du Congrès sur la question cubaine.

'̃̃ La proclamation du scrutin a été accueillie spar de bruyants applaudissements.

Cette résolution, dès qu'elle a été connue à fMadrid, a provoqué la plus vive agitation. Les télégrammes de la matinée nous apportent un aperçu des articles publiés à ce .sujet dans les grands journaux de Madrid. 'Le ton est généralement agressif.

D'après Vïmpardal, tout bon Espagnol jloit songer que c'est dans la campagne cubaine et dans les complications qu'elle peut ̃entraîner que va se décider le sort de la nation espagnole. « Que tout bon Espagnol, ajoute-t-elle, agisse donc en conséquence. » Le Porvenir dit que l'Espagne est prête à envoyer, s'il le faut, une armée de 100,000 hommes à Cuba

« Jamais, déclare-t-il, le pays ne tolérera l'immixtion des Etats-Unis dans ses affaires. 11 prouvera sa force.

« Les Etats-Unis regretteront avant longtemps l'excès de chauvinisme auquel leurs représentants ont cédé par calcul politique ». Du correspondant du Times à Madrid « L'immense majorité de la nation espagnole refusera d'accepter la dictature des ftats-Unis pour la direction de ses affaires Cuba où autre part, même si un tel refus amène une déclaration de guerre. » Nous avons consulté un éminent jurisconsulte, sur les conséquences de la décision prise par l'assemblée de Washington voici la réponse qu'il nous a faite

Les Etats-Unis devront désormais garder vis-à-vis des belligérants, la neutralité la plus absolue, et l'Espugne aura le droit strict de veiller à ce que cette neutralité soit observée. Elle pourra, quand bon lui semblera, arrêter et examiner les navires qui lui paraîtront suspects, et s'emparer de toutes armes, munitions, de tous secours matériels destinés aux Cubains.

En outre, elle aura la faculté de déclarer le blocus et de rendre ce blocus effectif, c'est-à-dire de concentrer autour de Cuba assez de forces pour en interdire rapproche, non seulement aux navires ennemis, mais encore aux navires de tous, les Etats neutres".

Quant aux avantages qui vont en résulter pour les insurgés, outre l'appui moral que leur donnent les Etats-Unis, ils consistent en ceci les Cubains révoltés auront droit, de la part des Etats-Unis, aux mêmes traitements que l'Espagne.

Si, par exemple, quelques-uns de leurs nayires se réfugient dans un port américain, ils y pourront recevoir, non pas des secours, mais l'hospitalité qu'on accorderait à d'autres navires.

Ajoutons, en terminant, que leDiariode la Marine publie des révélations très curieuses au sujet de la question de Cuba.

Un syndicat anglo-américain aurait signé Une convention avec le comité révolutionnaire cubain stipulant que « après le triomphe de l'insurrection, le protectorat des Etats-Unis sera demandé afin de prévenir l'intervention de toutepuissance européenne.» D'après cette convention, sur l'existence de laquelle il convient d'exprimer les plus grandes réserves, Cuba serait annexée aux Etats-Unis dix ans après le triomphe de l'insurrection.

LES MX OLYMPIQUES

LES JEUX OLYMPIQUES

Soixante mille spectateurs

On télégraphie d'Athènes

'Bien- que le temps fût menaçant et que l'on craignit la pluie, les jeux olympiques ont été inaugurés avec beaucoup d'éclat.

La cérémonie a été des plus imposantes. Le roi est entré au stade au son de l'hymne national, joué par six cents exécutants.

Soixante mille spectateurs garnissent les amphithéâtres.

f

1~. · l' `~-°~°9 r m ,]b~S DU, 7 -r~

Ir ̃'

GP~R~- » i3, "h>

RELACHE

DEMAIN

LA FAVORITE

upéra en 4 act., de A. Roycr et G. "Vacz, mus. de Donizelti Fornand Alvarez

Alphonse Renaud

Balthazar Grosse

Don Gaspard Gandubert Léonoi'O Mme Dufrane

Inès Agussot

COPPÉLIA

iallet en 2 act., de Nuiitev et St-Leoa,mus.dc LéoDelibes C0iÉLHE-FP,AKCMSE-8h.l/2 LE MONDE OU L'ON

S'KNNUIE

comédie en trois actes, en prose, •de M. Edouard Pailleron. Bellac Pnidhon Roger de Gérai! Baillet

Paui Raymond Truffier Saint-Réault Joliet

Général de Briais Dup. Vernon François Roger

Toulonniev Villain

Desmillcts Clerii

Virot Haine!

Galac P. Vcjret MelclnordeBoynesG. Esqulei' Mm es

Xluch'" rie Réville Pierson Jeanne Raymond Muller

Mme de Loudan Payolle

Mme de St-R6ault Frèmaux Mme de Boynes Amel

Cornt"» de Céran Persoons Mme AriéffO NancyMartel Lucie Walson Moreno Suz. de Villiers Thomsen | OPERA-COMIQUE 8 h. 3/4 ORPHÉE E

p éra-comiq. en 4 a., de Gluck Ckphée M11" peina

Eurydice Marignan L'Amour Tiphaine

Ombre heureuse Laisné

Suite d'Orphée, bergers et bergères, nymphes de ia suite d'Eurydice, troupe de démons, de spectres et de furies, omJires des Champs-Elysées. ACTES

Premier acto Un bois sacré où. l'on voit le tombeau d'Eurydice.

Deuxième acte L'entrée des enfers.

Troisième acte: Les ChampsElysées.

Quatrième acte :TJne caverne obscure et inhabitée qui conduit hors des enfers.

pièce en 1 acte, en prose Jacques Cornaglia Prosper E. Céalis Pascal L- Rivet Denise M11' Grumbach] LES DA.NIGHEFF

pièce en 4 a., en prose,dc Pierre Newsky

Zakavoff A. Lambert P" Walanoff Montbars Osip Hameau Roger de Talbé Duard

"Wladimir Dani-

theff P. Magnier Paui Bousselle hc. pope Jiilian

Limier Darras

Mikiior K. Céalis D' Koureiï Fournier liant Bullicr

Un clerc Prunier

C"' DanicheU Tessandier Marinna Rancourt Anna Rosf.-Syma P'" Lydia De Boncza 1>" Dozen Béry

Aufissa Garniéry Mme Germain Y. Lemaître Nathalie Barsange PALAIS-RQYAl 8 h. »/» LE BIGAME

com. en la., (i'lidg. Pourcelle Jouée par Garon, Garandet, BeUacci, Oorby el Mme Viviaue.

pièce en 3 act., de G. Feydeau Redillon Raimond ci Vatelin Gobin

Pontagnac Huguetiet Pinchard Mauge

Soldignac Dubosc

Jérôme Fraurès' commissaire Co!oii,i.et 2* commissaire Dupo.1

Le gérant Gara>t Jusepti Mot..

Victor Deai:

MçpBy M"" A. i.i'v;e Lucienne e Chsnvi

Clothilde A Milvs/ 1 Armandina Burty y

Clara NarUy

M"' Pinchard Billiau;

M"° Dalberville De Monter

Le souverain est chaleureusement ac«. clamé.

C'est un moment d'indicible émotiô.n. Le corps diplomatique, tout entier, les ministres, les autorités, les fonctionnaires

sont'p'résents.

Le prince héritier, dans un discours vibrant d'enthousiasme et empreint du patriotisme le, plus élevé, remet le stade au roi. Les spectateurs font au prince une ovation chaleureuse et toute spontanée. Après l'allocution du duc de Sparte, six cents instrumentistes, sous la direction du compositeur grec M. Samaras, exécutent l'hymne olympique, composé sur les paroles de M. Costes Palamas.

Les jeux commencent ensuite et obtiennent un grand succès.

̃ Résultats Courses à pied. Les gagnants des trois séries des courses de 100 mètres sont trois Américains

MM. Lane, de l'Université de Princetown Curtis et Burke, de l'Université de Boston.

Les spectateurs américains font une ovation à leurs compatriotes.

Course de 800 mètres. Gagnant Lermusiaux, Français, du Racing-Club do Paris.

Concours de sauts. Les prix sont remportés par -un Américain, M. Connoly, du Suffolk-Club, et un Athénien, M. Persakis. Lancement du Disque. Gagnant Garrel, Américain, de l'Université de Princetown, et Paraskéropoulos, Athénien.

>ç.

TAUROMACHIE

Cowi'ses Ba.iî«Saâses

De notre correspondant de Pau

Malgré une pluie diluvienne, une foulé énorme se pressait hier dans les arènes de la Haute-Plante, où se donnaient des courses do taureaux.

Pour la première fois, à Pau, ces courses ont eu un succès considérable et ont dépassé toutes les prévisions.

~'1 I ?~ATrn~~

AEiiËS 1T mÂEIIl

REVUES D'APPEL A PARIS, EH i888

Les revues d'appel en 1896, pour les hommes appartenant au recrutement de la Seine ou en résidence dans le ressort du gouvernement militaire de Paris, viennent d'être fixées aux dates suivantes

Le 13 avril pour les hommes de la classe 1875 appartenant à la réserve de l'armée territoriale.

Le 16 mai pour les hommes classés dans les services auxiliaires des classes 1875, J 1880, 1885, 1889 et 1893.

La revue d'appel aura lieu à huit heures du matin

Au bureau central, rue Saint-Dominique, pour les hommes de province en résidence à Paris;

2e Au bureau de recrutement, boulevard de la Chapelle, 10e, 19e, 20° arrondissements, cantons d'À'ubervilliers. Noisy, Pantin, SaintDenis et Saint-Ouen

3° Au 2e bureau de recrutement, boulevard Suchet, 1er, 7°, 15°, 16° arrondissements, cantons d'Asnières, Boulogne, Clichy, Courbevoie, Levallois, Neuilly ot Puteaux; Au bureau de recrutement, porte de Châtillon, 2°, 3°, 11, 12° cantons de Charenton, Montreuil, Nogent, Saint-Maur et Vincennes;

Au 6e bureau de recrutement, porte de Champerret,. 8°, 9°, 17° et 18° arrondissements.

.Beaus-Arts

Le monument d'Ambroise Thomas On sait qu'au lendemain de la mort d'Ambroise Thomas MM. Bertrand et Gailhard avaient pris l'initiative de confier au sculpteur Falguière l'exécution d'un monument dont l'Opéra et eux-mêmes doivent supporter tous les frais..

L'éminent statuaire s'est aussitôt mis à l'œuvre et a présenté sa maquette aux directeurs de l'Opéra.'

Assis sur un rocher, en une pose un peu olympienne, le maître regretté a l'air de préparer quelque nouveau chef-d'œuvre. Au bas du roc, toute blanche et légère comme une évocation, Ophélie lui tend des fleurs, qu'elle accompagne d'un sourire ineffable.

La statue. d'Ambroise Thomas sera en bronze, tandis qu'Ophélie sera en marbre blanc. De ce contraste de nuances, le sculpteur attend.le meilleur effet.

L'œuvre sera très vraisemblablement achevée dans quatre mois.

BB^Bf-j^ a s ûï|E*[?5ïs:IGRAÏî?E3. Guèrisem lK\mèaia:o partes

it·3i'S~p~PilulaaeoauévF2lgiqns:~uAl n~ rFg

SîiAbQSi3.Envoiï*.Pbt\23.r.deU£ïonnaiô. Paris- s3 ^jEib£C!&t^

ODÊON 8 h. »/»

L'ANGELUS

H-

DINDON

EDUFFES-PARISltHS– 8 h.»/» MO HÈLES

pantomime, 1 a., do Boussenot NINETTB

opéra-comique en 3 actes Cyrano de Berge-

rac Piccaluga

Le chevalier do

Roufiignac Tauiïenberger Mélicerle Barrai

Mor.iflenry Bartet

G. de Chavannes Dolents

Do Linicrc Belval

DncileMontagnanMartel

Du Civrac Dupré

Le Bret Jouvin

De Mirnval A. Noël

Un exempt Schey

)i""

Nir.pn dcLcncIosGerm. Gallois Diane, de Uassion Bonheur Manuelle Dziri Claudine Rvtcr

VAUDEVILLE– 8h. 1/2

AMOUREUSES

e.en3 a., du G. de Porto-Riche Etienne Penaud Dumfcny Pascil Delannov Calmetlcs

n~m`:

Gcrm"* Fériaud R6jane

Calb. Villiers Rosa Bruck Madeleine C. Carou Mme de Chazal Son:!

MmeHenriel Drunzer L'INFIDÈLE

c. en 1 a., de G. de Porto-Riche Lazzaro Cundé

Ronato Gauthier Vanina M™* Duluc

NOUVEAUTÉS- 8li.l/4 Í CHASSÉ-CROISÉ

vaudev. 1 a., d'Henry Bocage. Joué par Raoul, Roger, Guerchet, Destrem et Mlle Ribe. LA TORTUE

ton.. -vaudeville en 3 actes, de Lt;on Gandiliot

Ciiampulier Germain Adolp'ln; Tarride

liriquei Guyon (ils

Jninara Co'omber Signol Regnard Gibouîeau' Lauret

CUaruoain Guerchet Loonie Mm=' Férisl

M"" Lemarquis Moutrouge

i M°.Gibo~~lean lrm~Ana.^ys

I! M™' Gibouleia Irma. Aniirys

Julistte Sm. Scorie

L'E.' va~ ~5:.=~

.CAUSERIE 'PU. DOCTEUR,

Quand, CI depuis des siècles, il est d'usage d'utiliser certains traitements, il faut un temps non moins considérable pour démontrer l'inefficacité et môme le danger de ces traitements et, par suite, les faire définitivement abandonner.

Voir se servir de cataplasmes lorsque l'antisepsie existe depuis bientôt vingt ans, lorsque J. Championnière a introduit en France la méthode antiseptique de. Lister, voilà bien la preuve qu'il est certains préjugés contre lesquels il faut lutter sans cesse, afin de les faire disparaître à tout jamais.

En cette occurrence, ce n'est pas surtout le malade qui est coupable, mais bien le médecin qui, n'osant pas^ contrarier son malade, accepte de lui laisser appliquer ces emplâtres, qui ajouteront de l'infection secondaire dans une plaie qui n'était que peu infectée.

Je m'explique et dis que, comme cela a été maintes fois démontré, lorsque dans un abcès il n'existe qu'une variété de microbe, on a toutes les chances, par l'emploi du cataplasme, d'apporter dans cet abcès de nouveaux microbes qui, ajoutés au premier, rendront le mal beaucoup plus virulent et détermineront des accidents pouvant se terminer par l'amputation d'un membre, tandis qu'il aurait pu se terminer en quelques jours en faisant une petite incision. Quelquefois même, l'amputation faite trop tard, le malade sera enlevé parla septicémie, c'est-à-dire l'infection généralisé. Ainsi, plus de cataplasmes, foyers de microbes, pour jsoi-disant faire « mûrir » un abcès. Plus.de cataplasmes pour calmer les douleurs de la région abdominale. Plus de cataplasmes sur toute région qui pourra nécessiter une intervention chirurgicale.

« Mais, pourtant, ajouteront les vieux partisans du cataplasme, les ignorants ou les. médecins aimant le paradoxe, le cataplasme a bien agi jusqu'aujourd'hui, et voici que maintenant on ne veut plus l'employer.. Par quoi le remplacer ? » Eh bien, par des compresses chaudes, tout simplement.

Ce qui agit dans le cataplasme, ce n'est pas la graine de lin, ce n'est pas la fécule de pommes de terre ou l'amidon, et toutes les autres substances dites émollientes. Le cataplasme agit par la chaleur. Alors pourquoi ne pas se servir de compresses propres, aseptiques, que l'on appliquera sur les régions qui nécessitaient autrefois l'emploi du cataplasme ? 7

Faites bouillir durant dix minutes, dans l'eau boriquée à 4 0/0 des compresses. Versez dessus une dizaine de gouttes de laudanum appliquez-les sur les régions douloureuses, et vous obtiendrezle même résultat, qu'avec le cataplasme; ayant l'avantage* de n'avoir pas infecté la région qui fait souffrir.

Je ne veux pas parler de l'application de ces compresses sur les. panaris, abcès, furoncles le seul traitement, dans ce cas, c'est l'ouverture dès l'apparition de pus. Car laisser « mûrir » ces maux est une expression que la chirurgie actuelle ne connaît plus.

Par conséquent, le cataplasme doit être absolument rayé de la thérapeutique il est inutile et qui, plus est, dangereux. Pour celui qui est au courant de la médecine et de la chirurgie contemporaines, le cataplasme a vécu.

FAITS DIVERS' Le drame de la rue de l'Arcade

Un drame conjugal s'est déroulé ce matin rue de l'Arcade, provoquant dans le quartier une vive émotion.

Mme Hélène Poilot, âgée de quarante et un ans, ménagère, demeurant 10, rue Grégoire-de-Tours, avait été divorcée, la semaine dernière, par le tribunal civil de la Seine, d'avec son mari, M. Eugène Cliâtelard, demeurant rue Bellini.

Le jugement avait été rendu en faveur de l'épouxTUélène Poilot en avait conçu une vive irritation. Elle résolut de se venger.

PQRTE-SAIST-^ARTiB »»/»

THERMIDOR

drame en 4 actes et 6 tableaux de Victorien Sardou

Ch. Labussière Coquelin îilarlial Ilugon Volny

Tiillien Desjardins Vadicr Gravier

Chalupeau Péricaud Robespierre Laroche

Biilaud-Varenn' Prad

Marteau Derov

Ribout Gîingloiï ff

Lupin Nicolini

Chatcuil Liveraiii Thuriot Ossart

Jumelot Jeandrieu Samson Albert

Bault I^essuor

Vassolin Bacqniô

Pourvoyeur Carlereau Lécrivain Garay

Bricard Bourgeois Gauthier Bordato

Pierre Franr.escui Simonct Gunlil

M»»1

Fub-'LecouUeuxBl. Dufrosne Jncqueline Bl. Miroir Françoise D. Renot Mlle Bault Kerwich La Mariolle Blanehct Jeannette J. Giess

VARIÉTÉS- h. 1/2.

UNE SEMAINE A PARIS Revue en 3 actes et 12 tableaux, de MM. H. Monréal et H. Blondeau, airs de M. Fock. Un Brigadier, un Député, M. Villerosse: Baron.– Le Couvreur, une Somnambule, M. Belœil Alb. Brasseur. Un Invalide, un Brigadier de gendarmerie, le Comte Millier. Duronchon, le Concierge, Du guesclin Lassouche.– Kdgard de Bois-Durcy Guy. Un S1.chefde gare, le Méridional, Olivier: E. Petit. Le Majordome, un Gardien de la paix. A. Simon. Un Spectateur Ed. Georges. Un Spectateur, Paragon, le- Père l'Arétin Schutz. La Grisette, Claudine Marg. Ugalde. Le Guide M Théry.– La DemiV'ieree, la Belle. Boléro. Marcelie"- Ballhy Une Dame, Pliémie, la Comtesse B. Legrand Didi. le FiU de i'Arctin Lavallière. La Ville de Paris, le Génie du fes Tiiéry- Une Peine liimt, Tit* le Capitale Oio-

terle. Un Chat, l'Exposition d'hygiène, le Carnet du Diable": Fugères.

GAITÉ 8 h. 1/4

PANURGE

opérà-comiq. à grand spectacle en 3 act. et 10 tabl., de Henri Meilhac et A. do Snihi-Albin, musiq. deRobert Planquette. Parrarge Souiacroix CocQlati Paul Fugère Ti'ouillogan Dekernel Pantagruel Bernard

Carpalini Landrin

IierTrippa Dacheux Chef des Odeurs

suaves, Maclou Marcus

Coinposileur de

mus., 2e paysan Larroque

Maître de ballet Yironneau 1" agent, La Mi-

nerve Jaltier

L'introducteur et

L'intendant Bonté

Uneiiûi-teur Clément

Un buveur Plouvier Pliiloclœa M" Bernaert Nicole Lebey

Caterma M. Sully Philiberto Brandon l"pagK, M"? Ma-

clou Largiûi

2' pdgo Kiirty y

nùkin s h. 1/4

LE MÊLl-MÉLO DE LA RUE MESLAY

foliee-vaudeville en 1 acte

Jouée par Kerny, Ozanne, Lusset, Mraes Ham'arl, Brouil, Darcourt.

L'HOMME DE LA RUE DE PRONY

vaud. en 3 act. de Boucheron et Tavernier

Courtavella Bouchet

Dugastel Monval

André Bazant VioHette Trumière.s Victor Henry Pomaris Kerny

Jacotin iicurgeotte Eugène Roux

| Le président du

iribunaL I^usset

I Lucolte B.emongia Balivet ~T Simoni

M-»'

Mart.CourtavelleDoriel

Nat'" Dugastel Alex

Anatole Dàrcourt [iosaîiB Norah

BENAISS&Hcf » h- »'» I HE LAC US

Ce matin, vers dix heures, elle alla guetter son mari"rue de l'Arcade. Aprôsune? coiirt.e ` attente, .elle l'aperçut et se dirigea precipi- tarnment vers lui. Tout à coup, tirant un revolver de sa poche, Mme Poilpt dirigea l'arme' vers son mari et en tira trois coups successifs.

Chàtelard, très brièvement blessé à la poi-

trine, s'affaissa ensanglanté..

Relevé aussitôt pàrâes agents, que le bruit des détonations avait attirés, il fut transporté dans une pharmacie voisine, où les premiers soins lui furent donnés.•

Msis le malheureux se trouvait dans un état si grave, qu'il fallut le transporter a l'hôpital Beaujon. il a été admis d'urgence. Hélène Poilot, arrêtée par les témoins du drame, a été remise entre les mains des gardiens de la paix qui l'ont conduite chez M. Gavrelle, commissaire do police du quartier do' la Madeleine.

Ce magistrat, après interrogatoire, a envoyé aime Poilot au Dépôt..

Mort mystérieuse

Un marinier du nom de Lemoine, embarqué à bord de la péniche la Margoltat, amarrée au quai d'Austerlitz, a trouvé ce matin, dans une cabine d'un bateau voisin, le cadavre d'un individu dont on' n'a pu établir l'identité.

Il était vêtu d'un bourgeron bleu et d'un pantalon marron.

M. Perruche, commissaire de police, a fait transporter le corps à la Morgue.. Infanticide ̃̃'

M. A. employé de commerce, demeurant 74, boulevard de Grenelle, a déposé ce matin, au poste Saint-Thomas-d'Aquin, le cadavre putréfié d'un enfant nouveau-né qu'il avait trouvé sur la berge de la Seine, en face de la Cour des Comptes.

M. Prélat, commissaire de police, a envoyé le corps à la Morgue et a ouvert aussitôt une enquête.

Gardien de la paix blessé

Cette nuit, quatre individus, attablés chez un marchand de vins de la rue Chauchat, faisaient un tel tapage que le patron leur intima l'ordre de sortir. Ils s'y refusèrent énergiquement et un gardien de la paix fut requis pour les expulser.

La vue de l'agent sembla calmer les tapageurs, et tous quatre sortirent sans protester. Mais à peine arrivés dans la rue, ils s'élancèrent sur l'agent, le frappant à coups de pied et de poing avec tant de violence qu'il tomba ensanglanté sur la chaussée. Malgré sachute, il put maintenir au collet le premier de ses agresseurs.

Des passants accourus au bruit de la lutte lui prêteront main-forte et l'assaillant fut emmené au poste, tandis que ses trois compagnons réussissaient à prendre la fuite. L'individu arrêté est un nommé Cayla, garçon charbonnier, âgé de vingt ans et demeurant à Levallois.

M. Benezech, commissaire de police, l'a envoyé au Dépôt.

Le gardien de la paix Bochet, victime de cette agression, celui-là même qui s'était distingué la semaine dernière à l'incendie de la rue de Bellefond, a été transporté à son domicile dans un lamentable état.

Il sera obligé de garder le lit pendant plusieurs jours.

ENVIRONS DE PARIS

Saint-Germain. Vers onze heures et demie du matin, un groupe de cyclistes, traversant Saint-Germain, longeait le jardin de la mairie, rue Louis-Cagnard, pour aboutir à un. virage cependant bien signalé par les soins de la municipalité comme très dangereux, au coin do la rue de Pontoise, qui conduit à la forêt.

A ce moment, arrivait de Pontoise le mailcoach de M. André Delbos, qui conduisait lui-même ses quatre chevaux à une allure très modérée,

Les premiers cyclistes ayant aperçu le mail avaient eu le soin, tout en opérant leur virage, de crier Attention et M. Paul Dubois, qui les suivait, avait lui-même répété l'avertissement; mais, par un mouvement mal calculé, il vint se jeter, après avoir évité le premier cheval, sur celui de gaucho, qui le renversa et prit peur, le piétina et entraîna la voiture, dont les roues passèrent sur le corps du malheureux cycliste.

Relevé aussitôt et transporté clans un bureau de la mairie, M. Paul Dubois a reçu les soins des docteurs Seure et Lauth, arrivés presque aussitôt après l'accident.

M. Marty, commissaire de police, a fait ensuite conduire le blessé à l'hôpital de SaintGermain.

M. Paul Dubois, qui a quarante-sept ans, est chirurgien-dentiste et demeure 2, rue d'Amsterdam, à Paris.

Son. état est grave.

CiîATELET 8 h.»/»

LES SEPT CHATEAUX DU DIABLE

féerie à grand spectacle en 3 a., 1 prologue et 25 tableaux, de MM. d'Ennery et ClairviPc. Salan Léon Noël Cauuchc Pougiud Rie h Riic Alexandre fils Astarolh Léoy

RogaillRlIe M'°" Sauvage! Sathaniel De Roskilde Azéiie Darnat

Raymond Dyliane

Mère Ursule Daubrun L'Orgueil Dauville La Luxure Grandjean L'Envie Florentiny L'Avarice Durville La Colère Oresly

La Paresse M. Marty La Gourmandise J. Doé

GYBNASE-DRABATIQUE-81/2 LE SANGLIER

com. en i a., d'Alexandre Bisson DISPARU 1

com. en 3 a., d'Alexandre Bisson Monlgirault Noblet

Rabutet Dailly

Boisanfray Numès

Mêvrel Numa

Lord Barlington Mangin. Sostht'nc c Torin

Colette M"1 Yahr.e

Lucienne Lecomte Laurence Medal

Marie Marte

FOLIES DRAKATIQUES -8 1/4 LES SECRETS D ALFRED com. en la., d'Armand Lafrique' Jouée par Vavasseur, Leroy et M"' Landoza.

LA FIANCÉE EN LOTERIE opérette en 3 actes, de C. de Roddaz et A- Douane, musiq. d'André Messager.

Angeiin J. Périer Zapata Hittemans Santeuil ̃ P. Acliard Lopez Vaulliier Le directeur de la

prison Vavasseur

Le com" du bord Baron (ils MercéJès M™" Cassive

Caroieu Zari.ta A. Lericàe

âSSEIGO- 8 h. 1/4

LES DEUX GOSSES

Pièce nouvelle en 2 ;p;irties et 8 tableaux

De Kerlor Pierre Berlon D'Alboise Gémier

La Limace Dccori

Brisquet Arquillcre S'-IIyriex J. Rcnot Mulot !Dogeorgo PaulHumbert FonUiies Fadard Chimène M""

Hélène de Kerlor Mar~.Baréty Carmen de Saint-

Hyriex Lanro Fleur Claudinet Hélène Ileyé Fanran. Mellot

Zépiiyrine Gicment SœurSimplice A. Vallée Marianne L. Musset MENUS-PLAISIRS. 8 h. 1/2 LE MÉTROPOLITAIN DE LONDRES

p.en-'ia. et 10tabl.de P. Burani et M Sorbon, mus. de Vitaly Goodmann Taillade Olivier Clarlce Andreyor llarry Bettson Séverin Mars TlioniasTrubley Gonlior Gilbert Graham Scarclla Williams Diclt Delacroix Grafty CaNat

Un gamin Cliquet

Scoup Roderval Mcnken Gandrille Mi.-? Lucy M™" Odenat

N-f ilyMontaigu Gaudy

Dorothée Frespecli ClUNY 8 h. 1/1 t

UN ET UN FONT TROIS yaud. 1 a., d'Edgard Pourcelle. Joué par Chevalier, Chevrier, Roussayc. Mmes Ricin, Kerhoas.

PARIS QUAND MÊME

comédie-bouffe en 3 actes Grospotard P. Vévet Slanislai Allart

Strong Lureau

Jérôme MufTat

Dardinois Hamillon Bigorret Rouvière Ravigrmc Goradin Monchavent Prévost Képhaiê Chevalier 1" agent Chénier 2" airent Iloassave

M"'

M°" Grospotird Cuinet

Cécile FiliiauK

IgMMIR W.11P^ On s'occupe dëjà! de. la saison prochaine à l'Opéra. O.n parle .d'une curieuse reprise do Don Juan, du ballet de M'Wofmser VEtoilc, du Messidor de MM. Zola et Bruneau et des M aitr es-Chanteurs -de Wagner. Les événements apporteront peut-être des modifications à ce programme..

A l'Opéra-Comique, la direction fait aussi annoncer d'une manière officieuse une partie de son programme pour la saison 1896-1897. M. Càrvallio montera trois ouvrages de jeunes compositeurs, MM. Gabriel Pierné, Camille Erlanger et Fernand Le Borne. La première -du Chevalier d'Harmenlal aura lieu vers le 25 courant. ̃

Les répétitions générales d'ensemble, orchestre, artistes et chœurs, commenceront jeudi.

La représentation privée de la Fille Elisa, qui devait avoir lieu samedi au bénéfice de Mlle Nau, à la Comédie-Parisienne, ne pourra être donnée. M. Ajalbert et son interprète ont reconnu qu'il était impossible de reconstituer en si peu de ̃ temps le matériel entièrement détruit de l'ouvrage, et d'en réunir les matières aujourd'hui, dispersées. Mlle Nau va de suite composer un autre programme pour lequel les attractions ne lui manqueront certainement pas.

Au théâtre de la Renaissance, Mlle Henriot étant tombée subitement malade, le rôle de Mme Laveuve qu'elle devait créer dans la Meute a été confié à Mme Archainbaud, qui vient de faire le tour de force de l'apprendre en quelques répétitions. La répétition générale de la pièce de M..Abel Hermant" reste donc fixée à demain mercredi et la première représentation irrévocablement au jeudi 9. °

La première matinée de la Meute sera donnée dimanche prochain à deux heures.

La grande fête cycliste donnée par les « Increvables » le 9 avril, au profit de la caisse de secours dés artistes dramatiques s'annonce comme un immense succès. Les billets d'entrée à 5 francs s'enlèvent aussi rapidement que ceux de la tombola des Increvables. On trouve des billets au siège social, 11, rue Bergère, et au Casino de Paris S'amuser et faire le bien, telle est la devise des « Increvables ».

La grande attraction du moment est le musée Oller situé dans les vastes sous-sols de l'Olympia. Les familles pourront y admirer « Le Christ devant Pilate », grande scène biblique ne comprenant pas moins de quarante personnages, « Les Pêcheurs d'Islande », le Musée Militaire, l'Histoire du Petit Poucet, l'Exposition des coiffures du dix-huitième siècle, etc., etc.

Des Planches.

La Salle h, niaager

SBAÎSB ISES'S'AÏJIÏAK'B1 SJKIVEIggEEj

BLQTÏÏRS Jeune, .9, boulevard des Italiens, 9 PASSAGE DES PRINCES

Innovateur du Jîoasi bar automatique

TABLE CHAUDE

DÉJEUNERS ET DINERS 3 FR. ET 2 FR., VIN COMPRIS Service à la carte aux petites tables séparées Pelage ou hors-d'eeuvre, 2 plats au choix (entremets oulégumes), fromage, dessert. Carafe vin rouge ou blanc, cidre, bière ou lait.

Menu varié, Mets choisis et Primeurs PLAT DU JOUR. MERCREDI 8 AVRIL Cassoulet toulousain

Café spécial; filtre Blottier, 60 cent. (au lieu de 1 fr.) Savarin jeune.

Un verre de ïSénéslîctiBie

A¥IS ET COMMUNICATIONS La séance solennelle de distribution des récompenses de la Société contre l'Abus du Tabac aura lieu dimanche prochain, 12 avril, à deux heures précises, dans la grande salle de la mairie du sixième arrondissement, place Saint-Sulpice, sûns la présidence de M. le docteur Gruby.

La Société astronomique de France donnera sa séance générale annuelle mercredi prochain 8 avril, à huit heures et demie du soir, dans la grande salle de l'Hôtel des Sociétés Savantes, rue Serpente, 28, sous la présidence de M. Faye, membre de l'Institut.

L'ordre du jour annonce des communications de M. J. Jansse'n, directeur de l'observatoire de Meudon, sur les progrès de l'astronomie de. M. Ph. Gérigny, sur les travaux

Pascaline Norcy

Victoire Mauryce },]"" Pigeonneau Valbcn

Eusébie Riom

M13" Bigorret Lurmont Yvette BoulTe

TH. DE LA RÉPUBUÇUÉ. 8 1/2 LES

NUITS DU BOULEVARD ELDORiDO-– 8 h. 1/4 LA PARTIE D'ÉCHECS com. en 1 acte, de Paul Ferrier LE

ROYAUME -DES FEMMES opérette en 3 a. et 6 tabl., j Ern' Blum el Paul Ferrier, musi.j. de Gaston Scrpfll'1'

Alcindor Pulbac

Cilronne.t Berth&ut

Mcrluchet Fnigc

Vir.loire Pres^igny Frivolin M"" Simon -Girard Xércssa Mily-Moycr Prudhomma Màïlnlde Suavita Slariédeflile Trombolinette Simior

Mcriuc.hctte O»firniei' Pyrrha De Ti;r

Azur) ne Paubr/'C

Cornaline l/isc Fleuron Fiorclla Lhory

BOUFFES DU NORD –8 h. G1GOLETTE

THÉÂTRE. MONGEY. -8 h.»/» LE SIEGE DE PARIS

THÉATREOEBELLEViLLE-8 1/2 LA SORCJL'HE

on

lesétats'deblois

GOBELIHS. § h.

LA MENDIANTE DE SAINTSULPICE

̃WIOHTPARNASSE. 8 h. LA DOT DE BRIGITTE

CASINO DE PARIS

Salerno. Les Fortun'î. La belle Napolitaine Dora? Par- nè- Fiammina, grand divertidseniL'ul. Les Cinq DemiVierges Les DeuxTen talions, panto.mime comique. Les Hérjs. Les Zaricltoa.

de la Société; de M. le prince .Henri/ d'Or» léaas, sur son voyage dans la haute' indo- Chine, et de M. Oh. Ëd. Guillaume, sur Ie3 rayons de Rœntgen; ces deux dernières communications seront accompagnées de projections.

On peut se procurer des invitations cliea M. Bertaux, 25, rue Serpente.

L AFFAIRE. TREHI.B

fîe ©essai à. Saîaat-Otaer

De notre correspondant de Douai

Trembliéj dont la condamnation à mort a été annulée par la cour de cassation, a quitté hier matin la prison de Douai pour se rendre à Saint-Omer, où il a été incarcéré à la maison d'arrêt jusqu'au jour de sa comparution devant les assises du Pas-de-Calais. La veille, il avait eu -une entrevue avec Hattu, son ôminent défenseur, qui doit l'aider de son éloquente parole devant les assises du Pas-de-Calais.

Avant de quitter son avocat, Tremblié l'a chaudement remercié et l'a assuré, une fois de plus, de son innocence.

L'heure matinale avait éloigné de la gare les curieux qui Sauraient certainement pas, à une autre heure, manqué de se rendre ea foule à la gare pour tacher d'apercevoir, une fois encore, le célèbre assassin.

Accompagné des gendarmes, Tremblié est monté dans le train et est arrivé à Lille à six heures et demie; il est resté une demi-heura environ dans la gare, assis dans un compartiment de deuxième classe.

Pour le soustraire aux regards des nombreux voyageurs qui descendaient du train de Roubaix, un gendarme est resté à la portière et l'a masqué aux regard curieux de la foule.

A sept heures, Tremblié a été dirigé sur Saint-Omer, où il est arrivé sans encombre à huit heures et demie.; là, il est monté dans un fiacre qui l'attendait dans la cour principale et a été conduit à la prison.

Depuis sa condamnation, Tremblié paraît avoir beaucoup souffert.

Sa figure est plus décharnée, plus pâle que lorsqu'il a comparu devant la cour de Douai l'œil est toujours aussi brillant et semble plus rassuré.

On ne peut pas, dès aujourd'hui, prévoir l'époque où Tremblié comparaîtra devant le jury du Pas-de-Calais, la procédure sera rapidement mise en état, mais les témoins n'ont pas encore donné signe de vie. Vendredi dernier, les quatorze caisses qui contiennent les pièces à conviction ont été expédiées à Saint-Omer.

BIBLIOGRAPHIE

Une nouvelle revue illustrée, l'Aube, doit paraître le 15 avril prochain. Cette publication, qui donnera des œuvres inédites françaises et étrangères et des illustrations de peintres de tous les pays, organisera des conférences, auditions et expositions, Parmi ses collaborateurs, nous citerons MM. de Goncourt, Bernard Lazare, Rodenbach, Paul Adam, de Régnier, Tristan Bornard, M. Beaubourg, Villeroy, H. Bataille, G. Mourey, M. Sclrwob, Paul Verola, d'Annunzio, Ibsen, Strindberg, Bjornson, etc. Des illustrations signées de Toulouse, Lautrëc, Anquetin, Luce, F. Launay, etc., paraîtront hors. texte.

Administration de l'Aube, 69, rue Blanche. P. Guédy; directeur; Ad. van Bever, secrétaire.

~3at '~c'$- ,L,o-s PAft

¡ l'emploi

.?~~ ,f~- nu

~iT~I ~Uf!![0

HI~HÉTIHHE

U'&J jg f ]a«a.3'50,.eipéditios fr iiçoit .2 Sa;oii contre 8' aanJat ou ton p jsfu.' _^H JipSt ROCHER Plaraadeii, 112, rno fia Taronne.Paris et Ph1". ™"TB laral gratis tt frasca d'nns Etude iilùcssinti indiqunt les Variétés, erc^ss Causes, Symptômes, et tristes consépeness h Xsîa'bèîcqM fci'ÏI'll toits petseans soaeieass is sa laits dsit lire stec h plw jrada stMtta.

Tn?FB7 !f~?E~JTr dépuratif, diurétique, pur-

TïïFlfr Di9A^îïlj1îiJrF dépuratif, diurétique, pur-

MSj P tflîtimi! gatif.rafraîchissant, 50 cent, au Hou de 1 fr 25. La Grande Pharmacie hygiénique vend le meilleur marché de tout Paris. 24, rue Etienne-Marcel. (Voir A' page.)

§F SANS ^Ij Fâte et Sirop ^T CONTRE ^M iOplum.MorphitwB df, Wafé de 3 les Tonx,6rippeJ

f ni Codéine g i Influenia 1

j les Pectoraux 1 delangrenierB Bronchites §

de Nafè 3 taris 3 Coquclucho H

| sont ordonnés i 53. «ue Vivienne J ct Irritations de H L avec sécurité J ET pharmacies. i Poitrine et de ï

et GTICC& Gorge

~éeeucc~s~ât;:iras-s~roo:2o- Gor 8 e

1

KOUVEAU CIRQUE. 8b. 1/2

Tous 1C3 soir», exercices

équestres.

L'ILE DES BOSSUS

fantaisie nautique.

THÉÂTRE DES TERMES

(Parib-Concert; 8 h. 1/2 VOYAGE AU CAUCASE BA-TÀ-CLAN. 50, bd Voltaire Severo Tovlicoli. Battaillc, Amelel, Mourre, Duchâtel, 1-lelmc, Delmarrc, Charley, etc. Saint-André, Favard, Pascali. C. Real, etc.

PARISIAHA 8 h.

La Macaroni, ccm.-vaud. -rPragson, Jeanne Bloc.h. Madeleine Doive, Abiiala, la fiaronnu d'Avizard, Bunca, Rftgiap.o. Alben?, Jacquet.. Au nom de la loi, pantomime. Ml!e Suzanne DervulinterptôKvà le rôle du sculpteur. NonUesko et Kdmée, jongleurs. CÏRÔUE D'HIVER. 8 h. 1/2. Exercices équestres et acrobatiques Robert Macairo, pantoniimc. Dimanches et jeudi?, m.itinée.

LA FOURMI. 8 h. 1/2,

iboulevard Barbés)

Spectacle-concert –Dig-dindong, revue à grand spectacle. LA CIGALE. -3 h. 1/2

CRICK-CRACK

revue en 2 actes et 10 tableaux rie Nunès frères..

Cb. Mey, Antouy, Maader, Cabin. Carman.

ALGAZAR D'HIER, .8 h. r

Speclacle-concert.

CONCERT DE LA PÉPINIÈRE Rue de la Pépinière

Tous les soirs, à 8 h., spectacle varié.

THEATRE LYR1Q0 DE LA GALERIE VIVIENHE, 8 h 1/2

ADOLPHE ET CLARA

MUSÉE. OLLER

fsous-sol de l'Olympia)

Figures de cire et Automates. (.Ouvert de 1 h. a minuit.) POLE NORD

Tous les jours, de 9 heures à minuit, patinage sur vraie glacs.

CIRQUE FERNANDO

Bd Rocbechouart, r.des Martyrs Tous les soirs, à 8 h. 1/2, exercices équestres. Les Hevald's, acrobates. La famille Powell. Francisco Rosario, tireur mexicain. Jeudis, dimanches et fêtes, matinées à 211. 1/2.

OLYMPIA –8 h. 1/2

Tous les suirs, spectacle varié. La Gran Via Arictte. Dimanches et fêtes, matinées.

FOLIES-BERGÈRE 8 h. 1/2

Tous les soirs, spectacle varié. Loua Biirrisun. Polin. Le Village birm.<n. Les cinq sœur3 Barrison. Truc et Trappes, pantomimes. Dimanches, jeudis et fêtes, matinée à 2 h.

SCÂLA, 8 h. 1/2

Tous les soirs, spectacle concert. Paris Fin de Sexe, revue. Yvette Guilbert, A.Thibaud, A. Ileld, Lidia, Lcbam, Mathias, Libert, Maurel, Plô- bins, Clovis.

HORLOGE. 8 h.

Tous les soirs, spectacle varie. Dimanches et fêtes, malirié.e.

AMBASSADEURS- 8 h.

Speclacic-concert. Bourges. Brunin. Les Minslrels. Mmes Gauriet, Miette, Bnssot. Jeudis, dimanches et fêtes, matinée a 2 heures.

THÉÂTRE DU CHAT HOIR, 9 1/4 Le Sphynx.de G. Fragorolle. Au Parnasse. Plaisir d'amour. –.Audition de G. Fragerolle. G. Monloyer. Lamacoïs. ROBERT-HOUDIN. 8 h. 1/2 Le Pilori. Le Rave Coppélius. Tom Old Boot. Matinée jeudis, dimanche» et fôlesl 2 h. 1/2.

PALAIS DE GLACE

(Champs-Elysées.)

Patinage sur vraie glace,

plus vaste piste circulaire. ̃« Tous les jours.de 9 heure3 da môtiuà minuit.