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Titre : Bulletin de la Societe Linneenne de Normandie

Auteur : Société linnéenne de Normandie. Auteur du texte

Éditeur : (Caen)

Date d'édition : 1908

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34378172z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34378172z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Langue : Français

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Description : 1908

Description : 1908 (SER6,VOL3,PART2)-1909.

Description : Collection numérique : Fonds régional : Basse-Normandie

Description : Collection numérique : Fonds régional : Haute-Normandie

Description : Collection numérique : Bibliothèque numérique de Rouen

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k54796957

Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 8-S-291

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 17/01/2011

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BULLETIN

DE LA

SOCIÉTÉ LINNÉENNE

DE NORMANDIE

FONDEE EN 1823

Et reconnue d'utilité publique par decret du 22 avril 1863

6E SÉRIE. — 3E VOLUME

ANNÉES 1908-1909 (2e PARTIE)

CAEN E. LANIER, IMPRIMEUR

31, BOULEVARD BERTRAND, 31 1911


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Les Auteurs peuvent faire foire un tirage à part de leurs communications à leurs frais et aux conditions suivantes.

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Tout tirage à part devra porter la mention « Extrait du Bulletin de la Société Linnêenne de Normandie » suivie de l'indication du volume.

Les tirages à part seront payés directement à l'Imprimeur conformément au tarif ci-après :

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Les auteurs sont priés de s'entendre directement avec l'imprimeur de la Société.

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Pour les tirages de luxe et les changements de papier ou de format, les prix en seront donnés à l'avance sur la demande de l'Auteur


BULLETIN

DE LA

SOCIETE LINNÉENNE

DE NORMANDIE

FONDÉE EN 1823

Et reconnue d'utilité publique par décret du 22 avril 1863

6E SÉRIE. — 3E VOLUME

ANNÉES 1908-1909 (2e PARTIE)

CAEN

E. LANIER, IMPRIMEUR

31, BOULEVARD BERTRAND, 31

1910


Les opinions émises dans les publications de la Société sont exclusivement propres à leurs auteurs ; la Société n'entend nullement en assumer la responsabilité (art. 23 du règlement intérieur).

La Société Linnéenne dé Normandie ayant été reconnue établissement d'utilité publique, par décret en date du 22 avril 1863, a qualité pour accepter les dons et legs dont elle serait gratifiée.


TRAVAUX ORIGINAUX



Arm. Laurent. — Anomalies florales d'une Labiée. (Stachys sylvatica, L.)

Je crois intéressant de signaler à la Société Linnéenne de Normandie les observations que j'ai faites, en 1910, sur une petite station de Stachys sylvatica, L., installée dans des décombres le long de la rue du XXe Siècle, à Caen.

Formée d'une centaine de pieds d'une végétation vigoureuse, et abondamment fleuris, la plupart de ceux-ci présentaient des anomalies florales de divers genres, desquelles je vais décrire sommairement celles qui m'ont paru les plus dignes de remarque, du point de vue de la morphologie florale ; à savoir :

1° Les Synanthies, ou concrescences entre fleurs ;

2° Les Pélories :

3° Les Fleurs oligomères, c'est-à-dire dont le nombre des pièces était inférieur à la normale.

1° Synanthies

Genre d'anomalie particulièrement fréquent dans cette station. Presque tous les pieds en portaient des exemples, parfois jusqu'à 6 ou 7.

Dans tous les cas que j'ai observés, il s'agissait d'une concrescence, plus ou moins avancée, entre deux fleurs, dont l'une était toujours la fleur terminale du glomérule. cl l'autre sa voisine de droite ou de gauche (fleur de 2e ordre par rapport à elle).

Suivant les échantillons, cette concrescence variait dans son étendue, intéressant tantôt le calice seul, tantôt à la fois le calice et la corolle.


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On pouvait distinguer ainsi quatre types principaux, avec entre eux les intermédiaires qu'on peut facilement imaginer :

1er DEGRÉ. — Les calices simplement concresceuts extérieurement, par leur surface en regard, sur une partie seulement ou sur la totalité de leur longueur.

2e DEGRÉ. — Les calices entièrement fusionnés, de manière à former un tube unique, à 10 dents, mais dans lequel les corolles restent distinctes.

3e DEGRÉ. — Les calices fusionnés comme dans le cas précédent, et les corolles concrescentes à l'extérieur sur une plus ou moins grande longueur par leur surface en regard, à la manière des calices dans le premier cas.

4e DEGRÉ. — Les calices étant fusionnés en un tube unique, comme précédemment, il en est de même des corolles. Les gynécées restent toujours nettement séparés, tout en se comprimant mutuellement. Dans ce quatrième cas, le nombre des dents du calice double se réduit souvent à 9 ou même à 8. parfois à T. De même, la fusion des deux corolles peut être plus ou moins intime, avec une réduction correspondante du nombre des élamines.

Ces quatre genres de cas n'étaient pas également fréquents. Alors que les anomalies du deuxième type se rencontraient dans plus des trois quarts des exemplaires, et celles du deuxième dans 13 % environ, celles du premier et surtout du troisième étaient beaucoup plus rares.

Dans tous les pieds de plantes où j'ai observé celle anomalie, elle était localisée dans des glomé-


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raies de la région moyenne et un peu supérieure de l'inflorescence, c'est-à-dire là où ils comprennent le plus grand nombre de fleurs (au moins cinq).

N. B. — Ce genre d'anomalie me semble être assez commun chez Stachys sylvatica, malgré que les ouvrages classiques de Tératologie végétale ne le signalent pas dans cette espèce (tout en le mentionnant pour diverses Labiées). Je l'ai observé çà et là — toujours sur des pieds vigoureux — dans presque toutes les stations que j'ai examinées aux environs de Caen.

2e Pélorîes

J'en ai trouvé une dizaine de cas, toujours chez des fleurs terminales, à l'extrémité des axes latéraux rattachés à la partie inférieure de l'axe principal. Les axes ainsi terminés sont très raccourcis, et leurs entre-noeuds réduits ; de la sorte, les glomérules sont fort rapprochés, et leurs fleurs se trouvent groupées en un bouquet compact d'aspect caractéristique.

Dans deux cas seulement, j'ai observé des fleurs d'apparence parfaitement actinomorphe, l'une pentamère (5 S, 5 P, 5 E. 2 C), et l'autre tétramère (4 S, 4 P, 4 E, 2 C).

Dans trois autres cas, le nombre des pétales (non des sépales), se trouvait porté à 7 ou 8, avec 6 ou 7 étamines (1).

(1) J'ai déposé un échantillon de ce type dans la collection du Laboratoire de Botanique de l'Université de Caen.


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Enfin, le cas le plus fréquent, était celui de fleurs imparfaitement péloriées, ainsi constituées :

Calice : 3 sépales à peu près égaux.

Corolle : 3 pétales encore visiblement répartis en deux lèvres, mais celles-ci différant fortement de celles d'une corolle ordinaire par les caractères suivants :

1° Lèvre postérieure (supérieure), à deux lobes profondément divisés et étalés :

2° Lèvre antérieure (inférieure), à trois lobes bien séparés et sensiblement égaux, un peu moins étalés que dans la corolle normale. Une telle corolle forme une transition intéressante entre celle d'une fleur ordinaire et celle d'une fleur parfaitement péloriée.

Androcée : tantôt 4 étamines, comme dans une Ileur ordinaire : tantôt 5, comme dans la fleur actinomorphe.

Gynécée : normal.

On sait que les pélories sont assez fréquentes chez les Labiées : il en est toujours ainsi lorsqu'un axe porte, anormalement, une fleur terminale. Chez Stachys sylvatica eu particulier, plusieurs auteurs ont décrit ce genre d'anomalie. (Voir. pour la bibliographie : PENZIG, Pflanzenteratologie. tome II, page 245).

Je ne crois pas. toutefois, qu'on ait signalé les formes de transition que je viens de mentionner.

3° Fleurs oligomères

Anomalie rare. Trois cas seulement (sur trois pieds différents), toujours dans la même position:


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petites fleurs du 3e ordre, dans des glomérules à 3 fleurs. Leur constitution était la suivante :

Calice : 4 sépales, dont un postérieur, un antérieur et deux latéraux.

Corolle : 4 pétales formant deux lèvres : la postérieure normale, l'antérieure réduite à ses deux lobes latéraux par disparition du pétale impair.

Androcée : 3 étamines, les deux antérieures étant remplacées par une seule, située dans l'intervalle des deux pétales de la lèvre antérieure.

Gynécée : normal.

Celte anomalie n'a pas encore été signalée, à ma connaissance, chez Stachys sylvatica; elle a été décrite chez plusieurs Labiées, ainsi que chez diverses Scrophulariacées. etc.. mais en général sans indication de la position des fleurs.


René Clicvrel. — Plantes rares du Calvados et principalement des environs de Caen.

Dans le cours de mes herborisations annuelles, j'ai eu l'occasion de rencontrer, dans des stations où la plupart n'avaient pas encore été signalées. un certain nombre de plantes rares ou peu communes du Calvados et principalement des environs de Caen.

Parmi elles se trouvent :

1° Thalictrum minus L., aux environs de la gare de Moult-Argences. Trouvée par MORIÈRE entre Mondeville et Cormelles : par BRÉBISSON, à SaintPierre-sur-Dives et aux monts d'Eraines ; par HARDOUIN, RENOU et LE CLERC, à Cagny, Airan et Chicheboville, elle a été signalée à Moult il y a quelques années par A. CHEVALIER. Depuis cette époque, elle semble prendre, dans celte dernière station, une extension continue.

2° Arabis hirsuta Scop., à Moult. Le Dr PERRIER l'a trouvée à la Maladrerie ; HARDOUIN, RENOU et LE CLERC, à Caen, sur le Cours la Reine; ces mêmes auteurs la signalent également à Ranville et Argences : LE SAUVAGE, à Chicheboville. Sa présence à Moult, situé entre Argences cl Chicheboville. s'explique donc tout naturellement.

3° Cardamine impatiens L., à Mutrécy et à May. où je l'ai trouvée avec CORBIÈRE- — HARDOUIN. RENOU et LE CLERC l'avaient signalée à Louvigny et Maltot.

i4 Sisymbrium Sophia L., à Cabourg, où A. CHE-


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VALIER l'a également trouvée il y a quelques années ; elle avait été précédemment signalée à Courseulles par LIGNIER. Jusque-là celle plante n'avait pas été rencontrée dans le Calvados.

3° Sinapis cheiranthus Koch, à Pont-d'Ouilly. Assez abondamment répandue sur les talus de la route de Pont-d'Ouilly à la gare de Berjou-Cahan.

6° Lepidium Draba L., à Courseulles ( où elle a déjà été signalée par MORIÈRE), à Ouistreham et près de la gare de Moult-Argences.

7° Lepidium ruderale L., à Courseulles et à Cabourg. où déjà l'avaient trouvée HARDOUIV, RENOU et LE CLERC.

8° Saponaria officinales L., à Riva-Bella, Ouistreham. Merville, Cabourg.

2° Androsoemum officinale All, à Cabourg, et à Malloué près Campeaux. Elle a été signalée sutplusieurs points du département et en dernier lieu par le Dr F. GIDON, à Thaon et à Saint-Aubind'Arquenay.

10° Tetragonolobus siliquosus Roth, dans les environs de la gare de Moult-Argences et dans plusieurs bois de cette région. Semble prendre de plus en plus d'extension.

11° Vicia lutea L , dans les vieilles carrières de May et sur les-talus de la route de Crcully à environ 5 kilomètres de Caen.

12° Crassula rubens L., à Clécy. Elle a été signalée par HARDOUIN, RENOU et LE CLERC à May, Feuguerolles, Amayé-sur-Orne et Maltot.

13° AEnanthe silaifolia près de la station de Grimbosq et à Cesny-Bois-Halbout.


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14° Atropa Belladona entre Fontaine-Henry et la vieille église de Thaon.

15° Linaria supina Desf.. au voisinage de la gare de Moult-Argences.

16° Phelipaea Millefolii, ou Phelipaea coerulea, à Malloué, près Gampeaux.

Les caractères différentiels entre ces deux espèces me paraissent si minimes qu'il est difficile de se prononcer en faveur de l'une plutôt que de l'autre. Mon échantillon présente d'ailleurs des caractères propres à chacune de ces espèces : à la première appartiennent : la bractée axillante un peu plus longue que le calice et les longs poils que porte le sommet des anthères ; à la seconde, les lobes acuminés et aigus de la corolle. En outre, je dois faire remarquer que les poils blancs et raides qui tapissent la face interne de la corolle sont très abondants à la lèvre inférieure et manquent presque totalement à la lèvre supérieure.

J'ai trouvé dans la même station quelques pieds d'Orobanche minor parasites sur les racines de Digitalis purpurea Touvnet.. J'ignore si cette observation a déjà été faite : je ne la trouve mentionnée nulle part.

17° Stachys recta L., signalée par CORBIÈRE dans sa flore sous la simple mention : environs de Caen. HARDOUIN. RENOU et LE CLERC précisent mieux ses stations : Carrières Saint-Julien, route de la Délivrande près du Calvaire, Luc, Clopée, Mondeville, Vimont, Airan. Je n'ai pas eu l'occasion de la retrouver dans les endroits ci-dessus


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indiqués; mais je l'ai rencontrée assez abondamment sur les talus du chemin de fer de Caen à Cherbourg, entre Bretteville-sur-Odon et le bas de Venoix.

18° Samolus Valerandi L. dans le marais de Troarn.

19° Muscari comosum Mill. près de la station de Moult-Argences.

20° Monotropa Hypopitys L., dans le bois de Grimbosq. J'ai déjà signalé cette trouvaille dans le « Bulletin de la Linnéenne » pour 1898 (1899).

21° Vincetoxicum officinale Moench., dans le bois voisin du Pont-du-Coudray, rive gauche de l'Orne, à quelque distance du moulin de Viard.

22° Daphne Mezereum L., dans le bois de SaintAubin-d'Arquenay. Cette station m'a été indiquée par le Dr Ferd. GIDON. auquel je laisse le mérite de la découverte.

23° Ophrys muscifera Huds., dans le marais de Chicheboville, où il a déjà été signalé par LIGNIER.

24° Neottia Nidus-avis Rich., dans le petit bois voisin de l'Orne entre le Pont-du-Coudray et le moulin de Viard ; dans la forêt de Cinglais et dans un petit bois voisin de Moulines.


René Chevrel. — Anomalie de la fleur de

Veronica persica Poir. ou V. Buxbaumii Ten.

Au mois de juillet de cette année, j'ai découvert à Saint-Aubin-d'Arquenay plusieurs pieds de Veronica persica Poir. qui présentaient une anomalie de la corolle.

La fleur normale des véroniques se compose d'un calice gamosépale à 4 lobes ; d'une corolle gamopétale à 4 divisions inégales ; de deux étamines et d'un pistil formé de 2 carpelles concrescents en un ovaire biloculaire.

Dans les pieds considérés, la corolle ne présentait que trois pétales, l'inférieur, qui est le plus petit, faisait complètement défaut. Je dois dire que cette anomalie a déjà été signalée par CAMUS pour V. Buxbaumii, et par CAMUS, DEDECEK, MASSALONGO, MÜLLER H. et SCHLECHTENDAL pour de nombreuses autres espèces du même genre. (Cf. PENZIG, Pflanzenteratologie, tome II, Scrophularinae. g. Veronica). L'intérêt qui s'attache à cette petite découverte est évidemment de minime importance, puisqu'elle n'a même pas le mérite de la nouveauté: mais si j'appelle à mon tour l'attention sur cette monstruosité, c'est dans le but d'exposer les raisons qui, d'après moi, en provoquent l'apparition.

Tout d'abord, je n'ai pas réussi à me procurer les ouvrages des auteurs cités plus haut; je ne sais d'eux que ce qu'en dit PENZIG. J'ignore donc si leur description est accompagnée de considérations sur l'état physiologique où se trouvaient les plantes atteintes d'anomalies, et s'ils ont essayé de donnera celles-ci une explication quelconque.


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Tous les pieds monstrueux que j'ai trouvés, au nombre de quatre seulement parmi une trentaine qui les entouraient, étaient chétifs. La tige, haute de 7 à 8 centimètres était faible, simple, dressée; les feuilles qu'elle portait, étaient peu nombreuses et peu développées. 3 millimètres de long : la corolle mesurait 8 millimètres. En général, c'est le contraire qui a lieu : les feuilles sont plus grandes que les fleurs. L'état chétif des organes végétatifs permet de supposer que le bouton ne possédait pas, au moment de son épanouissement, des réserves nutritives suffisantes, ou n'a pas reçu la quantité de sucs nourriciers nécessaire à son développement normal.

Ainsi doivent s'expliquer, je crois, la plupart des cas d'Oligomérie; mais outre cette sorte d'anomalie, les plantes en présentent une autre fort commune dans laquelle le nombre des pièces florales se trouve augmenté au lieu d'être diminué : c'est ce qu'on appelle la Polymérie. Or, s'il paraît vraisemblable d'attribuer l'Oligomérie à une insuffisance de nourriture ou à un trouble local de nutrition, ne peut-on, en revanche, considérer la Polymérie comme le résultat d'une surabondance d'alimentation ? Les faits viennent assez souvent donner du corps à cette hypothèse. Je me contenterai de rappeler que, par la culture, on obtient facilement le doublement de certaines fleurs. Dans la nature, il en est parfois ainsi et cette année même, dans la séance du 2 mai. j'ai fait connaître à la Société un cas de Polymérie double, c'est à-dire portant sur le calice et sur la


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corolle, observé sur quelques pieds très vigoureux de Ficaria verna Huds.

On peut donc présumer que la nutrition joue un rôle très important, sinon capital, dans les phénomènes de Polymérie et d'Oligomérie. Ces sortes de monstruosités ont peu de chance de se produire quand la nutrition s'opère normalement, car alors les sucs nourriciers sont équitablement répartis entre le tronc et les membres de la plante, dont le développement se poursuit conformément aux lois naturelles.

Mais lorsqu'une plante porte quelques fleurs tératologiques, toutes celles qui écloront plus tard seront-elles nécessairement atteintes de la même anomalie ? Assurément non. L'anomalie doit disparaître avec la cause qui la produit. Le trouble de nutrition, pléthore ou pénurie des sucs nourriciers, peut n'être que temporaire et la plante se retrouve alors dans des conditions à peu près normales. Si elle a poussé sur un sol pauvre ou s'est affaiblie par un effort prématuré, elle peut, à la longue, récupérer assez de vigueur pour fournir à ses divers membres et en particulier à ses organes floraux une alimentation suffisante. Il suit de là que l'Oligomérie doit se rencontrer principalement sur les fleurs qui s'épanouissent les premières ou sur celles qui sont situées sur les axes secondaires. J'ai pu vérifier le fait, pour le premier cas, sur les pieds que je possédais : si les fleurs épanouies étaient toutes anormales, celles qui étaient encore en bouton présentaient au contraire une structure normale.


L. Sudry. — La Genèse des oolithes ferrugineuses et les travaux de M. Cayeux sur les minerais de fer primaires.

L'étude des minerais de fer oolithiques primaires de la France, commencée en 1897 par M. Cayeux, lui avait déjà fourni, en 1898, des résultats de la plus haute importance, faisant l'objet d'un mémoire manuscrit présenté à l'Académie des Sciences pour l'obtention du prix Vaillant. D'après l'auteur, les oolithes ferrugineuses auraient été calcaires à l'origineLes

l'origineLes de M. Cayeux furent d'abord loin d'être adoptées. M. Villain, en 1899, expliquait l'origine des minerais de fer de Lorraine par le jaillissement de sources sous-marines : leurs eaux, chargées d'acide carbonique et tenant en dissolution du carbonate de fer, auraient réagi en présence de l'eau de mer pour précipiter de l'oxyde de fer qui, entraîné par les courants dans le bassin de sédimentation, se serait isolé dans les dépôts à l'état d'oolithes. Le minerai de fer se serait donc formé directement sur le fond de la mer toarcienne. Telle est aussi la conclusion à laquelle fut amené, en 1901. M. Rolland.

L'étude d'un fond marin côtier provenant de la Manche a permis à M. Thoulet d'expliquer, sans recourir à l'hypothèse bien improbable de sources sous-marines ferrugineuses, comment, dans certains cas, des pisolithes ou des oolithes limonitiques peuvent se former au fond des mers. Un débris organique apporte des phosphates qui,

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réagissant sur le carbonate de chaux dissous dans l'eau, servent de noyau à une petite concrétion calcaire et phosphatée. La silice en dissolution dans l'eau et surtout l'oxyde de fer emprunté à l'argile ferrugineuse ambiante se fixent sur la concrétion par un phénomène d'attraction moléculaire et épigénisent le phosphate et le carbonate de chaux pour former finalement un petit nodule de limonite avec un peu de silice et des traces de phosphore. Rien ne prouve que ce mode de formation soit celui des oolithes ferrugineuses ; mais le fait que ces pisolithes ou oolithes d'oxyde de fer ont passé par un stade calcaire peut être interprété en faveur de l'hypothèse émise en 1898 par M. Cayeux

Celle-ci fut reprise en 1901 par M. Stan. Meunier, pour qui les minerais de fer oolithique, non seulement n'auraient pas été ferrugineux, mais n'auraient même pas été oolithiques à l'origine. Le fait que le test des mollusques fossilisés dans ces dépôts est lui-même constitué par de la limonite prouverait que la limonite est une épigénie du calcaire et, d'autre part, la présence de débris de fossiles à l'intérieur d'oolithes montrerait que la structure oolithique n'a rien de commun avec celle du dépôt initial. La formation de ces minerais se serait donc réalisée en trois étapes successives : 1° Dépôt d'une boue calcaire ; 2° Différenciation d'une partie du dépôt en oolithes lentement concrétionnées; 3° Ferruginification des oolithes.

Dans plusieurs notes présentées à l'Académie des Sciences en 1909 et 1910, M. Cayeux complète


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et précise ses anciennes indications. Il expose avec détails ses observations et les conséquences qu'il en déduit dans un beau volume faisant partie de la série des Etudes des gîtes minéraux de la France : Les minerais de fer oolithique de France, par L. CAYEUX, fascicule 1 : Minerais de fer primaires. Paris, Imprimerie Nationale, 1909. L'ouvrage est illustré de superbes héliogravures représentant des sections minces de minerais, de plusieurs cartes, dont deux caries géologiques inédites, par M. A. Bigot, et de nombreuses figures, dont une coupe géologique hors texte, inédite, due à M. Couffon. L'idée directrice de ce travail est la même que celle de la « Contribution à l'étude micrographique des terrains sédimenlaires » : l'histoire d'un sédiment ne finit pas avec son dépôt, mais toute roche est postérieurement le siège de phénomènes physico-chimiques capables d'en modifier profondément la composition, la structure et la physionomie. L'étude attentive des caractères actuels des minerais a permis à l'auteur de déceler les épigénies successives, qui ont chacune laissé leur trace, pour remonter enfin à la composition primitive, fort différente de celle d'aujourd'hui.

Avant de suivre M Cayeux clans l'étude détaillée des minerais primaires auxquels est réservé le premier fascicule, nous croyons préférable d'exposer tout d'abord quels sont, au point de vue lithologique, les résultats les plus généraux du nouveau mémoire.


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Genèse des oolithes ferrugineuses. — La majorité des minerais étudiés se résout en oolithes cimentées par une gangue; les minéraux élastiques et les organismes n'apparaissent, en général, qu'à titre d'éléments accessoires.

Trois espèces minérales tiennent le principal rôle dans la composition de ces minerais : fer carbonate (sidérose), silicate (chlorite ou bavalite) et oxydé ( hématite) Souvent chacune forme exclusivement un grand nombre d'oolithes. Souvent aussi toutes trois sont associées : la sidérose occupe le centre des oolithes, la chlorite la zone moyenne, en paraissant ronger et déchiqueter le fer carbonate, et l'hématite rouge occupe la périphérie altérée et oxydée. La sidérose est donc le plus ancien des éléments constitutifs ; elle a été épigénisée successivement par la chlorite, puis par l'hématite et l'histoire des oolithes ferrugineuses comporte au moins trois périodes successives :

1° Genèse d'oolithes carbonatées;

2° Leur transformation en oolithes chloriteuses;

3° Formation d'oolithes hématisées par décomposition de la chlorite.

Il y avait lieu de se demander si la phase sidérose correspondait vraiment à l'état primitif du dépôt, ou bien si elle était simplement une étape dans l'enchaînement des métamorphoses d'un sédiment originellement calcaire.

Dans beaucoup de minerais de fer primaires, surtout dans les minerais dévoniens, les coupes minces décèlent de nombreux organismes (Algues,


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Crinoïdes,Bryozoaires, Brachiopodes, Mollusques), primitivement calcaires et épigénisés par le fer. M. Cayeux voit dans ce fait de fortes présomptions pour que les oolithes, accompagnant ces organismes et actuellement ferrugineuses comme eux, fussent à l'origine également calcaires.

Presque toujours les restes organiques font défaut ; mais la présence de la calcite dans plusieurs oolithes et dans le ciment est un indice précieux. Exceptionnel dans les minerais français et ne se révélant le plus souvent qu'à l'analyse chimique, le calcaire est très commun dans certains minerais primaires des Etats-Unis, notamment ceux de Clinton, et y forme le noyau ou même la totalité de plusieurs oolithes. On peut en conclure que, d'une façon absolument générale, le point de départ a du être, pour les oolithes ferrugineuses comme pour le ciment, le carbonate de calcium. Les métamorphoses du ciment et celles des oolithes concordent dans leur ensemble. M. Cayeux montre qu'il se produit toutefois un retard relatif de l'évolution minéralogique du ciment. Le calcaire oolithique primitif a été baigné par des eaux contenant des sels de fer solubles et pouvant n'en renfermer que des traces. Les parties les plus poreuses de la roche, c'est-à-dire les oolithes où la calcite a moins largement cristallisé que dans le ciment, ont, à ce qu'il nous semble, précipité les premières le fer de sa dissolution pour épigéniser le calcaire par la sidérose. Celleci, une fois formée, s'est modifiée en chlorite par silicification. puis en hématite par oxydation,


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l'évolution des oolithes demeurant toujours en avance sur celle du ciment.

L'étude détaillée de chaque minerai a montré à M. Cayeux l'existence de nombreuses épigénies accessoires : magnétite. martile, oligiste, goethite. limonite, pyrite, quartz, orthose, albite. La feldspathisation, dans certains minerais de l'Anjou, de restes d'Encrines et de Bryozoaires, au même litre que les oolithes et que le ciment, est un des exemples les plus intéressants et les plus probants de ces modifications secondaires, indiscutables dans ce cas, ailleurs parfois hypothétiques.

Les dépôts oolithiques étant extrêmement rares dans les océans actuels et limités à quelques plages sableuses des mers chaudes, au voisinage de récifs, nous avons vu comment M. Stan. Meunier, tout en faisant siennes les conclusions de M. Cayeux relatives à la nature primitivement calcaire des oolithes ferrugineuses, avait supposé que les roches oolithiques dérivaient d'anciens calcaires vaseux compactes dont la substance avait été le siège de déplacements moléculaires sous l'influence de la circulation bathydrique. Les résultats des recherches de M. Cayeux rendent cette théorie tout à fait inadmissible. Sans préciser beaucoup les conditions, encore mal connues, de la formation des concrétions oolithiques, M. Cayeux montre en effet qu'elles se sont déposées dans des eaux très agitées : il suffit pour s'en convaincre, d'observer en coupe mince des fragments isolés d'oolithes. Si le morcellement avait, été postérieur à la formation de la roche, on trouverait des fragments contigus, ce qui n'est pas.


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Rôle des Girvanella. — D'après Wethered, les oolithes calcaires ne seraient pas des concrétions, mais résulteraient de l'enroulement de Girvanella, tubes déliés et microscopiques, repliés sur euxmêmes, pelotonnés et généralement considérés comme des algues calcaires. Or, dans les minerais siluriens de La F'errière-aux-Etangs (Orne), une multitude de Girvanella, toujours incluses dans les oolithes, se détachent sous forme de sidérose brun pâle au milieu de l'hématite. Les tubes abondent à la périphérie des oolithes : un petit nombre seulement en atteint le centre. L'existence de Girvanella est une nouvelle preuve de la nature primitivement calcaire des oolithes ferrugineuses. Mais, loin d'avoir formé les oolithes, les Girvanella semblent, d'après M. Cayeux, avoir au contraire contribué à leur altération et à leur destruction.

1° Les zones concentriques des oolithes et les tubes de Girvanella sont absolument indépendants.

2° La structure zonaire ne se montre jamais dans les noyaux envahis par les Girvanella.

3° Le diamètre des Girvanella dépasse toujours de beaucoup l'épaisseur des zones concentriques les moins fines.

Les Girvanella ne peuvent donc être que des algues perforantes, fixées dans les oolilhes à la manière de parasites.

A quel moment de la formation ou du dépôt des oolithes s'est produite la fixation des Girvanella ? Telle est la seconde question posée et résolue par M Cayeux.

Tout d'abord, dans les oolithes composées. les


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Girvanella sont confinées dans la couche corticale commune. Les oolithes simples n'ont donc pas été perforées avant d'être agglomérées

De plus lorsque des oolithes se trouveut contigues et largement adhérentes, les tubes passent de l'une à l'autre. L'interposition d'une quantité minime de ciment suffit pour que les Girvanella demeurent isolées.

Ainsi, le développement des Girvanella s'est produit uniquement à l'intérieur des oolithes cl, n'a commencé qu'après ieur dépôt. Lorsqu'elles ont été parasitées, les oolithes se trouvaient déjà en place, non pas à la surface même du sédiment, mais probablement à une faible profondeur.

Les conclusions de M. Cayeux sur la genèse des oolithes ferrugineuses, qui. en 1898, paraissaient « pour le moins inattendues » et que la Commission du prix Vaillant n'enregistrait « que sous d'expresses réserves », semblent aujourd'hui bien établies. De même, ses observations sur le rôle des Girvanella nous paraissent définitives.

Minerais de fer primaires. — Les minerais primaires, siluriens ou dévoniens. sont seuls étudiés dans le premier fascicule.

De nombreux documents et renseignements inédits ont été fournis à l'auteur par M. Bigot pour la Bassc-Normandie, par M. OEhlert pour le Maine et l'Anjou, par M. Davy et M. Couffon pour l'Anjou, par M. Kerforne pour la Bretagne. La partie stratigraphique de l'ouvrage est ainsi l'oeuvre d'une multiple collaboration.


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Les minerais siluriens, groupés dans la presqu'île armoricaine, furent sans doute utilisés dès la période gallo-romaine. Puis les exploitations se trouvèrent peu à peu abandonnées au XVIIe, au XVIIIe et dans la première moitié du XIXe siècle. Après la perte de l'Alsace-Lorraine, le bassin minier armoricain commença à se reconstituer. La dispersion des gîtes et la faible puissance des couches productives, les innombrables dislocations qui les affectent, les variations de composition, l'insuffisance des moyens de transport l'éloignement des combustibles sont autant de causes d'infériorité pour les excellents minerais de Basse-Normandie, d'Anjou et de Bretagne, en bien des points plus riches que ceux de Lorraine.

Les gîtes sont : les uns interstratifiés dans le grès armoricain, d'autres entre le grès armoricain et les schistes à Galymènes, la plupart subordonnés aux schistes à Calymènes où ils peuvent occuper un ou plusieurs niveaux. Tous sont, par conséquent, ordoviciens.

Les minerais de la Basse-Normandie et du Maine se trouvent situés dans les nombreux synclinaux s'échelonnant depuis la campagne de Caen jusqu'au bassin de Laval et s'orientant généralement du N. W. au S. E. Seules, les quatre bandes les plus septentrionales sont actuellement mises en valeur : 1° le bassin de Max ; 2° le bassin d'Urville: 3° la bande de Falaise ou zone bocaine; 4° la bande de Bagnoles, Domfront, Mortain, avec son embranchement de La Ferrière-aux-EtangsSur

Ferrière-aux-EtangsSur deux flancs du synclinal de May, quatre


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concessions exploitent un minerai assez riche, d'une puissance moyenne de 2m50. Subordonné à la base des schistes à Calymènes, il repose directement sur les grès feldspathiques. Ses variétés sont nombreuses : variété chlorito-quartzeuse, variété avec sidérose et chlorite, variété à base d'hématite rouge avec ciment de sidérose, variété dépourvue de ciment et formée d'hématite rouge ; toutes présentent un intérêt considérable pour l'histoire des oolithes ferrugineuses. Toujours la proportion d'oxyde de fer libre décroît de la périphérie des corps oolithiques jusque vers leur centre où la sidérose est localisée, ce qui montre de la façon la plus nette le passage par un stade carbonate. La variété à base d'hématite rouge et à ciment de sidérose fournit un excellent argument en faveur de la formation de la sidérose en deux temps, avec retard de l'évolution minéralogique du ciment. Le développement du quartz, toujours secondaire et non élastique, revêt une grande importance à May: M. Cayeux espère que le prélèvement d'échantillons en des points déterminés lui montrera que la silicification est fonction de la distance à la surface. Souvent le minerai de Max présente des oolithes discoïdales. L'étude de ces déformations fera l'objet d'un prochain chapitre de M. Cayeux. Comme, pour la même quantité de fer, l'hématite occupe un volume presque de moitié inférieur à celui de la sidérose, il faudrait, à notre avis, peut-être chercher là une des raisons qui ont facilité l'écrasement des grains sous l'action de phénomènes dynamiques.


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Le bassin d'Urville comprend six concessions. Le minerai forme, comme à May, une seule couche exploitable, à la partie inférieure des schistes à Calymènes, mais ici avec une puissance de 6 à 7 mètres L'hématisation demeure superficielle et. suivant la règle générale, la sidérose domine en profondeur.

La bande de Falaise est le synclinal silurien le mieux développé de la Normandie. Le minerai de fer de la base des schistes à Calymènes y est connu en plusieurs points, mais on ne l'exploite que dans deux concessions, dont l'une, Saint-Rémy, cslla plus importante du Calvados. La région de Saint-Rémy est extrêmement disloquée. Le minerai s'y montre essentiellement composé d'hématite cl de martite, deux modalités du sesquioxyde de fer, qui, clans ce cas, dérivent l'une et l'autre de la chlorite. Le quartz, toujours d'origine secondaire. est rare et la teneur en fer. très élevée, demeure' voisine de 60 pour cent.

Dans le synclinal de La Ferrière-aux-Etangs. M. Bigot a reconnu l'existence de nombreuses failles longitudinales et transversales. Le minerai forme une couche unique à la base des schistes à Calymènes, avec une puissance moyenne de 2m50 variant de 1 m 20 à 4m50. Sur quatre concessions accordées, trois sont exploitées. Les divers minerais de La Ferrière-aux-Etangs ont été étudiés avec un soin particulier par M. Cayeux. Ils appartiennent à trois types : minerais ordinaires, minerais de surface, minerais dits menus. Les minerais ordinaires, nettement, oolithiques. sont caracté-


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risés par l'extrême abondance des Girvanella dont l'évolution paraît avoir subi un retard par rapport à celle du reste de la roche, les tubes de Girvanella étant carbonates et la roche chloriteuse ou hématisée. Tous renferment une proportion notable de chaux, de 1,3 à 4 pour cent, dont une partie au moins sous forme de calcite. La teneur en chaux en sidérose, en chlorite et en hématite est indépendante de la distance à la surface actuelle du sol, ce qui montre que la composition chimique est fixée, dans son ensemble, depuis une période très ancienne. Les minerais rouges et noirs, c'està-dire hématisés ou chloriteux, s'ordonnent en couches parallèles au toit et au mur, les couches noires chloriteuses près du toit, comme si leur état dépendait d'une action exercée normalement aux strates, antérieurement à leur plissement. Plusieurs oolithes, parfois quartzifiées, sont devenues discoïdales. M. Cayeux a constaté que la quartzification de leur noyau, antérieure en partie à la déformation, s'était continuée après l'écrasement. Ainsi le quartz semble avoir pris naissance en deux temps. Les minerais de surface, avec limonïte et, chlorite comme éléments essentiels, contiennent une notable proportion de pyrite et de quartz secondaire, englobant souvent un fragment de limonite. La formation de ces deux derniers minéraux est donc tardive et liée au niveau hydrostatique actuel. Une conséquence pratique se dégage de cette constatation : la silicification doit diminuer avec la profondeur, et par conséquent la teneur en fer augmenter. Les minerais


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menus, avant tout pyritisés et quartzifères, restent inutilisés et d'un intérêt uniquement théorique. On pourrait les définir comme des sables pyriteux, chloriteux et quartzeux dont tous les éléments, sans exception, ont une origine secondaire. La genèse d'un tel sable aux dépens de sidérose et, sans doute, primitivement de calcaire est un fait remarquable et bien inattendu.

Le synclinal de Bagnoles-Mortain, qui se rattache au précédent, a permis à M. OEhlert de reconnaître l'existence, au milieu des schistes à Calymènes, de cinq niveaux distincts de minerai, dont quatre exploitables Deux demandes de concession sont actuellement en instance. A la Patricière, le minerai, très chloriteux, présente souvent des oolithes où les divers cristaux de fer silicate conservent une orientation optique unique ; le quartz secondaire est très rare et la déformation des oolithes poussée à l'extrême.

Dans le bassin de Laval, les minerais schistoïdes, subordonnés aux schistes à Calymènes el signalés par M. OEhlert, sont essentiellement chloriteux et, par altération, chargés de limonite.

Les minerais de l'Anjou occupent de multiples horizons dans le grès armoricain et jalonnent les nombreux plis hercyniens orientés E S E-W- N W. Deux caractères principaux les distinguent : la prédominance de la magnétite, dérivée de la sidérose, et l'élévation de la teneur en quartz secondaire Bien que le développement de la magnétite détruise la structure primitive de la roche, bien que la proportion de silice suffise pour donner à


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quelques échantillons l'aspect de quartzite, l'étude micrographique démontre à M. Cayeux que tous ces minerais n'en ont pas moins été oolithiques et, sans doute, carbonates. L'abondance de la magnétite, du quartz et même des feldspaths paraît résulter de phénomènes de métamorphisme et par conséquent on ne doit pas s'attendre à trouver en profondeur un enrichissement en sidérose et en fer.

Depuis que M. Kerforne a rattaché au Dévonien le gîte de Bas-Vallon, il ne reste plus en Bretagne que deux minerais rapportés au Silurien : celui de Coatquidam, avec des grès, oolithiques ou non, à base d'hématite rouge et de martite, et celui de Sainte-Brigitte, avec chlorite, magnétite et grenat, les deux derniers minéraux paraissant dus au métamorphisme exercés par le granité.

Au Dévonien se rattachent les gîtes gédinniens de Bretagne, les gîtes coblenciens de Normandie, les gîtes eiféliens de l'Ardenne, les gîtes famenniens de Belgique

Les minerais de Bretagne (Bas-Vallon), interstratifiés dans des schistes surmontés par des grès à Orthis Monnieri ont été récemment classés dans le Gédinnien par M. Kerforne. Les uns carbonates, les autres chloriteux ou à base de magnétite, ils dérivent d'une roche oolithique calcaire renfermant des vestiges de crinoïdes dont plusieurs ont servi de centre à des oolithes. La fragmentation des oolithes, l'usure des débris organiques, montrent l'agitation de l'eau au moment du dépôt.

Le minerai coblencien de Diélette présente, à


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première vue, un mélange de magnétite cl de minéraux accessoires. De son observation attentive on peut pourtant déduire, d'après M. Cayeux, sa formation à partir d'une roche calcarifère oolithique. La composition et la structure actuelles ont été influencées par le passage du granité. Il est toutefois impossible de préciser à quel stade de l'évolution de la roche s'est produite l'action métamorphique.

Dans l'Ardenne franco-belge, les minerais eiféliens se rattachent à la division supérieure de la grauwacke d'Hierges à Spirifer cultrijugatus. Malgré les différences de composition et dé structure qui séparent les trois types étudiés par M. Cayeux, tous trois, d'après lui, ont une origine commune. Le moins évolué, celui de Momignies. avec ses restes extrêmement nombreux d'organismes, prouve que le dépôt aujourd'hui ferrugineux, n'était à l'origine qu'une accumulation de coquilles et de squelettes calcaires, avec ou sans oolithes. Le minerai d'Ohain, riche en débris d'Encrines où la sidérose a conservé la structure cellulaire, montre la substitution du carbonate de fer à celui de calcium. Enfin, un troisième stade fait succéder le fer silicaté au fer carbonaté. Dans certains cas, l'oxydation du minerai en hématite respecte les détails de la fossilisation ; M. Cayeux range le sesquioxyde de fer parmi les milieux conservateurs des structures microscopiques et attire l'attention sur la possibilité de retrouver des organismes épigénisés par le fer dans les quartzites ferrugineux anciens que personne n'eût songé à explorer à ce point de vue.


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L'étude des minerais famenniens de Belgique, subordonnés à l'assise à Rhynchonella Dumonti et interstratifiés dans des schistes violacés, confirme les conclusions générales de M. Cayeux et apporte en leur faveur de nouvelles preuves.

Dans leur ensemble, les minerais dévoniens de la France sont assez riches en calcaire, alors que les minerais siluriens en sont presque dépourvus. Les différences, légères au point de vue minéralogique, sont notables dans le domaine organique : les minerais dévoniens paraissent partiellement ou totalement zoogènes, les minerais siluriens sont davantage oolithiques.

Des données géographiques et stratigraphiques concernant la distribution des sédiments siluriens dans l'ouest de la France, M. Cayeux déduit une conclusion qui, si elle venait à être prouvée par de nouveaux arguments, présenterait un grand intérêt pour l'avenir du bassin minier armoricain. Il fait observer que la puissance et la grosseur des éléments augmentent de l'est vers l'ouest, aussi bien pour les poudingues pourprés et pour les schistes rouges cambriens que pour le grès armoricain, tandis qu'au contraire les calcaires subordonnés aux schistes cambriens, bien développés dans la vallée de la Laize au sud de Caen, disparaissent à l'ouest. La mer silurienne qui s'étendait sur le territoire français était donc limitée par un continent situé sur l'emplacement actuel de l'Atlantique. De même que les marbres cambriens, les dépôts oolithiques siluriens, également.calcaires et dépourvus de matériaux clastiques,


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s'épanouiraient vers le large. Les gisements connus de minerai de fer, situés à la lisière du bassin de Paris, seraient seulement l'amorce de leur principal développement vers l'est, sous une couverture de terrains secondaires.

Cette dernière conclusion de M. Cayeux nous paraît peut-être moins bien fondée que la partie lithologique de son mémoire. L'analogie n'est pas complète entre les calcaires cambriens cl les dépôts oolithiques siluriens, séparés par la transgression ordovicienne, et, surtout, le développement du minerai vers le large de la mer à Calymènes semble en désaccord avec les conditions de sa genèse. Les oolithes aujourd'hui ferrugineuses portent, d'après M. Cayeux, les traces de l'action d'eaux fort agitées et particulièrement troublées. Il faudrait admettre que les conditions de trouble et d'agitation de l'eau n'auraient été réalisées qu'à une grande distance du rivage, au large de la mer ordovicienne, phénomène bien improbable.

M. Cayeux fait d'ailleurs des réserves au sujet de la partie pratique de sa dernière déduction. Il insiste sur la prudence, la circonspection, qu'il faudra apporter aux recherches éventuelles de minerais siluriens dans la partie occidentale du bassin de Paris et il recommande de suivre les couches ferrugineuses de proche en proche, sous les terrains secondaires qui les revêtent.

Un second et un troisième fascicules, consacrés aux minerais secondaires et aux conclusions générales, compléteront le nouveau mémoire de

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M Cayeux, oeuvre fondamentale au point de vue de la lithologie des roches oolithiques et des minerais de fer.

Laboratoire de Géologie de la Faculté des Sciences de Caen. Janvier 1911


Lignier (O). __ Essai sur l'Evolution morphologique du Règne végétal (1).

On sait combien, dans la nature actuelle, certains milieux très spécialisés sont capables d'imprimer aux diverses plantes qui les habitent un aspect commun malgré des origines souvent très différentes. La flore des déserts, celle des palétuviers, celles des eaux saumâtres, des dunes, des marais, des débris organiques, etc., fourmillent d'exemples qui le démontrent. Pour les mêmes raisons, deux plantes de la même famille peuvent prendre des aspects très divers.

En a-t-il toujours été ainsi aux époques géologiques ?

Certes, il est logique d'admettre que toujours le milieu a influé sur la morphologie de la plante, mais il semble bien qu'à l'origine les milieux spéciaux aient été moins nombreux, moins fragmentés qu'à l'époque actuelle. Si, par exemple, nous considérons le milieu spécial constitué par les régions lagunaires, à climat équatorial de l'époque carbonifère, nous le voyons régner sur une étendue considérable de la surface terrestre el son uniformité nous est attestée par la remarquable uniformité de sa végétation (2).

Ce n'est que plus tard pendant l'époque secon(1)

secon(1) d'après le C. R. du Congrès de ClermontFerrand, Assoc. franc., août 1908

(2) Cela ne veut du reste nullement dire qu'à cette époque il n'y ait pas eu d'autres milieux spécialisés que celui des lagunes ; il semble au contraire évident qu'il en a existé d'autres, par exemple de plus froids ou de plus secs, et il


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daire et, plus encore, pendant l'époque tertiaire que les milieux biologiques tendirent à se restreindre, à se multiplier et à se spécialiser davantage, entraînant comme conséquence des adaptations diverses de plus en plus multipliées, de plus en plus énergiques des plantes qui les habitaient.

On comprend combien ces adaptations spéciales indépendantes de la généalogie doivent nous rendre difficile la reconstitution des phases par lesquelles est passée la forme générale des plantes à mesure que se produisait l'évolution du Règne végétal, c'est-à-dire, en un mot, combien elles nous rendent difficile de retrouver les lignes générales de l'évolution morphologique des plantes au cours des temps passés. Toutefois, de ce qui vient d'être dit, il résulte aussi que la difficulté se présente surtout en ce qui concerne les plantes les plus récentes et qu'elle est moindre en ce qui concerne les plantes anciennes.

D'autre part dans le corps d'une plante adaptée, il subsiste presque toujours quelques parties plus ou moins étendues qui n'ont pas subi celle adaptation et qui permettent de retrouver les affinités réelles. De telle sorte que, finalement, il devient

est même vraisemblable que c'est là que se sont produits par adaptation nouvelle certains groupes de transition aujourd'hui disparus que nous aurions tant d'intérêt à connaître. Cela signifie donc simplement que l'uniformité lagunaire de l'époque carbonifère était probablement plus étendue que celle d'aucun milieu ultérieur. (Note ajoutée à la réimpression).


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d'ordinaire possible, malgé les variations de la forme, de retrouver le groupement auquel appartient une plante donnée, même fossile, et, comme conséquence, d'arriver clans une certaine mesure à reconstituer le type morphologique moyen des divers groupements.

En procédant de la sorte pour arriver à la reconstitution des types morphologiques moyens, puis en les comparant entre eux, organe à organe, enfin en tenant compte de l'ordre d'apparition de ces types à la surface de la terre, ou mieux de nos connaissances actuelles sur les grandes lignes de la généalogie du Règne végétal, je crois être parvenu à comprendre l'évolution subie par la morphologie de la plante au cours des âges. Ce sont les résultats de cette étude que je voudrais esquisser ici dans ce qu'ils ont de plus général (1).

Origine des plantes à port aérien

A. — Il semble bien que les premières plantes apparues à la surface de notre globe se soient

(1) Les faits morphologiques intéressants au point de vue évolutif sont excessivement nombreux, surtout depuis que les belles découvertes paléobotaniques de ces dernières aimées sont venues diriger nos pas au milieu de toutes les difficultés de la recherche. Il en est, par suite, un grand nombre qui, malgré leur intérêt, ont dù être laissés de coté dans cet Essai. Je me bornerai simplement à y signaler ceux qui intéressent les grandes lignes de l'évolution morphologique du Règne végétal et même, parmi ces derniers, ceux seulement qui m'ont paru plus en rapport avec la compréhension que je me suis faite de la succession des formes.


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développées dans la mer et aient appartenu à l'embranchement des Algues. Mais les documents que nous possédons sur cette flore primitive sont trop informes pour nous permettre de disserter sérieusement sur leur morphologie. A ce point de vue ils nous sont même moins utiles que la connaissance des algues actuelles.

B. — L'envahissement des régions terrestres a vraisembablement tout d'abord commencé par les terrains humides, peut-être exondés, situés au voisinage de la mer et c'est là que se différencièrent les premières plantes dont la dissémination par spores devint aérienne. Leur thalle pouvait être encore aquatique ou peut-être déjà couché sur le sol humide, mais certaines de ses branches se redressaient pour élever hors de l'eau les sporanges terminaux et mettre ainsi à la portée du vent les spores qui devaient aller envahir les territoires voisins. Ce sont ces plantes qu'ailleurs (1), j'ai appelées Prohépatiques.

Leurs glandes sexuées étaient peut-être déjà des archégones et des anthéridies analogues à ceux des Hépatiques actuelles ; mais plutôt, elles se rapprochaient davantage des poils sexués de certaines algues vivant aux niveaux marins supérieurs, en particulier des Cutlériées chez lesquelles toutes les cellules du poil sont également productrices de gamètes, les poils mâles et les poils femelles ne

(1) Equisétales et Sphénophyllaies. Leur origine filicinéenne commune (Bull. Soc. Linn. de Normandie, 5e sér., t. VII, p. 93, Caen, 1903.


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se différenciant guère que par la taille et le nombre des cellules constituantes.

En tous cas, il arriva un moment où il se produisit, dans ces poils, une spécialisation des cellules superficielles pour la protection du reste de la glande et ainsi se constitua l'assise d'enveloppe qu'on observe chez les Archégoniates.

D'autre part, à l'intérieur des poils femelles, les cellules sexuées cessèrent progressivement de l'être toutes à un même degré; l'une d'elles devint l'oosphère privilégiée, alors que ses soeurs se transformaient en cellules du canal.

On sait du reste que les anthéridies et les archégones, une fois caractérisés, se sont conservés pendant très longtemps sans grande modification dans la descendance.

Chez les Prohépatiques, le cycle vital comprenait deux phases (sporophyte et gamétophyte) comme, du reste, cela existait déjà vraisemblablement chez leurs ascendants marins. Il est probable que, pendant ces deux phases, leur thalle était également lamelleux dichotome et, ainsi que je l'ai dit plus haut, soit encore aquatique, soit déjà couché sur le sol humide; seules les extrémités sporangifères se redressaient clans l'air.

Dans la suite, le thalle lui-même lendit à se redresser de plus eu plus, pour devenir finalement plus ou moins aérien et, former des appareils dichotomes qu'ailleurs (loc. cit., p. 95) j'ai dénommés cauloïdes. Sur ces derniers apparurent des poils lamelleux qui se transformèrent de même en des sortes de petites feuilles (phylloïdes).


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Appareil végétatif. — C. — Dans la descendance de ces Prohépatiques la différenciation morphologique du corps de la plante se fit suivant deux directions.

Chez les uns (Muscinées), la phase gamétophyte prit une grande importance au point de vue végétatif : à elle seule, elle forme presque tout l'appareil visible ; presque seule, elle constitue ce que nous appelons l'hépatique ou la mousse.

Par contre, la phase sporophyte se réduisit énormément et cette réduction se montra comme la conséquence de ce que :

1° L'oosphère, devenue unique, cessa d'être mise en liberté pour la fécondation ;

2° L'embryon résultant de la fécondation resta lui-même emprisonne à l'intérieur de la glande mère (archégone). Ne trouvant ainsi que peu de nourriture à sa disposition, vivant en vrai parasite, il réduisit son développement jusqu'à n'être plus, en quelque sorte, qu'un sac à spores plus ou moins prédonculé (sporogone) (1).

(1) Ce cas semble comparable à celui des Balanophorées, en particulier des Apodanthés. N'est-il pas également comparable dans une certaine mesure à celui de la plantule des végétaux supérieurs ? En effet, chez les ancêtres cycadofilicinéens de ces derniers, l'oosphère fécondée au contact du sol humide, là où la graine avait apporté côte à côte la macro et la microspore, se développait directement en une plante adulte. Ce fut seulement lorsque cette oosphère vint à être fécondée de très bonne heure, sur la plante mère de


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Chez les autres (Plantes vasculaires), ce fut l'inverse. C'est la phase gamétophyte qui subit une extrême réduction, tandis que la phase sporophyte devenait végétative. Cette dernière, en outre, prenait un développement inconnu chez les Muscinées, même dans leur phase gamétophyle. grâce, peut-être, à la spécialisation de certains cauloïdes envasés qui se transformaient en appareils d'absortion (racines) (l). Consécutivement les tissus servant au transport des liquides acquéraient, dans toutes les parties du corps de la plante, un perfectionnement inconnu jusque-là et se recouvraient de cette ornementation si spéciale qui caractérise tout l'embranchement.

D. — Sous l'influence de cette exubérance de végétation des premières plantes vasculaires et

la graine, que la jeune plante, résultat de cette fécondation, ne trouvant plus de matériaux nutritifs en quantité suffisante et suffisamment durable, prit l'habitude d'interrompre sa végétation et de rester dans la graine à l'état de plantule.

(1) La trace de cette origine commune des cauloïdes aériens et des racines se retrouve chez les Lycopodinées, chez lesquelles la structure de ces deux sortes d'organes ne diffère bien souvent que par la présence ou l'absence de phylloïdes et des faisceaux qui les desservent. On peut citer encore à l'appui de la même opinion, l'origine exogène des premières racines de certains Lycopodes, celle des porteracines des Sélaginelles, la ramification dichotomique des racines des Lycopodinées, ramification qui, aux époques géologiques, a subsisté encore chez les Filicinées, chez les Articulées et même chez certaines Conifères.

Les racines ne sont donc, en somme, que les plus anciens des rhizomes.


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sous celle des nouvelles conditions de statique qui en résultèrent, l'appareil cauloïdal d'abord à disposition dichotome ne tarda pas à se sympodiser, certaines branches devenant prédominantes, tandis que les autres restaient plus faibles et subordonnées.

Toutefois, tandis que chez une partie de la descendance (Lycopodinées), cette disposition ne frappait les cauloïdes que d'une façon en quelque sorte individuelle et ne provoquait, par suite, qu'une différenciation de l'appareil cauloïdal en branches d'importance variée, chez une autre partie (Primofilicées), celle même sympodisation devenant collective appendicularisait, par rapport à de grosses branches support, des groupements entiers de cauloïdes et préparait ainsi l'établissement des organes que chez ces plantes nous dénommons liges et feuilles (1).

Vers la même époque, sur ces groupements appendicularisés, la cladodification de certains groupes de petits cauloïdes terminaux produisit les premières pinnules, dont l'apparition provoqua la disparition des phylloïdes par substitution fonctionnelle. Dans ces pinnules. la trace des

(I) Voir loc. cit., p. 96 et suiv. et LIGNIER O., Sur l'origine des Sphénophyllées (Bull. Soc. Bot. de France, t. LV. p. 279

Des appendicularisations analogues s'observent également chez certaines Sélaginelles et y simulent de même des sortes de feuilles composées. Mais, ici, la différenciation ne va jamais jusqu'à la formation de pinnules terminales ni. par suite, jusqu'à la disparition des phylloïdes primitifs.


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cauloïdes constituants subsista longtemps encore sous la forme de nervures dichotomes (1).

E. — Cette spécialisation des feuilles aux dépens de certains groupements de cauloïdes et celle des tiges aux dépens des cauloïdes qui les portaient, ont établi dans le port de l'appareil végétatif un état nouveau dont l'importance est devenue considérable dans la nombreuse descendance des Primofilicées, c'est-à-dire, en somme, chez toutes les plantes supérieures. On peut même dire que cette transformation domine toute la morphologie de leur appareil végétatif. De telle sorte qu'il est juste de grouper sous un même nom, celui de PHYLLINÉES, toutes les plantes de ce vaste embranchement, réservant celui de PHYLLOIDÉES à celles chez lesquelles la modification ne s'est pas produite.

Aux PHYLLOÏDÉES appartiennent les Muscinées (Phylloïdées gamétophytées) et les Lycopodinées (Phylloïdées sporophytées) (2) : aux

(1) Ce sont là des faits analogues à ceux que l'on retrouve sporadiquement chez les Phanérogames, par exemple, chez les Phyllocladus.

(2) Depuis la première publication de cet Essai, TANSLEY (Lectures on the Evolution of the filicinean vascular System, p. 9, New Phytol., octobre 1908) a émis l'opinion que, tandis que les feuilles des Filicinées résultent de la transformation de « tout un système de branches » (conformément à ma propre interprétation), chez les Lycopodinées les expansions foliacées seraient non pas équivalentes de celles des Muscinées, mais fournies par « spécialisation foliacée de courtes branches indivises du thalle » c'est-à-dire, en somme, grâce à une sorte de sympodisation régulière et très abondam-


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ment répétée avec lamellisation des branches ainsi rejetées sur les côtés et restées simples.

A. cette hypothèse on pourrait certainement opposer des objections sérieuses tirées, les unes, de la comparaison avec ce qui existe chez les Muscinées comme, par exemple, le fait que dans cet embranchement les cauloïdes et les phylloïdes peuvent être déjà desservis par des cordons spécialisés pour le transport des liquides quoique non encore ornementés comme ceux des plantes vasculaires ; les autres, tirées de l'extrême abondance des phylloïdes qui recouvrent les cauloïdes de certaines Lycopodinées; constatation qui forcerait à admettre qu'il s'est produit un nombre incalculable de dichotomies successives suivies de sympodie.

Cependant, d'autre part, il est certains faits qui militent peut-être en faveur de l'interprétation fournie par TANSLEY et bien que celle-ci soit en opposition évidente avec ma propre opinion, je crois juste d'indiquer ici celui de ces faits qui me paraît le plus important. Il est tiré de la manière d'être des Stigmaria ou plutôt de leurs appendices.

On sait en effet que sur les Stigmaria, rhizomes de Lépidodendrées et de Sigillarices, les organes appendiculaires sont rangés en quinconce à la façon des phylloïdes sur les branches aériennes et que, par les uns, ces organes sont considérés comme des feuilles (phylloïdes) cl, par les autres, comme des radicelles ; on sait de plus qu'ils peuvent être ramifiés dichotomiquement. D'autre part, dans ces organes simples ou dichotomes, il n'existe, comme dans les phylloïdes aériens, qu'un seul faisceau composé d'un cordon libérien plutôt extérieur et d'un cordon ligneux intérieur. En outre ce dernier, il est vrai de section triangulaire, mais n'ayant en réalité qu'un seul pôle trachéen tourné vers le liber, peut quelquefois, à sa sortie du Stigmaria et à la façon de certains faisceaux phylloïdaires des cauloïdes aériens, être accompagné d'un peu de productions secondaires placées entre bois et liber.

Ce sont là, il faut bien l'avouer, une série de caractères anatomiques qui rapprochent déjà singulièrement les organes appendiculaires souterrains des phylloïdes aériens,


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car la forme exarque du massif ligneux, au lieu de mésarque, ne semble pas pouvoir être prohibitive d'une telle assimilation. Mais à tous ces caractères WEISS (The vascular Branches of Stigmarian Roollets, Ann. of Bot., t.16, sept. 1902) en a encore ajouté un autre, lorsqu'il a signalé la présence d'un tissu de transfusion qui, se détachant du massif ligneux, pénètre et circule dans le parenchyme cortical.

Cependant, ainsi que l'indique WEISS lui-même, p. 370, il est, dans ces organes souterrains, d'autres caractères qui les rapprochent si bien des racines d'Isoetes que c'est à cette dernière assimilation que l'auteur anglais a donné sa préférence.

Tous ces renseignements semblent donc en apparence absolument contradictoires Or, il est remarquable que l'hypothèse de TANSLEY, à peine modifiée, permet d'en donner une explication facile.

A plusieurs reprises déjà (Equisétales et Sphénophyllales, p. 93; Essai sur l'Evolution..., p. 333), j'ai montré que, très vraisemblablement, les racines ne sont en somme que les premiers rhizomes des plantes vasculaires, des rhizomes datant de l'époque où le corps de la plante n'était encore formé que de cauloïdes dichotomes ; d'où la ramification dichotomique qu'elles continuent à posséder chez les Lycopodinées actuelles et qu'elles ont eu à l'origine chez les Filicinces, voire même chez certaines plantes à graines. Les racines ne seraient donc que des cauloïdes envasés qui auraient été modifiés physiologiquement et anatomiquement sous l'influence de leur nouveau milieu. Les Stigmaria représenteraient, pour les Lycopodinées fossiles, les plus gros des rhizomes, tandis que leurs appendices plus ou moins dichotômisés seraient les plus petits d'entre ces rhizomes.

Mais alors, si l'on admet l'opinion de TANSLEY en ce qui concerne les parties aériennes de ces plantes, on est directement appelé à assimiler les appendices souterrains aux phylloïdes aériens, à la seule condition de modifier un peu la définition de TANSLEY et de dire que les phylloïdes se sont formés aux dépens de cauloïdes ultime? indivis ou fai-


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PHYLLINÉES, les Primofilicées, les Filicinées, les Cycadofilicées, toutes les Gymnospermes et toutes les Angiospermes.

F. — Une fois constituée, la plante phyllinée se mit à évoluer suivant plusieurs directions.

a) Dans l'une de ces directions elle conserve, accentue même, à certains points de vue, la prépondérance de la' feuille par rapport à la tige.

blement divisés. Sur les appareils aériens, ces cauloïdes ultimes, rejetés sur le côté par sympodisation, auraient été indivis dès le début ou du moins rapidement ramenés à l'indivision ; sur les appareils souterrains (Stigmaria) ils seraient restés plus fréquemment dichotomes. En outre, s'adaptant à leurs milieux respectifs, les premiers se seraient transformés en organes foliacés, tandis que les seconds devenaient des rhizomes grêles ou radicelles.

Ainsi se trouveraient mises d'accord les opinions en apparence inconciliables qui ont été émises sur ces appareils souterrains, les uns les considérant comme des phylloïdes adaptés à la vie souterraine, les autres comme des radicelles.

Mais, dans le cas où cette interprétation de l'origine des organes appendicularisés aériens et souterrains viendrait à être démontrée juste et où, par suite, l'opinion de TANSLEY devrait être admise, il est évident que mon groupe des PHYLLOÏDÉES ne pourrait plus subsister tel que je l'avais compris tout d'abord. Il devrait être démembré; seules les Muscinées pourraient continuer à y figurer.

Quant aux Lycopodinées, elles devraient constituer un petit embranchement parrallèle au grand embranchement des PHYLLINÉES et pour tenir compte du mode do formation de leurs appendices dans une certaine mesure analogue à celui des PHYLLINÉES, mais aussi des différences qui les séparent, on pourrait designer cet embranchement sous le nom de PARAPHYLLINÉES (Note ajoutée à la réimpression).


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Celle-ci pourra même se réduire de manière à n'être plus qu'un bulbe ou un rhizome sur lequel s'insèrent des feuilles excessivement ramifiées, à croissance terminale persistante et longues souvent de plusieurs mètres (1).

Aux plantes de cette division, je donnerai le nom de Macrophyllinées, en y rattachant les Primofilicées, les Filicinées, les Cycadofilicées, les Bennettitées et les Cycadées.

Les Macrophillinées peuvent, du reste, en se basant sur leur morphologie externe, être ellesmêmes divisées en deux grands groupes : celui des Ptéridophyllinées chez lesquelles l'aspect de la feuille est celui d'une feuille de Fougère et celui des Cycadophyllinées avec feuille à aspect de feuille cycadéenne (2).

b) Dans les autres directions de la descendance, la tige prend une plus grande place relative dans le port de la plante. Sa ramification est plus abondante, plus grêle, ses entre-noeuds plus allongés. En même temps, par une sorte de compensation, la feuille réduit la durée de sa croissance apicale et perd de sa puissance relative.

Mais cette modification dans les proportions re(1)

re(1) faits analogues se sont produits ultérieurement dans d'autres sous-embranchements, en particulier dans celui des Monocotylédones.

(2) Le groupe des Cycadophyllinées correspond vraisemblablement à celui des Cycadophyles de NATHORST (Beitr. z. Kenntn. cin. Mesozoischen Cycadophyten, K. Svenska Vet.- Vkad. Handlinger, Bd. 30, 1902) qui est basé sur la connaissance des tiges (Note ajoutée à la réimpression).


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latives de la tige et de la feuille s'est produite à des degrés divers.

Dans le phylum qui renferme les Cordaïtées, les Salisburyées et toutes les Conifères, ainsi que, peut-être aussi, les Gnétacées, elle a été poussée à un degré extrême, aboutissant généralement, dans l'un des groupes les plus récents, celui des Thuyées, à la réduction squamiforme des feuilles. D'où le nom de Microphyllinées sous lequel je propose de ranger toutes les plantes de cette généalogie (1).

c) Dans le phylum des Angiospermes, la réduction relative des feuilles est beaucoup moindre. On peut dire qu'elle est intermédiaire entre le cas des Macrophyllinées et celui des Microphyllinées. Elles justifient le nom de Mésophyllinées sous lequel je propose de désigner leur ensemble (2).

Son épanouissement commence justement vers l'époque où la spécialisation et la multiplication

(1) Chez les plantes les plus anciennes de ce phylum (Cordaïtées) les feuilles étaient encore de grande taille, mais elles avaient déjà une allure très spéciale si on les compare a celles des autres plantes de la même époque. D'ailleurs déjà chez les Poacordaïlées, de même que chez les Poroxylées et les Salisburyées leur réduction devient plus nette. Elle s'accentue encore davantage avec les Araucariées, les Dicranophy llum, les Trichopitys et les Czekanowskia qui précèdent en quelque sorte les Conifères à feuilles aciculaires et squamiformes

(2) Au point de vue de la morphologie de l'appareil végétatif, ce groupe des Mésophyllinées est certainement le moins homogène de tous ceux que nous venons de considérer. Mais il ne faut pas oublier qu'il est, sinon le dernier apparu, ce que nous ignorons encore, du moins le dernier épanoui à la surface de la terre.


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des milieux physiologiques, auxquels fait allusion le début de ma note, commençaient elles-mêmes à s'accentuer de façon considérable. C'est assurément là la raison d'être de cette variabilité extrême que présente la morphologie de l'appareil végétatif des Angiospermes, chez lesquelles nombreuses sont les plantes qui, par une remarquable convergence de forme rappellent, les unes, te type Microphylliné, les autres, le type Macrophylliné.

d) Aux divisions précédentes il me semble nécessaire d'en ajouter une autre de moindre importance et qu'à d'autres points de vue on devrait peut-être considérer comme rentrant dans celle des Macrophyllinées. Je veux parler de celles des Articulées.

J'ai, en effet, dans des publications récentes (loc. cit.), montré que cet embranchement a dû se détacher des Macrophyllinées dès l'époque des Primofilicées dont il dérive. Il est caractérisé par l'apparition de la symétrie verticillée, par la réduction consécutive des feuilles et par le rangement radié de leurs folioles (1), enfin par l'aptitude

(1) Il s'est passé, chez ces plantes primitives, quelque chose d'analogue à ce qu'il est si facile d'observer chez les Galium, chez lesquels, bien qu'à chaque noeud il n'existe que deux plans foliaires confondus en un seul et toujours parfaitement reconnaissables dans la structure anatomique, la morphologie externe montre cependant une symétrie radiée avec plans de symétrie plus ou moins nombreux. On sait que chez les Sphenophyllum la structure anatomique montre d'ordinaire trois plans de symétrie bien nets quel' que soit le nombre des appendices foliacés.

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à multiplier le nombre des plans axiaux de symétrie caulinaire.

Appareils disséminateur et reproducteur. — G. — Concurremment avec les modifications précédentes de l'appareil végétatif, il s'est produit, chez les Phylloïdées et les Phyllinées, des transformations successives clans la morphologie des appareils disséminateur et reproducteur. Ces transformations méritent, elles aussi, d'être signalées parce qu'elles fournissent des renseignements précieux, soit pour appuyer l'établissement des divisions précédentes, soit pour permettre d'y reconnaître des groupements secondaires.

a) Chez les Muscinées ou Phylloïdées gamétophylées, l'appareil sporangifère et les appareils reproducteurs semblent être restés à peu près du même type que chez les Prohépatiques.

b) Chez les Lycopodinées ou Phylloïdées sporophytées, les appareils reproducteurs sont encore relativement peu modifiés. Mais il n'en est plus de même de l'appareil sporangifère.

Les sporanges terminaux, dressés, y sont devenus nettement bivalvaires à valves longitudinales (Psilophyton). D'abord isolés au sommet de branches égales (Propsilotées), ils ne tardèrent pas soit à se grouper en de petits épis à aspect de synanges (sporanges bi- ou triloculaires), comme chez les Psilotées, soit, en restant isolés sur un ensemble de cauloïdes fortement sympodisé, à se disperser le long des cauloïdes prédominants et à s'y ordonner par rapport aux phylloïdes, de façon


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à paraître nés dans leur aisselle ou sur leur base (Lépidodendrées, Sigillariées, Lycopodiacées) (1).

A ces particularités de l'appareil sporangifère il faut encore ajouter, chez certaines Lycopodinées, l'apparition de l'hétérosporie, qui n'est qu'une forme de la séparation des sexes.

c) Chez les Macrophyllinées primitives (Dimeripteris, peut-être Stauropteris) les sporanges également bivalvaires à déhiscence longitudinale étaient encore dressés isolément au sommet des cauloïdes et indépendants les uns des autres, de même que chez les Propsilotées.

Mais chez leurs descendantes, lors de l'agglomération des cauloïdes ultimes en pinnules, ils se trouvèrent reportés sur les bords de ces pinnules et y furent soit encore insérés au sommet de petits cauloïdes libres formant pédoncules (certains Archaeopteris), soit déjà sessiles sur la marge même du limbe au sommet des cauloïdes transformés en nervures et clans leur prolongement (autres Archaeopteris, peut-être Botrychium).

Plus tard, peut-être déjà chez des Primofilicées, mais certainement au moins dès le début des Filicinées, les sporanges, abandonnant la position marginale précédente, gagnèrent la face inférieure du limbe d'abord isolément (Dactylotheca,

(1) Dans ce dernier cas, l'apparence résulte d'une concrescence analogue à celle que l'on observe chez beaucoup d'Amentacées où la fleur ou le glomérule axillaires sont insérés sur la base de la bractée axillante et semblent en être une dépendance.


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Renaultia), puis en s'y groupant en sores ou même en synanges. Ces groupements eux-mêmes, d'abord peu fournis, peu nombreux et localisés vers le sommet marginal des principales nervures, s'éloignèrent dans la suite progressivement du bord du limbe et quittèrent même les principales nervures en même temps qu'ils devenaient plus nombreux et plus puissants. C'est ainsi que, chez les Polypodiacées les plus récentes, nous les voyons parfois recouvrir complètement la face inférieure de certaines portions du limbe.

En même temps, le tissu sporogène, d'abord relativement large et profond dans le tissu foliaire des types inférieurs, était progressivement reporté vers l'extérieur, le sporange lui-même se transformant en un poil de plus en plus pédonculé, de plus en plus grêle dont les conditions primitives de la déhiscence étaient elles-mêmes progressivement modifiées.

On saitque le phylum filicinéen a, lui aussi, par deux fois, acquit l'hétérosporie et que celle-ci s'y est accompagnée de la formation d'appareils assez complexes (Salviniacées, Marsiléacées) (1).

d) A côté de ce phylum filicinéen, les Macrophyllinées primitives (Primofilicées) en ont encore fourni, deux autres, celui des Cycadofilicées-Cycadées et celui des Articulées.

(1) Deux familles que, d'habitude, on réunit à tort dans le groupe unique des Hydroptéridées, mais qui sont très probablement d'origine différente (Note ajoutée à la réimpression).


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a. A l'origine, les Cycadofilicées (Ptéridospermées) ne semblent guère avoir différé morphologiquement des Primofilicées, ou peut-être des premières Filicinées, que par l'acquisition de l'hétérosporie. Mais tandis que, dans ce dernier phylum, tous les sporanges avaient peu à peu émigré de leur position marginale primitive vers la face inférieure du limbe foliaire, il est à remarquer que chez les Cycadofilicées-Cycadées, leur déplacement ne s'est fait clans cette direction que sur les microsporophylles. Sur les macrosporophylles, en effet, les synanges se montrent établis à la face supérieure des pinnules (Lagenostoma, Cycadées).

Enfin, dans ce phylum, les synanges femelles s'organisèrent rapidement de manière à constituer des appareils très semblables à des ovules et se transformant en graines lors de la maturation (1).

D'autre part, après avoir été isolés à l'origine, les micro et les macrosporophylles se groupèrent sur des tiges spéciales pour former des appareils qu'ailleurs j'ai appelés ptéridostrobiles (2) et dont probablement les uns étaient uniquement mâles et les autres uniquement femelles.

Chez les Cycadées, les ptéridostrobiles se retrouvent encore à peine modifiés dans la rosette du Cycas ; ailleurs ils s'y sont transformés en des cônes.

p. Le cas des Bennettitées qui se rattachent au

(1) OLIVER et SCOTT, On Lagenostoma Lomaxi, the Seed of Lyginodendron (Proc. R. Soc, vol. LXXI, 1903).

(2) Le fruit des Bennettitées et l'ascendance des Angiospermes (Bull. Soc. Bot. de France, t. LV, 1908, p. 14).


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phylum des Cycadofilicées-Cycadées est assez spécial. Il montre une complication de l'appareil reproducteur très différente de celle des Cycadées dont cependant les Bennettitées ont le port végétatif.

Chez elles, il y a réunion des sexes dans un appareil conique. Au-dessus d'un ptéridostrobile mâle à disposition verticillée, on trouve un organe femelle très complexe qui paraît représenter un groupement de ptéridostrobiles femelles réduits chacun à un seul macrosporophylle, c'està-dire, en somme, représenter une inflorescence

femelle (1).

Mais, en dépit de cette complication de l'ensemble de l'appareil, certains détails révèlent une organisation très primitive, plus primitive même que celle des Cycadées. Ce sont, par exemple, la morphologie des microsporophylles, qui est encore absolument filicinéenne, le prolongement du nucelle en un bec allongé analogue à celui du Lagenostoma.

En somme, les Bennettitées semblent appartenir

(1) D'après WIELAND (American fossil Cycads, Washington, 1906) et HALLIER (Beiträge zur Morphogenie der Sporophylle und der Trophophylls in Beziehung zur Phylogenie der Kormophyten, Jahrb. Hamb. Wissensch. Amt., XIX, 1003), cet organe terminal ne représenterait qu'un cône femelle de Cycadéc dont d'après ARBER et PARKIN (On the Origin of Angiosperms, Journ. Linn. Soc. of London, vol. XXXVIII, 1907,, les folioles de chaque feuille au lieu d'être concrescentes en un appareil unique protecteur de deux graines, seraient restées libres, dressées et protectrices d'un ovule lui-même dresse au sommet de l'une d'elles (Note ajoutée à la réimpression).


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à un petit phylum spécial, né tout à fait à la base de la généalogie des Cycadées.

e) Chez les Articulées, c'est l'organisation sporangiale des Primofilicées qui persiste.

Chez les Spénophyllées, les sporanges isosporés sont encore portés sur les bords des pinnules et y sont de même soit pédonculés, soit sessiles. Toutefois, les sporophylles sont réduits et modifiés par verticillation dans le même sens que les feuilles végétatives. Ils sont, en outre, groupés en des épis plus ou moins spécialisés.

Ces dernières particularités s'accentuent encore chez les autres Articulées (Archaeocalamites, Calamités, Equisetées).

f) =t. Dans le phylum des Conifères, l'appareil mâle, sauf cependant chez les Cordaïtées, est encore du type ptéridostrobile simple, mais avec un axe et des microsporophylles excessivement réduits.

L'appareil femelle est d'une interprétation plus difficile. Il a l'aspect d'un cône et, pour les uns, ce serait encore un ptéridostrobile simple, quoique très spécialisé; les macrosporophylles y étant un peu à la façon de ceux des Cycadées, divisés en deux parties, l'une inférieure fertile,l'autre terminale protectrice. Pour d'autres, cet appareil comprendrait un axe portant un grand nombre de ptéridostrobiles réduits clans l'aisselle de ses bractéesIl rappellerait donc dans une certaine mesure, l'organe femelle des Bennettitées, mais en différerait cependant parce que, sur l'axe principal, les bractées successives seraient également axillantes


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d'un péridostrobile réduit, au lieu que ce soit certaines d'entre elles seulement.

Chez les Salisburyées, l'organisation des appareils mâle et femelle est la même que chez les Conifères, avec cette différence cependant que l'appareil femelle n'a encore nullement l'aspect d'un cône, aucune des parties végétatives n'y étant spécialisée pour la protection. Par ce dernier caractère et par d'autres, les Salisburyées se montrent comme appartenant à l'ancestralité des Conifères.

p. Quant aux Cordaïtées qui, ainsi qu'on le sait, sont très anciennes, elles ont des appareils reproducteurs qui, dans une certaine mesure, sont encore plus comparables à ceux des Bennettites qu'à ceux des Conifères, non seulement en raison de leur organisation générale, mais aussi parce qu'à l'intérieur de ces appareils complexes se trouvent des particularités très primitives, comme par exemple une structure de graine presque aussi simple que celle des Ptéridospermées.

Les appareils sexués y sont des inflorescences soit mâles, soit femelles, comprenant un axe dont les bractées sont axillantes de petits bourgeons, chacun de ceux-ci paraissant avoir la même organisation que l'organe femelle des Bennettitées, c'est-à-dire comporter un axé dont certaines bractées seulement sont axillantes de ptéridostrobiles réduits à un seul sporophylle.

Les Cordaïtées appartiennent-elles directement au phylum des Conifères ? Cela est peu probable. Il paraît en effet difficile de faire dériver de leur


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appareil reproducteur si complexe celui plus simple de ces dernières. Il semble donc plutôt qu'il faille considérer les Cordaïtées comme représentant un groupe latéral détaché de la base du phylum. Elles seraient à la généalogie des Conifères ce que les Bennettitées sont à celle des Cycadées.

g) Les Gnétacées forment un groupe actuellement bien réduit et de position très incertaine.

A ne regarder que la morphologie de leur appareil végétatif et certains de leurs caractères anatomiques, elles se rattachent nettement aux Mésophyllinées, mais d'autres faits anatomiques importants les rapportent aux Conifères, à côté desquelles on les place habituellement.

Par leur morphologie les organes de reproduction, confondus comme ceux de toutes les plantes supérieures avec ceux de la sporulation, se rattachent nettement à ceux des Mésophyllinées. Les ovules réduits, il est vrai, à un nucelle, y sont dressés au fond d'un ovaire terminé par un style tubuleux et un stigmate collecteur du pollen.

En résumé, les Gnétacées doivent être retirées des Gymnospermes et considérées comme formant un petit groupe un peu aberrant dont la position systématique doit être recherchée à la base des Apétales (1).

h) J'ai montré que la particularité de morphologie végétative peut-être la plus importante des Mésophyllinées consiste dans l'état du développement relatif des feuilles.

(1) Voir la note explicative du Tableau récapitulatif, p. 61


— 58 - Il en est une autre qui est également très importante pour caractériser l'embranchement. Je veux parler de l'organisation de l'appareil reproducteur. Celui-ci appartient à la forme qu'ARBER et PARKIN ont dénommée Anthostrobile (1). Elle semble avoir été constituée à l'origine par la superposition de deux strobiles, l'un mâle inférieur, l'autre femelle terminal et, peut-être, a toujours été accompagnée d'un involucre basilaire formé de feuilles transformées en bractées.

Les strobiles constituants et, par suite, l'ensemble de l'appareil, me paraissent se rattacher assez facilement au type ptéridostrobile déjà décrit.

Mais à l'origine, les macrosporophylles n'y étaient pas encore collecteurs du pollen comme le sont les carpelles de l'Euanthostrobile des Angiospermes. La fonction collectrice du pollen resta, pendant un certain temps, remplie par les ovules eux-mêmes. Ils la conservèrent même, plus tard, alors que peut-être ils étaient déjà enfermés dans une chambre carpellaire, celle-ci étant encore largement béante au-dessus d'eux Hémiangiospermes et Proanthostrobile d'ARBER et PARKIN).

La fermeture de la chambre carpellaire, survenue en dernier lieu, vint enfin terminer la caractérisation de l'Angiospermie.

Ainsi donc les Mésophyllinées doivent être divisées en deux grands groupes successifs : les Hémiangiospermes et les Angiospermes.

(1), A oir également à ce sujet HALLIER (loc. cit.).


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i) Chez toutes lés Macrophyllinées à graines, chez les Microphyllinées et chez les Mésophyllinées la microspore s'est transformée en un grain de pollen par réclusion du prothalle et des glandes mâles qui, antérieurement, proéminaient au dehors.

De la même façon, la macrospore s'est transformée en sac embryonnaire et endosperme. Mais tandis que le grain de pollen, à maturité, restait libre à la façon de la spore dont il dérivait et conservait ainsi la faculté de gagner, porté par le vent ou autrement, les lieux favorables à la fécondation, la macrospore prit l'habitude de rester en place dans la glande qui l'avait produite. Elle s'y chargea de plus en plus des réserves nutritives nécessaires aux premiers développements de l'embryon futur ou devint la cause de l'accumulation de ces réserves autour d'elle-même.

Toutefois, la macrospore ne perdit son habitude de tomber sur le milieu humide où son prothalle rencontrait le prothalle mâle, elle ne commença à rester fixée dans la glande qui l'avait produite que le jour où le grain du pollen put venir s'attacher au voisinage de cette glande, grâce à l'établissement de particularités morphologiques nouvelles. À l'origine, ce fut, semble-t-il, le sommet du nucelle qui, simplement devenu visqueux, suffit à ce rôle. Mais, ensuite, le sommet s'allongea hors du micropyle en bec spécialisé pour la collection (Lagenostoma, Bennettites(?), Araucariées, peut-être certaines Cordaïtées). Ailleurs (Saliburyées, Conifères), le nucelle secréta une


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petite gouttelette et ce fut elle qui vint se dresser hors du micropyle pour arrêter le pollen apporté par le vent ou autrement. Ailleurs encore, chez les Mésophyllinées angiospermes, la fonction collectrice fut reportée plus extérieurement et fut dès lors remplie par le sommet des macrosporophylles (carpelles) soit encore nombreux, alternes et isolés des uns des autres, soit plus rares, groupés en cercle et plus ou moins coalescents entre eux. Cette intervention des carpelles devenus en même temps protecteurs des ovules eut une importance considérable et l'on peut dire que c'est elle qui domine toute la morphologie des Mésophyllinées actuelles, auxquelles, par suite, on donne avec justesse la dénomination habituelle d'Angiospermes

j) Parmi les Mésophyllinées angiospermes, on a, depuis longtemps, distingué deux groupes : les Monocotylédones et les Dicotylédones, caractérisées par le nombre de leurs cotylédons et dont la classification phylétique est encore à faire.

Il semble bien que. comme on tend à l'admettre actuellement, les premières soient de très bonne heure dérivées des secondes. Peut-être même la dicotylédonie était-elle déjà fixée presque au début, de la formation du Ptéridostrobile ?

(Réimprimé, février 1911).


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Tableau récapitulatif (1).

(1) Ce tableau diffère de celui de 1908 par quelques points.

Dans le précédent, les Gnétacées étaient marquées comme appartenant peut-être aux Hémiangiospermes. Des recherches récentes opérées sur les fleurs de ces plantes (LIGNIER et TISON, Les Gnétales sont des Angiospermes apétales, C. R. Ac. d. Sc., janvier 1911) m'ont, depuis, convaincu qu'elles sont plus élevées en organisation que je ne le croyais alors, et que ce sont de véritables Angiospermes à organes floraux condensés et réduits. Sous ce rapport elles ressemblent


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aux Amentales et possèdent peut-être avec elles une parenté éloignée, bien qu'ayant plus qu'elles conservé certains caractères nettement gymnospermiques.

J'ai encore modifié l'ancien tableau en ce qui concerne les Conifères et ai remplacé celles-ci par leurs deux groupes constituants : celui des Araucariales qui comprend les Araucariées, les Saxegothéées et les Podocarpées, et celui des Cupressinales qui renferme toutes les autres Conifères. J'ai voulu indiquer par là qu'à mon avis les Conifères, tout en dérivant toutes de la base des Ginkgoales, l'ont fait en deux fois. Le premier phylum, celui des Araucariales, s'en serait détaché de très bonne heure, à une époque où la structure Dadoxylon était encore très répandue et commune très probablement non seulement aux Cordaïtales, mais encore aux Ginkgoales et même aux Hémiangiospermes. Le second, celui des Cupressinales, ne se serait spécialisé que plus tard alors que les Ginkgoales avaient déjà perdu la structure Dadoxylon (Note ajoutée à la réimpression).


Crerbault (Ed.-L.) Observations sur quelques pélories de la, Violette.

Les pélories de la violette ont fait l'objet d'un assez grand nombre d'observations (1). Mais les fleurs péloriées dont ont parlé jusqu'ici les auteurs étaient toujours, à ma connaissance du moins, des fleurs anomales portées exceptionnellement et isolément sur des plantes qui, en dehors d'elles, présentaient une floraison normale.

Au cours d'une herborisation que je faisais en avril 1907, sur le territoire de la commune de Saint-Ouen-dc-Mimbré, dans le Nord de la Sarthe, j'eus la bonne fortune de rencontrer un plant de violette dont toutes les fleurs sans exception étaient péloriées (2).

Ce plant se trouvait dans une haie et faisait partie d'une station assez abondante d'une violette à fleurs blanches, appartenant à l'une des espèces élémentaires du groupe linnéen de l'odorata. En raison : 1° des rejets courts, non radicants (du moins dans la 1re année); 2° des longs poils couvrant feuilles et pétioles ; 3° de la couleur caractéris(1)

caractéris(1) trouvera une bibliographie détaillée du sujet dans 0. Penzig : Pflanzen Teratologie, vol. 1, p. 281 et suiv. — Consulter également J. Camus : Anomalie e varietà nella flora modanese dans Atti della Società dei naturalisti i matematici in Modena, 1885, 1887, 1888 et Zanfrognigni : Anomalie del fiore della viola odorata Linn. Même recueil 1892.

(2) Date a été prise de cette découverte par une communication faite le 8 mai 1910, à la Société des Sciences de la Sarthe. V. Gerbault : Viola scotophylla Jordan peloria dans Bulletin de la Société d'Agriculture, Sciences et Arts, de la Sarthe. Années 1909, 1910, 4° fasc , p. 456, 457 et 502.


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tique, violacée, des feuilles estivales; 4° des fleurs cleistogames nombreuses sur la souche même el rares sur les rejets ; 5° de la précocité de la floraison ; 6° de la forme générale de la fleur et de la couleur violette de l'éperon, j'ai cru pouvoir identifier cette violette avec Viola scotophylla Jordan (ac. Lloyd : Flore de l'Ouest, 5e édition , p. 44(1).

Le pied pélorié, dont l'appareil végétatif paraissait absolument sain et normal, avait essaimé à quelques mètres autour de lui ; je ne saurais dire si ce fut par stolons ou par graines.

Les touffes récoltées ont été soigneusemt transplantées dans mon jardin. En 1908, 1909,1910 elles ont fleuri et ont produit des centaines de fleurs qui toutes, sans exception, ont présenté 2, 3 ou 4 éperons à la corolle. Jamais un seul éperon. Jamais non plus 5 éperons comme on l'a quelque fois constaté sur des fleurs isolées (2).

Le nombre relativement considérable de fleurs péloriées dont j'ai pu disposer m'a fourni un sujet d'études dont voici les résultats.

(1) Viola alba var. scotophylla, Camus : Catalogue des Plantes de France, Suisse et Belgique. — Viola alba scotophylla, Rouy et Foucaud : Flore de France.

(2) 0. Penzig : Pflanzen Tératologie, vol. 1, p. 282, sub viola odorala L. et p. 283 sub viola rothomagensis avec référence à Garden Chronicle, 1841, p. 598 — Camus (J.), dans : Atti della Società dei naturalisti in Modena, ser. III, vol. VII, anno XXII, Modena, 1888, indique à titre d'observation tératologique faite sur viola odorata L. : « Peloria pentamera complicata dalla sepalizzazione parziale di alguno dei petali, i quali erano tutti seghettati nel loro margine superiore.»


A premier et superficiel examen les fleurs de Viola peloria (1) sont d'un polymorphisme presque indéfini. Sous l'apparente multiplicité des formes une analyse plus attentive permet au contraire de dégager trois types, trois états d'équilibre morphologique autour desquels gravitent toutes les formes, celles du moins que j'ai rencontrées jusqu'à présent. Chacun de ces trois types se subdivise lui-même en deux sous-types se distinguant l'un de l'autre uniquement par la trimérie ou la tétramérie de l'ovaire (2).

La figure 1 (à la planche) rappelle le diagramme empirique bien connu de la violette dite normaleLes figures 2 et 3, 12 et 13, 15 et 16 donnent les diagrammes empiriques des trois anomalies typiques à gynécée trimère et de leurs sous-types à gynécée tétramère

Rappelons rapidement que le diagranme empirique de la fleur normale comporte 4 verticilles :

1er verticille : 5 sépales (1 postérieur, 4 diagonaux) ;

2e verticille : 5 pétales (1 antérieur, 4 diagonaux alternes avec les sépales) ;

(1) Cette détermination est adoptée par analogie avec Linaria peloria Rudberg.

(2) Pour ceux qui, par la suite, voudront contrôler nos résultats, signalons une cause d'erreur et de désaccord possibles. En raison des torsions du pédoncule, il est parfois malaisé de retrouver l'exacte orientation de la fleur péloriée. On évitera cette cause d'erreur en se guidant d'après la direction des éléments fibro-vasculaires du pédoncule et en prenant comme repaires les deux bractées pédonculaires.

5


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3e verticille : 5 étamines opposées aux sépales : 4e verticille : 3 carpelles (1 antérieur. 2 diago naux) ;

(Formule florale : 5 S + 5 P + 5 E + 3 C).

Les trois premiers verticilles obéissent à la loi de la phyllotonic : les carpelles diagonaux y dérogent.

Les cinq sépales sont tous appendiculés à la base. Le pétale antérieur, est muni d'un éperon qui donne à la corolle et à toute la fleur son aspect zygomorphe si caractéristique. Les deux étamines antérieures sont munies à la base d'un appendice nectarifère qui se loge dans l'éperon corollin. L'extrémité du stigmate en tête est fortement recourbée et infléchie en avant.

Le premier type anormal (bicalcarata) est à pélorie double. Il se subdivise en deux sous-types : «1, à 3 carpelles, (fig. 2) et "2 à 4 carpelles (fig. 3) : Le diagramme empirique du sous-type «1, comporte cinq verticilles :

1er verticille : 4 sépales diagonaux, de dimension et d'aspect normaux, insérés au bord du réceptacle, appendiculés à la base comme dans la fleur normale :

2e verticille : 1 sépale latéral droit, plus ou moins réduit dans ses dimensions, mais principalement dans sa dimension transversale, inséré sur le réceptacle nettement à l'intérieur des 4 premiers, et démuni d'appendice à la base;

3e verticile : 5 pétales alternes avec les sépales, savoir :


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1 pétale antérieur éperonné :

1 pétale postérieur éperonné, correspondant, par déviation du point d'insertion, au pétale postéro-diagonal gauche du diagramme normal ;

1 pétale latéral gauche plan mais présentant un développement ou certains caractères particuliers :

2 pétales plans diagonaux droits ;

4e verticille : 5 étamines alternes avec les pétales, savoir :

1 étamine latérale droite, plus ou moins réduite, opposée au sépale réduit du 2e verticille ;

4 étamines diagonales, portant toutes les quatre à la base un appendice nectarifère développé: les 2 étamines antéro-diagonales logent leurs nectaires dans l'éperon corollin antérieur ; les 2 étamines postéro-diagonales engagent le leur dans l'éperon corollin postérieur :

5e verticille : 3 carpelles disposés comme au diagramme normal. Toutefois dans certains exemplaires on aperçoit une déviation du plan médian de l'ovaire, plus ou moins marquée de la droite vers la gauche (fig. 4 et 9 à la planche).

Le sous-type "2 diffère du sous type "1 uniquement par l'ovaire tétramère composé de 2 carpelles antéro-postérieurs et de 2 carpelles latéraux..

La formule florale du type bicalcarata est donc :

( 4 + 1) S + 5 P + 5 E + (3 ou 4) C

Je n'ai pas pu, jusqu'ici, reconnaître d'une façon nette le mécanisme du passage du sous-type z1 au sous-type a2 Ils dément certainement l'un de l'autre ; mais au cours de mes nombreuses ana-


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lyses aucun fait n'a mis en évidence, de façon précise, le processus de cette dérivation. Dans plusieurs cas très-exceptionnels, j'ai constaté à l'ovaire trimère du sous-type a1 uu placenta diagonal droit hypertrophié et surchargé d'ovules. Tout en retenant la constatation il serait prématuré d'en tirer conclusion.

Lorsque l'ovaire devient tétramère, le stigmate perd son inflexion si caractéristique chez la violette normale. Le style est droit, quadrangulaire ou subquadrangulaire, les angles correspondant aux nervures médianes des carpelles. Il est creux. Le stigmate cesse d'être capité et devient ouvert à 2 ou 4 lobes. Il y a souvent un début marqué de dialyse.

Aux gynécées trimères du sous-type a1 on rencontre parfois des stigmates, non infléchis, on encore des stigmates qui, au lieu d'être infléchis comme dans la violette normale suivant la direction postéro-antérieure, le sont dans la direction antéro-diagonale gauche ou même dans la direction antéro-postérieure. Sur les figures la direction de l'inflexion stigmatique est désignée par le signe < (V. fig. 4, 9, 10).

Considérons les 4 pièces des fleurs établies selon le type bicalcarata et dont l'énumération suit : 1° : sépale latéral droit du 2e verticille ; 2° et 3° : pétales diagonaux droits: 4° : étamine latérale droite. Ces pièces constituent un ensemble dont les variations ont une répercussion dans la disposition du reste de la fleur. Le groupe de pièces est délimité par un pointillé sur les figures 2 et suivantes : pour la


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commodité des explications nous le désignerons par la lettre <J>1. On peut dire que la morphologie générale des 3 premiers verticilles de la fleur est fonction de <i>1. Cette affirmation appelle quelques explications.

*1 présente par rapport à *, le groupe correspondant de la fleur normale (fig. 1), une différenciation qu'il est important, de retenir.

1° Le sépale de * est inséré comme les autres sépales de la fleur au bord même du réceptacle, il est appendiculé. Le sépale de *1 est inséré à la face supérieure du réceptacle. Il est démuni d'appendice. Il est réduit dans ses dimensions, surtout dans sa largeur. Au total, il présente les signes d'un avortement plus ou moins avancé, il a tendance à disparaître et disparaît effectivement dans beaucoup de cas.

2° Les pétales de $1 ont. par rapport aux pétales correspondants de *, leurs points d'insertion beaucoup plus rapprochés l'un de l'autre et plus rapprochés du point d'insertion du sépale du même groupe. Le pétale postéro-diagonal a tendance à disparaître et avorte effectivement dans beaucoup de cas.

3° L'étamine de * 1 est généralement plus ou moins réduite dans ses dimensions. Elle demeure généralement fertile lorsqu'elle existe. Je l'ai cependant, dans un cas, rencontrée réduite à une écaille. Au total, elle manifeste une tendance à l'avortement et disparaît effectivement dans beaucoup de cas.

En résumé * 1, par rapport à $, subit un resser-


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rement à la fois latéral et longitudinal. Il a une tendance marquée à se réduire, d'abord par concrescence pouvant intéresser soit seulement le phyllenchyme. soit même le squelette fibro-vasculaire, ensuite par atrophie cl disparition des autres pièces, à une seule pièce : le pétale antérodiagonal droit.

Les fig. 4, 5, 7, 8, 9, 10, 11, à la planche, mettent en évidence et permettent de suivre celle dégradation cl celle simplification croissantes des formes dépendant du même type bicalcarata. Cette réduction de <ï> 1 à une pièce unique a pour corol laire des modifications portant à la fois : 1° : sur le seul pétale diagonal droit qui subsiste: 2° : sur le pétale latéral gauche. Examinons ces modifications : 1° A mesure qu'avortent les autres pièces du groupe * 1, le point d'insertion du pétale diagonal droit se déplace et ce pétale tend à devenir latéral, ce qui arme dans le cas extrême. En même temps ce pétale manifeste une tendance marquée à prendre un caractère anormal et qui se traduit soit par une virescence plus ou moins accentuée cl généralisée. — soit par l'apparition à la partie basilaire d'un éperon plus ou moins développé (fig. 7, 8 (1), 9, 10, 11, à la planche).

2° Concurremment aux modifications éprou vées par le groupe * 1, apparaissent chez le pétale latéral gauche des modifications parallèles. Ou

(1) Les parties virescentes des pièces florales, sont en gris (hachures) sur les figures.


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bien, tout en conservant la forme plane, ce pétale accroît simplement ses dimensions et acquiert un développement anormal, (fig. 4, 5. 8, 9, à la planche) ; ou bien, lui aussi, il se sépalise plus ou moins complètement, (fig. 7, 10, à la planche); ou bien, lui encore, il s'éperonne plus ou moins fortement à la base, (fig. 11, 14, à la planche). Dans un cas, d'ailleurs isolé, j'ai constaté à l'aisselle d'un pétale latéral gauche, de forme ordinaire, plane, mais d'ampleur anormale, une étamine surnuméraire, fertile, sans appendice, (fig. 6, à la planche).

Remarquons dès maintenant ici, en passant, qu'il semble y avoir une certaine équivalence entre les ordres suivants de modifications éprouvées par une même pièce :

1° : Virescence ou sépalisation partielle ou complète d'une pièce normalement pétaloïde ; 2°: éperonnement plus ou moins marqué d'une pièce pétaloïde; : 3° développement excessif des dimensions d'une pièce pétaloïde demeurée plane ; 4° : apparition d'une étamine axillaire surnuméraire. (fig. 6 et 9, à la planche).

Que l'on envisage les modifications manifestées au sein du groupe * 1 ou chez le pétale gauche dont l'interdépendance morphologique avec *1 paraît certaine, on aperçoit ces trois ordres de phénomènes, comme susceptibles de se subtituer, suivant les cas, l'un à l'autre. Or la virescence d'une pièce pétaloïde étant un phénomène régressif, un premier degré vers la dialyse, cela laisse déjà supposer que les phénomènes équivalents, l'éperon-


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nement notamment, pourraient bien être de même nature cl avoir la même signification. Lorsque le pétale latéral gauche s'est éperonné comme il vient d'être expliqué, l'éperonnement n'étant pas en même temps apparu à droite, soit parce que *1 n'a pas subi une réduction suffisante dans ses parties, soit par ce que le pétale antéro-diagonal droit subsistant seul a subi une modification équivalente à l'éperonnement (ampleur excessive, sépalisation partielle, etc.), mais non l'éperonnement, nous obtenons la forme tri-calcarata. Ou réciproquement lorsque l'éperonnement apparaît à droite sans apparaître à gauche c'est encore la forme tri-calcarata (fig. 10 et 11 à la planche). La subordination de la forme à 3 éperons au type à 2 éperons apparaît de la sorte évidente.

Lorsque le pétale latéral gauche s'est éperonné comme il est dit ; lorsqu'on même temps *1 s'est. par avortement des autres pièces, réduit au pétale antéro-diagonal droit : lorsque la modification concomitante subie par ce dernier pétale consiste en son éperonnement. on aboutit au type chamoeaquilegia (1) à 4 éperons. (Fig. H, 12, 13. 14, à la planche).

Le type anomal 2 (chamoeaquilegla) apparaît dès lors comme le terme des modifications éprouvées,

(1) J'ai adopté ce nom chamoeaquilegia, par ce que la violette à pélorie quadruple rappelle grossièrement une petite fleur d'ancolie. Ressemblance d'ailleurs bien superficielle, la violette chamoeaquilegia étant tétramère dans ses trois verticilles externes et parfois dans tous ses verticilles.


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suivant le mécanisme évolutif décrit plus haut, par le type anomal 1 (bicalcarata). Entre ces deux types on trouve une série de passages.

Le type anomal 2 avec ses sous-types |3| p» différenciés l'un de l'autre uniquement par la trimérie ou la tétramèrie de l'ovaire est figuré en diagrammes sous les numéros 12 et 13 de la planche.

Le sous-type (3i comprend 4 verticilles :

1er verticille : 4 sépales diagonaux de dimension et d'aspect normaux, appendiculés à la base ;

2e verticille : 4 pétales tous éperonnés, savoir : 1 pétale antérieur. 1 pétale postérieur. 2 pétales latéraux ;

3e verticille : 4 étamines diagonales, opposées aux sépales. Ces 4 étamines portent toutes à la base un appendice nectarifère qu'elles logent en général dans les éperons corollins antéro-postérieurs.

4e verticille : 3 carpelles, savoir : 1 carpelle antérieur : 2 carpelles postéro-diagonaux

Dans le sous-type % le 4e verticille est composé de 4 carpelles opposés aux pétales. Nous avons ici une pélorie parfaite, la fleur devient actinomorphe. avec obéissance, dans toutes ses parties, à la loi phyllotonique d'alternance. Le sous-type % (gynécée tétramère) est beaucoup plus fréquent que le sous-type (3, (gynécée trimère).

La formule florale du type 2 est donc :

4 S+ 4 P + 4 E + (3 ou 4) C (1)

(1) O. Penzig op. cit. indique : 1° : Vol 1, p. 281, sub viola canina L. (avec référence à Forbe : Linnean Society, 6 juin 1848), des fleurs dont il dit simplement : « dreispornige.


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Les observations qu'à l'occasion des sous-types a1 a2 nous avons présentées concernant le passage de l'ovaire trimère à l'ovaire tétramère et concernant les modifications du style et du stigmate seraient à répéter au sujet des sous-types r>i et p..

Ces mêmes observations s'appliquent également aux sous-types -fi à ovaire trimère et 7, à ovaire tétramère du type anomal 3 qui nous reste à étudier.

Le type 3 (hexamera) (fig. 15 et 16, à la planche) dérive du type précédent (chamoeaquilegia) par la substitution, aux pétales antérieur et postérieur éperonnés, de groupes de pièces <K et *, composés comme le groupe #1 précédemment étudié, savoir de : 1° : un sépale non appendiculé inséré sur la face supérieure du réceptacle ; 2° : deux pétales à insertions rapprochées l'une de l'autre et de l'insertion du sépale ; 3° : une étamine non appendiculée opposée au sépale.

Le diagramme empirique de 71 est le suivant :

1er verticille : 4 sépales diagonaux, de dimension et, d'aspect normaux, appendiculés à la base, insérés au bord du réceptacle :

3e verticille : 2 sépales antéro-postérieurs réduits de dimension, non appendiculés, insérés à l'intésonst

l'intésonst Bluthen ». — 2° : Vol. 1, p. 282 sub viola odorata L (avec référence à Ilildebrand : uber einige Fâlle abnormer Blüthenbildung. Botan. Zeiltung, XX 1862, p. 213), des fleurs à 4 éperons de formule florale : K C V C

4 2 + 2 12 oder 3

(c'est-à-dire : 4 S + (2 I 2) P + 4 E + (2 ou 3) C).


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rieur du 1er verticille. à la surface supérieure du réceptacle :

3e verticille : 6 pétales, savoir : 2 pétales latéraux éperonnés —4 pétales non éperonnés, diagonaux, insérés à l'intérieur des dièdres formés par : 1° le plan médian antéro-postérieur de la fleur ; 2° les plans d'insertion des sépales diagonaux :

4e verticille : 6 étamines opposées aux sépales, savoir : 2 étamines antéro-postérieures non appendiculées, fertiles mais souvent d'aspect malingre et de dimensions réduites ; — 4 étamines diagonales, généralement appendiculées à la base cl dont les appendices s'insèrent dans les éperons des pétales latéraux.

5e verticille : 3 carpelles disposés comme dans la fleur normale.

Le sous-type 7, présente au gynécée 4 carpelles. 2 latéraux obéissant à la loi phyllotonique d'alternance, 2 antéro-postérieurs opposés aux étamines antro-postérieures.

Le sous-type 7» (ovaire tétramère) est beaucoup plus fréquent que le sous-type 71 (ovaire trimère): ce dernier sous-type est même très-rare.

La formule florale du type hexamera est donc :

(4 + 2) S + 6 P + 6 E+ (3 ou 4) C (1)

(1) O. Penzig Pflanzen Tératologie, vol. 1, p. 281, sub viola canina L. (avec référence à J. Camus), cite le cas de fleurs à 2 éperons et 6 pétales. Penzig ajoute comme explication : « Evidemment le pétale antérieur s'était dédoublé. » Camus, à la source visée par Penzig ( Alli della Società de naturalisti i matematici in Modena. ser. III, vol. VII.


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En étudiant plus haut le type bicalcarata nous avons déjà eu l'occasion de relever l'équivalence morphologique existant entre : 1° : un pétale plan d'un développement anormal dans ses dimensions ; 2° : un pétale plus ou moins virescent ou sépalisé ; 3° : un pétale éperonné.

L'étude attentive des variations du typehexamera nous confirme dans cette interprétation.

Au surplus, une étude comparée des types bicalcarata et hexamera nous a fait apercevoir que les pièces florales particulières des trois sortes susénumérées peuvent non-seulement se substituer entre elles, mais encore se substituer avec les groupes de pièces que nous avons désignés par les symboles *, *,. <i\, *.,, (et même <i>4. fig. 6 et 7, à la planche). L'équivalence morphologique, la valeur de remplacement que nous visons, apparaît avec évidence quand on suit attentivement, sur de nombreux échantillons, les modifications de forme du type pentamère à 2 éperons et son passage, marqué par une série de transitions, vers le type tétramère à 4 éperons, en passant par la forme à 3 éperons. (V. fig. 6, 7, 8. 10, 11, 12, 16 à 20, à la planche).

anno XXII) article intitulé : « Alcune nuove osservazioni teratologicke sulla florà del Modanese, » indique simplement, à titre d'observation tératologique sur viola canina L. « flore con sei petali di cui due speronati. » — Je ne saurais dire, d'après ces seules indications, si, dans le cas cité par M. Camus, et dans le cas décrit au présent Mémoire il s'agit d'une même anomalie mais différemment interprétée ou bien s'il s'agit de deux anomalies différentes.


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Une question se pose dès lors naturellement à l'esprit. Quelle est la signification de ces groupes * d'indices divers, qui plus ou moins complets ou réduits dans leurs parties, peuvent se substituer, dans les diagrammes empiriques avec une feuille florale de nature particulière ? Certaines données tératologiques que j'ai rassemblées me portent à penser que ces groupes * d'indices divers ont la valeur homologique de phyllômes complets. Toutefois ces données tératologiques demandent à être contrôlées par des recherches anatomiques et organogéniques que je n'ai pas eu jusqu'à présent le loisir de pousser assez avant pour conclure dès maintenant en toute certitude.

Le polymorphisme des fleurs de Viola peloria permet de saisir le mécanisme de formation de l'éperon.

Entre le pétale plan ordinaire et le pétale complètement éperonné on rencontre toutes les transitions imaginables. En comparant de nombreux échantillons, on voit la tendance à l'éperonnement simplement indiquée par une légère courbure, puis cette courbure de plus en plus marquée : on aperçoit tous les degrés de passage entre la simple bosse et l'éperon parfait.

Il faut d'abord rappeler que chez tout sépale et tout pétale de violette le squelette fibro-vasculaire est fondamentalement composé, au dessus du réceptacle, par 3 faisceaux primaires, 2 latéraux et


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un médian. Le médian aboutit chez la forme normale, c'est à-dire la plus ordinaire, de pétale, au fonds d'une échancrure plus ou moins marquée au sommet de la pièce florale. Les deux faisceaux latéraux s'axancent jusqu'à l'extrémité des deux lobes latéraux, de part et d'autre de l'échaucrure. Chacun des 3 faisceaux fondamentaux susindiques se ramifie latéralement une ou plusieurs fois et des anastomoses se produisent entre les ramifications secondaires ou tertiaires. Tous ces faisceaux sont noyés dans une même lame phyllenchymateuse recouverte elle-même d'un épiderme continu.

Toutefois, si l'on considère l'ensemble composé d'un faisceau primaire et des tissus qu'il commande, cet ensemble, tout en demeurant concrescent avec l'ensemble ou les deux ensembles correspondants voisins, parait posséder une certaine individualité propre.

Celle individualité est mise en évidence par l'examen des cas. nombreux chez Viola peloria, de sépalisation ou de simple virescence partielle des pétales. Dans les cas observés, la virescence ou la sépalisation n'ont presque jamais porté sur la totalité du pétale, mais seulement sur l'un des ensembles indiqués ci-dessus à l'exelusion des deux ensembles correspondants de la même pièce florale, ou bien encore sur deux de ces ensembles à l'exclusion du troisième. (V. à la planche fig. 7, pièces (1) et io, ; — fig. 10, pièce - — fig. 17. pièce p — fig. 19. pièces T. ÎT, — les parties virescentes sont en gris).

Le pétale doit, dès lors se comprendre comme


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composé de 3 lames accolées, concrescentes, bord à bord. L'éperonnement plus ou moins prononcé d'un pétale se produit, par suite de la concrescence des trois lames, lorsque la lame médiane subit, dans sa région basilaire, un accroissement intercalaire auquel ne correspond pas chez les deux lames latérales un accroissement correspondant.

On comprend dès lors aisément pourquoi l'éperonnemenl n'est nullement un caractère fondamental de la constitution florale de la violette et pourquoi l'on rencontre parfois des fleurs entièrement, dépourvues d'éperon et parfaitement normales à part cela. Tous les ouvrages de tératologie végétale relatent le cas, et je l'ai moi-même à diverses reprises constaté sur des fleurs isolées notamment chez Viola Riviniana.

Quelle est la signification homologique des 3 lames constitutives, par leur accolement. du pétale de violette ?

Zanfrognini (1) a vu, sur des plantes atteintes de piqûres d'insectes, des fleurs à pétales complètement transformés en vraies feuilles pétiolées avec sépales à la base. Il a vu des sépales transformés dans les mêmes conditions.

Pasquale (2) parle de pétales munis de stipules, dans des fleurs anormales de Viola sylvestris.

1) Zanfrognini : Anomalie del fiore della Viola odorata Linn Alli della Società del naturalisti i matematici in Modena. Série III. vol. X. Anno XXV. Modena 1892.

(2) Pasquale (F.) : Sopra alcune mostruosità del fiore della Viola odorata e della Viola sylvestris. — Rendiconti della R Academia delle Sciencie Fisiche di Napoli XVI , 1877, fasc 5.


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Moi-même dans une fleur du type hexamera (fig. 20, à la planche, pièce 9), j'ai rencontré une

pièce florale correspondant au sépale du phyllôme <!>,, et qui présentait une anomalie remarquable. Cette pièce était trifololiaire.

trifololiaire. 2 folioles latérales, munies chacune de 3 nervures primaires, ressemblaient à des petits sépales non appendiculés ou encore à des stipules. (V. fig. 1). La foliole médiane également trinerviée était pétaloïde. Sans doute faut-il voir là un commencement de foliation complète.

En présence des faits précédents

précédents ne paraît pas téméraire de considérer les pétales de la violette, ainsi d'ailleurs que les

FIG. 1. Série de pétales plans normaux et anormaux — a pétale anormal profondément échancré, correspondant à une feuille florale réduite à la partie vaginaire. — b pétale ordinaire. — c pétale anormal dont la partie pétiolo-limbaire est plus développée que dans le pétale normal. — d même cas que c ; pièce florale rencontrée dans une violette-anormale du type bicalcarata (aberrante), (diagramme 7 à la planche) ; Ici la lame pétiolo-limbaire du pétale est virescente (en gris sur la figure). — e pièce florale rencontrée dans une violette anormale du type hexamera (diagramme 20 à la planche) ; chacune des 3 nervures fondamentales s'est triplée ; la foliole médiane est pétaloïde ; les folioles latérale sont sépaloïdes et ciliées au bord — en d et en e les nervures secondaires ne sont pas indiquées.


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sépales, comme homologues à des feuilles complètes, et de considérer, dans le pétale, la lame médiane comme d'équivalence pétiolo-limbaire et les deux lames latérales comme de valeur vaginaire (homologues aux stipules).

Il faudrait alors voir, dans les pétales plans ordinaires des violettes, des feuilles florales où la partie pétiolo-limbaire est très-réduite. Dans les pétales anomaux souvent cités par les tératologistes et profondément fendus jusqu'à la base, il faudrait voir des feuilles florales réduites à la partie vaginaire.

Les pétales éperonnés seraient à regarder comme des feuilles florales où la partie pétiololimbaire a subi un développement particulier sans cesser de demeurer concrescente avec les lames vaginaires ; ce seraient par conséquent des pièces florales qui éprouveraient un commencement de métamorphose régressive, une tendance à la dialyse.

Certains phénomènes significatifs de dialyse qui accompagnent souvent la pélorisation tendent à confirmer celte interprétation : virescence fréquente des pièces de la corolle chez les formes bicalcarata et hexamera — dialyse partielle fréquemment visible du gynécée tétramère chez les soustype a2 j3„ 7„ — lobation des pétales éperonnés surtout chez le type chamoeaquilegia (1).

(1) Camus dans la citation rapportée plus haut parle, rappelons-le, d'une pélorie pentamère « compliquée de sépalisation partielle ».

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La fleur dite normale de violette apparaît dès lors comme une monstruosité d'ordre dialytique fixée par hérédité.

Si les observation sde Darwin et de ses continuateurs sur l'intervention des insectes dans la fécondation des violettes (de certaines sections) sont exactes, il est possible que par suite de l'adaptation héréditaire d'organismes interdépendants à la mutation tératologique envisagée, la sélection naturelle ait également, dans la suite, joué un rôle pour la fixation de la monstruosité et pour l'élimination des types antérieurs non monstrueux.

Les violettes à plusieurs éperons apparaissent comme des fleurs chez lesquelles la tendance à la dialyse est plus accentuée que chez la violette normale et à des degrés divers selon le type anomal considéré.

On admet généralement que les phénomènes d'ordre dialytique sont chez la fleur, des faits de régression. Il est intéressant, pour la connaissance des relations du phylum viola de constater que les divers types régressifs apparus chez Viola peloria ont une tendance marquée au tétramérisme de l'ovaire.

Quoiqu'il en soit de la valeur des aperçus précédents, nous pouvons, dès à présent, affirmer comme certaine une autre homologie intéressante. C'est celle de l'appendice nectarifère qui se trouve chez la violette normale à la base des deux éta-


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mines antérieures, et que nous avons, chez Viola peloria, rencontré si fréquemment répété dans la fleur.

L'observation d'une violette horticole, une violette blanche à fleurs doubles, m'avait déjà fourni une indication digne d'attention. Dans cette fleur le pétale antérieur conserve l'éperon primitif ; les pétales surnuméraires qui correspondent aux étamines normalement appendiculées, possèdent un éperon bien marqué qui s'insère dans celui du pétale antérieur.

Ce fait laissait déjà supposer que l'appendice staminal pourrait bien être homologue de l'éperon du verticille précédent. Toutefois l'hypothèse demandait confirmation, le fait pouvant à la rigueur s'expliquer autrement, par une sorte de moulage produit dans le bouton à la suite de la compression des pétales internes contre la face concave du pétale extérieur éperonné.

Une autre violette de mes cultures m'a fourni la confirmation cherchée.

Il s'agit d'une violette au sujet de laquelle j'espère pouvoir vous faire plus tard une communication et qui au cours de deux floraisons successives, s'est signalée par la fixité de certaines anomalies et notamment par une duplicature caractéristique du calice.

Chez une fleur de cette race monstrueuse j'ai rencontré une pièce très-significative. C'est une étamine diagonale antérieure gauche à régression pétaloïde. Cette pièces florale avait l'aspect d'un petit pétale blanc.


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Dans le limbe pétaloïde existaient 4 sacs polliniques. Une coupe transversale m'a permis de

constater que les deux sacs - médians contenaient des grains de pollen apparemment normaux. Les 2 sacslatéraux, d'aspect écrasé, ne contenaient que des débris de cellules mortes. La couche de cellules pariétales des 4 sacs présentait radialement les épaississements lignifiés caractéristiques du tissus staminal.

L'épiderme de la pièce ne différait pas de l'épiderme d'un pétale ordinaire. Latéraralement

Latéraralement un lobule qui présentait l'aspect scléreux et la couleur jaune de ce lobule staminal que les floristes appellent l'appendice supérieur des étamines.

Ce pétale pollinifère était appendiculé à la base. L'appendice ne différait pas, à première vue, ni comme forme, ni comme dimension, ni comme aspect général de l'appendice ordinaire des étamines antérieures. Il était vert avec l'extrémité un peu teinté de violet. Seulement une coupe transversale, à un millimètre de son point d'insertion

FIG. 2. Staminopétale rencontré chez une violette anomale. a ce staminopétale vu en perspective ; m lobes scléreux ; b coupe du limbe de ce pétale pollinifère suivant t t', montrant les 4 sacs polliniques, les deux latéraux écrasés et stériles, les deux médians fertiles ; fc faisceaux du connectif. c coupe, suivant p p', de l'appendice nectarifère.


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a fait voir une fente à 3 branches, dont la surface interne était recouverte de cellules épidermiques papilleuses identiques à celles de la face interne d'un pétale. Cet épiderme était d'ailleurs en continuité avec l'épiderme superficiel de la pièce florale.

L'appendice basilaire de ce pétale pollinifère apparaît dès lors comme nettement intermédiaire entre l'appendice nectarifère staminal ordinaire et l'éperon corollin. Le passage est évident.

M. Hugo de Vries, a cru pouvoir énoncer une propriété des races monstrueuses ; c'est l'accumulation des formes autour de certains types et la rareté des formes intermédiaires.

Giard, pour expliquer la loi de De Vries disait non sans humour : « On ne peut pas monter la moitié ou une fraction quelconque de marche d'escalier. »

Le cas particulier de Viola scotophylla peloria apporte une justification à la loi de De Vries. Les formes parfaites des types bicalcarata — chamoeaquilegia — hexamera correspondent bien chacune à ces échelons dans les types, auxquels Giard fait allusion.

Pourtant il m'a semblé que les types anormaux parfaits sont relativement peu communs, et que les formes intermédiaires ne sont pas ici aussi rares que De Vries l'a constaté pour d'autres plantes. Dans une communication ultérieure j'apporterai


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à ce sujet les données biométriques que je suis en train de recueillir.

Des graines mûries sur le pied récolté et transplanté en 1907 ont donné neuf jeunes plants qui ont fleuri en 1909, et qui tous ont produit comme la plante initiale des fleurs péloriées. Les caractères anomaux de Viola scotophylla peloria ont donc une certaine tendance à fixité puisqu'ils ont pu se transmettre de semis. Toutefois le nombre des observations culturales faites jusqu'ici est encore trop restreint pour qu'on en puisse tirer des conclusions solides sur la stabilité et les caractères de la variation.

Il est particulièrement intéressant de soumettre cette violette à des expériences méthodiques de culture et de tenter sur elle des essais analogues à ceux d'H. de Vries concernant Linaria vulgaris peloria Rudb. Si, en effet, dans la suite des semis, les types chamoeaquilegia et hexamera, venaient à se trouver isolés et fixés ce serait un résultat appréciable pour la science de l'évolution. Car en partant d'une souche connue, la violette normale, on aurait vu apparaître et se fixer par mutation deux types certainement aussi éloignés de l'ancêtre et éloignés l'un de l'autre que le sont bien des types classés par les systématistes Linnéens, non-seulement comme espèces, mais comme genres différents.

Fresnay-sur-Sarthe (Sarthe), le 1er Juin 1910.


EXPLICATION DE LA PLANCHE I

Fig. 1. — Diagramme de la violette normale.

Fig. 2. — Diagramme du type anomal bicalcarata (sous-type a,).

Fig. 3. — Sous-type a2.

Fig. 4 à 11. — Diagrammes de formes aberrantes, du type bicalcarata. On suit sur ces diagrammes les simplifications et les modifications éprouvées par le groupe de pièces (phyllôme i 1) *1 et concommitamment par le pétale latéral gauche.

Fig. 4. — Le sépale et le pétale postéro diagonal de <t>1 sont concrescents ; la concrescence affecte le squelette fibro-vasculaire.

Fig. 5. — Le pétale postero-diagonal de *1 a disparu. Le sépale et le pétale qui restent sont concrescents. Ici encore la concrescence intéresse non seulement le phyllenchyme, mais aussi le tissu fibro-vasculaire.

Fig. 6. — <!>1 est complet. Une étamine surnuméraire est apparue axillairement au pétale latéral gauche.

Fig. 7. — 41 est réduit à un pétale dont la lame médiane est virescente. Concomitamment le pétale latéral gauche à subi la même modificatiou.

Fig. 8. — Letamine de *1 a disparu. Les autres pièces sont réduites à deux concrescentes à la base par le phyllenchyme seul. L'une d'elles est entièrement pétaloïde (c'est sans doute le pétale antéro-diagonal devenu latéral)— l'autre, extérieure, est sans doute le sépale modifié, elle est entièrement virescente.


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Fig. 9 — <ï>1 est réduit au pétale antéro-diagonal déplacé de manière à devenir latéral. L'étamine subsiste.

Fig. 10. — *1 est réduit à un pétale éperonné. Le pétale latéral gauche a subi concomitamment une modification : l'une de ses lames latérales est virescente (forme tricalcarata).

Fig. 11. — Passage du type bicalcarata, par sa forme tricalcarata, au type chamoeaquilegia.

Fig. 12. — Diagramme du type chamoeaquilegia (sous-type p,).

Fig. 13. — Sous-type (3,.

Fig. 14. — Type chamoeaquilegia où les deux pétales latéraux n'ont qu'un éperon réduit.

Fig. 15. — Diagramme du type hexamera (soustype Ti).

Fig, 16. — Sous-type 7.. Hexamera dérive de chamoeaquilegia par substitution aux pétales éperonnés antéro-postérieur de ce dernier type de deux groupes *s *3 équivalents à <I>1 (limités par un pointillé).

Fig. 17 à 20.— Diagrammes de formes aberrantes, du type hexamera.

Fig. 17. — Le groupe *3 est réduit à un pétale dont 2 lames sont virescentes ; seule une lame latérale demeure pétaloïde.

Fig. 18. — 2 pièces, le sépale et le pétale antérodiagonal du groupe *2 sont concrescentes. La concrescence affecte non-seulement le phyllenchyme mais encore le tissus libéro-ligneux.

Fig. 19. — Simplification des groupes *2 *2

Fig. 20. — <î>2 et *3 sont complets. Le sépale de *3 a subi un commencement de foliation complète.


Emile Ballé. — Agrostis des environs de Vire (Calvados)

Le genre Agrostis (Linné), est caractérisé par ses épillets uniflores, pédicellés, ses glumes subégales carénées, ses glumelles parfois très inégales, l'inférieure mutique (section A. Vilfa, Adanson-Euagrostis, aut), ou aristéc (Section B. Trichodium, Richard).

Les feuilles des Agrostis, ainsi que celles de beaucoup d'autres graminées, ont leurs nervures isolées dès la base, de même hauteur et les bords du limbe parallèles.

Voici, d'après Duval-Jouve, l'Histotaxie de la feuille de l'Agrostis Alba (Linné) :

« Une bande de cellules bulliformes entre chaque « faisceau, jamais au-dessus d'un faisceau: groupe « de tissu hypodermique au-dessus et au-dessous « de chaque faisceau, mais non à lui contigu. « Parenchyme à chlorophylle répandu entre les « faisceaux et en masses continues et uniformes ; « Parenchyme incolore formant, autour des fais" ceaux, une assise plus ou moins complète et « contiguë à l'assise limite ".

Les cellules bulliformes sont des cellules épidermiques, disposées à peu près en éventail, lorsqu'elles se présentent sur une coupe transversale: elles paraissent jouer un rôle dans l'extension et dans le plissement de la feuille.

Leur plus petite largeur est externe.

Si nous avons donné l'Histotaxie de la feuille de l'Agrostis Alba, c'est qu'aujourd'hui l'Histotaxie des Graminées joue un rôle très important pour la


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distinction des espèces affines. Nous citerons, pour exemple, le genre Festuca (Linné), si bien étudié par l'un de nos collègues de la Société Botanique de France, M. N. Orzeszko, qui nous a offert très aimablement une série de ses belles microphotographies représentant de parfaites coupes transversales, ce dont nous ne saurions assez le remercier.

Dans son Catalogue des Plantes spontanées de l'arrondissement de Vire, paru en 1836, Richard Dubourg d'Isigny, adoptant la nomenclature du Botanicon Gallicum de F.-E. Duby, pour se dispenser de donner les noms des créateurs, cite 5 Agrostis :

Agrostis decumbens, Gaudin ; A. alba (Linné); A. vulgaris, Withering: A. rubra (Linné) et A. canina (Linné).

De cette énumération, il nous faut retrancher

l'Agrostis rubra. comme n'étant pas indigène en Normandie.

L'Agrostis decumbens, qu'il met en tête du genre, n'est, pour certains auteurs de flores, qu'une variété; pour nous, nous la considérons comme une simple forme.

Les différenciations de l'Agrostis alba, de

l'Agrostis valgaris étant peu accentuées, ont fait considérer l'Agrostis vulgaris comme simple variété de l'Agrostis alba. Nous partageons cette opinion.

L'Agrostis canina est, sans aucun doute, une espèce de premier ordre.

Les Agrostis dont nous venons de parler, se rencontrant fréquemment, nous n'avons pas cru devoir indiquer de localités.


TABLEAU RECAPITULATIF

GENRE AGROSTIS LINNÉ

Feuilles planes

Section A. -, Vilfa, Adanson - Euagrostis, Aut.

Espèce capitale. Agrostis alba, Linné. Ligule oblongue saillante.

Forme. Agrostis decumbens, Gaudin. Tige très rameuse à la base, panicule étroite.

Variété. Agrostis vulgaris, Withering. Ligule courte, tronquée.

Feuilles inférieures compliées, capillaires

Section B — Trichodium, Richard. Espèce capitale. Agrostis canina, Linné.

Note sur les noms des deux sections

Vilfa, Adanson. — Famille des plantes, 2e partie, page 495. Feuille à gaîne cylindrique, panicule étagée, calice (glumes) ovoïde, sans arête, corolles (glumelles) sans arête. — Au sujet du nom Vilfa, Palisot de Beauvois dit : « Adanson n'ayant pas indiqué l'étymologie des noms qu'il a adoptés, il m'est difficile d'en deviner l'origine ".

Trichodium, nom tiré du grec Trix, cheveux, et Eidos, forme, allusion aux feuilles de la base.


Lignier O. — Envahissement des nouvelles berges du Canal de Caen à la mer par la végétation.

Ces années dernières, pour l'élargissement des ponts du Canal de Caen à la mer, on a dû entamer la berge droite et la reporter un peu en arrière De ce fait il a été exécuté des travaux de terrassement qui ont localement renouvelé la digue de bordure. Or il m'a semblé d'autant plus intéressant d'étudier la façon dont s'est, sur les nouvelles digues, fait le réenvahissement par la végétation que, bordées à l'ouest par le canal, elles se trouvent, vers l'est, adossées à des prairies très spécialisées et que, cependant, à première vue du moins, la végétation semblait, au début, n'avoir aucun rapport avec celle des prairies.

Il eut, certes, été désirable qu'une pareille élude portât sur plusieurs années et tint compte des faits spéciaux à chacune des régions remaniées, c'està-dire à chacun des ponts du canal. Des circonstances indépendantes de ma volonté ne m'ont pas permis de donner une telle ampleur à mes observations et les résultats que j'apporte ici s'appliquent uniquement, en fait, au pont de Blainville, le. dernier remplacé. Toutefois, mes souvenirs et quelques notes éparses me permettent d'affirmer que les faits d'envahissement et les espèces végétales qui y ont participé ont été à peu près les mêmes dans les diverses régions remaniées.

Le sol remué à Blainville était constitué par des alluvions ayant surtout facies de langue.


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Les travaux de terrassement y furent terminés au cours de l'année 1909 et les observations qui font l'objet de celle note datent du mois d'août 1910.

A cette dernière époque, la partie des terrassements qui était la moins envahie, était la partie située au milieu, près du pont, la végétation étant notablement plus abondante aux extrémités, surtout à l'extrémité sud-ouest. Dans la partie médiane, le chemin de halage, c'est-à-dire le niveau le plus asséché, était aussi l'endroit resté le plus dénudé.

a — a. Sur la banquette supérieure de la digue (chemin de halage) de cette partie médiane, dans cet endroit le plus dénudé, les plantes étaient en effet encore largement espacées. Parmi les espèces les mieux représentées, il y a lieu de signaler :

Polygonum aviculare Poa annua Plantago major

Medicago lupulina Crepis virens Ranunculus repens

Senebiera coronopus Sisymbrium officinale Agrostis alba

Trifolium repens Daucus carota

Mais j'y ai trouvé aussi quoique moins abondantes :

Capsella Bursa-pastoris Plantago lanceolata Lappa major (jeunes)

Veronica persica Chenopodium album Carduus crispus

(très jeunes)

Senecio vulgaris divers autres Chenopedium Lychnis dioica

Polentilla replans Linaria vulgaris (en Stellaria media

Plantago media un seul point).

Enfin quelques rares pieds de

Taraxacum Dens-leonis Calamintha Clinopodium

Matricaria Chamomilla Veronica polita


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Puis quelques grosses touffes d'Urtica dioica évidemment poussées sur rhizomes ; de même d'assez nombreuses pousses d'Ulmus campestris et de Populus alba qui s'étaient développées sur des fragments de vieilles racines, tous ces débris souterrains ayant été évidemment transportés avec les terres et provenant de l'ancienne digue.

(3. Sur les extrémités de la nouvelle banquette, je l'ai déjà dit, la végétation avait un développement plus grand qu'au milieu. En outre des plantes de premier établissement il s'y trouvait déjà un certain nombre de graminées dont les espèces croissent au voisinage dans la prairie. Mais c'est tout particulièrement à l'extrémité sudouest que cet envahissement des graminées était visible. A côté des Poa annua qui se trouvaient partout, on observait des Lolium perenne, Cynosurus cristatus, Holcus lanatus, Arrhenaterum elatius, Dactylis glomerata, Hordeum murinum et peutêtre encore d'autres espèces non fructifiées et par suite non déterminables. Il semble que dans ce cas, l'envahissement se soit fait de proche en proche par dissémination des graines à faible distance. Toutefois peut-être faut-il, pour expliquer la plus grande fréquence des graminées dans cette région, faire également intervenir la présence d'arbres dont l'ombre, maintenant une plus grande fraîcheur, favorisait, plus qu'ailleurs, la faculté germinative des graines disséminées.

Dans ces mêmes régions, en outre des graminées de deuxième établissement, on trouvait encore quelques plantes qui semblaient avoir été de premier envahissement. Ce sont :


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1° Des plantes étalées très abondantes et dont la présence, en entretenant l'humidité du sol, semble avoir favorisé la germination de quelques autres espèces comme, par exemple, celle du Poa annua : ce sont Medicago lupulina, Trifolium repens, T. pratense, Lotus corniculatas;

2° Des plantes plutôt dressées et, en tous cas, moins touffues que les précédentes : nombreux Leontodon autumnale, Crepis virens, Plantago lanceolata, Pl. media, quelques Lychnis dioica, Cerastium vulgatum, Vicia augustifolia, Capsella Bursapastoris ;

3° Des plantes de grande taille : Cirsium arvense, C. lanceolatum, Reseda luteola.

b — En arrière de la digue, sur les terrains bas et humides situés entre elle et le nouveau fossé, à peu près au niveau de la prairie voisine, se sont presque exclusivement développées une large colonie de Cirsium lanceolatum tous serrés les uns contre les autres et d'une belle venue, puis une colonie basse mais également très étendue d'Equisetum palustre. La première évidemment développée de graines, la seconde non moins évidemment fournie par des rhizomes. Très vraisemblablement du reste, ces rhizomes préexistaient dans la prairie sous-jacente et leur grand développement avait été favorisé par la destruction des graminées concurrentes sous une petite couche de terre rapportée.

c — En avant de la digue, sur la berge même du canal il y avait lieu de distinguer, comme sur le chemin de halage, la région médiane et les extré-


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mités des nouveaux terrassements, la région médiane peu envahie encore et les extrémités déjà bien regarnies. Toutefois clans cette bande basse, humide et généralement étroite, sauf auprès du pont, l'envahissement par les plantes était d'ordinaire plus avancé que sur le chemin de halage.

a. Dans la région médiane les plantes étaient encore assez espacées. Par places, mais toujours dans les régions basses momentanément recouvertes par les remous de l'eau lors du passage des bateaux, il n'y avait que de jeunes pieds isolés ou rarement groupés de Ranunculus sceleratus. Du reste la distribution de ces pieds au milieu des débris apportés par l'eau était telle qu'ils provenaient évidemment d'achaines charriés par les eaux (1).

Ailleurs, sur les mêmes régions momentanément inondées de la berge, j'ai observé en outre des Lycopus europaeus jeunes, des Helosciadium nodiflorum, des Juncus lamprocarpus et effusus, des Carexvulpina, puis, plus rarement, des pieds isolés de Glyceria aquatica, Iris pseudacorus, Juncus bufonius, Nasturtium officinale, Alisma Plantago.

Sur cette même berge, dans des parties plus asséchées, il y avait des Agrostis alba et de jeunes plantes qui m'ont paru appartenir au Chenopodium

(1) La distribution de ces pieds de R. sceleratus en lignes parallèles au bord des régions mouillées par l'eau, rappelait beaucoup celle que l'on observe en avant des dunes maritimes pour les germinations de diverses graines transportées par la vague, en particulier de celles du Cakile maritima.


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Bonus Henricus, d'assez nombreux Juncus effusus espacés et nettement de semis, d'abondants Chenopodium rubrum d'âges variés, des Polygonum aviculare espacés à rameaux bien rayonnants dans chaque touffe, très allongés, très vigoureux, pas très aplatis contre le sol, certaines touffes pouvant atteindre jusqu'à 50 centimètres de diamètre ; des Medicago Lupulina également vigoureux, mais, eux, bien aplatis contre le sol, des Lolium perenne, des Poa annua, de rares Chenopodium album du reste malingres. Dans quelques points à végétation plus dense, il y avait des Sonchus oleraceus, Senecio vulgaris, Sisymbrium officinale, Capsella Bursapastoris, Alopecurus pratensis, quelques Rumex conglomerats, des Polygonum persicaria et de jeunes pieds espacés d'un Carex qui était probablement le C. vulpina.

|3. Les extrémités des berges nouvelles se raccordent aux anciennes. Aux points de raccordement le Phragmites communis qui borde tout le canal avait gagné un peu de terrain le long des nouvelles berges. Mais il était évident que ce faible gain était entièrement dû à l'allongement des rhizomes ; nulle part l'extension ne provenait de graines. Du reste ce Phragmites, à mesure qu'il avançait faisait disparaître la plupart des plantes de premier envahissement. Parmi ces dernières les plus résistantes et par suite les plus développées étaient Glyceria aquatica et fluitans (celle-ci seulement à l'extrémité N.-E.), Typha latifolia, Juncus effusus et J. lamprocarpus.

Parmi les plantes de premier envahissement de


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ces deux extrémités, il faut encore citer le Ranunculus sceleratus qui y était peut-être la plus abondante de toutes. Cependant si son envahissement avait été précoce et général, il était parmi les plantes que l'arrivée d'autres espèces faisait disparaître le plus rapidement et ne subsistait réellement que là où il était à peu près seul.

Notons encore le Samolus Valerandi et le Juncus bufonius au sujet desquels on pourrait faire des observations presque semblables aux précédentes, puis le Carex vulpina, le Nasturtium officinale, des Lycopus europaeus très jeunes ; enfin, des pieds moins nombreux et répartis de façons variées soit dans des régions très humides : Veronica Beccabunga, quelques Baldingera arundinacea, quelques Rumex hydrolapathum, des Scirpus lacustris, quelques Polygonum Persicaria, de rares Pulicaria dyssenterica; soit dans des parties plus asséchées : Ranunculus repens, Rumex conglomeratus, Agrostis alba, encore Pulicaria dyssenterica. Odontites rubra, de nombreux Salix alba de semis, quelques touffes du reste très vigoureuses d'Agropyrum repens, de beaux pieds de Plantago major, d'assez nombreux Equisetum palustre provenant de rhizomes.

En résumé :

1° Dans l'envahissement des nouvelles berges du pont de Blainville par la végétation, il y a lieu de distinguer deux phases successives. Pendant la première, ces berges ont été rapidement recouvertes par des plantes, en général différentes de celles que renfermait leur voisinage immédiat.


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Pendant la deuxième, les précédentes plantes sont peu à peu éliminées et remplacées par celles du voisinage immédiat;

2° Les plantes de la première phase sont presque toutes absolument vulgaires et semblent devoir surtout leur faculté envahissante à l'adaptation de leurs fruits et de leurs graines à la dissémination par l'air et par l'eau.

Pour beaucoup, en effet, les graines ou les fruits sont pourvus d'aigrettes, de poils, d'ailes, etc. (Composées, Ombellifères, Salix, Rumex, Linaria, etc.). Chez beaucoup d'autres, cependant, les graines sont plus ou moins sphériques, mais il semble que leur extrême petitesse (1/2% à 1 % 1/2), permette une facile dissémination par le vent (les Chenopodium, Capsella Bursa-pastoris, Sisymbrium officinale, les Trifolium, Agrostis alba, Poa annua, Veronica polita, etc.).

Cependant d'autres plus grosses (Veronica persica, Senebiera coronopus, les Plantago, les Polygonum, etc.), ont pu être transportées par des oiseaux granivores. Peut-être encore, certaines de ces graines dont on sait l'énorme puissance de conservation, étaient-elles simplement enfouies dans le sol ancien et ont-elles dû leur germination au hasard des fouilles qui les ont ramenées près de l'air libre ?

Les plantes à graines ou fruits probablement véhiculées par l'eau sont nombreuses et, bien entendu, localisées sur les bords du canal. Ce sont : Ranunculus sceleratus, Lycopus europaeus, Samolus Valerandi, Juncus effusus, J. lamprocarpus


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et probablement J. bufonius, Helosciadium nodiflorum, Carex vulpina, peut-être Glyceria aquatica et fluitans, Nasturtium officinale, Alisma Plantago, Veronica Beccabunga, peut-être Rumex hydrolapathum, Scirpus lacustris, peut-être Baldingera arundinacea, etc.);

3° Dans cette première végétation des berges, les plantes à rhizôme ont un rôle bien effacé. Elles ne sont guère représentées que par l'Equisetum palustre qui, seul des plantes de la prairie, a pu résister au recouvrement par des terres rapportées. Encore n'a-t-il subsisté que dans les parties basses des terrassements.

Toutefois à cette espèce il semble juste d'ajouter l'Urtica dioica, l'Ulmus campestris et le Populus alba dont les débris souterrains charriés par les ouvriers ont produit d'assez nombreuses boutures, peutêtre aussi l'Iris Pseudo-Acorus dont les pieds semblent avoir pris naissance sur des rhizômes charriés par les eaux, probablement après avoir été déterrés par les ouvriers, peut-être encore les Glyceria, le Rumex hydrolapathum et le Baldingera arundinacea;

4° Les plantes de deuxième envahissement sont surtout les Graminées des prairies voisines dont les lourdes graines ne sont projetées par le vent qu'à une faible distance de la plante mère et qui par suite, ne progressent que lentement de la périphérie vers le centre.

C'est également, au bord de l'eau, le Phragmites communis qui, lui, ne s'avance que par allongement de ses rhizômes et qui par suite n'envahit également que lentement le terrain;


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5° Mais, si ces plantes de deuxième envahissement ne progressent que lentement, leur domination sur le terrain conquis parait être définitive ; elle a en outre comme conséquence de faire disparaître toutes celles des plantes de premier envahissement qui ne comptent pas parmi celles appartenant à la prairie. Quant à ces dernières (Equisetum palustre, Leontodon autumnale, Crepis virens, Taraxacum dens-leonis, Samolus Valerandi, Glyceria aquatica, etc.), elles persisteront mais en reprenant, au milieu de la nouvelle végétation, la position subordonnée qui leur était habituelle ;

6° Il est à remarquer qu'en général les plantes à envahissement éloigné, facile et rapide sont peu résistantes dans la lutte corps à corps et que, par contre, celles qui sont puissamment armées pour cette lutte corps à corps, n'ont que des moyens d'envahissement lents et courts. Il semble que chez toutes ces plantes se soit établi une sorte de compensation entre la robustesse adulte et la faculté disséminatrice à distance ;

Il y a cependant des exceptions ; les Crepis arvensis, Leontodon autumnale, Taraxacum densleonis, Glyceria aquatica, Gl. fluitans, etc., et surtout le Salix alba en sont de bons exemples ;

7° La distribution sur les nouveaux terrassements des plantes à dissémination facile, offre un bel exemple de l'importance considérable que l'humidité du sol a pour la réussite de la germination des graines.

Il est en effet vraisemblable d'admettre que les graines ou fruits de ces espèces ont été répandues


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à peu près partout, et cependant les plantes qui en sont dérivées, se montraient en général nettement localisées, celle localisation correspondant d'ordinaire avec l'état hygrométrique du sol.

C'est ainsi que le Poa annua se rencontrait dans toutes les régions des nouveaux terrassements, sauf cependant là où l'humidité était trop grande et dans les points absolument secs et qu'il était tout particulièrement abondant à l'abri d'autres plantes, là où il trouvait un peu d'ombre et par suite une légère humidité.

D'autres (Daucus carota, Senecio vulgaris, Matricaria Chamomilla, Calamintha Clinopodium, Veronica polita, V. persica, Reseda luteola, Cerastium vulgatum, Lychnis dioica, etc.) n'avaient poussé que dans les parties hautes de la digue, là où le sol s'était davantage asséché. D'autres, au contraire, (Polygonum Persicaria, Carex vulpina, Pulicaria dyssenterica, Juncus effusus, Chenopodium rubrum, Scirpus lacustris, Salix alba, etc.), ne s'étaient développés que dans les parties basses, sur la berge, souvent, il est vrai, en dehors des parties mouillées par les remous du canal, mais cependant sur un sol plus frais que celui du chemin de halage et de ses pentes.

Institut botanique de Caen, 28 février 1911


— 103 —

O. Lignier et M. Lortet. — Liste des Plantes vasculaires que renferme l'Herbier général de l'Université de Caen (suite) (1).

HERBIER LENORMAND

DICOTYLEDONES

POLYPETALAE

Ordo LXV. — LEGUMINOSAE Subordo I. - PAPILIONACEAE

Tribus VIII. PHASEOLEAE

N° du class

1781. Centrosema

5. Brasilianum Benth. — Bahia, Salzmann; Guyane, Richard; Guyane Fse, Sagot, Jardin; (Anderson).

1. ferrugineum A. Rich.

— Cuba, de Franqueville.

2. pascuorum Mart. —

Nos du

class'

Brésil, de Franqueville.

Franqueville.

4. Plumieri Benth. —

Cuba, de Franqueville;

Franqueville;

3. scabriusculum Hassk. — Java, Zollinger.

6. Virginianum Benth. — Maryland, Canby; Bahia, Salzmann; Texas, Vincent; Louisiane, Curtis; Guadeloupe, Duchassaing.

(1) Voir le début de cette publication dans les vol. V, 1901, p. 132; vol. VI, 1902, p. 259; vol. VII, 1903, p. 138: vol. VIII, 1904, p. 191 ; vol. X, p. 10 et 6e série, vol. I, 1907, p. 26 ; vol. II,

1908, p.


— 104 —

Nos du class

1782. Periandra

2. coccinea Benth. — Brésil, Hooker; (Moricand).

1. dulcis Mart. — Brésil, Hooker; Jacobine, Moricand.

1783. Clitoria

4. arborescens Ait. — Surinam,

Surinam,

1. cajanifolia Benth. —

Bahia, Salzmann.

2. Grahami Steud. —

Khasia, ex Herb. Ind. Or.

3. guianensis Benth. —

Guyane Fse, Sagot. 12. heterophylla Lam. —

Ile Maurice, Sieber;

Ile Bourbon, ex Herb.

Mus. Paris. 8. lasciva Boj. — Madagascar, Raynaud. 6. Mariana Lin. — Maryland,

Maryland, S. Carolina,

Carolina,

5. mexicana Link. — (Surinam).

(Surinam).

7-9. Ternatea Lin.— Nubie, Kotschy ; Guadeloupe, Duchassaing; Noukahiva, Jardin ; (ex Herb. Ind. Or.).

10. Ternatea Lin. var. —

Nos du class

Ile Bourbon, Lamarepiquet;

Lamarepiquet; Or., Hohenacker.

Hohenacker.

11. Ternatea Lin. var. Angustifolia.

Angustifolia. Abyssinie,

Abyssinie,

1784. Cologania

1. pulchella H. B. et R. —

Guadeloupe, Richard.

2. sp. — Oaxaca, Buchinger.

Buchinger.

1785. Amphicarpaea

1. monoïca Ell. et Nutt.—

Ohio, Frank; Visconsin. Kumlien ; St-Louis M", Engelman; Hort. Paris., Lesible.

1786. Dumasia

2. glaucescens Miq. —

Zollinger, Java. 1. villosa D. C. — Ceylan, Thwaites, Hooker; Nilagiri, Hohenacker.

1787. Shuteria

1. vestita W. et Arn. — Ceylan, Thwaites, Hooker; Java, Zollinger; Sikkim, Thomson.

1788. Glycine

3. angustifolia Jacq. —

Java, Zollinger.


— 105 —

Nos du

class

7. clandestina Wendl. —

Tasmanie, Archer.

1. Javanica Lin.— Ceylan,

Thwaites, Hooker ; le Cap, Drège.

2. micrantha Hochst. —

Abyssinie, de Franqueville.

5. moniliforme Hochst. —

(Schimper).

6. Petitiana Schweinf. —

Abyssinie, de Franqueville.

8. sericea Benth — Australie.

Australie.

4. Soja Sieb. et Zucc. — Sikkim, Thomson ; Japon, ex Herb. Lugd. Batav.; (Hort. Paris).

10. tabacina Benth. — Australie, de Franqueville.

9. sp. — Culta, Châtel.

1789. Teramnus

2. labialis Spreng. — Ceylan, Hooker; Ile Maurice, Perrottet; Ind. Or , Thomson ; le Cap, Drège ; Sénégal, Decaisne.

1. uncinatus Sw. — Guyane Fse. Deplanche; Surinam, Kappler.

Nos du class

1790. Hardenbergis

2. Comptoniana Benth. —

Culta, Thuret, Duval.

1. Lindleyi Meissn. — Australie,

Australie, Limminghe ; Culta, Buchinger, Geffroi.

3. monophylla Benth. —

Nouv. Holland.. Hochstetter, Lesson, ex Herb. Mus. Paris. ; Culta, Guebhard, Daignaux, Huguenin.

1791. Kennedya

2. arabica Hochst. —

Nubie, Arabie Heur., Kotschy.

4. arenaria Benth. — Port

Adelaïde, Muller. 1. Baumanni Meissn. — Culta, Buchinger.

5. coccinea Vent. — Nouv.

Holland., Hochstetter.

3. Mariattae Lindl. —

Australie, Herb. Gravis.

6. prostrata R. Br.— Australie,

Australie, ex Herb. Mus. Paris ; Culta, Buchinger.

7. rubicunda Vent. —

Nouv. Holland., Hochstetter; Sydney, Vieillard; Hort. Paris ; Decaisne.


— 106 -

Nos du class

1793. Erythrina

4 abyssinica Lam — Abyssinie, Schimper. Quartin-Dillon.

6. acanthocarpa E. Mey.

le Cap, Drège.

7. Andersonii. — Culta,

Godron. 12. arborescens Roxb. — Khasia, ex Herb. Ind. Or.

10. caffra Thunb.—Le Cap, Ecklon.

11. Corallodendron Lin. —

Culta, Lesible.

8. Crista-galli Lin. — Culta, Godron, Dufour,

Thuret. 5. Humeana Spreng. — Le Cap, ex Bot. Soc. of London ; Afr. austr., Sonder.

2. Indica Lam. var. leucantha.

leucantha. Nouv, Calédon., Vieillard. 1. Moëlebei Vieill.—Nouv. Calédon., Vieillard.

3. sarmentosa R. Br. —

Abyssinie, de Franqueville.

9. velutina Willd. — (Hort. Paris.).

1795. Strongylodon

1. ruber Vog. — Ceylan, Hooker.

Nos du class

1796, Apios

2. cannea Benth. — Ind

Or., Hooker f.

1. tuberosa Moench. —

Texas. Lindheimer, Vincent; Visconsin, Kumlien ; Delaware, Canby; Culta, Disigny.

Disigny.

1797. Mucuna

10. attissima D. C — Guyane Fse, Sagot.

7. atropurpurea D. C. —

Ceylan, Hooker.

8. gigantea D. C. ? —

Noukahiva, Jardin ; Java de Franqueville.

3. macrocarpa Wall. —

Sikkim, ex Herb. Ind. Or.

4. macrophylla Miq. —

(de Franqueville). 6. melanocarpa Hochst — Abyssinie, Schimper.

2. monosperma D. C. —

Nouv. Calédon., Vieillard, Deplanche.

9. pruriens D. C. — Canaries,

Canaries, ; SantaGruz, Richard ; Java, Zollinger, ex Herb. Lugd. Batav.,

5. prurita Hook. — (de

Franqueville).


— 107 —

Nos du class

1. sp. — Java, ex Herb.

Lugd. Batav. ,

1799. Butea

2. frondosa Roxb. — (ex

Herb. Ind. Or.); Calcutta, Babington.

1. minor Buch-Ham.

1800, Spatholobus

2. ferrugineus Benth. —

Java, ex Herb. Lugd. Batav, 1. littoralis Hassk.—- Java, ex Herb. Lugd. Batav.

3. Roxburgii Benth. —

Ind. Or. ; Hoober f.

1801. Catopogonium

1. coeruleum Hemsl. — Cuba, la Sagra.

1804. Galactia

6. canescens Benth. — Texas, Lindheimer.

3. coccinea Rich.— St-Thomas, Richard.

13. cubensis H. B. et K. — Cuba, la Sagra.

8. dubia D. C. — Guadeloupe , Duchassaing ; (Martinique).

10 glabella Michx. — Maryland, Camby ; Caroline, Curtis; AméNos

AméNos

class

rique Bor., ex Herb.

Michaux.

5. heterophylla A. Gray.

— Texas, Engelmann,

Lindheimer.

2, leucodyction Benth. —

(ex Herb. Ind. Or.)

11. mollis Michx. — Delaware,

Delaware, Caroline, Curtis.

12. pilosa Torr. et Gray non

Nutt. — Caroline. Curtis.

14. sericea Pers. — Madagascar, Richard.

7. sessiliflora Torr. et Gray. — Louisiane, Caroline, Curtis,

1. tenuiflora Willd.— Ceylan, Hooker.

9. tuberosa D. C—-Mexico, Parreyss.

4. velutina Benth. — (Anderson).

1806. Camptosema

1. pedicellatum Benth. — Brésil, Hooker.

1808. Dioclea

3. apurensis H. B. et K. —

Bahia, Salzmann.

1. glycinoides Hort. Belg.

Culta, Thuret.

2. lasiocarpa Benth.? — Guyane Fse, Sagot ;


— 108 —

Nos du class

Brésil, de Franqeuville;

Franqeuville; Herb. Mus.

Paris.).

1810. Pueraria

2. phaseoloides Benth. —

Java, Zollinger, ex

Herb. Lugd. Batav.

5. peduncularis R. Grah.

— (ex Herb. Ind. Or.).

1. subspicata Benth? —

India, Syme.

3. Thomsoni. — Rhasia,

ex Herb. Ind. Or.

4. Wallichii Benth.—Khasia,

Benth.—Khasia, Herb. Ind. Or.

1811. Canavelia

4. ensiformis D. C. —

Cuba, La Sagra.

5. gladiala D. C. — Java,

Zollinger; Ceylan, Hooker.

6. oblusifolia D. C —Java,

Zollinger; Ceylan, Hooker; Nouv. Calédon., Deplanche; Hort. Monsp., Léman.

7. obtusifolia D. C. var.

emarginata —Le Cap, Drège ; Guyane Fse, Deplanche ; Ceylan, Hooker.

2. revisa W. Arn. — Java,

Zollinger.

Nos du class

3. rosea D. C — Guyane

Fse, sagot. 1. turgida R. Grah. —

Java, Zollinger.

1813. Phaseolus

3. amoenus Soland. — Noukahiva, Jardin.

1. calcaratus Roxb. — Ceylan, Hooker ; (ex Herb. Ind. Or.).

35. Caracalla Lin. — Culta, Despréaux.

11. chrysanthus Miq — Java. Zollinger.

29. compressus D. C. — (Culta).

5. crotalarioides Mart. — Cuba, de Franqueville.

12. cytisoides Zoll. — Java, Zollinger.

8. decipiens Salzm. — Bahia, Salzmann.

19-22. diversifolius Pers. — Nov. Anglia, Curtis; St-Louis M°, Engelmann ; North America, ex Bot. Soc. of London.

23. gibbosifolius Orteg. — Mexico, Parreyss.

4. glycinaeformis Weinm. — Culta, Thuret.

26. haematocarpus Savi. — Marseille, Castagne.


- 109 —

Nos du class

20. helvolus Lin. — Maryland, Canby; Caroline, Curtis; Alabama, Buckley ;

13. leiospermus Torr. et

Gray. — Illinois, Curtis.

24. lunatus Lin. — Java,

ex Herb. Lugd. Batav. ; Corse, Disigny ; Hort. Paris., Léman ; Culta, Sagot ; (Antilles).

14. marginatus Bernh. —

Surinam, Kappler ;

15. max Lin. —

32. multiflorus Willd. —

(Culta). 18. Mungo Lin. — T. Canara,

Canara,

25. nanus Lin. — (Culta).

6. opisotrichus Hochst. —

Abyssinie, Schimper, 9. pascuorum Mart. —

Guyane Fse, Sagot. 34. perennis Walt. — Delaware,

Delaware, ; (Illilois).

(Illilois). radiatus Lin. — (Hort.

Paris).

7. retusus Benth. — Texas,

Texas, 28. saponaceus Savi. —

(Culta). 16. semierectus Lin. —

Nos du class

Martinique, Jardin ; Guyane Fse, Sagot; Taïti, Jardin; Java, Zollinger; Cuba, Despréaux; Culta, Thuret.

10. Surinamensis Miq ? — Guyane Fse, Sagot.

21. trilobus Ait. — (Bengal).

2. trinervius Heyne. — Ceylan, Thwaites, Hooker.

33. truxillensis H. B. et K. India, Syme ; Ceylan, Hooker.

27. tumidus Savi. — (Culta).

37. vulgaris Lin. 30. vulgaris Lin. var variegatus. — (Culta).

1815. Vigna

6. capensis Walp. — Java,

ex Herb. Lugd. Batav. ;

le Cap, Drège, Boivin. 2. carinalis Benth. — Rhasia,

Rhasia, Herb. Ind. Or. 10. frutescens A. Rich, —

Abyssinie, QuartinDilion.

QuartinDilion. heterophylla A. Rich. —

Abyssinie, QuartinDillon.

QuartinDillon. glabra Savi. — Guade-


— 110 —

Nos du class

loupe, Duchassaing,

Jardin; Antilles, Thuret;

Thuret; Jardin.

Jardin.

8. lancifolia A. Rich. —

Abyssinie, QuartinDillon..

QuartinDillon..

1. luteola Benth. - Ceylan,

Ceylan, 7. membranacea A. Rich.

— Abyssinie, QuartinDillon.

S. oblongifolia A, Rich.

— Abyssinie, QuartinDillon.

4. tuberosa A. Rich. — Abyssinie, QuartinDillon.

3. vexillata A. Rich. — Cuba, La Sagra ; StLouis de M°, Engelmann, Riehl.

11. villosa Savi. — Cuba, La Sagra.

1817. Pachyrhizus

2. angulatus. A. Rich. —

Philippines, Cuming; (Java). 1. Thumbergianus S et Z. —Japon, Maximowicz.

1818. Psophocarpus

1. longepedunculatus Hassk. — Java, ex Herb. Lugd. Batav.

Nos du class

1819. Dolichos

10. angustifolius E et Z. —

Afriq. Austr.,Sonder;

Le Cap, Drège. 5. angustifolius Vahl? —

Nubie, Kotschy. 8. axillaris p glaber E.

Mey. — Le Cap, Drège.

18. biflorus Lin. — (Hort.

Paris).

2-21. capensis Lin. — Le Cap, Heuschel; Culta,Thuret.

16. Catjang Lin. - (Abyssinie).

19. ciliatus Klein — Ceylan,

Hooker. 7. debilis.Hochst. - Abyssinie, Schimper.

20. falcatus Klein. — Ceylan

Ceylan Hooker ; (ex Herb.

Ind. Or.). 25. formosus Hochst. —

Abyssinie, QuartinDillon.

QuartinDillon. gibbosus Thumbg. —

Le Cap, ex Bot. Soc.

of London. 3. Lablab Lin. — Guadeloupe, Duchassaing ;

Ceylan, Hooker; Java,

ex Herb. Lugd. Batav. 23. lignosus Lin. — Chili,

Bertero; Culta, Kicky,

Guebhard.


— 111 —

Nos du class

9. linearis E. Mey. — Le

Cap, Drège.

12. melanophtalmus D. G.

— Culta, Castagne. 15. niloticus Delile. — Saïda, Gaillardot; Syrie, Kotschy.

1. obtusifolius Steud. — 14. scaber Rich. — Abyssinie,

Abyssinie,

11. sesquipedalis Lin.—

(Hort. Paris).

6. stenocarpus Hochst. —

Abyssinie, Schimper.

22. tuberosa Lam. — Austro-Caledon.,

Austro-Caledon.,

13. unguiculatus Lin. —

(Hort. Paris).

17. uniflorus Lam. — Ceylan. Hooker).

24. sp. — Ile Bourbon.

26. sp. —

27. sp. —

28. sp. —

29. sp. —

1820. Cajanus

4. bicolor D. C. — Mangalor, Hohenacker ; Coromandel, Macé ; Martinique, Jardin.

3. flavus D. C. — Nubie, Kotschy; Bahia, Salzmann; Noukahiva, Jardin, (Cuba) ; Hort. Paris., Léman.

Nos du

class

2. indicus Spreng. — Ceylan,

Ceylan, Java, ex Herb. Lugd. Batav. ; India, Syme ; Philippines, Cuming; (Anderson). 1. sp. — (Australie).

1821. Fagelia

1. bituminosa D. C. — Le

Cap, Drège.

1822. Dumbaria

3. constricta. —Java, Zollinger.

Zollinger. Heynei Wight. et Arn.

— Ceylan, Hooker.

2. latifolia Wight et Arn.

— (ex Herb. Ind. Or.).

4. polysperma Miq. —

Java, Zollinger.

1823. Atylosia

6. albicans Benth. — Ceylan, Thwaites; (ex Herb. Ind. Or.). 8. barbata Baker. - Khasia,

Khasia, Hooker f. 1. Candollei Wight et Arn.

— Ceylan, Thwaites, Hooker; Nilagiri, Hohenacker.

3. elongata Benth.—Khasia,

Benth.—Khasia, f.


— 112 -

Nos du class1

2. lineata Wight et Arn.— Kkasia, Hooker f.

7. rugosa Wight et Arn. — Ceylan, Thwaites, Hooker ; Nilagari, Hohenacker.

4. scaraboeoides Benth.—

Ceylan, Hooker ; Java, Zollinger ; (Bengal) ; (Nossi-Bé).

5. sericea Benth — (Malabar).

(Malabar).

1824 Cylista

1. scariosa Roxb. — Ind.

Or., Hohenacker.

2. sp. —

1825. Rhynchosia

16. acuminatissima Miq. — Java, Zollinger.

t7. adenantha Miq. — Java, Zollinger.

29. adenodes Eckl. et Zeyh. Le Cap, Drège.

12. affinis A. Rich. — Abyssinie,

Abyssinie,

18. amatymbycea Eckl. et

Zeyh. — Le Cap, Sonder. 4. aurea D. C — (ex Herb. Ind. Or.).

19. aureo-guttata Anders.

— (Anderson).

13. bibracteata A. Rich. —

Abyssinie, QuartinDillon.

Nos du class1

1. bullata Benth. — Le

Cap, Drège.

31. cana D. C. — (ex Herb.

Ind. Or.).

40. caribaea D. C— Guadeloupe, Duchassaing ; Hort. Paris., Pelvet.

44. cyanosperma Benth. — Ceylan, Thwaites ; (ex Herb. Ind. Or.).

32. densiflora D. C. —

(Schimper).

42. difformis D. C. — Caroline, Curtis.

11. elegans A. Rich.— Abyssinie, Schimper, Quartin-Dillon.

10; ferruginea A. Rich. — Abyssinie, Quartin - Dillon.

2. ferulaefolia Benth. —

Afriq. Austr., Ecklon et Zeyher. 18. filipes Benth.—Nilagiri, Hohenacker.

26. flagellaris Fenzl. —

Ethiopie, Hohenacker.

8. flavissima Hochst. —

Abyssinie, Schimper.

27. gibba E. Mey. - 21-24. glandulosa D. C. —

Le Cap, Drège, ex Mus. Paris. 22. hirsuta Eckl. et Zeyh. — Le Cap, Drège.


— 113 —

Nos du

class1

20. latifolia Nutt. — Texas, Vincent; Louisiane, Curtis.

7. medicaginea D. C. — India. Syme.

34. Memnonia D. C. — Nubie, Rotschy; Egypte, Kralik.

33. Memnonia D. C. p brachypoda Fenzl. — Éthiopie, Hohenacker.

38. minima D. C. — Ceylan,

Hooker; Cuba, de Franqueville ; Sénégal, Perrottet, Buchinger; Texas, Engelmann; (ex Herb. Ind. Or.).

3. nummularia D. C. —

Ceylan, Thwaites,

Hooker. 23. paniculata Steud. — Le

Cap, Drège. 36. phaseoloides D. C.—

Guyane Fse, Sagot;

Bahia, Salzmann.

6. puberula Steud. — Le Cap, ex Bot. Soc. of London.

39. punctata D. C. — Noukahiva,

Noukahiva, Surinam, Hohenacker; Cayenne. Deplanche; Bahia, Salzmann. 43. reniformis D. C. —

Nos du class1

Caroline, Curtis; Alabama,

Alabama,

45. resinosa Hochst. —

Abyssinie, Schimper, Quartin-Dillon.

35. reticulata D. C — Cuba, La Sagra.

30. rufescens D. C. — Ceylan, Hooker.

14. Schimperi Hochst. —

Abyssinie, Schimper.

15. sericea Yungh. — Java,

Zollinger.

9. stipulosa A. Richs. — (Abyssinie).

41 tomentosa Hook. et Arn. var. erecta D. C. — Maryland, Canby ; Caroline, Curtis.

5. villosula Thw. — Ceylan,

Ceylan,

46. viscosa D. C. — Hort.

Paris., Léman. 37. volubilis Lour. —

1826. Eriosema

3. chinense Vog. — Surinam,

Surinam,

6. cordifolium Hochst. —

Abyssinie, Schimper.

9. glomeratum Hook. —

Sénégal, Leprieur.

4. parviflorum E. Mey. —

Le Cap, Drège.

10. polystachium Baker. —

8


— 114 —

Nos du class1

Abyssinie, QuartinDillon.

1. radicosum A. Rich. —

Abyssinie , QuartinDillon.

7. salighum E. Mey. —

8. squarrosum Walp. —

Le Cap, Drège; Afriq. Austr., Sonder. 5. tuberosum A. Rich. — Abyssinie, Schimper.

2. virgatum Benth. — (ex

Her. Ind. Or.).

1827 Flemingia

3. congesta Roxb. — Ceylan,

Ceylan, ; Java, Zollinger; Bengal, ex Herb. Ind. Or.

8. involuerata Benth. —

Sikkim., ex Herb. Ind. Or. 6 latifolia Benth. — Java, ex Herb. Lugd. Batav.

4. lineata Roxb. — Ceylan,

Ceylan,

9. procumbens Roxb. —

(ex Herb. Ind. Or.).

2. semialata Roxb. — (ex Herb. Ind. Or.).

1. stricta Roxb. — Philippines, Cuming.

5. strobitifera Ait. — PhiNos

PhiNos class1

lippines, Cuming ; T. Canara, Hohenacker.

7. Wallichii Wight. et Arn.

— (ex Herb. Ind. Or.).

Tribus IX. — Dalbergieae

1828. Dalbergia

8. Blumei Hassk. — (Java).

(Java).

13. Championii Thw. —

Ceylan, Hooker.

14. confertiflora Benth. —

(ex Herb. Ind. Or.).

5. ferruginea Roxb.—

Moluques, ex Herb. Lugd, Batav. ; T. Canara, Hohenacker. 4. frondosa Roxb. — Ceylan, Hooker, Thwaites; Ind. Or., Hohenacker ; (ex Herb. Ind. Or.).

6. Gardneriana Benth. —

Nilagiri, Hohenacker. 1. latifolia Roxb. — (Hohenacker). 9. melanoxylon Guill. —

Abyssinie, Schimper;

Ethiopie, Kotschy;

(Sénégal). 21. Miscolobium Benth. —

Brésil, Claussen ; (Moricand).

(Moricand). monosperma Dalz. —

(ex Herb. Ind. Or.).


- 115 —

Nos du

class1

12. mullijuga Zoll — Java, Zollinger.

11-15. rimosa Roxb. — lndia, Syme; (ex Herb. Ind. Or.).

3. rubiginosa Roxb.— (ex Herb. Ind. Or.).

2. Sissoo Roxb. — Pondichery, Perrottet ; Java, ex Herb. Lugd. Batav.

16. stipulacea Roxb. — (ex

Herb. Ind. Or.); (Hance).

17. sympathetica Nimmo.

— (ex Herb. Ind. Or.). 10. tamarindifolia Roxb.— Bornéo, Java, Sumatra, ex Herb Lugd. Batav.

18. Thomsoni Benth. — (ex

Herb. Ind. Or.).

7-19. variabilis Vog. — (Moricand) ; Brésil, Hooker.

20. sp. — Mangalor, Hohenacker.

1830. Ecastaphyllum

2. Brownei Benth. — Guadeloupe, Duchassaing; Bahia, Salzmann ; Sénégambie, Hendelot

5. molle Miq. — Brésil, Hohenacker.

Nos du class1

1. Monetaria Pers. — Surinam, Kappler ; Guadeloupe, Duchassaing.

3. Plumieri Pers. — Paramaribo,

Paramaribo, Limminghe.

6. Quartinianum —Abyssinie, Quartin-Dillon.

1. sp. —

1831. Cyclolobium

1. Clausseni Benth. — Brésil,

Brésil,

1832 Machaerium

2. acaciaefolium Mart. —

Brésil, Claussen. 1. aculeatum Raddi. — Bahia, Parreyss, Moricand.

4. acutifolium Vog. — Brésil,

Brésil,

8. bracteatum Benth. —

Guyane Fse, Sagot.

5. ferrugineum Pers. —

Rio - Janeiro, Langsdorff ; Guyane Fse, Sagot; Surinam, Hohenacker.

9. Kegelii Meissn. —

Guyane, ex Herb. Gravis.

6. leiophyllum Benth. —

Guyane Fse, Sagot ; Surinam, Buchinger.


— 116 —

Nos du class1

3. Schomburgkii Benth. — Surinam, Hohenacker

7. secundiflorum Mart. — Brésil, Heuschel, Martius.

1833 Drepanocarpus

2. inundatus Mart. — Guyane Fse, Sagot.

1. polyphyllus Benth. — Brésil, Claussen.

1834. Tipuana

1. macrocarpa Benth. —

Brésil, Hooker, Vauthier.

1835. Platypodium

2. elegans Vog. — (Moricand).

(Moricand). viride Vog. — Brésil. Claussen.

1836. Centrolobium

2. robustum Mart. — RioJaneiro, Riédel.

1. tomentosum Guill. — Brésil, Claussen.

1837. Pterocarpus

7. abyssinicus Hochst. — Abyssinie, Schimper.

1. Draco Lin. — Ile Bourbon, Perrottet.

Nos du class1

6. emarginatus — Madagascar, Giraudy.

5. gummifer Bert.— Cuba, La Sagra.

4. indicus Willd. — Java, Zollinger; Bornéo, ex Herb. Lugd. Batav.

3. Marsupium Roxb. — Ceylan, Thwaites, Hooker.

9, Rohrii Vahl. — Guyane Fse, Sagot.

2. suberosus Pers. —

Guyane Fse. Sagot ; Surinam, Hohenacker. 8. sp. — Madagascar, Giraudy.

1843. Lonchocarpus

4. laxiflorus Guill. et

Perr. — Abyssinie. Schimper; Ethiopie, Hohenacker.

3. neuroscapha Benth. —

Brésil, Moricand.

5. platycarpus — Cuba,

Meissner.

1. Swartzii D. C. — StThomas,

StThomas,

2. violaceus H. B. et K. — Martinique, Jardin;

Guadeloupe, Duchassaing.

6. sp. — Brésil, Claussen.


— 117 —

Nos du class1

1846. Derris

2. Benthamii Thw. —

Ceylan, Hooker.

20. guianensis Benth. —

Surinam, Hostman. 15. jubipetala Miq.—Java, ex Herb. Lugd. Batav.

17. ovalifolia Benth. — Nilagiri,

Nilagiri,

18. ovalifolia Benth. var.—

Ceylan, Hooker.

3. parviflora Benth. —

Ceylan, Hooker.

21. robusta Benth. — Indes.

Indes. T. Canara, Hohenacker.

1. scandens Benth. — Ceylan, Hooker; Java, ex Herb. Lugd. Batav.; T. Canara, Hohenacker ; Nilghiri, Hooker f.

16. sinuata Benth. — Ceylan, Hooker.

4 timorensis Blum. — (ex Herb. Lugd. Batav.).

19. uliginosa Benth. —

Ceylan, Hooker ; Thwaites, Hance.

5. sp. — (Berlandier).

6. sp. — Abyssinie, Quartin-Dillon.

Quartin-Dillon.

7. sp. — (Anderson).

Nos du class1

8. sp. — (Fernambouc).

9. sp. — Nouv. Caléd.,

Vieillard.

10. sp. — Gabon, Jardin.

11. sp. — Guinée, Jardin

12. sp. — Surinam,

13. sp. — Bornéo, ex Herb.

Lugd. Batav.

14. sp. — Java, ex Herb. Lugd. Batav.

1847. Pongamia

1. glabra Vent. — Ceylan,

Hooker, Thwaites; Malabar, Hooker f. ; T. Canara, Hohenacker; Java, Zollinger.

2. grandifolia Zoll. et Mor.

— Java, Zollinger.

1849. Muettera

1. moniliformis Lin. —

(Calcutta).

1851. Andira

2. Aubletii Benth. — Surinam,

Surinam,

7. cuiabensis Benth. — Brésil, Gardner.

4. inermis H. B et K. — Surinam, Buchinger ; Abyssinie, Schimper; Bahia, Salzmann.

1. laurifolia Benth. —


— 118 —

Nos du class1

6. paniculata. Benth. — Brésil.

5. racemosa Lam. — Bahia, Salzmann.

3. retusa H. B. et K. — Guyane Fse, Sagot.

8. sp. — (Fernambouc).

9. sp. — Brésil, Claussen.

1852 Geoffraea

1. superba Humb. et Bonpl. — Brésil, Hooker.

1853. Dipteryx

1. alata Vog. — Brésil,

Claussen.

2. odorata Willd. — Guyane, Richard.

1854. Pterodon

2. abruptus Benth. — Jacobine, Moricand.

1. polygalaeflorus Benth.

— Brésil, Claussen, Hooker.

1856. Inocarpus

2. edulis Forst. — (Harvey)

(Harvey) Taïti, Decaisne, Vieillard. 1. prouacensis Aubl. — Guyane Fse, Sagot.

Nos du class1

Tribus X. — Sophoreae

1858. Dathousiea

1. bracteata. R. Grah. — India, Syme.

1864. Virgilia

1. capensis Lam. — Nilagiri, Hohenacker; Le Cap, Drège, Vieillard; Afriq. Austr., Burchell.

1865. Calpurnia

1. lasiogyne E. Mey. —

Abyssinie, Schimper.

2. sylvatica E. Mey. — Le

Cap, Ecklon et Zeyher, ex Rot. Soc. of London.

1866. Cladrastis

1. amurensis Benth.

— Mandchourie, Schrenk.

2. tinctoria Rafin. — Caroline

Caroline Géorgie, Bucklay; Culta, Thuret, Lesible, Chesnel.

1868. Ammodendron,

1. Sieversii D. C. — Songaria, Schrenk.

1871. Sophora

4. acuminata Benth. — (ex Herb. Ind. Or.).


— 119 —

Nos du class1

6. affinis Torr. et Gray. — Texas, Lindheimer.

10. alopecuroides Lin. — Perse Austr., Hohenacker; Arménie, Huet du Pavillon; Transcaucasie, Buhse; Songaria, Schrenk.

19. denudata Bory. — Ile Bourbon, Giraudy.

11. flavescens Ait. — Hort.

Paris., Léman. 20 glauca D. C. — Nilagiri,

Hohenaker. 14. havanensis Jacq. —

(Cuba).

12. heptaphylla Lin. —

Ceylan, Thwaites,

Hooker. 2. hortensis Boiss. et

Buhse. — (Buhse). 16. japonica Lin.—Japon,

Maximowicz ; Culta,

Thuret.

13. littoralis Schrad. —

Bahia, Salzmann. 18. macrocarpa Sm. — Philippines,

Philippines, 9. pachycarpa Schrenk. —

Songaria, Schrenk. 1. persica Boiss. et Buhse.

— Perse, Buhse. 8. songarica Schrenk. —

Songaria, Schrenck. 5. speciosa Benth.—Texas,

Lindheimer.

Nos du class1

3. tetraptera J. Mill. — Chili, Lechler, Hohenacker ; Culta, Thuret.

15. tomentosa Lin. — StDomingue ex Herb. Turpin; Nouv. Caléd., Vieillard, Deplanche; Madagascar, Boivin ; Philippines, Cuming.

7. velutina Lindl. — Nilagiri, Hohenacker.

17. sp. —(Nelson).

1876. Ormosia

1. macrophylla Benth. — Rio-Janeiro, Riédel.

1878. Pericopsis

1. Mooniana Thw. — Ceylan, Thwaites.

1879. Diplotropis

1. Guianensis Benth. —

Guyane Fse, Sagot.

1880. Bowdickia

2. major Mart. — Brésil,

Claussen. 1. Sebipira Steud — Brésil, Martius.

3. virgilioides H. B. et K.

— Bahia, Moricand.

1887. Myroxylon 1. toluiferum H. B et K.—


— 120 —

Nos du class1

1889. Sweetia

2. dasycarpa Benth. — Jacobine, Moricand ; Brésil, Claussen.

1. nitens Benth, — Surinam, Hohenacker.

1891. Cadia

1. varia L'Hérit. — Abyssinie, Quartin-Dillon.

Tribus XI. — Swartzieae

1892. Zollernia

1. ilicifolia Vog. — (Brésil).

(Brésil).

1896. Swartzia

12. apetala Raddi. — Jacobine, Moricand ; Bahia, Salzmann.

5. Benthamiana Miq. — Guyane Fse. Sagot.

10. bifida Steud. — Surinam , Hohenacker, Buchinger.

Subordo II. — Tribus XII. — Sclerolobieae 1898. Seterolobium

2. aureum Baill. — (Brésil).

(Brésil).

Nos du class1

8. capparioides Klotzsch. — (Guyane Angl.)

11 Langsdorfii Raddi. — Brésil, Hohenacker.

6. multijuga A Rich. — (Cuba).

7. pilulifera Benth. — Brésil, Claussen.

9. polyanthera Steud. — Surinam, Hohenacker.

4. polyphylla D. C. — Guyane Fse, Sagot.

1. simplicifolia Willd. — Martinique, Perrottet.

13. tomentosa D. C. — Guyane Fse, Sagot.

2. triphylla Willd. — RioJaneiro, Riédel ; Surinam, Ricky.

3. sp. — (Moricand).

1897. Cordyla

2. calycandra A. Rich. — Sénégal, Perrottet.

1. sp. — Sénégal, Heudelet.

CAESALPINIEAE

1. rubiginosum Mart. — Brésil, Claussen.

1900. Poeppigia

3. densiflora Tul. — Jacobine, Moricand.


— 121 —

Nos du class1

1. excelas A. Rich. — Cuba,

Cuba, Sagra.

2. ferruginea Tul. —

Brésil, Pratis.

4. sp. — Brésil. Claussen,

(Guebhard).

5. sp. — Brésil, Claussen.

6. sp. — (Brésil).

1903. Melanoxylon

1. Brauna Schott. — Brésil, Claussen.

1904. Cenostigma

1. angustifolium Tul. — Bahia, Moricand.

1907. Phyllocarpus

1. laricioides Mart. — Brésil, Claussen.

Tribus XIII. Eucacsalpinieae

1908. Peltophorum

1. Vogelianum Walp. — Rio-Janeiro, Riédel ; Brésil Claussen ; Jacobine. Moricand.

1909. Mezoneurum

4. cucullatum Wight. et Arn. — Ceylan, Thwaites.

3. enneaphyllum Wight.

et Arn. — Ceylan, Thwaites.

Nos du class1

2. flavum Miq. — Java,

Zollinger. 1. macrophyllum Benth,

— Java, ex Herb.

Lug. Batav.

1910. Caesalpinia .

13. Bonducella Fleming. —

Nouv. Calédon., Vieillard ; T. Canara, Hohenacker ; (ex Herb. Ind. Or.); Java, ex Herb Lugd. Batav. ; Surinam, Buchinger; Guadeloupe, Duchassaing.

16. brasiliensis Lin. — Brésil,

Brésil,

1. digyna Rottl. — Ceylan,

Thwaites. 5. ferox Hassk. — Mangalor, Hohenacker.

17. Gilliesii Wall. - Culta,

Dunal, Hanry. 8. glabrata H. B. et K, — Jacobine, Moricand.

2. Glenierii Thw. — Ceylan, Thwaites.

4. horrida A. Rich. — Cuba. La Sagra.

3. japonica Sieb. et Zucc.

Japon, Maximowicz. 10. Nuga Ait. — Java, ex Herb. Lugd. Batav.

14. pulcherrima Sw. —

Java, ex Herb. Lugd.


— 122 —

Nos du classe

Batav. ; Guyane Fse,

Sagot; Ile-de-France,

Commerson.

9. Sappan Lin. — Taïti, Jardin ; Guadeloupe, Duchassaing.

7. sepiaria Roxb. — Java, Teyrmann; Ceylan, Thwaites; Martinique, Jardin; Bengal, Hooker f.

6 sepiaria Roxb. var. villosior. — Nilagiri, Hohenacker.

11. tinctoria Domb. — Bolivie,

Bolivie,

12. sp. — Le Cap, Ecklon. 15. sp. (ex Herb. Chauvin).

1911. Hoffmanseggia

1. falcaria Cav.— Amériq. Mérid., Herb. Ekarti; (Chili); Culta, Bonjean, Léman.

1912. Haematoxylon

1. campechianum Lin. — Guadeloupe, Duchassaing; Martinique, Jardin.

1913. Pterolobium

1. lacerans R. Br. — Abyssinie, Schimper, Quartin-Dillon.

Nos du classe

1914. Gymnocladus

1. canadensis Lam. —

St-Louis M°, Riehl; Culta, Delise.

1915. Gleditschia

2. capsica Desf. — Perse,

Buhse; Lenkoran, Hohenacker; (Hort. Paris.)

3. horrida Willd?— Hort.

Rhedon, Delise.

5. macracantha Desf. — (Japon), Culta, Despréaux.

1. monosperma Walt. — Louisiane, Curtis.

5. orientatis Box. — Culta,

Bonjean; Hort. Paris., Léman.

6. triacanthos Lin. — StLouis

StLouis Riehl; Montpellier, Salle; Hort. Paris., Decaisne ; Culta, Lesible.

1917 Wagathea

1. spicata Dalz — (Ile

Bourbon) ; T. Canara, Hohenacker.

1919 Poinciara

2. elata Lin. — Arabie,

Schimper. 1. regia Boj. — Madagascar, Richard.


— 123 —

Nos du classe

1921. Moldenhauera

1. emarginata — Jacobine, Moricand.

1923. Parkinsonia

1. aculeata Lin. — Abyssinie

Abyssinie Schimper ; T. Canara, Hohenacker; Perse Aust.. Rotschy; Guadeloupe, Duchassaing.

2. africana Sond. — Le

Cap, Ecklon et Zeyher.

Tribus XIV. — Cassicac

1925. Martia

1. parvifolia Benth.— Brésil, Rooker.

1927. Dicorynia

1. sp. — Guyane Fse, Sagot.

Sagot.

1928 Storckiella

2. Pancheri Baill. — Nouv.

Calédon., Vieillard. 1. sp. — Nouv. Calédon., Vieillard. 1929. Cassia

51. Absus Lin. — (Mayotte); Abyssinie, Schimper; Ceylan, Hooker; Madagascar , Giraudy ; Nubie, Kotschy.

Nos du classe

90. acutifolia Delile. — Nubie, Rotschy.

95. acutifolia Delile ? — lndia, Syme.

108. adenopoda Miq. — Brésil,

Brésil,

93. alata Lin. — (Bengal); Cuba, La Sagra; Guyane, Richard.

4. ampliflora Steud.—Surinam, Hohenacker.

110-150. angulata Vog. — Brésil, Claussen; Jacobine, Moricand.

79. Apoucouita Aubl. — Guyane Fse, Sagot.

109. appendiculata Vog. —

Surinam, Hohenacker.

39. arenaria H. B et K. — Bahia, Salzmann.

116. Arereh Delile. — Abyssinie, Schimper.

61-168. auriculata Lin.— Bombay, Babington ; (Anderson); (ex Herb. Ind. Or.).

46 australis Sims. — Nouv. Holl., Herb. Chauv.

114. bacillaris Lin.—Bahia, Salzmann.

78. bicapsularis Lin.— Guadeloupe, Duchassaing ; Cuba, La Sagra; Martinique, Jardin.


— 124 —

Nos du classe

74. biflora Lin. — Hort. Paris., Decaisne.

45. Blancheti Benth. — Jacobine, Moricand.

122. brasiliana Lam. — Cuba, La Sagra.

8. brasiliensis ? — Culta, Sagot.

60 133. calliantha C. F. W. Mey. — Guyane Fse, Sagot; Brésil, Claussen.

27. capensis Thbg. — Le

Cap, Drège. 7. carvifolla Vog. — Brésil, Hooker.

28. Chamaecrista Lin. —

Maryland, Canby;

Ohio, Frank: Texas.

Vincent; Missouri,

Curtis; Hort. Val,

Léman. 99. chinensis Lam. — Culta,

Bonjean. 80. chrysophylla A. Rich.

— Cuba, La Sagra. 82. chrysotricha Collad. —

Cuba, La Sagra; Guyane Fse, Sagot.

139. coluteoides Collad. Brésil, Claussen.

98. coromandeliana Jacq.

— (Giraudy).

101. corymbosa Lam. — Culta, Godron, Léman.

Nos du classe

36 cuneata D. C. — (Cuba).

22-23. diffusa D. C — Guadeloupe. Duchassaing; Bahia, Salzmann.

43. diphylla Lin. - Guyane Fse, Sagot; Oaxaca, Buchinger; St Domingue, ex Herb. Turpin.

12. disadena Steud. — Surinam, Hohenacker.

136. dispar Willd - (Brésil).

83. divaricala Nees. — Java, ex Herb. Lugd. Batav. 9. emarginala Lin. ? — 104. eremophyla A. Cunn.

— Australie, Sonder. 67-71-144. excelsa Schrad.

— Brésil, Claussen, Vauthier.

65. exsudans Benth. — Brésil, Claussen.

142. fagonioides Vog.— Brésil. Claussen.

118-172. Fistula Lin. —Martinique, Jardin; Java, ex Herb. Lugd. Batav.; Egypte, Herb. Ekarti; Philippines, Cuming.

16. flexuosa Burm. — Bahia, Moricand : Surinam, Hohenacker.

129. flexuosa Lin. — Brésil, Claussen.


— 125 —

Nos du

classe

105. flindersii. — Hort.

Monsp., Dunal. 105. floribunda Cav. — (Pérou); Culta, Godron. 170. florida Vahl. — Ceylan,

Thwaites. 20. glandulosa Lin. —

(Cuba) ; Bahia, Salzmann.

Salzmann. glauca Lam. —Java,

ex Herb Lugd. Batav.;

Indes, Giraudy. 5. goratensis Fresen. —

Abyssinie, Schimper. 125. graminica Spreng. —

Brésil, Claussen, Vauthier.

Vauthier. grandiflora. — Inde,

Monin. Giraudy. 121., grandis Lin. — Brésil,

Claussen.

106. grisea A. Rich. — Cuba,

La Sagra. 21. Guyanensis Rich. — Guyane, Richard.

107. heteroloba Lindl. — Nouv. Holl., Muller.

56. hirsula. — (Surinam).

50. hispida Collad. — Guyane Fse, Sagot; Bahia, Salzmann; Surinam, Hohenacker.

20. humifusa A. Rich. — St-Thomas, Richard.

Nos du classe

85. humilis Collad. — T. Canara, Hohenacker; Bahia, Salzmann; Surinam, Turpin. 103. inaequilatera Balb. —

Guyane Fse, Sagot. 138. indecora H. B. et K. —

Brésil, Claussen. 119. javanica Lin. — (Ex Herb. Lugd. Batav). 24. Kleinii Wight et Arn. — Ceylan, Thwaites, Hooker; T. Canara, Hohenacher. 40. Kunthiana Cham. et Schlecht. — Oaxaca, Buchinger. 153. laevigata Willd. — Bolivie, Mandon. 91. lanceolata Forsk. — Egypte, Kralik; Arabie, Schimper; Ile Bourbon, Lamarepicquet. 132. Langsdorffii Kunth. — Brésil, Martius, Claussen. 53. Lindheimeriana. — Schlecht. — Texas, Wright, Lindheimer. 75. longisiliqua—(Guépm). 47. lotoides H. B. et K. —

Brésil, Hooker. 81. macranthera D. C. — (Surinam).


— 126 —

Nos du classe

154. macrophylla Runth. — Oaxaca, Buchinger.

72. magnifica Mart. — (De Franqueville).

55. marylandica Lin. — Delaware, Canby ; Caroline, Curtis; (Hort. Paris).

34. Meirellesii A. Rich. — Brésil, Meirelles.

102. melanocarpa Bert. — (Brésil).

11. micrantha Guill. et Perr. — T. Canara, Hohenacker ; Ethiopie, Hohenacker.

15. microphylla Willd. — Mangalor, Hohenacker; Java, Zollinger; Sénégal, Perrottet.

14. microphylla Willd, var. — Nubie, Kotschy.

13-17-175. mimosoides Lin.— Le Cap, Drège, Japon, Oldham ; Philippines, Cuming ; Abyssinie, Schimper; India, Syme ; Nilagiri, Hohenacker; Ceylan, Thwaites ; Gabon et Guinée, Jardin.

69. rnontana Heyne? — Mangalor, Hohenacker.

120. moschata H. B. et K. — Surinam, Buchinger.

Nos du classe

158. multiflora Mart. et Gal. — Oaxaca, Buchinger. 6. Neo-Caledonica Vieill. Nouv. Calédon., Vieillard. 30. nictitans Lin. — Caroline, Curtis; Maryland, Canby; Abyssinie, Schimper. 32. nigricans Vahl. — Abyssinie, Schimper. 176. nigricans Vahl. —

(Yémen). 89. obovata Collad. — Abyssinie, Schimper, Nubie, Rotschy. 92. obtusata. Hayne?- Abyssinie, Schimper. 86. obtusifolia Lin. — Rentucky, Curtis; Guyane Fse, Sagot, Deplanche ; T. Canara, Hohenacker; Philippines, Cuming. 59-88 occidentalis Lin. — 137-162. (Bengal) : Guyane Fse. Sagot; EtatsUnis, Michaux; Guadeloupe, Duchassaing; Java, Zollinger ; Bahia, Salzmann ; Brésil, Claussen; (Madagascar) ; Culta, Bonjean, Léman. 173. occidentalis Lin. var. —


— 127 -

Nos du classe

Philippines, Cuming; (Schimper). 147. orbiculata Benth. —

Brésil, Claussen. 18. patellaria D. C. — Surinam , Buchinger ; Bahia, Salzmann. 131. Persoonii Collad. —

Brésil, Claussen. 48. picta G. Don. — (Anderson).

(Anderson). platypoda R. Br. — Nouv. Holl., Muller. 10. Plumieri D. C. — Guadeloupe, Duchassaing. 159. podocarpa Guill. et Perr. — Guinée, Jardin. 31. polyadena D. C — Guadeloupe, Duchassaing. 130. prostrata Humb. et Bonpl. — Brésil. Moricand. 111. puberula H. B. et K. —

Oaxaca, Buchinger. 159. pubescens Jacq. — Oaxaca, Buchinger. 41. pulchra H. B. et K.—

Bahia, Salzmann. 23. pumila Lam. — Java,

Zollinger. 94. purgans Steud. — Chili, Bertero.

Nos du classe

57. purpurea Roxb. —Culta, Bonjean, de Brébisson.

70. quadrangularis Zoll. et Mor. —- Brésil, Vauthier.

2. ramiflora Vog. — (Martius).

35. ramosa Vog. — Fernambouc, Hooker ; Brésil, Martius.

44. Roemeriana Scheele. — Texas, Nutte.

42. rotundifolia Pers.— Cuba, La Sagra; Bahia, Salzmann.

117-169. Roxburghii D. C. — Ceylan, Thwaites; Indes, Giraudy.

149. rugosa G. Don, — Brésil, Claussen.

38. savannensis Miq. — Surinam, Hohenacker.

58. schinifolia D. C. — Culta, Thuret, Dunal.

73. Selloi G. Don. — Bahia, Heuschel.

87. sericea Sw. — Cuba, La Sagra; St-Domingue, ex Herb. Turpin.

146. setosa Vog. — Brésil, Claussen.

163. Sieberiana D. C. — Sénégal, Jardin.


— 128 —

Nos du classe

143. silvestris Vell. - Brésil, Claussen.

97. Sophera Lin. — T. Canara , Hohenacker ; Ile du Prince, Jardin; Nubie, Kotschy ; Abyssinie, Quartin-Dillon.

49. spathulata A. Rich, — Brésil, Vauthier.

113. splendida Vog. — (Moricand).

115. staminea Vog.— Brésil, Hooker.

64. stipulacea Soland.— Chili, Bertero.

62. stipulacea Soland. var. exstipulata Bert. — Chili, Bertero.

63 stipulacea Soland, var. tenuistipula Bert. — Chili, Bertero.

76. sulphurea D. C.— Mangalor, Hohenacker.

52-161. timorensis D. C. — Ceylan, Thwaites, Hooker; Java, ex Herb. Lugd. Batav.; Madagascar, Giraudy.

66-151. tomentosa Lin.— Afr. Austr., Ecklon et Zeyher ; Ceylan.Thwaites ; Nilagiri, Hohenacker ; Australie ex Bot. Soc. of London; Mangalor, Hohenacker; Bolivie,

Nos du classe

Mandon ; Philippines, Cuming.

84-166. Tora Lin. — Sénégal, Decaisne; Nubie, Kotschy ; Sennaar, Hohenacker; Java, ex Herb. Lugd. Batav.; Ind. Or., Anderson.

25. tristicula H. B. et K. — Oaxaca, Buchinger.

37. uniflora Spreng. — (Brésil).

29. varians A. Rich. — Brésil, Langsdorff.

68. verrucosa Vog.— Bahia, Moricand.

3. viscopilosa Steud. — Surinam, Hohenacker.

157. Vogeliana Schlecht. — Mexique, Parreyss.

19 Wallichiana D. C.— Ceylan, Thwaites.

54. sp. —

96. sp. — Bombay, Babington.

123. sp. — Canaries, Despréaux;

Despréaux; Gabon, Jardin.

124. sp. — Rio-Janeiro, Vieil

lard.

126. sp. — Bolivie, Mandon.

127. sp. — (Brésil).

128. sp. — Brésil, Moricand. 135. sp. — (Brésil).


— 129 —

Nos du classe

140. sp. — Brésil, Claussen.

141. sp. — Brésil, Claussen. 145. sp. — (Brésil).

148. sp. — Brésil, Claussen.

152. sp. — Bolivie, Mandon.

155. sp. - Oaxaca, Buchinger.

160. sp. — Diego-Suarez, Le Jolis.

164. sp. — (Sénégal).

165. sp. — (Sénégal).

171. sp. — Aden, Babington.

Babington. sp. — Bahia, Salzmann. 177. sp. — Brésil, Claussen.

1932. Labichea

1. punctata Benth. — Australie, Hugel.

1935. Diatium

6. divaricatum Vahl. — Guyane Fse, Sagot.

7. indum Lin. — (ex Herb. Lugd. Batav.).

5. macrophyllum. — Sénégal, Leprieur.

3. nitidum Guill. et Perr.

— (Sénégal).

4. ovoïdeum Thw. — Ceylan,

Ceylan,

1. sp. — Ceylan, Thwaites.

Thwaites.

2. sp. — (Madagascar).

Nos du class'

1936. Ceratonia

1. siliqua Lin — Bône, Godron ; Naples, de Parseval ; Villefranche, Giraudy; Dalmatie, Petter.

Tribus XV. — Bauhinieae

1937. Bauhinia

25. acida Reinw. — Java, ex Herb Lugd. Batav.

56. aculeata Lin. — (Antilles); Hort. Paris., Decaisne.

4-57. acuminata Lin. — (Inde) Culta, Dunal.

19. Açuruana Moric. — Brésil, Claussen.

42. aurantiaca Boj. — Madagascar, Richard.

28. Blancoi Benth. — Philippines, Cuming.

2-59. candida Ait. — (Ile Bourbon).

36. castrala Hassk — Java, Zollinger.

50. corymbosa Roxb. — (Ile de France).

7. corymbosa Roxb? — (Madagascar).

46. diphylla Buch-Ham. — Calcutta, Syme.

63. divaricata Lin. — Brésil, Langsdorff. 9


— 130 -

Nos du class'

30. excelsa Blume. - Bornéo, ex Herb. Lugd, Batav.

31 fulva Rorth. — Philippines, Cuming ; Java, ex Herb. Ludg. Batav.

49. Garipensis E. Mey. — Le Cap, Drège.

58. glandulosa D. C. — Cuba. Parreyss.

48. Guianensis Aubl. — Surinam, Ricky.

47. heterophylla Runth. — Cuba. La Sagra.

38. inermis Forsk. — Abyssinie, Quartin-Dillon60.

Quartin-Dillon60. Cav. — Hort. Valenç., Léman.

40. Lingua. —

16. microphylla Vog.— (Brésil).

24. microstachya.— Brésil, Martius.

33. nervosa Wall. — (Ex Herb. Ind. Or.).

45. parvifolia Hochst. — Nubie, Rotschy.

62. Pes-caprae Cav. — (Léman).

43. phoenicea Heyne. — Mercara, Hohenacker.

29. polyantha Vog. — Philippines. Cuming.

61. porrecta Sw. — Havane, Despréaux; Culta. Thuret.

Nos du class'

51. purpurea Lin. — (ex

Herb. Ind. Or.).

39. pyrrhocarpa Hochst. — Abyssinie, Schimper.

3-34. racemosa Lam. — India, Syme; Ceylan, Hooker.

1-37. reticulata D. C. — Nubie, Rotschy ; (Sénégal).

21. Riedeliana Bong. — Brésil, Claussen.

23-44. rubiginosa Bong. — Fernambouc. Hooker ; (Moricand).

26. rufa R. Grah. — (ex

Herb. Ind. Or.). 55. rufescens Lam. — Sénégal, Buchinger.

27. semibifida Roxb.—

Philippines, Cuming.

41. splendida A. Rich. —

Brésil, Langsdorff. 32. stipularis Rorth. —

Sumatra, ex herb..

Lugd. Batav. 53. tomentosa Lin. — T. Canara.

Canara.

Noukahiva, Jardin ;

Java, ex Herb. Lugd.

Batav.

52. Vahlii Wight. et Arn.-

Himalaya, Anderson.

35. varians A. Rich. — RioJaneiro, Langsdorff.


— 131 —

Nos du

class'

54. variegata Lin. — Martinique, Jardin.

5. sp. — (Brésil).

6. sp. — (De Franqueville).

Franqueville).

8. sp. - (Nossi-Bé).

9. sp. —

10. sp. — (Brésil).

11. sp. — Brésil, Claussen.

12. sp. — Brésil, Claussen.

13. sp. — (Brésil).

14. sp. — (Brésil).

15. sp. — Oaxaca, Buchinger.

Buchinger.

17. sp. — (Brésil).

18. sp. — (Cuba).

20. sp.—{ Brésil), Claussen. 22. sp. — Coromandel, Macé,

1938. Cercis

2 canadensis Lin. — Delaware, Canby; Texas. Harvey; St-Louis M°, Riehl.

1. chinensis Bunge. — Japon, Maximowicz, ex Herb. Lugd. Batav.

4. siliquastrum Lin. — Saïda, Gaillardot; Pise, Durando ; Grasse, Giraudy.

3. sp. — Californie, Bailey.

Nos du class'

Tribus XVI. - Amherstieae

1945, Humboldtia

1. laurifolia Vahl. — Ceylan, Hooker, Thwaites.

1946. Macroloblum

1. elegans Miq. — Surinam,

Surinam,

4. latifolium Vog. — Brésil,

Brésil, 6. Palisoti Benth. — Sénégambie, Heudelot.

5. multijugum Benth. —

Surinam , Hohenacker.

2. Ultea j. F. Gmel. —

Surinam. Hohenacker.

3. Vuapa j. F. Gmel. —

Surinam, Richy.

1948. Eperua

1. falcata Aubl. — Surinam

Surinam Hohenacker, Guyane Fse, Sagot.

1951. Afzelia

2. africana Sm. — Sénégal,

Sénégal, 1. Moelerei Vieill.—Nouv. Caléd , Vieillard, Deplanche.

1952. Tamarindus

1. indica Lin. — Philip-


- 132 —

Nos du classt

pines, Cuming; Bombay, Babington; Mangalor , Hohenacker ; Noukahiva, Jardin ; Sénégal, Decaisne ; Abyssinie, Schimper; Java, Zollinger ; Bahia, Salzmann.

1954. Schotia

2. angustifolia E. Mey. —

Le Cap, Drège. 1. latifolia Jacq. — Le Cap, Ecklon et Zeyher.

4. speciosa Jacq. — Le

Cap. ex Herb. Mus. Paris; Afriq. Austr., Sonder ; Hort Paris., Decaisne.

3. tamarindifolia Afzel.—

Le Cap. Ecklon; Hort. Monsp., Dunal.

1957. Trachigalia

1. panicalata Aubl. — Guyane Fse, Sagot.

1959. Hymenaea

5. coriacea Mart. — Brésil,

Brésil, 8. Courbaril Lin. —

Guyane Fse. Sagot. 1. Martiana Hayne. —

(Brésil). 7 venosa Vahl. — Guyane

Fse. Sagot.

Nos du class'

6. verrucosa Gaertn. —

Java, ex Herb. Lugd. Batav.

2. sp. — Brésil, Claussen.

3. sp. — Surinam, Buchinger.

Buchinger.

4. sp. — (Moricand).

1962 Saraca

2. indica Lin. — Mercara.

Hohenacker; (Bengal).

(Bengal). minor Miq. — Java,

Zollinger.

1963. Crudia

1. Parivoa D. C —

2. spicata Willd. —

Guyane Fse, Sagot.

Tribus XVII. — Cynometreae

1966 Detarium

2. edule — Sénégal, Perrottet.

1. Zeylanicum Thw. — Ceylan,

Ceylan,

1967. Copaifera

4. coriacea Mart — (Brésil).

7. elliptica Mart. — (Moricand)

(Moricand)

11. guianensis Desf. — Surinam,

Surinam,

8. hymenaefolia Moric. —

(Cuba).


— 133 -

Nos du class' 5-10. Langsdorffii Desf. —

(Brésil); (Moricand). 9. nitida Mart. — Brésil,

Claussen.

1. sp. — Jacobine, Moricand

Moricand

2. sp. — Brésil, Claussen.

3. sp. — (Brésil).

6. sp. — (Moricand).

12. sp. — Brésil. Claussen.

1970. Pterogyne

1. nitens Tul. — (Moricand).

1971. Cynometra

6. cauliflora Lin. — Java, Zollinger.

Nos du class'

2. cubensis A. Rich. —

(Cuba).

1. Hostmanii Tul. — Surinam,

Surinam, Buchinger, Guyane Fse, Sagot.

4. polyandra Roxb. —

(Wallich).

5. ramiflora Lin. — Ceylan,

Ceylan,

3. sp. — Bornéo, ex Herb.

Lugd. Batav

Tribus XVIII. — Dimorphandreae

1975. Dimorphandra

2. mollis Benth. — Brésil,

Claussen. 1. sp. — Surinam, Ricky.

Subordo III. MIMOSEAE

Tribus XIX. — Parkieae

1978. Pentaclethra

1. macrophylla Benth. —

Sénégal, Heudelot.

1979. Parkia

3. africana R. Br. — Java. Zollinger.

2. Brunonis R Grah. —

(Culta). 1. platycephala Benth. — Jacobine, Moricand.

Tribus XX. — Piptadenieae

1980. Entada

1. abyssinica Steud. —

Abyssinie, Schimper.

3. Adenanthera D. C. —

Nouv.-Caléd. Vieillard.

4. Purshaeta D. C. —

(Babington).

2. scandens Benth.— Man

galor, Hohenacker ; Ceylan, Hooker.


— 134 —

Nos du class'

1981. Platymenia

1. foliolosa Benth. — Brésil,

Brésil,

2. reticulata Benth. —

Brésil, Claussen

1982. Piptadenia

2. commuais Benth. —

Brésil, Claussen. 4. latifolia Benth. — Brésil, Vauthier.

3. macradenia Benth. —

Brésil, Claussen. 1. peregrina Benth. — Jacobine, Moricand.

Tribus XXI. — Adenanthereae

1983. Xylia

1. dolabriformis Benth. —

T. Canara, Hohenacker; Culta, Babington.

1984. Stryphnodendron

2. discolor Benth. — Brésil,

Moricand, Hooker, Langsdorff.

1. floribundum Benth. —

Fernambouc, Hooker.

1985. Adenanthera

2. bicolor Moon.— Ceylan,

Hooker. 1, falcata Lin. —

3. pavonina Lin. —

Guyane Fse, Sagot;

Nos du class'

Java, ex Herb. Lugd. Batav ; Mangalor, Hohenacker. 4. sp. - Ceylan, Thwaites.

1988. Gagnebina

1. tamariscina D. C. — Ile

Maurice, Hochstetter.

1989. Prosopis

2. Blanchetii Hochst. —

(Moricand).

7. elephantina E. Mey. —

Le Cap, Drège. 1. glandulosa Torr. — Texas, Lindheimer.

4. juliflora D. C — Hort.

Paris , Thuret.

8. pubescens Benth. —

Colorado, Bolander.

5. spicigera Lin. — (Ex

Herb. Ind. Or.).

6. Stephaniana Runth. —

Georg. Caucas., Hohenacker; Syrie, Boissier.

3. torquata D. C — (Hort.

Naples).

9. sp. — Iles Sandwich,

Jardin

10. strombulifera Benth.—

(Pérou).

1991. Dicrostachys 2. cinerea Miq. — T. Ca-


- 135 —

Nos du

class'

nara, Hohenacker; Ceylan, Thwaites, Hooker (exHerb. Ind. Or.).

5. cinerea Wight et Ara.

— Culta, Sagot.

3. nutans Benth. — Guinée,

Guinée, Ethiopie, Kotschy.

1. trichostachys Wight et

Arn. — Abyssinie, Schimper.

4. sp. — Madagascar, Boivin.

Boivin.

1992. Neptunia

2. lutea Benth. — Texas,

Lindheimer.

3. oleracea Lour. — Ceylan,

Ceylan, (Philippines). 7. plena Benth. — Caracas, Moritz ; Ste-Croix, Richard; (Herb. Gravis).

6. pubescens Benth. —

(Lima); (ex Herb. Chauvin).

5. stolonifera, Guill. et

Perr. — Kordofan, Kotschy.

1. surinamensis Steud. — Surinam , Hohenacker.

4 triquetra Benth. — Madras, Hooker f.

Nos du class'

Tribus XXII. Euminioseae

1993. Desmanthus

1. brachylobus Benth. —

Louisiane, Curtis.

2. velutinus Scheele. —

Texas, Engelmann.

3. virgalus Willd. — Cuba,

Cuba, Sagra; Culta, Léman.

1994. Mimosa

8. acanthocarpa Poir. — Mexico, Parreyss; Culta, Godron.

26. acutistipula Benth. — (Brésil).

36. adenocarpa Benth.— Brésil, Claussen.

29. angusta Benth. — Brésil, Gardner.

9-42- asperata Lin. — Bré45. sil, Gardner, Claussen ; Calcutta, Babington.

41. aurivillus Mart. —Brésil, Claussen.

24. barbigera Benth. — Brésil, Gardner.

58. Bartheriana? — Culta. Hanry.

40. bijuga Benth. — (Brésil).

53. caesalpiniadfolia Benth. — Brésil, Gardner.


— 136 —

Nos du class'

52. Calodendron Mart. — Brésil, Claussen.

51. Calothamnus Mart. — Brésil, Claussen.

50. calycina Benth. — Brésil, Claussen, Vauthier.

33. Clausseni Benth? — Brésil, Claussen.

31. distans Benth. — Brésil,

Brésil,

32. dollens Well. - Brésil,

Claussen.

6. flavescens Splitg. — Surinam, Buchinger.

23-47. floribunda Willd. — Mexique, Kicky ; Oaxaca, Buchinger; Brésil, de Limminghe.

5. fragrans A. Gray. — Texas, Engelmann.

10. Habbas Delile — (ex Herb. Siéber).

13. hispida Willd. — Bahia, Salzmann.

37. lasiocarpa Benth. — Brésil. Claussen, Vauthier.

48. leiocarpa D. C. — Brésil, Claussen.

4. Lindheimii A. Gray. — Texas, Engelmann.

59. myriadenia Benth. — Surinam, Hostman.

34. nervosa Bong. — BréNos

BréNos class'

sil, Claussen, Vauthier. 20. notata Steud. — Surinam, Hohenacker.

16. obovata Benth. —

Guyane Fse, Sagot

30-38. paludosa Benth. — Brésil, Gardner, Claussen.

46. pauciseta Benth. — Brésil, Claussen.

12. pellita, Humb. et Bonpl. — Bahia, Salzmann.

57. pilulifera Benth. — Brésil, Claussen.

11. polyacantha Willd. — Nubie, Kralik; Egypte, Hohenacker.

17. polydactyla Humb. et

Bonpl. — Guyane Fse, Sagot.

49. procurrens Benth. — Brésil,Claussen, Vauthier.

2. pteridifolia Benth. — Jacobine, Moricand.

18-19. pudica Lin. — Ile du Prince, Le Jolis; Martinique, Jardin ; Guyane Fse, Deplanche; St-Domingue, ex Herb. Turpin ; Guadeloupe, Duchassaing ; Taïti, Jardin; India, Syme; Ile Bourbon,


— 137 —

Nos du

class'

ex Herb. Mus. Paris.;

Culta, Delise. 15. rubicaulis Lam. — Pondichéry,

Pondichéry, ; Coromandel,

Coromandel, Herb. Mus.

Paris, 1. schrankioides Benth. —

Guyane Fse, Sagot

21. sensitiva Lin. — Bahia,

Moricand; Canaries, Sagot.

44. sepiaria Benth. — Brésil, Gardner; Bahia, Salzmann.

14. somnians Humb. et Bonpl. — Bahia, Salzmann.

61. spicata E. Mey. — Le Cap, Drège.

3. striato-stipula Steud. — Surinam, Hohenacker.

7. strigillosa — Torr. et Gray. — Louisiane, Curtis.

25. ursina Mart. - Brésil, Gardner.

27. verrucosa Benth. —

Brésil, Gardner.

22. viva Well.— (Heuschel). 35. xanthocentra Mart. —

Brésil, Claussen, Vauthier.

28. sp.—Bolivie, Mandon. 37. sp. — Noukahiva, JarNos

JarNos class'

din; Philippines, Cuming.

39. sp. — Brésil, Claussen.

43. sp. —

51. sp. — Brésil, Claussen.

55. sp. — Jacobine, Moricand.

Moricand.

56. sp. — Oaxaca, Buchinger.

Buchinger. sp. — Bolivie, Mandon. 62. sp. — Brésil, Vauthier.

1995. Schrankia

1. uncinata Willd.— Caroline,

Caroline, Texas, Harvey.

2. angustata Torr. et Gray.

— Texas, Engelmann ; (Floride).

3. leptocarpa D. C. —

Bahia, Salzmann.

4. aculeata Willd. — StDomingue,

StDomingue,

5. brachycarpa Benth. —

Brésil, Claussen.

1996. Leucaena

1. glauca Benth. — Cuba La Sagra; Noukahiva. Jardin ; Taïti, Jardin; Culta, Aubert.

Tribus XXIII. — Acacieae

1997 Acacia

136. abyssinica Hochst. — Abyssinie, Schimper.


138 —

Nos du class'

55. acinacea Lindl. — Australie, Sonder.

178. albida Delile. — Saïda, Gaillardot; Abyssinie, Schimper ; Egypte, Boissier.

140. amythethopylla Steud. — Abyssinie, Schimper.

2. Angico Mart. — Bolivie, Mandon.

82. angulata Desv.— Nouv. Holl., ex Herb. Mus. Paris.

188. arabica Willd. - Madras, ex Herb. Ind. Or. ; Canaries, Despréaux ; Egypte, Schimper; Cahira, Wiest; Sénégal, Decaisne.

166. arborea. — Hort. Paris, Decaisne.

92. argyrophylla Hook. — (Muller).

9. armala R. Br. — Culta, Lesible; Hort. Monsp., Dunal.

8. barbinervis Benth. — Swan-River, Sondar; Australie, de Limminghe.

16. bidentata Benth. — Australie, de Limminghe.

24. Brownei Steud. —

Nos du class'

Nouv. Holl , Hochstetter.

Hochstetter. caesia Wight. et Arn —

Nilagiri, Hohenacker. 151. caffra Willd - Le

Cap, Drège. Jaubert,

Burchell; Afriq.

Austr., Sonder. 163. campylacantha Hochst.

— Abyssinie, Schimper.

120-148-150. Catechu Willd.

— Pondichéry, de Francqueville ; Ceylan. Thwaites; Coromandel, Macé; Abyssinie. Schimper.

149. cathechuoides Benth. — India, Syme ; Sikkim, Hooker f.

189. cavenia Bert. — Chili, Bertero, Mertens.

95. chordophylla F. Muell.

— Australie, Muller.

127. Clausseni Benth. —

Brésil, Claussen. Vauthier.

Vauthier. cochlearis Wendl —

Nouv Holl., ex Herb ,

Mus Paris

20. colletioides F. Muell. — Nouv. Holl, Müller.

142-175. concinna D. C. — Ceylan, Thwaites, Hooker ; Ile Bourbon,


— 139 —

Nos du

class'

Lamarepicquet ; Mangalor, Hohenacker.

180. cornigera Willd. — Vera-Cruz, Jardin.

52. crassiuscula Wendl. — Culta, Dunal.

14. cuneata Benth. — Australie, de Limminghe.

40. cyanophylla Lindl. — Australie, de Limminghe; Sydney, Vieillard.

84. Cyclops A. Cunn. —

Hort. Monsp., Dunal; Nouv. Holl., Pépin; Culta, Pelvet,

90. cycnorum Benth. — Australie; de Limminghe.

115. cycnorum Benth. var. sedifolia Meissn. — Australie, Harvey.

85. dealbata Link. — Hort.

Monsp., Dunal ; SwanRiver, Cuming ; Tasmanie, Hooker.

12. decipiens R. Br. — (Port du Roi Georges) ; Jard. de Gand, Kicky.

59. declinata F. Muell. — Nouv. Holl., Muller.

81. decurrens Willd. — Sydney, Vieillard; Nouv. Holl., Hochstetter; Culta, de Brébisson.

Nos du class'

72. decussata Tenore. — Culta, Buchinger; Guebhard.

60. dentifera Benth.—Australie, de Limminghe.

94. dictyocarpa Benth. — (Muller).

22. diffusa Lindl. — Tasmanie, ex Herb Hooker; Culta, Thuret, Huguenin, Lesible.

5. diptera Lindl. — Australie, de Limminghe ; Swan-River, Cuming.

80-116. discolor Willd. — Tasmanie, ex Herb. Hooker; Sydney, Vieillard.

109. divergens Benth. — Cap Riche, Harvey.

57. dodonaeifolia Willd. — Hort. Monsp., Dunal; Culta, Lesible, de Brébisson.

91. Drummondii Benth. — Australie, de Limminghe.

144. dumosa Wight. et Arn. — Hort. Calcutta, Babington.

184. eburnea Willd. — Ceylon, Hooker ; Culta, Decaisne.

62. elongata Siéber. — Nouv. Holl., Hochstetter.


— 140 —

Nos du class'

69. ephedroides Benth. — Swan-River, Sonder.

66. falcata. — (Australie) ; Culta, Hanry.

65. farinosa Lindl. — (Australie).

117-126-190. Farnesiana Willd.— Mexico. Parreys; Sydney, Vieillard; Var, Hanry; Noukahiva, Jardin; Java, ex Herb. Lugd. Batav., Zollinger; Egypte, Boissier, Rralik; Guadeloupe, Duchassaing; Guyane Fse. Desplanches; Ceylan, Hooker.

152. ferruginea D C.— Hort. Calcutta, Babington.

170. filicina Willd. - Culta, Thuret, Dufour..

71-73. floribunda Willd. — Nouv. Holl., Hochstetter; Sydney, Vieillard; Hort. Paris., Decaisne.

187. giraffae Hochst. — (Abyssinie).

61. glaucescens Willd. — (Australie).

135. glaucophylla Steud. — Abyssinie, Schimper; Chine, Petit

118. glomerosa Benth. — (Brésil).

Nos du class'

15. Gunnii Benth. — Tas manie, ex Herb. Hooker.

155. Guyanensis Aubl. — Guyane Fse, Sagot.

177. gyrocarpa Hochst — Abyssinie, Schimper

132. Haematoxylon Willd. — Afriq. extra Trop , Burchell.

113. Harveyi Benth. — Cap Riche, Harvey; Sydney, Vieillard.

13. hastulata Sm. — Australie, Hugel; SwanRiver, Sonder; Culta, Thuret, Huguenin.

67. heterophylla Willd. — Ile Bourbon, Giraudy; Ile - de - France, Gué - pin, ex Herb. Mus. Paris.; Iles Sandwich. Jardin.

169. hirta Nutt. — Louisiane, Curtis.

107. hispidula Willd. — Sydney, Vieillard.

29. Hookeri Meissn. — Australie, de Limminghe.

182. horrida Willd. — Le Cap, Jaubert; Afriq. Austr., Burchell.

96. imbricata F. Muell. — Port Lincoln, Muller.

7. incurva Benth. — Australie, de Limminghe.


— 141 —

Nos du class'

128. insularum Guill. — Nouv.-Cal., Vieillard, Deplanche. 174. Intsia Willd. — Philippines, Cuming. 41. iteaphylla F. Muell. — Nouv.-Holl., Muller. 23-110. juniperina Willd. — Nouv. Holl., ex Herb. Mus. Paris. ; Sydney, Vieillard; SwanRiver, Cuming; PortJackson, de Franqueville; Nouv. Holl., Hochstetter. 176. Lahai Steud et Hochst. — Abyssinie, Schimper. 56. Latrobei Meissn. —Victoria, Muller. 68. laurifolia Willd. — Nouv.-Caléd., Vieillard, Deplanche. 50. leprosa Sieber. — Australie, Muller. 119-181. leucophloea Willd. — Bombay, BabingLon; Ceylan, Hooker. Coromandel, Babington. 70. linearis Sims. — Sydney, Vieillard; Nouv.- Holl., Hochstetter; Hort.Paris,Neumann; Hort., Buchinger. 46. linifolia Willd.—Nouv.

Nos du class'

Holl, ex Herb. Mus. Paris ; Culta, Lesible. 111. linifolia. — Swan-River, Cumming; Hort. Paris; Decaisne. 153. loeta R. Br. — Abyssinie, Schimper. 76. longifolia Willd. — Nouv.-Holl., Hohenacker ; Nancy, Godron; Le Cap, Drège; Victoria, Muller ; Port-Jackson, ex Herb. Mus. Par.; Ste-Hélène, Cuming. 33. luneata Sieber. — Sydney, Vieillard, Nouv.- Holl., Hochstetter. 131. malacophylla Steud. — Abyssinie, Schimper. 37. marginata R. Br. — Australie, Muller, Hügel. 61. melanoxylon R. Br. — Tasmanie, ex Herb. Hooker; Australie, Muller ; Culta, Naplesde Martens ; Hort., Buchinger. 156. mellifera Benth. — Abyssinie, Schimper. 154. modesta Wall. — (ex Herb. Ind. Or.).

83. mollissima Willd. — Sydney, Vieillard; Nouv. Holl., Muller.


- 142 —

Nos du class'

146. monacantha Willd. —

Brésil, Moricand.

48. montana Benth.— Australie, Muller.

74. mucronata Willd. — Victoria, Sonder ; Tasmanie, ex Herb, Hoo ker.

34-36 myrtifolia Willd. — Swan-River, Cuming; Nouv. Holl.. Muller; Culta, Decaisne.

129. Nemu Willd. — Java, Zollinger; Japon, Maximowicz.

186. nilotica Delile. — Egypte, Léman.

147. nudiflora Willd. —

(St-Thomas).

114. obscura A. D. C—Port du Roi Georges, Harvey.

143. odoratissima Rich. — Cuba, La Sagra.

32. oleaefolia A. Cunn. — (Nouv. Holl.).

93. ovoidea Benth. - Tasmanie, ex Herb. Hooker.

10. paradoxa D. C — Hort. Paris., Thuret; (Nouv. Holl.).

172. pennata Willd. — India, Syme; Java, ex Herb. Lugd. Batav.

Nos du class'

4. platyptera Lindl.— (Buchinger) ; (Kicky).

1-171. polyphylla D. C - Jacobine, Moricand.

47. prominens A. Cunn. — Australie, Muller.

158. pseudointsia Miq. —Java,

—Java, 160. pterygocarpa Hochst.

— Abyssinie, Schimper.

86. pubescens R. Br. —

(Nouv. Holl.); (ex

Herb. Sieber). 89. pulchella R. Br. —

Swan-River, Cuming ;

Australie, Muller. 39. pycnantha Benth. —

Sydney, Vieillard;

Nouv. Holl., Muller. 51. reclinata F. Muell. —

Victoria, Muller. 45. retinodes Schlecht. —

Nouv. Holl. Muller.

28. Riceana Hemsl. — Hobart-Town, ex Coll. Verreaux.

179. rigidula Benth. — Mexico, Parreyss.

159. Roemeriana Scheele.

— Texas, Engelmann, Lindheimer.

87. rutaefolia Link. —

Hort. Monsp.., Dunal; Culta, Thuret.


— 143 —

Nos du

class'

44. salicina Lindl.— Nouv. Holl., Muller, ex Herb. Mus. Paris.

141. sanguinea Hochst. — Abyssinie, Schimper,

165. sarmentosa. — Guadeloupe, Duchassaing; Brésil, Vauthier.

63. sclerophylla Lindl. — Australie, Sonder.

3. scolopendrioides — (ex Herb. Fulchironi).

130. sericocephala Fenzl. — Abyssinie, Schimper; Ethiopie, Rotschy.

21. sessilis Benth. — SwanRiver, Sonder.

183. Seyal Delile. — Abyssinie, Schimper.

191. Sieberiana D. C. —

75. Sophorae R. Br. — Tasmanie , Gunn ; (Sydney); Culta, Lesible, Thuret.

77. spirorbis Labill. — Nouméa, Vieillard.

12b's. stenocarpa Hochst. — Abyssinie. Schimper.

6. stenoptera Benth. — Australie, de Limminghe.

54-58. stricta Willd. — (Culta) ; Tasmanie, ex Herb. Hooker; Victoria, Muller.

Nos du class'

88. stigosa Link. — SwanRiver, Sonder; Culta, Thuret.

53. suaveolens Labill. — Nouv.-Holl., ex Herb. Mus. Paris.

38. suaveolens Willd. — Sydney, Vieillard; Nouv.-Holl., Hochstetter ; Culta, Lesible.

42. subbinervia Meissn. — Australie, de Limminghe.

112. subcoerulea Lindl. — Australie, Harvey.

79. subtilinervis F Muell. — (Culta).

19. sulcata R. Br. — Aus tralie, de Limminghe.

145. Sundra D. C — (Ex Herb. Ind. Or.).

18. taxifolia A. Cunn. — Australie, Chauvin; Swan-River, Cuming.

98. tenga Rich. —

168. Tomentilla Zipp. — Java, Zollinger.

134. triacantha Hochst. — Abyssinie, Schimper.

17. trinervata Sieber. — Swan-River, Cuming.

137. trinervia. — Culta,

Thuret. 162. Valenzuelana A. Rich. — (Cuba).


— 144 —

Nos du

class'

139. venosa Hochst. —Abyssinie,

—Abyssinie,

11. Vepres F. Muell. —

Nouv.-Holl, Muller.

185. vera Willd. — Java,

Zollinger.

49 verniciflua A. Cunn. —

Australie, Muller.

25. verticillata Willd. —

Victoria, Mueller ; Nouv.-Holl,, ex Herb. Mus. Paris.; Culta, Huguenin, Lesible. 27. verticillata Willd. var. angustata D. C. —

26. verticillata Willd. var.

latifolia — HobartTown,

HobartTown, Coll. Verreaux.

Verreaux.

30. vestita Ker. Gowl. —

Hort. Paris.. Thuret; Culta, Huguenin.

31. sp. — (Nouv. Holl.). 35. sp. — (Hobart. Town). 48. sp. — Nouv.-Holl., ex

Herb. Mus. Paris. 78. sp —(Culta). 97. sp. —Australie, Muller.

99. sp. - (Mayotte).

100. sp. — Nossi-Bé, Boivin. 10 . sp. — (ex Herb. Turpin).

Turpin).

102. sp. - (Cuba).

103. sp. — Madagascar, Giraudy.

Giraudy.

Nos du class'

104. sp. — Chine. Iwan.

105. sp. — Brésil. Claussen. 108. sp. — Australie, Hogdson.

Hogdson.

121. sp. — Noukahiva, Jardin.

122. sp. — India, Syme.

123. sp. — Madagascar, Giraudy.

124. sp. — Ceylan, Thwaites.

125. sp. —

138. sp. — Cuba, La Sagra. 157. sp. — Pondichéry. Perrottet.

Perrottet. sp. — Brésil, Vauthier. 164. sp. — 167. sp.— Bahia,Salzmann.

192. sp. — Jacobine, Moricand.

193. sp. — Bolivie, Mandon.

194. sp. — Madascar, Bernier.

Tribus XXIV. — Ingeae

1999. Calliandra

1. dysantha Benth. — Brésil, Claussen.

12. haematocephala Hassk. — Calcutta, Zollinger.

5. microphylla Benth. — Brésil, Claussen.

7-8. portoricensis Benth. — Culta, Decaisne, Buchinger.


— 145 —

Nos du class'

11. purpurea Benth. —

Martinique, Richard.

9. quadrangularis Walp ?

— Oaxaca, Buchinger.

10. sessilis Benth. — Brésil,

Brésil, 13. tergemina Benth? —

(Guépin). 6. umbellifera Benth. —

Brésil, Hooker.

2. sp. — Oaxaca, Buchinger.

Buchinger.

3. sp. — Bolivie, Mandon.

4. sp. — Brésil.

2000. Albizzia

10. amara Boiv. — Ceylan, Hooker.

5. Fournieri Vieil. —

Nouv. Caléd., Vieillard.

2. fulgens Benth. — Austro.-Caléd., Webb; Nouv. Caléd., Vieillard.

1. granulosa Benth. — Nouv. Caléd.. Vieilliard.

13. Julibrissin Durazz. — Abyssinie, Schimper; Himalaya. Anderson; Georg. Caucas.. Hohenacker; Japon, Oldham; Constantine Godron ; Perse, BuhNos

BuhNos class'

se ; Lankoran, Hohenacker.

12. Lebbek Benth. — Martinique, Jardin; Bonbay, Babington; Surinam. Buchinger.

11. lophanta Benth. — Le Cap, Vieillard; (Culta).

15. lucida Benth. — Culta, Babington.

6. montana Benth. — Java,

Java, Herb. Lugd. Batav.

9. odoratissima Benth. — Ceylan, Hooker.

4. paivana Fourn. — Nouv. Caléd., Vieillard.

14. Quartiniana Walp. — Chili, Quartin-Dillon.

3. rivularis Fourn. — Nouv. Caléd., Vieillard.

8. stipulata Boiv. — Ceylan, Hooker; (ex Herb. Lugd. Batav.).

7. streptocarpa Fourn. —

Nouv. Caléd., Vieillard.

2001. Pithecolobium

25. adianthifolium Benth.

Guyane Fse, Sagot. 4-15. angulatum Benth.—

(Java); Babington. 10


— 146 —

Nos du class'

6-14. bigeminum Mart. — Ceylan, Thwaites, Hooker ; Java, Zollinger.

39. cauliflorum Mart. —

Surinam, Hostman. 3-10-18. Clypearia Benth. — Ind. Or., Anderson; Mercara, Hohenacker; Java, ex Herb. Lugd. Batav.

28. corymbosum Benth. —

Surinam, Buchinger,

Hohenacker. 38. dulce Benth. — Inde,

Pondichéry, Monin. 2. dumosum Benth.—

(Brésil). 16. fasiculalum Benth. —

Java, ex Herb. Lugd.

Batav. 36. filicifolium Benth. —

Cuba, La Sagra.

40. filipes Benth. — St-Domingue,

St-Domingue, 33. geminatum Benth. —

Ceylan, Hooker. 24. glabratum Mart. —

Jacobine, Moricand. 21. glomeratum Benth. —

Surinam, Kicky;

Guyane Fse, Sagot.

41. junghuhnianum Benth

Java, Zollinger. 23. lasiopus Benth. — Guyane Fse, Sagot.

Nos du class'

17 lateriflorum Blume. — Java, ex Herb. Lugd. Batav.

37. latifolium Benth. — Culta, Hanry.

35. montanum Benth.— (Java).

27. multiflorum Benth. — Surinam. Hohenacker.

29. parvifolium Benth.—

Jacobine, Moricand;

Cayenne, Richard. 26. pedicellare Benth. —

Guyane Fse, Sagot. 1. pruinosum Benth. —

N. S. Wal , Harvey. 20. scutiferum Benth. —

Philippines, Cuming. 22. Spruceanum Benth. —

Guyane Fse. Sagot.

31. stipellatum Bernh. —

Surinam, Hohenacker. 19. subaculum Benth. — Philippines, Cuming.

32. subcoriaceum Thw. —

Ceylan, Hoober.

30. lenuifolium Benth. —

Guyane Fse, Sagot.

13. trapezifolium Benth — Surinam, Hohenacker ; Guyane Fse, Sagot.

7-12. umbellatum Benth. —


— 147 —

Nos du class'

Java, ex Herb. Lugd.

Batav. ; Coromandel,

Babington. 42. Unguis-cati Benth. —

Guadeloupe, Duchassaing;

Duchassaing; 5. sp, — Perrotel, Pondichéry.

Pondichéry.

8. sp. — Nossi-Bé, Boivin.

9. sp. — Ceylan, Thwaites. 11. sp. — Cuba, Parreyss. 34. sp. — Canara, Hohenacker.

2002. Enterolobium

1. ellipticum Benth. —

Brésil, Claussen.

2. Schomburgkii Benth.—

Guyane Fse, Sagot.

2003. Serianthes

1. grandiflora Benth. —

Philippines, Cuming;

2. myriadena Planch. —

Nouv.-Caléd.. Deplanche, Vieillard.

2005. Inga

31. acrocephala Steud. — Surinam, Hohenacker.

4. acutifolia Benth. — Brésil, Gardner.

8. affinis D. C? — Noukahiva, Jardin; BréNos

BréNos class'

sil, Claussen, Vauthier. 26. assimilis Miq. — Surinam, Hohenacker.

10. Benthamiana Meissn.—

Guyane, de Limminghe.

11, Berteriana D. C. —

Guatemala, ex Herb. Mus. Vindobon.

22. Buorgoni D. C. —

Guyane Fse. Sagot.

34. ciliata Presl. — Brésil,

Moricand. 41. clavigera Mor. — (Ex Herb. Sonder).

20. coruscans H. et B. —

Jacobine, Moricand.

21. elliptica Blume, — Java,

Zollinger.

23. fagifolia Willd. — StDomingue,

StDomingue, 17. flagelliformis Mart. — Rio-Janeiro, Riedel.

35. floribunda Benth. —

Surinam, Hostman.

15. heterophylla Willd. — Surinam, Hohenacker.

30 Humboldliana H. B. et R. — Bahia, Salzmann.

12-38. ingoides Willd. — Rio-Janeiro, Riedel; Surinam, Buchinger; Bahia, Salzmann.


— 148 —

Nos du

class'

16. lateriflora Miq. — Surinam, Ricky, Hohenacker.

19. laurina Willd. — Martinique, Jardin; Bahia, Salzmann.

31. leiocalycina Benth. — Guyane Fse, Sagot.

7. maritima Benth.— RioJaneiro, Riedel.

33. pilosiuscula Desv. — Guyane Fse, Jardin; Surinam, Hohenacker

43. pubiramea Steud. — Surinam, Hostmann.

28. Riedeliana Benth. — Guyane Fse, Sagot.

37. Salzmanniana Benth. — Bahia, Salzmann.

36. scabriuscala Benth. — Surinam, Hostman.

13-25. Sciadion Steud. — Surinam, Buchinger; Guyane Fse. Sagot, Rio-Janeiro, Vauthier.

Nos du class'

2-24. semialata Mart. — Bahia, de Limminghe; Brésil, Hohenacker.

29. sericantha Miq. — Surinam, Buchinger.

14. sertulifera D. C. — Surinam, Buchinger.

27. stipularis Link. — Cayenne, Sagot ; Surinam, Hohenacker.

6. tenuiflora Salzm. — Bahia, Salzmann.

3-18. tetraphylla Mart. — Brésil, Claussen, Riedel, ex Herb. Martii.

39. Thibaudiana D. C. —

Guyane Fse, Sagot.

5. vulpina Mart. — Brésil, Vauthier.

1. sp. — Bolivie, Mandon.

9. sp. — Brésil, Claussen.

40. sp. — Guyane Fse, Sagot,

Sagot, 42. sp. — India, Syme.


TABLE ALPHABÉTIQUE (1)

DES

FAMILLES, TRIBUS ET GENRES, CONTENUS DANS LE 1er VOLUME

Abroma, 5, VIII, 1903, 233 ;

363. Abrus, 6, II, 1908-09, 213;

508. Acacia, 6, III, 1908-09, 137;

543. ACACIEAE, 6, III, 1908-09,

137; 543.

Acantophyllum, 5, VII, 1903,

193; 176. Acer, 6, 1, 1907, 40 ; 365. ACERACEAE, 6,1,1907,

40 ; 365.

Achlys, 5, V, 1901, 177; 46.

Acmadenia, 5, X, 1906, 43; 312.

Aconitum, 5, V, 1901, 159; 33.

Acridocarpus, 5, X, 1906,12;

381. Acronichia, 5, X, 1906, 50;

319.

Acrotrema, 5, V, 1901, 163; 33.

Actaea, 5, V, 1901, 161; 30. Actinidia, 5, VIII, 1904, 206; 336.

Adansonia, 5, VIII, 1904, 226 ; 356.

Adenandra, 5, X, 1906, 43 ;

313. Adenanthera, 6,III, 1908-09,

134; 540. ADENANTHEREAE, 6, III,

1908-09, 133, 540. Adenocarpus, 6, II, 1908, 59 ;

401. Adesmia, 6, II, 1908-09, 191 ;

486. Adinandra, 5, VIII, 1904,205 ;

335. Adlumia, 5, V, 1901, 183;

53. Adonis, 5, V, 1901, 143; 13. Aeschynomene, 6, II, 1908-09,

189 ; 484. Aesculus, 6, I, 1907, 40 ;

365.

Aethionema, 5, VI, 1902, 405 ;

105. Afzelia, 6, III, 1908-09, 131 ;

537. Agathosma. 5, X, 1906, 44 ;

313. Agation, 5, VII, 1903, 164;

147.

(1) Dans la Table, le 1er chiffre indique la série; le 2° en chiffre romain, le volume ; le 3e, l'année ; le 4°, la page du Bulletin de la Société Lin. de Normandie.

Le 5e, en chiffre gras, indique la page du tiré à part.

Ex. : Abroma 5e Série, VIII vol., 1903, page 233 ; Tiré à part, page 263.


— 150 —

Agenia, 5, VIII, 1904, 233;

363. Aglaia, 5, X, 1906, 59; 338. Ailanlhus, 8, X, 1906, 54;

333. Aitonia, 6, 1. 1907, 39; 364. Akebia, 5, V. 19 ,125; 45. Albizzia, 6, III, 1908-09, 145;

561. Alectryon, 6, I, 1907, 36;

361. Alhagi, 6, II, 1908-09, 189 ;

484. Allophylus, 6, I, 1907, 33;

358. Alphitonia, 5, X, 1906, 79;

348. Alphonsea, 5, V, 19 , 172 ;

41.

ALSINEAE, 5, VII, 1903, 213;

196. Alsodeia, 5, VII, 1903, 164;

147.

ALSODEIAE, 5, VII, 1903, 164; 147.

Althaea, 5, VIII, 1904, 210;

340. Alycicarpus, 6, II, 1908-09,

199; 494.

ALYSSINEAE, 5, VI, 1-902,

372 ; 72. Alyssopsis, 5, VI, 1902, 378;

78. Alyssum, 5, VI, 1902, 374 ;

74.

AMHERSTIEAE, 6, III, 19081909, 131; 537.

Ammodendron, 6, III, 19081909, 118; 524.

Amoora, 5, X, 1906, 59, 338. Amorpha, 6, II, 1908-09,149; 444.

AMPELIDACEAE, 6, I. 1907, 26; 351.

AMPELIDEAE, 6, I, 1907, 6; 351.

Ampelopsis, 6, I, 1907, 28;

353. Amphicarpea, 6, III, 1908 09,

104; 510.

Amphithalea, 6, II, 1908, 44;

386; Amyris. 5, X. 1906, 51 ; 330.

Anacampseros, 5, VIII, 1904, 191, 221.

ANACARDIACEAE, 6, I, 1907, 45; 370.

Anacardium, 6, I, 1907. 45; 370.

Anagyris, 6, II, 1908, 37; 379.

Anamirta. 5, V, 1901, 173; 43.

Anaphrenium, 6, l, 1907, 47; 373.

Anastatica, 5, VI, 190, 372; 72.

Anaxagorea, 5, V, 1901, 170; 39.


— 151 —

Anchietea, 5, VII, 1903, 154;

137. Anchonium, 5, VI, 1902, 420;

120. Ancistrocladus, 5, VIII, 1904,

208; 338. Andira, 6, III, 1908-09, 117;

533. Anémone, 3, V, 1901, 140; 9. Anisoptera, 5, VIII, 1904,209;

339.

Anomospermum, 5, V, 1901. 173; 42.

Anona, 5, V, 1901, 171; 40. ANONAGEAE, 5, V, 1901, 168; 37.

Anthyllis, 6, III, 19 ,

Aotus, 6. Il, 1908,42; 384.

Apeiba, 5, 8, 1904,240; 270.

APEIBEAE, 5, VIII, 1904, 240; 270.

Aphania, 6. I, 1907, 34; 359. APHANIEAE, 6, I, 1907, 34; 359.

Apios. 6, III, 1908-09, 106; 513.

Apodytes, 5, X, 1906, 62; 331.

Aquilegia, 5, V, 1901, 156; 35.

ARABIDEA, 5, VI, 1902, 3 9; 59.

Arabis, 5, VI, 1902, 364; 64. Arachis, 6, II, 1908-09, 192; 487.

Arenaria, 5, VII, 1903, 222;

305. Argemone, 5, V, 1901, 181;

50.

Argyrolobium, 6. II, 1908,

58; 400. Aristotelia, 5, VIII, 1904,240;

270. Artabolrys, 5, V, 1901, 169;

38. Arytera, 6,I, 1907, 37; 363

Ascyrum, 5, VIII, 1904,195; 335.

Asimina, 5, V, 1901,170 ; 39. Aspalathus, 6, II, 1908, 48;

390. Aspidoplerys, 5, X, 1906,14;

383. Asterolasia, 5, X, 1906, 48;

317. Astragalus, 6, II. 1908-09,162;

457. Astronium, VI, I, 1907, 50;

375. Atalantia. 1, X, 1906, 52;

331. Alalaya, 6. I, 1907,34,359. Atelanthera, 5, VI, 1902,362;

63. Atylosia, 6, III, 1910, 111:

517. Aubrietia, 5, VI, 1902, 373;

73.

AURANTIACAE, 5, X, 1906, 51: 320.


— 152 —

Averrhoa. 5, X, 1906, 36; 305.

Azara, 5, VII, 1903, 166: 149. Azadirachta, 5, X, 1906, 58; 327.

B

Balanites, 5, X, 1906, 54; 333.

Balbisia, 5, X, 1906,32, 301. BALSAMINEAE, 5, X, 1906, 36 ; 305.

Banisteria, 5, X, 1906, 13;

383. BANISTERIEAE, 5, X, 1906;

5, X, 1906, 12; 381. Baptisia, 6, II, 1908, 38 ; 380. Barbarea, 5. VI, 1902, 363;

63.

Barbieria, 6, II. 1908-09; 156; 451.

Barosma, 5, X, 1006, 43 ; 312.

Bauhinia, 6, III, 1908-09, 129 ;

535. BAUHINIEAE, 6, III, 1908-09,

129; 535.

Bealsonia, 5, VII, 1903, 183; 166.

BERBEREAE, 5, V, 1901, 175;

44. BERBERIDEAE 5, V,

175; 44.

Berberis, 5, V, 1901,175; 44. Berchemia, 5, X, 1906, 73, 343.

Berrya, 5, VIII, 1904, 234;

264. Bersama, 6, I, 1907, 43; 368. Biebersteinia, 5. X, 1906,17;

386. Billardiera, 5. VII, 1903,170;

153. Biophytum, 5, X, 1906, 36 ;

305. Biscutella, 5, VI, 1902, 407;

107. Biserrula, 6, II, 1908-09,181,

476. Bivonaea, 5, VI, 1902, 405;

105. Bixa, 5, VII, 1903,165; 148. BIXEAE, 5, VII, 1903, 165;

148. BIXINEAE, 5, VII, 1903,

165; 148. Blighea, 6,I, 1907, 37, 363. Bocagea, 5, V, 1901,172; 41. Bocconia, 5, V, 1901,182,51. Boenninghausenia, 5, X,1906,

36, 310. BOMBACEAE, 5, VIII, 1904,

226 ; 356. Bombax, 5, VIII, 1904, 226;

356. Bongardia, 5, V, 1901, 177;

46. Bonnetia, 5, VIII, 1904,208;

338. BONNETIAE, 5, VIII, 1904;

208 ; 338.


- 153 —

Boquila, 5, V, 1901,175; 44.

Borbonia, 6, II, 1908, 46; 388.

Boreava. 5, VI, 1902, 415;

115. Boronia, 5, X, 1906, 46, 315. BORONIEAE, 5, X, 1906,45;

314. Boscia, 5, VII, 1903, 142;

135. Bossiaea, 6, II, 1908, 45;

387. Boswellia, 5. X. 1906, 56;

335.

Botryceras, 6, I, 1907, 47; 372.

Bowdichia, 6, III, 1908-09, 119; 535.

Brachycarpea, 5, VI, 1902,

402; 103. Brachypteris, 6. X, 1906, 12;

381.

Brachysema. 6. II, 1908,39; 381.

Brasenia, 5, V, 1901, 178; 47.

Brassica, 5, VI, 1902, 396; 96.

BRASSICEAE, 5. VI, 1902, 396; 96.

Bredemeyera, 5, VII, 1903 180; 163.

Brongniartia, 6, II, 1908-09, 155; 450.

BROWNEOVIEAE, 5, VIII,

1904, 234; 364. Brucea, 5, X, 1906, 54; 333. Buchaniana, 6, I, 1907, 45;

370. Buchenroedera 6, II, 1908,

51 ; 393. Buchingera, 5, VI, 1902, 373;

73. Buettneria, 5, VIII, 1904,233;

363. BUETTNERIEAE, 5, VIII,

1904, 233; 363. Bufonia, 5, VII, 1903, 232 ;

315. Bunias, 5, VI, 1902,416 ; 116. Bunchosia, 5, X, 1906. 11;

380. Bursaria, 5, VII, 1903, 169;

153. Bursera, 5, X, 1906,55 ; 335. BURSERACEAE, 5, X,

1900.56; 335. Burtonia, 6, II, 1908, 40;

383. Butea, 6, III, 1908-09, 107;

513. Byronia, 5, X, 1900, 64 ; 333. Byrsonima, 5, X, 1906, 10 ;

279.

C

Cabomba, 5, V, 1901, 178;

47. CABOMBEAE, 5. V, 1901,

178; 47.


- 154 -

Cadaba, 5, VII. 1903, 141;

134. Cadia. 6, III, 1908-09. 120;

536. Caesalpinia, 6, III, 1908-09,

121; 527. CAESALPINIEAE, 6, III, 19081909,

19081909, 536. Cajanus, 6, III, 1908-09, 111;

517. Cakile, 5, VI, 1902, 418; 118.

Calandrinia, 5, VIII, 1904.

192 333. Calepina, 5, VI, 1902, 416;

116. Calliandra, 6, III, 1908-09,

144; 560. Callirhoe, 5, VIII, 1904. 214;

344. Callisthene, 5, VII. 1903.181 ;

164. Calodendron, 5, X, 1906.

41; 310. Calophaca, 6, II, 1908-09,161 ;

456.

CALOPHYLLEAE, 5, VIII, 1904, 203; 333.

Calophyllum, 5, VIII, 1904,

203; 333. Calopogonium, 6, III, 19081909,

19081909, 513.

Calpurnia. 6, III, 1908-09,

118; 534. Caltha, 5, V, 1901, 153; 33. CALYCANTHACEAE,

5, V, 1901, 105; 34.

Calycanthus, 5, V, 1901,165; 34.

Calycotome, 6, II, 1908, 59;

401. Camelina, 5, VI, 1902, 395;

95. CAMELINEAE, 5, VI, 1902,

395; 95. Camellia, 5, VIII, 1905, 107;

237. Campnosperma, 6, I, 1907,

46; 371. Camptosema, 6, III, 1908-09,

107; 513. Cananga, 5, V, 1901, 169; 38. Candollea, 5, V, 1901, 165;

34. Canarium, 5. X, 1900, 57;

336. Canavelia, 6. III, 1908-09, 108;

514. Canella, 5, VII, 1903, 165;

148. GANELLAGEAE, 5,

5, VII, 1903, 165, 148. Cansjera, 5, X, 1900, 61 ; 330. CAPPAREAE, 5, VII, 1903,

141; 124.

CAPPARIDEAE, 5, VII,

1903,138, 131. Capparis, 5, VII, 1903, 142,

135. Capseila, 5. VI, 1902, 401,

101. Caragana, 6, II, 1908-09, 161;

456.


— 155 —

Caraipa, 5, VIII, 1904. 208, 338.

Carapa, 5, X. 1906, 60; 339.

Cardamine, 5, VI, 1902, 369; 69.

Cardiospermum, 6, I, 1907, 32; 357.

Carmichaelia, 6, II, 1908-09, 159; 454.

Carrichtera, 5, VI, 1902, 401 ;

101. Caryocar, 5, VIII, 1901, 204;

334. CARYOPHYLLEAE,

5, VII, 1903, 184; 167.

Cassia, 6, III, 1908-09, 123;

539. CASSIEAE, 6, III, 1908-09,

123; 539. Cassine, 5, X, 1906, 67 ; 336. Catha, 5, X, 1906, 66; 335. Ceanothus,. 5, X, 1906, 75:

344. Cedrela, 5, X, 1906, 60; 339.

CEDRELEAE, 5, X, 1906,60; 339.

CELASTRINEAE, 5, X, 1906, 65 ; 334.

Celastrus, 5, X, 1906, 67; 336.

Cenostigma, 6, III, 1908-09,

121; 527. Centrolobium, 6, III 1908-09,

110; 533.

Centrosema, 6, III, 1908-09;

103; 509. Cerastium, 5, VII, 1903, 213;

196. Ceratonia, 6, III, 1908-09,

129; 535. Cercis, 6, III, 1908-09, 131 ;

537. Chasmanthera, 5, V, 1901,

173; 43. Cheiranthera, 5, VII, 1903,

170, 153. Cheiranthus, 5 VI, 1902, 361 ;

61. Cheirostemon, 5, VIII, 1904,

228; 358. Chelidonium, 5, V, 1901,182;

51. Chimonanthus, 5, V, 1901,

105; 34. Chisocheton, 5, X, 1900. 58 ;

327. Chloroxylon, 5, X, 1900, 60 ;

329. Chorispora, 5, VI, 1902.420;

130. Chorizema, 6. II, 1908, 39;

381. Christaria, 5, VIII, 1904,215;

345. Christolea, 5, VI, 1902, 394;

94. Chukrasia, 5, V, 1906, 60;

339. Cicer, 6, II, 1908-09, 201;

496.


— 156 —

Cimicifuga, 5, V, 1901, 161;

30. Cipadessa, 5, X, 1906, 57;

336.

CISSAMPELIDEAE, 5, V,

1901, 174; 43. Cissampelos, 5, V, 1901, 174:

43. Cissus. 6, I, 1907, 28; 353. CISTINEAE, 5, VII, 1903,

146; 139. Cistus, 5, VII, 1903, 146;

139. Citriobatus. 5, VII, 1903,170;

153. Citrus, 5, X, 1906,53; 333. Cladastris, 6, III, 1908 09,

118; 534. Claytonia, 5, VIII, 1904,193;

333.

CLEMATIDEAE, 5, V, 1901, 136; 5.

Clematis, 5, V, 1901, 136; 5. Cleome, 5, VII, 1903, 138, 131.

CLEOMEAE, 5, VII, 1903,138; 131.

Clianthus, 6, II, 1908-09, 159,

454. Cliftonia, 5, X, 1906, 64;

333. Clitoria, 6, III, 1910, 104;

510. Clusia, 5, VIII, 1904, 202;

333.

CLUSIEAE, 5, VIII, 1904,202; 333.

Clypeola, 5, VI, 1902, 414; 114.

Cneorum, 5, X, 1906, 54;

333. CNESTIDEAE, 6. I, 1907, 52;

377.

Cnestis, 6, I, 1907, 52; 377. Cochlearia, 5, VI, 1902, 382; 83.

Cochlospermum, 5, VII, 1903,

165; 148. Cocculus, 5, V. 1901, 173;

43. COCCULEAE, 5, V, 1901, 173;

42. Coleonema, 5, X, 1906, 42;

311. Colletia, 5, X, 1906, 80;

349. COLLETIEAE, 5, X, 1906,80;

349. Colobanthus, 5, VII, 1903,

234; 217. Cologania. 6, III, 1908-09;

104; 510.

Colubrina, 5, X, 1906, 77;

346. Columbia, 5, VIII, 1904,236;

366. Colutea, 6, II, 1908-09, 100;

455. Coluteocarpus, 5, VI, 1902,

374; 74.


— 157 —

Comesperma, 5, VII, 1903, 180; 163.

Commersonia. 5, VIII 1904; 233; 363.

Commiphora, 5, X, 1906, 56 ;

335. Comoclada, 6. I, 1907, 47;

372.

CONNARACEAE, 6, I, 1907, 51; 376.

CONNAREAE, 6, I, 1907, 51; 376.

Connarus, 6, I, 1907, 52; 377.

Conringia, 5, VI, 1902, 390;

90. Copaifera, 6, III, 1908-09;

132: 538. Coptis, 5, V, 1901, 154; 33. Corchoropsis, 5, VIII, 1904,

238 ; 360. Corchorus, 5, VIII, 1904, 238 ;

368. Cordyla, 6, III, 1908-09, 120;

536. Coriaria, 6, I, 1907, 51 ; 376.

CORIARIEAE, 6, I,

1907, 51 ; 376. Coronilla, 6, II, 1908-09,183;

478. Correa, 5, X, 1906, 48; 317. Corydalis, 5, V, 1901, 184;

53. Corynostylis, 5, VII, 1903,

154; 137.

Coscimium, 5, V, 1901, 173;

43. Cossignia, 6, I, 1907, 38 ; 363. COSSIGNIEAE, 6, I, 1907, 38;

363. Cotinus, 6,I, 1907, 47; 372. Crambe, 5, VI, 1902, 417;

117. Crataeva, 5, VII, 1903, 143;

136. Cremolobus, 5, VI, 1902,

406; 106. Cristatella, 5, VII, 1903, 140;

133. Crotalaria, 6. II, 1908, 51;

393. Crowea, 5, X, 1906,48 ; 317 . CRUCIFERAE, 5, VI,

1902. 359; 59. Crudia, 6, III, 1908-09, 132 ;

538. Crumenaria, 5, X, 1906. 80;

349 Cryptandra, 5, X, 1906. 79;

348. Cucubalus, 5, VII, 1903, 211 ;

194. Cullenia, 5, VIII, 1904, 226;

356. Cupania, 6, I, 1907, 36; 361.

CUPANIEAE, 6, I, 1907,36;

361. Curatella, 5, V, 1901, 162 ;

31. CUSPARIEAE, 5. X, 1906, 39;

308.


— 158 —

Cyamopsis, 6, II, 1908-09,

150, 445. Cyathocalyx, 5, V, 1901,169;

38. Cyclolobium, 6, III, 1908-09,

115; 531. Cyclopia, 6, II, 1908, 38 :

380. Cycloptychis, 5, VI. 1902,

417; 117. Cylista, 6, III, 1908-09, 112;

518. Cynometra, 6, III, 1908-09,

133; 539. CYNOMETREAE, 6, III, 19081909,

19081909, 538.

Cyrilla, 5, X, 1906, 64 ; 333. CYRILLEAE, 5, X, 1906, 64; 333.

D

Dactylaena, 5, VII, 1903,138;

131. Dalbergia, 6, III, 1908-09,114 ;

530. DALBERGIEAE, 6, III, 19081909,

19081909, 530. Dalca, 6, II, 1908-09. 149;

444.

Dalhousiea, 6, III, 1908-09,

118; 534. Daviesia, 6, II, 1908, 41 ;

383. Davilla, 5, V, 1901,162; 31. Delima, 5, V, 1901, 102; 31.

DELIMEAE, 5, V, 1901, 162; 31.

Delphinium, 5, V, 1901, 156; 35.

Dendromecon, 5, V, 1901, 182; 51.

Derris, 6, III, 1908-09, 117;

533. Desmanthus, 6, III, 1908-09,

135, 541. Desmodium, 6, II, 1908 09,

193; 488.

Detarium, 6, III, 1908-09, 132; 538.

Dialium, 6, III, 1908-09, 129; 535.

Dianthus, 5. VII, 1903, 180; 167.

Dicentra, 5, V, 1901, 183; 52. DICHAPETALEAE,

5, X, 1906, 60; 339.

Dichapelatum, 5, X, 1906, 60; 339.

Dichilus, 6, II, 1908, 51;

393. Dicorynia, 6, III, 1908-09,

123; 539. Dicrostachys, 6, III, 1908-09,

134 ; 540. Dictamnus, 5, X. 1906, 41:

310. Didymophysa, 5, VI, 1902,

407; 107. Dillenia, 5, V, 1901, 164; 33.


— 159 —

DILLENIACEAE, 5, V, 1901. 162; 31.

DILLENIEAE, 5, V, 1901; 163; 33.

Dillwynia, 6, II, 1908, 43; 385.

Dimorphandra, 6, III, 19081909,

19081909, 539. DIMORPHANDREAE, 6, III,

1908-09,133; 539. Dioclea, 6, III, 1908-09, 107;

513. Diosma, 5, X, 1906, 42; 311. DIOSMEAE, 5, X, 1906, 41;

310. Diphylleia. 5, V. 1901, 177;

46. Diplolaena, 5, X, 1906, 48;

317. Diplotaxis, 5. VI, 1902, 399,

99. Diplotropis, 6, III, 1908-09,

119; 535.

DIPTEROCARPEAE,

5, VIII, 1904, 208; 338. Dipterocarpus, 5, VIII , 1904,

208; 338. Diplerygium, 5, VI, 1902,

415; 115. Dipteryx, 6, III. 1918-99. 118;

534. Discaria, 5, X, 1906, 80, 349.

Disoxylum, 5. X, 1906, 58 ;

327. Dobinea, 6,I,1907, 43 ; 368.

Dodonaea. 6, I, 1907, 38; 363

DODONAEAE, 6, I, 1907,38; 363.

Dolichos, 6, III, 1908-09, 110; 516

Doliocarpus, 5, V. 1901, 162; 31.

Dombeya. 5, VIII, 1904, 228; 358.

DOMBEYEAE, 5, VIII, 1904. 228, 358.

Dontostemon, 5, VI, 1902, 385; 85.

Doona, 5, VIII, 1904, 209; 339

Dorycnium, 6, II, 1908-09, 142; 437.

Dovyalis, 5, VII, 1903, 107 ;

150. Draba, 5, VI, 1902, 378; 78. Dracontomelum, 6. I, 1907,

40; 371.

Drepanocarpus, 6, III, 19081909,

19081909, 533. Drymaria, 5, VII. 1903, 235 ;

318.

Drymis. 5, V, 1901, 166; 35. Drypis. 5, VII, 1903, 193; 176.

Duguetea, 5, X, 1901, 169; 38.

Dumasia, 6, III, 1908-09,104; 510.


— 160 —

Dumbaria, 6, III, 1908-09,

111; 517. Dupinia, 5, VIII, 1904, 235;

305.

E

Ebenus, 6, II, 1908-09; 483.

Ecastaphyllum, 6, III, 19081909. 115; 531.

Einsenhardtia, 6, II, 1908 09,

149; 444. Ekebergia, 5, X, 1906, 59;

338.

ELAEOCARPEAE, 5, VIII, 1904, 240; 270.

Elaeocarpus, 5, VIII, 1904,

240 ; 270. Elaeodendron, 5, X, 1906, 69 ;

338. Elvasia, 5, X, 1906, 56, 335. Empleurum, 5, X, 1906, 45;

314. Enarthrocarpus, 5, VI, 1902,

419; 119. Entada, 6, III, 1908-09, 133 ;

539. Enterolobium, 6,III, 1908-09,

147; 563. Epimedium, 5, V, 1901, 177;

46.

Eperua, 6, III, 1908-09, 131 ; 537.

Eranthis, 5, V, 1901,154; 33. Eremosparton, 6, II. 1908-09, 160; 455.

Erinacea, 6, II, 1908, 64; 406.

Erinocarpus, 5, VIII, 1904,

236, 366. Erioglossum, 6, I, 1907, 34;

359.

Eriolaena, 5, VIII. 1904, 228 ; 358.

ERIOLAENEAE, 5, VIII, 1904,

228, 358. Eriosema, 6, III, 1908-09,113;

519. Eriostemon, 5, X, 1906, 47;

316. Erodium, 5, X, 1906, 22;

391. Erophila, 5, VI, 1902, 382;

83. Eruca, 5, VI, 1902, 400; 100. Erucaria, 5, VI, 1902, 419;

119. Erysimum, 5, VI, 1902, 391 ;

91. Erythrina, 6, III, 1908-09,

106; 512.

Erythropetalum, 5, X, 1906; 64; 330.

Erythrophysa, 6,I, 1907, 38; 363.

Erythrospermum, 5, VII,

1903, 166; 149.

ERYTHROXYLEAE, 5, VIII,

1904, 246, 276. Erythroxylon, 5, VIII, 1904,

246, 276.


— 161 —

Eschscholtzia, 5, V, 1901,183 ;

53. Esenbeckia, 5, X, 1906, 50;

319. EUCAESALPINIEAE, 6, III,

1908-09,121; 527. Euchastis, 5, X, 1906, 42 ;

310. Euchlora, 6, II, 1908, 46 ;

388. Euclidium, 5, VI, 1902, 410 ;

116. EULINEAE, 5, VIII, 1904, 242;

272.

EUMIMOSEAE, 6, III, 19081909,

19081909, 541. Eunonia, 5, VI, 1902, 406;

106.

EUPAPAVERACEAE, 5, V, 1901, 180; 49.

EUPAULLINIEAE, 6, I, 1907,

31; 356. Eupomatia, 5, V, 1901, 172;

41. Eurya. 5, VIII, 1904, 206;

336. Euryale, 5, V, 1901, 179;

48. Euscaphys, 6, I 1907, 44,

369. Eutaxya, 6, II, 1908, 43;

385.

EUTHEMIDEAE, 5, X, 1906, 56, 335.

Euthemis, 5, X, 1906, 56; 335.

Eversmannia, 6, II, 1908-09,

184; 479. Evodia, 5, X, 1906,48; 317.

Evonymus, 5, X, 1906, 65; 334.

F

Fagelia, 6, III, 1908-09, 111 ; 517.

Fagonia, 5, X, 1900,16, 385. Farsetia, 5, VI, 1902, 373. 73. Feronia, 5, X, 1206, 53; 333. Filicium, 6, I, 1907, 39;

364. Flacourtia, 5, VII, 1903, 166;

149. FLACOURTIEAE, 5, VII,

1903, 165; 148. Flemingia, 6, III, 1908-09,

114; 530. Fleurostylia, 5, X, 1006, 67 ;

336. Floerkea, 5, X, 1900, 32 ; 301. Frankenia, 5, VII, 1903,182;

165. FRANKENIAGEAE,

5, VII, 1903, 182; 165. Fraunhofera, 5, X, 1906, 69;

338.

FREMONTIEAE, 5, VIII,

1904, 228 ; 358. Freziera, 5, VIII, 1904, 206;

336. Fugosia, 5, VIII, 1904, 225 ; 355.

11


— 162 —

Fumaria, 5, V, 1901, 186;

55. FUMARIACEAE, 5, V.

1901, 183; 53.

G

Gagnebina, 6. III, 1908-09, 134; 540.

Galactia, 6, III, 1902 -09, 107;

513. Galega, 6, II, 1908-09, 156 ;

451.

Galipea, 6, X, 1806, 39; 308. Galphimia, 5, X, 1906, 11 ;

380. Garcinia, 5, VIII, 1904, 202 ;

333.

GARCINIEAE, 5, VIII, 1904. 202; 232.

Garuga, 5, X, 1906, 56, 325.

Gastrolobium, 6, II, 1908,

42; 384. Geigera, 5, X, 1906,50; 319. Geissaspis, 6, II, 1908-09,191 ;

486.

Genista, 6, II, 1908, 59; 401. 386.

GENISTEAE, 6, II, 1908, 44; Geoffraea, 6, III, 1908-09,118 ; 534.

GERANIACEAE. 5, X,

1906, 17; 386.

Géranium, 5, X, 1906, 18; 287

Glaucidium, 5, V, 1901, 133;

22. Glaucium, 5, V, 1901, 182;

51. Gleditschia, 6, III, 1908 09,

122; 538. Glennica, 6, I, 1907, 35; 360. Gluta, 6, I, 1907, 45; 370. Glycine, 6, III, 1908-09, 104;

510. Glycyrrhiza, 6, II, 1908-09,

181; 476. Glyptopetalum, 5, X, 1906,

67; 335. Godoya, 5, X, 1906, 56; 335. Goldbachia, 5, VI, 1902.420;

130. Gomphandra, 5, X, 1900, 62;

331. Gompholobium, 6, II, 1908,

40 ; 383.

Goniothalamus, 5, V, 1901,

170; 39. Goodia, 6, II, 1918, 46; 388. Gordonia, 5, VIII, 1904, 207;

237.

GORDONIEAE, 5, VIII, 1904,

207 ; 237. Gossypium, 5, VIII, 1904,

226 ; 356. Gouania, 5, V, 1906, 80;

349. GOUANIEAE, 5, X, 1906,8 ;

349. Goupia, 5, X, 1906, 70; 339.


— 163 —

Graellsia. 5, VI, 1902, 373; 73.

Grahamia, 5, VIII, 1904.191 ; 331

Grewia, 5, VIII, 1904, 234; 364.

GREWIEAE, 5, VIII, 1904, 234 ; 364.

Guaiacum, 5, X, 1906, 17,

386. Guarea, 5, X, 1906, 58, 327. Guatteria, 5, V, 1901, 168;

37.

Guazuma, 5, VIII, 1904, 233; 363.

Guichenotia, 5, VIII. 1904,

234; 364. Guioa, 6, I, 1907. 37 ; 363. Gymnocladus, 6, III, 1908-09,

122; 538.

Gynandropsis, 5, VII, 1903 ; 141; 134.

Gypsophila, 5; VII, 1903, 193;

176.

H

Hoematoxylon, 6, III. 19081909, 122; 538.

Hoemocharis, 5, VIII, 1904, 207; 237.

Halimodendron, 6, II, 19081909,

19081909, 456.

Hallia, 6, II, 1908-09, 199; 494.

Hardenbergia, 6, III, 1908-09,

105; 511. Harpalyce, 6, II. 1908 09,155;

450. Harpullia, 6, I, 1907, 39;

364.

HARPULLIEAE, 6, I. 1907; 39, 364.

Hartogia, 5, X, 1906.67 ; 336. Hedysarum, 6 II, 1908-09,

184; 479. Heldreichia, 5, VI. 1902,

408, 108. Heisteria, 5, X, 1906, 61, 330. Helianthemum, 5, VII, 1903,

148; 131. Helicocarpus, 5, VIII, 1904,

237; 267.

HELICTEREAE, 5, VIII, 1904, 227; 257.

Helicteres, 5, VIII, 1904, 227;

257. Helinus, 5, X, 1906, 80; 349. Heliophila, 5, VI, 1902, 394,

94.

HELLEBOREAE, 5, V, 1901,

153: 33. Helleborus, 5, V, 1901, 154;

33. Helminthocarpum, 6, II,

1908-09, 141; 436. Henophyton, 5. VI, 1902, 400 ;

100. Hermannia, 5, VIII, 1904,

229; 359.


— 164 —

HERMANNIEAE, 5, VIII, 1904.

229; 359. Herminiera, 6. II, 1908 09,

189 ; 484. Hesperis, 5, VI, 1002, 383;

83. Heteropterys, 5, X, 1906,12;

381. Heylandia, 6, II, 1908, 51;

393. Hibbertia, 5, V, 1901,164 ; 33. HIBBERTIEAE, 5, V, 1901,

164 ; 33. HIBISCEAE, 5, VIII, 1904,

222; 353. Hibiscus, 5, VIII, 1904, 222;

353 HIPPOCASTANEAE,

6, I, 1907, 40 ; 365. Hippocratea, 5, X, 1906, 70 ;

339. HIPPOCRATEACEAE,

5, X, 1906, 70; 339. Hippocrepis, 6, II, 1908 09,

184, 479. Hiptage, 5, X, 1906, 14; 383.

HIRAEAE, 5, X, 1906, 13;

383. Hoffmanseggia, 6, III, 19081909,

19081909, 538. Holboellia, 5, V. 1901, 175;

44.

Holigarna, 6, I, 1907, 51; 376.

Hololachne, 5, VIII, 1904, 195, 335.

Holosteum, 5, VII, 1903,213;

196. Hopea. 5, VIII, 1904, 209;

339. Hosackia, 6, II, 1908-09, 146;

441. Hovea, 6, II, 1908, 45; 387. Hudsonia, 5, VII, 1903, 153;

136 Hugonia, 5, VIII, 1904, 246,

276. HUGONIEAE, 5, VIII, 1904,

246, 276. Humboldtia, 6, III, 1903-09,

131; 537. Humiria, 5, VIII, 1904, 248;

278.

HUMIRIACEAE, 5, VIII,

1904, 248; 278. Hunnemannia. 5, V, 1901,

182; 51. HUNNEMANNIEAE, 5, V,

1901, 182; 51. Hutchinsia, 5, VI, 1902, 412;

113. Hybanthus, 5, VII, 1903, 164 ;

147. Hydnocarpus, 5, VII, 1903,

167; 150. Hydrastis, 5. V , 1901, 153 ;

22. Hydrocera, 5, X, 1906, 39,

308. Hymenaea, 6, III, 1908-09,

132; 538.


- 165 —

Hymenanthera, 5, VII, 1903,

164; 147. Hymenophysa, 5, VI, 1902,

405; 105. Hymenosporum, 5, VII, 1903,

169; 153. Hypecoum, 5, V, 1901, 183;

53. HYPERICEAE, 5, VIII, 1904,

195 ; 335.

HYPERIGINEAE, 5, VIII, 1904, 195; 335.

Hypericum, 5, VIII, 1904, 195; 335.

I

Iberidella, 5, VI, 1902, 413 : 113.

Iberis, 5, VI, 1902 410; 110.

ICAGINEAE, 5, X, 1906, 62; 331.

Idesia, 5, VII, 1903, 167;

150. Ilex, 5, X. 1906, 63; 333.

ILICINEAE, 2, X, 1906, 63 ; 333.

Illicium, 5, V, 1901, 166; 35.

Impatiens, 5, X, 1906, 36 ; 305

lndigofera. 6, II, 1908-09, 150 ; 445.

lnga, 6, III, 1908-09, 147 ; 563.

INGEAE, 6, III, 1908-09, 144; 560.

Inocarpus. 6, III, 1908-09.

118; 534. Iodanthus, 5, VI, 1902, 372;

72. Ionidium, 5, VII, 1903, 163;

146. Ionopsidium, 5, VI, 1902, 401 ;

101. ISATIDEAE, 5, VI, 1902, 413;

113. Isatis, 5, VI, 1902,414; 114. Isopyrum, 5, V, 1901, 155 ;

34.

J

Jacksonia, 6, II, 1908, 40 ; 383.

K

Kadsura, 5, V, 1901, 168;

37. KAKILINEAE, 5, VI, 1902,

417; 117.

Kayea 5, VIII, 1904, 204;

334. Kennedya, 6, III, 1908-09,105,

511. Kiggelaria, 5, VII, 1903, 167;

150. Kielmeyera, 5, VIII, 1904,208;

338. Kitaibelia, 5, VIII, 1904, 210;

340.


— 166 —

Kleinhovia, 5, VIII, 1904,

227; 257. Knowltonia, 5, V, 1901,143;

12. Koelreuteria, 6, I, 1907, 38;

363.

KOELREUTERIEAE, 6, I, 1907, 38; 363.

Kokoona, 5, X. 1906, 66; 335.

Krameria, 5, VII, 1903, 181 ;

164. Kurrimia, 5, X, 1906, 68;

338. Kydia, 5, VIII, 1904, 220;

350.

L

Labichea, 6, III. 1908-09,129; 535.

Laetia, 5, VII, 1903, 165 ; 148.

Lansium, 5, X, 1906, 59; 338.

Lardizabala, 5, V, 1901, 175, 44.

LARDIZABALEAE, 5, V, 1901,

175, 44.

Larrea, 5, X, 1906, 17 ; 386. Lasianthera, 5, X, 1906, 62 ;

331. LASIOPETALEAE, 5, VIII,

1904, 233 ; 363. Lasiopetalum, 5, VIII, 1904,

234 ; 364.

Lathriogyne, 6, II, 1908, 45 387.

Lathyrus, 6, II, 1908-09, 208 503.

Latrobea, 6, II, 1908, 43; 385.

Lavatera. 5, VIII, 1904, 24; 341.

Leavenworthia, 5. VI, 1902,

372; 73. Lebeckia, 6, II, 1908, 48;

390.

Lechea, 5, VII, 1903, 154;

137. Leea, 6, I, 1907,30; 355. LEEAE, 6, I, 1907, 30; 355.

LEGUMINOSAE, 6, II,

1908, 37 ; 379. Leontice, 5. V, 1901, 177;

46.

LEPIDINEAE, 5, VI, 1902, 401; 101.

Lepidium, 5, VI, 1902, 402; 103.

Lepidopetalum, 6. I, 1707,

37 ; 363. Lepionurus, 5, X, 1906, 62 ;

331. LEPISANTHEAE, 6, I, 1907,

34; 359. Lepisanthes, 6, I, 1907, 34;

359. Leptaleum, 5, VI, 1902, 395 ;

95.


— 167 —

Leptononis, 6, II, 1908, 47 ; 389.

Lespedeza, 6, II. 1908-09,200; 495.

Lessertia, 6, II, 1908-09,160 ; 455

Leucaena, 6, III, 1908-09, 137; 543.

Limacia, 5, V, 1901, 173; 43.

LIMNANTHEAE, 5, X, 1906; 31 ; 300.

Limnanthes, 5, X, 1906, 31 ;

300. Limonia, 5, X, 1906. 52;

331.

LINEAE, 5, VIII, 1904,242;

3?3. Linum, 5, VIII, 1904, 242;

272.

Liparia, 6, II, 1908, 44; 386.

Liriodendron, 5, V, 1901, 167 ; 36.

Liriosma, 5, X, 1906, 61 ; 339.

Listia, 6, II, 1908, 48; 360. Litchi, 6, I, 1907,-35; 360. Lithroea, 6,1, 1907, 47; 372. Llagunoa, 6, I, 1907, 38; 363.

Loddigesia, 6, II, 1908, 67 ; 409.

Loeflingia, 5, VII, 1903, 236; 319.

Lonchocarpus, 6, III, 19081909, 116; 533.

Lonchophora, 5, VI. 1902, 372 ; 72.

Lophira, 5, VIII, 1904, 209 ; 339.

Lophopelatum, 5, X, 1906, 66 ; 335.

LOTEAE, 6, II, 1908-09, 140 ; 435.

Lotus, 6, II, 1908-09, 143;

438. Lourea, 6, II, 1908-09, 198 ;

493. Loxostylis, 6, I, 1907, 47;

372. Ludia, 5, VII, 1903, 165; 148. Luhea, 5, VIII, 1904, 238;

368. Lunaria, 5, VI, 1902, 372;

72.

Lunasia, 5, X, 1906, 50; 319. Lupinus, 6, II, 1908, 56;

398. Luvunga, 5, X, 1906, 52;

331.

LUXEMBURGIEAE, 5, X,

1906, 56 ; 335. Lychnis, 5, VII, 1903, 211;

194.

II

Machaerium, 6, III, 1908-09. 115, 531.


— 168 —

Macrolobium, 6, III, 19081909,

19081909, ; 537. Macropodium, 5. VI, 1902,

369 ; 69.

Macrostylis, 5, X, 1906, 42 ;

310. Macrua, 5, VII, 1903, 141 ;

134. Magnolia, 5, V, 1901, 166;

35. MAGNOLIACEAE, 5,

V, 1901, 166 ; 35.

MAGNOLIEAE, 5, V, 1901,

166; 35. Magonia, 6, I, 1907, 39; 364. Mahernia, 5, VIII, 1904, 231 ;

361. Malachra, 5, VIII, 1904, 220;

350. Malcolmia, 5, VI. 1902, 384 ;

84. Malope, 5, VIII, 1904, 210;

340. Malpighia, 5, X, 1906, 11 ;

380.

MALPIGHIACEAE, 5,

X, 1906, 10; 279. MALPIGHIEAE, 5, X, 1906,

10, 279.

Malva, 5. VIII, 1904, 212; 242.

MALVACEAE, 5, VIII, 1904, 210 ; 340.

Malvastrum, 5, VIII, 1904, 214; 344.

Malvaviscus, 5, VIII, 1904. 222 ; 353.

MALVEAE, 5, VIII, 1994,210; 340.

Mammea, 5, VIII, 1904, 204 ;

334. Mancoa, 5, VI, 1902, 401 ;

101. Mangifera, 6, I, 1907, 45;

370. MANGIFEREAE, 6, I, 1907,

45 ; 370. Marcgravia, 5, VIII, 1904,

205 ; 335. MARCGRAVIEAE, 5, VIII,

1904, 205 ; 335. Marianthus. 5, VII, 1903,

169 ; 1 53. Martia. 6, III, 1908-09, 123;

539. Matayba, 6, I, 1907, 37; 362. Mathewsia, 5, VI, 1902, 395 ;

95. Matthiola, 5, VI, 1902, 359 ;

59. Mauria, 6, I. 1907, 46; 371 . Maytenius, 5, X, 1906, 69:

338. Meconopsis, 5, V. 1901, 181 ;

50. Medicago, 6, II, 1908, 74 ;

416. Melanoxylon, 6, III, 1908-09,

121; 527. Melhania, 5, VIII, 1904,229;

259.


— 169 —

Melia, 3, X, 1906, 57 ; 336. MELIACEAE, 5, X, 1906, 56 ; 336.

MELIANTHACEAE, 6, I, 1907, 43 ; 368.

Melianthus, 6, I, 1907, 43;

360. Meliccoca, 6, I, 1907, 35;

360. MELICOCCEAE, 6, I, 1907;

35 ; 360.

Melicope, 5, X, 1900, 48 ; 317.

MELIEAE, 5, X, 1906, 57; 336.

Melilotus, 6, II, 1908, 80;

433. Meliosma, 6. I, 1907, 44;

369. Melochia, 5, VIII, 1904, 231;

261. Melodorum, 5, V, 1901,171 ;

40. Melolobium, 6, II, 1908, 51 ;

393.

MENISPERMACEAE,

5, V, 1901. 173; 43.

Menispermum, 5, V, 1901, 174 ; 43.

Menonvillea, 5, VI, 1902, 406 ;

106. Mesua, 5, VIII, 1904, 204 ;

334. Metopium, 6, 1, 1907, 47;

372.

Metrodorea, 5, X, 1906, 50 ; 319.

Mezoneurum. 6, III, 1908-09, 121 ; 527.

Michelia, 5, V, 1901, 167;

36. Micromelum, 5, X, 1906, 51 ;

330.

Microsemma, 5, VIII, 1904, 208 ; 338.

Microtropis, 5, X, 1906, 66 ;

335. Miliusa, 5, V, 1901, 172 ;

41. MILIUSEAE, 5, V, 1901,172;

41. Milletia, 6, II 1908-09, 158 ;

453 Mimosa, 6, III, 1908-09, 135 ;

541. MIMOSEAE, 6, III, 1908-09,

133; 539. Mirbelia, 6, II, 1908, 40;

383. Mischocarpus, 6, I, 1907, 37;

363. Mitrephora, 5. V, 1901, 170;

39. MITREPHOREAE, 5, V, 1901;

170; 39. Modiola, 5, VIII, 1904, 220 ;

350.

Moldenhauera, 6, III, 19081909, 123; 539.


— 170 —

Monnieria 5, X, 1906, 39;

308. Monnina, 5, VII, 1903, 181 ;

164.

Monocarpia, 5, V, 1901, 170;

39. Monodora, 5, V, 1901, 171,

40. Monsonia, 5, X, 1906, 18 ;

287. Montia, 5, VIII, 1904, 193;

333.

Montrousiera, 5, VIII, 1904, 202 ; 333.

Morettia, 5, VI, 1902, 372;

72. Moricandia, 5, VI, 1902, 400;

100. Moriera, 5, VI, 1902, 414;

114. Moringa, 6, I, 1907, 51; 376.

MORINGEAE, 6, I, 1907,

51; 376. Moronobea, 5, VIII, 1904,

202; 333.

MORONOBEAE, 5, VIII, 1904, 202 ; 333.

Mucuna, 6, III, 1908-09, 106;

513. Muollera. 6, III, 1908-09, 117;

533. Mundtia, 5, VII, 1903, 179 ;

163. ; Munronia, 5, X, 1906, 57;

336.

Muntingia, 5, VIII, 1904, 238;

269. Muraltia, 5, VII, 1903, 178;

161. Muricaria. 5, VI, 1902, 418;

118. Murraya, 5, X, 1906, 52;

331. Myagrum, 5, VI, 1902, 416;

116 Myginda, 5, X. 1906, 69;

338. Myosurus, 5, V, 1901, 144;

13. Myricaria, 5, VIII. 1904,194;

334. Myrodia, 5. VIII. 1904, 227 ;

257. Myroxylon, 6, III, 1908-09,

119; 535.

Nandina, 5, V, 1901, 177;

46. Napea, 5, VIII, 1904, 214 ;

344. Naravelia, 5, V, 1901, 138 ;

7. Naregamia, 5, X, 1906, 57;

336. Nasturtium, 5, VI, 1902, 362;

63. Natsiatum, 5, X. 1906, 62;

331. Negundo, 6, I, 1907, 43;

368.


— 171 —

NELUMBONEAE, 5, V, 1901,

179; 48. Nelumbium, 5, V, 1901,179;

48. Nemopanthes, 5, X, 1906, 64 ;

333. Nephelium, 6, I, 1907, 35 ;

360. Neptunia, 6, III, 1908-09,135 ;

541. Neslia, 5, VI, 1902, 415; 115. Nhotopegia, 6, I, 1907, 50;

375. Niebuhria, 5, VII. 1903, 141;

134. Nigella, 5, V, 1901, 155; 34. Nitraria, 5, X, 1906, 15;

384. Noisettia, 5, VII, 1903, 154 ;

137. Norantea, 5, VIII, 1904, 205;

335. Notoceras, 5, VI, 1902, 372 ;

72. Nuphar, 5, V, 1901, 178;

47. Nymphaea, 5, V, 1901, 178;

47. NYMPHAEACEAE, 5,

V, 1901. 178 ; 47. NYMPHAEEAE, 5, V, 1901, 178;

47.

O

Ochna, 5, X, 1906,54; 333. OCHNACEAE, 5, X, 1906, 54 ; 333.

OCHNEAE, 5, X, 1906, 51; 333.

Ochradenus, 5, VII, 1903, 146; 139.

Ochrocarpos, 5, VIII, 1901,

203; 333. Odina, 6, I, 1907, 46; 371; OLACEAE, 5, X, 1906, 61.

330. OLACINEAE, 5, X, 1906,

61, 330; 330. Olax, 5, X, 1906, 61: 330. Oligomeris, 5, VII, 1903, 146;

129. Onobrychis, 6. II, 1908-09,

186; 481. Ononis, 6, II, 1908, 67; 409. Opilia. 5. X, 1906, 62; 331. OPILIEAE, 5, X, 1906, p. 62;

330. Ormocarpum, 6, II, 1908-09,

189 ; 484. Ormosia, 6, III, 1908-09, 119;

525. Orophea, 5, V, 1901, 172 ;

41. Ortegia, 5, VII, 1903, 236;

319. Ougeinia, 6, II, 1908-09, 193 ;

488. Ouratea, 5, X, 1900, 55;

334. OXALIDEAE, 5, X, 1906, 32;

301. Oxalis, 5, X, 1906,32; 301.


— 172 —

Oxylobium, 6, II, 1908, 39; 381.

Oxygraphis, 5, V, 1901, 1.3; 33.

Oxymitra, 5, V, 1901, 170; 39.

Oxytropis, 6, II, 1908-09,178; 4?3.

P

Pachira, 5, VIII, 1904, 226 ; 356.

Pachygone, 5, V, 1901. 175 ; 44.

PACHYGONEAE, 5, V, 1901, 175 ; 44.

Pachyrrhizus, 6, III, 1908-09,

110; 516. Pachystima, 5, X, 1906, 66 ;

335. Paeonia, 5, V, 1901,161 ; 30.

Palava, 5, VIII, 1904, 210;

340. Paliurus, 5, X, 1906, 71 ;

340.

PANGIEAE, 5, VII, 1903. 167; 150.

Papaver, 5, V, 1901, 180 ; 49.

PAPAVERACEAE, 5. V, 1901, 180 ; 49.

PAPILIONACEAE, 6, II, 1908,

37 ; 379.

Paramignya, 5, X, 1906, 52 ; 321.

Parkia, 6, III, 1908-09, 133;

539. PARKIEAE, 6, III, 1908-09,

133; 539. Parkinsonia, 6, III, 1908-09,

123 ; 539. Parlatoria, 5, VI, 1902, 420 ;

130. Parochetus, 6, II. 1908, 71,

413. Parolinia, 5, VI, 1902, 372;

72. Parrya, 5, VI. 1902, 361 ;

61. Parvatia, 5, V, 1901, 175 ;

44. Paullinia, 6, I, 1907, 32 ;

357. PAULLINIEAE, 6, I, 1907,

31; 356. Pavonia, 5, VIII, 1904, 221 :

351. Pegamum, 5, X, 1906, 41 :

310. Peixotoa, 5, X, 1906, 26 :

383. PELARGONIEAE, 5, X, 1906

26 ; 395. Pelargonium, 5, X, 1900

26 ; 395. Peltaria, 5, VI, 1902, 413:

113. Peltophorum, 6, III, 1908-09

121; 527. Penthaclethra, 6, III, 1908 09

133; 539.


— 173 —

Pentapetes, 5, VIII, 1905,

228; 258. Pericopsis, 6, III, 1903-09,

119; 535. Periandra, 6, III, 1908-09,

104; 510.

Pericampylus, 5. V, 1901,

174: 43. Periptera, 5, VIII, 1904, 220 ;

350. Petalostemon, 6, II, 1908-09,

149; 444. PHASEOLEAE, 6, III, 19081909.

19081909. 509. Phaseolus, 6, III, 1908-09,108 ;

514. Phebalium, 5, X, 1906, 47;

316. Phelline, 5; X, 1906, 51;

320. Phellodendron, 5, X, 1906,

50; 319.

Philotheca, 5, X. 2906, 48 ;

317. Phlebochiton, 6, I, 1907.46;

371. Phylica, 5, X, 1906, 77 ;

346. Phyllocarpus, 6. III, 1908-09,

121; 527. Phyllota. 6, II. 1908, 42 :

384. Physostemon, 5, VII. 1903;

140; 133. Phytocrene, 5, X, 1906, 62 ;

331.

PHYTOCRENEAE, 5. X. 1906, 62; 331.

Pickeringia, 6, II, 1908, 38 ;

380. Picramnia, 5, X, 196, 54;

323. PICRAMNIEAE, 5, X, 1906,

54 ; 323. Picrasma, 5, X, 1906, 54 ;

323. Pilocarpus, 5, X, 1906, 50 ;

319. Piptadenia, 6, III, 1908, 134;.

540. PIPTADENIEAE, 6, III, 19081909,

19081909, 539. Pistacia, 6 I, 1907, 46; 371. Pisum, 6, II, 1908-09, 212;

507. Pithecolobîum, 6, III, 19081909,

19081909, 561.

PITTOSPOREAE, 5, VII, 1903, 168; 151.

Pittosporum, 5, VII, 1903,

168; 151. Pityranthe, 5, VIII, 1904,

234 ; 364. Plagianthus, 5, VIII, 1904,

215, 345. Platea, 5, X, 1906, 62; 331. Platylobium, 6, II, 1908, 45 ;

387. Platymenia, 6, III, 1908-09.

134; 540. Platypodium, 6, III, 1908-09,

116-; 533.


— 174 —

Platystemon, 5, V, 1901 , 180 ;

49. Platystigma, 5, V, 1901,180 ;

49. Podalyria, 6, II, 1908, 38;

380.

Podophyllum, 5, V, 1901,

177; 46. Poeppigia, 6, III, 1908-09,120;

536.

Poinciana, 6, III, 1908-09,

122; 538. Poiretia, 6, II. 1908-09, 189;

484.

Poianisia, 5, VII, 1903, 140 ;

133. Polyathia, 5, V, 1901, 170 ;

39. Polycarpaea, 5, VII, 1903,

236 ; 319.

POLYCARPEAE, 5, VII, 1903,

235; 318. Polycarpon, 5, VII, 1903,

235; 318. Polygala, 5, VII, 1903, 171 ;

154. POLYGALEAE, 5, VII,

1903, 171; 154.

Pomaderis, 5, X, 1900 ; 79 ;

348. Pometia, 6, I,1907, 36; 361. Pongamia, 6, III, 1908-09,

117; 533.

Popowia, 5, V, 1901, 170; 39.

Poraqueiba, 5, X, 1906,1900,

62; 331. Porcelia, 5, V, 1901, 168;

37. Portulaca, 5, VIII, 1904,191 ;

331.

PORTULAGEAE, 5,

VIII, 1904, 191; 331. Priestleya, 6, II, 1908, 44.

386. Priotropis, 6, II, 1908, 56;

398. Prosopis, 6, III, 1908 09, 134;

540. Protium, 5, X, 1906, 56;

325. Pseudarthria, 6, II, 1908-09,

198; 493. Psoralea, 6, II, 1908-09, 146 ; 441,

Psophocarpus, 6, III, 19081909,110;

19081909,110; Psychine, 5. VI, 1902, 406;

106.

Ptaeroxylon, 6, I, 1907, 39;

364. Ptelea, 5, X, 1906, 50 ; 319. Pterocarpus, 6, III, 1908-09,

116; 533.

Pterocelastrus, 5, X, 1906,

69 ; 338. Pterodon, 6, III, 1908-09, 118;

534. Pterogyne, 6, III, 1908-09,

133; 539.


- 175 —

Pterolobium, 6, III, 1908-09,

122; 538. Pterospermum, 5, VIII, 1904,

228 ; 358. Pueraria, 6. III, 1908-09,108 ;

514. Pultenaea. 6, II 1908-09, 42 ;

304.

Pyrenacantha, 5, X, 1906,

62; 331. Pyrenaria, 5, VIII, 1904, 207;

237.

Q

Qualea, 5, VII, 1903, 181; 164.

Queria, 5, VII, 1903, 234;

217. Quivisia. 5, X, 1906, 57;

336.

R

Radiola, 5, VIII, 1904, 242 ;

272. Raffenaldia, 5, VI, 1903, 420 ;

130.

Rafnia, 6, II, 1908, 46 ; 388. Randonia, 5, VII, 1903, 144;

127. RANUNCULACEAE

5, V, 1901, 136, 5.

RANUNCULEAE, 5, V, 1901, 144; 13.

Ranunculus, 5, V. 1901,144 ; 13.

RAPHANEAE. 5. VI, 1902, 419; 119.

Raphanus, 5, VI, 1902, 419 ; 119.

Rapistrum, 5, V, 1902, 418 ; 118.

Ravia, 5, X, 1906, 39; 308.

Reaumuria, 5, VIII, 1904, 195 ; 335.

REAUMURIEAE, 5, VIII, 1904, 195; 335.

Rengifa, 5, VIII, 1904, 202 ; 333.

Reseda, 5, VII, 1903, 144; 127.

RESEDAGEAE, 5, VII, 1903, 143; 136.

RHAMNEAE, 5, X, 1906,

71 ; 340. Rhamnus, 5, X, 1906, 73;

343. Rheedia, 5, VIII, 1904, 203 ;

233.

RHIZOBOLEAE, 5, VIII, 1904,

204; 234. Rhus, 6, I, 1907, 48 ; 372.

Rhynchosia, 6, III, 1908-09,

112; 518. Ricotia, 5, VI, 1902, 372 ; 72.

Robinia, 6, II, 1908-09, 159 ; 454.

Rcemeria, 5, V, 1901, 182;

51. Rollinia, 5, V, 1901, 171 ; 40.


— 176 —

ROMNEYEAE, 5, V. 190l, 180;

49. Rothia,6, II, 1908. 48; 390. Roucheria, 5, VIII, 1904, 240;

276. Rourea, 6, I,1907, 51 ; 376. Ruta, 5, X, 1906, 39; 308. RUTAGEAE 5, X, 1906;

39 ; 308.

RUTEAE, 5, X, 1906, 39; 308. Ruyschia, 5, VIII, 1904, 205 ; 235.

Ryana. 5, VII, 1903, 165;

148, Ryssopteris, 5, X, 1906, 12;

281.

Sabia. 6, I, 1907, 44; 369.

SABIACEAE, 6, I, 1907, 44 ; 369.

Sageraea, 5, V. 1901, 168; 37.

Sagina, 5. VII, 1903, 233; 316.

Saheria, 5, VII, 1203, 141;

134. Salacia, 5, X, 1906, 71 ; 340 Salomonia, 5, VII, 1903,171 ;

154.

Salvertia, 5, VII, 1903, 182 ; 165.

Samandura, 5, X, 1906, 54 ; 323.

Sandoricum, 5, X, 1906, 58;

327. Sanguinaria, 5, V, 1901, 182;

51. SAPINDAGEAE, 6, I,

1907, 31; 356.

SAPINDEAE, 6, I, 1907, 34; 359.

Sapindus, 6, I, 1907. 34 ;

359. Saponaria, 5, VII, 1903, 195;

178. Saraca, 6, III, 1908-09, 132;

538. Sarcocapnos, 5, V, 1901, 186;

55. Sarcocaulon, 5, X, 1906, 18;

287. Sarracenia, 5. V, 1901, 179 ;

48. SARRACENIEAE, 5, V,

1901, 179; 48. Saurauja, 5, VIII, 1904. 207;

237. SAURAUJEAE, 5. VIII, 1904,

206; 236. Sauvagesia, 5. VII, 1903,165;

148. SAUVAGESIEAE, 5, VII,

l 903, 165; 148. Savigna, 5, VI, 1902, 400;

100. Schaefferia, 5, X, 1906, 69 ;

338. Schima, 5, VIII, 1904, 207 ;

237.


— 177 —

Schimpera, 5, VI, 1902, 416;

116. Schinus. 6,I, 1907, 47 ; 373.

Schleichera, 6, I, 1907, 35; 360.

SCHLEICHEREAE, 6, I,

1907, 35; 360. Schizandra, 5, V, 1901, 167 ;

36.

SCHIZANDREAE, 5. V, 1901, 167; 36.

Schizopetalon, 5, VI, 1902,

383; 83. Schoepfia, 5, X, 1906, 61 ;

330.

Schorea, 5, VIII, 1904, 209;

239. Schotia, 6, III, 1908-19, 132;

538. Sckrankia, 6, III, 1908-09,

137; 543. Schumacheria, 5, V, 1901,

163 ; 33.

SCLEROLOBIEAE, 6, III, 1908-09,120; 536.

Sclerolobium, 6, III, 19081909,

19081909, 536. Scolopa, 5, VII, 1903, 166;

149.

Scorpiiurus, 6, II, 1908-09, 182 ; 477.

Scutia, 5, X, 1906, 76 ; 345.

Securidaca, 5, VII, 1903, 180;

163. Securigera, 6, II, 1908-09,

142 ; 437.

Semecarpus, 6, I, 1907, 50; 375.

Senebiera, 5, VI, 1902, 401 ; 101.

Serianthes, 6, III, 1908-09, 147 ; 563.

Seringia, 5, VIII, 1904, 233 ;

363. Serjania, 6,I, 1907, 31 ; 356,

Sesbania, 6, II, 1908-09, 159 ; 454.

Shuteria, 6, III, 1908-09, 104 ; 510.

Sida, 5. VIII, 1904, 215; 345. Sidalcea, 5, VIII, 1904, 214;

344. Silene, 5, VII, 1903, 197 ;

180. SILENEAE, 5, VII, 1903,184;

167. Simaba, 5, X, 1906, 53; 322. Simaruba, 5, X, 1906, 53;

322. SIMARUBACEAE, 5,

5, X, 1906, 53; 322. SIMARUBEAE, 5, X, 1906,

53 ; 322. SISYMBRIEAE, 5, VI, 1902,

383 ; 83. Sisymbrium, 5, VI, 1902,

386; 86. Skimmia, 5, X, 1906, 51;

320. Sloanea, 5, VIII, 1904, 240 ;

270.

12


— 178 —

SLONAEAE, 5, VIII, 1904, 240 ; 270.

Smelonskia, 5, VI, 1902, 391 ;

91. Smithia, 6, II, 1908-09, 190 ;

485. Sophora, 6, III, 1908-09,118;

534.

SOPHOREAE, 6, III, 1908-09, 118; 534.

Spachea, 5, X, 1906, 12;

381. Sparmannia, 6, VIII, 1904,

237 ; 267. Spartium, 6, II, 1908, 63;

405. Spatholobus, 6. III, 1908-09,

107; 513. Spergula, 5, VII, 1903, 234;

217. Spergularia, 5, VII, 1903,

235; 318. Sphaerolobium, 6, II, 1908,

41 ; 383 Sphaerophysa, 6, II, 1908-09,

160 ; 455. Spiranlhera, 5, X, 1906, 39 ;

308. Spirospermum, 5, V, 1901,

174 ; 43.

Spondias, 6,I, 1907, 45; 370.

SPONDIEAE, 6, I, 1907, 45; 370.

Stackousia, 5, X, 1906, 71 ; 340.

STACKHOUSIEAE, 5,

X, 1906, 71 ; 340. Stadmannia, 6, I, 1907, 36;

361.

Staphylea, 6, I, 1907, 44;

369. STAPHYLEACEAE,

6, I, 1907, 44 ; 369. Stauntonia, 5, V, 1901, 175;

44.

Stelechocarpus, 5, V, 1901,

168 ; 37. Stellaria, 5, VII, 1903, 219;

303. Stemonurus, 5, X, 1906, 62 ;

331. Stenopetalum, 5, VI, 1902,

395 ; 95. Stephania, 5, V, 1901, 174 ;

43. Sterculia, 5. VIII, 1904, 226;

356. STERCULIACEAE,

5, VIII, 1904, 226 ; 256. STERCULIEAE, 5, VIII, 1904,

226; 356. Sterigma, 5, VII, 1903, 138 ;

131. Stigmaphyllon, 5, X, 1906,

12; 381. Stipulicida, 5, VII, 1903, 236 ;

319. Storckiella, 6, III, 1908-09,

123; 539. Strepanthus, 5, VI, 1902, 369 ;

69.


— 179 —

Strombosia, 5, X, 1906, 61 ;

330. Strongylodon, 6. III, 1908-09,

106; 513.

Stryphnodendron, 6, III,

1908-09,134; 540. Stuartia, 5, VIII, 1904, 207 ;

237.

Stubendorfia, 5, VI, 1902, 406; 106.

Stylophorum, 5, V, 1901, 181 ; 50.

Stylosanthes, 6, II, 1908-09 ;

191 ; 486. Subularia, 5, VI, 1902, 395 ;

95.

Succowia, 5, VI, 1902, 401 ; 101.

Suriana, 5, X, 1906, 54 ; 323. Sutherlandia, 6, II, 1908-09, 160 ; 455.

Swainsona, 6, II, 1908-09,

160; 455. Swartzia, 6, III, 1908-09,120;

536.

SWARTZIEAE, 6, III, 1908-09, 120; 526.

Sweetia. 5, III, 1908-09, 120; 536.

SWIETENIEAE, 5, X, 1906, 60 ; 339.

Sychnosepalum, 5, V, 1901, 175, 44.

Sylitra, 6, II, 1908-09; 156; 451.

Synoum, 5, X, 1903, 59 ; 328.

T

Talauma, 5, V, 1901, 166;

35. Talinum, 5, VIII, 1904, 192 ;

333. Talisia, 6, I, 1907, 35; 360, Tamarindus, 6, III, 1908-09.

131; 537. TAMARISCEAE, 5, VIII,

1904, 193 ; 333. TAMARISGINEAE,

5, VIII, 1904,193; 333.

Tamarix, 5. VIII, 1904, 193;

333. Tapirira, 6, I, 1907, 46; 371. Tapura, 5, X, 1906, 60 ; 339. Tauscheria, 5, VI, 1902, 415;

115. Taverniera, 6, II, 1908-09,

186; 481. Teesdalia, 5, VI, 1902, 412;

113. Templetonia, 6, II, 1908, 45 ;

387. Tephrosia, 6, II, 1908-09,

156; 451. Teramnus, 6, III, 1908-09,

105; 511. TERNSTRAEMIA

CEAE, 5, VIII, 1904, 204;

334. TERNSTROEMIEAE, 5, VIII,

1904, 205 ; 335.


— 180 -

Tetracera, 5. V, 1901, 162; ' 31.

Tetradiclis, 5, X, 1906, 42 ; 310.

Tetrapterygium, 5, VI, 1902, 415; 115.

Tetrapteris, 5, X, 1906, 14;

283. Tetratheca, 5, VII, 1993,170 ;

153.

Texiera, 5, VI, 1902, 416 ; 116.

Thalictrum, 5, V, 1901, 138;

7.

Theobroma, 5, VIII, 1904, 233 ; 363.

Thermopsis, 6, II, 1908, 37;

379. Thespesia, 5, VIII, 1904, 225;

355.

Thlaspi, 5, VI, 1902, 408 ; 108.

THLASPIDEAE, 5, VI, 1902,

406; 106. Thomasia, 5, VIII, 1904, 233;

363. Thouinia, 6, I, 1907, 33;

358.

THOUINIEAE, 6, I, 1907, 33; 358.

Thryallis, 5, X, 1906, 11 ;

280. Thyrsodium, 6, I, 1907, 46 ;

371. Thysanocarpus, 5, VI, 1902,

414; 114.

Ticorea, 5, X,1906, 39; 308. Tilia, 5, VIII, 1904, 239; 368.

TILIACEAE, 5, VIII, 1904, 234 ; 364.

Tiliacora, 5, V, 1901, 173; 43.

TILIEAE, 5, VIII, 1904, 237; 267.

TINOSPOREAE, 5, V, 1901, 173; 42.

Tipuana, 6, III, 1908-09, 16; 522.

Toddalia, 5, X, 1906, 50; 319.

TODDALIEAE, 5, X, 1906, 50; 319.

Toulicia, 6, I, 1907, 34; 359.

Trachigalia, 6, III, 1918-09, 132; 538.

Trautvette, 5, V, 1901, 144; 13.

Tremandra, 5, VII, 1903,170; 153.

TREMANDREAE, 5, VII, 1903, 170; 153.

Trevoa, 5, X, 1906, 80; 349.

Tribulus, 5, X, 1906, 14; 383.

Trichademia, 5, VII, 1903,

167; 150. Trichilia, 5, X, 1906, 59;

338.


— 181 —

TRICHILIEAE, 5, X, 1906, 58 ; 327.

TRIFOLIEAE, 6, II, 1908, 67; 409.

Trifolium, 6, II, 1908, 82; 434.

Trigonia, 5, 1903, 182; 165. Trigonella. 6, II, 1908, 71 ; 413.

Triopteris, 5, X, 1006, 14; 383.

Triphasia, 5, X, 1906, 52; 321.

Trisema, 5, V, 1901, 164 ;

33. Tristellateya, 5, X, 1906, 13 ;

383.

Triumfetta, 5, VIII, 1904, 236; 366.

TROCHODENDREAE, 5, V, 1901, 166; 35.

Trochodendron, 5, V, 1901,

166 ; 35. Trollius, 5, V, 1901, 154;

33.

Tropa3olum, 5, X, 1906, 31 ; 300.

Trymalium, 5, X, 1906, 79 ; 348.

Tunica, 5, VII, 1903, 192; 175.

Turpinia, 6, I, 1907, 44;

369. Turrea, 5, X, 1906, 57; 336.

U

Ulex, 6, II, 1908,64; 406. Ungnadia, 6, I, 1907, 39364.

39364. 5, V, 1901, 169 ; 38. UNONEAE, 5, V, 1901, 169;

38. Uraria, 6, II, 1908-09, 198;

493. Urena, 5, VIII, 1904, 220;

350. URENEAE, 5, VIII, 1904,220;

350. Urvillea, 6,I, 1907, 32; 357. Uvaria, 5, V, 1901,168 ; 37. UVARIEAE, 5, V, 1901, 168;

37.

V

Vateria, 5, VIII, 1904, 209 ;

230. Velezia, 5, VII, 1903, 184 ;

167. Vella, 5, VI, 1902,401; 101. VENTILAGINEAE, 5, X, 1906,

71 ; 340. Ventilago, 5, X, 1905, 71;

340. Vesicaria, 5, VI, 1902, 374;

74. Viborgia, 6, II, 1908, 48;

390. Vicia, 6, II, 1908-09, 201 ;

496.


— 182 —

Victoria, 5, V, 1901, 179; 48. Vigna, 6, III, 1908-09, 109 ;

515. Virgilia, 6, III, 1908-09, 118;

534. Viminaria, 6, II, 1908, 41 ;

383. Viola, 5, VII, 1903,154; 137.

VIOLARIEAE, 5, VII,

1903, 154 ; 137. VIOLEAE, 5, VII, 1903, 154;

137.

Vismia, 5, VIII, 1904, 201 ; 331.

VISMIEAE, 5, VIII, 1904, 201; 331.

Visnea, 5, VIII, 1904, 205;

335. Vitis, 6, I, 1907, 26, 351. Viviana, 5, X, 1906,32 ; 301. VIVIANEAE, 5, X, 1906, 32;

301. Vochysia, 5, VII, 1903, 181 ;

164.

VOCHYSIACEAE, 5, VII, 1903,181, 164.

W

Wagathea, 6, III, 1908-09,

122; 538. Waltheria, 5, VIII, 1904, 232;

262. Walsura, 5, X, 1906, 59 ;

338.

Wendtia, 5, X, 1906, 32 301.

WENDTIEAE, 5, X, 1906, 32; 301.

WINTEREAE, 5, V, 1901, 166; 35.

Wistaria, 6, II, 1908-09, 158;

453. Wormia, 5, V, 1901, 163;

33.

X

Xanthophyllum, 5, VII, 1903,

181; 164. Xanthorhiza, 5, V, 1901,161;

30. Xerospermum, 6, I. 1907,

35 ; 360. Ximenia, 5, X, 1906, 61;

330. Xylia, 6, III, 1908-09, 134;

540. Xylopia, 5, V, 1901,172; 48. XYLOPIEAE, 5, V, 1901,171;

40. Xylosma, 5, VII, 1903, 167 ;

150.

Z

ZANTHOXYLEAE, 5, X, 1906, 48; 317.

Zanthoxylum, 5, X, 1906, 49; 318.


— 183 —

Zerdana, 5, VI, 1902, 394;

94. Zieria, 5, X, 1906, 45 ; 314. Zilla, 5, VI, 1902,417; 117. ZIZYPHEAE, 5, X, 1906, 71 ;

340. Zizyphus, 5, X, 1906, 72;

340

Zollernia, 6, III, 1908-09,120; 536.

Zornia, 6, II, 1908-09, 192; 487.

ZYGOPHYLLEAE, 5, X, 1906, 14 ; 383.

Zygophyllum, 5, X, 1906,15; 384.


M. Lortet. — Rapport annuel sur les Collections botaniques de Caen

I. — ÉCOLE BOTANIQUE

1° PLATES-BANDES

Un certain nombre d'espèces nouvelles pour l'École Botanique nous ont été rapportées par M. René MAIRE, maître de conférences de botanique à la Faculté des Sciences de Caen, de son voyage dans les Alpes-Maritimes.

Ce sont: Geranium nodosum, Lin.; Sempervivum hirsutum, Lin.; Saxifraga cuneifolia, Lin.; Saxifraga lingulata Bell.; Astrantia minor Lin.; Trochiscanthes nodiflorus, Koch ; Paradisia liliastrum, Berth.

La liste d'échange des graines récoltées en 1910, comprendra 400 espèces de graines, de plantes presque toutes annuelles ou bisannuelles dont la vérification a été faite à nouveau.

II, — COLLECTIONS SÈCHES

1e HERBIERS

L'empoisonnement de l'Herbier Lenormand, a été continué. Comme l'année dernière, nous avons


— 185 —

traité les familles les plus susceptibles d'être attaquées par les parasites des herbiers.

2° FOUGÈRES DE L'HERBIER LENORMAND

Les Fougères de l'Herbier Lenormand n'étaient, jusqu'à ce jour, pas classées. De nombreux cartons, reçus par Lenormand dans les dernières années de sa vie, n'étaient pas intercalés.

Nous en avons entrepris le classement et le catalogue sur fiches en nous aidant de l' « Index Filicum » de Christensen.

3° HERBIER ALGOLOGIQUE

LAMOUROUX-CHAUVIN

Le catalogue de la Collection Algologique Lamouroux-Chauvin n'existe pas. Nous l'avons également entrepris.

Mais ce travail, très difficultueux en raison de très nombreux cas de synonymie, est très peu avancé.

Nous maintiendrons, pour cette collection, l'ordre absolu du classement de Lamouroux et Chauvin, sauf pour les groupes étudiés depuis par les spécialistes.

4° HERBIER DE BRÉBISSON

Un certain nombre de cartons non classés de l'Herbier de Brébisson (Flore de Normandie), ont été étudiés ; nous avons fait plusieurs intercala-


— 186 —

tions et nous avons mis de côté, pour le service des échanges, tous les doubles en plusieurs parts.

5° PRETS

Nous avons communiqué à plusieurs botanistes des échantillons de nos collections :

A M. GUIGNIER, professeur à l'École Nationale des Eaux et Forêts de Nancy : Les Salix cinerea et Salix rufinervis des Herbiers de Brébisson et Joret.

A M. PETRAK, professeur à l'Institut Botanique de Vienne (Autriche) : Cirsium ciliatum ; C. odonlolepsis Bss.; C. lanceolatum: C. ferox; C. eriophorum; C. echinatum: C. decussatum; C. furiens; des Herbiers Lenormand et de Brébisson.

A M. Antony GEPP, assistant au British Museum, à Londres : Nesea penicillus, var. ; N. dumetosa : N. Phoenix; de l'Herbier Lamouroux.

ÉCHANGES

Notre liste d'oblata de Plantes d'Herbier, mise en distribution en décembre 1909, comprenait 205 numéros, en plusieurs parts chaeun, provenant des doubles de l'Herbier Lenormand.

Nous avons, en août 1910, distribué aux Botanistes et Établissements spéciaux suivants :

M. LECOMTE, directeur des Herbiers du Museum, à Paris, 24 parts.

M. NENTIEN, ingénieur en chef des mines, à Chalon-sur-Saône, 61 parts.

M. FLAHAULT, directeur de l'Institut Botanique, à Montpellier, 43 parts.


— 187 —

S. A. le Prince ROLAND BONAPARTE, à Paris, 28 parts.

M. BONATI, pharmacien à Lure (Haute-Saône), 27 parts.

M. le comte de BOISSIEU, an château de Varambon (Ain), 30 parts.

M. GIRAUDIAS, à Orléans, 9 parts.

M. DE WILLDEMAN, directeur du Jardin Botanique de l'État, à Bruxelles (Belgique), 80 partsM.

partsM. SCHINZ, directeur du Musée Botanique de Zurich (Suisse), 32 partsM.

partsM. directeur du Musée Botanique de Copenhague (Danemark), 23 parts.

M. LINDMAN, directeur du Musée Botanique de Stockholm (Suède), 60 parts.

M. PIPER, à Washington (États-Unis), 6 parts.

M. FISHER, à Saint-Thomas-Ontario (Canada), 67 parts.

M. READER, à Casterton-Victoria (Australie), 9 parts.

M. MAIDEN, directeur du Jardin Botanique de Sydney (Australie), 10 parts.

Plus : Doubles de l'Herbier Lenormand (NouvelleCalédonie), 97 parts.

Total des sorties : 205 numéros en 606 parts.

En contre-échange, nous avons reçu de :

M. GARNIER, pharmacien à Nancy : Plantes de l'Amérique du Nord, 65 numéros.

M. MAIDEN, directeur du Jardin Botanique de Sydney (Australie) : Plantes d'Australie, 104 numéros.

M. DE WILDEMAN, directeur du Jardin Botanique


— 188 —

de l'État, à Bruxelles (Belgique) : Plantes de France, de Belgique, de l'Amérique du Sud, 78 numéros.

M. le comte DE BOISSIEU, au château de Varambon (Ain) : Plantes de France et d'Asie, 140 numéros.

M. READER, à Casterton-Victoria (Australie) : Plantes d'Australie, 29 numéros.

M. GIRAUDIAS, à Orléans : Plantes de la France et de l'Europe méridionales, 26 numéros.

M. FOWLER, à Kingston-Ontario (Canada) : Plantes du Canada, 93 numéros.

S. A. le Prince ROLAND BONAPARTE, à Paris : Plantes du Mexique, 60 numéros.

M. René MAIRE, maître de conférences à la Faculté des Sciences de Caen : Plantes des Alpes : 25 numéros.

Total des entrées : 620 numéros.


H. Saintange Savouré. — Centaurea vulgaris Godron. Description des sous-espèces, races, variétés et formes de transition.

INTRODUCTION

En publiant ce travail, je n'ai pas eu la pensée de présenter au public une monographie complète du CENTAUREA VULGARIS. Un tel ouvrage devrait donner la distribution géographique ou l'habitat, non seulement de toutes les sous-espèces, races et variétés, mais aussi des formes de transition. Celui-ci est incomplet, notamment sur le dernier point, mais il vous appartient, lecteur, de combler cette lacune soit en publiant vos découvertes, soit en me communiquant par colis postal, en gare de Nonant-le-Pin (Orne), une part de vos récoltes, numérotée et munie d'une liste indiquant le lieu ou a été cueilli chacun des numéros.

Pendant vingt ans au moins, j'ai récolté aux environs de Paris, puis dans le Maine, en Normandie et en Beauce, toutes les formes de CENTAUREA VULGARIS qui paraissaient avoir quelque intérêt. En outre j'ai obtenu par échanges un certain nombre d'exsiccata provenant d'Autriche, d'Allemagne, du centre et du sud de la France.

Profitant des renseignements donnés par M. Auguste Chevalier, j'ai eu la bonne fortune de trouver à 300 mètres de ma porte, sous Domfront, deux prés ou croissaient un grand nombre de CENTAUREA que je reconnus sans peine comme étrangers et introduits.

Interrogeant le propriétaire du terrain, j'appris


— 190 —

qu'il avait semé là, vers 1880, — nous étions alors en 1900, — des graines de Jacées provenant de la maison Vilmorin. Mais, me demanda-t-il à son tour : Qui vous a donc dit que j'y en ai semé, puisqu'elles n'ont pas levé et qu'il n'a poussé que du Hanou ? (Hanou est le nom vulgaire des Jacées dans le département de l'Orne).

De la comparaison et de l'étude constantes de ces nombreux matériaux, de la culture dans mon jardin, pendant dix ans, de ces Centaurées litigieuses, sont issues les conclusions suivantesCes

suivantesCes reliées les unes aux autres par de nombreux intermédiaires, se confondent en un faisceau de formes de valeur inégale, en une espèce composée ou STIRPE, le Centaurea vulgaris Godron.

DIVISION. — J'ai reconnu dans ce stirpe neuf espèces de 2e ordre ou SOUS-ESPÈCES : Centaurea amara, C. Jacea, C. pratensis, C. mieroptilon, C. nigregcens, C. derventana, C. Debeauxii, C. nemoralis et C. obscura; plus cinq espèces de 3e ordre ou RACES : C. Weldeniana, C. serotina, C. neapolitana, C. salicifolia et C. consimilis,

La plupart de ces entités se subdivisent en un certain nombre de variétés; puis toutes les variétés, les races, les sous-espèces même, sont à ce point polymorphes, que chacune d'elles peut se présenter sous toutes ou presque toutes les sousvariétés ci-après : genuina. geminata. pallescens, falvescens, variegata, nana, ou minor, majuscula, latifolia, longifolia, angustifolia. linearifolia, pinnatipartita ou pinnatifida, subpinnatifida, bracteata, pubescens, subglabra, glabra, etc.


— 191 —

FORMES DE TRANSITION. — J'appelle FORME DE TRANSITION, toute Jacée ambiguë possédant un ensemble de caractères distinctifs, dont une partie appartient à une sous-espèce ou race et l'autre partie à une seconde sous-espèce ou race.

Entre le C. amara et chacune des autres sousespèces, races ou variétés ; entre le C. Jacea et chaque autre entité ou variété du stirpe ; et ainsi de suite : il existe une chaîne de formes intermédiaires, non semblables entre elles, se reproduisant par semis sans changement apparent ; possédant à la fois des caractères propres à deux entités différentes. Souvent elles sont beaucoup plus abondantes que les sous-espèces ou races, et occupent de larges espaces. J'ai remarqué qu'elles ne croissent ordinairement pas, ainsi que cela à lieu pour les hybrides et les métis, en société des deux sous-espèces dont elles partagent certains caractères. Pendant mes premières années d'études, j'ai commis l'erreur de les considérer comme hybrides ; plus tard, je les rangeais dans mes collections sous le titre de métis ; c'était peut être une autre erreur. Mais quelle est donc leur origine, d'où sortent-elles? Sont-de des métis fixés ayant persisté depuis des temps reculés, adaptés à un milieu dans lequel leurs ancêtres n'ont pu se maintenir? J'ai cherché longtemps la solution de ce problème, je n'ai pas trouvé de réponse satisfaisante. Un fait, cependant est bien évident : le C. vulgaris est aujourd'hui en pleine évolution.

Les Centaurea mictolepis Lévl., C. Duboisii Boreau, C. majuscula Rouy, C. Godeti Rouy, C. Schran-


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kii Rouy, C. decipiens Cosson et Germ., Rouy, an THUILLIER, non Boreau, nec Corbière nec Lévl. ; C decipiens var. Reichenbachi Rouy, C. decipiens COSSOD et Germ. var. sublacera Schur., C. Lamyi Lamotte, C. recognita Rouy. C. ruscinonensis Boiss., C. ropalon Pomel, C. grodata Rouy, C. Gentiliana Lévl., C. approximata Grenier, C. nigrescens Willd., subvar. microchaeta Borbas, Rouy, C. nigrescens G. et G. non Willd. ; C. carpelana Boiss. C. grizollensis Timb., Rouy ; sont probablement tous des formes de transition.

Pour donner la description complète de tous les intermédiaires, on écrirait des volumes; ce serait la pulvérisation, la confusion dans laquelle on ne distinguerait plus rien. D'autre part, il est certain que la nomenclature binaire ne leur est pas applicable ; elle exposerait à désigner sous un même vocable des formes ayant peut-être la même origine mais devenues parfois fort différentes.

Dans le but de faciliter la détermination, j'ai cru devoir renoncer au mode habituel de description et commencer par les caractères les plus importants, les plus saillants ou les moins variables. J'ai passé sous silence la description des feuilles, des rameaux, de la tige et le degré de pubescence, chaque fois que leur excès de variabilité m'y a contraint.

De grands botanistes, Cosson et Germain, Godron, Grenier, Boreau même, ont pensé que la présence de fleurs rayonnantes à la circonférence du capitule des Jacées avait peu d'importance; je ne puis partager cette opinion. Je considère la


— 193 —-

présence de fleurs rayonnantes, ainsi que celle d'une aigrette au sommet des achaines, comme, des caractères de premier ordre.

Par APPENDICES, sans autre indication, j'entends l'extrémité des bractées des rangs du milieu de l'involucre; par MARGE, le bord de l'appendice entier divisé ou cilié; par RACHIS, la partie centrale, jamais divisée ni ciliée, de l'appendiceEn

l'appendiceEn qu'il me soit permis d'adresser ici le témoignage de ma plus vive reconnaissance à M. H. Corbière, le sympathique maire de Nonant, pour la bienveillance et les encouragements qu'il m'a prodigués; à M. L. Corbière, l'éminent botaniste, professeur au Lycée de Cherbourg, lauréat de l'Institut, dont les conseils éclairés m'ont été d'un si précieux secours ; à mon savant camarade d'excursions, M. R. Le Sénéchal, du Merlerault (Orne); à mon ami M. Auguste Chevalier, botaniste explorateur en Afrique occidentale; à tous ceux de mes collègues qui m'ont communiqué des exsiccata : MM. H. Léveillé, du Mans, Directeur du Monde des Plantes ; P. Hariot, du Muséum de Paris; Karl Fritsch et Franz Krasàn, professeurs à Graz (Autriche).

SAVOURÉ.

Nonant (Orne), 2 avril 1911.

13


— 194 —

OUVRAGES CONSULTÉS

Boreau (A.), FLORE DU CENTRE DE LA FRANCE, 3e éd.

1857. Brébisson (A. de), FLORE DE LA NORMANDIE, 4e éd., 1869. Corbière (L.), NOUVELLE FLOBE DE NORMANDIE, 1893.

— ADDITIONS ET RECTIFICATIONS A LA NOUVELLE FLORE DE NORMANDIE, 1895.

— DEUXIÈME SUPPLÉMENT A LA NOUVELLE FLORE DE NORMANDIE, 1898.

Cosson et Germain, SYNOPSIS ANALYTIQUE DE LA FLORE

DES ENVIRONS DE PARIS, 2° éd., 1859. Grenier et Godron, FLORE DE FRANCE, tome II, 1850. Léveillé (H.), ESSAI SUR LES CENTAUREA DU MAINE, 1897.

— LES CENTAUREA DE L'OUEST DE LA FRANCE, 1898. Mérat (F.-V.), NOUVELLE FLORE DES ENVIRONS DE PARIS,

tome II, 4e éd., 1836. Rouy (G.), CLASSIFICATION RAISONNÉE DES CENTAUREA DE LA SECTION JACEA, 1898.

— FLORE DE FRANCE, tome IX, 1905.

Thuillier (J.-L.), LA. FLORE DES ENVIRONS DE PARIS, 2e éd., an VII.

Stirpe CENTAUREA VULGARIS

Fleurs purpurines ou rarement d'un blanc sale, toutes égales ou celles de la périphérie rayonnantes. Achaines nus ou couronnés d'une aigrette courte. Bractées de l'involucre glabres, inermes, terminées par un appendice scarieux, moins long qu'elles, non décurrent, appliqué ou arqué en dehors, plan ou convexe, à marge entière ou divisée. Capitules de 10 à 20 mm. de diamètre, ovoïdes ou globuleux, solitaires ou parfois gémi-


— 195 —

nés à l'extrémité des rameaux. Feuilles inférieures entières ou profondément dentées, ou même lyrées, jamais pennatipartites ; les raméales toujours entières. Ombilic ovale, non barbu. Plante vivace, de 1 à 8 dm. — SYN. C. vulgaris Godron Flore Lorr. éd. 1, II, p. 53 (sensu amplo); C. Jacea Coss. et Germ., Flore env. de Paris éd. 1, p. 392 et Synops., éd. 2, p. 301 ; Bonnier et de Layens, Nouv. FI. éd. 2, p. 87 et Fl. Fr, p. 180; non L ; C. VARIABILIS H. Léveillé. Essai sur les Centaurea du Mainein Bull. Soc. des sciences nat. de l'Ouest de la France, T. 7 fasc. III, 1897 et tirage à part, p. 278, en note : Les Centaurea de l'Ouest de la France, in " Le Monde des Plantes " nos 102 et 106,1898 et Bull. de l'Associat, française de Bot. nos 1 à 6, 1898 : tirage à part p. 14.

DIVISION DU CENTAUREA VULGARIS

1re Série. — Tous les achaines nus; fleurs de la périphérie rayonnantes.

a) — Appendices convexes ; marge entière ou déchirée, non ciliée-pectinée. C. Jacea LÉVL , non L., Les Centaurea de l'Ouest de la Fr . p. 14; excl. var. C. micto lépis LÉVL.

I. — Sous-espèce C. amara

II. — Race C. Weldeniana. III — Sous-espèce C. Jacea.

b) — Marge des appendices régulièrement pectinéeciliée. C. jaceoides LÉVL., l. c. p. 15 ; (p. p.).

IV. — Sous-espèce C. pratensis. V. — Race C. serotina.

2e série. — Tous les achaines nus; pas de fleurs


— 196 —

rayonnantes ; marge pectinée-ciliée ; cils courts et non plumeux; bractées apparentes.

a) — Appendices arqués en dehors. C. jaceoides LÉVL., l. c. p. 15; (p.p.).

VI. Sous-espèce C. microptilon.

b) — Appendices petits, écartés, appliqués ou lâchement appliqués.

VIL — Sous-espèce C. nigrescens. VIII. — Race C. neapolitina.

3e série. — Achaines aigrettes ; pas de fleurs rayonnantes; marge pectinée-ciliée.

a) — Appendices petits, écartés, appliqués ou lâchement appliqués.

IX — Sous-espèce C. derventana. X. — Race C. salicifolia.

b) — Appendices légèrement arqués en dehors ; cils longs et plumeux. C. nigra LÉVL , l. c. p. 15 ; (p. p.).

XI. — Sous-espèce C. Debcauxii.

c) — Appendices appliqués ; cils longs et plumeux. C. nigra LÉVYL., l, c. p. 15; (p.p.).

XII. — Sous-espèce C. nemoralis.

XIII. — Race C. consimilis.

XIV. — Sous-espèce C. obscura.

a) TABLEAU ANALYTIQUE DES, SOUS-ESPÈCES ET DES RACES

1. Achaines sans aigrette de poils raides à leur sommet 2

Achaines surmontés d'une aigrette de poils raides, gros, courts et inégaux; fleurs de la circonférence égales et semblables à celles du milieu du capitule. 3° Série, 9

2. Fleurs de la circonférence égales et semblables à celles du milieu du capitule .... 2e Série, 7


— 197 —

Fleurs de la circonférence rayonnantes, plus grandes que celles du centre 1re série, 3

1re Série. — Tous les achaines nus et fleurs de la périphérie rayonnantes.

3. Marge des appendices du milieu, entière, fendue ou peu déchirée 4

Marge des appendices du centre régulièrement pectinéeciliée; cils longs et non plumeux; appendices appliqués 6

4. Appendices fortement convexes et subcucullés au sommet; marge scarieuse blanchâtre; rameaux raides, étalés dressés ou étalés ; tige dressée dès la base, souvent très rameuse 5

Appendices peu convexes, à sommet non cucullé; marge brune, fauve ou blonde ; rameaux épais. III. c. Jacea.

5. Rameaux grêles; feuilles ordinairement étroites, les inférieures entières ou sinuées-dentées, les supérieures entières, linéaires-lancéolées. Plante d'un blanc verdâtre, pubescente-aranéeuse . . . I. c. amara.

Rameaux ordinairement bifurqués ou composés, assez forts ou gros. Feuilles épaisses, entières, lancéolées; à nervures apparentes et plus pâles que le limbe cendré; les raméales supérieures dépassant souvent le milieu du capitule. Angles de la tige, des rameaux et nervures des feuilles d'un blanc sale. Plante couleur gris de cendre II. C. Weldeniana.

6. Bractées entièrement cachées par les appendices imbriqués; capitules ovoïdes globuleux ; plante d'un vert grisâtre IV. C. pratensis.

Bractées presque entièrement couvertes; appendices scarieux pâles, blonds ou fauves ; plante blanchâtre ou

floconneuse V. C. serotina.

2e Série. — Tous les achaines nus ; fleurs de la périphérie semblables à celles du milieu; marge régulière-


— 198 —

ment pectinée-ciliée ; cils courts et non plumeux; bractées

apparentes.

7. Appendices bruns, noirs ou fauves, fortement arqués en dehors et découvrant les bractées ; rachis allongé, triangulaire ou lancéolé ; capitules ovoïdes ; rameaux grêles, raides et longs, étalés-dressés. VI. C. microptilon.

Appendices appliqués ou lâchement appliqués, petits et espacés, laissant voir les bractées 8

8, Plante d'un vert cendré, non floconneuse ; angles de la tige et des rameaux ordinairement jaune pâle; rameaux nombreux et longs. . VII. C. nigrescens.

Plante d'un vert foncé, parsemée d'une légère pubescence blanchâtre, aranéeuse ou floconneuse ; feuilles caulinaires souvent lyrées, pennatilobées ou dentées,

parfois entières VIII. C. neapolitana.

3e Série. — Achaines couronnés d'une aigrette ; fleurs

de la périphérie égales et semblables à celles du centre;

marge régulièrement pectinée-ciliée.

9. Appendices petits et espacés, ne cachant pas les bractées ; cils courts et non plumeux ; angles de la tige et des rameaux souvent jaune pâle 10

Appendices grands, presque contigus ou imbriqués; ciis longs et brièvement plumeux 11

10. Achaines couronnés d'une aigrette assez longue; rameaux nombreux et longs; feuilles caulinaires souvent lyrées, les raméales ordinairement auriculées et entières IX. C. derventana.

Achaines couronnés d'une aigrette très courte; tige épaisse et peu rameuse ; rameaux courts ; feuilles toutes entières, longues et lancéolées. . . X. C. salicifolia.

11. Appendices appliqués sur les bractées. . . . 12

Appendices légèrement arqués en dehors, découvrant un peu les bractées ; rachis elliptique, lancéolé ou triangulaire ; capitules ovoïdes ; lige dressée dès la baseXI.

baseXI. Debeauxii.


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12. Bractées incomplètement cachées; capitules ovoïdes, aranéeux à la base; plante semblant légèrement

poudrée de cendre XIII. C. consimilis.

Bractées entièrement couvertes par les appendices largement imbriqués 13

13. Rachis lancéolé ou elliptique; capitules ovoïdes, tige élevée, ordinairement dressée dès la base.

XII. C. nemoralis.

Rachis orbiculaire ou elliptique ; capitules globuleux ; rameaux très épais et dressés; tige peu rameuse, parfois simple, peu élevée, courbée à la base puis dressée.

XIV. C obscura.

Plante ambiguë, ne répondant pas exactemement aux caractères précédents Tableau (b

I. - Sous-espèce CENTAUREA AMARA

Achaines sans aigrette de poils raides. à leur sommet. Fleurs de la circonférence rayonnantes, plus grandes que celles du centre. Bractées de l'involucre vertes, à base moins large que les appendices et entièrement recouvertes par eux. Appendices suborbiculaires, imbriqués, dressés ou lâchement appliqués ; nettement convexes extérieurement, subcucullés au sommet ; les médians entiers, ceux des rangs inférieurs fendus ou déchirés. Rachis au centre de l'appendice de couleur plus foncée que la marge scarieuse blanchâtre. Capitules ovoïdes. — Août-octobre. — SYN. C. amara L. Spec. 1292 ; G. et G. Fl. Fr. II, p. 240 ; Bor. Fl. Centre éd. 3, II, p. 350. Rouy Classificat. raisonn. des Centaurea sect. Jacea in " Le Monde des Plantes " n° 101, 1898 et Bull de l'Associat, française de Bot. nos 1 à 6, 1898 ; tirage à part, p. 2; Fl. Fr. IX, p. 121. C. Jacea var. C. amara Lévl. l. c. p. 15, (p. p.). — HABIT. Pâturages secs des terrains calcaires ou argilo-calcaires, lieux incultes, che-


— 200 —

mins. Commun dans le ,Midi ; rare, nul ou introduit ailleurs.

Var. a. gennina. — Rameaux de longueur variable, grêles, raides, étalés dressés ou étalés. Tige droite dès la base, ordinairement très rameuse. Feuilles le plus couvent étroites, les inférieures entières ou sinuéesdentées ; les supérieures entières, linéaires, lancéolées. Plante de 2 à 8 dm., d'un blanc verdâtre, pubescente, ara. néeuse. — SYN. C. amara a. genuira ROUY Class. p. 2 et Fl. Fr. IX, p. 121. — HAB. Midi, remonte jusqu'aux environs de Lyon; indiqué en Seine-et-Marne (je ne l'y ai pas vu); Manche, Lessay ! adventice (Guillemot ap. Corbière).

Var. p. nana. — Plante naine de 5 à 20 cm.; tige couchée; feuilles linéaires étroites.— SYN. C. amara p nana DUBY Bot. I, p. 289; Rouy Class. p. 2 et Fl. Fr. IX, p. 121 ; var. pygmaea K. Fritsch exsiccat. — HAB. FRANCE méridionale, environs de Montpellier ; AUTRICHE, Harz.

II. — Race CENTAUREA WELDENIANA

Fruits sans aigrette et fleurs de la périphérie rayonnantes. Bractées de l'involucre à base moins large que les appendices et entièrement cachées par eux. Appendices suborbiculaires, imbriqués, faiblement appliqués ou dressés; nettement convexes, subcucullés au sommet; les médians entiers, les inférieurs fendus ou déchirés. Rachis de couleur plus foncée que la marge scarieuse blanchâtre. Capitules ovoïdes. Angles de la tige des rameaux et nervures des feuilles, d'un blanc sale. Feuilles épaisses, entières, lancéolées, à nervures très distinctes, plus pâles que le limbe cendré ; les raméales supérieures dépassant souvent le milieu du capitule. Plante couleur gris de cendre, rameuse dès la base ; rameaux ordinairement bifurqués ou composés, raides, longs et assez forts.


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— Août-octobre. — SYN. C. Weldeniana REICHB. Fl.

excurs. p. 213 ; Rouy Class. p. 2 ; C. AMARA var. WELDENIANA Evers, exsicc. ; C. amara var. tridentina Evers, exsicc. — HABIT. Chemins, pâturages et lieux incultes des terrains calcaires ou argilo-calcaires. EUROPE austroorientale ; AUTRICHE : Istrie, Hongrie, etc.

Var. (3. bracteata. — Se distingue du type par ses feuilles elliptiques, plus courtes, à nervures peu apparentes ; par ses rameaux plus courts et plus gros. — SYN. C. amara 8. bracteata D. C. Prodr. VI, p. 570 ; Rouy, Class. p. 2 et Fl. Fr. IX, p. 122. C BRACTEATA Scop. Delic. Insubr., p. 17, t. 9; Bertol. Rar., p. 23 ; C. pannonica Heuffel. — HAB. Hoigrie ; FRANCE méridionale ; Seine-et-Marne (Rouy).

III. — Sous-espèce CENTAUREA JACEA

Achaines sans aigrette de poils. Fleurs de la circonférence rayonnantes, plus grandes que celles du centre. Bractées de l'involucre entièrement couvertes. Appendices beaucoup plus larges que la base de leur bractée, imbriqués, appliqués, orbiculaires, convexes mais à sommet non cucullé; les médians entiers, les inférieurs fendus ou déchirés. Rachis de l'appendice plus foncé que sa marge scarieuse. Capitules subglobuleux —Juinseptembre. — SYN. C. Jacea L. Spec. 1293 ; G. et G. Fl. Fr. II. p. 241 ; Bor. Fl. Centre, éd. 3, II, p. 350 ; Corbière, Nouv. Fl. Normand, p. 351 ; Rony, Class. p. 3 et Fl. Fr., IX, p. 117, (p. p.) ; C. Jacea var. C. Jacea Lévl. l c, p. 14 — HABIT. Près des terrains calcaires ou argilo-calcaires, pelouses incultes, chemins Rare dans le Midi, commun dans le Centre, très rare ou nul dans le Nord.

Var. a. typica. — Plante verte ou grisâtre, peu velue ; feuilles de forme et de longueur variable. — HAB. Envi


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rons de Paris : assez commun. Normandie : très rare ou introduit ; Calvados, environs de Caen et de MesnilMauger (Bréb. ap. Corb.), Plainville (de la Thuillerie et Léger, ap. Corb ) ; Manche, Saint-Sauveur-le-Vicomte (Tabard, ap. Corb.); Orne, introduit à Domfront (A. Chevalier) ; Eure, Giverny (Hoschedé ap. Corb.) ; Sarthe, Yvré-l'Evêque. Bazouges, Saint-Calais, Conflans, Sablé (H. Léveillé); Mayenne, Chemeré (H. Léveillé).

Var. (3. tomentosa. — Plante d'un blanc verdâtre, pubescente, aranéeuse. — SYN. C. Jacea var. tomentosa ROUY Class. p. 3 et Fl. Fr. IX, p. 118; C. Jacea subvar. tomentosa ASCHERS Fl. v. Brand., p. 348; C. Jacea [3. CANESCENS Briq. (p. p ) ap. Rouy Fl. Fr. IX, p. 118. — HAB. Seine-et-Oise, Houilles. — OBS. Celte prétendue variété n'est peut-être qu'une forme de passage entre C. Jacea et C. serotina.

IV. — Sous-espèce CENTAUREA PRATENSIS

Pas d'aigrette de poils sur les achaines. Fleurs de la circonférence rayonnantes. Bractées de l'involucre complètement couvertes. Appendices beaucoup plus larges que la base de leur bractée, imbriqués et appliqués; les médians suborbiculaires, les inférieurs plus étroits. Rachis plan, ovale ou lancéolé, de couleur souvent plus foncée que celle de la marge scarieuse régulièrement pectinée-ciliée. Cils longs et flexueux, non plumeux, ceux des appendices inférieurs plus courts. Capitules ovoïdes-globuleux. Tige souvent peu rameuse, quelquefois simple. Rameaux ordinairement dressés. — Juinseptembre. — SYN. C. pratensis VAILL., Par. 107, ap. THUILLIER Fl. Paris, éd. 2, p. 414, (p. p.) ; Bor. Fl. Centre, éd. 3, II, p. 351 : Corb. Nouv. Fl. Normand., p 351 ; Rouy, Class., p. 5 et Fl. Fr. IX, p. 124, (p. p.) ; C. NIGRESCENS auct. plur. non Willd, nec D. C., nec G. et G. ; C. jaceoides


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Lévl. var. C. nigrescens Lévl., l. c, p. 15. — HABIT. Prés, lieux incultes, bords des chemins, dans presque toute la FRANCE. Rare dans le Midi, assez rare dans le Centre-, commun aux environs de Paris, en Beauce, dans le Nord, l'Ouest et la Normandie, mais manque sur les terrains purement siliceux. Introduit à Domfront (Orne).

V. — Race CENTAUREA SEROTINA

Pas d'aigrette au sommet des achaines. Fleurs de la circonférence rayonnantes. Bractées de l'involucre presque couvertes. Appendices scarieux, appliqués ; les médians suborbiculaires. Rachis plan, elliptique ou lancéolé, ordinairement taché de brun ou de jaune, tranchant avec la marge blanchâtre, régulièrement pectinéeciliée; cils longs, non plumeux. Capitules ovoïdes, de grosseur médiocre, 10 à 12 mm. ; floconneux, blanchâtres ou blonds. Plante pubescente ou abondamment blanchâtre, floconneuse; à rameaux grêles ou épais.— Août-octobre — SYN. C. serotina BOREAU, Fl. Centre, éd. 3, II, p. 350 ; de Brébisson Fl. Normand., éd. 4, p. 176 ; Corb. Nouv. Fl.Normand., p. 152, (pro. var.); Rouy, Class. p. 5 et Fl. Fr. IX, p. 125; C. jaceoides Lévl. var. C. serotina Lévl. l. c., p. 15. —HABIT. Coteaux, pelouses sèches, bords des chemins et des haies. Commun dans le Centre (Boreau). Seine-et-Oise, rare ; Houilles, MontValérien ! Je ne l'ai pas vu dans les départements suivants : Eure-et-Loir, Sarthe, Mayenne, Eure, Orne. Indiqué par de Brébisson à Argentan.

VI.— Sous-espèce CENTAUREA MICROPTILON

Achaines sans aigrette. Fleurs de la circonférence semblables à celles du centre. Appendice du milieu de l'involucre fortement arqués en dehors ; laissant à décou-


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vert presque toutes les bractées vertes ou rougeâtres. Rachis longuement lancéolé, plan ; plus étroit que la base de la bractée. Marge régulièrement pectinée-ciliée. Cils relativement courts, égalant 2 à 3 fois la largeur du rachis. Capitules ovoïdes, de grosseur médiocre (diamètre 10 à 12 mm.). Tige dressée dès la base, très rameuse, à rameaux grêles, raides, longs, étalés-dressés. — Août-septembre. —SYN. C. microptilon GODRON ET GRENIER Fl. Fr. II, p. 242, (p. p.) ; Bor. Fl Centre, éd. 3, II, p. 351, (p. p.) ; Brébiss. Fl. Normand., éd. 4, p. 176. Corb. Nouv. Fl. Normand., p. 352, (provar.); Rouy, Class. p. 6 et Fl. Fr. IX, p. 126. (p. p.) ; C. jaceoides Lévl., var. C. Gentiliana Lévl. Essai sur les Centaurea du Maine, in Bull. Soc. sc. nat. Ouest France, t. 7, fasc. III, 1897, p. 276, subvar. C. microptilon Lévl Les Centaurea de l'Ouest de la Fr., tirage à part, p. 15. — HABIT. Bords des chemins : Bellevue et Lardy, près Paris ; Metz, Pommerieux, Thionville, Hayange, Pont-à-Mousson, Nancy, Lille, Mulhouse, Montbéliard, Montpellier, Saint-JeanPied-de-Port (Godron et Grenier) ; environs de Limoges (Lamy ap. Bor.) ; rare et probablement introduit en Normandie : Caen (A. Chevalier) ; Manche, Cherbourg, Jobourg, Lessay (Corbière) ; Fernanville (Anfray) ; SaintSauveur-le-Vicomte (Tabard) ; Eure, Giverny (Hoschedé et Monet) ; Louviers, Andé (Tétrel); St-Didier (Guttin). [Corb. Nouv. Fl. Norm ; Additions et Rectificat. à la Nouv. Fl., extr. du Bull. Soc. Linn. Norm., 4e sér., 9e vol., 2e fasc, p. 100); Orne, introduit à Domfronl.

Var. p. macroptilon. — Capitules ovoïdes, gros (15 à 18 mm. de diamètre). Plante plus forte dans toutes ses parties. — SYN. C. microptilon p. macroptilon Rouy, Fl. Fr. IX, p. 127; C. MACROPTILON Borbas, Geograph. atque Enum. plant. Castriferrei. p. 247 ; C. Berheri F. Gérard. Notes Pl. Vosges, p. 94; Rouy, Class. p. 6. — HAB. EUROPE centrale et austro-orientale; introduit à Domfront (Orne).


— 205 - VII. — Sous-espèce CENTAUREA NIGRESCENS

Achaines sans aigrette. Fleurs de la périphérie semblables à celles du centre. Bractées de l'involucre non couvertes, presque toutes visibles. Appendices médians, de couleur variant du blanc verdâtre au noir foncé ; écartés, lâchement appliqués ou légèrement dressés ; plus étroits que la base de leur bractée. Rachis plan, petit, orbiculaire, elliptique, lancéolé, triangulaire ou subulé. Marge régulièrement pectinée-ciliée. Cils non plumeux, relativement courts (également environ 2 fois la largeur du rachis). Capitules ovoïdes, de grosseur moyenne (diamètre 15 mm. environ). Tige souvent à angles jaunâtres et à faces d'un vert cendré ; dressée dès la base ; à rameaux ordinairement composés, nombreux et très longs. Feuilles inférieures elliptiques, entières ou sinuées dentées. — Août-octobre. — SYN. C. nigrescens WILLD. Spec. III, 2288; Rouy, Class., p. 4 et Fl. Fr., IX, p. 123, (p. p.) ; non D. C. Prodr. nec G. et G., nec Lévl. ; C. KOCHII F. W. Sohultz. — HABIT. Prairies et bords des chemins. EUROPE centrale et orientale.

Var. a. Kochii.—Appendices médians très petits, triangulaires, appliqués, très écartés et laissant voir presque toutes les bractées. — SYN. C. nigrescens a. Kochii ROUY, Class. p. 4 et Fl. Fr. IX, p. 124; C. TRANSALPINA SCHLEICH., non Reichb. ; C. dubia Suter, non Gmel. ; C. nigrescens a. transalpina Koch ; C. nigrescens a., typica Beck, (p, p.)— HAB. SAVOIE, Alpes-Maritines (Rouy) ; Bouches-du-Rhône, miporté près d'Aix (Achintre ap. Rouy) ; introduit également dans l'Orne, à Domfront (1).

(1) Indiqué aussi dans la Manche, landes de Lessay (Corbière), et dans l'Eure, bois de Saint-Didier, près Argeronne (Guttin). Voy. L. Corb. Addit. et Rectif. à la Nouv. Fl. Normand. ; in Bull. Soc. Linn. Norm., 4e sér., 9° vol., 2° fasc, p. 100.


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Var. p. vochinensis. — Appendices médians étalés ou subarqués au sommet; très petits, étroitement lancéolés ou subulés ; très espacés, laissant toutes les bractées à nu. —SYN. C. nigrescens p. vochinensis ROUY, Class., p. 4; C VOCHINENSIS Bernh. ; C. nigrescens a. typica Beck , (p. p.). — HAB. EUROPE centrale et austro-orientale; introduit à Domfront (Orne).

Var. -(. Candollei. — Appendices médians appliqués ; triangulaires, elliptiques ou orbiculaires ; grands, presque contigus, mais ne masquant pas toutes les bractées. — SYN. C. nigrescens y Candollei KOCH ; Rouy, Class. p. 4; C TRANSALPINA REICHB. non Schleich. ap D. C. ; C. nigrescens, var. Candollei et praticola Beck. — HAB. EUROPE centrale. Domfront (Orne), introduit.

VIII. — Race CENTAUREA NEAPOLITANA

Aigrette nulle. Fleurs du bord semblables à celles du centre du capitule. Bractées de l'involucre vertes, incomplètement cachées. Appendices médians lâchement appliqués ou dressés ; entièrement brunâtres ou seulement tachés sur le rachis et à marge blonde ou blanchâtre. Rachis plan, lancéolé ou triangulaire. Marge régulièrement pectinée-ciliée. Cils courts, non plumeux. Capitules ovoïdes, de grosseur moyenne (diamètre 15 mm. environ) ; verdâtres floconneux. Tige dressée à rameaux étalés dressés, nombreux et longs. Feuilles inférieures souvent lyrées, pennatilobées ou dentées; les supérieures embrassantes et entières ; rarement toutes entières. Plante d'un vert foncé, parsemée d'une légère pubescence blanchâtre, floconneuse. — Août-octobre.— SYN. C. neapolitana BOISS. ; Rouy, Class., p. 4.— HABIT. Prairies et lieux incultes. ITALIE du Sud; introduit à Domfront (Orne).


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IX. — Sous-espèce CENTAUREA DERVENTANA

Achaines surmontés d'une aigrette de poils raides, inégaux et courts. Fleurs de la périphérie semblables à celles du centre du capitule. Appendices médians écartés, plus étroits que la base de leur bractée ; de couleur variant du blanc verdâtre au noir ; lâchement appliqués, rarement dressés ; laissant voir presque toutes les bractées. Rachis ordinairement plus coloré que la marge ; plan, lancéolé, triangulaire ou subulé. Marge régulièrement pectinée-ciliée ; cils courts et non plumeux. Capitules ovoïdes de grosseur moyenne ; d'un blanc verdâtre, blonds, bruns ou couleur de cendre. Tige dressée dès la base, présentant souvent une ligne jaunâtre sur les angles et des faces d'un vert cendré. Rameaux étalés dressés, longs et nombreux. Feuilles inférieures pétiolées, sinuées, dentées ou pennatifides ; les caulinaires lyrées ; les raméales souvent auriculées, entières, linéaires allongées : rarement toutes entières. Plante d'un vert cendré. — Août-octobre. — SYN. C. dcrventana VIS. et PANC. Pl. Serb. dec. II, p. 10 ; Rouy, Class., p. 5. — HABIT. Prés et lieux incultes : EUROPE orientale, Serbie, Herzégovine et Macédoine; introduit à Domfront (Orne).

X. — Race CENTAUREA SALICIFOLIA

Achaines surmontés d'une aigrette de poils raides, inégaux et très courts. Fleurs du pourtour semblables à celles du centre du capitule. Appendices médians de couleur variant du blanc verdâtre au noir ; appliqués, très petits et très étroits, espacés et laissant voir les bractées ; les inférieurs rapprochés et presque contigus. Rachis plan, petit, longuement lancéolé ou subulé. Marge régulièrement pectinée-ciliée. Cils non plumeux


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et courts, égalant environ 2 ou 3 fois la largeur du rachis. Capitules ovoïdes de grosseur moyenne. Tige épaisse, dressée dès la base, ayant ordinairement les angles jaunes et les faces vert pâle ; peu rameuse (3 ou 4 rameaux vers le sommet). Feuilles toutes entières, longues et lancéolées. — Août-octobre. — SYN. C. sali» cifolia MARSCH et BIEB. Fl. Taur. II, p. 343; Rouy, Class. p. 5 ; C. integrifolia Tausch. — HABIT. Prés et bords des chemins. EUROPE orientale ; Caucase, Transylvanie, Arménie. Introduit dans l'Orne, à Domfront.

XI. — Sous-espèce CENTAUREA DEBEAUXII

Achaines pourvus d'une aigrette de poils raides et inégaux. Fleurs toutes semblables. Appendices du milieu étalés ou légèrement arqués en dehors ; ne cachant pas entièrement les bractées. Rachis de l'appendice triangulaire ou lancéolé. Marge régulièrement pectinée-ciliée. Cils longs et brièvement plumeux Capitules ovoïdes, brunâtres ou fauves. Tige dressée presque dès la base. Rameaux forts, étalés dressés, plus ou moins nombreux, et de longueur variable. — Juillet septembre.— SYN. C. Debeauxii GODRON et GRENIER Fl. Fr. II, p. 243 ; Rouy, Class., p. 6 et Fl. Fr. IX, p. 127 ; C. DECIPIENS BOREAU, Fl. du Centre, éd. 3, II, p. 350, (p. p.) ; Corbière, Nouv. Fl. Normand., p. 352 ; an ? THUILLIER, Fl. Paris. éd. 2, p. 445; non Coss. et Germ., nec Rouy; C. nigra Lévl. var. C. lepidolopha Lévl. et C. decipiens Lévl. subvar C. Debeauxii Lévl. l. c. p. 16. — HABIT. Lieux incultes, bords des chemins, talus, haies ; tout l'Ouest de la FRANCE ; com-mun en Normandie, particulièrement sur les terrains siliceux. Environs de Paris, de Chartres, du Mans et de Mayenne.

Var. a. microcephala. — Capitules petits (10 à 12 mm. de diamètre). — SYN. C. Debeauxii var. microcephala


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DEB. ; Rouy, Class., p. 6 et Fl. Fr. IX, p. 127 ; C. NIGRA var. decipiens DESM.

Var. p. macrocephala. — Capitules gros (13 à 18 mm. de diamètre); plante robuste. — SYN. C. Debeauxii var. macrocephala DE POMMARET ; Rouy, Class., p. 6 et Fl. Fr. IX, p. 127; C. nigra St-Am ; C. NIGRA, var. Debeauxii MÜLL. et F. SCHULTZ.

XII. — Sous-espèce CENTAUREA NEMORALIS

Achaines couronnés d'une aigrette de poils courts, épais et inégaux. Fleurs tubuleuses, toutes semblablesBractées de l'involucre à base moins large que leur appendice et complètement cachées. Appendices médians appliqués et largement imbriqués. Rachis plan et lancéolé, parfois plus coloré que sa marge. Marge régu lièrement pectinée-ciliée. Cils longs, sétacés, brièvement plumeux. Capitules ovoïdes, ordinairement brunâtres, plus rarement noirâtres, fauves ou blonds. Tige élevée, presque toujours dressée dès la base ; à rameaux étalés dressés, de longueur variable. Souche brièvement rampante. — Juillet-septembre — SYN. C. nemoralis JORDAN Pugill. p. 104; Corb., Nouv. Fl. Normand., p. 352 ; Rouy, Class., p. 7 et Fl. Fr. IX, p. 129 ; C. NIGRA BOREAU, Fl. Centre, éd. 3, II, p. 352, an LINNÉ, non Rouy; C. nigra Lévl., var. C. nemoralis Lèvl., l. c, p. 16. — HAB. Bois, haies, bords des chemins, prairies ; commun dans le Nord, l'Ouest et le Centre de la FRANCE ; rare ou nul dans la région méditerranéenne.

XIII. — Race CENTAUREA CONSIMILIS

Achaines pourvus d'une aigrette de poils courts, gros et inégaux. Fleurs le plus souvent rouge pâle ; celles de la circonférence semblables aux autres. Appendices

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médians appliqués, recouvrant à peine toutes les bractées. Rachis plan et lancéolé, coloré. Marge scarieuse, pâle, régulièrement pectinée-ciliée. Cils longs et brièvement plumeux. Capitules ovoïdes, médiocres ; couleur de cendre, aranéeux à la base. Tige dressée presque dès la base ; à rameaux étalés dressés, plus ou moins nombreux et de longueur variable. Plante grisâtre ou d'un blanc verdâtre, semblant légèrement poudrée de cendre.

— Juillet-octobre. — SYN. C. consimilis BOREAU Fl. Centre, éd. 3, p. 351 ; Corb., Nouv. Fl. Normand. p. 353, (pro var.) ; C. NEMORALIS p. pallens ROUY, Class., p. 7 et Fl. Fr. IX, p. 129 ; C. nigra var. C. nemoralis, subvar. C. consimilis Lévl., l. c, p. 16. — HAB. Prés, chemins et lieux incultes. Angers (Boreau) ; Calvados, Baron, près Caen (Corb.) ; Eure, Saint-Didier et Martot (Guttin, ap. Corb.) ; Manche, Brillevast (Anfray) et Portbail (Corbière) ; environs de Mayenne et de Chartres. Domfront (Orne), dans un pré, où il m'a semblé introduit.

XIV. — Sous-espèce CENTAUREA ORSCURA

Achaines couronnés d'une aigrette de poils inégaux, gros et courts. Fleurs de la circonférence non rayonnantes. Bractées de l'involucre à base moins large que les appendices et entièrement couvertes par eux. Appendices médians appliqués et fortement imbriqués. Rachis ou centre de l'appendice plan, orbiculaire ou largement elliptique. Marge scarieuse, régulièrement pectinée-ciliéeCils longs, sétacés, brièvement plumeux. Capitules globuleux, souvent noir foncé, mais parfois bruns, fauves ou blonds. Tige peu élevée (3 à 6 dm.) ; ordinairement courbée à la base, puis redressée ; simple ou rameuse. Rameaux dressés, relativement gros, de longueur variable.

— Juin-septembre. —SYN. C. obscura JORDAN ap. Billot, Arch., p. 320; Boreau Fl. Centre, éd. 3, II, p. 352, (p.p.);


— 211 —

Corb. Nouv. Fl. Normand., p. 352. (pro var.) ; C. nigra G. et G., Fl. Fr., II, p. 243, (p.p,) ; Jordan, Pugillus, p. 104 ; Rouy, Class., p 6 et Fl. Fr., IX, p. 128, (excl. C. conglomerata C. A. Mey.), an LINNÉ Spec, 1288 ; C. nigra var. C. nemoralis subvar. C. obscura Lévl., l. c. p. 16. — HAB. Prairies et lieux incultes.

Var. a. praecox. — Tige de 2 à 6 dm. ordinairement courbée à la base puis dressée ; simple ou rameuse à partir du milieu. Rameaux presque aussi gros que la tige; dressés et de longueur variable — Fleurit en juinjuillet ; c'est la plus précoce de nos Jacées. — HAB. Seine-et-Oise, Eure-et-Loir, Eure, Orne, Manche, Sarthe, Mayenne ; commun. A rechercher ailleurs.

Var. p. ramosa. — Tige de 3 à 6 dm., ordinairement courbée à la base puis dressée ; rameuse dès la base. Rameaux longs, presque aussi gros que la tige ; dressés ou étalés dressés. — Juillet-septembre. — HAB. Avec la variété précédente.

Var. y. orientalis. — Diffère des variétés a et p, par sa couleur franchement verte ; ses feuilles plus longues, les caulinaires sinuées-dentées ou entières ; les raméales entières, étroitement linéaires ; par sa tige et ses rameaux munis de poils blancs, courts, couchés en tous sens ; enfin par les appendices des bractées moins fortement imbriqués. — Juillet-septembre. — HAB. Orne, Domfront, introduit ! Vraisemblablement originaire de l'EUROPE orientale.

Var. S. Endressi: — Tige de 4 à 8 dm., ordinairement courbée à la base puis redressée, épaisse et robuste ; feuilles grandes ; capitules très gros. — Août-septembre. — SYN. C. nigra p. Endressi ROUY, Class., p. 7 et Fl. Fr. IX, p. 128 ; C. ENDRESSI HOCHSTT. et STEUD. ap. Endress. ; C, phrygia Lapeyr., non L. ; C. coronata Lamy. — HAB. Montagnes.


— 212 —

b) TABLEAUX ANALYTIQUES DES CHAINES DE FORMES DE TRANSITION

Obseroation. — Les sous-espèces et les races présentent toujours la TOTALITÉ des caractères énoncés au tableau conduisant à leur nom. Au contraire, les Chaînes de formes de transition ne possèdent QU'UNE PARTIE des caractères inscrits à chacun des DEUX tableaux qu'il est nécessaire de suivre pour les déterminer.

Ces clefs analytiques sont compliquées et les répétitions y sont fréquentes; mais pour traiter un sujet aussi difficile, où les entités si nombreuses, si voisines, mal caractérisées et variables, s'enchevêtrent ou se confondent, on ne" pourrait donner des clefs brèves et sans répétitions qu'aux dépens de l'exactitude.

Le tableau que j'ai élaboré pour les Formes de transition, m'a demandé beaucoup de travail et n'est cependant pas parfait ; on pourra lui reprocher de conduire à des erreurs comme celles-ci : Formes de transition entre Jacea et Jacea, ou bien encore Formes de transition entre pratensis et pratensis, etc. Si un botaniste obtenait un tel résultat, la plante à déterminer ne serait pas une forme intermédiaire ; ce serait une véritable sous-espèce ou race, C. Jacea, C. pratensis, etc. En conséquence, il n'y a pas lieu de compliquer encore ce tableau pour éviter le reproche. 1. Sommet de tous achaines nu, dépourvu d'aigrette

ou de poils raides 3

Sommet de chaque achaine couronné d'une aigrette, ou biens les uns nus et les autres munis d'une aigrette, d'un rudiment d'aigrette ou de quelques poils raides,

gros, courts et inégaux 3

2. Fleurs de la périphérie longuement ou brièvement rayonnantes, plus grandes que celles du milieu du capitule 1re Série, 4


— 213 —

Fleurs de la circonférence égales et semblables à celles du centre 2e Sérte, 9

3. Fleurs de la circonférence égales et semblables à celles du centre 3e Série, 18

Fleurs de la circonférence longuement ou brièvement

rayonnantes 4° Série, 33

1re Série. — Tous les achaines nus et fleurs de la

périphérie rayonnantes.

4. Appendices à rachis convexe extérieurement; à marge ordinairement entière, fendue ou peu déchirée, parfois divisée en franges ou lanières, plus rarement pectinée-cilié 5

Appendices des rangs du milieu de l'involucre à rachis plan 7

5. Rachis fortement convexe et subcucullé au sommet ; marge à bords (franges, lanières ou cils) scarieux blanchâtres ; rameaux raides, étalés-dressés ou étalés ; tige dressée dès la base ; plante ordinairement très rameuse 6

Rachis convexe à sommet non cucullé ; marge à bords (franges, lanières ou cils) scarieux bruns, fauves ou blonds ; rameaux épais.

Forme de transition entre C. Jacea et C. . 28

6. Rameaux grêles ; feuilles ordinairement étroites, les inférieures entières ou sinuées-dentées ; les supérieures entières, linéaires-lancéolées. Plante d'un blanc verdâtre, pubescente aranéeuse.

Formes de transition entre C. amara et C. . 38 Rameaux ordinairement bifurqués et assez gros. Feuilles épaisses, entières, lancéolées, à nervures apparentes et plus pâles que le limbe cendré ; les raméales supérieures dépassant souvent le milieu du capitule. Angles de la tige et des rameaux et nervures des feuilles d'un blanc sale. Plante couleur gris de cendre. Formes de transition entre C. Weldeniana et C 38


— 214 —

T. Marge entière, fendue, peu déchirée, frangée ou divisée en lanières fines 5

Marge régulièrement pectinée-cilée ; cils longs et nonplumeux ; appendices appliqués 8

8. Appendices largement imbriqués, bruns, noirs, fauves ou blonds couvrant toutes les bractées ; rachis ovale ou lancéolé ; capitules ovoïdes-globuleux ; plante trapue, peu rameuse, parfois simple ; rameaux ordinairement dressés.

Formes de transition entre C. pratensis et C. 38

Appendices à peine contigus scarieux pâles, fauves ou

blonds ; rachis plus coloré que les cils blanchâtres ;

plante pubescente ou blanchâtre floconneuse, souvent

grêle. Formes de transition entre C. serotina et C. 38

2e Série. — Tous les achaines nus ; fleurs de la périphérie semblables à celles du milieu.

9. Rachis convexe ; marge ordinairement entière, fendue ou peu déchirée, parfois divisée en franges ou lanières plus rarement pectinée-ciliée 10

Rachis plan 13

10. Rachis fortement convexe et subcucullé au sommet ; marge à bords (franges, lanières ou cils) scarieux blanchâtres ; rameaux raides, étalés dressés ou étalés ; tige dressée dès la base ; plante ordinairement très rameuse 11

Rachis convexe à sommet non cucullé ; marge à bords (franges, lanières ou cils) scarieux bruns, fauves ou blonds ; rameaux épais.

Formes de transition entre C. Jacea et C. 35

11. Rameaux grêles ; feuilles ordinairement étroites, les inférieures entières ou sinuées-dentées ; les supérieures entières, linéaires-lancéolées. Plante d'un blanc verdâtre pubescente aranéeuse. Formes de transition entre C. amara et C. 35


— 215 —

Rameaux ordinairement bifurqués et assez gros. Feuilles épaisses, entières, lancéolées, à nervures apparentes et plus pâles que le limbe cendré, les raméales supérieures dépassant souvent le milieu du capitule. Angles de la tige et des rameaux et nervures des feuilles d'un blanc sale. Plante couleur gris de cendre. Formes de transitiou entre C. Weldeniana et C. 35

13. Marge entière, fendue, peu déchirée, frangée ou

divisée en lanières fines 10

arge régulièrement pectinée-ciliée 13

13. Cils longs, appendices presque contigus ou imbriqués 14

Cils courts et bractées apparentes 16

14. Appendices fortement arqués en dehors et découvrant les bractées 16

Appendices appliqués sur les bractées .... 15

15. Appendices largement imbriqués, bruns, noirs, fauves ou blonds, couvrant toutes les bractées; rachis ovale ou lancéolé ; capitules ovoïdes globuleux ; plante trapue, peu rameuse, parfois simple; rameaux ordinairement dressés.

Formes de transition entre C. pratensis et C. 35

Appendices à peine contigus, scarieux, pâles, fauves ou

blonds ; rachis plus coloré que les cils blanchâtres;

plante pubescente ou blanchâtre floconneuse, souvent

grêle. Forme de transition entre C. serotina et C 35

16. Appendices fortement arqués en dehors, bruns, noirs ou fauves; rachis allongé, triangulaire ou lancéolé; capitules ovoïdes; rameaux grêles, raides et longs, étalés dressés.

Formes de transition entre C. microptilon et C. 35 Appendices appliqués ou lâchement appliqués, petits et

espacés, laissant voir les bractées ..... 17 17. Plante d'un vert foncé, parsemée d'une légère pubescence

pubescence floconneuse ; feuilles caulinaires ordi-


— 216 -

nairement lyrées, parfois entières. Formes de transition entre . . . . . C. neapolitana et C. 35 Plante non floconneuse, vert cendré, rougeâtre ou brunâtre; angles ordinairement jaune pâle; feuilles elliptiques entières ou sinuées dentées; rameaux nombreux et longs. Formes de transition entre C. nigrescens et C. 35

3e Série. — Sommet de chaque achaine surmonté d'une aigrette, ou bien les uns nus et les autres munis d'une aigrette, d'un rudiment d'aigrette ou de quelques poils raides, gros, courts et inégaux ; fleurs du pourtour non rayonnantes.

18. Cils courts et non plumeux; bractées apparentes; appendices petits, appliqués ou lâchement appliqués; angles de la tige et des rameaux ordinairement jaune pâle 19

Cils longs et brièvement plumeux ; appendices grands. 30

19. Feuilles toutes entières, longues et lancéolées : rameaux courts et peu nombreux. Forme de transition entre C. salicifolia et C. 38

Feuilles caulinaires lyrées, les raméales ordinairement auriculées et entières. Formes de transition entre C. derventana et C. 38

20. Appendices légèrement arqués en dehors, ne couvrant pas entièrement les bractées; rachis elliptique, lancéolé ou triangulaire ; capitules ovoïdes ; tige dressée dès la base.

Formes de transttion entre C. Debeauxii et C. 38 Appendices appliqués sur les bractées 21

21. Bractées incomplètement cachées ; capitules ovoïdes, aranéeux à la base; plante semblant légèrement poudrée de cendre.

Formes de transition entre C, consimilis et C. 38

Bractées entièrement couvertes par les appendices

largement imbriqués 22


— 217 —

22. Rachis lancéolé ou elliptique ; capitules ovoïdes ; tige élevée, ordinairement dressée dès la base. Formes de

transition entre C. nemoralis et C. 38

Rachis orbiculaire ou elliptique; capitules globuleux; rameaux très épais et dressés; tige peu rameuse, parfois simple, peu élevée, courbée à la base puis dressée. Formes de transition entre C. obscura et C. 28

4e Série. — Sommet de chaque achaine surmonté d'une aigrette; ou bien achaines les uns nus et les autres pourvus d'une aigrette entière ou rudimentaire, ou seulement de quelques gros poils courts, raides et inégaux ; fleurs de la circonférence rayonnantes.

23. Rachis convexe; marge ordinairement entière, fendue ou peu déchirée, parfois divisée en franges ou lanières, plus rarement pectinée-ciliée. . . . 24

Rachis plan 26

24. Rachis fortement convexe et subcucullé au sommet; marge à bords (franges, lanières ou cils) scarieux blanchâtres; rameaux raides, étalés dressés ou étalés; tige dressée dès la base ; plante ordinairement très rameuse 25

Rachis convexe à sommet non cucullé; marge à bords (franges, lanières ou cils) scarieux bruns, fauves ou blonds ; rameaux épais. Formes de transition entre C. Jacea et C. . 39

25. Rameaux grêles; feuilles ordinairement étroites, les inférieures entières ou sinuées-dentées ; les supérieures entières, linéaires-lancéolées. Plante d'un blanc verdâtre, pubescente et aranéeuse.

Formes de transition entre C. amara et C. . 39 Rameaux ordinairement bifurques et assez gros. Feuilles épaisses, entières, lancéolées, à nervures apparentes et plus pâles que le limbe cendré ; les raméales supérieures dépassant souvent le milieu du capitule. Angles


— 218 —

de la tige et des rameaux et nervures des feuilles

d'un blanc sale. Plante couleur gris cendre.

Formes de transition entre C. Weldeniana et C. 39

36. Marge entière, fendue ou peu déchirée, frangée ou divisée en lanières fines 24

Marge régulièrement pectinée-ciliée ; cils longs et non plumeux; appendices appliqués 27

27. Appendices largement imbriqués, bruns, noirs fauves ou blonds, couvrant toutes les bractées ; rachis ovale ou lancéolé; capitules ovoïdes-globuleux ; plante trapue, peu rameuse, parfois simple; rameaux ordinairement dressés.

Forme de transition entre C. pratensis et C. 39

Appendices à peine contigus, scarieux, pâles, fauves ou

blonds; rachis plus coloré que les cils blanchâtres ;

plante pubescente ou blanchâtre floconneuse, souvent

grêle. Formes de transition entre C. serotina et C. 39

c)

38. Rachis convexe; marge ordinairement entière, fendue ou peu déchirée, parfois divisée en franges ou lanières, plus rarement pectinée-ciliée .... 29

Rachis plan 31

39. Rachis fortement convexe et subcucullé au sommetmarge à bords (franges, lanières ou cils) scarieux blanchâtres ; rameaux raides, étalés-dressés ou étalés ; tige dressée dès la base; plante ordinairement très rameuse 30

Rachis convexe à sommet non cucullé ; marge à bords (franges, lanières ou cils) scarieux bruns, fauves ou blonds ; rameaux épais.

Formes de transition entre C. . . . et C. Jacea.

30. Rameaux grêles ; feuilles ordinairement étroites, les inférieures entières ou sinuées-dentées ; les supé-


— 219 —

rieures entières, linéaires-lancéolées. Plante d'unblanc, verdâtre, pubescente, aranéeuse.

Formes de transition entre C. . . . et C. amara Rameaux ordinairement bifurqués et assez gros. Feuilles épaisses entières, lancéolées, à nervures apparentes et plus pâles que le limbe cendré ; les raméales supérieures dépassant souvent le milieu du capitule. Angles de la tige et des rameaux et nervures des feuilles d'un blanc sale. Plante couleur gris de cendre. Formes de transition entre C... et C. Weldeniana. 31. Marge entière, fendue, peu déchirée, frangée ou

divisée en lanières fines 39

Marge régulièrement pectinée-ciliée 32

32. Cils longs et non plumeux 33

Cils courts et non plumeux; bractées apparentes. 36 Cils longs et brièvement plumeux 41

33. Appendices fortement arqués en dehors et découvrant les bractées 33

Appendices appliqués sur les bractées 34

34. Appendices largement imbriqués, bruns, noirs, fauves ou blonds, couvrant toutes les bractées ; rachis ovale ou lancéolé ; capitules ovoïdes-globuleux ; plante trapue, peu rameuse, parfois simple; rameaux ordinairement dressés.

Formes de transition entre C . . . et C. pratensis.

Appendices à peine contigus, scarieux, pâles, fauves ou

blonds; rachis plus coloré que les cils blanchâtres;

plante pubescente ou blanchâtre floconneuse, souvent

grêle. Formes de transition entre C. . . et C. serotina

35. Cils courts et non plumeux ; bractées apparentes 36

Cils longs et brièvement plumeux 41

36. Appendices fortement arqués en dehors, bruns, noirs ou fauves; rachis allongé, triangulaire ou lan-


— 220 —

céolé; capitules ovoïdes; rameaux grêles, raides et longs, étalés dressés. Formes de transition entre C. . . et C. microptilon

Appendices appliqués ou lâchement appliqués, petits et espacés, laissant voir les bractées 37

37. Plante d'un vert foncé, parsemée d'une légère pubescence blanchâtre floconneuse ; feuilles caulinaires ordinairement lyrées, parfois entières. Formes de transition entre C. . . et C. neapolitana.

Plante non floconneuse, vert cendré, rougeâtre ou brunâtre; angles de la tige et des rameaux ordinairement jaune pâle 38

38. Feuilles elliptiques, entières ou sinuées-dentées; rameaux nombreux et longs.

Formes de transition entre C. . . et C. nigrescens.

Feuilles et rameaux ne possédant pas l'ensemble de ces

caractères 40

39. Cils courts et non plumeux ; bractées apparentes 40

Cils longs et brièvement plumeux 41

40. Feuilles toujours toutes entières, longues et lancéolées ; rameaux courts et peu nombreux.

Formes de transition entre . . . C. et C. salicifolia. Feuilles caulinaires lyrées, les raméales ordinairement auricutées et entières. Formes de transition entre C. . . et C. derventana.

41. Appendices légèrement arqués en dehors ne couvrant pas entièrement les bractées; rachis elliptique, lancéolé ou triangulaire; capitules ovoïdes; tige dressée dès la base.

Formes de transition entre C. . .etc. Debeauxii. Appendices fortement arqués en dehors ; rameaux

grêles 36

Appendices appliqués sur les bractées 43

43. Bractées incomplètement cachées ; capitules ovoïdes.


— 221 —

aranéeux à la base; plante semblant légèrement poudrée de cendre.

Formes de transition entre C. . .et C. consimilis. Bractées entièrement couvertes par les appendices largement imbriqués 43

43. Rachis lancéolé ou elliptique ; capitules ovoïdes, tige élevée, ordinairement dressée dès la base. Formes de transition entre C. . . . et C. nemoralis. Rachis orbiculaire ou elliptique; capitules globuleux; rameaux très épais et dressés ; tige peu rameuse, parfois simple, peu élevée, courbée à la base puis dressée. Formes de transition entre C et C. obscura.

DÉSIGNATION, SYNONYMIE ET HABITAT DES FORMES DE TRANSITION

1re Série. — Achaines nus et fleurs de la périphérie rayonnantes. AMARA et Weldeniana. — Inconnues.

—- Jacea. — HAB. Doubs, Montbéliard (Leg. J.

Strich) ; Orne, Gare de Surdon, adventices, AUTRICHE (leg. Fr. Krasàn).

— pratensis. — HAB. Seine-et-Oise, Montlhéry,

nos 2967 bis et ter.

— serotina. — SYN. C. Duboisii BOREAU. — HAB.

Centre de la France (Boreau) ; à rechercher.

— microptilon. — HAB. Orne, Domfront n° 1555 ;

introduites.

— nigrescens. — Inconnues.

— neapolitana. —

— derventana. —

— salicifolia —

— Debeauxii. SYN. C. approximata GREN. ? (1).

(1) Plusieurs synonymes sont incertains et peuvent être erronés.


— 222 —

HAB. Seine-et-Oise, Montlhéry, n° 2990, etc. ; Orne, adventices, Gare de Surdon, n° 2574 et 298. AMARA et nemoralis. — Inconnues.

— consimilis. —

— obscura— HAB. Orne, Gare de Surdon, n° 2575,

adventices. WELDENIANA et Jacea. - Inconnues.

— pratensis. —

— serotina. —

— microptilon. —

— nigrescens —

— neapolitana. —

— derventana. —

— salicifolia. —

— Debeauxii —

— nemoralis. —

— consimilis. —

— obscura. —

JACEA et pratensis. — SYN. C. mictolepis Lévl., (p. p.); C. decipiens COSS. et GERM., Synopsis, Rouy, an THUILL., non Boreau nec Corbière ; C. decipiens p. Reichenbachii Rouy ; C. decipiens Reichb. ; C. decipiens y. sublacera Schur., Rouy ; C. Jacea var. lacera et crispo-fimbriata Koch; C. ruscinonensis Boiss. ; C. ropalon Pomel. ; C. transition Jacea-subjacea Fr. Krasàn exsicc; C. styriaca Hayek Die Centaurea Arten Oesterreich-Ungarns, p. 127. — HAB. Aube, Méry-sur-Seine (leg. P. Hariot) ; Seine-et-Oise, Villeneuve-St-Georges, St-Martin-de-Bréthencourt, Corbreuse ; Orne, Nonant, n° 2548, etc. ; Macé, n° 2970 ; Chailloué, introduites à Domfront; Gare de Surdon n° 3124. AUTRICHE, Styrie, environs de Graz ; Tyrol.

— serotina. — SYN C. Schrankii Rouy? — HAB

Seine, Gennevilliers, Mont-Valérien ; Seine-etOise, Houilles. AUTRICHE, Innsbruck (leg. Evers).


— 223 —

JACEA et microptilon. —Inconnues.

— — var. macroptilon. — SYN C. Preissmanni

Preissmanni l. c., p. 130. — HAB. Prusse, Silésie (leg. W. Pachlow). AUTRICHE, Styrie leg.. Fr. Krasàn.

— nigrescens — HAB. Orne, Domfront, introduites.

— neapolitana. — Inconnus.

— dervantana. —

— salicifolia. —

— Debeauxii. — HAB. Orne, Gare de Surdon, Nonant,

Nonant, 3161.

— nemoralis. — HAB. Le Mans (leg. H. Léveillé);

Orne, Domfront, nos 1116, 2070, 3044 bis, etc., introduites.

— consimilis. — Inconnues.

— obscura. — HAB. Seine-et-Oise, Saint-Martin-deBréthencourt,

Saint-Martin-deBréthencourt, 136 et 138 ; Eure-et-Loir, Luisant, n° 414, Berchères-les-Pierres, n° 528 ; Orne, Argentan, n° 2966, Gare de Surdon, n° 2986 ; Calvados, Caen, nos 72 et 74 (leg. Léger).

— var. tJ. Endressi. — SYN. C. majuscula Rouy? —

HAB. Montagnes. PRATENSIS et serotina.. — A signaler.

— microptilon. — SYN. C.grizollensis Timb. ?

— A signaler.

— nigrescens. — SYN. C. nigrescens G. et

G.? non Willd., nec D. C. Prodr., nec Lévl. ; C. gradata Rouy? — HAB. AUTRICHE, environs de Graz (leg. Fr. Krasàn), Innsbruck ; Tyrol, Salurm et Margried (leg. Evers). A rechercher en FRANCE.

— neapolitana. — Inconnues.

— derventana.

— salicifolia. —

— Debeauxii. — HAB. Orne, Macé n° 2970 bis,

Nonant nos 3157 et 3163.

— nemoralis.—HAB. Seine, Boulogne, n° 69.


— 224 -

PRATENSIS et consimilis. — A signaler.

— obscura. — SYN., C. nigrescens D. C.,

Prodr. VI, p. 571 ? Mérat, Fl. env. Paris, 4e éd. 1836, t. II, p. 355 (p. p.) ; non Willd., nec G. et G., nec Lévl. — HAB. Orne, Nonant n° 2551. SEROTINA et microptilon. — Inconnues.

— nigrescens. —

— neapolitana. —

— derventana. —

— salicifolia. —

— Debeauxii. —

— nemoralis. —

— consimilis. —

— obscura. —

2° Série. -- Achaines nus et fleurs toutes semblables. AMARA et microptilon. — HAB. Orne, Domfront nos 1503 et 2208, introduites.

— microptilon, var. macroptilon. — HAB. Orne,

Domfront nos 1059 et 1143, introduites.

— nigrescens. — HAB. Domfront, n° 1137, intro—

intro—

— neapolitana. — Inconnues.

— derventana. — HAB. Domfront, n° 1440, etc.,

introduites.

— salicifolia. — HAB. Domfront, n° 2114, introduites.

introduites.

— Debeauxii. — A. signaler.

— nemoralis. —

— consimilis. —

— obscura. — HAB. Orne, Gare de Surdon, n° 3123,

adventices. WELDENIANA et microptilon. — Inconnues.

— nigrescens. —

— neapolitana. —

— derventana. —

— salicifolia. —

— Debeauxii. —


- 225 —

WELDENIANA et nemoralis. — Inconnues.

consimilis. —

— obscura. —

JACEA et microptilon.- HAB. Domfront, nos 1442, 1476, etc., introduites.

— — var. macroptilon. — HAB. Domfront,

nos 1139 et 2203, introduites : AUTRICHE, environs de Graz (leg Fr. Krasàn), sub nomine C. forma intermedia inter C. pratensim et C. macroptilon.

— nigrescens. — HAB. Domfront, nos 1138, etc.,

introduites.

— neapolitana. — HAB. Domfront, n° 1136, introduites.

introduites. — HAB. Domfront, nos 1485, 1486, 1518, etc., introduites.

— salicifolia. — Inconnues.

— Debeauxii. — HAB. Orne, Nonant, n° 3163. nemoralis.— HAB. Le Mans (leg. H. Léveillé);

Orne, introduites à Domfront, nos 1224, 3050, etc.

— consimilis. — HAB. Chartres ; Orne, introduites

à Domfront, nos 1528 et 1561.

— obscura. — HAB. Seine-et-Oise, Saint-Martin-deBréthencourt

Saint-Martin-deBréthencourt Eure-et-Loir, Saint-Rémy-surAvre,

Saint-Rémy-surAvre, 118, Luisant, n° 411, Béville-le-Comte,

nos 583 bis et 599 ; Orne, Nonant, nos 3138 et 3159

— var. orientalis. —HAB. Domfront, (Orne), nos 2124

et 2123, introduites. PRATENSIS et microptilon. — Inconnues.

— — var. macroptilon.— HAB. Domfront, n° 1426, introduites.

— nigrescens. — Inconnues.

— neapolitana. —

— derventana. — HAB. Domfront, n° 2079.

introduites.

— salicifolia. — Inconnues.

— Debeauxii. — SYN. C. Gentiliana Lévl.

15


— 226 —

Essai sur les Centaurea du Maine, in Bull. Soc. sc. nat. Ouest, France, t. VII, fasc. III, 1897, p. 276. — HAB. Le Mans (leg. H. Léveillé) ; Orne, La Haute-Chapelle, n° 1497, Céaucé, n° 2225, Nonant, 3164. PRATENSIS et nemoralis. — A signaler.

— consimilis. —

— obscura. — HAB. Eure-et-Loir, Meaucé,

n° 474 ter, Béville-le-Comte, nos 589, 590, etc. ; Orne, Nonant, nos 2551, 3160, etc. ; Champ-Haut, n° 2788. SEROTINA et microptilon. — Inconnues.

— nigrescens. —

— neapolitana. —

— derventana. —

— salicifolia. —

— Debeauxii. —

— nemoralis. —

— consimilis. — obscura. —

MICROPTILON et var. macroptilon. — HAB. Domfront, introduites.

— nigrescens. — HAB. Domfront, introduites.

introduites.

— neapolitana. — Inconnues.

— derventana. — HAB. Domfront, introduites.

introduites.

— salicifolia. — Inconnues.

— Debeauxii. —

— nemoralis. —

— consimilis. — — obscura. —

Var. MACROPTILON et nigrescens. — HAB. Domfront, nos 1995, 2000, 3055, etc., introduites. — neapolitana. — HAB. Domfront, n° 2006,

introduites. —- derventana. — HAB. Domfront, introduites.

introduites.


— 227 —

Var. MACROPTILON et salicifolia. — Inconnues.

— Debeauxii. —

— nemoralis. —

— consimilis. — HAB. Domfront, introduites.

introduites.

— obscura. — Inconnues. NIGRESCENS et neapolitana. - HAB. Domfront, n°

2168, etc., introduites.

— derventana. — HAB. AUTRICHE, Tyrol,

Trente. Introduites à Domfront (Orne).

— salicifolia. — Inconnues.

— Debeauxii. —

— nemoralis. — HAB. Domfront, n° 2150.

introduites.

— consimilis. — HAB. Domfront, introduites.

introduites.

— obscura. — HAB. Domfront, n° 2003,

introduites.

— — var. orientalis — HAB. Domfront, n° 2131, introduites.

NEAPOLITANA et derventana — Inconnues.

— salicifolia. —

— Debeauxii. —

— nemoralis. —

— consimilis. — HAB. Domfront, introduites.

introduites.

— obscura. — Inconnues.

3e Série. — Achaines aigrettes et fleurs toutes semblables. DERVENTANA et amara. — HAB. Orne, Domfront, n° 1487, introduites.

— Weldeniana. — Inconnues.

— Jacea. — SYN. C. patula, Corbière.—

HAB. Domfront, nos 1544, 1345, 2011, etc., introduites.

— pratensis.— HAB. Domfront n° 2079,

introduites.


— 228 —

DERVENTANN et serotina. — Inconnues.

— microptilon. — HAB. Domfront,

n° 1131, etc., introduites.

— — var. macroptilon. — SYN. C. hirsuta Savouré in herb. — HAB. Domfront, nos 1504 et 1520, introduites.

— nigrescens. — SYN. C. nigrescens

Willd. subvar. MICROCHAETA BORBAS ; Rouy. — HAB. Domfront, nos 1469, 2025, etc., introduites.

— neapolitana. — HAB. Domfront,

n° 1478, etc., introduites.

— salicifolia. — Inconnues.

— Debeauxii.— HAB. Domfront (Orne),

n° 2170, introduites.

— nemoralis.— HAB. Domfront, n° 2022'

introduites.

— consimilis. — Inconnues.

— obscura. — SALICIFOLIA et amara. — Inconnues.

— Weldeniana. — Inconnues.

— Jacea. —

— pratensis. —

— serotina.

— microptilon. —

— nigrescens. —

— neapolitana. —

— Debeauxii. — nemoralis. —

— consimilis. —

— obscura. — DEBEAUXII et amara. —

— Weldeniana. —

— Jacea. — HAB. Orne, Gare de Surdon,

n° 2982; Nonant, n° 3163 bis; Domfront, n° 1201 bis, etc., introduites dans cette dernière localité.


— 229 —

DEBEAUXII et pratensis. — A rechercher.

— serotina. — Inconnues.

— microptilon. —

— — var. macroptilon. — HAB. Domfront, nos 1040 bis et 1135, introduites.

— nigrescens. — HAB. Domfront nos 1997,

2001, etc., introduites.

— neapolitana. — Inconnues.

— nemoralis. — HAB. Seine-et-Oise, SaintMartin-de-Bréthencourt

SaintMartin-de-Bréthencourt Eure-et-Loir, Meaucé ; Orne, Domfront, La HauteChapelle, Céaucé, Coulmer, Mayenne; Le Mans (leg. H. Léveillé).

— consimilis. — HAB. Orne, Domfront,

introduites. Environs du Mans (leg. Il. Léveillé); de Mayenne, nos 21, 23 et 93.

— obscura. — HAB. Seine-et-Oise, St-Martinde-Bréthencourt.

St-Martinde-Bréthencourt. nos 24 et 23 ; Le Mans (leg. H. Léveillé) ; Mayenne, n° 27 ; Orne, Domfront, Gacé, n° 2726 ; Nonant, n° 3162 ; Gare de Surdon, n° 2985 ; Aubry-en-Exmes, n° 2706. NEMORALIS et amara. — Inconnues.

— Weldeniana. — Inconnues.

— Jacea. — HAB. Sarthe, Le Mans et Yvré—

Yvré— (leg. H. Léveillé). Introduites à Domfront (Orne), nos 1181, 3050 bis, etc.

— pratensis. — HAB. Seine, bois de Vincennes,

Vincennes, 68.

— serotina. — Inconnues.

— microptilon. —

— — var. macroptilon. — HAB. Domfront, n° 1042 bis, introduites.

— nigrescens. — HAB. Domfront, n° 1510,

etc., introduites.

— neapolitana. — HAB. Domfront, n° 1041

bis, introduites.


— 230 —

NEMORALIS et consimilis. — HAB. Seine-et-Oise, Corbreuse ; Eure-et-Loir, Lèves, Chavannes ; Mayenne, Mayenne, St-Georges-Buttavent, Aron, St-Frambault-de-Prières. Orne, introduites à Domfront.

— obscura. — HAB. Eure-et-Loir, Luisant;

Sarthe, Le Mans et Yvré-l'Evêque (leg. H. Léveillé) ; Mayenne ; Orne, Le Châtelier et Cisai-Saint-Aubin. CONSIMILIS et amara — Inconnues.

— Weldeniana. — Inconnues.

— Jacea. — HAB. Seine-et-Oise, Corbreuse.

Chartres. Introduites à Domfront, n° 1120.

— pratensis. — HAB. Domfront, n° 1155,

introduites.

— serotina. — Inconnues.

— microptilon. —

— — var. macroptilon. HAB. Domfront, introduites.

— nigrescens. — HAB Domfront, n° 1133,

etc., introduites.

— neapolitana. — HAB. Domfront, introduites.

introduites.

— obscura. — HAB. Mayenne, Mayenne,

n° 20 ; Parigné, nos 31, 32, 33 ; St-Frambault-de-Prières, n° 38 ; Saint-GeorgesButtavent, n° 17; Aron, n° 43, etc. OBSCURA et amara. — Inconnues.

— Weldeniana. —

— Jacea. — HAB. Seine, bois de Vincennes,

n° 66 ; Seine-et-Oise, Saint-Martin-de-Bréthencourt ; Eure-et-Loir, Chartres, n° 494, Bonville, n° 549, Béville-le-Comte, nos 592 et 601, St-Remy-sur-Avre, n° 118 ; Orne, Nonant, n° 2259 ; Gare de Surdon. Caen.

— var. ORIENTALIS et Jacea. — HAB. Domfront,

Domfront, 2124, introduites.


- 231 —

OBSCURA et pratensis. - HAB. Orne, Nonant, n° 2555.

— serotina. — Inconnues.

— microptilon. —

— var. ORIENTALIS et microptilon. — HAB.

Domfront, n° 2126, introduites.

— var. ORIENTALIS et var. macroptilon.— HAB.

Domfront, n° 2127, introduites.

— nigrescens. — Inconnues.

— var. ORIENTALIS et nigrescens. — HAB.

Domfront, n° 2121, introduites.

— neapolitana. — Inconnues.

4e Série. — Achaines aigrettés et fleurs de la périphérie rayonnantes. AMARA et derventana. — Inconnues.

— salicifolia. —

— Debeauxii. — HAB. Orne, Gare de Surdon,

n° 2574, adventices.

— nemoralis. — Inconnues.

— consimilis. —

— obscura. — HAB. Orne, Gare de Surdon,

n° 2575, adventices. WELDENIANA et derventiana. — Inconnues.

— salicifolia. —

— Debeauxii. —

— nemorallis. —

— consimilis. —

— obscura. — JACEA et derventana. —

— salicifolia. —

— Debeauxii. — HAB. Orne, Gare de Surdon,

n° 2676', Nonant, 3161 bis.

— nemoralis. — HAB. Domfront, nos 1116 et 2070,

introduites.

— consimilis. — Inconnues.

— obscura. — HAB. Seine, Boulogne, n° 62 ; Seineet-Oise,

Seineet-Oise, Bréthencourt, nos 137 et 237 ; Eure-et-Loir, Meaucé, nos 473 et 474 ; Orne, Nonant, n° 2560.


— 232 —

PRATENSIS et derventana. — SYN. C. brevipappa Boiss. et Reut. ? C. cassia Boiss. ? A rechercher.

— salicifolia. — Inconnues.

— Debeauxii.— HAB. Orne, Macé, n° 2970 ter.

— nemoralis. — HAB. Seine, Boulogne.

— consimilis. — Inconnues.

— obscura. — SYN. C. nigra var. y. radiata

D. C. Cat. Monsp. et Fl. Fr. VI, 1815,

p, 460; Coss. et Germ, (pro subvar.).

Fl. Paris, éd. 1, 1845, p. 392 ; C. conglomerata

conglomerata A. Mey. ; C. carpetana Boiss. ?

C. nigrescens D. C. ? Fl. Fr. VI, p. 460

et Prodr. VI, p. 371 ; Mérat, Fl. env

Paris, 4e éd. 1836, t. 2, p. 335 (p p.) ;

non Willd , nec G. et G., nec Lévl. — HAB.

Orne, Nonant, nos 2550 et 2554.

SEROTINA et derventana. — Inconnues.

— salicifolia. —

— Debeauxii. —

— nemoralis. —

consimilis.

obscura.


TABLE ALPHABETIQUE

CENTAUREA

AMARA (sous-espèce) 199

amara L ■ 199

— var. bracteata D. C 201

— — genuina 200

— nana 200

— pygmaea Fritsch 200

— — tridentina Evers 201

— — Weldeniana Evers 201

approximata Gren 201

berhcri F. Gér 204

bracteata Scop 201

brevipappa Boiss. et Reut 232

carpetana Boiss . . 232

cassia Boiss 232

conglomerata C. A. Mey 232

consimilis (race) 212

consimilis Boreau 212

coronata Lamy 211

DEBEAUXII (sous-espèce) 208

Debeauxii Godr. et Gren 208

— var. MACROCEPHALA de Pomm 209

— — MICROCEPHALA Deb 208

DECIPIENS Coss. et Germ., an Thuill 222

— var. Reichenbachii Rouy 222

— — sublacera Schur 222

DECIPIENS Bor. an ? Thuillier 208

decipiens Lévi 208

DERVENTANA (sous-espèce) 207

derventana Vis. et Pane 207

dubia Suter, non Gmel 203


— 234 —

Pages

DUBOISII Roreau . . .... 221

Endressi Hochs. et Steud . . . 211

Gentiliana Lévl 204, 225

— subvar. C. microptilon Lévl 204

gradata Rouy 223

grizollensis Timb 223

hirsuta Savouré 228

integrifolia Tausch 208

JACEA (sous-espèce) 201

— var. amara Lévl 199

— — canescens Briq 202

— — crispo-fimbriata Koch 222

— — Jacea Lévl 201

— — lacera Koch 222

— — mictolepis Lévl . . 222

— — TOMENTOSA Rouy 202

— subvar. tomentosa Aschers 202

— var. TYPICA 201

Jacea COSS. ET GERM. ; B. ET DE L. non L. ... 195

Jacea Lévl., non L 195

Jacea L 201

jaceoides Lévl 195, 196, 203

— var. Gentiliana Lévl 204

— — — sous-var, microptilon Lévl. 204

— nigrescens LÉVL. ; non Willd 202

— serotina Lévl 203

KOCHII F. Schultz 205

lepidolopha Lévl ... . . 208

macroptilon Borbàs 204

majuscula Rouy. ... 223

MICROPTILON (sous-espècel 203

— var. MACROPTILON Rouy . . . 204

microptilon Godr. et Gren 204

mictolepis Lévl 222

neapolitana (race) 206

neapolitana Rotss 206

NEMORALIS (sous-espèce) 209


— 235 —

Pages

nemoralis Jordan 209

— var. pallens Rouy 210

nigra Godr. et Gren 211

nigra St-Am 209

nigra Boreau 209

nigra var. decipiens Desm 209

— — Debeauxii M. et Sch 209

— — Endressi Rouy 211

nigra LÉVL 196, 208

— var. decipiens Lévl 208

— — — s. var. Debeauxii Lévl. . . 208 nigra var. lepidolopha Lévl 208

— — nemoralis Lévl 209

— s. var. consimilis Lévl 210

— — obscura Lévl 211

NIGRESCENS (sous-espèce) 205

NIGRESCENS auct. plur. non Willdl, nec D. C. Prodr., nec

G. et G 202

NIGRESCENS Lévl., non Willd; nec D. C. Prodr., nec G.

et G 202

NIGRESCENS D. C. Prodr. non Willd. nec G. et G., nec

Lévl 224, 232

NIGRESCENS GODR. ET GREN., non Willd., nec D. C. Prodr.,

nec Lévl 223

NIGRESCENS Willd., non D. C Prodr. nec G. et G., nec

Lévl 205

— var. CANDOLLEI Koch 206

— — KOCHII Rouy 205

— subvar. microchaeta Borbàs Rouy . . . 228

— var. praticola Beck 206

— transalpina Koch 205

— typica Beck 205, 206

— VOCHINENSIS Rouy 206

OBSCURA (sous-espèce) 210

obscura Jordan 210

— var. ENDRESSI 211

— — ORIENTALIS 211

— - PRAECOX 211


— 236 —

Pages

Obscura var. RAMOSA 211

pannonica Heuffel 201

patula CORBIÈRE . 227

phrygia Lapeyr., non L 211

PRATENSIS (sous-espèce) 202

pratensis Vaill. ap. Thuillier 202

Preissmanni Hayek 223

rapalon Pomel 222

ruscinonensis Boiss 222

salicifolia (race) 207

salicifolia Marsch. et Rieb 208

Schrankii Rouy 222

serotina (race) 203

serotina Roreau 203

styriaca Hayek 222

transalpina Schleich 205

transalpina Reichb 206

transition Jacea-subjacea Krasàn 222

variabilis LÉVL 195

vochinensis Bernh 206

VULGARIS (stirpe) 194

vulgaris GODRON 195

Weldeniana (race) . 200

Weldeniana Reichb 201

— var. BRACTEATA 201



Caen — Imprimerie E. LANIER, 31, Boulevard Bertrand


Bull. Soc. Linn. Norm., 6e série, t. III, pl. I.

GERBAULT (Ed. L.) Pélories de la Violette.


Sommaire des derniers volumes de Mémoires :

T. XIX. — G. DOLLFUS, Observations géologiques faites aux environs de Louviers, Vernon et Pacy-sur-Eure (47 p., 12 fig., 1 pl.).—L.-J. LEGER, Recherches sur l'origine et les transformations des éléments libériens, 1er Mémoire (132 p., 7 pl.). — Ach. VAULLEGEARD, Recherches sur les Tétrarhynques (191 p., 9 pl.).

T. XX. — F. GIDON, Essai sur l'organisation générale et le développement de l'appareil conduiteur dans la tige et dans la feuille des Nyetaginées (120 p., 6 pl.). — A. TISON, Recherches sur la chute des feuilles chez les Dicotylédones (108 p., 5 pl.). — O. LIGNIER, Végétaux fossiles de Normandie. —III. Etude anatomique du Cycadoïdea mycromyela Mor. (65 p., 1 pl.)

T. XXI; 1er fascicule (108 p., 4 pl.). — A. TISON, Sur le mode d'accroissement de la tige en face des faisceaux foliaires après la chute des feuilles chez les Dicotylédones — O. LIGNIER, Le fruit du Williarnsonia gigas, Carr. et les Benettitales. — A. TISON, Les traces foliaires des Conifères dans leurs rapports avec l'epaississement de la tige. — A. BIGOT et L. BRASIL, Contributions à l'étude de la faune jurassique rie Normandie ; 3me mémoire : Description de la faune des cables jurassiques supérieurs du Cilvados (1er article). Le 2me fascicule du t. XXI paraîtra ultérieurement.

T. XXII (333 p., 23 pl.). - H. MATTE, Recherches sur l'appareil libéro-ligneux des Cycadacées. — O. LIGNIER, Végétaux fossiles de Normandie — IV. Bois divers (1re série).

T. XXIII (160 p., 10 pl., nombr. fig. dans le texte). — O. LIGNIER, Végétaux fo sites de Normandie, V, Nouvelle-, recherches sur le fropabnophyllum liasinum Lignier. — M. COSSMANN, à pronos de Cerithium cornucopiae Sow. — A. SMITH WOODWARD, On some remains of Pachycormus and Hypsocormus from the Jurassic of Normandy. — H. MATTE, sur le développement morphologique et anatomique des germinations des Cvcadacées. — L. BRASIL et G. PENNETIER, le. Zeb e du Muséum d'histoire naturelle de Rouen, Equus Burckelli Pococki. — Robert DOUVILLE, Céphalopodes Calloviens d'Ariences. — A. TISON, sur le Saxe Gothaea conspicua Lindley.

Prix de chacun de ces volumes 20 fr.

AVIS

La Société possede encore en magasin un certain nombre de volumes de son Bulletin : elle les met en vente aux prix suivants :

1re SERIE

Tome I, 1833-36 .... 4 fr.

» II , 1836-57 .... 4

» III, 1857-58 (très rare). 7

». IV, 1858-59 (très rare . 7

V, 1839-60 (très rare). 10

« VI. 1860-61 (rare) . . 6

» VII, 1861-62 (rare) . . 7

» VIII, 1862-63 . . . (épuisé)

« IX, 1863-64 . . . (épuisé)

.. X, 1861-65 .... 6 fr.

2E SÉRIE.

Tome I, 1863-66 .... 8 fr.

11, 1867 7

» III, 1868 6

» IV, 1868-69 .... 6

Tome V. 1869-70 . . . . 6 fr. 3 VI, 1870-72 .... 6 " VII, 1872-73 .... 8 » VIII, 1873-74 .... 7 " IX, 1874-75 (rare) . . 7 » X, 1873-76 . . . (épuisé) 3e SÉRIE.

Tome I, 1876-77 (rare) . . 6 fr. II, 1877-78 (très rare). 10 » III, 1878-79 .... 7 " IV, 1879-80 . . . (épuisé) V, 1880-81 (rare) . . 10 fr. " VI, 1881-82 .... 6 » VII, 1882-83 .... 7 » VIII, 1883-84 . . . .11 » IX, 1884-83 . . .6

» X, 1885-86 . . 7

Les volumes des 4e et 5e SÉRIES sont vendus chacun . 10 fr. Pour toute demande d'achat, s'adresser a M. BIOOT . socrétaire, rue de Geôle, 28, à Caen (1).

(1) Afin de permettre à ses Membres de compléter leur collection, la Société leur accordera une réduction de 1/5 sur les prix ci-dessus.