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Titre : La Presse

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1895-12-25

Contributeur : Girardin, Émile de (1806-1881). Directeur de publication

Contributeur : Laguerre, Georges (1858-1912). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34448033b

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34448033b/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 124274

Description : 25 décembre 1895

Description : 1895/12/25 (Numéro 1306).

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5479347

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/05/2008

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LA v'ÉRiTÉ SUR LES -PERQUISITIONS D'AUi'ET

KMtM M<! VU Mt<!

MMtJiiM M~ V~LE91~S

d! La première partie dé la séance d'aujourd'hui n'a. été que la continuation de celle~ d'hier, car_les offres subsistaient aussi nombreuses et la contre-partie n'apparaissait pas davantage.

En résumé, le marché était toujours trèsmauvais malgré une légère détente qui se manifestait sur les places étrangères, tant dans la situation politique que dans les dispositions Ënancières. Depuis quelques mois !a bourse a eu tant de fois à se repentir d'avoir cru aux améliorations subites et à la puissance des interventions, qu'elle en est arrivée à rester indifférente, même devant les interventions effectives.

Aujourd'hui on disait couramment, vers la ttn de la séance, que la baisse avait dit son dernier mot et qu'avec l'aide de quelques puissances financières, on allait remorquer !a cote.C'est chose fort désirable, mais, pour ramener la confiance sur le marché, il faut Mtre chose que quelques secoure isolés~ si puissants soient-ils.

Seule l'entente entre toute la haute banque, avec, en tête, les gros établissements Bnanciers, peut donner un résultat favorable ~t améliorer la situation.

N'a-t-on pas eu la preuve évidente de la toute-puissance des établissements financiers avec l'affaire des mines d~or ? Tant qu'ils ont voulu la hausse, rien n'a pu les arrêter, et la baisse n'a été provoquée _que par un accès de teur mauvaise humeur au sujet del'escompte ile leur papier sur le marché de Londres. 'C'est de là que datent tous les embarras Tlu marché financier, embarras qui croissent chaque jour et qui ne pourront prendre "nn qu~avec l'entente dont nous parlons plus haut. ;Les rentes françaises ainsi d'ailleurs que les fonds d'Etats étrangers; clôturent aujourd'hui en meilleures tendances. Le 3 0/0 Rnit à 100 25,le 31/2 à 105 30.

L'Italien débute a 83 30 et finit 84 30, en reprise d'un franc dans la séance. Même mouvement sur l'Extérieure, qui reste à

82 1/16..

Les fonds\russes sont' l'objet d'une vi-goureuse intervention le 3 0/0 remonte à 86 45, te 3 1/2 à 94 oa.U'Orientà 65 50, les Consolidés à 100 20.

Meilleure tenue des fonds turcs, le C cote 17 50, le D 17 35.

Les établissements de crédit témoignent fl'un peu plus de fermeté.

Le Crédit foncier est particulièrement ferme à 700, la Banque de Paris reprend à 728 après 702, le Comptoir national cote 550, ~e Lyonnais 740 très demandé, la Société géaërale est à 501 25, la Banque ottomane est :nieux à 520. Rien de saillant sur les chemins français, qui conservent leurs anciens cours. L'action Suez clôture à 3,160 sur les meilteures dispositions générales, le Gaz cote 1,080, la Dynamite 480. L'action des Grands Magasins du Printemps est ferme à 646, tt'ayant pas été touchée un seul instant par la faiblesse générale.

Le groupe des Mines d'or laisse 'toujours beaucoup à désirer.Beaucoup de liquidations volontaires ou forcées ont encore lieu chaque;jour sur ces .valeurs, sur lesquelles les reports seront touj ours difnciles.

-La Robinson cote 225 après 212 au début,'ta Chartered vaut 121, l'a Simmer; 505, la ~andfontein 58 75, la GoldSeIds 262; la- Fer-t'eira 387,'1'East rand 112..

.Le Rio se tient à 372, la De Beërs vaut

M8'75.

BERMERES.~OtJVELLES.

Au quai d'Orsay

'.Un mouvement dans le personnel diplomatique est en ce moment en préparation.. M. Révoil, ancien directeur du cabinet du ministre des affaires étrangères, sera nommé au poste de délégué spécial auprès du rési- dent général à Tunis. Un décret dont les Lermes seront définitivement arrêtés de:nain ou jeudi déterminera ses attributions. M. Pichon, ancien député, ministre à Haïti, sera nommé ministre de France à Rio-defaneiro.

L'affaire Pini-Pouget

.Si le tournoi franco-italien n'a pas apporté aux pauvres la recette qu'on était en droit d'attendre, par contre il a été fertile en incidents de toutes sortes après le duel Vigeant-Rue, l'incident Pini-Pouget.

Voici quelles sont les explications fournies par .ce dernier en réponse à la lettre de Fini

Il avait été convenu entre les directeurs de l'Escrime française et les tireurs italiens que ces derniers toucheraient 500 fr. de cachets et une indemnité de 200 fr. pour leurs frais de déplacement.

Tous acceptèrent, sauf M. Pini, qui trouva ;es conditions indignes de lui et réclama i,000 francs. M. Pouget accepta, tout en nbordonnant le paiement de cette somme n bénéfice net des recettes. Or, d'après L Pouget, l'absence de M. Pini au quatrième ssaut causa un préjudice aux organisateurs 'c la 'fcte, dont les frais ont dépassé la

écoute.

Maître ceh, M. Pini a refusé les 2,500 fr.fût i'.n oui. ctû oGerts et exige les 5,000 fr. L'incident on est là.

La. journée au Palais

.Jupa.s n'est arrivé qu'à quatre heures moins le quart chez M. Espinas.

Aucune convocation, n'a été. envoyée pour njjourd'hui. Aussi les couloirs ont-ils été des plus calmes.

M. Lozé, notre ambassadeur à Vienne, n'a pi3 été entendu aujourd'hui, comme on l'avait annoncé. Le bruit courait même qu'il était parti dans l'après-midi pour le Cateau, son pays d'origine, où son père habite encore, et qu'il comptait y passer quelques jours.

EnSn, on racontait aussi que, très probablement, ces jours-ci, M. Espinas entendrait un ancien ministre de l'intérieur qui eut, il y a quelques années, des relations très suivies avec Arton et Souligou.

Ebonlement

Uae excavation de 50 cent. carrés s'est

produite, vers midi, rue Saint-SuIpicé,'par suite de l'ëfTondrement de bouche d'ëgdut. II n'y a pas eu d'accident de pers&nne. M. LagatHârde, commisscure de- police,' a pris les mesures necessairesjpour empêcher le retour'd'-àccidents semblables..

Chevalemball6

Un cheval attelé à un coupé de la Compagnie des Petites-Voitures, passant sur le pont de l'Europe, s'est subitement emballe, effrayé par le passage d'un train. Après avoir parcouru la rue de Londres à grande allure, il tourna brusquement .rue de Clichy, dans laquelle il accrocha, à la hauteur de la rue de Moscou, l'omnibus des BatignoIles-Jardindes Plantes. Par suite du choc, Sacre et cheval furent renverses; le cocher, précipité à terre, fut grièvement blessé et transporté sans connaissance à l'hôpital Beaujon.

Accident

Troyes, 24 décembre. Un jeune homme du collège Saint-Bernard, à Troyes, M. Bernard G. àgé de douze ans, a été tamponne, hier soir, par le train 4545, à Troyes. Il a reçu de graves blessures à la tête et a eu le bras gauche broyé.

H a été transporté dsns un état désespéré à l'hospice de la ville.

François-Joseph en France

'Vienne, 24 décembre.– L'empereur d'Âutriche-Hongrie partira le 13 février prochain pour la France, où il passera une quinzaine de'jours auprès de l'impératrice Elisabeth, au cap Martin.

Inondations an CaTicase' 0 Saint-Pétersbourg~ 24 décembre. A !.a suite des fortes averses et. des chutes-de neige- des ~9- et 20 courant, de nouvelles inondations et des éboulements se sont.produits au Caucase. La, partie du chemin 'de fer détériorée le mois dernier, et qui a été ensuite réparée, a été de nouveau détruite. Les routes et senticrs.sont fortement endommagés et les communications sont, par suite, très difficiles. Les dégâts sont considérables.

Barbare séquestration

Kœnigsberg, ~-i décembre.– La police de Syptittken vient d'arrêter les époux Feursenger, aubergistes, convaincus de séquestration sur la. personne de leurnis, Adam, atteint d'aliénation mentale. Depuis trois ans, ils. reléguaient dans une étable à pourceaux le pauvre fou, qu'on a retrouve sur un tas de paille pourrie, complètement nu, le corps rongé par la vermine.

pnMTBp rAnnïTnnBr

b~iRjj L&MittAinL

Etant de ceux qui ont toujours protesté contre l'arbitraire et le despotisme, no.us sommes fort a Taise pourapprouver sans réserve les conclusions' qui se dégagent de l'article que M. Marcel Sembai vient de. publier sur la Z/(~'M~'C!M~Z~

Les actes honteux auxquels nous avons assisté dans ces derniers temps, –il en est deux notamment qui sont présents à toutes -les mémoires, rendent plus urgente que jamais l'adoption des reformes proposées sur la'publicité des instructions criminelle et correctionnelle, la restriction des pouvoirs des magistrats instructeurs, la détention préventive et la réparation due aux victimes des erreurs judiciaires.

Qui ne se souvient, en effet, pour ne parler que d'événements très récents, de la mise au secret, pendant quinze ou seize mois, d'un prévenu acquitté ensuite par une cour d'assises du Centre, et de l'honnête ménagère incarcérée pendant douze jours, à Paris, à la suite de la confusion d'adresses commise par un commissaire de police?

Au moment même nous écrivons, un ancien fonctionnaire du ministère de l'intérieur, accusé d'avoir « recelé Arton H est tenu au secret par un juge d'instruction et ne peut communiquer avec son avocat. Tous ces faits, rapprochés les uns des autres, émeuvent singulièrement l'opinion publique, inhabile à comprendre qu'en cette fin de siècle de soi-disant progrès et de vertu farouche, des innocents soient traités comme des criminels et de simples inculpés séparés du reste des vivants par le seul bon plaisir d'un magistrat instructeur.

Il appartient à nos parlementaires, qui ont tant de choses à se faire pardonner, de voter une bonne loi, réformatrice et humaine, sur la publicité des instructions criminelle et correctionnelle.

La proposition de loi déposée au Sénat par M. Constans et plusieurs de ses collègues est empreinte d'un très réel esprit de libéralisme, et nos hommes politiques, si souvent menacés de comparaître sous des inculpations aussi diverses que variées devant les magistrats instructeurs, auraient vraiment mauvaise grâce à ne lapas voter d'enthousiasme

MAURICE DE LAJ~RGUE.

US PORTRAIT ~U JOUR

!? ~tNCENT FAR!NOLS -SÉNATEUR~

Le sénateur de ta Corse est neier"' septembre t832~ à Sigean (Aude), et est conseiller honoraire à la cour d'AIx. Avocat sous l'Empire, il nt une énergique opposition à ce régime et fonda en Corse ïe joamat rëpublicain la Rec~Mc~ qui cessa de paraître après le plébiscite.

P~f~i~tfM~ ~~Aitt~

b~ iCtuUiN ~'Âutet

V~ef /f~ <3/7'f~ ~?7M

UN REPORTAGE EXAGÉRÉ

L'information de .l'Agence Nationale.

Les. promesses d'un visiteur. Les papiers à Autet. Un voyage a Gray. .Projets étrange?.. n n'y a rien de fait.

L'Agence Nationale publiait hier sur les perquisitions faites à. Autet par M. Cochefert une intéressante communication, dont nous extrayons ce passage:

Une première descente de jastice fut alors faite à Autet; elle ne donna pas de résultat..

Depuis, un individu, se donnant la qualité de journaliste, fit dans te pays de nombreux séjours il contribua, par des enquêtes où il ne mit aucune discrétion, à augmenter les légendes créées, et Ct même, à Dampierre-sur-Salon,' une conférence sur l'affaire Arton. Il Écrivit aussi lettres sur lettres à M. Cochefert, s'engageant sur l'honneur à faire découvrir au chef de la sûreté des papiers cachés dans le parc, à une place qu'il connaissait,

C'est sur la foi des renseignements donnes par cet individu que M. Cochefert partit, il y a six jours. Peut-être sera-t-il de quelque intérêt de préciser l'information de notre confrère, en racontant comment nous fîmes, dans les mêmes circonstances que le chef de la sûreté, le même voyage que lui, mais seulement dix jours environ auparavant. Un visiteur- documenté~

Le lundi 9 décembre, dans l'après-midi,' nous recevions au journal la'visitë d'un informateur très occasionnel, M. G. qui avait, disait-il, une communication importante à fàire~ à propos d'Arton.

Ce M. G. trois .semaines ou un mois avant la capture d'Arton, était venu nous affirmer ~la présence du célèbre fugitif Londres, et l'arrestation qui s'était en effet produite peu après dans cette même ville, donnait à son dire un'caractèrë de véracité qui, lors de cette secondé visite, commandait l'attention. Introduit auprès de notre directeur, il affir- ma savoir que des papiers intéressant Arton étaient au château d'Autet, près de Gray, en la possession de Mme la marquise de Belluze, alias Mme Marie Renez. 11 donnait l'assurance formelle que ces papiers lui seraient remis et il venait offrir de les livrer à la Presse. Pour cela il demandait seulement une légère somme pour ses frais de déplacement et un permis pour Gray, par Dijon. Quant au prix que devaient être payés les documents, il devait être proportionné à l'intérêt qu'ils présenteraient.

Le secret absolu

Questionné par notre directeur sur la façon dont il devait être mis en possession de ces papiers. M. G. se refusa à toute réponse, alléguant qu'il ne pouvait mettre personne dans la confidence de ses projets. Il semblait d'ailleurs connaître à fond le pays, ainsi que les habitudes des hôtes du château d'Autet. Les environs mêmes de ce village lui paraissaient familiers, Dans ces conditions, sans confiance aucune, mais désireux de ne pas laisser échapper une source d'informations, si problématique fût-elle, notre directeur fit remettre à M. G. l'argent et le permis qu'il demandait..

Toutefois la reptriction de notre visiteur nous intriguait. Dans quelle aventure allait-il s'engager pour conquérir ces documents dont il savait l'existence ? Comment allait-il se procurer les papiers qu'il nous devait livrer ? Autant de questions sans réponse qui étaient inquiétantes, soucieux qu'était avant tout notre directeur de ne pas mêler la Presse–fut-ce d'infiniment loin-à une aventure quelconque ou même à un « reportage a qui n'eût pas été absolument correct. 0 Dans ces conditions, il fut décidé qu'un collaborateur du journal se rendrait à Gray par une autre route que M. G. et que dans cette ville il aurait pour mission de savoir de ce dernier soit en provoquant ses confidences, soit en surveillant ses actes quels étaient exactement ses moyens d'action. On prévint M. G.. qu'un rédacteur du journal irait à Gray. pour prendre, lui dit-on, livraison des documents.

En route pour Gray

Tout cela avait été fait. et convenu dans l'après-midi et le lendemain soir, mardi 10 décembre, j'arrivais à Gray, où rendez-vous avait été pr's avec M. G. à sept heures du soir, d~S un hôtel des environs de la gare, rMtel de l'Est, qu'habitait M. G. Voulant bien établir que je ne voyageais nullement en compagnie de celui-ci, je descendis dans un autre endroit, à l'hôtel 'de la Ville de

M. Farinole assista aux opérations du siège de Paris en qualité d'officier de la garde nationale et nt-Ses débuts dans !a magistrature, après îe~ Septembre, comme procureur à Bas.tia.

Il a été élu pour la première fois en i8gz)., par 4.00 suffrages sur 747 votants.

Lyon, où M. Cochefert devait d'ailleurs habiter également quelques jours plus tard. Le mardi soir, au rendez-vous nxé, M. G. ne voulut rien laisser percer de ses desseins~ Jl devait seulement aller le lehde~ main mercredi à Autet. Naturellement, je m~y rendis aussi, après avoir pris pour le soir a sept heures un second rendez-vous avec M. & au buffet de la gare de Gr.ay. .Je passe rapidement sur mon excursion glaciale à Autet et à Dampierre, a travers un pays d'une désolante tristesse. En arrivant, j'apprends qu'il n'y à au château que des domestiques, que Mme Renez est eu voyage, on ne sait ou, ainsi que le marquis de Francica, qui habite également cette demeure. Entre temps, je me documente On me dit que l'acte d'achat du château d'Autet a été: passé chez un notaire de Dampierre-sur–Salon et l'acquisition faite au nom de Mlle Geoffroy, dite marquise de Belluze, puis je note la facétie du conducteur d.c la voiture qui va de Dampierre à la gare d'Autet et qui, au départ, appelle les voyageurs pour « Autet-Iès-Arton o. Dans le pays, le nom est consacré. Ennn, je parviens a savoir que M. G. est fort connu à Autet, où il est venu souvent pour faire des enquêtes sur le séjour d'Artou.

Quant à l'existence de documents dans les armoires du château, tout le monde y croit. Sont-ils vraiment importants? Personne ne le saurait dire. Cependant, peu de jours auparavant, Mme Marie Renez, qui, d'ordinaire, voyageait avec peu de bagages, est partie, emportant un nombre considérable de malles. On dit qu'elle est en Italie. Y a-t-elle transporté les fameux papiers?

Le plan

De ces rense~gNements, un seul-me predccupe-surtout:. personne au château! Et je .me prends ..d'une ménance plus grande. sur les projets de M. G.

Le soir, à notre rendez-vous, j'entrepris un interrogatoire très net et j'exigeai qu'il me dévoilât son projet. II .le fit. Son. plan.'était très précis, d'une' exécution hasardeuse, certes, mais néanmoins très réalisable.et présentant même des chances de succès. Je ne le redirai pas ici. Non pas que je me considère .tenu & une discrétion qui dans l'espèce n'aurait, grâce à Dieu, rien de professionnel, mais parce que cet article n'est pas; quoi. qu'il -en puisse paraître, un chapitre de roman-feuilleton..

Une rupture

Après avoir écouté mon interlocuteur, je pris nettement congé de lui d'abord, parce que j'avais les instructions les plus précises du directeur de ~a. Presse, qui, je le répète, avait le légitime souci de ne pas engager le journal dans une aventure et enfin parce que personnellement j'ai toujours estimé qu'en aucun cas, le reportage ne doit aller jusqu'à l'effraction.

Il était huit heures du soir. Un train pour Paris partait à huit heures cinquante. Je le pris

Et voilà comment, ayant échoué avec la Presse, M. G. écrivit à M. Cochefert, et c'est ainsi que le chef de la Sûreté rapporta d'Autet les papiers que j'avais jugé nécessaire d'y laisser.

M. Cochefert était dans son rôle comme j'avais été dans le mien.

HENRI BRÉMONTIER

P.-S. Le ~tf/aro met en cause, ce matin, à propos des'perquisitions faites à Autet, un de nos très honorables confrères, M. Arnould Galopin.

Je tiens à déclarer que M. G. dont il est question dans lecoursde cet article, n'est nullement M; Galopin.

Nous publions d'ailleurs, d'autre part, l'interview de notre confrère à ce sujet. H. B.

t ~Mï~ M T 4 M~ ~M

L ti%M~m Dit M )i[ji4 Mt)M

A l'Imprimerie Nouvelle. Dramatique

vengeance. Un incendiaire qui se fait

justice.

Ce matin, vers quatre heures, un incendie d'une violence extrême s'est déclaré dans l'immeuble portant le numéro 9 de la rue Cadet.

Au fond de la cour se trouve un vaste hangaf vitré qui sert d'atelier à l'Imprimerie Nouvelle, dont le directeur est M. Mangeot; une cinquantaine d'ouvriers y sont employés. Un locataire ayant aperçu des flammes qui sortaient de la toiture, donna l'alarme. En en clin d'œille hangar fut transformé en un immense brasier..

Les pompes à vapeur de la rue Blanche, de Ja rue Châtëau-Landon, arrivèrent quelques minutes après sur le lieu du sinistre. On se borna a protéger les maisons voisines. Le feu trouvant un aliment dans les ma-

tières grasses et .dans les papiers amoncelés continuait son œuvre de destruction. Deux heures,plus. tard tout danger était conjuré et les pompiers noyaient les décônt-~

bres..

Les pertes sont évaluées, à plusieurs, centàines de mille francs.; 'j. Une pompe est resiëe toute la matinée enbatterie, de crainte d'un retour o&'ensif, le feu couvant encore sous les débris fumants. A dix heures, la deuxièmepompe à vapeur. quittait le lieu du.sinistre. Une escouade de pompiers, sous la direction d'un sous-of6cier, restait cependant eu. cas d~événements im- prévus. Découverte d'un cadavre

M. Archer, commissaire de police, qui, des le début de l'incendie; s'était rendu sur les lieux, en procédant à une enquête sur les causes de ce sinistre, a trouvé, au cours de ses recherches dans l'intérieur de l'immeuble incendié, le cadavre ~d'un homme d'une quarontaine d'années, gisant dans les sous-sols de l'Imprimeno Nouvelle, auprès des machines. 'Tout d'abord, ce magistrat crut que ce malheureuxavait été asphyxié; ma!s cette supposition ne fut pas de longue durée. L'obscurité do la pièce où cette découverte.venait d'être faite n'avait en effet pas permis, tout d'abord, a M. Archer, de distinguer nettement le cadavre.

En l'examinant de plus près, ce magistrat s'aperçut que le défunt tenait enco.re, dans ses mains crispées, un couteau fraîchement aiguisé et'tout sanguinolent' Un médecin, mandé aussitôt, constata que ce malheureux s'était suicidé. Il ne s'était pas porté moins de vingt-deux coups de-couteau avant d'arriver à se tuer. L'identité du défunt, qui était très connu dans le'quartier, put être facilement établie. Celui-ci n'était autre que le sous-directeur et proie de l'Imprimerie Nouvelle, M. Georges Delavande, âgé de quarante et un ans, demeurant rue de la Montagne-Savante, à Villemonble.. En apprenant la mort de M. Delavande, on crut tout d'abord, dans le quartier, que le malheureux, à la suite d'une réunion générale du conseil d'administration de l'Imprimerie Nouvelle, qui avait eu lieu hier sou\ et: s'était prolongée fort tard dans la soirée, avait manqué le train qu'il devait prendre à minuit quarante-cinq, pour rentrer à Villemonble..

On supposa que, ayant manqué ce train, il était venu coucher dans les locaux de l'imprimerie et que, surpris par l'incendie, il avait été asphyxié. Il n'en était rien et voici sur cette aS'aire, la triste vérité

Dans la réunion qui a eu lieu hier soir, le directeur de l'Imprimerie Nouvelle venait, demander là révocation de M. Delavande~ comme sous-directeur et prote de la société, parce que ce dernier faisait preuve d'une trop grande négligence dans les fonctions qui lui avaient été attribuées.

La séance fut des plus orageuses.

Le directeur posa alors catégoriquement la question

Ou vous révoquerez M. Delavande, ou je donnerai ma démission.

Le directeur eut gain de cause et la révocation de M. Delavande fut prononcée. Furieux cet échec et décidé à se venger, M. Delavande attendit que tout le monde fût parti et, quand il fut seul,, il initie feu à l'imprimerie.

Il alla ensuite s'enfermer dans le soussol, dans la salle où'se trouvent les machines, et quand il entendLt le crépitement, du feu et qu'il fut certain que l'imprimerie allait, être dévorée par. les ilammes, il s'arma de son couteau et s'en frappa avec l'acharnement dont nous avons parlé plus haut, Les Rapatriés Port-Vendres, 24 décembre.– Le Ca}'o!ma est reparti pour Toulon avec des hommes de la marine.

L'.4.më<'tque est arrivé hier a quatre heures rapatriant 16 ofSciers et 212 hommes du 40e chasseurs, qui ont été dirigés ce matin sur Grenoble.

L'.4.mértque est parti ce matin pour Toulon avec une centaine d'hommes de la marine. Pendant la traversée il y a eu trois décès à bord.

La population-continue a faire de chaleureuses ovations aux rapatriés.

AU PALAIS t/aOTaire ttes Magasins CiémétaMX La huitième chambre correctionnelle a rendu son jugement dans cette aSaire après des débats qui ont occupé sept audiences. Tous les accusés ont été condamnés, savoir Dufour et Passas, pour abus de connance et usure; à six mois de prison et 1.025 francs d'amende, et Debière et Maya à 3,000 francs d'amende seulement, sur la question de tenue de maison de prêts sur gages. M. Dupuis s~en tire aussi avec une amende de 2,500 francs.

Metégrmé pour une casquette Un nommé Charles Perrot, déjà condamné sept fois pour vol, comparaissait aujourd'hui devant la 10" chambre correctionnelle pour avoir tenté de dérober une casquette de 1 fr. 45, à la devanture d'un bazar, et s'être sauvé en l'emportant.

Perrot était donc passible de la relëgation il en était du reste déjà à son sixième vol, mais ce vol étant simplement le vol d'une paire de botines, le tribunal correctionnel ne voulut pas à cette époque le faire condamner à la relégation pour une paire de bottines et le comdamna simplement à l'amende, ce qui lui évita la relégation. Or, aujourd'hui, cette sixième condamnation à l'amende a troublë le tribunal et l'a fait hésiter longtemps, surtout après les observations de Bouguereau.

Cependant, sur les instances du substitut Deval, représentant le ministère public, et qui a démontré qu'un voleur de casquettes aussi impénitent était un danger pour la République, le tribunal s'est retiré pour délibérer et, après longue délibération, a rapporté un jugement condamnant Perrot à quatre mois de prison et à la relégation.

Perrot sera donc rélégué pour avoir tenté de voler une casquette de vingt-Beuf sous.

REM~:MP~ JLES[ JOURNAUX DE €E SOIR t LES DÉBATS

Résumé du discours d'hier, d'après Hotreconfrere:

-M. le président du conseil, après avoir fait quelques .allusions'à son' programme ministériel, a ce progt'ammequ'il considère comme un but et que ses amis de l'extrême gauche n'envisagent que comme una étape, M. le. président du conseil a résume sa penses en disant qu'il fallait substituer « à la politique dm. poingfermé, la politique de la main tendue)):' ~On.peut dire de cette main tendue que le geste est touchant; mais encore est-il bon de savoir à quiott. )a tend, qui la saisit et qui vous entraino. LA RÈPUBUQUE FRANÇAtSE M. Robert Çhartie ne croit pas à l'exactitude des rumeurs qui ont trait à la démis-, sion 'de MM; Bertholot et Guieysse H y. a..gros à .parier que l'habile campagne faite ac" tuellement par certains journaux n'aura qu'un succès purement négatif. La 'note d'hier nous parait y avoic radicalement coupé court, et ai certains amis trop zélés et sûrement sans mandat du président du conseit caressent encore -l'espoir'de persuader MM: Berthelot et Guieysse, cela prouve simplement'qu'ils ont besoin de relire labonne folie d&Chavëtte.' Les deux honorables ministres « ont delà. méfiance ;), la guillotine «attrayante a ne les séduit point. Ils sont dans le cabinet: ils déclarent nettement qu'ils y restai.

l'ont.

PARtS

De M. Jean Demain, qui consacre sott artiele au discours prononcé par M. Bourgeois à la Ligue française de l'enseignement: Le pays, depuis quelques années, a prouve par ses agitations quelquefois inconscientes, mais~ toujours instinctivement dirigées vers un idéal d'apaisement et de justice, qu'il voûtait des reformes, des. changements, des améliorations qu'il s'indignait etr s'irritait de .voir, ~a côté 'du bien-être grandissant des riches, les souffrances et la détresse, tous les jours grandissantes, des malheureux; les masses n'ont pas-. raisonné et no raisonnent pas les conceptions théoririques des nombreuses écoles socialistes Elles sentent profondément, dans l'infaillible bonté de teur'cons- cience, que tout n'est pas pour te mieux et que, dans Iejcudesinstitutionssociales,iiyades injustices.~ S, LA DBERTÈ

–L'article politique est consacré n. ce même discours de Saint-Mandé C'est parfait et nous applaudissons sincèrement ées beUes maximes, comme y ont applaudi tous ceux à qui s'adressait M, Bourgeois. Sous d'autres formes. peut-être moins heureuses d'expression mais non moins caractéristiques d'idée, presque tous les cabinets pré* cédents les ont également afCrmêes. Il n'en est pas un qui se soit montré insensible aux souffrances des masses el n'ait pas attesté son vif désir d'y porter remède, H y a même à la Chambre bien des projets importantsdéposes par ces infortunés modérés qu'on se p)ait & dénoncer comme d'affreux réactionnaires et qui ont été inspirés par la plus sincère volonté de faire 1~ bien du peuple et' d'accomplir de véritables.progrès. j LA GAZETTE DE FRANCE –M. Charles Dupuy estime que laLi- gué de l'Enseignementn'a d'autre objet que d'extirper du coeur l'idée et'le sentiment~

cEretiehs:

EUe était autrefois opportuniste avec Gambetta,.ett<. est aujourd'hui radicale avec Bourgeois, elle sera, de-*main socialiste avec Jaurès. EUesoratoujoursaveelel'egime qui voudra luiser-j yir d'instrument elle se désintéresse de toutes tes j quereites qui divisent la grande famille républicaine, elle seule a le mot de ralliement qui rapproche et con*~ fond les diverges fractions républicaines; elle seu!<tj évolue sur un terrain qui permet à tous les groupes j républicains d'agir en. commun. Guerre à l'idée' chrétienne c'est le mot qui résume le programme <i<~ laLisrue.

LA PATR!E

–DeM:.LucienMillevoye,au sujet deaaccusations que porte contre la France– dans l'an'aire d'Abyssinie le journal det Crispi,I'7taHa)~t~ta?'e:

On conçoit l'effet que de telles publications doivent) produire en Italie, au milieu de l'effervescence des! cœurs et de l'agitation des esprits. Nous pourrions, faire observer à la Cons!t!ia qu'il est Indigne de l'hon- neurd'un grand pays do se faire défendre, même aux jours des malheurs publics, par la plume de Basile. Î Mais les protestations de la presse française seraient ( insuffisantes. Le démenti doit être donné officiellement' du haut de la tribune du Palais-Bourbon.

LE JOUR

M. André Vervoort n'est pas le moins fervent parmi ceux de nos confrères qui' louent le discours de M. Bourgeois Peu d'orateurs au langage précis et correct sont aussi entrainants. M. Bourgeois connait à fond l'art de parler aux assemblées. Et cette phrase exprima peu notre pensée, car on se pourrait imaginer que, lorsqu'il parle, M. Bourgeois n'est qu'un artiste, un dilettante. On sent, au contraire, un convaincu. Oh pas un emballé; un convaincu, un homme qui sait ce qu'il veut et dont tous les projets seront mis à exécution. La fermeté en même temps que la cràneria sont, iln'enfautpasdouter, les deux principes duL caractèreéminemmentfrancaisdeM. Bourgeois. LA FRANCE

Georges WuHr écrit au sujet du différend franco-américain:

En admettant que l'Angleterre veuille, comme oc dit vulgairement, ))tettre les pouces, elle ne le pour-' rait en présence do l'attitude prise par le Venezuela.

Cette petite puissance ne veut plus même entendre parler d'un arrangement quelconque avec lo gouver* nement britannique; elle accueillera, avec enthousiasme la venue do la commission américaine d'enquête do la frontière anglo-vénézuélienne, mais cUa ne tiendra aucuncompto de ses travaux.

L'EXPOSITION DE 1900

La commission de l'Exposition de !900 a. entendu, ce matin, M. Rousselle, président du conseil municipal; MM. Muzet el Baudin, 'vice-président et rapporteur de la commis. sion de l'Exposition au conseil municipal. Après le départ des représentants du con*. seir municipal, la commission api'isconnaissance de plusieurs documents, notammen: des invitations aux puissances étrangères. Les membres de la commission ont admii le pfiBcipe de l'Exposition.


F~S~JE~

"É~ncendfe de Monfrou~e"

Un incendie d'une extrême violence s'est déclaré ce matin, à cinq heures, 81, route d'Orléans, a Moutrouge.

Lefeu.-crui aprisnaissahoe dans les locaux occupés par M. Brugnon, Tinaigrier,a pu être éteint qu'après trois heures, de travail pur les pompiers de Montrougë et"d'e MaIakoQ'

Les dégâts matériels sont considérables. L'mceodfedc/a f't<e'Condbrce'f

Un autre incendie s'est déclaré cettto nuit H'ue Condorcet.numër.Ot i9. .< Une cuisinière, Mme Buffet, surprise par jte feu~ete'grIèvemeB~rBIeë.

f On a transporte la pauvre femme à l'hôpital Lariboisiere, où son état a été jugé très

igrave.

L'incendie a pu être éteint après une demi-' 'Tieure de travail par les. pompiers du poste voisin.

/noef)d/e f?"e des Pyrénées.–Deux ~fessë~ f Un terrible incendie dôntia lueur se voyait ';de divers points de Paris s'est déclaré, hier 'soir, a sept heures dix, dans un vaste bâtiment où se trouvaient installés les ateliers de quatorze industriels fabricants de bicy-' dettes, d'articles de Paris, de bijouterie, etc., situé 40, cours des. Noues, et S00,.ruedes

Pyrénées.

Ce bâtiment, long de cent mètres, se composait de deux étages et d'un sous-sol dans, lequel était placé un moteurs vapeur. -Goas-. ,truit en carreaux de plâtre et en planches, on comprend la rapidité avec laquelle le iËéau s'est propagé.

Ilétai.tlapMpriété-de-M'M. Passot frères, actuellement en villégiature M.. Miellé, en leur absence, en avait la,, gérance. Les ,di-. 'versos industries .qui..s'y .tenaient occupaient. environ cent cinquante ouvriers qui v.ont se, trouver sur le pavé. L'alarme a été donnée par un gardien de ja paix de service à la mairie du vingtième arrondissement, située place Gambetta. Quelques instants après, les pompiers de )a rue de la. Mare, ceux de l'avenue Parmentier, de Mënilmonta.nt et de rétat-ma~or arrivaient sur les lieux du sinistre et dix-neuf lances étaient mises en batterie.

~Lo colonel dirigeait les travaux en per-

j<ohne.

Un piquet du '131° de ligne caserne aux Tourelles accourait également peu de temps tprès.

M5L Lépine, préfet de police Curiat, officier dcpaix;Tirache, commissairede.poli.ce; de Mierry, colonel du 13~ d'infanterie, étaient également présents et veillaient au service d'ordre.

Le feu, attaqué vigoureusement par les rues Beig'rand, du Cher, des Prairies, des Pyrénées et par la cour des Noues, n'a .pu être maîtrisé que vers onze heures et demie. Les maisons portant les numéros 4 et 6 de. la place Gambetta, attenantes au bâtiment jncendié, ont été évacuées, des flammes les ayant légèrement attaquées. Les pensionnaires d'une sage-femme, do-. miciliée au numéro 6, ont être transportées à l'hôpital Tenon.

Au cours des travaux de sauvetage, le caporal de pompiers Bonheur et le sapeur Marois ont. reçu. de sérieuses blessures: le caporal à la .'main droite, qui a été presque détachée du poignet; le soldat, au visage et à !atête. Ennn, à minuit, tout danger était conjuré Néanmoins un détachement de pompiers est Demeuré sur les'lieux jusqu'au jour pour aoyer les décombres. Il ne reste plus de la vaste fabrique que 'tes. murs croulants. Les pertes, qu'on n'a pu encore évaluer, Mnt considérables.

~codent de fo/t~es

M. Cirilli, consul de France actuellement en congé, regagnait son domicile rue du Bac, '40, lorsque la voiture'dans laquelle il se trou- 'vaitfut heurtée, à l'angle de la rue de l'Uni- versité et du boulevard Saint-Germain, par un tilbury conduit par M.'FélixCommolot,propriétaire, demeurant rue Perrônnet, à*

Neuilly.

Sous le choc, la voiture de M..Cirilli eut l'avant-tram droit et la portière brisés. Le eocher, Jean-Baptiste Rousson, demeurant rue d'Alsace, 26, fut jeté en bas de son siège et roula sur la chaussée, il sent de graves contusions au bras et à la poitrine.'

Le cheval de M. Commolot s'abattit, blessé très gravem ëht au poitrail par les débris du Véhicule brisé.

Après avoir reçu'des soins dans une phar-. mscie,. le coetter Rousson a été- reconduit à

FEUILLETON DE LA PRESSE i du 25 Décembre 1895

,78–

'I-.E

PAR

G~GES ~E~~E~T

BEUXtEME FASTÏE LE SERVENT

XIX

LE RETOUR DU MARQUIS

(SK:'<e)

U sembla au marquis que les lettres ds cette annonce étaient de feu et l'illu'.msiaient.

A vendre l'hôtel de la duchesse est à Tendre!

c Mais alors la duchesse est donc morte!

e Eh parbleu me voilà sauvé c Fichtre L'héritier de la duchesse, <c'ast Bibi! II avait failli crier cela tout haut en donnant sur la table un coup de poing qui J8.t retourner ses voisins.

24BÊCE~8~<8S5 VALE~SF~AiSES Ët~ VALEMSFRA~SES ËI~ VALEURS FRAISES VALEURS FRAHCAtSES S ~s ~~S ETRAME~ ~~Y.octobre'l'S'9'5': ~t'd~ Midt.oN.g.SKM.et~.gM. 466 ..46550 50 Char~ursr~Mt.de509.t240..1240 Roumamc5%amortissaHe!S93.

J, "octobre 1890 terme, 99 82 100 25 Banque de Paris et des Pays-Bas 71b 72-1 Société générale 500 f 500 5 00 bli,~ 3 nouvelles 463 25 463 Duvâ (Etablissements) 100 2100 Rusz -;ie t~ IS9~, c'- érüisslon 10-2 ô- 80 0 ~) p, t

b 0 100 SS~ de France 50 li2 N~ 500 f. libér. r. à 4W E~L- ~~c~ 1~ ;!o

S~ 10Q =~ ~& 2?9.. 'O." :r?~ s" '°1 S~"?

16 nov. 'Q,95 terme 100 1,0 100 40 CredIt FoncIer de France, nomlD. 700.. 099 ¡)O- '4 t. p. 168.. 1/0.. oblIg, 3 nouvelles. 480 Le Petit Touratl, act de 500 135b 1356 intéric-,ui,e. 4 (Or.-«Cnt,\ G5 Io 6- 10

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.obi 0-- 18"0" b' communales 18qO 3 0/ 92 15 1,90 Départementaux 500 f. 250 f. p 6~5 Ouest, actions de rk f 1052 50 1070 act. 100 f. nom., 25 f.p., je 30 janvier 95. 0 bl Priv i 1 é i,~ e 5 Lt o i, n e 3 £;5 '1 '2 50

~o. à 500 f. t. p. 6 5 625 foncières 1883 3 3 fSS8 41~l -m~ à 500 f 'Banque 1. R. P. des ~80

1188°6°9 4 500 f- t- P- 552 551 foncières 1885 8 ~90 Est-Algérien, act. de 500 f 610 605 oblig. 3 nouv. r. à 500 f 467 ti67 VALEURS ET F{)RDSETRMGERS Banque Ottoni--e act. de 5C~) f. 250f. pa~ 5 1 "r,

s'T~ ~g~ =EEË~ 100 1 *0*0 100 50 oblig. 3 'p 41~6 446 de 5W E. L.. r

1/4 3 r ioo )00 f f: t t:p 1',3 50 109 50 communales 1892 3.,Ltu 500 ~oo oblig. de remb. à 650 f. fi 5 654 Cie 'I'ransatlantique 500 f. s~o 31~o Autriche 4 nég. au Ch. (!Xe de 25.20. 101 Andalous ~r 1 art. de -00 ,OUIS, !;7. 48 7,

00 100 r. P- p. 5,56 50 55G communales 3.20 350 f. payés 497 496 3 ~o~ int. garanti remb. à 500 f. 1,60 46() ~lessagerles l~laritimes ZOO f. 630 625 Brésil ffette lJniü6e nouvelle de 7, 100 80 100 8 «0 Chemins (Ln,. <Ï"Jer), act. de act.~00t. 10'

= = ~S~ S Ly.=~~ 1 E~f;: f.. ~?~f~ t892 2)~ -i25f.payë Obl.BanahvD~t~f oNg.MOf. t~ Suez(Mc~ec~e). ~30 2120. HeHën~ue~5%ex<p:yeMKenbr 15250 15350 NordderEspagne,act.de500f. 3~.&p. 1 1act. de 500 f. IL b2 ~T~ 95., ~~s~ M~d.fA~~ de 5OOf. ~~a~ 59 B~EMft.m! =~S i ~'jM~L-=~5 ~~M~f~~ i*s-s~a=J~=.; au _i .,l

son domicile. Quant a M. Cirilli, il se plaint

;d~M'ë~Rt~M~~aës~ar~s<Mr<te-~an§~të-~

gion épigastrique.

M. Brongnard, commissaire de police, a ouvert une enquête pour établir les responsabilités. 'J' V~n~etM~af'resfatt'ons

Dans la journée d'hier, il n'a pas été procède à moins de vingt et une arrestations pour vols « à la tire s commis dans les quartiers Saint-Gervais et Saint-Mcrri. Les malfaiteurs, pris sur le fait, niaient, malgré l'évidence. Ils ont été trouvés porteurs de nombreux porte-monnaie. Une des voleuses, entre autres, jolie fille de vingt-deux ans, nommée Alphonsine N. ayant toutes les apparences d'une domestique de bonne maison, en avait à elle seule

.ti'en.e.

J'aurais m'arrêter a douze, di-t-elle à M. Duranton, commissaire de police, qui l'interrogeait. C'est au treizième que j'ai été pincée. C'est joliment bête.

La cfëfresse d'une /~Mcfenne

Hier soir, vers onze heur.es, les gardiens de la paix de service rue. de Flandre apercevaient une femme d'un certain âg'e, convenablement vêtue, qui était assise sur le seuil d'une maison et pleurait a chaudes-larmes. Les agents s'étant approchés, ils apprirent que cette femme se nommait Marie. Kroumaun, Alsacienne, âgée de cinquante-six ans, elle étà'it venue de son pays a pied, dans la capitale, avec ,l'intention de voir ses enfants.'

Marie Kro.umann avait les pieds endoloris parla marche'et, de l'argent qu'elle avait emporté lors de son départ,' il ne lui restait plusrien. "c.

Pour comble d'infortune, elle ne savait pas demeuraient ses enfants; elle ignorait que Paris fut si grand.

M. Borde, commissaire de police, informé .de l'odyssée de cette malheureuse, qui est naturalisëë"Francaise, lui a fait donner l'hospitalité et des aliments au poste de police,du quartier. Puis il l'a fait conduire a'la prélecture de police, où des recherches ont été commencées, aûn de retrouver la famille de

l'Alsacienne.

EM~!RO~S DE P~RSS

/)ujberf;7;'f'e)'s. Un vieillard de soixante et onzo ans. M. Jean Gallois, rentrait chez lui. l'avant-dernière nuit, rue du Landy, lorsqu'il fut tout à coup accosté par un -individu qui lui demanda une allumette.

Au même moment, avant qu''il eu!; pu faire le moindre mouvement trois complices surgissaient d'une encoignure de porte où ils s'étaient tenus caches et, sautant à la gorge .du vieillard, le rouaient de coups, l'étendant sur le sol complètement inanimé. Les malfaiteurs~ s'enfuirent, âpres avoir dépouille &f. Gallois de tout ce qu'il possédait 'Des 'agents' qui passaient par là quelques instants après prodiguèrent leurs'soius au blesse et le conduisirent au poste, où M. Gallois put raconter cette agression à M. Kien, commissaire de police.

/!snt'ères.– À la suite d'une scène de ménagé, Mme Masnier, jardinière, âgée de quarante et un ans, déclarait hier matin à son mari'qu'elle allait mettre nn à ses jours. Celui-ci n'en crut rien mais, très surexcitée, la malheureuse pénétra dans sa chambre à coucher'et quelques secondes .après elle se logeait une balle dans la tête. Mme Masnier a succombé à ses blessures dans l'après-midi.

Cpt;r&eyo)'e. Un cantonnier de la commune, M. Chaussard, en se rendant hier matin à son ouvrage, a trouvé dans.le passage ThuilHer le cadavre d'un enfant nouveau-né du sexe masculin. Il a transporté sa lugubre trouvaille au commissariat de police. M. Baube, après les constatations d'usage,

l'a.envoyée-à Ta'.Morgue-

Une enquête est ouverte pour découvrir l'auteur de cet infanticide.

,Ma~of?'La municipalité deMa.IakoS'a a inauguré hier une annexe du marché couvert; l',ancien était devenu insuffisant par suite de l'accroissement de la population.. M~. Gilbert, maire, a prononcé un discours et a'démontré, aux applaudissements de l'assistance, les progrès que fait la commune. Mff~/y.–Plusieurs commerçants deNeuilly avaient, été victimes, ces jours derniers, de vols à l'étalage. Une surveillance fut organisée par M. Pélatan,.commissaire de police. Dimanche soir, les agents ont arrêté en nagrant délit, avenue du Roule, les auteurs de ces vols. Ce sont les nommés Edouard Masson, âgé de dix-neuf ans, et Joseph Duplan, vingt ans, récidivistes, demeurant à Neuilly. Ils ont été envoyés au Dépôt.

Et il avait une telle expression de joie dans les yeux qu'on eût pu le croire subitement devenu fou.

Il vida d'un coup son verre, jeta quelques pièces d'or sur la table, repoussa les journaux et sortit.

Mais déjà une inquiétude le prenait. Morte se disait-il, morte!

« Mais comment, pourquoi n'en ai-je rien su?

K Pourquoi ne m'a-t-on pas averti, moi le principal intéressé ? 7

K Est-ce que je serais volé, par hasard ? « Ah! mais. ah! mais.

a Allons, je n'ai plus rien à faire en ce pays stupide et il est temps que j'aille revoir mon beau Paris!

« Ah! sapristi voilà un petit héritage qui tomberait à pic

« Ma parole, je me convertirais, et j'élèverais un monument à cette chère marraine

« Mais pourquoi diable ne m'a-t-on pas informé ? N ·~

L'héritage de la duchesse

Durant tout le trajet du paquebot qui le ramenait en France, voilà tout ce que voyait, objet lumineux et hypnotisant, cet homme de plaisir pétri d'égoïsme, assoiffé de jouissances, ne sacrifiant qu'à luimême et à ses vices, ce beau viveur « nn de siècle s à qui il fallait de l'argent 1 De Jocelyne même et de Chnstiane, de qui il se rapprochait, de tout le mal qu'il avait fait avec une légèreté dénonçant presque l'insouciance, il ne s'en souvenait ou ne s'en souciait.

Il ne songeait pas qu'avant son départ il avait laissé derrière lui des larmes et

.<

L.lB~Q~PMIM~?~.r.'

MoKtëMëgro, Bos?~~G, H'et'rë~oume, par H. Avelot et J. de la Néziere, '1 volume grand m-S" avec 4 aquarelles et 220 dessins inédits des auteurs. (H.Laurens, G, rue de Tournon. Paris).

Un pays curieux, un beau climat, le contraste de !a. civilisation d'Europe à. côté des mœ.urs d~Orieut, il n'en fallait pas plus pour que les deux jeunes artistes, qui exécutaient ce voyage sans arrière-pensée, eussent, en revenant en, France, l'idée d'en faire un récit illustre en'.sejcontentaat, pour ainsi dire, _de < publier et de commenter leurs albums. Nous recommandons ce livre aux person- nés désireuses de connaître .un petit coin o

-dErd3truesttoi:-d'Or!ént;ë'llesyverrbht'quëire'

passion d'autonomie, quelles diQérences de mœurs, quelles luttes de religion séparent et. agitent toutes ces populations.

Aimant beaucoup l'apparat, assez hospita- liers, vivant beaucoup dehors, les gens g qu'ont visites MM. Avelot et de la Nézière se sont en quelque sorte oS'erts d'eux-mêmes a leurs descriptions et a leurs crayons. <6

AV5S- ET CO~MUM3CAT!ONS- Soupe: populaire du arrondisssment Le-cOnseil d'administration fait un appel' chaleureux à la générosité de tous pour con- tinuer dignement son œuvre, les distribu- tious journalières atteignant déjà 'le chiû're de 450, et allant toujours en augmentant, .g Les personnes qui voudraient l'aider par des dons en nature .et en espèces sont priés de se hâter, pour éviter toute interruption dans le fonctionnement des distributions. K Les dons en nature sont reçus chez M. Planchon. administrateur, et les dons en espèces chez le trésorier, A. Crouilbois.père, 207,'boulevard Voltaire, et chez le secrétaire, A.-L. Bourchanin, 18, impasse du Mou- S Hn-Joly." Les membres du comité général sont informés que'le conseil d'administration se 's! réunira tous.les vendredis a huit heures, et demie au siège social, 78, rue de la Folie–~

Regnault.

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du désespoir. Il ne songeait pas qu'un petit être était né de ses œuvres, fait de son sang son nls son bâtard. Ou bien, si, rarement, quelque chose au fond de lui-même s'agitait timidement, comme une ombre de remords, il étouffait vite ce semblant d'appel de sa conscience. Il se disait que tout ce qui était arrivé c'était Jocelyne qui l'avait .voulu, puisqu'elle avait refusé la réparation oiferte par lui, le mariage qu'il hu proposait. II était un peu pâle cependant, le jour où il se présenta chez M~Dubuisson,Ie notaire de Mme de Fragerolles, qui'était aussi celui de Mme de Rennes.

Il s'était fait tant de douces illusions sur le testament de sa bienfaitrice que le coup lui fut rude lorsqu'il apprit, de la bouche de M" Dubuisson, qu'il lui fallait renoncer à un espoir entré en lui presque comme une certitude.

Je ne peux, M. le marquis, lui dit le notaire, vous donner d'autre renseignement que celui-ci

« Le testament de Mme la duchesse de Rennes est secret et ne pourra être ouvert qu'en présence de Mme la comtesse de Fragerolles.

a Mme de Fragerolles ignore encore cette volonté de sa vieille amie.

a A toutes vos questions, il m'est interdit de répondre. ))

Au nom de la comtesse, la surprise et la déception de M. d'Alglave se changèrent en fureur. C)

Ainsi, c'était Christiane, cette maîtresse par qui il avait été honteusement

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T~M~ Fec ~M< /:e co/ pas la ~a/'c~

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éconduit, c'était elle qui, sans doute, était ~cause de sa ruine définitive

Il savait l'affection de Mme de.Rennes pour elle..

Que s'était-il passé après son départ ? P Sans doute, elle avait travaillé contre lui l'esprit affaibli de la vieille dame, elle avait capté toute ,sa confiance et elle l'avait amenée à changer ses dispositions.

Et c'était elle, il n'en pouvait douter, qui allait maintenant hériter à sa place Elle s'était emparée d'un bien qui lui appartenait!

La volonté de la duchesse exigeant la présence de Christiane pour l'ouverture du testament le disait bien.

Il était spolié par cette femme Volé par elle

Et cependant, comment, pourquoi ignorait-elle, M" Dubuisson l'avait dit, cette volonté de la morte?

Mystère' i

Il voulut savoir ce qu'était devenue Christiane.

Il apprit avec étonnement qu'elle avait disparu le même jour que lui.

Et il se perdit en mille hypothèses sans rime ni raison.

Sa rage redoubla.

Il jura de. se venger. `

Et Christiane lui échappant, il se souvint de Jocelyne.

Ah! s'écrià-t-il, la mère me manque! 1 « C'est donc contre la fille que je me tournerai

Un comble

C'était lui qui parlait de vengeance Et, avec un mauvais sourire, il se rap-

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pela la lettre clé dénonciation envoyéepar lui avant son départ à M. de'Céran. Sans doute sa vengeance, cette vengeance dont: il avait maintenant plus soif que jamais, était déjà commencée? Ce fut alors qu'il se rendit aux Clayes, où toutes les questions qu'il put poser aux paysans n'obtinrBnt que des réponses peu faites pour l'édifier.

Ce fut alors aussi que, voulant pénétrer dans le parc, il fut reçu par Porthos de la façon que nôus'avons dite.

Et il s'éloigna en tendant son poing fermé dans direction du château, ruminant son iiel et sa haine.

.'XX PENDANT LE SIÈGE

On parle bas dans Paris.

Les visages sont graves, les regards sombres.

Des bandes faméliques assiègent les boucheries et les portes des mairies. Des groupes s'arrêtent devant les affiches, que l'on commente sans bruit. On voit des hommes serrer les poings à cette lecture.

D'autres pleurent.

Des gens qui sont étrangers l'un à l'autre échangent sans se parler de fraternelles poignées de mains.

Des hommes armés, des soldats de toutes armes, des gardes nationaux passent, allant aux portes et aux remparts. La foule les suit du regard, frémissante.

Une voix parfois crie

~St;).t~~&<<Mg~

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FONDÉ EN.1879

Pour ôtre sûr de ne pas laisser échapper un journalqui l'aurait nommé, U était abonné à l'argus de !a Presse K qui lit, découpe et traduit tous les journaux du monde et en fournit les extraits sur n'importe quel sujet .Hect.orMalot(Zn'E,p.70et323).L'Abus lit 5,000 journaux par jour.

L'Ks.<e~.a Presse est le collaborateur indique ds tous ceux qui préparent, un ou' ..vrage, étudient une question, s'occupent de statistique, etc., etc.

L'/ir~us.de ~a Presse fournit aux artistes, littérateurs, savants,hommes politiques, tout ce qui parait sur leur-compte dans les jour" naux et revues du monde entier.

S'adresser aux bureaux deT~~us, 155, rua 'Montmartre, Paris. Téléphone.

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\.LeGërant;H.DELAMARE-

Paris. Imprimerie de la Presse,

16, rue du Croissant.– Sima.rt, imprimeur..

–VivelaFrance!

Et ce cri, cent poitrines, mille poitrine~ lërépëtentaussitôt:

Et'c'est. une émotion poignante, faits 'd'espoir et de douleur. ZD

Et il passe de l'espoir dans les cœurs 1 Puis le silence règne de nouveau. Detemps~àautre seulement, de lointains bruits, vagues et inquiétantes rumeurs de fusillade que coupe par à-coups la voix des canons sourds.

Sera-ce la victoire enfin! 1

Ou la défaite ? encore

Paris, Famé du. monde, est séparé du reste du monde, comme une ile immense perdue en un océan de fer et de feu.

Du haut de sa voiture, Victor Hugo revenant de l'exil avait dit ZD

« Que Paris puisse être violé, cela na sérapas!

« Les Prussiens n'auront pas Paris « Jamais! jamais! jamais! »

Et les Parisiens avaient répondu Jamais

Hélas l'heure d'angoisse est venue où, sans oser se le dire, on commence à douter!

Un de ceux qui se sont fait inscrire l.es premiers au devoir et à l'honneur, c'est un père de famille, un ancien officier su" périeur. l'ex-commandant baron Claude deCéran.

Malgré les offres qu'on lui a faites, il a refusé de reprendre son ancien grade. Non, a-t-il dit, ce ne sont pas des galons, c'est un fusil que je veux! ~smurej


Pp~i~M ~WM~tiM~

Bpet'Co'tMSf;!te. –La JKCffuenc.i.opefa en qua-

tre actes, po&uiedeM.E.Dtau'etMhtë'Simone

Arnaud; musique de M. E. LaTo et"A. Coquarct. Autrefois, Paris était à la tète du mou- vement artistique pour toutes les- œuvres lyrioues de quelque importance: Aujourâ'hm, nous voyons se produire ce fait exh'aordinaire que, pour être représente ici, un opéra doit avoir été entendu soit en

province; soit à l'étranger. La'Jacq'ueHe,

dont'jèine plais à constater le très grand succès, a été'jouée, dans le courant de cette année, surles.scènes de deux casinos'avant de'.venir a Paris.'Oui, deux directeurs, MM. Gunsbourg et Gandrey, ,1'un à Monte-Carlo, l'autre a Aix-lesBains, ont osé commettre cette imprudence qui consiste à faire entendre un opéra français inédit.

Décidément; la création d'un théâtre lyrique est plus que jamais nécessaire, car la Jacquerie n'est pas le seul ouvrage de valeur que le public amateur désire entendre depuis longtemps. L'Opéra-Comique vit sur son répertoire, très riche, et ne se soucie pas de faire des frais qu'un insuccès rendrait inutiles. Tenter la fortune au' loin, revenir couvert de lauriers, si c'est 'possible; voilà la marche à .suivre aujourd'hui, lly a peut-être un autre moyen: donner à son nom une tournure exotique, .prendre l'accenttudesque, et vous serez considéré, joué,é.c.outé et applaudi. Le sujet de la Jacgner:e est très dramatique. Comme l'indique le titre même de l'ouvrage, les auteurs ont choisi pour cadre d'une intrigue amoureuse une des .plus tristes pages de notre histoire au quatorzième siècle. A cette époque, la révolte des paysans contre leurs seigneurs fut le prétexte de scènes hideuses et sanglantes. Les révoltés torturaient leurs prisonniers, brûlaient les enfants et ne Laissaient que cendres et sang la où ils avaient passé.

Robert, un jeune paysan blessé à Paris dans une bagarre, est recueilli dans un couvent et soigné par une jeune fille noble dont il ne connaît pas le nom. Revenu dans son village, il se met à la tête des vassaux révoltés contre leur seigneur, le comte dé Sainte-Croix, qui leur demande de fournir, suivant l'usage, la dot nécessaire a sa fille Blanche, fiancée au baron de Savie'ny. La mère de Robert, Jeanne, craignant pour la vie de son Sis; l'adjure âe renoncer à ses projets de révolte. 1 Lorsque Robert, conduisant les paysans, envahit le château féodal du comte, il reconnaît, dans Blanche de SainteCroix, la jeune fille dont il a reçu les soins. Il essaye en vain de calmer l'émeute et protège de son corps celle qui hu sauva la vie. Le château est pillé, le comte tué, et Blanche, accompagnée de -Jeanne, se sauve éperdue dans la foret. Lespaysans se retournent contre Robert, qu'ils accusent de trahison, et les deux jeunes gens, traqués'et poursuivis, n'ont plus qu'à mourir. A ce moment, l'armée féodale envahit la scène Blanche, intervenant, demande grâce pour les révoltés, en ajoutant, devant Robert désespéré « Je vivrai pour Dieu seul, à jamais Par un scrupuLe inexpliquable, le dénouement a été changé. Dans la première version, Robert tombait, frappé .mortellement et Blanche se'résignait à entrer au couvent. Cette fin, quoique cruelle, avait sa 'raison d'être c'était' la pièce dans sa conclusion logique. M. Carvalho a-t-il'eu peur pour le public habituel de son théâtre ? Le dénouement de RomBO'et Jupette n'en a pas empêché le succès etje ne vois pas l'utilité de ce changement.

L'auteur du Rot d'Ys, M. Lalo, n'avait laissé de J.a Jac~ue~e que quatorze pages de la partition piano et. chant écrites de 'sa main et M..Goquard a. fait le reste, c'est-à-dire lj3s trois derniers actes et la plus grande partie du premier.

C'est donc bien à lui'que revient toute la part du succès de la soirée d'hier. Elève très distingué de César Franck, M. Coquard doit entièrement la fortune artistique qui se dessine si nettement pour lui, 'aujourd'hui)àce maître incomparable dont

~~=a!SS~SEEg~B!WM~~ 24

CpÉM–h.)

RELACHE

DEMAIN -N'

TA~NHAUSER

opéra en 3actes,deRichard Wagner, traduction de M Varies Kuiuer.

Tannbanser Dupeyron Wolfram Renaud

-Le landgrave Chambon Waiter Courtois Reismar Dubulle Henri GaHois

Biteroif If DouaiUier Eiisabcth M'Lafargue Véncs s Cirrcre

Us pâtre Agussol

4'pages Mmes Loynel) Prévost, Karcon, Muriel.

CCSÉCiE-PP.ANCAiSE-Sh.1/2

LES TENAILLES

totnedieen 3 actes, en prose, de Paul Hervieu

MicheiDat'ernierA. Lambert VaSanton P.Laugier Robert Fcrgan R. Duflos Un Qomesficue Gaudy

René Pctit'FcrMud .Mmes

Pa.utineFet'gr.n Persoons Irène Fergan Brandes' L'AMIRAL

comedicLcn8.actes,en\'crs, de M. Jacques Normand

Marius deFerandy Fisgcuict Leioir

'Van der Trop Laugier Ut! hussard Faiconnier Krelis DeheIIy

?acquemineM'Mu)ter

M"°Van dei'BecifAmei

Annettc Lynnes

0!'EnA-CO!i!ME– 8 h. LES

RENDEZ-VOUS BOURGEOIS Ojerci-comiq~e en un acte,paroles d'Ron'macn, musique de Ntcolo.

CÉsar Isnardon Dugrayier Gourdoc Bertrand Barnolt

Jasmin Badiali

Otaries Thomas' JniM Mrnes Chevalier Louise Mole

R~oe Pierron

1 LA VIVANDIÈRE

op.-com.enSa.~deH.Carre, mus. de Benjamin ~jodard Georges de Rien! C! cment

Capii. Bernard Badia:i

La Balafre Fugëre

Marquis deRicul Dufour

LaFInur TonyThomas André Jacquet

Unpaysan Thierry

Lieuf'Vërnier Hnet

Tamb.-maître Lacroix

Marion MmesDeJna.

Jeanne Laisne

Jeanne-Marie Georgette La scène se passe en 1794 aux environs de Nancy et en Vendée.

CCÉON–Sh. 1/4

POUR LA COURONNE

Draine en 5 actes, en vers de François Coppce

Etienne AU). Lambert Ibrauim-Enendi Rameau

Michet Magnier

Conslintin Ravet

Unchevrier Jahan

Prisonnier turc Duparo

Onrosch Marsay

Un officier Taldy

Un guetteur Cealis

Lazare Etiévant Baziiide M°" Tessandier Militza De Boncza Anna Chapelas Alexis Groslier

Sophia Paule Mary

I-

Î PALAtS-ROYAL–Sh. 1/4 MONSEIGNEUR

com.en 1 a-,de Henry de Gorsse etCharIesMeyreuil

Le baron Bellucci

Fioridor PautBert J~iette M"°CaveU

Rose Bcssy

LE REMPLAÇANT

corn. en 3 actes~ par William Busnach et Georges Duval Antoine Raymond Dueioseao. Mauge

Henri Dubose

TrouUItit Cotombet François Utori

Joseph Dëan

Unagent Greffier

Un agent Dupont

Un greffier Monnet

Miss .Mono M' A. LaYigDe Vajentiùo 'A.Cheirel CtotUde A.Mégard Sophie Bussy

l'ens.eignement-éclectique étai~ .~i pré-

cieux.

Sans vo'uloir .eS'acer sa personnalité, M. Coquard a cherche à reproduire dans l'ensemble de cette-œuvre la facture musicale de M. Lalo. Son écriture, ses harmonies très.soignées, ses modulations se retrouvent dans le-Roï d'Ys.et cependant je puis dire, sans .cr~inte~. d'être.démenti, .que,si 'cette partition ne portait. pasia signature de Lalo, personne ne songerait à "faire le moindre rapprochement entre 'les deux auteurs. L'instrumentation de M. Coquard est d'une pâte superbe, d'une variété infinie, toujours sonore et jamais bruyante, un' peu audacieuse dans cër-. taine.s_.parties conné&s aux cuivres et écrites dans' le registre aigu mais comme tout cela est homogène et souligne bien'le dramepar la variété des timbres servant à traduire les différentes situations II.y a des ouvrages l'intérêt n'existe que dans l'orchestration et la déclamation lyrique. Ici se trouvent toutes les qualités qui font de la Jacqucnc une œuvre dont l'école française peut être nére; la musique traduit les sentiments de chaque personnage.sans ralentir l'action, la mélodie est expressive et d'une distinction parfaite. Je retrouve dans la manière dont les chœurs sont écrits, les principes techniques de César Franck, qui n'a jamais-été dépassé dans l'art'de. traiter les masses chorales.

Il nous faut citer au .premier acte le récit de Robert à sa mère a En rouvrant la paupière d'un charme pénétrant, et toute la scène de Blanche depuis l'Angélus jusqu'à la fin de l'acte.

Le deuxième acte débute par un chorur scënique sur un accompagnement très curieux de notes répétées en triolets par les cuivres.

C'est dans cet acte que.se trouve une des plus belles pages de la partition. 'Au pied du Calvaire de la forêt, Jeanne supplie son fils de ne pas se mettre, à la tête des révoltés. Toute la scène musicale est construite sur le rappel du chant religieux Sfa~eH mate~ do!o~osa. C'est d'un grand effet et admirablement rendu par Mlle DeInaet.M.Jerôme,

Je regrette les coupures faites au ballet qui commençait le troisième acte. Après le ballet, un refrain de ronde dans la forme des airs anciens d'une très jolie couleur, une scène charmante entre Blanche de Sainte-Croix et son père; puis l'envahissement du château par les vassaux révoltés. Le prélude du quatrième acte contient une marche féodale d'une belle allure et une jolie phrase mélodique confiée au quatuor a l'unisson. La scène des deux femmes et le duo de Blanche et de Robert terminent cette œuvre, dont l'avenir est assuré, parce qu'elle est bien vivante et dénote chez l'auteur un tempérament dramatique peu commun. Mlle Deina, dans le rôle de Jeanne, a eu sa large part dans le succès d'hier. C'est une nature exceptionnelle; instinctive et créatrice géniale

M. Bo.uvet est aussi.bien curieux. Il établit la ngure do Jacques Bonhomme avec un réalisme parfait.

M. Jérôme chante avec chaleur et Mlle Kerlord, une débutante, douée d'une voix agréable; a besoin de se remettre de ses émotions pour se faire valoir. MM. Belhomme, Devriës et Dufour complètent l'interprétation de la. Jaequerfe dans des rôles de second plan.

L'instrumentation très caractéristique de cet ouvrage fait ressortir toutes les qualités de l'orchestre, que M. Danbè dirige toujours en musicien consommé dont l'expérience et le savoir n'ont plus besoin d'être démontrés.

numMCo iR3:itEMMMijtuMu'

Châte!et. Les Sept CMteat;x c!u Dia6!e, féerie deMM.Ad.d'EtineryetCiairviHe. MM. Flouryayant, on l'assure du moins, l'intention de monter un ouvrage inédit cet hiver, ont remis à la scène, en attendant, et pour faire la joie des enfants; ces fameux Sept Châteaux du Dïabfe, plusieurs fois centenaires et qui restent en'core parmi les modèles du genre. Tout le monde connaît la lutte entre Satan, méchant diable, et Sathaniel, diable converti, qui se disputent la vertu native et les bonnes qualités instinctives de

Daisy DeMongey Jane. Mi)o'

Margaret Datzac

Ne)Jy Bote.

EOt)FFES-PAR!S!ENS– 8h.)) MISS HELYETT

opérette en 3 a., de M. M. Boucheron, musique de M. EdmondAudran.

PaulLandrin. Piccaluga Puycardas Huguenot James Ch.Lamy fSmithson Barrai

.MissHe)yettM°'"AHceFavier LasenoraFer-

nandez RosineMaurel Manueta AliceBonhenr Norette Baral

Ma Ryter

MUDEVtLLE 8h. 1/2

VIVEURS

eoinedie ea 4 actes, de Hecri LaYedan

Paul Salomon H. Mayer Dupallet Boisselot D~Gnenosa Cande

Honoré Cassel GaHpaux Btandin Nnmcs

Ccrbinel Grand

Octave T-<acroix Gauthier Dnvaneau. Mangm

F)orençay Pentat

M"°Btandin M°'"Rejane

AJiceGuénoss L. Yabne Olga Cécité Caron Marq.de St-Etoi .M. Samary M"?. Salomon Drunzer

Ciaud" de Jersey .Soret

M~'Riviere Henriot

Demse. S.CarUx Eve GrimauH Louise Dubois Darmieres M"' de FcrotiviUe L. Marty 'NOUVEAUTÉS- 8 h. 1/2 DAME ET VALET

Yaud.enls.,(!eCh.CtairviUe Beloisel Raoul

Gaétan P. Roger Lucienne Charlief

LE CAPITULE

op.-bouKe en3 a., de Paul Fer'rier, Chartes Ctairv!)le, mus. de Gaston Serpette.

Comeliu.3 Major Germain

Narcisse Tarride

Vesper Guyon

EDMOND DiET.

Piaute Colombet Càton Laurct

..Fclix Le Galle Garneade Royer

Apicius Roger

Scribonius Raoul

Po)yc)cte Destrem

Procas .Prosper

MeteUa M-J.Pierny Loëlia Aubert

Fabia Sylviani

Popper Datcy

Drusine Dartois

CamiHo De Sal

Livia Metzer

1" patricienne Minati

2' Sterck

2° Francesca Uncesctave Charger

MRTE-S&!HT-aARTiH–8" FANFAN LA TULIPE

drame en 5 actes et tableaux deM.PautMeuricc

Fanfan la Tulipe Coquelin Angélus Burguet

Fitz-Onnal Desjardins DeMaurepas Laroche

Ma.rechaldeSaxe Gravier

Ramponneaa JeanCoquelin Mme de Pompa-

dour MmesR.Sisos

Blanche deRoseIRitter

Guitlemette Luce Colas TABLEAUX

l.Au'viUagedcRoseI.–2.AParis,chez)aBon).emps. –S.AVorsaitles. –4. Les jardins de Versailles.–5. Le camp français devant la ville de Tongres. 6. L'intérieur d'un moulin. 7. A Choisy-ie-Roi.

VARtÉTÉS.-8h.l/2.

vaud. lacté, de L.Rannieres. Joue par Brunais,Arnoutd, Feroumont, Mmes Crozet, Duvallon.

1-E CARNET DU DIABLE pièce fantast.en3act.et8tab)., d'Ern~Blum et Paui Ferrier, musique de G. Serpette.

PnnceBe)phégor Baron

Arsène Majavel A. Brasseur Baron Cupido Lassouchc Rodrigo Guy

Pingaud Emile Petit Général Ruy dei.

RioSecco André Simon Satan Ed. Georges Gasimir Schutz

Germaia Brunais

Prmcc FunienU ArHûutd

.bvsvcs villageois, en.'ie's-mct~ant. ten;r à

t&~f à Fépreuve d'un- d&s;sept':ipéGhés;ca.

~pitaux.

-H më-s'uffit'dc''constater'qu€ la direction .du .Cbatelet a, convenablement remonté .cetfe.,fe,erlo.dëvêhne 'classique;' les cl'é'cors" e~ les "costumes 'sont 'sufnsam'meht''

brillants..et J'mterni'Htation~ incarnée

dans lès' rôles principaux par 'MM. Joumard, Pougaud, Alexandre .jeune, Mines Sauvaget, de R-oskilde, Lyliane, Dauville, etc.. est à la. hauteur des circonstances. Ou je me trompe fort, M. Pougaud, avec la verve''st la fantaisie. qu'il dépense si aisément, est destine à devenir l'un des

.leaders'deT'dpërette.

Theâ.iro'~ç~.PoMes –ts<)'R~, ~comédie d'Aristophano en trois parties, traduction, de M. Ro.hci'tdel~Vitie.I)LCi'e.) Quand, sur la fin du cinquième siècle avant notre ère, Aristophane osa résister au courant de l'opinion et montrer aux Athéniens quelle 'était leur valeur morale il écrivit L~s~stTate, et c.e fut un ac.te de courage encore ne put-il faire accepter la rude leçon qu'il donnait à ses concitoyens qu'~n l'entourant de plaisanteries extra-salées, que le peuple le plus délicat de l'antiquité saluait de sa grossière hila-

"té.

Mais, à vrai dire., il ne reste guère rien d'intéressant pour nous. vulgaires Parisiens du dix-neuvième siècle, dans tout cela.Il faut. le. charmant esprit et les piquantes allusions d'actualité dont Maurice Donnay a'assaisonné 'sa 'Li/BMtrata, pour nous faire savourer la comédie grecque; il faut un public d'érudits consommés pour saisir et apprécier le charme delaversioupriginale. Donnay a fait connaître aux novices hellénistes le plan général de la pièce antique: les'femmes des pays grecs en rivalité. Sparte et Athènes, s'engagent entr'elles, par serment, à priver leurs maris de. dessert, comme on dit dans ~e Carnet du D:a~o, jusqu'à ce qnc la paix. soit conclue elles s'enferment, par surprise dans la citadelle, 's'emparent du. trésor de guerre et, Snalement, imposent leurs conditions. M. de la Villehervé, traducteur fidèle, éludant à peine quelques mots par trop vifs, a coupé la pièce en trois parties, et l'exiguïté de la scène de la rue Boudreau a obligé M. Léger à remplacer le .chœur

traditionneÏ par six iigui~ailts rélégués

traditionnel par six figurants relègues

dans les premier et les dernier plans seul, leur chefprend la parole pour réciter les strophes.

Il est bien évident que le public a goûté comme il convenait certains jeux de scène bouffons, même si le dialogue qui les accompagnait était/écrit en grec; maisl.esallusions,–et la pièce n'a été faite que pour elles, sur le différend entre Spartiates et Athéniens n'ont pas, ou presque pas porté.

M. Henry Gys a composé pour cette pièce une musique de scène qui a été fort appréciée, et Mlle Bob Walter a évoqué les sveltes danseuses de l'antiquité en quelques pas doux et voluptueux par lesquels elle célèbre l'heureuse conclusion

de la paix..

Mme Eugénie Nau est la plus ravissante des Athéniennes et sait à merveille former, des draperies qui l'habillent, les jolies combinaisons des statuettes béotiennes. Mines Dausas, Lherblay et Ra- fey, MM. Germain, Krauss et Duroc ne méritent que des éloges. Quant à l'excellent Charles Léger, il s'est trop modestement, à mon gré, elïacé derrière ses camarades.

~E~3~6f!EQ m'sRAlKEs. STttt-Mo;! tntttMtt! r'M t~

K'sW~ec~P7ules~t~oésralqiçuesaappr~s ef

NEïtiM6.ëSÈBPiItiIe!&ntiné?rat9)qnesdattrftpf.M!B

6'Jtt'c)M.EBTOtf.Ph"3.r.dthUontuua.FNrb.H t:f5uiS)&B

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nouveau médicament, bien supëriecr Cu&é&e,Co/ja/ttt.~a~~a~CMr/'H~,etc. ~~S''eabl.: u prendre, excI~Dt l'appétit, na ~aUguant pas l'estomac, aedonnuDtairenvots,' ~SWili diarrhée, ni con-stipation ne columuaiquaat

sucmee odeur aux 'urines; supprime, dès le

2e second jour, la douleur pendant la ~mfctiou, et guérit r~dicaJcmGnt l'ôcouïe-'

ment le plus invétéré, récent ou ancien,

~BlennorrhsFjje, Goutte miUtair~. etc.

~o~c~cD f~ ~7oco~, s'j~'o~ea

SANS ETtQHETTE APPARENTE Depat ROCHER (ct-devsit rua Perr~),

)' ac~'e~e.-nanf ~yMe 2'MT'e~tKe.tf

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FORT EN X.

C'* Amchanich Feroumont l Amn'aiAntonio Thiery

C'°Merdazof!' Fleury-Fontes Mimosa M°'<"Mea)y l,

Sataniella Tbery

C""Guadamara Bcrt.Legrand Jacqueline Lavallière Venus De Gaby Diane de Poitiers Fngeres

J~cintha Dieterle

M°' Connecticut Luce Myrès Aspasie Crozet

C"'MerdazoH' Nebbi!i

1. Le tribunal de Satan. Z.Labrasseriedes Favorites. 3, La banque des Amoilts. 4. L'hôtel de Vespetros. 5.Tableaux vivants.–6.La chambre nuptiaie. '?. La viflade Belphëgor.–8. Le char deVémis. EA)TÊ S h. 1/4

opéra-comiq. a grand spectacle en 3 act.et ICtabL, de Henri Meilhac et A. de Saint-Atbin, musiq. deRobert Planquette. PanuTge Sou'acroix Cocolati PaulFugere Trouiiiogan Dekernel Pantagruet Lucien Noël Carpalini Landrin

Her Trippa Dacheux

Chef des Odeurs

suaves. Maciou Bernard

Compositeur de

mu5.,2''paysan Larroque

Maitredsbaiiet P.Marcu.s 1" agent, La Mi-

nerve Jaltier

L'introducteur et

L'intendant Bonté

Unehort'eut Oement

Un buveur Plouvier Phi]oc)œaM°"'Bei'naert Nicole J.Aubecq Caterina Manette Su.!ly Phitiberto Lebey

i.~page, M"' Ma-

clou Largiai

Z~pago Karty y

1.Le ménage dePantagruel. 2. Le cabaret de Ja Grand'Pinte. 3. Les bandits pour t'tre. 4. Le boudoir de la princesse Catenaa. 5. Les jardins de CocoiEti. 6. Cythere. 7. Naissance de Vénus; Apothéose du paganisme. i 8. Les montons. 9. Le montin. 10. L& cour de Pan'tagrne!.

MAURICE CHARIOT,

R'~ï~i

Lafête de l'Arbre,: de-ël,. instituée a:! Paris; devenu le grand refuge des milliers de' familles alsaci'ënn'és qui 'ont'pu~ se' sous-

traire, à Ia,d.omination allemande, cbu~-

tribue. Iieureusement à perpétuer dans les générations nouvelles le souvenir des coutumes du pays natal et les" yie.i.lle.s.-traditions du foyer doTnestique. Elle a eu lieu aujourd'hui.. Tel'est le passé de c.ette glorieuse phalange de patriotes qui organisait aujourd'hui, au cirqu.e d'Hiver, "une fête dont le

programme' 'admirablement 'compose

avait attire des milliers d'assistants.

:Dès midi,.une L.fonle considérable avait envahi'ies abords du cirque d'Hiver, maintenue par des cordons d'agents qui .veillaient au bon- ordre dé-1'entrée." Peu à peu le cirque s'emplit. La salle est décorée, avec goût, de trophées, de drapeaux .français ,e.t russes .et <lê guirlandes de verdure et de houx. Au centre de l'arône se dresse l'arbre de Noël traditionnel,, un gigantesque sapin d'Alsace aux frondaisons magnifiques,' fraîchement coupe et envoyé à Paris spécialement pour la fête.

Au pied de F arbre sont rangés, sur des tables, les. cadeaux qui .vont être distribués tout a, l'heure aux enfants qui, les yeux brillants de désirs, convoitent de, .leur place cê't~amas .de .jouets et d'objets

divers.

A une heure, plus dé deux mille per.sonnes ont pris place dans le cirque, tandis qu'un nombre a peu prés égal qui n'a pu entrer est maintenu à l'extérieur. Les enfants sont groupés à la porte de la rue Amelot, par où tout à, l'heure on les fera entrer par groupes de vingt au marnent de la distribution des jouets. Dans la tribune d'honneur se trouve un officier de la maison militaire du 'Président de la République, représentant M. Félix Faure.

A ses côtés nous, remarquons MM. Beck, président de l'Association générale d'Alsace-Lorraine, qui a organisé la fête; Sansbœuf, président de la Fédération des Sociétés alsaciennes-lorraines de France; Scheurer-Kestner, vice-président du Sénat; Dietz-Monnin, sénateur, qui, après avoir passé quelques minutes au. milieu de leurs compatriotes, ont dû quitter la fête pour aller assister à la séancedu.Sénat., Dans l'assistance se trouvaient toutes s les notabilités alsaciennes-lorraines patronnesses de l'oeuvre.. C'est l'excellente musique dé la garde républicaine, sous .l'habile direction de son chef, M. Pares, qui est chargée de la. partie .musicale, avec le concours de l'Union chorale des Alsaciens- Lorrains.. La distribution des cadeaux commence ensuite par les .soins des dames patronnesses, sous la direction de M. Charras, président, et de Mmes Ch. FLoquet et DollIHS.

Les enfants s'avancent un à; un vers l'estrade et se retirent, emportant .qui un fouet, qui un livre ou un chaud .vêtement,, Durant la fête, la musique se fait entendre à plusieurs reprises,ainsi que d'excellents artistes tels que Mmes Auguez, Renée du Minil, Reichenberg et MM. Fournets, Goquelin, Clément et Marcel Legay. La, fête, qui n'a cessé de gar.der son caractère, de' cordialité, a brilla.mment réussi.

C'est à la fois une œuvre de chanté et de patriotisme, dont il faut louer les généreux organisateurs et les dévoués donateurs.

LES CODEES DAHS LES ECOLES Le ministre de la guerre a décide que le congé a accorder aux élèves de l'Ecole polytechnique et de l'Ecole spéciale de SaintCyr, à l'occasion de la nouvelle année, serait .de quatre jours.

Les élèves partiront le dimanche 29 décembre et rentreront l.e jeudi soir, 2 janvier. ÉCOLE NORMALE DE HR

TABLEAUX

PANURGE

TABLEAUX

CHATELET-Sh. J LES SEPT CHATEAUX g D-U DIABLE t féerie à grand spectacle en 3 a., E 1 prologue et 25 tab]eaux,de 1 MM. d'Ennery et Ciairviiie. 5 Satan Joumard Canuchë Pougaud Rie a' Rac Atexandre fils Astaroth Leoy RégaiUctte M*Saûvaget Sathaniel De Roskitde. [ Axèli.e Manuel

Raymond Dyliane.

Mère Ursuie Daubran ° L'OrgnoU DauviUe

La Luxure Lefèvre

L'Envie Fumat

L'Avarice Durville t La Colore Oresty S La Paresse M. Marty C La Gourmandise J.Doe C

C

comed.en4aci.et 5 tableaux, de. 1 Maurice Donnay S Georges'Vetheuit Guitry Cte de Pjyseux L. Delaunay De Sambré P. Cterget 't Gauderic Merissel

Ravier Grandey

Prunier CourceUes Sh'mder H. Legrand Prosper Stëbler

Louis BarnoU Joseph. Stephen

Le cocher Bert ( Le chanteur Delacroix Gaston Sorbier Petit FernMid j I Georges Sorbier P' Guèringer

CtaudincRozayJeanneGranier } Henriette Jamine Marg. Caron I M°° Grégeois S. Damaury j 1 M°° Sorbier Marie Royer ( Frauiein Saryta Miss MeUy ( Clara Gournay j Denize Rozay Petite CoIHn j 1 6YNNASE-DMS!AT)OUE-81/x MARCELLE

comédie en 4 actesdeVictorien Sardou

Chatillac Noblet René Couturier Dumeny r Atbert Vitteras Calmettea 1 VarignoUes Lérand

OUvierCouturierMaury

Raibaud Jean Fredst La Bordette Janvier i

A'C'M'1?'P 'M'Â'BTM"E'

A~M&& &i m~RiJM&

L& ministre de la guerre vient de prescrire

RERAtSSANCE-Sh. 1'2 P AMANTS

M-" (

aux généraux commandant les corp.s d'armée de lui faire, rparvemr.-des propositions gom l'emploi de lieutenant d'arai&ment'' comptable du matériel st'-t'He~o'-naFm~s~de tir. Les candidats devront réunir les conditions d'aptitude 'et d'-aTtciennetB'" prescrites par l'instruction du 28 juin 1894, article 69,

,sm't.e..ser~ico.courant. :f.

A défaut de candidats volontaires, il sera désigné d'ofnce un candidat par corps d'armée. Les proitositiqns devront être adressées au n~inisti'e le .3 janvier a'u;plus tard. LA RLASSE DE. !88)

'li a été rendu comp'te, à la première direction du ministère de la guerre' qu'un grand nombre d'hommBs de" 'classe -18S'i,; passés le.'l" novembre dernier dans l'arm'éë territortale,, n'ont jjas- encore déposé leur livret & :I'!l'gënd'anTierie'dï[ canton /a.'la mairie dé !leur domicile. Les commandants do recrute-ment sont invités a signaler aux généraux de subdivisions les retardataires au '1~ janvier 1896. Ceux-ci devront être, sans rémission, frappés d'une peine disciplinaire.

~mg.s_m,

~Î~

On signale de Saint-Pierre,, et Miquelon un cas de fécondité vraiment extraordinaire.

'n Herminié Dain; 'fé11lll1e 1

Mme. Herminie Dain, 'femme de couleur,

mariée au juge de pajx de Saint-Pierre/a a mis au monde quatre.. enfants, deux garçons et. deux ftlles, parfaitement conformés et pleins de vie. Rien de curieux, paraît-il, comme de voit ces quatre petits mulâtres, rangés dans une .caisse.qui leur sert.de berceau Ulysse et Virgile faisant vis-à-vis à. Herminie et Né'mésis. Il.y a eu pendant toute la semaine qui a suivi leur naissance une,véritable proce.ssion;de curieux chez le juge de.paix. Mais un qui ne rit pas d.e l'aventure, c'est ce dernierj Il en rit d'autant moins .qu'il y a dix-huit mois sa.femme, lui avait déjà. fait présent de deux jumeaux, qui poussent comme des champignons. Les fonctionnaires de la colonie et bon nombre d'habitants se sont cotisés pour venir en aide à l'mfortunéjuge .de paix, en. lui offrant un layette complète pour chaque bébé et une magnifique vache à lait, dont la mission est de pourvoir à' l'alimentation des nourrissons.

Que de fois, en voyant de beaux yeux, on les. soupçonne d'être.agrandis ou assombris par le fard ou l'usager du. khôl. Il n'en est rien. C'est la SeueSoitrc~tëredeIa.Parfu. merie Ninon, 31, rue du 4-S'eptembre, qu' produit cet effet délicieux. Essayez-En.

~a~

NOTES D'ART

Dans une.réunion qui sera tenue aujourd'hui, les artistes.peintres et sculpteurs jet. teront les bases d'un syndicat pour la dé. fense de leurs'intérêts envers .les éditeurs

~T~r~ Opîum.Mprphtnc ci Codéine

lee Peetoraus

de Nat&

de NatA

sont ordoBnëa

aTM técuritë !~etmce&s~

Ea.n Cnsiat-GhH.tea.u

SEA~BSE E~'&SSESSE FESSKTXM

6, BOULEVARD POLS~ONS'ÉRE DiHERS A 3 FRANCS. Vi~ÉT G&FÉ CONMtS MENU DU DINER DU 24, DËGEMBRS Potage crème Dubarry. Bisque d'ëcrevisses Fritnre de goujons

Soles dieppoise

Poulet saute Parmentier Filet aux champignons

1

ubelin Me!cMssèdec )ubois Gouget ichuttz Pierre

farcette M°"JaneHading !aron°CouturterPasca

)e]p)iine RosaBruc)t Rolande Lucy Gérard MME .Médai

)a)tet Simone irevat Mag

Solange Netza.

~UESDRAHATtQUES–81/2 LE BARON TZIGANE .péra comique en 3 a. et 4 t.; paro!cs françaises de M. A. LaMque; musique de M. J. Strauss.'

(aImanZsupanI-Uttemans SandorBarinkayP. Monteux ~omte Carnero Cavé

)ttpvar Moizard ~'Homonay Joubert ~a)i Batréau ~iha)y Liesse

!'er)fo Moret

~osi Leroy

tran Joly

iafft M°°" Jane Pernym ~.rsena Paulin AiraboUa Jane Evans ~zipra Josée Maya

MB)CU–Sh.l/4

LA MENDIANTE DE SAINT-SULPICE

)!ece nonveUe en 5 actes et 10 tableaux

Mbert RoUm Pierre Berton ~'abbed'AreynesCheUes ~ue.deKernoe! Vo)ny

Servais Duplat Decori Gaston Depréty Gémier tl° Ricard J. Renot docteur Bordet Fontanes Marcel Chîmene ~ornaYin Va.)Iieres docteur Germain Degeorge ~hef delà Sûreté Avelot ."mendiant Y.Maitel Paul Rivât Desmarets

M""

~enr~ette RoUIn Laure Flear ~arie-BIanche Esquilar ~ose

~eanne Rivat Aug. VaU~e /eronique L. Misset ~eorget~e Mony

darguerite Picoury .Jne infirmière Yvonne Jne mendiante DarvtUe TABLEAUX

1. 28 janvier 1871. 2. Le )ereeM. –< 3. A t'hespice de

tJm syn~ïcat <â'.4s'M.~es

~~aS~~M~a~~t~~

s jpa<e et Sirop

~Naf'ë de

OELANGRENtEH PAP-tO

53, Rne Vivienne

ET rsaaxeclas.

~PS:tf"fS5–Stror':2fr. 1,

~"CONTRE fesToui,Sj!ppo, Muenza

etirntnttonitde roltriB~c~da Gorge

Quasi de veau

Gôte de bœuf au cresson

Haricots verts maitre-d'hôtel

Macédoine de légumes

Un verre de Bémé~sciSisc

B!ois.–4.Dettedel7ans.–5. Place Saint-Sulpice. 6. Servais Duplat et C"7. Chez maman Jeanne. 8. La Seine aBoiste-Roi.–9. Chez l'aumônier de )a Roquette. 10. Rosé et Maris-Bhnche.

aEKUS-PLA!SÏRS.-Sh.I/2 PONT VIVANT

p. américaine a gr. spect. en 4 a. et 7t., par Sutton Vane. DunstanLeech A.Charpentier Richard Burton Andreas NuttyBrown Andrcyor Johna Gurnet Gontier

Azreck G. Roberval Fergusson Brebion

Abel Perry Nouguet Dapper G. Warton Dismal Fred Warton Tipton H. Warton

M""

KateHeatchcote Odcnat

MistressJelf Guertet

Mardi-Gras Etza Vogel Cecil Jelf Gandy

Cecit Burtoa pet. L. MuHer CLUHY 8 h. 1/2

LES DEUX CHAMBRES v.en 1 a.,de Maurice Ordonnean Joué par Rouviere.Houssaye, Chevrier, Mmes Rioms, Houssaye, Chevrier.

DURAND ET DURAND Comédie vaudevine en 3 actes, de MM. Maurice Ordonneau et Albin Valabregue.

Cocardier MM. Veret Javanon AUart Albert Durand Muffat Albert Durand Hamitton Théodore Rouviero Barbatier. Prévost Charvet Chevatiel M°"detaHaute-

Tourelle M°" Cuinet

Louise Norcy Pâquerette Mauryce Irma Lérys Clarisse Cardin

CÉ~ZET-8h.

DÉJAZET REVUE

revue de Fannee en 3 actes et i3 tableaux musique arrangée par M. DuvaL

Paul de Koc!:(R6~). M' au baicon, gardien deprisoSt~ïon6 ïal). G~rde-champêtre, 1" m!~

e tU9tre(Kprny).L'homme-statue;

Bronchites

Coqueluche

't~

Il.ya.ura. quatre orchestres .cette ann~a aux bals masqués de l'Opéra.

Celui de 1: grande salie., composé de. 150 musiciens; sera dirigé par-MM: Desormes et Ganne, les compositeurs bien connus. A l'avant-foyer, c'est l'orchestre mondain de M. Desg'ranges, chef d'orchestre des bals de la Présidence, qui exécutera le brillant répertoire de Métra, Arban. Strauss et Fahrbach enfin, une fanfare sera placée dans la log-gia de la scène et un quatrième orchestre sera installe au foyer de la danse.

O'n'dansera partout!

Le prjnci.pal rôle: de la pièce.de ,MM. Henry Fonquier et Georges Bcrtal, que l'on va mettre en répétition à l'Odéon, est fort convoita. par les jolies pensionnaires de MM. MarcI: et Desbeaux.'

Ce rôle est celui d'une statue animée et demande une artiste ayant du talent et des jambes.

Il' est fort probable que c'est Mlle Wanda 'de Boncza.'qui sera choisie.

A l'occasion des fêtes 'de Noël, le théâtre des Menus-Plaisirs donnera, en matinée, mer.çredietjeudi.lePûKtVù.'an.f.

Les. deuxième,troisième et quatrième représentations des matinées enfantines au théâtre de Nouveautés auront lieu les jeudi 26, vendredi.27 et samedi 28 décembre, àk deuxhëures et demie.

La. première matinée qui a'eu lieu aujourd''hui a parfaitement réussi.

Le théâtre des Nouveautés donnera mercredi, a deux heures, une matinée de son grand succès Le Cap~to!e.

Ce soir, aux Folies-Bergère, première représentation do Les Marnes d'Or, un ravis-. sant ballet d'actualité de MM. Paul Meyan et Pierre LaStte, pour lequel M. Desormes. a écrit une musique exquise.

Ajoutons que le .ballet. Les Mîmes d'O?* sera représente aux matinées réservées aux familles, qui auront lieu mercredi et jeudi à l'éléa'aiit music-hall de la rue Richer.

A la Bodinière, ta. première représentation de la .comédie .de M. Henri Lavodan, <es C)'o';x, qui devait avoir lieu le 26 courant, se trouve reculée au 28, la censure ayant soulevé des difncultés au sujet de cette pièce.

La revue Résultat comptet des cours et .la comédie en un acte en vers.4ua.nt !a ~tn. du ~ou:' se trouvent également remises à cette date.

La première, représenta.t.ion des Dessous d~ ~/l.H?~.ëe, la revue en trois actes et neuf tableaux de MM. Ch. Clairville, Ad. Vély et A. Vallm, au Nouveau-Théâtre, est Sxee au vendredi 27 courant.

La répétition générale, pour laqueUe un service sera fait aux critiques, soiristes et courriéristes dramatiques, aura lieu la veille, 26 courant.

Ce soir, à l'occasion du réveillon, grande fête de nuit dans le magnifique music-hall du Casino de Paris.

Le théâtre lyrique de la galerie Vivienne, donnera le jour de Noël et les 1'='' et 2 jan< vier, en matinée et en soirée, des représentations de son grand succès La Fête du. Vi!ape ~o'tsm, de Boieldieu, et le Bou~e et !e 7'ai~eur, de Gaveaux.

'A l'occasion des fêtes de Noël, le cirque Fernande donnera deux grandes matinées. Mercredi 25 décembre, jour de Noël, distribution de jouets. Avis aux bébés:jeudi 26, entrée gratuite a tout enfant accompagné' d'une grande personne. Les éléphants indiens paraîtront à ces deux matinëe.s. Ce soir

Au Moulin-Rouge, au Casino de Paris, & Bullier, grande fête de nuit.

A. ICHAC.

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M°": Virginie Déjazet (d'OrYi!]c), Dame du balcon, M)le Modeste (Régnier). Nounou, CoItineusefBarnoH). Ouvreuse, Ascënseurde labutte Montmartre (Lambert). Le Titi (Breuil). Caniche, l'Exptorateur (C)asquain). Exposition de Bordeaux, François-'ies-bas-bteus (Dumont). Génie de la Bastille (Gence). Zo, la G!oche du chateau(CIara).Afuuent(MarceH.e). Marianne (Lucy. Atbert). Le Dôme desIavaUdes, Lo (d'Hanrigny). Le dauphin (p'*Roy). TH. DELA RÉPUSU~Ë.81/4 LA BELLE GRELEE

drame en 5 actes et7tabieanx THEATRE SE BELLEViLLE-8 1/2 LE ROt S'AMUSE

THÉÂTM SOHCEY. 8 h. » KOKAMBO LES OMER'S C&S~O DE PAR!S

et.

KOUVEAU-THEATRE

Tous ies soirs, spectacie va;e. Les Agosti et Dickson. Constance et A'ida. Le tireur Lor'.s et le géant Wiikyns. Un bon Oncie, divertissement. Dimanches et fêtes,matinées.

NOUVEAU OR~E. 8h. 1/3 Exercice s équestres.–PariXParade, revue de Caran d'Ache et Fordyce.

C'iR~EO'HiVER.- 8 h. 1/2. La chasse au renard. Les mystérieux XXX. Les Overgard. Dimanches et jeudis, matinée.

PÂRtStÂNA 8 h.

Tous les soirs, concert-spectacle. Tananarive. ça y est 1 revue en 2 actes et 4 tabteanx. –Fragson dans son répertoire. Mme Dufresny Los ceièbros Abas Mirza. PimaneEes ~fetes, Mh.l/2,ma(inés, ¡

EOUFFES DU MM 8 h. LA PORTEUSE DE PAIN C~ROUEFERNAMO

BdRochechouart,r.des Martyre Tous !es soirs, a 8 h. 1/2, p exercices équestres. Lc9 Eiéphants indiens, présentés par le Captain Curiay Jeudis, dimanches et fêtes, matinées a 2 h. 1/2.

ELDORADO'.

Tous les soirs, coneert-spe&taeie. SGALA.Sh. 1/2

Tous ics soirs, spectacle: concert: J'vicns marier m~ {i!]e. pièce en 1 acte do Gemv etChIvot.

FeLiES-g~SLRE–8h.I/2~ LcsBrsatz.–Polaire.chanteuse excentrique.–LesMime~ d'Or, baHet Les frères Hege)man.–Dimanches, jeudis et ietes, matinées à 2 h.

OLYMPiA–8h.i/3'

Spectacle varie.

Le Scandale au Lojvrc. Di-. manches et fêtes, matinées. BA-TÂ-CLAN, 50, bd Vott~ra Tous les soirs, a 8 h., spectacte-conceri.

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Spectacie-concert. Les DonbtesVierges,fantaisie à grand spectacle.

THÉÂTRE DES TEMES (Parii:-Conc<;rt) 8 h. 1/2 LA BELLE LIMONADIERS COMERTDEUPÈP!f~RE Ruodela Pépinière

Tous les soiri, a 8 h., spee~ tacle varie.


t.e P ar le me ht

AU PALAtS-BOURBOM LA SÉANCE

II y a. à l'ordre du jour plus de vingt p:'o' jets d'intérêt local. C'est ce qui explique que .ta séance, ouverte à deux heures quinze sous !a présidence de M. Brisson, ne présente aucun intérêt jusqu'à trois heures.

Qneotton sur Madagascar

A ce moment M. de Mahy dépose une proposition de résolution par laqueUe. il demande l'urgence et; l'a discussion immédiate. :U-est question de. Madagascar. r '–A Tamatave, dit-il, on vient de créer un 'rouage administratif,' une sorte de conseil municipal; dont la composition est au. moins ~bizarre: un.Américain, deux sujets anglais, un:AngIais\représentant une' maison italienne.un Prussien; bfncLer de réserve de cavalerie dans l'armée allemande, trois. Fra.n-

''çais.

.M. de Mahy dépose un ordre du jour ainsi

soncu.

« La Chambre.comptant sur la.patriotique vigilance du gouvernement pour faire respccter. ce. principe qu'aucune représentatioa de l'autorité' publique ho doit' être connëe. à des étrangers, demande que aahs'ies colbniesia représentation d'une assemblée o.u d'une chambre consultative quelconque soit conSée exclusivement à des citoyens français. a M. Guieysse, ministre des colonies, dit qu'il ne connaît pas les faits visés; qu'il n''a pu prendre les renseignements nécessaires, n'ayant été prévenu qu'hier par M. de Mahy. Avant d'avoir reçu des informations, il est impossible de rien décider. MM. Jaluzot, Pourquery de Boisserin, protestent contre ces paroles. (Murmures au centre).. M. Guieysse conclut en demandautle renvoi àla commission de cette proposition.. M. Méline intervient au milieu d'un vif mouvement de curiosité

Je considère, dit-il, que toutes les questions coloniales sont urgentes, il importe de Tie rien laisser à l'imprévu. J'en profite pour demander au gouvernement le règlement d'une question encore plus intéressante. Depuis que nous sommes entrés à Tananarive, le régime de Madagascar est toujours le même, et Français et étrangers occupent .au même titre le'pays.(Trèsbien) au centre.) M. Brisson demande à M. Méline de ne pas ugarer'Ie débat. L'orateur riposte en insistant sur, l'intérêt .qu'il y a à. prendre une décision. 'M. Bourgeoise prësiden't du conseil, répondant d'abord a M. Méline, comprend la gra~ 'vite de la. situation a Madagascar, C'est.précisément pour assurer lësinté-' rets l'industrie' et 'du commerce que nous ~vons, dit-il, donné des instructions à notre résident, général, à'Madagascar. Nous ne xonnaitrons les résultats que lorsqu'il nous a.ura communiqué ses impressions. La question M. de Mahy mérite la même réponse! Nous n'avons pas de renseignements,' nous devons les attendre avant 'derienaëcidër. M. Pourquery deBoisserih insiste pour qu'on communique à la Chambre un Livre jaune.

M. de Mahy revient à la charge.

–Le gouvernement, dit-il, n'est pas renseigné ? Le courrier de Madagascar est arrivé' hier. Comment les agents du gouvernement ne l'informent-ils pas de ce qu'ils font? Donnez-nous des preuves, dit M. Fabe-'rot, qui est devenu ministériel. M. de Mahy. On me demande l'ajournemcut, je l'accepte la mort dans l'âme. Mais~ -io~g'exbien que le pays ne vous comprendra' pas.

I~SGB:

<'e?rner ~our.' Lundi j!3j'anuter ~896

PRIXMASSENA .-€ourso de haies. 3,000 fr. 2,800~ m. env. MM.' ML .E.Dufour:5 Faultiess. 72 '6.Dufour.6Attichy.72 'M"! de Villamejor,. 5-Padlock. 70. Comte E.Turati. 6 Greco. 70 .Vicomte de Dree.. 5 Mariam. 68 C~-mtc.Turati.6 Festuca. 68 J. ~rthet. 5 Crecy. 68 G.Ledat.6 Boudoir. 68 Baron de Nissolc.. 4 Le Malpropre. 66 G. Ledat. 4 Capitan III.66.. -Ch.Bartholomew.. 4 Virgile II. 64 Ch.BartJiolomew.. 4 Etendard II. 64 ,&.dcM6zanies. 5 Canari. 62 I.ouis Vidai. 5 Etoile du Sud 62 L.Raoux.5 Camelot. 62 )'].Houzc.âMarkMacGregor62 DeFondelair.5.Echanson.62 !j. ModigUani. 5 Péruvien. 62 ;amOwons.4Denize. 60 [\aumcscoMitea. 4 FraBartolommeo 60 T Gâter.4 Lyre. 60 'Max Lpbaudy.4 ~'iable. 60 G. Ledat. 4 Vieux Temps. 60 'R. Ledat.4 Héros. 60 ~'h. Mars-Brochard 4 Artimoa. 60 Bessat.4 Orchidée. 60 Th. Batsford.4 Vasco. 60 T.Dug-as.4LeFoc.60 'L. deRomanct. 4 Saint Vigor. 60 Vicomte de Dree.. 4 D]ack Eyes. 60 .Ctod'EspousdcPaul 4 Castagne. 60 (.!te de Mont.redon 4 Maçon. 60 Vtc d'Esp. de PauL 4 Violette de Bret. 60 H"~GiraI.T.revisiani4HenriVHI.60 PRIX DE MONTE-CARLO

Grande course de haies. Handicap. XO.OOO fr. 3,000 mètres environ

MM.' kil. BHt-.deLamartiuière & OHfant. 75 G.I.cdat.5Timcs.73 'S.Dufour.5Faultless.67n Cl). Mars-Brochard 5 Calvados 64 G. Ledat.6 Boudoir. 64*~ Comte de Gelûes.. à Iskender. 62~. R. Fouchct. 5 Longjumcau. 62~ Baron H.Angcloni. 5 Cassio. 62~ G. Ledat. à SeaWave. 62 .T. Du"as.5 Folichon. 62 L'h. Mars-Brochard 5 Lobelia. 62 H. DuCour. 5 Martingale. 61 ;t. Herthet. :) ConSturo. 61 Y, -Bisson.5 Racoleur. 61~ -Vicomte de Dree..CMaufred. 61 Ch.Bartholomew.. 4 Virgile IL. 61 M' de Villamejor.. 5 Padiock Gl V~d'EspousdePaul 6 Ouistreham. 61 Oh.Bc.rtholomew..4EtendardII.61 C'-d'Espous de Paul 4 Cabine 60 Y, i'\Lohmann.à Mauvais Signe.60~ Y, Max Lebaudy.a Melusine. 60 ;4 rj. de McxaiHes.5 Canari. 60~ Comte Turati.6 Greco. 60 P.Aumont.5 Frida. 60 Comte de Valadv.. 4 Lancelot III. 60 Da'j riac. 4 Lhcris. 60 Comte Turati 6 Festuca 60 Sr. Ledat.4 Héros. 60 G.-Bordonaro. 4 Piquante. 60 Dugas.à Comte Jean. 60 `'

La proposition de M. Mahy est ajournée et l'incidentestclos.

La qncs<i<m des pho~tthatea

On reprend alors la. discussion de l'interpellation des phosphates par un discours de M. Samary, qui étudie la situation algérienne et constate que les abus viennent de l'iniluence'étrangere.

M. Leygues rappelle qu'à la date du 9 juillet dernier, l'ors de l'interpellation de M. Pauliat au Sénat, il avait demandé un rapport au gouverneur général. C'est avec ce document qu'il s'est renseigné.

II rappelle encore que, lorsque la commission d'enquête fut nommée, il prit toutes'les mesures pour lui faciliter sa tâche; le rapport de l'enquête a été'rédigé et signé à Alger, loin de toute pression officielle. M. Leygues accepte et revendique la responsabilité 3e l'annulation des concessions et de la révocation des fonctionnaires.

M. Cambon, gouverneur de l'Algérie, commissaire du gouvernement, déclare qu'il n'a conn.u la question des.phosphates que' q'uel~ ques jours avantTinte.rpella.tion au Sénat. '11-rëconnait qu.'II y a'eu;'de la~ part du préfct de Gonstantinê. et denses employés, .une légèreté, et une négligence incroyables. 'M. Cambon déciare qu'il est' d'avis, que l'Etat doit' revendiquer M\-prbpriëté des 'pnosphàtes. M. Barthou intervient pour déclarer que, comme ministre, il était d'accord avec M. Cambon sur ce point.

M.Jaurès. –Très bien.mais la. parole estauministrcsuivant.

On cherche dés yeux M. Dupuy-Dutemps, qui garde lesilence.

Deux ordres du jour, l'un de M. Marcel Habert, l'autre de M. Viviani, sont pro'posës.;

M. Bourgeois combat l'ordre du jour Viviani qui demande l'exploitation par l'Etat. Il accepte l'ordre du jour Marcel Habert. MM. Jules Jaluzot et Bourgeois (Jura) déposent un ordre du jour ainsi conçu « La Chambre, confiante dans le gouvernement pour assurer la propriété des phosphates à l'Etat et pour réprimer les abus commis par les fonctionnaires, passe à l'ordre du jour. a

L'ordre du jour MarceF Habert: accepté par le gouvernement, a la priorité.

Ilestadopté.

AU LUXEMBOURG "LA;si&ANC&

La -séanc&'pNbHque.~st 'ouverte à deux heures quinze, sous la présideence .de M. P.eytral, vice-président.

Le Sénat;pas.se a :la suite de .la. discussion du budget.-(Budget du ministère de la

-guerre.)

M. de Lamarzelle- monte .ensuite à. la tribune ? «'Je veux'traiter ici, dit-il, de laques-~ tion de l'expédition de Madagascar, non pas au point de vue de l'avenir de notre conquête, mais au point de vue de la façon dont cette opération a. été préparée: et:, conduite, s L'orateur parle alors de l'émotion Gausee dans le pays quand il a pu: comparer au point de vue da nos pertes cette campagne avec celle conduite dans des conditions analogues par nos rivaux. Dans l'expédition faite contre les Achantis la mortalité a été de 17 0/0, dans la nôtre, de 600/0; cette différence ne peuts~expliquer que par des fautes commises.

L'expédition n'avait pas été préparée et l'orateur demande des explications. Le ministre de la guerre, dans sa réponse, regrette l'absence d~un& armée coloniale, la responsabilité et les vices de cette expédition.

TT T t~ ~S'E~ s~ 'w 'ET'

-& < -a- ~~i S~ -a.~ ~r"S. ~L -%< s~f

G. Cadilhon. 4 Folâtre. 60 Baron de Nissole.. 4 Le Malpropre. 60 G. Ledat. 4 Vieux Temps. 60 L. de Ronlanet. 4. Saint Vigor. 60 ;Naumeaco Mitea.. 4 Fra~Bartolommeo 60 S.Dufôur. 6 Attichy: 60 C'=d'EspousdePauI4Antraguet. 60~ 'Max Lebaudy~ 4 Diable 60 Ve d"Es},ous PauT 4 .VioJ: de Bretagne 6G C'' d'Espous de Paul 4 BIack Eyës. 60 PMXDECARABACEL =

Steeple-chase. A réclamer. 3,000 francs 3,400 mètres environ

MM.. ..ki! V<= d'Espous de Paul 6 Ouistreha.m. 74 S. Dufour. 5 Martingale. 74 G. Ledat. à Banville. 74 Alfred Ferrati. à Girthead 74 T. Dugas: 5 Folichon 71 Cheville. & Virginie. 71

S. Dufour. 6 Atticliy. 70

Max Lebaudy 5 Brochet. 69 A. Oberkampf. 6 Manola. 68 F. Lohmann. à Mauvais Signe. 68 M's de ~iDamejor.. à Présidente 68 J.BIanc-Paron. âArana. 68 A. WaHon à Messager. 68 G. Ledat. â'SeaWave. 68 Ch. Mars-Brochard 4 Bicyclette. 67 De Fondelair. à Javelot 11. 66 I. Lévi. à Sancerre. 66 De Rougemont. à Aga. 66 Cornet deRomagne à Thé Mistral. 64 T. Catër. 6 Plaisir. 64 F. Watkins. 4 Paola 63

DeuA'téine jour. JeucH ~6 j'arme!' PRIX DU CONSEIL MUNICIPAL

Course de haies. A reclamer. 3,000 fr. 2.800 mètres environ.

MM. M. Bar.deLamartiniere & Olifant. 79 T. Cater. 6 Plaisir. 74 G. Ledat. à. Sea Wave. 74 S. Dufour. 6 Attichy. 74 li S. Dufour. 6 Mari.ingaie. 74 Comte Turati. 6 Greco. 73 G.Bisson. 5 Racoleur. 73K Comte Turati. 6 Fcstuca 72 G. Ledat. 6 Boudoir. 72 Dauriac. 4 Lhéris. 70 J. Bcrthet. 5 Crecy 69 Vicomte de Drce.. 5 Mariam. 69 Y. Baron de Nissole.. 4 I~e Malpropre. G9~ G. Ledat. 4 Capitan III. G9 'L. de Romanct. 4 Saint Vis;or. 69' VteII.d'Esp.dePaul 4 Viol. de Bretagne 69 Thomas Batsford.. 4 Vasco. 69 Ch. Mars-Brochard 4 Bicyclette. 68 Bar. G. Bordonaro. 4 Piquante 68 Ch. Mars-Brochard 4 Artimon. 66 g T. Dugas. 4 Le Foc. 66 GiroIamoTrevisiani 4 Henri VIII 66 Sam Owens. 4 Denize 64 L. Raoux 5 Camelot. 64 T. Cater. 4 Lvre 64 P. Massot. 4 Devise 64 CI. Houze. 5 Geon'rey. 64 Louis Vidai. 5 Etoile du Sud 64 Lionel Philippe 5 Marley II. 64 De Fondclair. 5 EchanSQn. 64 G. de Mëzailles. 5 Féodale 64 Cte de Montredcn 4 Maçon. 64 VteH.d'E&p.dePaul 4 Thé Vert. 64

H. ~S~aier 4 Junon. 64

Bessat. 4 OrchM6e. Ct

M.deTjMMrzelîe remon.te-S~a tribune et

coBstate~ue M, Cavaighac a fait tous les aveux attendus.'H'constate également le refus du ministre de désigner te personnage responsable de. la transposition de la marine à la guerre.

M. de LamarzeIIe est vivement félicité par ses amis.

On continue la discussion du budget de la guerre les articles de 1 à 40 sont adoptés. Après des observations présentées par M. Lebr.eton, l'article 41 (remonte générale) est adopté ainsi que les articles 42 à, 60. Le budget de la guerre est adopté. Le Sénat passe à la. discussion du budget de la marine.

Les articles à 14 sont adoptés.

M. Barbey a la parole sur l'article 14 ~constructions navales). Il montre que l'état actuel de notre notte n'est pas ce qu il devrait être et critique vivement l'administration de la marine.. Après la réponse de M. Lockroy, les autres articles du budget de la marine" sont adop-tés. BANJiK SY!)))!M!,E ~s CAPÏTAUSTES, l, rue Baudin [Sq.MMm)

~~mt~ BBM ~D.~M û/CN.~o</j.ueceM.,nu-

B~Bm~BB MaaN P~op.,renfes~f'nceaa.ofa[j~e<c.j4aaura~c.,

IPIlii91881!®9. prap:,rentes,til.ineeas. dot~ux;efç.Adsuranc.

~N'U B B M~~tB'/ojtM.t~'o/Md'at~eur.cau~'ofuj./crëances.efc.

LES PAPiERS B'ARM

)HTERV)EW DE !). A. CALOPttt

'.Un journaliste a~ccus é. Energique d~-

menti.–Cuel.és~-l* auteur d'&la lettre? i

Le ft~ap'o publiait ce matin un long article à propos dé la perquisition opérée par M.Oochefert, au château d'Autet, chez l'ancienne amie d'Arton.

Remontant aux origines de cette perquisition, notre confrère prétend expliquer comment la justice a été amenée à se transporter à. Autet.

D'après ce journal, un. de nos confrères, M. Arnould Galopin,' 'rédacteur au <Sotf, serait allé faire, a Autet et dans les environs, une enquête personnelle au cours de laquelle il aurait acquis la conviction de l'existence d'un dépôt fait par Arton à Mme Renez. Allant plus-loin; le-coilaborateur du .Figaro disait que M. Galopin avait écrit à M. Cochefert, chef de la sûreté, pour le mettre au courant de ces bruits et lui faire part de sa conviction touchant les.papiers d'Arton. Devant cette insinuation à l'égard d'un de nos honorables confrères, il. nous.a paru intéressant de recueillir les réponses de ce dernier. Interview de M. Galopin

Au moment nous le voyons, cet aprèsmidi, M. Amould.Galopin; est encore sous le coup de l'indignation que lui cause l'article du~ya)'o. « C est .indigne! nous déclare-t-il ënergi~ 'quemeht,'et 'je ne'comprends pas comment unjournal-commele 'Ft~at'o a pu accueillir aussi, légèrement une .information:' portant contre 'ù-n' confrère -une accusation aussi grave.' «'.J.e suis, il est vrai, aIIéàGray, au commencement de ce mois,et 'j'y aiét~ amené comme d'autres confrères, par le désir de savoir ce 'qu'il y. avait'exactement do vraï dans les bruits qui couraient sur le château d'Autet,. pu l'on prétendait déjà que se trou-

vaient-les papiers d'Arton.

« J'ai passé peu de temps à Autet, juste ce;' .qu'il fallait': pour 'recueillir les-'racontars absurdes qui.couratentlë pays. et me persuader du peu de fondement de ces bruits. Dès mon retour, j'ai du reste fait dans le Sot?' une série d'articles pour raconter mon voyage.

« Pour en venir au .Figaro et à son article de ce matin, il me sera peu difficile d'en dé- 7 montrer la fausseté. Je n'ai pas quitté Paris depuis le 2 décembre et alors qu'on me dit à Autet le 24, tous les camarades du journal sont là pour certiner que je n'ai pas quitté la rédaction.

« D'où vient la .confusion ? Je ne le sais. On m'a parlé d'un journaliste local, résidant

6. Modigliani 5 Péruvien. 64 EtiennePirainô. 4 Ivomie. 64 Cted'Esp.dëPaui. 4 Castagne. 62' GRAND.PRIX~DE MONACO. Steeple-chasë~ Ha-ndicap. 25,000'francs

4.4&0 mètres environ.'

'kij/'

B°" de Lamartinièrë à Olifant. 76 G. Ledat. 5 Times. 71 ;4 P~Karàgeorgewitch 5 Centaurësse. 68~ G. Ledat. à RanviIIe. 67 S. Dufour. 5 Fanitless 66 I. Lévi. à Sancerre 65 Max Lebaudy. 5 Guitare. 65 A. Hadot. à Gloire. 64~ Y. Ch.Mars-Brochard 5 Calvados. 63~ Comte de Geloës.. à Iskender 63 Ait. Ferrati. à Girthead 63 S. Dufour. 5 Martingale. 62~ Max Lebaudy. 6 Déncit; 61 T. Dugas. 5 Folichon 61 G. Ledat. 6 Boudoir 61 Ch.Bartholomew.. 4 Etendard II. 61 Ch. Mars-Brochard 5 Lobélia. 60 F.Lohmann. à Mauvais Signe. 60~ M'deViIIamejor.. 5 Padiock. 60 S. Dufour. 6 Attichy. 60 Cheville à Virginie. 60 Comte de Vaiady.. 5 L'Isère. 60 T. Dugas. à Comte Jean. 60 A. Wallon à Messager. 60 Ch. Bartholomew.. 4 Eyiau 60 F. Watkins 4 Paola. 60 PRIX DES ALPES-MARITIMES

Course de haies. Handicap. 4,000 fr. 2,800 mètres environ

MM. kil. T.Dugas.4HonniSoit. T. Dugas. 4 Le Foc. Cl. Houze. 4 Listener. BaronAngeloni.5 Cassio. G.deMezailIes. 5 Canari. Comte de Gelëes.. a Iskender. Vicomte de Dree. 6 Manfred. Vicomte de Drée.. 5Mariam. Cted'Esp.dePaul. 4 Cabine. Cted'Esp.dePaul. 4BlackEyes. G.Bisson. 5 Racoleur. Baron de Nissole.. 4 Le Malpropre. F. Lohmann. à Mauvais Signe. M'deVilIamejor.. 5 Padiock. VteH.d'Esp.dePaul6.0uistreham. VteH.d'EspdePaul 4 Viol. de Bretagne S. Dufour. 5 Faultiess. S. Dufour. 5 Martingale. Bar.deLamartinièreâ Olifant. VtBPh.d'Esp.dePauI4 Antraguet. Comte Turati. 6 Greco Comte Turati. 6 Festuca. Naumësco-Mitea.. 4 FraBartolommeo Ch.Barthotomew. 4 Virgile II. P. Aumont. 5 Frida. J.-Le Roy. oVaHauris. Max Lebaudy. âMélusine. Ch. Mars-Brochard 4 Artimon. GiroIamoTrevisiam4 Henri VIII. G. Ledat. à SeaWave. G. Ledat. 6 Boudoir G. Ledat. 4 Cap.itan III. G. Ledat. 4 Héros. G. Ledat. 4-Vieux Temps. Bess.at. 4 Orchidée. Dauriac. 4 Lhéris. Baron G. Bordonaro' 4 Piquante E. Piraino. 4 Ivonnë.

&Bampterre-sur-Sa!<m~eujen~ du Mste,

jamais mts les pieds~ .Ce journaliste s'était occupé également des bruits qui couraient sur les hôtes du château d'Autet et avait fait une conférence à ce sujet.

« Est-ce lui qui a écrit M. Cochefert? Je ne peux pas me prononcer, ne voulant pas accusera/la légère.

« Eu tout cas/je vais voir M. Cochefert aujourd'hui même, etjt faudra bien qu'il déclare que ce'n'est pas.moi.qui lui a signale à Autet la présence des papiers d'Argon'. ;) Quant au Ft~aro, je vais, dès ce soir, lui adresser une lettre de re.ctincation très dure dontje vous demanderai formellemejitl'insertiort ou dix mille-francsd~dommages et intérêts. Je communiquerai en même temps cette lettre à nos confrères du matin, pour réduire à néant cette calomnie idiote.

« Je suis reporter et comme tel naturellement curieux et fureteur mais je ne me ferai jamais en aucun-cas l'indicateur ou 'l'auxiliaire do la police~))-' C'est sur cette affirmation très nette que nous prenons congé de notre honorable con~ frère. Est-il besoin de dire à M. Galopin que nous étions à l'avance certain de la fausseté de cette information? RÂVÀIJ,L)â:'

-L'. RAvÀu~É.

~u~~E CR!STAL-eH<TEAU i~y~. t!) c. le litre ActKyse do ta Faculté. –i3c- ta titre €~SE!L~ES.M!MSES -Les ministres se sont réunis 'ce matin a l'Elysée,' so~s'' la présidence' de M.Félix Faure..

Quoique la séance, se soit prolongée jusqu'à midi et quart, aucune,note sur ce qui s'y est passé n'a été communiquée à la presse. Il paraît que cette séance a été en partie consacrée à l'examen des diverses propositions de décorations de la Légion d'honneur~ Contrairement aux habitudes des cabinets précédents, M. Bourgeois veut que tous les décrets paraissent le ~janvier à. l'O/tCte!. Les décrets, sauf ceux de l'intérieur, seront envoyés a la chancellerie de la Légion d'honneur dans le courant de l'après-midi. Le gouvernements a. décidé d'appeler à Paris M. Soinoury, ancien-chef de la Sûreté, qui occupe les fonctions de trésorier-payeur général à la Martinique, afin que le parquet .puisse l'interroger sui\l'an'aire Arton-Dupas. On's'est beaucoup préoccupé, au conseil, de la note publiée par nous hier sur les remaniements ministériels, et l'émotion produite est la preuve que nous avions touché juste.

Une partie de la séance a été également consacrée à l'examen de la discussion des phosphates à la Chambre.

Ennn, le garde des sceaux a mis le conseil au courant des progrè's de l'enquête sur l'affaire Arton-Dupas.'

-M..Risard.a. également-rendu'compte ~.au Président de la "République de l'état de.Ia question.soulevée par la demande de grâce dës'Mokrams. II est, paraït-i!probable que la grâce des malheureux Arabes-serait signée dans "peu par M. Félix Faurc' '< L: Cette nouvelle préparerait bien le prochain voyage' du'Président de la République en Algérie. LjE CANA~ DE KIEL L'administration, de la marine allemande vient d'engager des'pourparlers pour l'achat d'une quinzaine d'hectares de terrain entre Holtenau et Friedriobsort, dans la baie de Kiel, tout près de l'embouchure du canal de la mer du Nord à la Baltique.

Ce terrain doit servir à l'établissement de grands dépôts de charbons et à d'autres installations pour la marine en cas de guerre. A CUBA

Des dépêches particulières de la Havane signalent de nouveaua: attentats des-insurgés, qui ont fait dérailler des trains et ont incendié des récoltes.

VÉLOCïmÈBEE Mndms<riedetal~tm!ttbtm Nous avons, ces jours derniers, indiqué tout ce que Fon pouvait faire avec l'aluminium. Cette industrie, naissante en 1884, a progresse, d'année.en année, d'une façon étonnante, ainsi qu'on le verra par le tableau ci-dessous, qui nous est fourni parla Na~o'e

Poids Valeur totatë Pr!xenfr.

Dates enkilogc. enfrahcs parkilogr. 1884. M. ':6.952.. 102.6 .d885 128 ,13.')32 102.6 '1886 i.360 139.050 102.6 ,1887 8.154 303.850 37.S 1888 8.607 334.750- 39.0 1889 22.215 101.375 23.2 1890 27.760 315.597 17.6 1891 67.950 515.000 7.5 1892 117.269 880.095 7.5 1893 153.932 1.374.550 8.5

Ce tableau donne, pour chaque année et pour le monde entier, la production en kilos, la valeur totale de la production en francs et le prix spécifique du métal en francs par kilog. Il serait supernu d'ajouter le moindre commentaire à ces chiures,suffisamment éloquents par eux-mêmes. L'industrie vélocipédique a absorbé en 1893 2,755 kilogs. En 1894 (nous ne connaissons pas exactement) la production, l'absorption a été de 18,785 kilos. Am Vélodrome <t BHver

Aujourd'hui mardi, à neuf heures du soir, grande réunion de courses au palais des Arts-Libéraux. L'Anglais Hunt n'a pu se rendre à Paris; ce coureur, qui a déjà manque une fois à ses engagements, sera remplacé par Walters dansée match de cinquante kilomètres contre Linton. Walters, que nous n'avons pas encore vu en France, est actuellement le meilleur coureur de fond de l'Angleterre, où il a gagné, cette année, denombreuses courses; il s'est, en outre, approprié le record du monde des 100 milles. C'est donc à un adversaire encore bien plus redoutable qu'aura affaire A. Linton, qui a, d'ailleurs, retrouvé une bonne forme.

Un handicap et une course de primes semblable à celle qui a eu tant de succès dimanche dernier, complètent le programme de ce soir.

Demain mercredi, jour de Noël, à deux heures de l'après-midi, match MichaëlBouhours sur 30 kilomètres avec entraîneurs.

A m Salon dm Cycte

La. fermeture du Salon du Cycle est irrévocablement fixée au jeudi 26 décembre, à sept heures du soir.

–Ainsi.que nous l'avons annoncé, le banquet aura Ifeu à sept heures, 25, avenue des Champs-Elysées. Outre M.Mesu-

Les Faits du Jour

LE MONDE OFFICIEL

Le ministre des travaux publics a sigué le décret nommant le nouveau comité de l'ex.ploitation technique des chemins de fer* Eu voici la composition

MM.Oisel, inspecteur général des mines, vice-président Linden, Lorieux, Vicaire, inspecteurs généraux des mines CoIHgnon, inspecteur général des ponts-et-chaussées Bricka, professeur du cours des chemins de fer l'école dcsponts-et-chaussëes; Pérouse, ingénieur en chef des ponts-et-chaussées; Micha!, colonel d'artillerie, chef du quatrième bureau de l'état-major généra! a~ ministëre do la guerre Metzgër, directeur des chemins do fer de l'Etat-; HulorddeIaGoupiIIiore'i directeur de ~.Ëcole des mines, membre do é l'Institut Ernest Magcr, ingénieur en chef honoraire de la .compagnie des chemins de fer de l'Oues.t Léautë, membre de l'Institut Reymond., ancien président de la Société des Jngénieurs civils Cad, inspecteur général des télégraphes; Gottschalk, ingénieur ciTil ;Poutzen,mgénieur civil. M. Berthelot, ministre 'des an'aires étrangères, a reçu M. Lozé, ambassadeur de France a Vienne, qui vient d~arriver a Paris. Munier-bey, le nouvel ambassadeur Turquie a Paris, prendra possession de son poste à la En de la semaine. M. Berthelot a reçu hier Zia--pa,cha~en au-, dience de congé. Le JoMr~a! O/tCM~ publie un décret nom. mant les membres de la commission chargée deFexamen des comptés rendus par les ministres pour l'exercice t894 et )895; un décret portant prorogation de taxes perçues sur.divers objets Sgurant au tarif de l'octroi de Paris, des décrets portant concession de pensions militaires.

Le voyage de M. Bourgeois a. Lyon s& connrme. Le président du conseil arrivera le 12 janvier, accompagné de M. Doumer, ministre des nuances.

Il viendra présider la conférence-concert donnée par la Prévbyace scolaire du premier arrondissement.

ÉCHOS

Le minisire do l'agriculture vient de prendre une mesure qui est attendue tous les ans avec une grande impatience par le quart des cultivateurs de France, c'est la prime accordée'aux .cultiyateurs-de Im et de-chanvre pourrexërcicêensours. .Cette primëe'estjixee, pour 1895, à 68 fr. par hectare-plante en chanvre ou en lin. On dément le mariage de Mme'veuve Burdeau avecIedocteur~Fochier.

La Taverne Artois, 166, rue 'Montmartre, restera ouverte toute la uuit. Volailles et gibiers truffes et ëcrevisses figurent au menu;

La nomination, au.poste d'ambassadeur de Turquie~ en France,, de Munir-bey," en. remplacement .du. regrette Zia-pacha, est aussi bien accueillie dans 'les cercles diplomatiques que dans la haute société parisienne. Munir-bey, qui remplit depuis sept ans les fonctions de secrétaire général du ministre des aSaires étrangères, est fils de Mahmoud Djelaleddin pacha, ancien ministre des~ finances, gouverneur de Crète, aujourd'hui ministre du commerce et des travaux publics, l'un des hommes les plus remarquables de l'empire ottoman.

.Un descendant de Français, soldat et candidatallemand.

Parmi les concurrents de M~ Charton,

reur, ministre du commerce, M. Combes, ministre de l'instruction publique et des beaux-arts, a accepté l'invitation qui lui a été faite par le comité d'organisation. Oh compteaussi, parmi les invités, M..H.! Roujon, directeur des beaux-arts M.Pal- Iain,directeurgénéral des douanes. La médaille commémorative offerte aux membres du comité de patronage sera reproduite sur le menu.

Bimmctman Battit

A la; réunion donnée, Ie2i décembre, à Melbourne, Zimmerman a été battu deux fois. Dans la première course scratch, sur un mille, c'est un nommé H. Pither, de la Nouvelle-Zélande, qui a battu le YankeeVolant.

Dans la seconde course scratch, sur un mille également, Zimmerman a été battu par un coureur de la province de Victoria, appelé Don Walker.

CoMtm&!as:Mn sportîve mix<e Dans sa dernière séance, la commission sportive a homologué

1° Le record de l'heure fait par BarasRuinart au vélodrome de l'Est, le 8 août 1895. M. Hartner-Boursault, chronométeur. Distance couverte 45 k. 987; 2° Tous les records faits par eux de 2 à 50 kil. le même jour;

3° Les records sur piste couverte établis par Lumsden au vélodrome d'Hiver, le 15 décembre 1895, de 1 à 100 kil. M. Willemet, chronométreur.

M. Marais est nommé délégué de la commission sportive pour la province. Il a été procédé à la nomination des commissaires des courses, qui sont MM. le duc de Brissac, René de KnyS, Louis Minart, baron Jean Roissard de Bellet, Pecqueux, Charles Thibault de Perrodil, Hartner-Boursault et Marais.

t<es courses de dames

La course de 5 jours à Birmingham s'est terminée hier.

Elle a été gagnée par Mme Grace, avec 525 kilomètres 2° Mlle Lane, 523 kil. 3' Mlle Blackburn 4° Mlle Welch 5" Mlle Latreille.

A Londres, au Royal Aquarium,sixiëme journée de la course de onze jours. 1' Mlle Paillarde; 2' Mlle Marcelle; 3' Mme Binay; 4' Mme Field.

Nutet à t entraimememt

C. Huret, l'excellent coureur de fond, va se remettre dans quelques jours à l'entraînement.

En provtnee

Bofdeatt~. Le Vélo-Touriste bordelais a décidé son banquet pour le 11 janvier prochain.

Gt'asse. '–II est question de constru!re

candidat du parti indigène & l'Élection législative du 9 janvier, dans la circonscription de ThionviIIe-Boulay,:se trouve le marquis de ViMcrs, frère du directeur de l'arrondissement de Boulay,. qui est major dans 1~ réserve prussienne.

L'empereur Guillaume souure depuis que! questeurs d'un.léger refroidissement etucur ce motif il n'a pas assisté hier à la fête du premier régiment d'artillerie de la garde. Ça n'est qu'à cinq heures de l'après-midi, lorsque tous les préparatifs étaient terminés,que' contre-ordre a été donné et que les troupeaont pu s'en aller. L'empereur n'a pas nom plus assisté-a..la, soiré&.du régiment- -des "fN"siHers de la garde. l'état de 'Sa.Majesto n'inspire, toutefois, aucune inquiétude.. LEMms'mMmm~

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r On mande de `ieu-York::

On mande de New-York:

M. FuIIer, président de la. cour suprême. des Etats-Unis', est nommée président de !& commission'chargée. de! détermine):' .les frontières du Venezuela e.tde laGuyane anglaise. L'irritation contre l'Angleterre est toujours~

aussi grande/ref jusqu'à.présent.il est. impd's*

sible de signaler la moindre détente. i La Chambre des représentants a décide" de siéger.aujourd'hui mardi et..joudi pour' étudier les mesures, ûnancières en confor.; mité avec le second message de M.Cteve-' land. La. commission des voies et moyens propo.sera probablement;, une: augmentation dans les droits de. douane et un bill d'émission do bons.populaires. Les dépêches de Caracas disent que l'agio tation continue dans la capitale vénézué-

lienne.

` Une protestation publique contre l'Angle*terre a été lue sur la plaza dans l'après-midi du 23 et la statue de Washington a été décorée. Les étudiants se sont rendus à la de< meure du président .,Crespo et ont demandé l'enrôlement de tous les jeunes gens. ` M. Crespo a approuvé la demande.

Le consul britannique à Caracas a démise sienne.

.Le.secr.étaire.de la légation des Etats-Unix est arrivé et on organise une réception publique enson honneur.'On fortine'Ies pas. sages entre la.Guayra et Caracas. ~l En outre, on demande do tous les côtés la mobilisation de la garde nationale.- On 'deman'de- aus: négo'ëi.ants d'inaugurer, une guerre commerciale' contre l'Angleterre .enfin; on demande que't<tus les citoyens, du: -Venezujela. qui agissent, comme consuls bn- tanniques soient informés que'ieurs e~'equa~ <ur seront révoqués; 'Le cabinet'a.publiquement atLnonce sa de- cision -que le Venezuela, sera 'représenté convenablement partout dans lé monde civilise, par. des missions diplomatiques qui seront établies dans les' pays actuellement dë< pourvus de légations vénézuéliennes. Lés journaux canadiens favorables â;l'Aii<*gleterre donnentl&.çpnseil d'armer la milice du fusil Lee-Metford; et de renforcer promp_tement les troupes'qui'défendent. le Dom~

nion.

De notre correspondant de Londres:

II est acquis que l'Angleterre consentira, à diminuer ses prétentions relativement aux territoires contestés au Venezuela. Le Foreign Ofnce se dispose à reprendre les né-' gociations sur des .bases plus modestes. C'est une retraite en bon ordre.

Sir Augustus Harris vient d'être nomme' gouverneur de la Guyane anglaise, en rem" placement de sir Charles Cameron Lees,*dé~' missionnaire.

un vélodrome le Vélo-Sport grassois en apris l'initiative avec l'appui du conseil. municipal.. :i Vt~~rà~çhe. L'e'st~fluet~du Vélô-~ Sport'caladois'~est fixé au 19 janvier~ jLam&esc. Une société vient de sa fondera Lambesc, elle est présidée par lemairedelaville; .Le Conseil municipal a concédé un' terrain sur lequel sera établi un vélodrome de 400 mètres~ Course <t auttuno~ttes en Angleterre T~e E~g~eer, notre confrère techni-< _que anglais, organise, pour le mois d'o~~ tobre 1896, un .concours auquel il affecte un prix de 25,000 francs devant être dé-< cerné à la meilleure voiture automobile. Les voitures ne devront pas peser plus de deux tonnes anglaises et la vitesse ne devra pas être inférieure à 16 km. Les concurrents seront divisés en deux classes, selon le poids, et la course comportera un trajet de 320 km.

Bicyçtettes transfermées en tamttem tricycle

Encore une nouvelle invention. II s'agit, cette fois, de deux bicyclettes, dont on fait un tricycle-tandem, différent par exemple du tricycle que tout le monde connaît, en ce sens que celui-là a ses trois roues l'une derrière l'autre, c'est-à-dire une seule voie. On supprime une roue,' quoi la roue directrice de la seconde machine. Les branches de la fourche d'avant sont vissées sur l'axe d'arrière de la première) bicyclette. Celle-ci conserve ses deux; roues. Une barre d'acier unit le guidon de; la seconde et la selle de la première ma~ chine, de même qu'une fourche spéciale réunit le bracket n° 2 à l'axe de la roua motrice n° 1 et tient ainsi immobile la di-* rection du second vélo.

Reste à savoir si ce tandem est pra< tique.

Il nous semble que sa longueur inusitéa et les deux roues motrices se suivant, doU, vent en rendre la direction difficile, sinca' dangereuse,

ttC t*o<te des Courses <te t Ommamat Notre confrère Pa~s-Vë~o publie, dans son numéro de ce matin, le nouveau Coda des Courses de l'Omnium.

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