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Titre : La Presse

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1896-01-05

Contributeur : Girardin, Émile de (1806-1881). Directeur de publication

Contributeur : Laguerre, Georges (1858-1912). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34448033b

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34448033b/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 124274

Description : 05 janvier 1896

Description : 1896/01/05 (Numéro 1317).

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k547945z

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/05/2008

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DERNIERE HEURE 1

A L'ELYSÉE

Eêoeption du duc de Leuchtemberg La réception du duc de Leuchtemberg par le Président de la République a eu un caractère strictement privé.

Le duc de Leuchtemberg est arrivé à cinq heures, en coupé.

Les honneurs ont été rendus par le poste de l'Elysée à l'arrivée dans la cour d'hon«eur. Le due de Leuchtemberg a été reçu à sa descente de voiture par le commandant Germinet et le capitaine Bouchez, commandant militaire du Palais. '̃'̃

Il a été conduit immédiatement, par le commandant Germinet, dans le cabinet de travail du Président de la République, où a eu lieu l'entrevue.

A cinq heures et demie, le duc de Leuchtemberg a quitté l'Elysée et est rentré à l'Hôtel Continental.

A 5 heures trois quarts le Président de la République, accompagné du général Tournier, est allé à l'hôtel Continental rendre au duc de Leuchtemberg sa visite.

Mme Félix Paure

Mme Félix Faure, qui a repris ses récept»^s hebdomadaires, a reçu, cet après-midi, p»s de trois cents personnes, parmi lesquelles, le nouvel ambassadeur de Turquie. Mme Félix Faure a également reçu le 'docteur Variot, directeur, et M. Gustave Roger, administrateur .du dispensaire des EnfantsMalades du quartier de Belleville.

On se souvient que Mme Félix Faure avait visité cet établissement, il y a quelques jours.

MM. Variot et Boyer venaient inviter Mme Félix Faure et Mlle Lucie Faure à assister à une grande représentation donnée au profit de l'œuvre, le lundi 6 janvier prochain, au théâtre de la République avec le concours des artistes de l'Opéra, du Français et de i'Opéra-Comique. ̃

Mme Félix Faure et Mlle Lucie Faure ont accepté cette invitation.

Mouvement judiciaire

M. Lacombe est nommé procureur général près, la cour d'appel de Caen.

Sont nommés juges

A Charolles (Saône-et-Loire), M. Bené, en remplacement de M. Collard, nommé juge d'instruction à Mâcon.

Substitut du procureur général près la cour d'appel de Paris, M. Trouard-Riolle. Substitut du procureur de la République près le tribunal de première instance de la Seine, M. Rambaud.

Président du tribunal de première instance du Havre (Seine-Inférieure), M. Petit. Président du tribunal de première instance de Mâcon (Saône-et-Loire), M. Cazer. Juge d'instruction àMâcon (Saône-et-Loire), M. Collard.

Juges de paix

A Tlemcen, M. Mouza.

A Bouïra; M. Gesta.

A Tablât, M. Naudet.

A Duperré, M. Lefranc.

A Berronaghia, M. Fermond. i A K'saret-Tir, M: Fournier. g

<r

Nécrologie

M. Colmet-d'Aâge, avocat à la coiir, ancien doyen de la Faculté de droit, est décédé subitement aujourd'hui, à l'âge de quatrevingt-deux ans.

A.UL !T:r*a,ïX;§v£ial

La situation à Pretoria

Londres, 4 janvier. Voici le texte de la dépêche de sir Hercules Robinson, datée du 3 janvier^et reçue ce matin par M. Chamberlain

« J'ai reçu la dépêche suivante de M. Dewet, agent anglais à Pretoria

« Tout maintenant est. tranquille et il n'y aura plus de troubles sérieux. Une députa*ion du comité des réformes de Johannesburg m'a rendu visite hier et a offert de garantir 3t de maintenir la paix et J'ordre. Je me suis •endu auprès du président Krïiger et lui ai i'aitpart de la démarche du comité. M. Krûj-er m'a assuré qu'en attendant l'arrivée de sir H. Robinson les troupes des Burghers a 'entoureront pas Johannesburg et n'inquiéteront pas la population si elle reste calme, si elle ne viole pas les lois et si elle ne commet aucun acte d'hostilité. »

M. Dewet ajoute

« Je dois rendre hommage à la grande modération et à la longanimité du- gouvernement du Transvaal dans les circonstances très difficiles actuelles.

« Les prisonniers viennent d'arriver. Les pertes subies par les "troupes du docteur' Jameson seraient très importantes; celles des Burghers seraient très légères, a

Interview, du docteur Leyd

Le télégraphe nous apporte de Berlin une interview du docteur Leyd; secrétaire d'Etat du Transvaal. ̃

Le docteur Leyd est d'avis que le coup de main tenté contre le Transvaal a été préparé par de gros financiers, amjs intimes de Sir Cecil Rhodes, qui, après avoir inondé l'Europe d'actions des mines d'or, espéraient provoquer une énorme baisse. Cette manœuvre aurait permis de profiter de la panique -pour racheter à bas prix et concentrer en peu de mains un gros stock d'actions. L'attitude de l'Allemagne a déjoué ce coup.

La dépêche de l'empereur Guillaume a produit une, grande impression. On la considère comme la preuve que l'Allemagne serait intervenue militairement en faveur du Transvaal, si celaeût été nécessaire.

A, L'INSTITUT

L'Académie des sciences morales et politiques a tenu séance cet après-midi.

M. Ravaisson, président de l'Académie pour 1896, remplace au fauteuil de la pré••dence M. Léon Say, président sortant.

M. Glasson, vice-président pour l'année Î896, retenu par un deuil de famille, s'excuse par lettre de ne pouvoir prendre place au bureau.

M. Picavet commence la lecture d'un mémoire intitulé « Les discussions sur la liberté au temps de Godschalk, Raban, Maur, Hincmar et Jean Scot. »

Lecture est donnée des lettres par lesquelles MM. RenéStourm.'deFoville.Cheysson et Le Roy de Kéraniou posent leur candidature au fauteuil vacant dans la section d'économie politique, par suite du décès de M. Cucheval-Clarigny.

PAR MINISTERE DHMER Nous recevons, par ministère d'huissier, sommation d'insérer la note suivante

M. Maurice de La Fargue déclare que la nouvelle publiée hier par la Presse relativement à sa prétendue démission est absolument inexacte M. de La Fargue proteste énergiquement contre les procédés dont il est victime et fait les plus expresses réserves en ce qui concerne la répression de pareils agissements. Depuis hier soir l'Association des Journalistes Parisiens est saisie de ce différend.

Nous tenons à laisser à M. de La Fargue toute la responsabilité de son démenti. Le conseil d'administration des Journaux Français a, pour des raisons d'ordre intérieur qui n'ont rien de personnel à M. de La Fargue, et n'emportent aucun blâme pour lui, décidé de lui demander sa démission. Tous nos lecteurs comprendront les raisons de: haute convenance qui nous ont fait dire que c'était M. de La t argue qui se retirait.. -̃'

S'il plaît à ce dernier de démentir notre information, nous ne pouvons que déférer à sa demande en faisant nos lecteurs juges de la correction de notre attitude..

BOURSE IIS VALUS

Après un début relativement calme, il s'est produit une véritable explosion de hausse dans la séance de ce jour, et il semble que la spéculation continentale veuille opposer aux Anglais les mêmes procédés dont ils se sont servis dans la question du Venezuela, en provoquant la panique sur toutes les valeurs américaines.

Seulement, au lieu de la baisse, «'est la hausse qui est préconisée par les marchés continentaux, parce que l'on sait bien que la place de Londres est vendeur sur toute la ligne vendeur de fonds russes par dépit de son échec dans la question sino-japonaise; vendeur de fonds ottomans pour cacher son impuissance diplomatique dans les événements de Turquie; vendeur de valeurs des Etats-Unis pour intimider les Américains dans l'affaire du Venezuela; vendeur de mines d'or par envie du.Transvaal, vers lequel convergent tous les capitaux européens dédaignint le mirage de la British South Africa (Ghartered); en somme, les Anglais ont remué quatre parties du monde sur cinq pour amener un effondrement financier. On peut affirmer aujourd'hui qu'ils ne réussiront pas, car l'amélioration dans la situation financière repose sur une entente tacite des bourses continentales qu'il sera très difficile d'ébranler. Le 3 0/0 français monte à lui 50, lé 3 1/2 a

196 30.

L'Italien est ferme à 86 40. L'Extérieure est moins bien tenue à 6211/16. Les fonds russes progressent sensiblement 3 O'O à 89 fr. le 3.1/2 à 9620.

Foi-te reprise das fonds ottomans le Turc C à 19 90, le D à 1910.

Grande fermeté des valeurs de crédit la Banque de Paris à 770, le Crédit Lyonnais à 765, le Comptoir national à 572, le Crédit foncier reste à 690.

La Banque française de l'Afrique du Sud eotelG6 25.

Le Suez monte à 3,240, le Gaz à 1,095, la Dynamite à 475.

Les mines d'or sont en reprise générale la Robinson remonte à 248 75, la Randfontein à 60 62, la Transvaal à 40, la Goldfields à 465, la Ferreira à 405, la Simmer à 465. On traite la Monte Rosa à 18 75.

Le Rio est ferme à 377 50, la De Beers reprend vigoureusement à 576 25.

îsuria de Ëemmiro§ 5 HEURES

Farines Blés Colza Lin Alcools Sucres

Courant. 40 50 .18 70 55.. 47 25 31 50 30 Février.. 40 S0 18 85 55.. 47 60 3175 30 87 Mars-AVi 4150 t9 15 55.. 47 75 32 25 'iprem 31.. 4demars 41 iiû 19 40 31 69 4de mai. 42 65 19 05 53.. 48 25 32 75 3187

Snere, stock à ce jour, 2,92S.iG6 sacs; augmentation, 7.779 sacs surhier.

Marqua de Corbeîl 45

Sucres roux 88° 28 à 2S 50

Sucres raffinés en pains 101 h Bouïiïes primes

Farines Colïi

Mars-Avnr 1 60 à à 4 de mars. i 75 à 2 à 4demai 2 50 à 3 50 à 4 Sucre» Alcools

4 do mars. 2 25 à à.

4 de mai.. 2 75 à 2 87 2 50 à 2 25 4 d'octobre. 3 12 à à

Pi-Esmcs simples

Farines Blés

Mars-Avriï., 85 à 90 » 40 a i de mars i à 1 05 45 à 50 4 de mai. 1 35 à 65à à

Voir les cours et renseignements complets à la quatrième page.

EA JOURNÉE

LE VOYAGE DE M. DOUMER

A Marseille

Marseille, 4 janvier, 2 h. 35.- M. Doumer, ministre des finances,, est arrivé à Marseille à 10 heures 45. Il a été reçu à la gare par M. Deffis, préfet des Bouches-du-Rhône, accompagné de M. Juillard, son chef de cabinet, et un grand nombre de notabilités, marseillaises. ,̃̃-

Le cortège s'est formé aussitôt.

Dans le premier landau, avaient pris place, avec M. Doumer, le préfet des Bouches-du-Rhône; M. Nicolas; chef de cabinet du ministre, et M. Juillard, chef cabinet du préfet.

Dans le deuxième, se trouvaient MM. » Bouge, Derveloy, député; Fernand Faure, '1 ancien député, et Martinet secrétaire particulier du ministre.

Le ministre des finances s'est rendu immédiatement à la Manufacture des tabacs, où il a été reçu par le directeur, entouré de tout le personnel administratif et ouvrier. A sa descente de voiture, il est vivement acclamé. On crie a Vive le ministre! Vive Doumer Vive la République!

M. Doumer a reçu, dans le cabinet du directeur, les délégations des différents services de là. manufacture. Plusieurs des délégués lui ont expesé les doléances de leur corporation.. ̃

Le ministre les a assurés de toute la sollicitude du gouvernement pour tous les collaborateurs, même les plus modestes, de l'Etat républicain. Il leur a promis d'examiner avec soin -leurs revendications et leur a exprimé son désir de leur donner satisfaction dans la plus large mesure, autant que le permettront les ressources budgétaires.

De la manufacture des tabacs, le cortège s'est rendu à la manufactures d'allumettes, où le ministre a examiné d'une façon toute spéciale l'organisation des divers services. Il a renouvelé les .promesses qu'il avait déjà faites aux ouvriers de Pantin d'améliorer le mode de fabrication et de rechercher les procédés les plus conformes aux nécessités hygiéniques.

M. Carvalho, directeur de la manufacture, a conduit le ministre dans toutes les dépendances de l'établissement.

Un déjeuner intime, dont les honneurs-ont été faits par Mlle Deffès, fille du préfet, a réuni à la préfecture MM. Doumer, Merlou, Bouge, Fernand Faure, Derveloy, Deffès, Nicolas, Martinet et Juillard.

Le ministre des finances est parti à Aix par le train de 1 h. 38. Il va visiter la ma- nufacture d'allumettes établie dans cette ville.

A Nice

On termine les préparatifs en vue de la réception du ministre/des finances. On assure que M. Doumer ira saluer, au nom du gouvernement français, le tsarévitch' et Fini-, pératriee d'Autriche. I

AU PALAIS

lia liste des 1O4

Après huit jours d'instruction, nous allons enfin voir aboutir cette fameuse affaire"des 104. En effet,à la suite des plaintes en diffamation portées contre le journal la France par les personnalités politiques de la Chambre et du Sénat, nommées sur la prétendue liste des 104, le juge .d'instruction considère dès aujourd'hui comme inculpés MM. dé Colleville, Bonneterre, Houssiot et Vitrac-Desroziers. On sait que ce dernier est en fuite, et il. est peu probable qu'il vienne maintenant se mettre à la disposition de la justice. M. Espinas a commencé à midi l'interrogatoire des personnages politiques qui ont été cités sur la fameuse liste. Il a entendu MM. Jullien, député de Loir-et-Cher; Crémieux, député du Gard Frébault, député de Paris M. Laguerre, ancien député.

Les déclarations que ces messieurs nous ont faites peuvent se résumer à ceci « Nous sommes bien décidés à aller jusqu'au bout. La présence de nos noms dans la liste publiée par la France, des députés ayant vendu leurs votes ou leur influence à la Compagnie de Panama, est une infamie, il- faut que ceux qui se sont livrés à ce petit jeu soient punis. Nous espérons qu'ils le seront a

Lundi après-midi M. Espinas continuera à recevoir les déclarations des autres membres du Parlement qui ont déposé des plaintes..̃̃

li'affiTaire. de Ea jrœe Çaelet

Nous apprenons que M. Franqueville, juge d'instruction, vient d'ouvrir une nouvelle enquête sur les causes de Fincendie.de l'Imprimerie Nouvelle de la rue Cadet et de la mort mystérieuse du prote, M. Delavande. C'est à la suite d'articles publiés par notre confrère la Petite République que cette nouvelle enquête a été ordonnée.

Us«aFE?a4ïon de fonctions · La 11e chambre correctionnelle à acquitté, cet après-midi,- un jeune garçon d'hôtel, d'origine alsacienne, Adolphe Mendié, poursuivi pour avoir usurpé la qualité d'agent, des mœurs au cours d'une aventure galante.

LE LAC LEIV3AN A PARIS

II est fortement question d'un projet d'adduction, à Paris, d'un important volume d'eau du lac de Genève. M. l'ingénieur Badois, ingénieur hydraulicien, l'un des promoteurs de ce projet, a bien voulu nous fournir les informations suivantes Le canal projeté s'avancera dans le lac Léman à quelques centaines de mètres à l'ouest de l'orphelinat du père Joseph, à Genève, à une profondeur de 5 mètres au-dessous du niveau des basses eaux. L'aqueduc sera prolongé dans le lac, jusqu'à environ 400 mètres de diamètre.

Sur le rivage il sera construit un bâtiment spécial 'ou seront installées les vannes régu-

latrices et d'arrêts nécessitées par les crues du lac de Genève.

A sa sortie du lac avec une pente moyenne de 50 centimètres par kilomètre, l'aqueduc se dirigera en droite ligne sur Machilly, passant presque sous Colongette, Aubonne et Tholomaz.

Un peu avant la station de Machilly, il tournera à l'ouest et côtoiera le chemin de fer jusqu'à Juvigny, d'où il ira en ligne droite vers le pont d'Etrembières, point où il passera sous l'Arve. Il longera ensuite la Salève, sans quitter le territoire français, presque sous le chemin de fer, laissera Saint-Julien, à environ deux kilomètres au nord, contournera le montVuache et ira passer vers CulozMacon et Charollë, d'où il redescendra au nord sur Paris.

Dans toute la traversée du Chablais et même de la Haute-Savoie, jusqu'aux abords du Rhône, l'aqueduc sera en tunnel. Les travaux de percement du souterrain nécessiteront le forage, jusqu'au jour, d'un certain nombre de puits destinés à l'évacuation des matériaux et au mouvement du personnel.

Comme on le voit, c'est un projet dont l'exécution nécessitera de longs mois de travaux et une dépense de plusieurs millions.

ÉCHOS ET NOUVELLES } Une dépêche de Toulon, publiée jiar les journaux, a annoncé que M. Lockroy, minis,tre de la marine, se rendrait le 15 janvier dans cette ville, pour inaugurer la nouvelle Ecole supérieure de guerre de la marine. Cette information est tout au moins prématurée. La date d'inauguration de l'Ecole supérieure de guerre, n'est pas encore fixée et, par conséquent, celle du voyage du ministre si ce voyage doit avoir lieu ne peut pas encore avoir été arrêtée.

Aujourd'hui, à onze heures, a été célébré, à l'église Saint-Augustin, une messe pouf le. repos de l'âme de l'impératrice du Brésil. La messe a été dite par M. l'abbé Gouron. Boivert, premier vicaire de Saint-Augustin l'absoute a été donnée par le curé, M. l'abbé Brisset.

Les meilleurs déjeuners à prix fixe et modéré, dans le quartier de la Bourse et des journaux, sont certainement à la Taverne Artois, 166, rue Montmartre.

CRIMES ET DÉLITS

ïïn beau blond

On pouvait- lire, il y a quelque temps, dans plusieurs journaux, une annonce ainsi conçue

o Un beau blond désire se marier; il épouserait une jeune fille avec dot, même ayant tache. Ecrire à Bert, poste restante, bureau central, Paris. »

Une jeune fille remplissant les conditions demandées, demoiselle de compagnie, en ̃province, entra en correspondance avec Bert, qui l'invita bientôt à venir à Parfe en apportant la dot.

La demoiselle de compagnie arrivait récemment à Paris et, peu après, son portemonnaie disparaissait. Elle soupçonna Bert de le lui avoir dérobé, s'informa et apprit que cet individu était marié elle porta plainte.' Bert a été arrêté. Il est êgé de vingt-trois ans, marié, et a- servi comme cocher dans différentes maisons; pour le moment, il est sans emploi. ̃ II paraît que ce n'est pas la première fois que cet ingénieux escroc a fait des dupes. Né dans la rue

Mme Euzébie Demignolle, âgée de vingt ans, demeurant rue du Bourg-Tibourg, se sentant prise des douleurs de l'enfantement, se rendait ce matin à l'Hôtel-Dieu, lorsque, passant place de l'Hôtel-de- Ville, elle accoucha tout à coup d'un enfant mort-né. Conduite au poste de police voisin, Mme Demignolle a été ensuite transportée sur un brancard à l'Hôtel-Dieu. Son état est aussi satisfaisant que possible.

Une folle

Une femme, paraissant âgée de quatrevingts ans environ, très proprement vêtue, coiffée d'un bonnet noir et ayant un fichu de laine sur les épaules, tendait ce matin une chaufferette qu'elle avait à la main à un gardien de la paix posté rue de Rivoli. Voulez-vous m'allumer ma chaufferette, s'il vous plaît?. lui dit-elle. Mais, madame. balbutia l'agent interloqué. '̃•••

̃ C'est votre métier, puisque vous êtes charbonnier. Vous êtes tout noir Comprenant qu'il avait affaire à une folle, le gardien conduisit la vieille dame au commissariat de M. Duranton, lui assurant qu'on allait lui allumer sa chaufferette.

Cette personne, qui n'avait aucun papier sur elle, a été dirigée sur l'infirmerie spéciale de la Préfecture.

Elle a parlé de l'avenue des Ternes et disait que son mari, Benoit Baduel, avait été charbonnier.

Lu bande à Théo

M. A, représentant de commerce, demeurant rue du Louvre, renvoyait, le 31 décembre,- un gamin de quinze ans, Jules X. qui était à son service,

Si vous me chassez, dit l'enfant, je vous enverrai- des gars, et vous verrez

Leicr janvier, M. A. put constater qu'on s'était introduit pendant la nuit dans sa cave, par effraction. -De nombreuses bouteilles avaient disparu. Sur les murs et sur les caisses, on lisait des. inscriptions injurieuses signées o Théo >>, enfin -les malfaiteurs avaient laissé des traces ordurières de leur passage.

M. A. a porté plainte. M. Bureau, commissaire de police des Halles, a fait appeler le jeune Jules, qui a nié énergiquement rien connaître de l'affaire. Les agents .ont' cherché « Théo et ont découvert Théophile, machiniste au théâtre

des Batignolles, qui a avoué être l'auteur du délit en compagnie du jeune K. âgé de quinze ans, ami de Jules.

On a arrêté ce matin les deux mauvais drôles, qui sont allés rejoindre « Théo » au Dépôt.

Série de. suicides-

Mme Henriette Perrier, âgée de vingt-cinq ans, employée de photographe, se trouvant depuis longtemps sans travail, s'est empoi-.sonnée Jiier dans son logement de la rue Pleyel, en avalant une forte dose de limonade sulfurique.

La mort a été foudroyante.

Une pensionnaire d'une maison d'aliénés, de la rue Picpus, Mme V., et dont le mari est également interné, désespérée de voir son jeune enfant hériter de la maladie de ses parents, s'est pendue hier.

M, Evrard a procédé aux constatations légales.

Un contre-maître de M. Dumoulin, fumiste, 35, rue de Lyon, nomméEdouard Chézeaux, en se rendant hier vers trois heures dans le bureau de son patron pour lui demander un certificat, s'est tiré deux coups de revolver dans la tempe droite.

Il a été transporté dans un état désespéré à l'hôpital Saint-Antoine.

INTERVIEW EXPRESS Ceux qui sont revenus

Interview express de l'un des officiers du corps expéditionnaire de Madagascar à la sortie de la remise du drapeau, ce matin Madagascar est-elle une bonne acquisition au point de vue général? Très bonne. L'ile présente des ressources sans nombre si nous savons nous en servir. Mais il faudra, là, nous montrer un peu plus colonisateurs que d'habitude!

Mais, le climat?.

Regardez-moi. Sur les plateaux, rien à craindre. Vous voyez qu'on peut en revenir en bon état.

Et le commandant nous regardé avec son bon rire. Il est vrai qu,'il" semble rentrer d'une villégiature plus- que d'une. campagne. Constatation curieuse le colonel Bizot n'est souffrant que depuis son. retour en France.

II~~LC~LS L'~R~S61~II~I

DEPECHES DE L'APRES-MIDI

DÉPARTEMENTS

Les obsèques de M. Faynoi :i

Châlons-sur-Marne, 4 janvier. –'Les obsèques de M. Faynot, conseiller à la cour d'appel de Paris, chevalier de la Légion d'honneur, décédé à l'âge de soixante-trois ans, ont eu lieu à Bourgogne, près Reims. MM. Lhotelain, conseiller général, Paillart, président du tribunal de Sainte-Menehoùlde, Leclerc, juge de paix, et Quantinel, maire de Bourgogne, tenaient les cordons du poêle. M. Lantiome, avocat, a prononcé un discours au cimetière.

En mer

Brest, 4 janvier. Le steamer NantesBordeaux, du port de Dunkerque, se rendant de Dunkerque à Bordeaux, MarseilleétCette, a touché sur la Roche de la Grande-Vinotière, dans le chénal du Four.

L'avant du steamer a été éventré. Un pilote qui se trouvait sur le lieu du naufrage monta à bord et conduisit le bâtiment à toute\"vitesse dans la rade de Brest, il échoua hier soir, près du Château. On travaille aujourd'hui au renflouement du Nantes-Bordeaux. Ce steamer fut cons- truit en 1884 dans lés Ateliers et Chantiers de Nantes.

ÉTR AïST OEFt

Pêtes officielles en Allemagne

Berlin, 4 janvier! On vient de fixer l'ordre et la date des fêtes de la- cour pour le mois de janvier. Le 17 courant, sera célébrée la fête de l'Aigle Noir; le 18, la fête de la proclamation de l'Empire; le 19, la fête du couronnement; le 22 aura lieu une grande réception par l'empereur et l'impératrice; le 27, la fête anniversaire de la naissance de Guillaume; le 29, le banquet au château impérial.

Conférence de généraux allemands Berlin, 4 janvier. Tous les généraux en chef de l'aroiûe allemande sont arrivés ici. Ils auront ce soir une conférence officielle.

La terre aux paysans

Saint-Pétersbourg, 4 janvier. On vient de promulguer la nouvelle charte de la banque agraire qui sera autorisée à acheter les terres nobiliaires pour les revendre partiellement aux paysans. U

La presse proteste avec vigueur contre ce privilège accordé aux paysans,- redoutant qu'il n'amène une perturbation agricole. C'est pour cette .raison que, jusqu'à présent, la charte n'était accordée que pour cinq années.

La banque commence avec un capital de quatre millions de roubles et une rente annuelle de deux millions.

Voyage du prince Ferdinand

Sofia, 4 janvier. Le prince Ferdinand partira sous peu pour l'étranger.

A la cour de Berlin

Berlin, 4 janvier. Le Tageblatt donne les détails suivants sur les dissentiments qui se sont produits entre l'empereur et le prince Frédéric-Léopold

o Des bruits extraordinaires courent en ce moment. Il est impossible de lés répéter. Il est certain, cependant, que, immédiatement après l'accident de la princesse FrédéricLéopold qui, en patinant, tomba à l'eau, l'impératrice accourut auprès de sa soeurV suivie bientôt après -de l'empereur.

Un détachement du 1er régiment de la garde arriva ensuiteau château de Glienicke, résidence du prince et de la princesse. Depuis, le prince n'est pas sorti du château et n'a pas assisté aux réceptions du

l«jaavien,

JODRNAUX DD SOI~

JuuiuMuA uu SOIR

PARIS

Le personnel de Madagascar est l'objet des critiques de M. Jean Demain Même avant la ratification du traité de Madagascar," avant l'arrivée, avant même l'embarquement <Iu résident général, le ministre de la justice a contraint, pour ainsi dire, le ministre des colonies qui na s'en est point assez défendu– de caser dans des tribunaux qui ^existaient guère, pour juger des justiciables qui n'existent pas, un lot considérable de magistrats qu'on ne savait où caser.

Tons les départements ministériels, n'en doute» pas, sont prêts à en faire autant. Si' L'on projette de créer tant de résidences, c'est qu'il se rencontre, ici' ou là, des résidents « en l'air j> pour qui telle ou telle administration demande une place. Et voilà ce quo dans les ministères -on appelle « l'organisation da Madagascar v. ̃

LE JOUR

Autour d'un procès, tel est aujourd'hui le commérage de Jean Bavard. 11 s'agit du mariage annulé d'Etincelle

Toute une histoire est effacée qui eut le charme dé-' licieux d'un ronian il n'est plus vrai que deux êtres qui s'aimèrent se donnèrent librement, sincèrement lun à l'autre, un jour. Messieurs les juges n'ont pas compris ce qu'on voulait leur, dire, quand l'avocat d'Etincelle vint leur parler de passion noble et désin-=téressée, Et voilà pourquoi, en dépit de tout, malgré", des actes officiels dont les magistrats se sont moqnés comme de leur première toque, malgré des lettres admirables lues à l'audience, lettres palpitantes d'amour.et de loyauté, une femme a été chassée d'une maison où -elle était entrée la 'tête haute, le cosur fier,

LA PATRIE

M. Lucien Mrllevoye critique vertement le Standard, organe officieux du Fo- reign 'Office, qui s'inquiète que la France" songe disputer à l'Angleterre sa suprématie dans le monde. Il en profite' pour dire carrément leur fait aux Anglais Vos outrages féroces ont été écrits avec le sang da la France blessée.

Vous voudriez bien nous rappeler à présent' au sentiment de cette revendication immédiate des provinces perdues, de cette revanche que vous avez bafouée, condamnée comme une atteinte au repos de tous les peuples, contre laquelle vous avez essayé d'ameuter; l'opinion de l'Europe entière. C'est notre affaire et non la nôtre. Il vous est interdit de pénétrer le secret -de nos espérances l'heure de la France ne sonne pas aux. cadrans de la Cité.

̃ Le Réveil de Panama Sous ce titre,"1 notre confrère dit qu'une nouvelle instruc-; tion va être ouverte contre les personnes' ;qui,à un titre quelconque, ont touché des' sommes d'argent de la Compagnie de Pa<?; nama C'est le ministre de la justice qui aurait directement chargé M. Espinas de l'instruction.

Cbéquards, tremblez!

LA FRANCE

L'attitude de Guillaume II vis-à-vis de l'Angleterre, à propos du Transvaal, inspire à M. Georges Wulff les réflexions suivantes Ce que pense l'empereur d'Allemagne de la "question transvaalienne, nous le pensons bien en France, on le pense en Russie et dans tous les pays où on a: encore quelque souci du Droit mais il ne suffit pas; de lé penser, il faut le dire, et le dire de façon que, tous l'entendent. Et nous avons la conviction que Mrf Berlhelot tardera.pas à le faire. LA GAZETTE DE FRANCE On demande une âme ce vœu est formulé par M. Joseph de Godleyski, qut commente un article du Temps disant que la « démocratie, pour ne pas se décomposer intérieurement, a besoin d'une âme ». Notre confrère conclut

Nous demandons, nous, qu'on refasse l'âme de la France.

Mais ce n'est pas à la République que nons nous adressons j c'est à la Monarchie chrétienne, car l'âme nationale doit être catholique et monarchique, pouj être grande, noble,.belle, vraiment française. LA LIBERTÉ

̃ Les frères de Saint- Jean-de-Dieu viennent devoir retirer leur subvention municipale. Notre confrère s'en étonne La résolution du conseil municipal a vivement ému l'opinon. Elle y a vu une nouvelle manifestation de l'esprit d'mtoléiancè qui anime nos édiles libre-pen-; seurs contre toute œuvre dirigée par des congréga-j tions religieuses. Au conseil municipal on se défend j néanmoins de ce mauvais sentiment. On prétend n'avoir refusé leur subvention aux Frères de Saint-Jeande-Dieu que parce que l'Assistance publique aurait organisé dans les hôpitaux laïques-un service spécial pour les enfants malades.

LE TEMPS

Les prochaines élections municipales inspirent à notre confrère un véhément réquisitoire contre le collectivisme. Il conseille cette attitude aux républicains modérés Pour rendre à notre parti la vitalité et la confiance, faisons la iumièae sur les doctrines et sur les intentions, disons ce que nous désirons, ce que nous vou-. Ions et, d'autre part, ce que nous combattons; c'est l'unique moyen de nous compter, de prendre conscience, de notre force et de triompher d'adversaires qui seront plus qu'à demi vaincus le jour où partout ils seront démasqués.

LIS ITALIENS BN ÂFRIfjm Télégrammes de Massaouah

Des bruits divers courent du camp des Choans sur la marche en avant de Ménélik, qui suivrait la route d'Azubo à Vagerat. Kassala est tranquille-.

Le général Baraticri télégraphie d-'Adigrat que les derniers éclaireurs arrivés du'- camp de Dolo signalent seulement les déplacements habituels des colonnes chbanes en-, voyées pour opérer des razzias.

Le commandant de Makalllé, sur la demande du ras Makonnen, lui a envoyé ait camp de Dolo le docteur Mozzetti, pour soi-; gner le ras Mangaeha-Atidi, qui avait Tait un* chute de mulet. •-̃ ̃


EiBUitLErr.ON-PE:. JPÈÉSSR du 5 Janvier 1896.

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SeriesiideCîaîîle PAR

SEORQES.'fflSRBEET

ur&O~ .n&Ra~~i

5TJKOISIÊME PARTIE

L»A^ÎOUk ET L'ASMITIÉ ?

;̃; V _̃̃.

OV LE RÉEL SE CONFOND AVEC LE MERVEILLEUX

(Suite)

.-̃̃̃« Votre disparition, disait-on dans le pays, était un inystèïe inexplicable. « Qu'étiez-voùs devenus?. Revien-. driez-vous jamais ?.

Nul ne -le savait.

« Enfin, l'aspect désolé de ces lieux, tout cela faisait travailler ma jeune imagination.

« J'aimais à me figurer qui vous étiez. comment, vous étiez. ainsi qu'on fait des. personnages d'un roman.

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~g, ~SS: l'or Luga-iE;, 4 1,~2 5 gm.. p.'æ '£,b" ~E~ S~

'zh Vraiment Ijexclama- Philippe.

-"Oiiî, àlïirma Jacques! Et ce quëjë' vais vous dire est étrange, invraisemblable, que dis-je? C'est presque la continua-,tion du conte ;dè féesfdont jetons- .pariais tout à l'henre; Et, ;cèpendan~ij cela;ëst réel, je voùs.le jute. R;/ Et qù'«st-ce donc? f-̃̃/ « Ne nous faiiespas languir, monsieur le conteur. ""̃' ,>>- Eh bien! plus diùne fois,;â.cette èvôrcation faîtéjpar ni<in imagination d'enfant d'abord, de jeune honiaïe ensuite," oùijV^e vous le jure, iî'me semble aujourd'hui' que c'est la réalité qui y a rtepondu, qui y répond en ce moment! ̃̃"« Câr'dans m-es rêvesj'avaîs'vu-Msie-de- Céran telle que je la vois aujourd'hui! « Oui, oui, c'était bien ainsi que je me rèprè.senisds la chàteleine absenté, dispa- rues morte, disait-on, de cë:. domaine dé- sert. avec ce regard doux et bon, ce inê- me sourire, ces cheveux d'or pâle et vêtue" ` de sombre! _̃̃ .L'affirmation de Jacques Raphaël était bien invraisemblable, en. effet.

Mais il avait prononcé ces paroles avec un tel accent de conviction et de, sincérité, d'une.voix si. émue même, que Jocelyne, en' entendant cette chose extraordinaire, se sentit remuée jusqu'au fond de l'âme. et, chose étrange, plus attendrie qu'étonnée.

Un assez long silence se fit là-dessus. Il semblait à tous qu'ils vivaient en ce moment dans un rêve. sous l'impression de saisissement vague que l'on éprouve à la suite de quelque récit fantastique. Tant que Jacques avait parlé, Loui-

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On est encore sous l'impression des jours de fête et les affaires sont encore très calmes on ouvre soutenu pour les mêmes Taiisons que pour le blé, puis on devient lourd et la clôture se fait avec une réaction de 10 centimes sur tous les mois.

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Le marché est complètement dénué d'intérêt, les affaires sont nulles, "des cours nominaux et sans -changeai eut, sauf les 4 de imai qui sont plus offerts.

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£eite,.captiyeejarle son.aejsa.yûix^eipar les sentiments poétiques qu'il exprimait, s'était senti des larmes dans les yeux. Elle ne mettait pas en doute, assuréniçat, -si merveilleux fùjfcfH;i. le-igit que \e^w naît: d'affirmer le jétine-liomÈû^i ,S;J[ 'ÊJ elle jé'fit': voulu'; ^u'il pariât toujours? aiiisi, n'ayant janiàîslêprou^eplaisir senX-.?; blabîâa-Geîui de l'écoujfersî? '4, .Mais' Jacques ro^pit'Té'sîfence. •&̃ >r ̃.̃•Voici î'héure'-iM dernier-train, dlfc-ilj > e| il 'faut que je rentre ce sôifiâ l'Ecole; '̃~ Déjà !l spupiral^lïilippjs. f \V:\ ',> «"Voila c'é "'qui 'Vappèlîe "sortir du "rêve pour retomber dans la réalité.

JLa réalité n'a rien que de charmant, puisqu'eîlè-Hi'a valu votré rérïcontre.T.-et cette bonne journée.

C'est vrai « Eipiiisqu^lleja-faitde no.usdes/amis. ̃̃̃̃ De bons. amiSj assurément. Vous reviendrez, ;û'est-ceipas? 4e vous le promets.

–Bientôt?. Dans huit jours, nous serons .en vacances. Et.conimo j.'habite Viroflay, je. peux vous dire en effet. à bientôt. Jacques, avant de partir, avait pu lire dans les' yeux de Jocelvne qu'elle approuvait la demande; de Philippe. et dans ceux; de 'Louisette qu'elle l'appuyait- de tout cœur. ̃̃

Etla-nuit,sur son lit decamp del'école, songeant à toutes les^ surprises de. ce jour: .•̃̃ C'est pourtant vrai, se dit-il, qu'il me semble avoir retrouvé quelqu'un que j'aimais déjà. et qui me manquait Il s'endormit, du rsommeil satisfait de

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Sous l'influence des fortes émissions de 1 filières 'le marché ouvre faible avec une i baisse de 25 centimes sur hier.

Après la~ côte le ton du marché est meilleur, sur une assez bonne demande du découvert, et l'ou est acheteurs aux cours vendeurs du début.

En clôture, on est ferme aux plus hauts prix du jour.

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Février 31.50 31.50 à 31.75 Mars-avril. 32 à 32.25 32.25 32 à 32.55 4demai 32.50 à 32.75 32.75 32.75 à 33 ̃̃

Le stock a diminué de 2.5 pipes; circulation. 1150 pipes;- ̃̃

SUCRES

D'après un télégramme officiel du maréchal Martinez Campos, arrivé hier à Madrid, les insurgés auraient pénétré dans la province de la Hayane et que les troupes espagnoles seraient à leur poursuite.

Ce^ télégramme est apprécié de différentes façons par le commerce d'après les uns,

1'h mniè â qni~ ll ~~reut d'ar~ i~er

Lhomnie à qui il vient d'arriver- du

bonheur."

Et, une fois de plus, il revit en rêve la châtelaine des Clayes, celle de son imagination et cellede la réalité, c'est-à-dire .;lainêinei ave,c spn -doux, regard, son soùrire.an^lancoîiqïïté et- ses cheveux d'or

pâle^ < ̃

.̃^èjtte. visiohjil'éiaplissait d'une- joie si douce. et si suave 'qu'en se penchant pour luiSaiser la main une larme roulait de ses yeux'sur les doigts fias de la dame. \|I'ais: "la vision ensuite disparaissait potif "faîte place à une autre celle d'une délicieuse enfant brune, aux yeux châtains pleins de tendresse; à la bouche, plëine-d'e sourires -èpanoufs, "et qui "s'appelait Louisette.

Un nom qui lui seyait à ravir 'i. ):̃ .vi;- ';̃ '"f% 7 ̃ COUP DE THÉÂTRE

A vingt ans, c'est le cœur qui tient en nous -la grande place. et la réflexion n'a rien avoir dans ses entraînements. L'amour et l'amitié, à cet âge, entrent en nous et s'y établissent sans examen préalable", .invinciblement.

Pendant les huit- jours qui suivirent, Jacques né-songea pas à.s'étonner de l'impatience où il était de-revoir ses nouveaux amis ni de la place qu'avait prise si rapidement en lui, l'affection soudaine. qui ramenait nécessairement sa pensée vers eux.

Qui de ces nouveaux amis l'avait séduit davantage, la baronne de Céran, Philippe ou Louisette?.

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P~YIÛ3~lY' L~'8 ~1~T41~SL~F g

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§. P.f'n1?I,~ g

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~`~ Pésââé~

CONSTIPATION, DIARRHÉE: 1 tt. 3O U BoSle. POMMADE FONTAINE PiS^â O&BSKBS, DÉM/lHGEAiSOKa. ROUGBttaS. U pot S fc.

l'entrée des insurgés dans la province de la Havane constitue un succès pour ces derniers, alors que d'autres estiment que les rebelles n'y sont rentrés que pour échapper à la poursuite des troupes espagnoles et que, actuellement, ils seraient cernés et que leur soumis-ion ne serait plus qu'une question de jours. ̃

II se peut, en effet, que les insurgés, après avoir été repoussés de la province de Matanzas, se soient portés sur la Havane pour échapper au feu des troupes espagnoles. Nous ne tarderons pas à être fixés à ce sujet.

Les marchés étrangers sont lourds, il suffit que les Américains cessent d'acheter pour que les cours fléchissent. Cela démontre bien comme la position de marchandise est changée en Europe.

A notre réunion de ce jour, on débute avec un.recul de. 12 à 25 centimes, tant sur la mauvaise tenue du dehors que sur les émissions de filières qui s'élèvent aujourd'hui à 74,000 sacs.

En séance, les prix ne subissent pas de grands changements mais les affaires sont des plus languissantes.

A trois heures, on est calme mais soutenu. Cours de 1 heure à 3 heures

Courant.. 30.50 30.37 30.37 et 30.50 liés, 30.50 30.37 et 30. 50

liés, 30.50

Février 30.75 30.62 et 30.75 liés, o 30.75

4 premiers 31- 30.87 30,75 et 30.87 liés, 30.87 ̃

I.Ij-'via'-eût su-le-dice- et il -ne- se posait même pas cette question.. Tout ce qu'il se disait, c'est qu'il avait été charmé.

ir~M restait de ceW Journée passée près, d'eux un souvenir, de profondes et dbuceséniotions.

"La-;Vi'e>Iui souriait, présent: et avenir.- Il Vêtait brillamment "tiré du dernier conçôiirsr.. Son stage à l'Ecole était ter-

>miiié .̃•̃• _:> ̃

D'emaïn-on lui -coudrait :sur, la manche le galon de sous-Jieutenant

Et il souriait d'avance a la pensée de la joie orgueilleuse de maman FranSQis&j_de son parrain et de sa -grand'

mère »̃.̃ ̃•̃

(Mme Dubois voulait qu'il la considérât ainsi).

Ce fût un joyeux repas de fâinille que"

celui qui le réunit, la semaine -suivante, aux habitants de la petite, maison'de Viro-

flay. ̃ p

Joie complète pour lui et pour Fran,çoise.

Mêlée, malgré tout, d'amertume pour Gervais et pour Mme Dubois.

Ces- derniers, en effet, pouvaient-ils, en un tel moment, ne pas songer à Jocelyne ̃et s'empêchei\ de -.penser que pour elle surtout eût été fait le bonheur de le voir ainsi, qu'elle s urto'ut eût pu s'enorgueillir de son fils l

En dépit de cette douloureuse et inévitable impression, qu'il se gardait bien, d'ailleurs, de laisser voir, Gervais ne se tenait pas d'aise.

Jacques, le fils de « sa petite demoiselle » (dans son pieux et attristé souve-

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Magdebourg, 11 h. 49. Lourd; courant, 10.75; février, 10.87: mars 10.97; mai, 11.12. Pluvieux.

Hambourg, 10 h. 3. Faible; courant, 10.87; mars-mai, 11.07. Couvert.

2 heures 35. Calme; courant, 10.77; mars-mai, 11.10.

CAF?ÉS

Dépêches communiquées par MM. O. Ziezeniss et Cie:

New-York, 3 janvier. Le sentiment intime du marché .est faible,. par suite de la mauvaise position statistique de l'article.. La demande, de la part do la consommation, se ralentit. Nous nous attendons a une augmentation de 150.000 sacs dans l'approvisionnement visible du monde, qui est le plus fort depuis neuf ans. Recettes à Rio' 14,000 sacs: Santos

8,000 sacs.

l Stocka Rio 255,000 s.; Santos 430,000 s. A Change 9 1/8.

lynejj Jacques é.tait officier maintenant ̃•' D'éjà^its.làât"1-niié:'â; l'âppbiéï' '.« ̃monlieutenant '»"•"

« Mon lieutenant » paï-çi, « mon lieutenant par-là.-

On n'entendait plus. qiie. cela dans la maison.

3îhie Dubois, elle-même,- finissait par r ,en rire. ce qu'elle n'avait fait depuis bien des. années.. ,:•̃ Mais, somme toute, ce n'était là que bonheur prévu. ;,̃ Jacques, sans le savoir^. leur réservait" pour le- -dessert une jme.denfc- la surprise"- devait les émouvoir ^bien au.fcreuieafr-f¥ife.

co're. ̃

A propos, mon lieutenant, dit Gervais, nous t'avons attendu.en vain, iîyTa huit jours. C'était pourtant jour, de con-: gé, et -tu n'as pas l'habitude de passer ces jours-là sans venir à Viroflay.

C'est vrai, répondit Jacqxies. et. j'aurais dû vous écrire pour m'excuser.

a Mais j'ai préféré attendre aujourd'hui et vous dire moi-même ce. qui m'a empêché de venir:

« Je suis sûr que vous ne devineriez pas.

Ma. foi!. mon lieutenant, voilà uns semaine que je cherche. et, en effet, je n'ai pas deviné,

C'est tout une aventure.

Une aventure ?.

Et charmante, encore niais qui va bien vous étonner. nia, s qtu ~,a (A suivre,}

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COTONS

Dépêches communiquées par M~U. O. Ziezeniss et Cie

New-York, 3 janvier. Baisse due à des ventes pour compte de maisons: de Liverpool, influencées par les avis politiques. Nous considérons les recettes comme trop petites pour justifier une baisse.

Recettes aux ports, hier, 24,000 balles.

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SECOURS AUX VICTIMES Epilogue d'un attentat anarchiste.– Les troubles de Paris et'de Lyon. Opinion de M. Henry Bouclier.

A la rentrée des Chambres, le Parlement aura à se prononcer sur le projet portant ouverture d'un crédit extraordinaire de 350,000 francs pour secours aux victimes des troubles de Paris en juillet 1893, de Lyon en juin 1894, et de l'explosion du restaurant

Foyot.

Il nous semble superflu de rappeler les divers incidents qui ont marqué ces journées, nos lecteurs ont été suffisamment renseignés partons .les détails donnés à ces époques. Nous nous bornerons donc à indiquer, comment la commission du budget, qui a examiné la demande du .gouvernement, entend faire la répartition du crédit. Pour cela, nous avons vu M. Henry Boucher, le distingué rapporteur du projet de loi, qui a bien: voulu nous donner, les quelques.. renseignements que voici

La commission du budget, nous dit l'ho-" norable rapporteur, a estimé que le projet de loi présenté par le gouvernement et qui associe dans une ruêm& répartition de secours les victimes d'émeutes,, et celles d'un crime individuel pourrait créer un précédent fâcheux. Elle a donc examiné séparément les conséquences -de l'attentat du restaurant Foyot, et celles des troubles de Paris et de Lyon.

En ce qui concerne l'explosion du restaurant Foyot, nous sommes en présence d'un attentat isolé, d'un crime de droit commun, et rien ne justifie l'inscription des victimes Sûr la même liste de secours que celle des victimes des attroupements des villes de Paris et de Lyon. Même il est nécessaire d'éviter toute assimilation, même fortuite, entre- des événements entièrement dissemblables. Les attentats par explosion, qu'ils soient ou non attribués à l'anarchie, peuvent bien être l'objet de mesures préventives ou répressives spéciales, mais ils ne peuvent être considérés, en ce qui concerne leurs victimes, que comme des crimes isolés et de droit commun qui ne leur permettent d'invoquer ni l'article 106 de la loi organique municipale, contre les communes, ni les responsabilités indirectes de l'Etat,' comme substitué à elles.

C'est pour fixer définitivement cette jurisprudence, continue l'honorable député des Vosges, que la commission demande à la Chambre de décider qu'aucune somme ne sera prélevée, à l'occasion de l'explosion du restaurant Foyot, sur le crédit demandé par le gouvernement, crédit qui sera réduit de 350,000 à 315,000 francs.

Mais il y a des précédents ?

C'est yrai, mais les attentats dirigés contre les immeubles du boulevard Saint-'Germain et de la rue de Clichy o;nt eu pour but de frapper des magistrats .qui avaient accompli leur devoir, à l'occasion de l'accomplissement de ce devoir même. L'explosion tragique du boulevard Magenta a été dirigée contre, des hommes qui avaienteourageusement fait acte de citoyens, et c'est un serviteur volontaire de la loi qu'elle a écrasé sous les décombres. En relevant les ruines, en réparant ce qui n'était pas irréparable, l'Etat acquitait une dette matérielle, remplissait une obligation morale.

Or, aucune obligation- morale du même genre ne s'imposait à l'Etat, par suite de l'explosion du restaurant Foyot.

D'ailleurs, les dommages matériels non couverts par les assurances atteignent à peine 4,000 francs.

Les dommages personnels se réduisent à de légères blessures, qui ont atteint quatre employés du restaurant et deux jeunes ou- vrières, et une blessure plus grave "qui a atteint un consommateur du restaurant, dont la santé est complètement rétablie. Nous ne sommes, donc pas en présence d'une catastrophe qui nécessite l'intervention spéciale" des pouvoirs publics, et dans le cas des secours personnels paraîtraient

LES€OCRSESDEBEMAm Le besoin se faisait-il vraiment sentir de' trois réunions de courses à Marseille ? Je ne le crois pas. A aucun point de vue £e meeting ne pouvait attirer les sportsmen parisiens et, du reste, en consultant le programme, il ect facile, de. remarquer que les écuries des grands centres d'entraînement n'y ont envoyé aucun représentant, préférant se réserver, avec raison, pour les belles épreuves de Nice, bien autrement intéressantes. .•

En somme, si j'en crois mes correspondants, cette tentative n'a obtenu aucun succès très peu de chevaux' seront au départ et il est malheureusement probable que les recettes ne couvriront pas" les dépenses. On »iit même que, devant cet insuccès, ces réusions seront supprimées l'année prochaine, "Voici mes pronostics

Prix du Président de la République.

TTitlSanris.

Prix de Bellone. I^agardère. Prix de MassOia. fcrïEiiace.

Prix du Château^– Ecurie JCedai. Stbady.

PARTANTS ET R1QMTES PROBABLES

PRIX DU PRESIDEN.TT DE LA RÉPUBLIQUE

Orchidée M Boucher La Dwina M. Mourgue Prince M. Boulard

̃ Fleuron. M. Ph. d'Espous. Incassable. M. Meyer

Stiiut Gcnest M. Maunoury Fine Mouche- M. Clémençon Sylvana. M. Moog

La Do M. de Lafarge Sybarite M. Zafiropoulo Etoile*' du Sud li, L. Vidai

Marley II M. Ph. Lionel Ouistrenam M. H. d'Espous PRIX DE MASSILIA

Capiton II J. Dambielle Fabuliste M. Galy

Mortemer Ashman

Martingale. Shaw

Mlle Folle Jambe Delolme

Luîly.. R. Morris

Plaisir Bâtes

The Mistral Vidal

Javelot II Stone

PRIX DU CHATEAU

Mariam M. Galy

Antraguet. Page

Black Eyes Stanley

Damoclès M. de Maistre Daumesnil.. =." Lewîs

Devise Jordan

tvonae Jones

XeFoc; Delolme'- -Vallauris ̃ Sawyer

Mousquetaire. ̃ M.-Bouchçt

être utiles, quelque tardive que soit ïeûr attribution, le ministre de l'intérieur pourrait y subvenir, grâce aux crédits ordinaires dont il dispose.

Quant aux victimes des troubles de Paris et de Lyon, elles réclamaient à l'État une indemnité, mais le gouvernement ne réclame;, en leur faveur, qu'un secours tout volontaire.

En ce qui concerne les troubles de Lyon, les demandes d'indemnités, présentées par 314 personnes, dont 161 Italiens, 10 Suisses et 143 Français, se sont élevées à plusieurs millions.

Mais le préfet du Rhône, après enquête, a cru pouvoir ramener le chiffre des secours à accorder à la somme de 30.9,358 francs. En ce qui concerne Paris, les, demandes d'indemnité s'élèvent à un total de 65,000. fr., mais il y a Heu de distinguer deux catégories de pétitionnaires. Les uns, .comme la Compagnie des Omnibus et divers concessionnaires importants de la Ville de Paris, ne peuvent invoquer en leur faveur l'état* précaire de leur situation de fortune. Les dommages qu'ils ont subis font partie du risque professionnel de leur industrie. Les autres victimes, plus intéressantes, réclament", une somme de 3,000 francs environ. C'est uniquement ce dernier chiffre qui doit être prévu dans la fixation du crédit. On voit par ces renseignements, qu'a bien voulu nous donner M. H. Boucher, que la population parisienne n'a pas été sensible^ ment atteinte par les troubles de 1893. A. de Latouche.

LES MANŒUVRES ALPINES

Les crédits en vue des manœuvres alpines font prévoir pour le mois d'août une importante concentration de forces à notre frontière des Alpes. Les 14° et 15° corps d'armée prendront une part également importante à ces opérations, les plus considérables qui aient été exécutées sur la frontière italienne, entre Genève et Nice, depuis 1891. Les nécessités du cantonnement pour ces deux corps, qui marcheront d'abord ensemble, puis contre un corps alpin, ne permettront pas de faire ces opérations dans les Alpes proprement dites, et c'est le Bas-Dauphiné qui en sera le théàtre.

l]N DISCOURS BU ROI DE SERBIE

Bucarest, 4 janvier. Le Sénat discute l'Adresse.

Le président du conseil, M. Stourdza, af-^firme que la liberté des élections a été complète et prouve par des chiffres que, malgré cette liberté, les résultats ont été beaucoup plus favorables aux" libéraux qu'ils ne le furent en 1888 aux junimistes, bien que les électeurs aient été alors violentés.

Le ministre de l'intérieur, M. Fleva, constate avec le junimiste Maioresco que les élections furent libres. « C'fcst, dit-il, non seulement le mérite du ministre de l'intérieur, mais aussi celui du gouvernement tout entier. »

Le ministre dément qu'un désaccord se soit produit au sein du gouvernement et ajoute qu'il restera à son poste tant que: le président du conseil le désirera..

L'Adresse est votée par 97 voix contre 3. Le roiareçu la délégation de la Chambre qui lui a présenté l'Adresse. Il lui a fait le meilleur accueil et l'a. remerciée.

« Pendant toute la durée de mon règne, a dit le roi, j'ai été animé du désir de défondre le pays contre tout désordre et j'ai mis un soin vigilant à consolider ses institutions pour prévenir les agitations stériles. Car, ainsi, on peut assurer un développement continu et un véritable progrès.

«Je reçois, -dit le roi en terminant, avec un vif plaisir l'assurance que la Chambre est décidée à accorder son appui éclairé à mon gouvernement, i

Le roi reçoit aujourd'hui la délégation du Sénat.

Le Parlement s'est ajourné au 8/20 janvier.

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MARSEILLE

Première journée. Dimanche 5 janvier

PRIX DU PRESIDENT DE LA RÉPŨ BLIQUE

Course plate. A réclamer. Hacks et hunters. Gentlenien-riders. 1,000 fr. 1,800 mètres environ.

MM. jjjL H. d'Espous de Paul 6 'Ouistreham. 76 Pavin de Lafarge. à La.Do 74 'A Cte de Lavaucourt. 5 Syîvana .74% J. Le Roy. 5 Vallauris 73 Clémençon. 4 Fine .Mouche. 72 M Charles Bessat. 4 Orchidée. 72 Louis Vidal 5 Etoile du Sud 71 G.-Maunoury. 5 SaintGenest 71 yl P. Massot > 5 La Dwinà .7-1 Ed. Meyer 3 Incassable. 71 H. d'Espousde Paul 4 Thé Vert. 71 D'Englesqueville.. 4 Armide II 69^ R. Pascal 6 Minora 68 'A Philippe Lionel 5 Mari ey II. 68 Gaillard fils â Fleuron. >68 L. de Romanet 3 Gil.»“ 68 Montel. â Prince 68 Granieri 4 Malte. 66% Zaflropulo i Sybarite 64M De Fondclair. 3 Emancipée 6lK y2

PRIX DE BELLONE

Steeple-chase militaire. 3e série. Un objet d'art ou d'utilité militaire d'une valeur de 150 fr- au premier; un objet d'utilité militaire d'une valeur _de 100 fi1.- au second un objet d'utilité militaire d'une valeur de 50 francs au troisième. Pour sousofficiers de l'armée active montant des chevaux de troupe.- 1,600 met. environ.

MM. kilo Boudiér. d Grimace. 82 Loze. â Drague. 77 Albaric â Coduine. 75 Tbaraud: â Gourde. 75 RCDOUr. â T'able 75 Picbon â Mérope.<. 75 Lorano. â Giberne. 75 Giraud. Guitare. 75 Geoi~ges: d, bünotaere. 75 Deprunier.y a ttlabenta. 75 Iticard. v rloride. 75 Laudry. d i4iuse. 75 Chappas. d.\Tarcotiue. 75

PRIX DE MASSILIA

Sleeple-chase. Handicap. 8,000 francs Uu 4,200 mètres environ.' u

mm.. kil. G. Duvergé 5 Capitan II 70 J. Grasset 6 Fabuliste 66 G. Ledat 5 Lagardère 65 M!s de Villamejor.. 6 Mortemer 65 -a S. Dufour. 5 Martingale. 65 Cte L. de Valady. 5 L'Isère 6~i y T. Dugas. â M»* Folle Jambe. 62 Hersent 5 Lully 61 'J4 K T: Cater 6 Plaisir. 60 S. Dufour. 6 A-ttiçhy.. 60 "Cornet deTtôniagne â.The Mistral. 60^ De Fcadelaîr. â/Javelot J-tS!.1! 60

« DES MI1STRBS NOUVELLES DE MADAGASCAR.

Les ministres se sont réunis ce matin à l'Elysée sous la présidence de M. Félix Faure.

MM. Doumer, ministre des finances, et Guyot-Dessaigne, ministre des travaux public, absents de Paris, n'assistaient pas à la délibération.

Le ministre de la guerre a donné communication des nouvelles qui lui sont parvenues par le dernier courrier de Madagascar daté du commencement' de décembre et arrivé hier.

Ces nouvelles portent principalement sur ;,les opérations effectuées par le commandant Gfanneval à ïa tête de trois compagnies à l'ouest de Tananarive.

Le commandant a réprimé vigoureusement un mouvement de rébellion qui avait entraîné ̃ quelques milliers de fétichistes fanatisés et armés de couteaux, de bâtons et de frondes.La situation générale continue à être satisfaisante.

Le ministre-de la marine a demandé au conseil d'autoriser l'amiral Bienaimé, arrivé aux termes de son commandement, à rentrer en France.

La division navale de l'océan Indien sera placée, dorénavant ainsi qu'elle l'était autrefois, sous les ordres d'un capitaine de vaisseau.

LA CAVALCADE DU BŒUF GRAS

Le conseil a été saisi d'une pétition du syndicat de la boucherie demandant une subvention pour l'organisation de la cavalcade du Bœuf Gras.

Les ministres du commerce et de l'agriculture sont autorisés à s'entendre pour la fixation du chiffre de cette subvention. LE MÉRITE AGRICOLE

Le conseil a approuvé un arrêté du ministre de l'agriculture portant, conformément à la mesure prise par le ministre de l'-instruc- tion publique pour les palmes, qu'une des promotions du Mérite agricole serait tous les ans réservée exclusivement aux agriculteurs. C'est la promotion de janvier qui sera ainsi limitée.

Par contre, la promotion du 14 juillet sera uniquement consacrée aux fonctionnaires des deux administrations.

LA SUPPRESSION DE LA QUARANTAINE Le ministre de l'intérieur a fait signer le décret de police sanitaire internationale ten-; dant à Supprimer la quarantaine. Le principe de cette réforme, qui provoqué une grosse émotion dans le commerce international, est que des médecins sanitaires accompagnerqnt les navires et que des visites et des 'désinfections auront lieu dans les ports de départ, d'escale et d'arrivée. Dès ces opérations terminées à rarrivée,_ la libre pratique serait admise.

'MOUVEMENT JUDICIAIRE

Le garde dès sceaux a fait signer au Pré- sident de la République un mouvement judi- ciaire.

CHEZ M. VUILLOD La cité du. Président de la Eépublique Nous ayons annoncé que M. Vuillod, député du Jura, avait été chargé, par les habitants d'une petite ville des Nouvelles-Hébrides, Maté, baptisée récemment Faurévillé, de présenter à M. Félix Faure le parrainage' de leur cité et de le prier de l'accepter. Nous avons vu M. "Vuillod, qui a longtemps habité l'Océanie et connaît bien Faureville et ses parages.

Si l'on veut voir un drôle de gouvernement, nous dit-il, il faut aller là-bas. Le pays est sous le régime d'une convention franco-anglaise, signée le 24 octobre 1887, et constituant une « Commission navale mixte a, dont les membres sont en nombre égal, français et anglais.

Cette commission, qui ne fonctionne que sur les croiseurs de l'Archipel, doit protéger

PRIX DU CHATEAU

Course de haies. 2,000 fr.– 2,800 ni. en.v.

MDl: kilo G. Lèdat. 6 Boudoir: 72 Comte de Valady.. 4 Lancelot III 70 Onésime.Tardy. 5 Mariam 70 G. Ledat. 4 Capitan lII 70 J. LeRoy. 5 Vallauris. 70 A. Pinel. 5 Mousquetaire. 68 Maurice de Maistre â Damoclès 68 T. Dugas. 4 Honni Soit 68 Ph. d'Espous de P. 4 Black Eyes. 66 L. de Romanet. 4 Saint Vigor. 66Cté de Montredon. 4 Maçon. 66 Ph. d'Espous de P. 4 Antraguét. 66 J. Le Roy. 5 Dfarley II. 64 T. Dugas. Le Foc. 64 T. Cater Lyre. 62 Cte de Slontrédon. 4 Daumesul. 62 E. Piraino. 4 Ivonue. 62 P. Massot. 4 Devise. 60 Ch. Bessat. 4 Orchidée. 60

ÉCHOS ET 'NOUVELLES

Le comité' de la Société des SteepleChases de Bordeaux vient de fixer les dates de ses courses en 1896.

Sauf approbation du ministre de l'Agriculture,, les dates sont les suivantes

Réunion du printemps 10, 14 et 17 mai. Réunion d'automne 15, 19 et 22 novembre. Les poulinières. Nanétte et Pedigree, appartenant au; prince de Furstenberg, sont arrivées d'Angleterre, sous la conduite de Tom Prime, au haras de Martinvast, afin d'être saillies par Le Sancy.

Après avoir subi la" double opération du feu et de la castration, Liberator, à M. Ledat. avait été envoyé au repos au haras de Saint-Ntcolas le "cheval est maintenant de retour à l'entraînement chez Holt..

On signale de Belgique d'importants achats de chevaux faits pour le compte du gouvernement italien. Plusieurs, trains spéciaux chargés de ces chevaux ont été expédies à destination de Bâle un officier supérieur, italien en prendra livraison.

Une épidémie règne en ce moment à Chaînant. La plupart des chevaux de M. Menier ont dû quitter leur écurie pour aller au haras du Mandinet, par train spécial.

Le baron .Finot a vendu la jument Colombine à un officier en garnison à Montabard là jument aquittéMonsons-Laffitte pour aller chez son nouveau propriétaire.

M. de Remagne a vendu à M. Vigneron son cheval The Mistral avec tous ses engage-;ments.'Le cheval courra sous les couleurs de son nouveau propriétaire à Marseille et à Nice; il -reste toujours^, sous la direction de M. de Remagne, qui est chargé de sou en-

traiuemeût. ̃ -.•

les biens «t: lés personnes1 ce dont elle s'acquitte tant bien que mal et c'est tout. Elle est impuissante à instituer un état civil ou social, et elle s'est à diverses reprises opposée à la création, par les colons euxmêmes, d'une organisation quelconque. D'où cette situation bizarre que les colons ne sont régis par aucune loi.

Ils ne peuvent faire constater officiellement ni mariages ni naissances! 1

Pour les mariages, rien ne les consacre ce sont, somme toute, et forcément, des unions libres.

Il y a un moyen de mettre un terme à cette situation donner le nom de notre président à une ville ou an village, c'est bien. Mais la. France a plus et mieux à faire annexer. Nous avons à la fois tout intérêt à occuper les Hébrides, et tout droit à le faire.. L'importance des Nouvelles-Hébrides, aux points de vue commercial, colonial et stratégique,- est des plus grandes.

Mais voilà, toujours la même objection: Que dirait l'Angleterre?

Et cependant, la France n'a rien dit aux Anglais lorsque, au mépris de tous les droits, ils ont planté leur drapeau sur les îles Salomon.. ̃

Ainsi, pour le député du Jura, l'annexion pure et simple des Hébrides serait une excellente affaire pour notre pays à tous les points de vhç. Que n'annexe-t-on, en dépit de la mauvaise humeur anglaise ?

LA (JDERRE CONTRE LES ACI1ANTIS

Une dépêche de Cape Coast Castle annonce que le roi de Coranza, qui est allié du roi Prempeh, a promis de se joindre aux Anglais.

Le lieutenant O'Donnell, qui se rend à Coranza, transmet le bruit que Samory a battu le roi de Gamban. et qu'il a promis au roi Prempeh son appui contre tout autre roi ennemi des Achantis.

A MADAGASCAR Le mouvement dans le personnel des gouverneurs ne sera étudié par le ministre des colonies qu'après le 10 janvier. Jusqu'à ce moment, le cabinet du ministre et le bureau du personnel ne s'occupent que des questions relatives à l'organisation de Madagascar. Des ..dossiers très complets .ont été préparés et des instructions spéciales seront adressées à M. Laroche, résident général, par l'intermédiaire de M. Bourde, secrétaire général de la résidence, qui s'embarquera à Marseille le 10 janvier. Il ne sera procédé à aucune nomination d'agents d'aucun ordre avant que M. Laroche ait fait connaître quels sont ses besoins en personnel.

I SOUS-OFFICIER EH FUITE Détournements de finirnitures militaires On nous éerit de Douai Des agents de police de Douai ayant remarqué les allures suspectes d'un individu porteur d'un panier qu'il "essayait de dissimuler, le suivirent et pénétrèrent, derrière lui, dans une maison de la rue du Temple. Sur la réquisition des agents, le panier fut ouvert il contenait du charbon. Interrogé, l'inconnu avoua que ce charbon, lui avait été donné par des militaires du 33e régiment d-infanterie et qu'il le portait chez une demoiselle X. demeurant dans la même maison que lui.

Une perquisition fut opérée immédiatement chez. cette demoiselle. On y découvrit une grande quantité de fournitures militaires charbon; café, couvertures de lit, boîtes de conserves, etc.

Pressée de questions, la jeune fille apprit aux agents toute.la vérité. Ces marchandises étaient dérobées au régiment par son amant, sous:officier au 33° de ligne.

Quand on voulut mettre le sous-officier en état d'arrestation, il était trop tard il avait déjà pris la fuite avec sa maîtresse. Une enquête est ouverte sur cette affaire, qui a causé en ville une émotion considérable.

VÉLOCIPÉDIE

Un porte-montre

Combien nombreux sont les cyclistes qui préfèrent avoir constamment leurmontre sous les yeux, plutôt que d'être obligés, chaque fois qu'ils ont besoin de voir l'heure, d'abandonner le guidon de leur machine pour fouiller dans leur poche aussi cet accessoire est-il -des plus utiles. Un Anglais (toujours lés étrangers), vient de trouver un nouveau système de-pqrte-montre perfectionné. Ce porte-montre se compose d'un res-.sort courbé en deux et formant dans sa première partie une embrasse dont" les deux côtes sont-serrés, au moyen d'un ècrou, au guidon de la machine. A l'extrémité de là seconde partie est soudé ou rivé un étrier demi-circulaire à ressorts, construit de manière à emboîter le corps du boîtier de la montre.

Chaque extrémité de cet étrier est terminée par un double ressort formant pression sur le verre et sur le boîtier posté.rieur. Un second étrier mobile, de forme semi-ovale, est rivé aux extrémités du premier, et sa partie supérieure est entaillée de telle sorte que la tête du portebélière de la montre s'y trouve encastrée, pendant que la bélière, rabattue en arrière, forme pression contre deux petits ressorts intérieurs.

Un ressort de pression est également fixé à la partie, inférieure de l'étrier fixe pour maintenir la montre- sur sa base. Lorsque la montre est fixée dans l'appareil et que l'étrier mobile a été remis dans sa position directe, il devient impossible que la montre puisse subir la moindre trépidation ou qu'elle s'échappe d'elle-même. Une. forte pesée du doigt peut seule faire fléchir en arrière l'étrier mobile qui, dans sa position directe, est retenu près du pivot -par des crochets qui s'encastrent à force dans des échancrures spécialement disposées dans l'étrier fixe.

.4M:r«ïî>«3ï'OBMie si'iaïver

Le match de demain aux Arts-Libéraux excite un intérêt sans cesse croissant. Le servies des entraîneurs, qui joue ici un rôle important, sera assuré par les soins de l'administration du Vélodrome, afin qu'aucun coureur ne soit avantagé de ce chef; il comprend quatre triplettes et deux cjuadruplettes. Quoique les distances ne soient que de deux, cinq et dix kilomètres, c'est dire qu'on peut compter sur un train .-terrible de bout en bout. Les coureurs de vitesse Muringer, Denesle, Durand etBoulay, se sonf exercés au train toute .la semaine et il est certain qu'ils résisteront énergiquement aux coureurs de fond. '̃̃̃

I^es coîspses en Angleterre

Yp ;-»: ie<f r^ultats des ér^euves' eou-

BUREAUX M TABAC LES CIGARETTES

Mieux vaut tard que jamais, ditle proverbe. Pour cette fois, il a tort. On pouvait croire que, cette année, régie oublierait de nous donner des étrennes. Aujourd'hui nous détrompe. Bien mieux aurait valu jamais Les débitants de tabac viennent d'être officiellement avertis de l'augmentation du prix de vente de certaines cigarettes. C'est notre cadeau de nouvel an.

Les bastos, très demandées (et si rarement obtenues) s'élèvent de 60 à 80 centimes; les nazir, article moins à la mode, ne montent que de 50 à 60 les baffras. ne sont enchéries que d'un sou, treize au lieu derdouze. Les modèles riches passent de A fr. 20 à i fr. 30; on a tout à gagner, vous en avez la preuve, à être millionnaire..

La régie tient à se justifier. Ecoutez ses explications. Elles nous sont données au ministère des finances

Les fabricants qui nous fournissent ont augmenté le prix de leurs marchandises. Nous étions donc bien forcés de majorer les tarifs existants.

Mais le publie ?

Cette question n'obtient pas de réponse. Incessamment, donc, des vignettes de surtaxe seront apposées sur les cigarettes frappées d'augmentations, le tour sera joué et les fumeurs paieront.

En vain objecterions-nous que la mesure est arbitraire, que les bastos coûtent quatre ou cinq sous passé la frontière et qu'il y avait encore un joli bénéfice pour l'administration à les vendre aux conditions actuelles. On ne discute pas avec la régie on se soumet. surtout lorsque cet établissement distingué a la délicatesse de nous promettre D'ici quinze à vingt jours, la régie mettra en vente de nouvelles cigarettes qui auront toutes les qualités de combustion des cigarettes étrangères, plus la supériorité incontestable du parfum du tabac français. Cela ressemble un peu à la fameuse enseigne Demain, on rasera pour rien! Si cependant la régie tient parole (il y a un commencement à tout!) les fumeurs lui en sauront gré et ce n'est pas à ses dépens qu'elle aura servi leurs intérêts, par exception. L'amélioration qu'on nous permet d'espérer sera-t-elle l'inauguration d'un principe, le premier numéro d'une série?. Il y a joliment à faire pour la réforme des bureaux de tabac. On y est servi en dépit du bon sens. ̃ Maintenant qu'elles sont à seize sous le paquet, aurons-nous des bastos tant que nous en voudrons? Si, oui, cela sera encore une économie, cette différence de vingt centimes. Le temps, c'est de l'argent. Il a fallu, jus-,qu'ici, dépenser au moins deux heures pour. trouver un débitant bien assorti.

En-nous promettant de « nouvelles cigarettes qui auront toutes les qualités de coin- bustion », la régie avoue que les anciennes, ne manquaient pas de défauts. Voudra-t-elle confesser également que les cigares présentement livrés à la consommation sont audessous de toute critique?. Puisqu'elle se sent de taille à rivaliser avec l'étranger pour celles-là, réalisera-t-elle une concurrence avantageuse pour ceux-ci ?

Et les allumettes?. Sans parler des types" courants que l'Univers entier ridiculise sans préjudice du" mécontentement de nos compatriotes, se décidera-t-on à faire un « essai loyal » du procédé amorphe que la clientèle attend. depuis un quart de siècle?

Et les timbres? Et le tabac 'au détail?. Mais n'en demandons pas trop, pour n'être pas trop déçus. Heureux si la régie nous accorde la moitié de ce qu'on est en droit de revendiquer pour nos étrennes de l'année prochaine.

L'AFFAIRE DU «WHY-NOT » On mande de Londres que le capitaine anglais Wilkinson et son second, qui avaient abandonné, seuls en mer, au mois de juin dernier, les passagers français transportes

rues aujourd'hui à l'Olympia de Londres 2 milles scratch, i"- série ̃ 1" Eros, Ie Fournier, 3e F. Verheyen. 2e série 1 "Fischer, 2e A. Verheyen,' 3e GibbonsBrookes. –Finale 1er Fournier, 2e Fischer, 3e A. Verheyen..

Temps 5 m. 5 s.

2 milles scrach, i" série 1er Foumier, 2e F. Verheyen, 3e Lanfranchi: 2e série 1" A/ Verheyen, 2e Fischer' 3e Lartigue. Finale 1er Fischer, 2e. A. Verheyen^0 Fournier. Temps 4. m. 55 s. ̃ Dames (1 mille) .1" Mme Marcelle, 2e Mme Sèrpoïette, 3e Mme Duverneuil: Temps 3 m..1 s. Handicap de dames (1 mille) Ve Mme Beany. (70 yards), 2e Mme Serpolette (70 yards), 3eMme Marcelle (scratch). Temps: 2m. 56 s.. ̃̃

K'îîïnaersisaiïi malade

Le Paris- Vélo nous apprend que le grand coureur américain est malade en Australie.

Aux dernières courses de Sydney, Zimmerman a été obligé d'abandonner après quelques tours de piste.

Acgsnîssious à l'Onanf UKtt

Ballottages d'hier à l'Omnium

Ont été admis, le comte d'Oliyaes et de Penha Longa, et le comte de Zimenez de Molina, présentés par le baron Jean de Bellet et M. de Valfuentôs M. Benjamin Subercaseaux. présenté par le baron Jean de Belletet M. Louis d'Aguiar; M. Huyot, présenté par le capitaine Chabaud et le comte de Lorencez; M. Edouard Ligney, présenté par MM. Pierre Decauyille et Casimir Yvart M. W.Blest-Gana, membre temporaire, présenté par le vicomte de Breteuil et le comte Jean de la Rochefoucauld M.: Joseph Lavoignat; présenté par MM. Albert Ménier et Raoul de Làire; M. Georges. Harth, présenté par MM. Charles Thibault et Gaston Rheims.

ClesË» wclocijjédiîïise médical Nous avons dit ces jours derniers qu'il existait un club de médecins à Philadelphie. Nous apprenons qu'il" en existe un à Paris depuis près de quatre ans. Le président est le docteur_ Bilhaut; parmi les membres les docteurs Lucas-Championnière,'Léon Petit, Guillot, Michaux, liait, Millée, Mallet, Gourichon, ete. WoitîS'eîSes d'AE5së2'iq[se

Uii coureur nommé Berlo s'est attaqué ces jours derniers à New-Orléans au record du mille, départ lancé, et a couvert- cette distance en 1' 40" 3/5, Le record pré cèdent appartenait à Dirnberger, en I'42"2f5; La SsîeycSctte à l'Aeaelcnïle Avant-hier, Ia:. bicyclette a '.eu les hon-

neurs- "4e TAcMemie des aéi^stces. La

par le vapeur. Why-Not, pendant un incén»; die à fcord, viennent d'être condamnés, le! premier à six mois et le second à deux mpis^ de travaux forcés.

En prononçant l'arrêt, le magistrat anglais; a flétri de la façon la plus énergique la con*f duite de ces navigateurs. « Par cet acte abominable, a-t-il dit, \Vilkin*i son a traîné dans la boue le nom de l'Angle-^ terre et soulevé la réprobation générale pat, une conduite indigne d'un marin britanni-1 que ». Puis, s'adressant au second du bâtiment;' il a ajouté « Qu'il se serait attiré l'admiration^du monde civilisé si, en présence de la défaillance du capitaine, il s'était montré a la hauteur des circonstances. »

FRANCE ET RUSSIE Entre 3Ges cTinranterfe

Le colonel Madeline, commandant le. 3.6*. d'infanterie, en garnison à Paris, vient d'adresser au colonel Annènkoff, du 36° d'infan- terie russe, à Pultaya, Jë-télégramme^sui- ̃vant,1 « Unis dans ua profond sentiment de solidarité et inaltérable camaraderie à leurs -frë^ res d'armes du 36e régiment d'Orel, colonel* et officiers du 36e les remercient de leurs féli-î citations cordiales et empressées à leuçj tour, saluant avec fierté le glorieux drapeau^ russe, ils associent au toast qu'ils portent] à LL. MM. l'Empereur et l'Impératrice^ vos magnanimes souverains, la noble ew grande nation russe, votre vaillante et brilîg lante armée, particulièrement nos braves] amis du 36e régiment d'Orel, à qui ils adresjy sent leurs vœux les plus chers de bonheur ef de prospérité. Colonel Madeline. » i >{ .i Ce télégramme était une réponse à la dë& pêche suivante 1 « Agréez nos félicitations avec la nouvelle.1 année et veuillez transmettre à nos chers etf vaillants camarades du 36° les souhaits les! plus ardents de prospérité, honneur et gloire; que nous formons pour votre chère patrie e1$ saluant le drapeau français, nous portons lai santé de votre digne représentant M. le': Président de la République, votre coura-i geuse armée et particulièrement de nos vai& lants et braves confrères du 36e, auxquels^ nous sommes unis de tout cœur. ColoneJ Annènkoff. »

A. CUBA

̃ Madrid, 4 janvier. –Une dépêche officielle de la Havane annonce que huit colonnes de. troupes espagnoles sont réparties dans lai province de la Havane.

Les insurgés refusent le combat et brûlent! sur leur passage les champs, les villages et les stations de chemin de fer. Us sont vive?; ment poursuivis par les troupes régulières;

LE JîiNÎSTÈRE AUTRICHIEN ̃ Modifications administratives

Vienne, 4 janvier.– M. Ritncr, leïutur mfi. nistre sans portefeuille, a déjà donné sa dé* mission, de chef de section au ministère rinstruction"publique. Son. successeur est M| -Plarck, ancien député, galicien au Reichsi rathj qui a donné sa démission de députa dans les derniers jours dé décembre» '-Mij Ritner reste chargé de défendre le projet ministériel de réforme électorale.. Tous les journaux confirment à présent la création du ministère des chemins de fer et désignent comme titulaire de ce portefeuille; le général de Guttenberg, chef de section! des chemins de fer au ministère de la! guerre. La création du nouveau ministère concorde avec l'achat de plusieurs lignes privées^ ainsi qu'avec les multiples réformes que le] gouvernement se propose d'introduire dans' l'administration et l'exploitation du réseaul de l'Etat.

question suivante a été mise au concours pour 1897. (Prix Fourneyron': cinq cents; francs rente viagère)

« Donner la théorie du mouvement et « discuter plus particulièrement les con- « ditions de stabilité des appareils vélo-! « cipédiques. (bicycles,, bicyclettes, etc.)fi « en mouvement rectiligné ou curviligne? e, « sur un plan, soit horizontal, soit in.

« cliné. »

lia Prévoyance vélocipëdêque

L'assemble générale de" la -Prévoyance.

vélocipédique aura lieu ce soir à neuf» heures, 43, boulevard des Capucines. Cl «fa «le téSépSionisScs

La vélocipédie fait beaucoup d'adepteô j i parmi les demoiselles du téléphone de Bruxelles. On annonce même qu'un club vient de se fonder et compte déjà 60 adhé») rentes. « v Excursion dominicale

L'excursion que l'Association vélocipé-î dique internationale devait faire diman- che à Versailles (par Suresnes et Ville- j d'Avray), avec retour par Roquencourt^l Vaucresson, Garche^ et Saint-Gloud, a-' été, en raison du mauvais temps, remise; à demain dimanche. Départ à neuf heures du chalet Grossetête, Porte Maillot. > Le mariage «a'Emilicaœe

Nos confrères spéciaux annoncent qu'Eniilienne d'Àlençon serait sur le point' de convoler en justes noces avec le monocycliste French.

Coiaa-se sl'ascsateurâ

La course d'amateurs qui aura lieu demain au Vélodrome d'Hiver comporte les engagements suivants

Thory (A. V. A.), Moreau (A. V. I.),1 Planet (A. V. I.), Bernain (A. V. L), Roulet (C. C.), Schleiminerer (U. S. F. 'S. A.),= Vaton (A. V. L), Delamontagne (A. V. I. Everaert (U.V. P.). deHsrédia (B. CE..1 Delmas (U. S. F. S. A.), R. Madden (U.^ V.P.).

Cïsea les faÈa'seaaSs

Le Salon du Cycle a permis aux visiteurs de reconnaître, une fois encore, que les machines les plus élégantes, les plus" perfectionnées et les moins chères, portaient la marque "Clément", dont la ré-^ putation n'est plus à faire.

G. Vu.

A bbos BecSeurs

Notre collaborateur G. Vu se met à la disposition: de tous nos": lecteurs pour le» renseigflèuients et conseils concernaat lé. cj<°' a? ̃ -'̃


~~a t~~AL'D~s~

drapeau du 200e de marche. Dis- cours du générai de Saint-Germain, <3e matin, à onze heures.; ce même drapeau du 200e de marche que nous saluions .il y a un an_, par une pluvieuse matinée e d'fiiver, au camp de Sathonay, achevait sa brillante odyssée, en .venant, prendre la opiacé à laquelle il adroit au milieu, dès glorieux trophées des guerres d'antan". Dès dix heures, isous un clair soleil, le quartier des Invalides "prenait un air1 de rete.: Toutes les avenues retentissaient. 'dès.fàafafes, des ̃ sqnnerieSj des roulements de tambours.

̃ Les divers détachements des régiments d'infanterie la garnison de Paris, convoqués ptmr la cérémonie, se plaçaient, au fur et à mesure de leur arrivée, darisles allées du jardin, vis-à-vis l'esplanade. '"Seuls, les détachements constituant la « garde « pénétraient dans la cour.d.'honHeur, et, guidés par un. chef e d'escadrons de etiïrassier.s, venaient prendre la place ".qui. leur était assignée, à gauche de la

cjàur."

Sous la galerie de gauche, un détachement d'invalides armés de la lance, portant le légendaire « briquet » suspendu au baudrier de buffle blanc, forme l'escorte du drapeau bjanc et rouge de Ranavalo. Il manque de coquetterie, le pavillon de la reine des Hovas une hampe de bois "d'acajou, terminée par une sorte de pomme de pin, et une liane de paille tressée fixant l'étoffe. Au milieu, une couronne d'étoffe rouge grossièrement découpée et les deux lettres R M.

Nous détaillons le vétéran qui le porte sur sa poitrine; brillent toutes les décorations évoquant le souvenir des guerres des trente dernières années, y compris la Légion d'honneur et la médaille militaire.

A dix heures trente-cinq, les onze drapeaux des régiments d'infanterie de la garnison de Paris sont étendus sur', les faisceaux, face à la porté d'entrée conduisant à sallele'glorieux emblème doit être déposé.

A onze heures moins dix, un grand îûouvenienfc agite la foule nombreuse qui borde les fossés de l'hôtel" et couvre l'esplanade.

C'est un bataillon "du 74e de ligne, le régiment de Paris qui a fourni le détachement malgache, qui amène le drapeau. Les minuscules tambours des Invalides 'battent aux champs, le détachement des vétérans vient se placer vis-à-vis de la ligne des drapeaux et le général de SaintGermam, commandant la place de Paris, traversant la cour dans sa longueur, attend le détachement sous la statue de J'empereur qui domine la cour.

Le drapeau du 200° et sa garde s'arrêtent sous le portique qui donne accès dujardin dans la cour d'honneur. Devant le groupé se tient le colonel Bizot. Le commandant du 200e de marche porte sur sa. figure mâle des traces profondes" delà campagne, il a laissé croître sa barbe, il semMeïatigué, le teint est bistré à l'excès. Le colonel, le porte-drapeau Blavier et quelques officiers ont gardé la tenue noire et le bonnet de police de l'uniforme colonial. D'autres, le commandant d'Hennezel du détachement de Paris, entr'autres, ont repris l'uniforme de France.

Le général de Saint-Germain lève son épée. tambours et clairons battent et sonnent « au drapeau ». Tout le monde se découvre.

Le drapeau du 200e, précédé du colonel Bizot, encadré des officiers et sous officiers du régiment rentrés en FranGe, passe devant le iront, des délégations et. vient s'arrêter à dix mètres du général de SaintGemiaiu, autour duquel ont pris place les officiers représentant le Président de la République, le général Jeannerod, chef de cabinet du ministre de la guerre, son officier d'ordonnance, le commandant Pauffin de Saiht-Morel, représentant le général de Boisdeffre, et un grand nombre d'officiers de toutes armes.

-I^O<5"-FiA:^3M[Eî' DBS SPEGT'ÀGtES: E>tJ.^ 4:JAWV1ER

DFÉP.A– 8 t. »/»

RIGOL.ETTO

Opéra en qpiatre scies, d^près le drame de Victor Hugo, paroles françaises d'Edouard Diiprez.-musicrae de Verdi. Es duc de Manloue Affre

ïtigolelio Noté

Sparafucile Dubullé Cte de Monlerone. Billard

Borsa Laurent Marcello Donaillier Cte de Céprano Dénoyé

Gilda Mmes S.Sanderson Madeleine Héglon

CiossedeGcprano Vincent Un page Beauvai» Jbhanna Mathieu

LA KORBJGANE

Sailei en 2 a..Coppée, ÎMérar.ie mus. de Cli.-M. Widor i COiïi ÉSiE-FRÂRCA!SE 811.1/4 LE FILS DE L'ARÉTIN

drame en 4 actes, en vers, de M. Henri do Bornier

Arélin Mounet Sully Orfinio Le Bargy Franco Leloir

ChevalierBayard Paul Mounet Torbido Joliet

̃ Le'Pras'êdileur Dup.-Ycrnon Sansovino Villain

Franz Clerh

Salviati Falconnier Envoyé du roi de

France Hamel

Zsni Dehelly

Venieri P. Veyret Ginseppe Esquier

Siellina Mmes Reicbenberg Angola Dudlay La Garnilla Bl. Pierson Agnèse Thoinsen Petit Orlinïo Petit Durand

OPERA-COmQlJE 8 h. »/» PRIS AU PIÈGE

opéra-bouffe en i acte, de M. Michel Girré, musique de fti. André Gédalge. 0

Harpagimie Bernaert

Timante Cartonne

Mariiielte M™"M616

Hortense Leclerc

LA. JACQUERIE

drame lyriq. en4.a., de E. Blau et Mme Simone Arnaud, mus. deA.Coguard.

EoUori Jérôme

GuiUaumo Boavet

.0^ Ue Ste-Ci-oix H. Devrîès

L'arrivée

Le salut

BarondeSavignyDufour 1 Le Sénéchal Belnonime Jeanne M11" Delna;

Blanche Kerlord Seigneurs, hommes d'armes, écuj-ers, pages, paysans, paysannes, enfants, etc.

La scène se passe dans le Beauvoisis, en mai 1358.

CDÉON Sh..L'4

POUR LA' COURONNE Drame en 5 actes, en vers de Francois Goonéo

Etienne Alb. Lambert Ibrahim-Eilendi Rameau Michel Magnier Constantin Ravet

Un che\Tier Jahan

Prisonnier turc Dùparc

Ourosch Marsay

Un officier Taldy

Un guetteur Céalis

Lazare Etiévant Bazilide M™" Tessandier Militza. 3e BonczaAnna Chapelas Alexis GrosliëV

Sophia Paule Mary

TABU3A.CX

1. La citadelle. 2..La salle des armures. –3 Un défilé des. Balkans devant .l'Arc de Trajan. 4. La salle des armures.. •– 5. Une place publique.

PALAIS-ROYAL 8h. 1/4 MONSEIGNEUR

com.en 1 a., de Henry de Gorsse et Charles Meyreuil

Le baron Beliucci Floridor Paul Bert J-iiîictle M11' Cavelï

Rosé Bussy

LE KHaiFLAgAWT

̃com. on 3 actes, par "William Busnach et Georges Duval

Antoine Raymond Ducloseau Maugé

Henri Dubose

Trouillet Colombet It François Mori

Joseph Déan

Un agent Greffier llr

Un agent Dupont

Un greffier Monaet

Miss Slono M™" A. LavigDe Valcniine A. Cheirel Clotijde A. Mégard Sophie Bussy

Daisy DeMongey Jane Milo

Margaret Dalzac

Nelly Bo""

1% Le.gén.éral Ampus, gOJUY£r$eiJr de, l'Iiô-

tfel?dfe§ JnyàlidëBjlaiprisjjlîfcejàviâ-têteiie;

ses ̃rçtëra&s. >i ¡ ï- v ̃̃̃?

La harangueMu général dMSaint=GernTain •Sutirn.sîgae. diTgèneral de SainirGrer- 'main, ÎDatteCïe's ,ët sonneries se taisent. Alors, au milieu d'un silence profond,, le .commaHdant de la place de Paris pro- nonce -d'une voix sonore la vibrante allocution' suivante- •• .'̃" ̃ Drapeau, du 200?, nous te recevons aujourd'hui avec fierté et reconnaissance dans cet asile d-e nos gloires militaires. Ton histoire; a été courte, mais brillante;, ceux qui t'ont suivi dans ta valeureuse carrière peuvent à Lon droit se montrer jfiers. > Ah. milieu des souffrances; dès-privations, des intempéries de: toute sorte; ils ont montré au monde, pleins1 d'abnégation et de dévouement, comment une poignée de héros a. pu l'arborer sur les murs delà capitale d'une île immense. Gloire au 200e .•̃̃

A peine le général a-t-il prononcé ces mots que dé'-tous côtés les applaudissements éclatent.. “̃ /-̃̃{ Le général Amous s'avance alors et le lieutenant Blavier lui remet le précieux

dépôt. ''̃•̃

̃ Les officiers^ du -200e, pendant que. les vétérans forment la haie devant le drapeau qu'on emporte au musée d'artillerie, se placent pour assister au défilé des "étendards.

-La -musique et le bataillon du 74e de li- gne se massentau fond de la cour et les délégations passent dans l'ordre suivant 29e bataillon de chasseurs à pied, drapeau cravaté de la Légion d'honneur ainsi que celui du 76e qui le suit, 74e. 115°, 31e, 117% 36e 39°, 89e, 130°.et 46e fermaut la marche. Longtemps. le général de Saint-Germain reste encore à causer avec le colonel Bizot., le commandant d'Hennezel, récemment promu, le lieutenant Deville, l'adjudant Laffont et le nouveau major docteur Sendrat,l'un des médecins du corps expéditionnaire.

Dans son intimité toute militaire, cette fête de l'infanterie puisque les étendards de cavalerie n'avaient pas été convoqués a. été profondément impressionnante. Le cadre sévère de l'Hôtel des Invalides, les physionomies, de tous ces hommes qui usèrent leur existence au service du pays, tout évoquait cette grande idée de pattie dans son acception la plus pure.

Des cérémonies de ce genre sont rares. Mais nous avons la gloire trop discrète c'est à Longchamp. qu'elles devraient se célébrer, devant l'armée de Paris tout entière, afin que l'écho des vivats dont on salue ceux qui reviennent, leur tâche achevée, porte bien loin, bien loin, au delà des Vosges, et du Rhin,

ARMEE 'ET ~i~E

LE CANOTAGE DARS L'ARHÉE.BADOISE

Les cadets du grand-duché de Bade vont faire du canotage officiel. Le ministre de la guerre vient, en effet; sur. la, demande de l'administration de l'Ecole "des cadets, d'accorder les fonds nécessaires. à l'achat d'un matériel complet dé canotage qui sera installé près du Strandtgarten, dans la partie supérieure du lac Auer.

LES TROUPES Q'OGGUPATIQN A MADAGASCAR ̃ L'ôtat-major .de l'armée est moins optimiste que le ministère des colonies sur les progrès de la pacification dans l'intérieur de Madagasca r. ̃

Les lettres particulières des officiers supérieurs du corps expéditionnaire insistent sur la nécessité-, de ne pas trop réduire les effectifs.

Le général Duchesne a lui-même élevé ses premières prévisions pour les .troupes d'occupation et il réclame maintenant 6,000 hommes pour l'année 4896.

SERVICE DE MARCHE

Le- ministre de la guerre a décidé, qu'à l'avenir, par analogie avec les dispositions contenues dans- le. dernier paragraphe de r article 3 -de l'instruction du 28 juin 1894, les militaires de l'armée d'Afrique, libérés du service, réformés, ou retraités, conserveront pendant six mois, à partir de leur radiation du cadre d'activité ou des. contrôles, le droit de recevoir une feuille de route avec indemnité" pour rejoindre leurs foyers en France. ̃ .̃̃.

BQUFFES-PABiSiEHS- 8h.»/» L'ARAIGNÉE

vandev. en 1 acte de M. Despré IsidoreDupinceau Moriès

Moncahert behey

Alfred A. Noël

Gustave Jouvin -i

M™° Dupinceau Daguin

Anaïs Ryter

MISS HELYETT

opérette en 3 a., de M. M. Bou- cheron, musique de M. Ed- mond Aùdran,

Paul Landrin Piccaluga P'uycardas Hoguenet. James Çh.Lamy Smtfhson Barrai Mi5sHelyettM""AliceFa-rier La senora Fer-

nandez RosineMaurel Manuela AliceBonheur j, NoreUé Baral

Ida Ryter

ÎAUDtVlLLE– 8b. 1/2

VIVEURS

comédie en 4 actes, de Henri Lavedan

Paul Salomon H. Mayer Dupallet Boisseloi Dr Guénosa Candé

Honoré Gassel Galipaux Blandin ̃ Numès

Cerbinel Grand L

Octave Lacroix Gauthier = Davaneau ̃ Mangin -̃_ Florençay Pentat

M^^landin MM"Réjane

Alice Guénosa L. Yahne Olga .Cécile Caron MaTq.de St-Eloi M. SamaTy M"°P. Salomon Drunzer

Claud'de Jersey Sorel

M" Rivière Henriot

Denise S. Carlix Eve Grimault Louise Dubois Darmières M.Uo deFerouville L. Marty

fiOUVEAUTÉS 8 b. 1/2 DAME ET VALET

vaud. en 1 a., de Ch. Glairville

Beloisel Raou. ] Gaétan P. Roger Lucienne Charlier )

LE CAPITULE 1

op.-bouffe en 3 a., de Paul Fer'rier, Charles Glairville, mus. ¡ de Gaston Serpette.

Cornélius Major Germain

Narcisse Tarride Vcs»' Guyon

M-°"

Piaule Golombet Caton Lauret

Félix Le Galle Garnéado Royer

Apicius Roger

Scribonius Raoul

Polyclète. Diestrem Procas Prosper Métella MD" J. Pierny Loëlia Aubert

Fabia Sylviani' Popper Dalcy

Drusille Dartois

CamiUe De Sal

Livia Melzer

1" patricienne Minati

2- Sterck

Francesea Une esclave Ghàrîier

PGnTEHSAIRT-aiBTia– 8»/» n FANFAN LA TULIPE drame en 5 actes et 7 tableaux; de M. Paul Meurlce

Fanfan" la Tulipe Coquelin Angélus Burguet Fiii-Onnal Desjardins De Maurepas Laroche Maréchal de Sase Gravier Ramponneau Jean Qoquelin Mme de Pompa-

dour Mmes R. Sisos

Blanche de Rosel Ritter

Guillemette Luce Colas TABEBAOX

xi. An village de Rosel. 2*. A Paris, chen la Bontemps 3. A Versailles. 4. Les jardins de Versailles. 5. Le camp français devant la ville de Tongres. –.6. L'iolérieur d'un moulin. 7. A Ghoisy-le-Roi.

»^– *̃»̃

VARIÉTÉS. 8 h. 1/2.

FORT EN X..

vaud. 1 acte, de L. Rannières. Joué par Brunais, Arnould, Féroumont, Mmes Crozot, Davallon.

LE CARNET DU DIABLE piècefantast. en 3 act. et 8-tabl., d'Ern'Bliim et Paul Forrier, musique de G. Serpette.

PrinceBeluliégor BaraT

Arsène Majavel A. Brasseur BaronCupido Lussouche Rodrigo Guy

Pingaud Emile Petit Général Ruy dsl ̃'

Rio Secco André Simon Satan .Ed. Georges .Casimir Schutz

Gcrmaia Brunais Prince Faniçali Araould

piltfj^pti^

Nctoteau-Théaire. Les Dessous de l'Année, renie en. trois 'aclcs et Irait tableaux. àéMM. Clairvillo, Tely et Yallin. Musique nouvelle de MM. José et Har- celles. ̃ ̃' J'ai dit plusieurs fois la difficulté qu'il y avait à critiquer une revue, puisqu'une revue n'est faite, en somme, que. d'une série de petites pièces, dont les unes peuvent être ennuyeiises, les autres amusantes, ce qui ne veut pas cependant dire .que' celles-ci 'soienthonnës et celles-là mauvaises. L'.appiéciation qu'on peut en avoir aucune question littéraire n'étant engagée par elles dépend en effet beaucoup de l'état d'esprit dans lequel on se trouve au moment où on les écoute et il suffit d'ailleurs de- si peu, sans qu'elles soient au fond différentes, pour empêcher des scènes de revue d'enlever le rire "quelquefois d'une réplique de trop, d'un air mal choisi L. :Ce' sont là, en tout cas, deux reproches qu'on ne peut faire aux Dessous^ de l'Année, qui non seulement ont été joués sans qu'une seule scène ait paru longue et un seul flon-ilon maladroit, mais qui, en outre, contient plusieurs véritables trouvailles, c'est-à-dire de ces scènes qui, en quelques secondes et sans avoir recours à de grossières inventions, sont la satire blagueuse, frondeuse et en quelque sorte définitive d'un événement. Or, voilà longtemps qu'il n'y avait eu (à ce point de vue), dans nos tlïéâtres, une revue aussi réussie que celle de MM. Cl.airville. Vely et Vallin. Celle-ci est de plus, ce qui ne gâte rien, aussi luxueusement montée que possible, agrémentée de jolis. airs nouveaux de Paul Harcelles et. Henri José- et d'un ballet délicieux, le ballet des Pigeons, triomphe .Mines Eririu et Maynardi.̃

Le premier décor des Dessous de l'Année représente la place publique d'un village. "Villageois et villageoises sont assemblés et. en grand émoi, car tous les, puits sont à sec. Pas tous, cependant, car de l'un d'eux sort la Vérité, sous les traits de Mlle Aimée Aymard. Et c'est elle, la Vérité, qui va mener la revue, en compagnie du maire de ce village, et qui va nous conduire sans qu'on sache trop pourquoi, mais qu'importe? d'abord dans son royaume, ensuite à Paris. Et nous voyons. ah nous voyons tant de choses que je me refuse à vous les décrire Que je vous signale toutefois particulièrement les deux scènes de la petite grue qui fait du théâtre et de la porteuse de pain complet c-'est Mlle Laporte qui les joue, et elle les joue en grande artiste de fantaisie. Gros succès aussi pour Mlles Sidley, Delornie, très charmantes et très adroites, toutes deux. Andhrée,. Viviane, Debary, etc., qui ont toutes fort gentiment détaillé leurs couplets. Mlle Sidley mérite cependant une -mention spéciale et c'est elle, ne fût-ce que'pour sa plastique,qui eût -être-choisie comme" commère

delà revue.

Les rôles d'hommes' sont les- moins nombreux, cela va sans dire. Ils s'ont .presque tous fort bien tenus par MM. Hurteaux, Modot, Maurice Lamy, Hérissier, Walter, etc.; surtout celui du compère, qui est joué par l'excellent Regnard. Henry DE S.ohsse."

TRIBUNAUX

Un draEue tSe Sa ja5oss«>ie

Jean François est né le 5 juin 1845, à Allé gre (Haute-Loire). Il est donc âgé de cinquante ans"; il habite, rue Erard, 3:2, avec sa femme et ses cinq enfants, le rez-de-chaussée d'un petit pavillon, et gagne sa vie en faisant des journées de terrassier.

Au premier étage du même pavillon habite un nommé Olivier, qui est veuf et profite du voisinage pour demander certains services à Mine- François; il lui donne notamment son linge à laver. Une certaine familiarité s'est établie entre Olivier et Mme François, au point quelo mari est d-evenu jaloux et qu'une scène violente a. déjà éclaté au mois d'avril dernier entre François et Olivier; ce dernier fut blessé assez grièvement par François, qui fut condamné de ce chef à un mois de prison.

1

C'°Amchanick. Téroumont Amiral Aatonio Thiéry G'°Mer.dazoff Fleury-Fontès Mimosa M"1" Méaly Sataniella Théry

C'"Guadamara Bert.Legrand Jacqueline Lavallière Vénus De Gaby Diane de Poitiers Fugères

Jaciniha Diéterle M"' Connecticut Luce Myrès Aspasie Crozet

GvMerdazoDE Nebbia ̃'̃

1. Le tribunal de Satan. 2. La brasserie des Favorites. 3. La banque des Amours. 4. L'hôtel de Vespétros. 5. Tableaux vivants. 6. La chamîire nuptiale. 7. La villa de Belphégor. 8. Le char de Vénus,

opéra-comiq. à grand spectacle en3 act. et lOtaïl., de Henri Meilhac et A. de Saint-Albin, musiq. deRobert Planquette.

Panurge Soulaoroix Gocolati Panl Fugère Trouillogan Dekçrnel Pantagruel Lucien Noël Carpalinî Landrin Her Trippa Dacheux Chef des Odeurs

suaves, Maclou Bernard

Compositeur de

mus., 2e paysan Larroque

Maître de ballet P. Marcus 1" agent, La Mi-

nerve Jaltier

L'introducteur et

L'intendant Bonté

Une horreur Clément

Un buveur Plouvier Philoclœa M™" Bernaert Nicole J. Aubecq Caterina MarietteSully Philiberto Lebey

lerpage, M™° Ma-

clou Largini

2" page Karty y

1 TiVBLEADX

l.Le ménage de Pantagruel. 2. Le cabaret de la Grand'Prnte. 3. Les bandits pour rire. 4. Le boudoir de la princesse Caterina. 5. Les jardins de Cocolati. •– 6. Cythère.. 7. -Naissance de Venus Apothéose du paganisme.: 8. Les moutons. 9. Le moulin. 10. Licour de Pantagruel

II paraît gu'àîia.soriie de prison» 4es,,yoi-'sÏÉffi:i»y|rjârfiatsl;iïiTortuiië*: Fcaaiçbis Uqùë sai

̃femfliei'^tàit niai- comportée avec Glmer

la jalousie du mari s'exaspéra d'autant. Enfin, le 21 septembre dernier, François: rentre.de soirtravail à six heures et il tronve sa :femme .assise sur le lit d'un de ses enfants et causant très familièrement avec le Yoisin; Olivier une fureur jalouse s'empare de François, et, saisissant son couteau, il se précipite sur son rival et l'en frappe de plusieurs coups. Olivier n'a que ]e temps de se sauver-; il remonte péniblement chez lui et meurt presque instantanément, le poumon. et le cœur avaient-été perforés- L'accusation de meurtre qui pèse sur François est grave mais le passé de l'ac- j cusé est pur, et puis; écoutez la déposition: du témoin Auguste Gradelet, ouvrier Ghaisier, qui habite à côté « François est un très lion- nête homme, c'est un travailleur enragé et qui rapportait toujours tout son argent à la maison. Quant à sa femme, c'est une co- quine Pendant la détention de François,j'ai vu Olivier et Mme François dans des positions qui laissaient deviner ce qu'ils faisaient; du reste, tout le monde vous le dira; c'était clair comme le jour Qu'ils" étaient amant et maîtresse, et toujours l'un chez, l'autre.. Un matin, Olivier nx'a dit s Ah I. niais, François « commence à m'ennuyer il est .toujours à « courir après. nous, ce cornard-là I II faut « que je lui fasse son affaire! » Et, comme Olivier se levait, j'ai eu beaucoup de mal à le retenir et à lui faire comprendre que ce qu'il voulait faire était très. mal. »

Quand les jurés entendent cette déposition, on comprend qu'ils se sentent disposés à l'indulgence et, pendant la plaidoirie de Mc Félicien Pâris, un vent d'acquittement circule dans la salle des assises.

En effet, le jury a acquitté François.

F AITS DIVERS Une importante capture

M. Duranton a envoyé ce matin au Dépôt un individu qui a déclaré se nommer Gaston Trillard, identité que l'on croit fausse et dont l'arrestation est survenue à la" suite de circonstances étranges.

Hier soir, Mlle Madeleine, domestique chez M. G. me. Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie, descendant chercher du charbon à' la cave, aperçut un homme qui se dissimulait derrière un pilier de fondation: elle, recula, effrayée, sans avoir la force de crier l'individu passa tranquillement devant elle en disant « Pardon, mademoiselle », puis il s'en alla. Vers une heure du matin, M. F. locataire de l'immeuble, aperçut à la lumière d'une allumette le même individu, chargé d'une échelle, qui montait l'escalier avec peine. L'homme pria M. F. de l'aider pour la déposer contre le mur au premier étage croyant avoir affaire à un maniaque, le loca-taire lui donna un coup de main, puis monta dans son appartement sans s'occuper davantage du promeneur nocturne.

Néanmoins, ce matin, il raconta à la concierge ce qui lui était arrivé l'aventure, répétée à différents locataires, grossit de bouche en. bouche et finit par occasionner une inquiétude générale; on fouilla la maison et finalement on retrouva le même individu caché cette fois dans le deuxième étage des caves. ̃ ̃ Quand on lui demanda ce qu'il faisait là, il répondit avec douceur « J'attends l'omnibus de Grenelle! » v ̃

̃ Etait-ce un" fou ? Etait-ce un malfaiteur? M. Duranton; qui lui. a fait subir un' long interrogatoire, a été rapidement convaincu qu'il avait affaire à un dangereux malfaiteur qui avait été employé chez un commerçant demeurant dans la maison et qui cherchait l'occasion de faire un mauvais parti à son ancien patron.

Aussi le magistrat n'a-t-il pas hésité à l'envoyer au Dépôt.

La soirée d'hier a été signalée par une série d'incendies. On a compté huit de sept heures à dix heures.

Le plus important s'est déclaré à neuf lieures, dans le sôus-sol de 'MM. Baraton et Dunnery, marchands de papier en gros, 33, rue des'Blancs-Manteaux. Au premier signal, les pompiers de la rue de Sévigné se sont rendus sur les lieux du sinistre ceux de l'état-major arrivaient quelques instants après et trois pompes à Tapeur étaient mises en batterie, tandis que deux hommes revêtus d'appareils respiratoires descendaient clans la cave. La grande quantité de papier qui .s'y trouvait répandait unefumée qui a rendu très difficile l'extinction du feu. Ce n'est qu'après une haure et demie' 'de travail que tout' "danger a pu être conjuré."

Les'dëgSts sont évalués à ^0,000 francs. Les" autres incendies, quoique de moindre importance, ont causé deux' accidents depersonnes!"

TABLEAUX

ËAITÊ 8 h. 1/4

PANURGE

mmiu 8 h.»/» n ̃, LES -SEPT CHATEAUX D.U DJABLE

féerie à- grand spectacle en 3a., 1 prologue £-1 25 tableaux, de Mil. d'Ennery et Clairville.

Satan Joumard

Canuche Pougaud Rie à Rac Alexandre fils Astaroth Léoy

Régaillelte Mm" Sauvaget Sathaniel De Roskilde Azélie Manuel

Raymond Dyliane

Mère Ursule Daubran

L'Orgueil Dauville

La Luxure Lefèvre

L'Envie Fumât

L'Avarice Durville

La Colère Oresty

La Paresse M. Martj- La.Gourmandise J. Doê

coméd. en 4act. et 5 tableaux, de Maurice Donnay

Georges Vetheuil Guitry

Cte de Pdvseus L. Delaunay

De Sambré P. Glcrget Gaudéric Mérissel

Rarier Grandey

Prunier Courcelles Shlinder H.-I^grand Prosper Stébler

Louis Barnoll

Joseph Stéphen

"Le coeber Bert

Le chanteur Delacroix Gaston Sorbier Petit Fernand 'Georges Sorbier Pl Guérioger

̃ Claudine Rozay Jeanne Granier Henriette Jamine Marg. Caron Mm" Grégeois S. Damaury M"° Sorbier Marie Royer Fraulein Saryta

Miss Melly

Clara Gournay

Denize Rozay Petite Collin (

6YgfiASE-DRASATlQUE-81/i; MARCELLE ̃ -1

comédie en 4 actes de Victorien Sardou

Gfratillac Nohlet j

René Couturier Diimény

Albert Villcras Calmeltes Varignolles Léland

OlirierCoulurier Maury @ Raibaud Jean Frédal La Bordette JanTier

Les incendies de cette nuit

--l

EEKA1SSARCE 8 h. "I'2

AMANTS

M""

lubelln MelchissédeC Dubois Gouget

FOLIES DRAMATIQUES– 8 1/2; LE BARON TZIGANE ̃opéra comique eii 3 a. et 4 t.; paroles françaises de M. A.. Lafrique musique de M. J. Strauss.

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C'est ainsi qu'au cours d'un feu de chambre qui s'est déclaré à sept heures, 20, rue d'Odessa, M. Deterre a été gravement brûlé au visage, aux mains et sur diverses parties du corps.

A neuf heures, un incendie était signalé e dans un appartement situé 230, rue Lafayette.

Au même moment, le feu se déclarait également dans des appartements, l'un au numéro 7 de la place de Rennes, l'autre au uu:méro 101 de la rue de Rome.

Une demi-heure plus tard, les pompiers étaient appelés pour combattre un feu de cuisine boulevard des Batignolles. Une jeune femme, Mme Marie Legras; en voulant éteindre les flammes, a été grièvement brûlée aux jambes, aux mains. et au visage. On .a a dû la transporter à l'hôpital Bichat. Enflh; à dix heures, un feu de chambre se déclarait rue Aubriot et un feu de cave au numéro 240 de la rue du Faubourg-SaintMartin.

Un monsieur voulant traverser hier soir, à six heures, la rue de Richelieu, au coin du boulevard des Italiens, trébucha sur un objet abandonné sur la chaussée. Après s'être remis en équilibre, le monsieur se pencha pour voir ce qui avait failli causer sa chute et aperçut un petit fectus d'enfant, tout sanguinolent, qui mesurait à peine quinze centimètres de long.

Un gardien de la paix fut requis il enveloppa l'horrible chose dans un morceau de journal et alla déposer le paquet au commissariat de M. Rolly de Balnègre, qui ouvrira une -enquête sur cette lugubre trouvaille.

CI~~i~E~ll~ ~XJ9Y I ~I i'

La direction des bals de l'Opéra, offrira cette année la primeur d'une nouvelle découverte qui fera sensation, le cinematogra-r ̃plie..

Les séances de ces photographies animées auront liDii au foyer de la danse, spécialement aménagé à ceteffet, au bal du samedi 11 janvier.

Il y aura certainement foule pour assister à ces projections 'aussi curieuses qu'intéressantes.; presque toutes les. loges sont déjà retenues, et cette première fête du Carnaval s'annonce comme devant, être très brillante.

M. Porel projette de faire une grande tournée à l'étranger cet été avec Mme R^jane. Il irait à Londrés, et monterait Viveurs'. l Les directeurs de l'Opéra ont décidé d'ajouter à leurs concerts dominicaux deux concerts spirituels qui auront lieu le vendredi saint et le samedi saint.-

On y entendra une légende dramatique de M. Paul- Vidal .Saint-Georges, poème de M. Maurice Bouchor; et le Requiem, de M. Alfred Brunëau.

Le service "de -deuxième représentation pour .là revue les Dessous de l'Année, au Nouveau-Théâtre, sera reçu lundi 6 janvier.

Ce soir, au Moulin-Rouge, grande redoute parée et masquée, avec la Descente de la Courlille. Des Planches.

Pierre Schultz Marcelle M°" Jane Hading Baron" Couturier Pasca

Delphine Rosa Bruck Yolande Lucy Gérard Diane Médal

Simone Dallet

Mag Breval

Solange Netza -1

Kalman Zsupan Hittemans SandorBarinkayP. Monteux

Uomie uarnero bave

Ottovar Moizard Gl° Homonay Joubert

Pali Batréau

Mihaly Liesse

Ferlco Moretr t

Yosi Leroy

Itran Joly

Saffi- M"01 Jane Pernyn Arséna. Paulin Mirabella Jane EvansCzipra' ̃ Josée Maya.

âMBIGU 8 h. 1/4 LA MENDIANTE DE SA1NT-SULPICB

pièce nouvelle en 5 actes sA 10 tatilpRTix

Gilbert Roi lin Pierre Bertqn L'abbé.dlAreynesCIielles ils

Luc.deKernoël Yolny

Servais Duplat Decori

Gaston Depréty Gémier ~i

Ricard J. Renot Docteur Bordet Fontanes Marcel Cliimène

Cornavin Vallières DocteurGermainDegeorge Chef delà Sûreté Avelot

i" mendiant Y. Maitel Paul Rivât Desmarets

.M"»

Henriette Rollin Laure Fleur Marie-Blanche Esquilar Rosé 'j

Jeanne Rivât Aug. Vallée ̃ Véronique L.Musset •̃- Georgette Mony Marguerite Picoury

Une infirmière Yvonne

Une mendiante Darville tableaux 2. 'i

1..28 janvier 1871. 2. Le

berceau. 3. A l'bospioe flë"

LUNDI 6 JANVIER

EM

̃jDMJFimr J&® 8AWSGJV' .'̃

Lugubre trouvaille

'Blois. i. Dette de' 17'ans. 5. Place Saint-Sulpice. 6. Serrais Duplat et G'»: ^7.Gbez maman Jeanne. 8..La. Seine à Bois ie-Roi. 9.. Chez J'aumônier de la Roquette. 10. Rosé et Maria-Blanche.

JÈBUS-PUISIRS. 8 h. 1/2 PONT VIVANT.

̃p.- américaine à' gr. spect. en 4 m, et 7-t., par Sutton Vane. •Dunsfan Leeca A.Ghaupentier. .Richard Burton Andréas -Nulty Brown Andrcyor. Johna Garnet Gontier

"Âzreck G. Roberval Fergusson Brebion Abel Perry Nouguet Dapper G. Warton Dismal Fred Warton Tipton H. Warton

M""

Kaïe Heatchcote Odenat

Mistrcss Jclf Guertet

Mardi-Gras Elza Vogel Cecil Jelf Gandy

Cecil Burton pet. L Muller CLUMY 8 h. 1/2

.LES DEUX CHAMBRES. v.on la.,de Maurice Ordonneau. Joué par Rouvière,Hou3saye,. Chevrier, Mmes Rioms,. Huus-.

saye,.Cls«i7ier.

̃ DURAND ET DURAND- ̃ Comédie vaudeville on 3.actes,. .de MM. Maurice .Or.dQaneau et Albin Val&lvègua.

Cocardier.ver».

Javanon Allait

Alhcrt Durand Mùffat Albert Durand Hàrhîlton Théodore 'Rouvière Burbatïer Prévost Ghavvet Chevalier M"'delaIIaute-

Towelle Mm" Cuinet-

Louise Norcy -Pâquerette Mauryce Irma Lérys Clarisse ̃ ̃ Cardin

DÉJAZET- 8 li.»/» DÉJAZET REVUE..

revue ce l'année en 3 acles et 12 tableaux; musique arrangée par M. Duval.

Paui.de ̃Kock(Rpu.x).M' au baïçoh, gardien do prison (MonVai). G-wde-champêlre, 1" .riii- hï=lre(Kerny).L'homme-stalae,

QBSERy&ïiÛNS RiÉTÉQBOLOGiQ'JES

A sept heures du matin 1°5 au-dessu3'. A onze heures du malin 1°5 A deui heures du soir 1°7 La plus basse de la nuit 1" > Le baromètre est à 'GT*

(Observations de l'ingénieur Queslin)

C~~p~,GTdi D$ ATI01~AL.~

DE

A -ri 3 1 H u T 14T 1 îl u

CAPITAL DEUX MILLIONS

Les Actionnaires de la Société sorft informés que le paiement du coupon n° a pour l'exercice écoulé, aura lieu dès le ̃io Janvier prochain.

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(Lussel'.

M»'" Virginie Déjazet (d'Or̃ -ville). Dame du balcon, :M!leModeste (Régnien. Nounou, Coltineuse (Barnoll). Ouvreuse, AscensenrdelabutteMonlmar- Ire (Lambert). Le Titi(Br*uil). Csaiche, l'Explorateur (Ciasquain). Exposition de Bordeaux, François- les -bas -bleus (Dumontj. Génie de la Bastille (Gence). Zo. la Cloche du châtcaufClara). Affluent (Marcelle). Marianne (Lucy Aliert). Le DômedesInvalidqs.Lo (d'Haurigny). Le dauphin (pl* Royi TH. DELA RÉPUBLIQUE. 8 1/4 LA BELLE GRÊLÉE

drame cn.5 actes et 7 tableaux THÉÂTRE DE BELLEViLLE 8 1/2 MARCEAU

ouïes Enfants de la République .THEATRE HOÎiCEY. 8 h. »/» CHAMPIGNOL MALG RELUI CASINO DE PARIS

et

NOUVEAU-THEATRE

Tous les soirs, spectacle varié. Les Dessous de l'aunée, revue. Dickson. Los Dunedin. La bolle Mme de Karsy. Le géant Wilkins, haut' 2"45. Kellcr, Dumotid. Dircanchesetfêtes, matinée. NOUVEAU CIRQUE. 8 h, 1/2

Exerciceséquestres. •– Parjs-

Parade, reviib de Caran d'Aohe et Fordyce.

CIRQUE B'ttIVER. 8 h. 1/2.'

La chasse au renard. Les mystérieux XXX. Les Overg-ard. Dimanches-et .jeudis, matinée..

PÂR1SIANA 8 h.

Tous les soirs, concert-spectacle. Tananarive. ça y est! revue en 2 actes et 4 tableanx. Fra.gson dans son réjierloirc. M:ne Dufteôny. Les cér lèbros Abas Mirza. Diman-.cbes et têiéi, i i b.iy2Tmatifiée,

4 .JANVIER

TEHPÉffiAÏ.'UBE

Merlaos sauce Golbert

Soles sauce crevettes

Poularde au riz

Noix de veau

Epinards aux. croulons

BOUFFES OU NORD –8 b. LE RÉGIMENT

CIRQUE FERHANDD

BdRochechouart.r.desMartvTs Tous ies soirs, à 8 h. ï/i, exercices •équestres. Le3 Eléphants indiens, présentés par le Captain Garlay. Jeudis, dimanches et fêtes, matinées à 2 h. 1/2.

FOLIES-BERGÈRE 8 b_.I/2

Les Braatz. Polaire, chant leuse excentrique. LesMimel d'Or, ballet. Les frères Ile. gelman. Dimanches, jeudis a', fêtés, matinées à H h

ALGAZAR D'HIVER, 8 h.

Spectacle-concert. Les mi nés de blagues, revue.

OLYMPIA– 8 h. 1/2

Spectacle varie.

Los" Petits Quàrts-d'Heure, revue.' Dimanches et fêles, matinées.'

ELDORADO

Tous les soirs, coheert-spectacle. ,-r-. Rolâcho pour répétitions, générales du Royauma des Femmes.. =

;;SGALA, 8 h. 1/2

Tous les soirs, spectacle concert. Paris Fin de Sexe, revue.

BA-Ti-CLAfl, 50, bd Voltaira Tous. les sairs, à 8- h., spectaelc.-çoncert.

POLE NORD

Tobs les jours, de 9 heures k minuit/patinagesur vraie glace. PALAIS DE GLACE

(Champs -Eiysées.)

Patinage sur vraie g-lace, la plus vaste piste circulaire. Tous les jours, de 9 heures du matin, à minuit/

THÉÂTRE DES TERNES

(Parii-Concert) 8 h. 1/2 LA BELLE LIMONADIERS

CONCERT .QE PÉPINIÈRE

Kue.de la Pepiuicre

To'us le's"s"oiri, à 8 h., spe«

lacle' varié;