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Titre : Programmes officiels des écoles primaires élémentaires interprétation, divisions, emplois du temps : à l'usage des instituteurs, des institutrices et des candidats au certificat d'aptitude pédagogique (4e édition, revue) / F. Mutelet,... A. Dangueuger,...

Auteur : Mutelet, F. Auteur du texte

Auteur : Dangueuger, Adolphe (1855-19..). Auteur du texte

Éditeur : Hachette (Paris)

Date d'édition : 1912

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb319916851

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : 1 vol. (264 p.) ; in-16

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Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5477794j

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-R-27450

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 18/05/2009

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F. MUTEUET

retour prlninir.» à l'arl», dinvU'ur J »ula nonittl*.

A. DANQUEUOER

Dlnvlrur dVcole publl<|uc 1 Parlt, Chevalier «Je I» légion d'Iiotineur.

l'aOGRAMMES OFFICIELS

DF.8

::(;Oi>Ks PRIMAIRKS KLKMKNTAIRKS

Interprétation — Divisions '— Emplois du Temps

A l.'USAGE DES INSTITUTElinS, DES INSTITUTRICES ET DES CANDIDATS AU GEIlTIr'ICAT D'APTITUDE PÉDAGOGIQUE

QUATIUEME ÉDITION, IIEYUE

PARIS LIBRAIRIE HACHETTE ET G' 8

19, IlOULRVAnD SAIXT-GEUMVIX, 79

1912

Tous droits réserves.






PROGRAMMMMCIELS

DES

ÉCOLES PRIMAIRES ÉLÉMENTAIRES


A LA MEME LIBRAIRIE

DANCUEur.En (A.), directeur dVcolo publique à Paris : Premier enseignement musical basé sur la méthode modale chilTrée. l'n vol, in-S, broché 1 fp. 50

SS7-1J. — Coulommiers. Imp. PAU;. BRODAKD. — P8-1Î.


F. MUTELET

In-riccleur primaire II Pari». Ancien directeur d'Kcolc normale.

A. DANQUEUQER

Directeur d'cVol* |>ubti<|ue il l'jrU, t:he»alicr de la \.<f\<ji <J honneur.

MÔGRAMMES OFFICIELS

DES

^/.Vni^DLKS PRIMAIRES ÉLÉMENTAIRES Interprétation — Divisions — Emplois du Temps

A L'USAGE DES INSTITUTEURS, DES INSTITUThICES ET DES CANDIDATS AU CERTIFICAT II'AI'TITLDB PÉDAGOGIQUE

QUATRIEME EDITION, REVUE

PARIS LIBRAIRIE HACHETTE ET Cie

'9, BOULEVARD SAINT-GERMAIN, 79

1012

Tous droits réservés.


INTRODUCTION

Xout avons constate souvent, dans les différents examens de renseignement primaire, que les instituteurs et les institutrices ne se font pas toujours une idée très exacte de notre charte pédagogique telle i/u'elle est établie par l'arrêté du 1S janvier 1SS7 et ses différentes annexes. C'est pourquoi nous pensons faire oeuvre utile en réunissant, dans cet opuscule, les programmes officiels et les instructions ministérielles qui s'y rapportent.

Nous ne les croyons pas intangibles et nous n'avons nullement la prétention d'asservir les maîtres et les maitref^es à la lettre de ces programmes, car les écoles des diverses régions de la France ne peuvent être identiques. C'est surtout de leur esprit que doivent s'inspirer ceux qui ont la charge de les appliquer.

Néanmoins, ces programmes, bien connus, ces directions pédagogiques, bien comprises, peuvent imprimer à notre enseignement une certaine unité très désirable à tous les points de vue. l'instituteur doit tenir grand compte des réalités de rexistence; savoir lire, écrire et compter n'est plus suffisant. Tremper les caractères, ouvrir les intelligences pour le plus grand bien de tous, voilà véritablement Pauvre de l'école primaire à qui ton demande souvent beaucoup trop; on oublie que nos élèves sont des enfants âgés de moins de treize ans et non des adolescents à l'atelier, des hommes dans la société.

Hien pénétrés de l'esprit des programmes que nous considérons comme un maximum, même pour les écoles les mieux organisées, nous indiquerons les principes qui doivent présider à la répartition des élèves entre les différents cours : préparatoire, élémentaire, moyen et supérieur, en tenant compte de l'âge, du degré d'instruction et du mouvement de la population scolaire.

Nous ferons connaître le caractère de chaque enseignement et les procédés qui semblent donner les meilleurs résultats dans des conditions déterminées. Toutefois, n'oublions pas que les procédés sont absolument personnels : ce qui importe, c'est de bien distinguer les questions capitales, de les mettre en relief; de telle sorte que l'enseignement bien vivant, réaction constante entre le maître et les enfants, laisse une trace durable non seulement comme notions acquises, inais encore et surtout comme discipline intellectuelle.

Nous procéderons ensuite à la subdivision des diverses matières du programme réclamée par les jeunes maîtres.

Après avoir indiqué les conditions générales auxquelles doit répondre une bonne léparlition horaire, nous donnerons un modèle d'emploi du temps pour une école à une, à deux ou à plusieurs classes.


PROGRAMMES OFFICIELS

( ^ WT^RPRmTION, RÉPARTITION, EMPLOI DU TEMPS

I

PROGRAMMES ET DOCUMENTS OFFICIELS

Annexés aux arrêtés du 18 janvier 1837, du 4 janvier 1891, do 20 septembre 1898, du U décembre 1007 et du Î7 juillet 1909. — Loi du M avril 1909. Arrêtés du 17 août 1909 et du 25 août 1909. Circulaires diverses.

Loi du 28 mars 1882.

ART. 1" — L'instruction primaire comprend :

L'instruction morale et civique;

La lecture et l'écriture;

La langue et les éléments de la littérature française;

La géographie, particulièrement celle de la France;

L'histoire, particulièrement celle de la France, jusqu'à nos jours;

Quelques notions usuelles de droit et d'économie politique;

Les éléments des sciences naturelles, physiques et mathématiques; leurs applications à l'agriculture, à l'hygiène-, aux arts industriels, travaux manuels et usage des outils des principaux métiers;

Les éléments du dessin, du.modelage et de la musique;

La gymnastique;

Pour les gardons, les exercices militaires;

Pour les filles, les travaux à l'aiguille.


PROGRAMMES OFFICIELS

Règlement scolaire modèle des écoles primaires élémentaires.

ART. 1". — Pour être admis dans une école primaire élémentaire, les enfants doivent avoir plus de six ans et moins de treize. Kn dehors de ces limites, ils ne pourront être reçus sans une autorisation spéciale do l'inspecteur d'académie.

Dans les communes qui n'ont ni école maternelle, ni classe enfantine, l'égc d'admission est abaissé à cinq ans.

ART. 2. — Tout enfant dont l'admission est demandée doit présenter à l'instituteur un bulletin de naissance cl un certiïicat médical constatant qu'il a été vacciné ou qu'il a eu la petite vérole et qu'il n'est pas atteint de maladies ou d'infirmités de nature à nuire à la santé des autres élèves. Lorsque l'enfant a atteint sa dixième année, il doit, pour être admis ou maintenu dans l'école, être revacciné par les soins du médecin . attaché a l'école ou délégué a cet effet par l'administration scolaire.

L'instilutcurdoit conserverie bulletin de naissance et les certificats de vaccine et de rcvaccinalion tant que l'enfant fréquente l'école. (Arrêté du 20 décembre 1888.)

AitT. 3. - La garde delà classe est commise à l'instituteur :il ne permettra pas qu'on la fasse servir à aucun usage étrangère sa destination, sans une autorisation spéciale du préfet.

ART. i. — Pendant la durée do la classe, l'instituteur ne pourra, sous aucun prétexte, être distrait de ses fonctions professionnelles, ni s'occuper d'un travail étranger h ses devoirs scolaires.

Anr. 5. — LcJ enfants ne pourront, sous aucun prétexte, étrd détournés de leurs études pendant le durée des classes.

Ils ne seront envoyés a l'église pour les catéchismes ou pour les exercices religieux qu'en dehors des heures de classe. L'instituteur n'est pas tenu de les y surveiller. Il n'est pas tenu davantage de les y conduire, sauf le cas prévu à l'article 9 ci-après.

Toutefois, pendant la semaine qui précède la première communion, l'instituteur autorisera les élèves à quitter l'école aux heures où leurs devoirs religieux 1rs appellent a l'église.

ART. fi. — Les classes dureront trois heures le matin et trois heures le soir : celle du malin commencera à 8 heures et celle de l'après-midi à t heure. Toutefois, suivant les besoins des localités, les heures d'entrée et de sortie pourront être modifiées par l'inspecteur d'académie, sur la demande des autorités locale? et l'avis de l'inspecterir primaire.

Anr. 7. — Le conseil départemental peut, après avis du conseil municipal et sur la proposition de l'inspecteur d'académie,


DOCUMENTS 3

autoriser dans une commune ou dans une section de commune l'établissement d'écoles de demi-temps.

En ce cas, le directeur de l'école divisera par cours les élèves en deux groupes. La classe aura lieu, pour l'un de ces groupes, le malin de 8 heures à 11 heures; pour l'autre, le soir de 1 heure & 4 heures.

Toutefois, les parents qui en feront la demande auront la faculté de faire suivre à leurs enfants les deux classes de la journée.

ART. 8. — Dans les écoles à plusieurs classes, les exercices seront coupes, pour les élèves du cours élémentaire et du cours moyen, par une récréation de cinq minutes qui aura lieu toutes les heures, et, pour les élèves du cours supérieur, par une seule récréation d'une durée de quinze minutes. -

ART. 9. — Les enfants qui ne sont pas rendus à leur famille dans l'intervalle des classes demeurent sous la surveillance de l'instituteur jusqu'à l'heure où ils quittent définitivement la maison d'école.

ART. 10. — Chacun des maitres attachés à l'école est tenu, à tour de rôle, de surveiller les récréations et de garder les élèves qui ne sontpas rendus à leur famille, dans l'intervalle des classes du matin et du soir, ainsi que ceux qui sont punis de la retenue après la classe.

La surveillance spéciale des élèves pensionnaire ne peut être Imposée aux instituteurs adjoints.

Des études surveillées, faites après la récréation de la classe du soir, peuvent être organisées dans les écoles primaires, sur la proposition de l'inspecteur primaire, par décision de l'inspecteur d'académie.

La surveillance des études est facultative pour les maitres de l'école. Toutefois le directeur de l'école est tenu dans tous les cas de surveiller ce service.

Dans le cas où tous les irstituteurs adjoints ou quelques-uns d'entre eux refusent de faire les études surveillées, l'inspecteur d'académie peut recourir à des instituteurs auxiliaires, qui sont rémunérés au moyen du produit de ces études.

Un règlement, adopté par le Conseil départemental, détermine pour toutes les écoles primaires le fonctionnement des éludes surveillées, en ce qui concerne notamment la durée des éludes, l'admission gratuite et payante des élèves, la répartition du produit des études entre ies personnes qui auront effectivement pris part & ce service, le taux de la rémunération spéciale à attribuer au directeur de l'école, en raison de la surveillance générale des éludes qui lui incombe dans le cas prévu au paragraphe 4 du présent article. (Arrêté du 26 juillet 1905.)

ART. il.— Quand l'instituteur prendra la direction d'une école, il devra, de concert avec le maire ou son délégué, faire le réco-


4 PROGRAMMES OFFICIELS '

lement du mobilier scolaire, des livres de la bibliothèque, des archives scolaires et, s'il y a lieu, de son mobilier personnel et de celui de ses adjoints.

Le procès-verbal de cette opération, signé par les deux parties, constituera l'instituteur responsable des objets désignés à l'inventaire.

En cas de changement de résidence, l'instituteur provoquera, avant son départ, un nouveau rccolement du mobilier.

ART. 12. —Un tableau portant le prix de tous les objets que le directeur ou les instituteurs sont autorisés à fournir aux élèves sera affiché dans l'école, après avoir été visé par l'inspecteur primaire'.

ART. 13. —La classe sera blanchie et lessivée tous les ans, et tenue dans un étal constant de propreté et de salubrité. A cet elfet, elle sera balayée et arrosée tous les jours; l'air y sera fréquemment renouvelé; même en hiver, les fenêtres seront ouvertes pendant l'intervalle des classes.

ART. 11. — Le français sera seul en usagé dans l'école.

ART. 15. — Toute représentation théâtrale est interdite dans les écoles publiques.

ART. 16. — Aucun livre ni brochure, aucun imprimé ni manuscrit étrangers à l'enseignement ne peuvent être introduits dans l'école, sans l'autorisation écrite de l'inspecteur d'académie.

ART. 17. — Toute pétition, quête, souscription ou loterie y est également interdite.

ART. 18. — II est interdit aux instituteurs et institutrices publics de recevoir des élèves ou de leurs parents aucune espèce de cadeaux.

ART. 19. — Les seules punitions dont l'instituteur puisse faire usage sont :

Les mauvais points; la réprimande; la privation partielle de la récréation; la retenue après la classe, sous la surveillance de l'instituteur; l'exclusion temporaire.

Cette dernière peine ne pourra dépasser trois jours. Avis en sera donné immédiatement par l'instituteur aux parents de l'enfant, aux autorités locales et à l'inspecteur primaire.

Une exclusion déplus longue durée ne pourra être prononcée que par l'inspecteur d'académie.

ART. 20. — H est absolument interdit d'infliger aucun châtiment corporel.

Il est également interdit aux instituteurs et institutrices de tutoyer leurs élèves.

ART. 2t. — Les jours de congés extraordinaires sont :

Une semaine à l'occasion des fêtes de Pâques;

Le premier jour de l'an, ou le lendemain, si ce jour est un dimanche ou un jeudi;

Le lundi de la Pentecôte;

1. A. du Conseil d'État du 15 mars 1912.


DOCUMENTS 5

Le lendemain de la Toussaint, le matin seulement;

Les jours de fêles patronales;

Le jour de la Fête nationale.

ART. 22. — L'époque et la durée des vacances seront fixées chaque année par le préfet, en conseil départemental.

ART. 23.— L'instituteur ne pourra ni intervertir les jours de classe, ni s'absenter, sans y avoir été autorisé par l'inspecteur primaire et sans avoir donné avis de cette autorisation aux autorités locales.

Si l'absence doit durer plus de trois jours, l'autorisation de l'inspecteur d'académie est nécessaire.

Un congé de plus de quinze jours ne peut être donné que par le préfet. Dans les circonstances graves et imprévues, l'instituteur pourra s'absenter, sans autre condition que de donner immédiatement avis de son absence aux autorités locales et à l'inspecteur primaire.

ART. 24. —Les dispositions de ce règlement sont applicables aux écoles de filles.

ABT. 25. — Le règlement modèle en date du 18 juillet 1882 est et demeure abrogé.

ART.. 26. — Les autorités préposées par la loi à la surveillance de l'instruction primaire sont chargées de l'exécution du présent règlement.

Extrait de l'arrêté du 18 janvier 1887, modifiant celui du 27 juillet 1862 sur l'organisation pédagogique et le plan d'études des écoles primaires.

ART. 9. — L'enseignement dans les écoles primaires élémentaires est partagé en trois cours :

Cours élémentaire;

Cours moyen;

Cours'supérieur.

La constitution de ces trois cours est obligatoire dans toutes les écoles, qu .1 que soit le nombre des classes et des élèves.

ART. 10. — La durée des éludes se divise comme il suit :

Section enfantine : un ou deux ans, suivant que le3 enfants entrent à 6 ans ou 5 ans.

Crurs élémentaire : deux ans, de 7 à 9 ans.

Cours moyen : deux ans, de 9 à 11 ans.

Cours supérieur : deux ans, de 11 à 13.

Arvr. 11. — Dans les écoles qui n'ont qu'un maitre et qu'une classe, il ne pourra êlre établi aucune division ni dans le cours moyen ni dans le cours supérieur; il n'en pourra être établi plus, de deux pour les enfants au-dessous de 9 ans.


6 PROGRAMMES OFFICIELS

Dans les écoles qui n'ont que deux maitres, l'un sera chargé du cours moyen et du cours supérieur, l'autre du cours élémentaire, y compris, s'il y a lie'u, la division des enfants audessous de 7 ans.

Dans les écoles qui ont trois maitres, chaque cours forme une classe distincte.

Dans les écoles à quatre classes, le cours élémentaire comptera deux classes; chacun des deux autres cours, une seule classe.

Dans les écoles à cinq classes, le cours élémentaire comptera deux classes; le cours moyen, deux; le cours supérieur, une.

Dans les écoles à six classes, chacun des trois cours formera deux classes, à moins que le nombre des élèves du cours supérieur ne permette de les réunir en une seule classe.

ART. 12. — Toutes les fois qu'un même cours comprendra deux classes, l'une formera la première année de cours; l'autre, la seconde. '

Ces deux classes suivront le même programme, mais les leçons et les exercices seront gradués de telle sorte que les élèves puissent, dans la seconde année, revoir, approfondir et compléter les études de la première.

ART. 13. — Au-dessus des six classes, quel que soit le nombre des mallres, aucun cours ne devra former plus de deux années. Les classes en plus du nombre de six, non compris la classe enfantine, seront des classes parallèles destinées à dédoubler' l'cITcctif, soit de la première, soit de la seconde année.

ART. 14. — Chaque année, à la rentrée, les élèves, suivant leur degré d'instruction, sont répartis par le directeur dans les diverses classes des trois cours, sous le contrôle de l'inspecteur primaire.

Le certificat d'études donne droit à l'entrée dans le cours supérieur.

ART. 15. — Chaque élève, à son entrée à l'école, recevra un cahier spécial qu'il devra conserver pendant toute la durée do sa scolarité. Le premier devoir de chaque mois dans chaque ordre d'études sera écrit sur ce cahier par l'élève, en classe et sans secours étranger, de telle sorte que l'ensemble de ces devoirs permette de suivre la. série des exercices et d'apprécier les progrès de l'élève d'année en année. Ce cahier restera déposé à l'école. (Circulaire ministérielle du 21 janvier 1912.)

ART. IC. — Tout concours entre les écoles publiques auquel ne participerait pas l'ensemble des élèves de l'un au moins des trois cours est formellement interdit.

AIIT. I". — L'enseignement donné dans les écoles primaires publiques se rapporte à un triple objet : éducation physique, éducation intellectuelle, éducation morale. Les leçons et exercices gradués qu'il comporte sont répartis dans le cours


DOCUMENTS 7

d'études, conformément aux programmes annexés au présent arrêté.

ART. 18. — Au commencement de chaque année scolaire, le tableau de l'emploi du temps par jour et par heure est dressé par le directeur de l'école, et, après approbation de l'inspecteur primaire, il est affiché dans les salles de classe. •

ART. 19. — La répartition des exercices doit satisfaire aux conditions générales ci-après déterminées.

J. Chaque séance doit être partagée en plusieurs exercices différents, coupés par les récréations réglementaires.

IL Les exercices qui demandent le plus grand effort d'attention, tels que les exercices d'arithmétique, de grammaire, de rédaction, seronf|placés de préférence le matin, ou, dans les écoles de demi-tef/ips, au commencement de la classe.

III. Toute leçon, toute lecture, tout devoir sera accompagné d'explications orales et d'interrogations.

IV. La correction des devoirs et la récitation des leçons ont lieu pendant les heures de classe auxquelles se rapportent ces devoirs et ces leçons. Dans la règle, les devoirs sont corrigés au tableau noir en même temps que se fait la visite des cahiers. Les rédactions sont corrigées par le maitre en dehors de la classe.

V. Les trente heures de classe par semaine (non compris le temps que les élèves peuvent consacrer, soit à domicile, soit dans les études surveillées, h la préparation des devoirs et des leçons) devront être réparties d'après les conditions suivantes :

1° Il y aura chaque jour, dans les deux premiers cours, au moins une leçon qui, sous la forme d'entretien familier, ou au moyen d'une lecture appropriée, sera consacrée à l'instruction morale; dans le cours supérieur, cette leçon sera, autant que possible, le développement méthodique du programme de morale.

2* L'enseignement du français (exercices de lecture, lectures expliquées, leçons de grammaire, exercices orthographiques, dictées, analyses, récitations, exercices de composition, etc.) occupera tous les jours environ deux heures.

3" L'enseignement scientifique occupera en moyenne, et suivant les cours, d'une heure à une heure et demie par jour, savoir : trois quarts d'heure ou une heure pour l'arithmétique et les exercices qui s'y rattachent, le reste pour les leçons de choses et les premières notions scientifiques.

4° L'enseignement de l'histoire et de la géographie, auquel se rattache l'instruction civique, comportera environ une heure de leçon tous les jours.

5° Le temps consacré aux exercices d'écriture proprement dite sera d'une heure au moins par jour dans le cours élémentaire et se réduira graduellement à mesure que les divers devoirs dictés ou rédigés pourront en tenir lieu.


8° PROGRAMMES OFFICIELS

6* L'enseignement du dessin, commencé par des leçons très courtes dès le cours élémentaire, occupera dans les deux autres cours deux ou trois leçons chaque semaine.

7" Les leçons de chant occuperont d'une à deux heures par semaine, indépendamment des exercices de chant, qui auront lieu tous les jours à la rentrée et à la sortie des classes.

8° La gymnastique, outre les évolutions et les exercices sur place qui peuvent accompagner les mouvements déclasse, occupera tous les jours ou au moins tous les deux jours une séance dans le courant de l'après-midi.

En outre, dans les communes où les bataillons scolaires sont constitués, les exercices de bataillon ne pourront avoir lieu que le jeudi et le dimanche; le temps à consacrer sera déterminé par l'instructeur militaire, de concert avec le directeur de l'école.

9* Enfin, pour les garçons aussi bien que pour les filles, deux ou trois heures par semaine seront consacrées aux travaux manuels.

Programmes d'enseignement des écoles primaireB élémentaires,

Annexés à l'arrêté du 13 janvier 1S87, complétés par les arrêtés des 8 août 1S90, i janvier 1891, 9 mars 1897,17 et 20 septembre 1898.

(ANNEXE F)

1

ÉDUCATION PHYSIQUE — OBJET — MÉTHODE PROGRAMME

/° Objet de l'éducation physique.

L'éducation physique a un double but :

D'une part, fortifier le corps, affermir le tempérament de l'enfant, le placer dans les conditions hygiéniques les plus favorables à son développement physique en général.

D'autre pftrt, lui donner de bonne heure ces qualités d'adresse et d'agilité, celte dextérité de la main, cette promptitude et cette sûreté de mouvements qui, précieuses pour tous, sont plus particulièrement nécessaires aux élèves des écoles primaires, destinés pour la plupart à des professions manuelles.

Sans perdre son caractère essentiel d'établissement d'éduca*


DOCUMENTS 9

tion, et sens se changer en atelier, l'école primaire peut et doit faire aux exercices du corps une part suffisante pour préparer et prédisposer, en quelque sorte, les garçons aux futurs travaux de l'ouvrier et du soldat, les filles aux soins du ménage et aux ouvrages de femmes.

2a Méthode.

Les exercices du corps faisant diversion à l'ensemble des travaux scolaires et des leçons proprement dites, il sera généralement facile d'obtenir que les élèves y apportent de la bonne volonté et de l'entrain, qu'ils les considèrent comme une véritable récréation.

La marche de l'enseignement est réglée avec le plus grand détail, pour la gymnastique et les exercices militaires, par les manuels publiés sous les auspices du ministère, ainsi que par les directions que donnent les professeurs et instructeurs spéciaux.

Pour le travail manuel des garçons, les exercices se répartissent en deux groupes : l'un comprend les divers exercices destinés d'une façon générale à délier les doigts et à faire acquérir la dextérité, la souplesse, la rapidité et la justesse des mouvements; l'autre groupe comprend les exercices gradués de modelage qui servent de complément à l'étude correspondante du dessin, et particulièrement du dessin industriel.

Le travail manuel des filles, outre les ouvrages de couture et de coupe, comporte un certain nombre de leçons, de conseils, d'exercices au moyen desquels la maitresse se proposera, non pas de faire un cours régulier d'économie domestique, mais d'inspirer aux jeunes filles, par un grand nombre d'exemples pratiques, l'amour de l'ordre, de leur faire acquérir les qualités sérieuses de la femme de ménage et de les mettre en garde contre les goûts frivoles ou dangereux.


10 PROGRAMMES OFFICIELS ^ DOCUMENTS ' H

3° Pro- gramme.

- — ^ ^

CLASSE ENFANTINE COURS ÉLÉMENTAIRE . oev^S MOYEN COURS SUPÉRIEUR

DE5A7A,S DE 7 A9 ANS DE 9 A 11 AHS DE 11 A 13 A*S

H'hvnifn". '"fe^ÏÏrivée 8 CnSurveSif '"^S^f î^^nîî^Vitïï ' Emploi des mêmes moyens d'ins- Emploi des mêmes moyens d'insde

d'insde point de vue hygiéni- absolue propreté. — Sur- le cours élémentaire. le cours moyen.

* * que. — Soins particu- veiller leurs jeux. — Conliers

Conliers les plus fai- seils pratiques donnés, blés. soit en commun, soit en

particulier, sur l'alimentation, le vêtement, la tenue du corps et des habits.

2' De 4 à 6ans.~ Rondes, Évolutions.-Premiersmou- jeux, mouvements élémentaires Jeux. — Promenades scolaires.-

Gymnastique, marches, mouvements vcments rythmés. — Jeux sans appareils. — Continuation Continuation des exercices indi(Suivre

indi(Suivre .Va- rythmiques, jeux mi- variés (corde, balle, cer- . des exercices d'ordre (marches qués pour le cours moyen. Évom,«f«distim:ts.

Évom,«f«distim:ts. accompagnes de ceau, etc.) et jeux impli- rythmées; doublement, dédou- lutions à la course cadencée. —

pour les «ar- chants. — Jeux varies quant l'action de courir. blement). — Mouvements élé- .Mouvements d'ensemble avec

KLBflii?. ï' (corde, balle, cerceau, - Premiers exercices d'or- mentairés de la boxe'française, instruments appropriés à l'âge

blié, ParPïe C h~ P!'TrS ?'' dre (Tormalion des rangs, _ Planche d'assaut. - Nata- des enfants. -Suite des exermloT.tore)

exermloT.tore) d'ordre (formation marches, ruptures et ras- Uon' cices de boxe. - Bâton, canne.

■' des rangs marches, semblements,etc.). -Sauts - Dans les écoles de filles, les exer- - Exercices deux à deux avec

ruptures et rassemble- divers, à 1 exclusion du saut cices seront les mêmes que dans cordes ou barres. — Exercices

ii-/*?--. n~„.- . en profondeur. les écoles de garçons, à l'excep- aux échelles : échelle horizontale,

ii«« Jl n7ltï?t\» lion de la boxe, qui sera rem- échelle inclinée, échelle avec

lion et perfectionne- placée par la danse et par des planche dorsale, échelles jumelment

jumelment exercices pré- Jeux spéciaux. les. - Perches verticales fixes

cédents. --Jeux variés . . * » par paire. - Poutre horizontale,

(corde, balle, cerceau, ... II i5at vertical.

ctc-)- Dans les écoles de Dlles, les exercices

exercices les mêmes que dans rf i les écoles de garçons, à l'excep■;

l'excep■; de la boxe, du bâton et de

. la canne, qui seront remplacés

par la danse et des jeux spéciaux. y Exercices Premiers exercices d'ordre ' Exercices de marche, d'aligné- Exercices militaires : école du

militaires. (formation des rangs, mar- • mcnt, de formation des pelo- soldat sans armei. — Principes

(Pour ches, ruptures, rassemble- tons, etc. — Préparation à l'cxer- des différents pas. — Aligneles

Aligneles ments, etc.). cice militaire. ments. — Marches, contremarArrêli

contremarArrêli 87 juillet 1893. — Pour ches et haltes. — Changements les élèves âgés de plus de 10 ans, de direction. , , exercices de tir à 10 mètres, Arrêté du il juillet 1893. — Pour

à la carabine Flobert. les élèves âgés de plus de 10 ans,

exercices de tir h 10 mètres à la carabine Flobert.


12 ' PROGRAMMES OFFICIELS ' "11!' - DOCUMENTS 13

CLASSE ENFANTINE COURS ÉLÉMENTAIRE ^ COURS MOYEN COURS SUPÉRIEUR

DE 5 A 7 ANS DE 7 A 9 AK9 ' DE 9 A 11 ANS DE 11 A 13 ANS i

4" Travaux Petits exercices de très- Exercices manuels destinés Construction d'objets de carton- Exercices combinés de dessins et

manuels. sage, pliage, tissage. à développer la dextérité nage revêtus de dessins coloriés de modelages; croquis cotés d'ob(Pour

d'ob(Pour et application de la main. et de papier de couleurs. jets à exécuter et construction

les garçons.) de pièces de papier de Découpage de carton-carte en Petits,travaux en fil de fer, treil- de ces objets d'après les croquis

couleur sur des dessins forme de solides géomé- lage^ Combinaisons de fil de fer . ou vice versa.

géométriques. triques. et do bois; cages. Élude des principaux outils emPctile

emPctile Vannerie : assemblage de - Modelage ornements simples dVr- ployés au travail du bois. ExerGombinaisons

ExerGombinaisons laine de brins de couleurs diverses. chitecture'. cices pratiques gradués. Rabocouleur

Rabocouleur le canevas Modelage : reproduction de Notions sur les outils les plus tage, sciage des bois, assemblages

ou le papier. solides géométriques et usuels. simples. Boites clouées ou assemd'objets

assemd'objets simple. • blces sans pointes. Tour à bois,

, tournage d'objets très simples.

Etude des principaux outils

employés dans le travail du fer,

exercices de lime, ébarbage ou

finissage d'objets bruts de forge

' ou venus de fonte.

50 Travaux Petits exercices de tis- Éléments de couture usuelle: 1* Exercices de marque : alphabet 1° Coulure usuelle :

manuels n?a8e> P"Ege, tressage, pointdcvant, point arrière, et chiffres au point et marque a) Revision des excercices précé(Pour

précé(Pour filles.) Découpage et pliage de point de côté, surjet. — sur toile. dents de couture et de raccomPaPier

raccomPaPier mesures Exercices sur canevas ou 2° Couture usuelle : modage;

données. ..grosse toile. a) Revision des premiers exer-6) Couture rabattue, en biais;

Iremiers éléments de la Etude du point de marque cices; fronce, bordage, plis, ruches et

reprise; exercices sur sur canevas : ligne droite, 6) Point de piqûre, point de bou- plissés: point de flanelle, point

canevas, en laine ou ligne oblique, ligne brisée. . /! tonnière; couture simple, cou- de chaînette,point d'épine, point

coton de couleur. — Application méthodique • turc en surjet, couture rabattue de feston, jours très simples;

Crochet : étude de la aux lettres de l'alphabet en droit fil; ourlet piqué, bou- point d'ornement : exercices sur

maille, au gros crochet en commençant par les tonnière, bride et pose de bou- pièces d'essai; applications

de bois ou d'os. — Ap- plus simples. 'c- 1' tons.ExercicessurpiècesU'essai. variées.

Pl'WUon des exercices Premiers exercices de rac- ' - '! 3* Raccommodage : 2° Raccommodage :

précédents; confection commodage : reprises sur .; a) Reprises sur tricot et tissus a) Reprises en biais, reprises sur

d objets usuels trèssim- canevas ou grosse toile. divers; drap:

pies, tels que cache-nez, Exercices récapitulatifs des &) Pièces à un coin et à deux 6) Pièce à quatre coins, pièce

petitsjupons.fichus.etc. divers points de couture coins au point de surjet en cou- arrondie, exécutées en surjet et

Iour la confection d'ob- sur pièces d'essai. — Ap- ture rabattue. en coulure rabattue. — Applicajets

Applicajets simples, on uti- plications pratiques à des '■ ** Confection en étoffe de petits lion : réparations de vêlements.

liscra les matériaux que objets très simples, tels objets de layette et de vêtements 3° Notions de coupe : confection

peuvent fournir les res- que sac, mouchoir, ser- pour jeunes enfants, tels que de petits vêtements simples et

sources locales (paille, viette, fichu, etc. chemise, jupon,taie d'oreiller, d'objets de lingerie, en étoffe,

jonc, rafla, etc.). Tricot : étude collective de [ tablier, brassière, etc. d'après un patron : chemise,

la maille (bandes d'essai). V L'exécution devra toujours être tablier, jupon, robe et blouse

— Applications : jarre- I précédée du tracé avec mesures d'enfant, objets de layette.

tières, manchettes, etc. ' I en grandeur naturelle. 4° Tricot, crochet, filet, confection


14 PROGRAMMES OFFICIELS i| DOCUMENTS 1»

CLASSE ENFANTINE COURS ÉLÉMENTAIRE -■■[ COURS MOYEN COURS SUPÉRIEUR

DE 5 A 7 ANS DE 7 A 9 ANS «t DE 9 A 11 1NS DE 11 A 13 ANS

5" Travaux . Crochet : étude des points 5" Tricot, crochet, filet : de petits objets, tels que jupon,

manuels usuels. Applications : ' a) Tricot : élude du bas.—Appli- brassière, bonnet, chaussons,

/Po..r .«, mw brassière, chaussons, etc. ■ calions : bas d'enfant; chaus- Met, sac.

T Sultei selteï 5" Usage et maniement de la ma*

ma* b) Crochet : reproduction de des- chine à coudre. Exercices élésins.

élésins. /♦applications : chaus- mentaires de coulure à la ', sons, bonnet d'enfant, petite machine 1,

couverture, etc. c) Filet : étude de la maille. i. i,orsque récole possédera uno machine

machine coudre, le maniement en sera ■ ensoigné aux plus grandes élèves.

________________ . ' ■

II

ÉDUCATION INTELLECTUELLE - OBJET MÉTHODE — PROGRAMME

1° Objet de l'éducation intellectuelle.

L'éducation intellectuelle, telle que peut la faire l'école primaire publiqup, est facile à caractériser..

Elle ne donne qu'un nombre limité de connaissances. Mais ces connaissances sont choisies de telle sorte que, non seulement elles assurent à l'enfant tout le savoir pratique dont il aura besoin dans la vie, mais encore elles agissent sur ses facultés, forment son esprit, le cultivent, l'étendent et constituent vraiment une éducation.

L'idéal de l'école primaire n'est pas d'enseigner beaucoup, mais de bien enseigner. L'enfant qui en sort sait peu, mais sait bien; l'instruction qu'il a reçue est restreinte, mais elle n'est pas superficielle. Ce n'est pas une demi-instruction, et celui qui la possède ne sera pas un denii-savanl; car, ce qui fait qu'une instruction est dans son genre complète ou incomplète, ce n'est pas l'étendue plus ou moins vaste du domaine qu'elle cultive, c'est la manière dont elle l'a cultivé.

L'instruction pri '-/ire, en raison de l'âge des élèves et des carrières auxquelles ils se destinent, n'a ni le temps ni les

moyens de leur faire parcourir un cycle d'études égal à celui de l'enseignement secondaire; ce qu'elle peut faire pour eux, c'est que leurs études leur profitent autant et leur rendent, dans une sphère plus humble, les mêmes services que les éludes secon1 daircs aux élèves des lycées : c'est que les uns comme les autres

emportent de l'enseignement public d'abord une somme de connaissances appropriées à leurs futurs besoins, ensuite et surtout de bonnes habitudes d'esprit, une intelligence ouverte et éveillée, des idées claires, du jugement, de la réflexion, de l'ordre et de la justesse dans la pensée et dans le langage. « L'objet de l'enseignement primaire », — comme on l'a très justement dit ', — « n'est pas d'embrasser sur les diverses matières auxquelles il touche tout ce qu'il est possible de savoir, mais de bien apprendre dans chacune d'elles ce qu'il n'est pas permis d'ignorer. »

'2° Méthode.

L'objet de l'enseignement étant ainsi défini, la mélhodc à suivre s'impose d'elle-même : elle ne peut consister, ni dans une suite de procédés mécaniques, ni dans le seul apprentissage de ces premiers instruments de communication : la lecture l'écriture, le calcul, ni dans une froide succession de leçons exposant aux élèves les différents chapitres d'un cours.

1. Gréard, Rapport lui* la situation de l'tnteignement primaire de Stint en 1*15.


16 PROGRAMMES OFFICIELS

La seule méthode qui convienne à l'enseignement primaire, telle qui fait intervenir tour à tour le maître cl les élèves, et qui entretient pour ainsi dire entre eux et lui un continuel échange d'idées sou-, des formes variées, souples et ingénieusement graduées. Le 'naître part toujours de ce que les enfants tment, et, procédant du connu à l'inconnu, du facile au difficile, il les conduit, par l'enchaînement des questions orales ou, des devoirs écrits, à découvrir les conséquences d'un principe, le* applications d'une règle, ou inversement les principes et Ic3 règles qu'ils oui déjà inconsciemment appliqués.

Hn tout enseignement, le maître, pour commencer, se sert d'objets sensibles, fait voir et toucher les choses, met les enfants en présence de réalités concrètes, puis peu à peu il les exerce à en dégager l'idée abstraite, à com|>arcr, à généraliser, à raisonner sans le secours d'exemples matériels.

C'est donc par un np|-cl incessant à l'attention, au jugement, à la spontanéité intellectuelle de l'élève que renseignement primaire peut »c soutenir. Il eslessenliellementintuilif et pratique : intuitif, c'est-à-dire qu'il compte avant tout sur le bon sens naturel, sur la force de l'évidence, sur cette puissance innée qu'a l'esprit humain de saisir du premier regard et sans démonstration non pas toutes les vérités, mais les vérités les plus simples et les plus fondamentales; pratique, c'est-à-dire qu'il ne perd jamais de vue que les élèves de l'école primaire n'ont pas de temps à perdre en discussions oiseuses, en théories savantes, en curiosités scolastiques, et que ce n'est pas trop de cinq à six années de séjour à l'école pour les munir du petit trésor d'idées dont ils ont strictement besoin et surtout pour les mettre en état de le conserver et de le grossir dans la suite.

C'est à celle double condition que l'enseignement primaire peut entreprendre l'éducation et la culture de l'esprit; c'est, pour ainsi dire, la nature seule qui le guide : il développe parallèlement les diverses facultés de l'intelligence par le seul moyen dont il dispose, c'est-à-dire en les exerçant d'une manière simple, spontanée, presque instinctive : il forme le jugement en amenant l'enfant à juger, l'esprit d'observation en faisant beaucoup observer, le raisonnement en aidant l'enfant à raisonner «le lui-même et sans règles de logique.

Celle confiance dans les forces naturelles de l'esprit qui ne demandent qu'à se développer et celle absence de toute prétention à la science proprement dite conviennent à tout enseignement rudimentaire, mais s'imposent surtout à l'école primaire publique, qui doit agir non sur quelques enfants pris à pari, mais sur la masse de la population enfantine. L'enseignement y est nécessairement collectif cl simultané; le maître ne peut se donnera quelques-uns, il se doit à tous; c'est par les résultats obtenus sur l'ensemble de sa classe et non pas sur


DOCUMENTS 17

une élite seulement que son oeuvre pédagogique doit êtreappréciée. Quelles que soient les inégalités d'intelligence que présentent ses élèves, il est un minimum de connaissances et d'aptitudes que renseignement primaire doit communiquer, sauf des exceptions très rare?, à tous les élèves: ce niveau sera très facilement dépassé par quelques-uns, mais, le fût-il, s'il n'est pas atteint par tout le reste de la classe, le maître n'a pas bien compris sa lâche ou ne l'a pas entièrement remplie.


|8 PROGRAMMES OFFICIELS . DOCUMENTS 19

S* Pro- • I gramme.

■ * ■ ■*. __. ■

CLASSE ENFANTINE COURS ÉLÉMENTAIRE COURS MOYEN COURS SUPÉRIEUR

DE 5 A 7 ANS PC 7 A 9 ANS DE 9 A 11 ANS PE 11 A 13 ANS

i* Lecture. Premiers exercices de lec- Lecture courante avec expli- ■{ Leclurccouranteavccexplications. Lecture expressive, turc. cation des mots. Lettres, syllabes mots.

¥ Écriture. Premiers éléments. Écrituro en gros, en moyen Écriture cursive ordinaire. Cursive, ronde, bâtarde.

et en lin.

3" Langue Exercices combinés de Notions premières données Grammaire élémentaire. — Les Revision de la grammaire et de la

française langage, de lecture et oralement sur le nom (le . dix parties du discours. — Con- syntaxe.

v ' d'écriture préparant à nombre, le genre), ladjec- jugaisons. — Notions de syntaxe. Étude de la proposition et des prinI

prinI tif. lo pronom, le verbe Règlesgénérales du participe passé, cipales sortes de propositions.

(premiers éléments de la Notions sur les familles de Fonctions des mots dans la phrase, conjugaison). . mots, les mots dérivés et com- Principales règ'es relatives à remIdée de la formation du plu- posés. Principes de la ponctua- ploi des mots et à la concordance riel et du féminin: — de tion. des temps, l'accord de l'adjectif avec Cas difficiles que présente l'ortholo nom, du verbe avec le graphe de certains noms, prosujet, noms, adjectifs, verbes irréguIdée de la proposition simple. tiers.

Notions d'étymoiogie usuelle et de dérivation.

1° Exercices oraux. — I" Exercices oraux. — Ques- !• Exercices oraux. — Élocution r Exercices oraux. — Suite et

Questions 1res fami- lions et explications no- et prononciation : développement des exercices

Hères ayant pour objet lainment au cours de la Interrogations grammaticales. d'élocution.

d'apprendreauxenfants leçon de lecture, ou de la ." Reproduction de récits faits de Compte rendu de lectures, de

à s'exprimer nettement; correction des devoirs. In- vive voix; résumé de morceaux leçons, de promenades, d'expécorriger

d'expécorriger défauts de terrogations sur le sens, lus en classe. riences, elc.

prononciation ou d'ac- l'emploi, l'orthographe des ' Exposé de vive voix par l'élève

cent local. mots du texte lu. — Epel- _ d'un morceau historique ou littélation

littélation mots difficiles. •?■.<■ raire qu'il a été chargé de lire ou

Reproduction orale de petites • .." d'analyser. N

phrases lues et expliquées, .. '^ x puis de récits ou de fragments de récits faits par le

1 maitre. \. :;

2* Exercices de mémoire. 2' Exercices de mémoire. [ -'. 2* Exercices de mémoire s 2* Exercices de mémoire :

Récitation de très courtes Récitations de poésies d'un ; « Récitation de fables, de petites Récitation expressive de morceaux

poésies. genre très simple. • ;• * poésies, de quelques morceaux choisis, en prose et en vers, de

: K- de prose. dialogues, de scènes empruntées

. V aux classiques.

3* Exercices écrits. 3" Exercices écrits. ' 3°-Exercices écrits : 3° Exercices écrits :

Premières dictées d'un Dictées graduées d'orthogra- \ k. Dictées prises autant que possible Dictées prises dans les auteurs

mot, puis de deux ou phe usuelle et d'orthogra- .? ' dans les auteurs classiques et classiques et sans recherche des

trois, puis de très pc- phe de règles. -/S .-:■' sans recherche des difficultés difficultés grammaticales.

lites phrases. Petits exercices grammati- 3 '(.•-. grammaticales. Exercices sur la dérivation et la


20 PROGRAMMES OFFICIELS DOCUMENTS 21

CLASSE ENFANTINE COURS ÉLÉMENTAIRE . COURS MOYEN COURS SUPÉRIEUR \

DE 5 A 7 ANS DE 7 A 9 ANS DE 9 A 11 ANS DE 11 A 13 ANS j

I 3' Langue eaux de forme très variée. Exercices d'invention, de cons- composition des mots, sur l'étyi

l'étyi Quelques dictées relatives à truction de phrases; homony- mologie, sur l'application des

v ' l'alcoolisme, sa laideur, ses mes, synonymes. règles les plus importantes de la

j (Suite.) dangers. Correction mutuelle des dictées syntaxe.

Reproduction écrite (au ta- et des exercices par les élèves. Rédaction sur des sujets simples, blcau noir, sur l'ardoise, Reproduction écrite et non litté- Prendre quelquefois pour sujet sur cahier) de quelques raie de morceaux lus en classe les dangers et les effets de l'aiphrases expliquées précé- °u a domicile, et de récits faits coolisme. — Compte rendu de demment. de vive voix par le maître. leçons et de lectures. Composition de petites Premiers exercices de rédaction phrases avec des éléments sur les sujets les plus simples donnés. et les mieux connus des enfants.

Prendre quelquefois pour sujet lesconséquences de l'alcoolisme.

i° Exercices d'analyse. I* Exercices d'analyse : i° Exercices d'analyse :

Analyse grammaticale (le Analyse grammaticale, surtout Questions d'analyse grammaticale

plus souvent orale, quel- orale. à propos de cas difficiles renquefois

renquefois Analyse logique, bornée aux dis- contrés dans la lecture.

Décomposition de la proposl- tinclions fondamentales. Exercices oraux d'analyse logique,

tion en ses termes essentiels. 4* Lectures très brèves 5" Lecture à haute voix par 5° Lecture à haute voix par le 5° Lectures par le maître, avec le

faites par la maîtresse, le maitre, deux fois par maître, deux fois par semaine, concours des élèves, sujets littcécoutées

littcécoutées racontées semaine, d'un morceau pro- de morceaux empruntés aux raires, dramatiques, historiques,

par les enfants. pre à intéresser les enfants. auteurs classiques.

4" Histoire Anecdotes biographies ti- Récits et entretiens familiers Cours élémentaire d'histoire de Révision méthodique de l'histoire

rees de l'histoire na- sur les plus grands per- France, insistant exclusivement de France; étude plus approfontionale,

approfontionale, récils sonnages et les faits prin- sur les faits essentiels depuis die de la période moderne,

do voyage. cipaux de l'histoire natio- la fin de la guerre de Cent Ans. Notions très sommaires d'histoire

Explications d'images. nale, jusqu'à la fin de la _ ... .... générale : pour l'antiquité,

explications un g guerre de Cent Ans. Exemple de répartition l'Egypte, les Juifs, la Grèce,

(Arrêté du 4 janvier 1891.) trimestrielle. Rome; pour le moyen âge et les

Ie Dans les écoles à une seule classe • temps modernes, grands événei«ir!m__ir_,.n»iis. _ n_o ments étudiés surtout dans leurs

l" trimestre : De 1453 à 1789. rannorts avec l'iiisloirede France

2* trimestre : De 1789 à 1815. rapports avec inisioirccietrance.

3* trimestre : De 1815 à nos jours. 4* trimestre : Revision.

2" Dans les écoles ayant doux classes distinctes correspondant aux deux années du cours moyen :

l" an., 1" trimestre : Des origines à 1610. \ — 2« et 3' trimestres : De 1610

à 1789. .

— 4" trimestre': Revision. I

l


S2 PROGRAMMÉS OFFICIELS ,x DOCUMENTS 23

. - -

— •=■— -- —. ■ , i

CLASSE ENFANTINE COURS ÉLÉMENTAIRE COURS M0YEN C0URS SUPÉRIEUR

DE5A7ANS DE 7 A 9 ANS \ DE 9 A 11 ANS DE H A 13 ANS

4° Histoire. 2° an-> '" trimestre : De 17.9 à (

(Suite.) — 2' trimeslre : De 1801 à

1818. — 3* et 4* trimestre : De 18|8 à nos jours, et revision ] depuis 1610.

5« Causeries familières et Suite et développement des Géographie de la France et de ses Revision et développement de la

Géonranhie petits exercices prépa- exercices du premier âge, ! _ colonies : géographie de France.

Uôograpme. £al0, servan{ s'ur. , es „oinU carainaux nbori' Géographie physique; Géographie physique et politique

tout à provoquer l'es- appris parcoeur, mais trou- Géographie politique avec élude de 1 Europe. •

pril d'observation chez vës sur le terrain, dans la pfus approfondie du canton, du Géographie plus sommaire des

les enfants en leur fai- cour, dans les promena- département, de la région. autres parties du monde,

sant simplement remar- des, d'après la position du Exercices de cartographie au ta- Les colomesjrariçaises.

quer les phénomènes soleil. bleau noir et sur cahier, sans Exercices cartographiques de

les plus ordinaires, les Exercices d'observation : les calque. mémoire,

principaux accidents du saisons, les principaux phésol.

phésol. atmosphériques, v

l'horizon, les accidents du sol, etc. Explication des termes géographiques (montagnes, fleuves, mers, golfes, isthmes, détroits, etc.), en partant toujours d'objets vus par l'élève et en procédant par analogie. Préparation à l'étude de la géographie,par la méthode intuitive et descriptive : 1* La géographie locale (maison, rue, hameau, commune, canton, etc.). & __• La géographie générale (la , terre, sa forme, son étendue, ses grandes divisions, ' leurs subdivisions). Idée de la représentation cartographique : éléments de ;i lalccturc des plans et cartes. , Globe terrestre, continents '-■

et océans. , _ . .

Entretiens sur le lieu natal. 6" Instruction Explications très familières,- Notions très sommaires sur l'or- Notions plus approfondies sur

civique. à propos de la lecture, des ganisation de la France, organisation P°'>t»que,adimnisH

P°'>t»que,adimnisH pouvant éveiller une Le citoyen, ses obligations et ses trative et judiciaire delà France:


24 PROGRAMMES OFFICIELS DOCUMENTS 25

p-j l '

CLASSE ENFANTINE COURS ÉLÉMENTAIRE COURS MOYEN COURS SUPÉRIEUR

CE 5 A 7 ANS DE 7 A 9 ANS . DE 9 A 11 ANS ' Dr 11 A 13 ANS ■

6' Instruction idée nationale tels que : j droits; l'obligation scolaire, le La constitution, le président de la

civique. citoyen, soldai, armée, pa- service militaire, l'impôt, le si.f- République, le Sénat, la Chambre

,s it > trie;— commune, canton, frage universel. des députés, la loi; l'administra^

l'administra^ département, nation; — La commune, le maire et le con- lion centrale, départementale et

loi, justice, force publi- | seil municipal. communale, les diverses autoque,

autoque, Le département, le préfet et le rites; — la justice civile et péconseil

péconseil nale : l'enseignement, ses divers

I L'Etat, le pouvoir législatif, le degrés; — la force publique, J pouvoir exécutif, la justice. l'armée.

7* Calcul, Premiers éléments de la Principes de la numération F Revision du cours précédent. Revisionavecdéveloppe>.;<->n>.ù'uno arithmétique, numération orale cl parlée et de la numération La division des nombres entiers, part, pour la théon: <.'.. .aisonécrite. Petits exercices écrite. Idée générale des fractions. nement; d'autre put, pour la de calcul mental. Addi- Calcul mental : Les fractions décimales. recherche des procédés rapides, tion et soustraction sur Les quatre règles appliquées Application des qualres règles soit de calcul mental, soit de des nombres concrets intuitivementd'abordàdes aux nombres décimaux. • calcul écrit, et ne dépassant pas la nombres de 1 à 10; puis de Règle de trois, règle d'intérêt Nombres premiers. Caractères de . première centaine. J à 20; puis de 1 à 100. simple. divisibilité les plus importants. Elude des dix premiers Etude de Fa table d'addition Système légal des poids et mesures. — Principe de la décomposition nombres et des exprès- et de la table do multipli- Problèmes et exercices d'applica- d'un nombre en ses facteurs presionsdemi, moitié, tiers, cation. lion. — Solutions raisonnées. miers. — Plus grand commun quart. Calcul écrit : Quelques problèmes relatifs aux diviseur. — .Méthode de réducLcs quatre opérations sur L'addition, la soustraction, pertes causées par l'usage des lion à l'unité appliquée à la «les nombres de deux [a multiplication; règles • boissons alcooliques. résolution des problèmes d'intéchiffres. générales des trois opéra- 0 Suite et développement des exer- rêt, d'escompte, de partage, de Le mètre, le franc, le tions sur les nombres en- cices de calcul mental appliqués moyennes, etc. I litre. tiers. La division bornée à toutes ces opérations. Système métrique, applications j au nombre de deux chiffres - à la mesure des volumes et à au diviseur. leurs rapports avec les poids. Petits problèmes oraux ou .. Premières notions de comptabilité, écrits, portant sur les sujets les plus usuels; exercices de raisonnement sur K les problèmes et sur les y opérations exécutés. Notions du mètre, du litre, du franc, du gramme, de ses multiples et sous-multipV...

8" Géométrie. Simples exercices pour faire Élude et représentation graphique Notions sommaires sur la géométrie

reconnaître et designer les au tableau noir des figures de plane et sur la mesure des vofigures

vofigures les plus géométrie plane et de leurs lûmes,

élémentaires : carré, rec- combinaisons les plus simples. Pour les garçons :

tangle, triangle, cercle. Notions pratiques sur le cube, le Application aux opérations les plus

Différentes sortes d'angles. J prisme, le cylindre, la sphère, simples de l'arpentage.

Idée des trois dimensions. f. sur leurs propriétés fondamen- Idée du nivellement. |

. Notions sur les solides au taies; applications au système

moyende modèles en relief. métrique.

1 .A


20 PROGRAMMES OFFICIELS ,1 DOCUMENTS 27

... ■ I

CLASSE ENFANTINE COURS ÉLÉMENTAIRE COURS MOYEN , COURS SUPÉRIEUR

DES A 7 ANS DE 7 A 9 ANS .-' DE 9 A 11 ANS DE 11 A 13 ANS

; ; .

& Géométrie. Exercices fréquents de me/Suite\

me/Suite\ et de comparaison des

grandeurs par le coup d'oeil; appréciation approximative des dislances et leur évaluation en mesures métriques. 9° Dessin Première section. — Li- !• Dessins au crayon noir ou ' l' Dessins sur papier au crayon P> Dessins faits en classe d'après les d'ornement. ures crayonnages. Sil- aux crayons de couleur, noir °J{ ,a.ve,c crayons de cou- modèles :

houettes et alignements d'objets très simples. Les hîur do^jels usuels simples, a) Ojbets usuels simples;

au moyen de cubes, objets sont placés sous les d échantillons empruntés &u rè-6) Echantillons empruntes au règne

briquca, bâtonnets, lat- yeux des élèves; . gne animal ou végétal; animal ou végétal;

tes.jetons.cailloux, bou- 2» Dessins de mémoire d'après 2 Dessins de mémoire; c) Modèle vivant vêtu;

tons.ctc. Essais de copies les objets précédemment . 3» Dessus exphcatifs des leçons 2'Arrangements décoratifs: de ces combinaisons dessinés 1 de choses, des récits dhis- à" Dessins et croquis de mémoire;

Deuxième section. — Li- 3' Dessins libres, d'après les toi,re. etc., faits en classe. De- 4° Dessins faits librement hors la

bres crayonnages, une leçons de choses, devoirs voirs illustrés: classe (crayon, pastel, aquafois

aquafois semaine, sur illustrés: de français.d'his- 4 Arrangements décoratifs élé- relie, etc.), notamment illustracahier

illustracahier permettre toiro ou de géographie; M?}.11"??,. , -. , , , twn de devoirs;

de constater les pro-l« Dessins libres faits hors la 5« Dessins libres faits hors laclasse 5» Modelage; # .

grès. Décalque de feuil- classe; „ (craï°.n« P3?!?1- aquarelle, etc.); 6" Dessin géométrique,

les, silhouettes, bordu- 5» Modelage. 6 Modelage. Mêmes modèles que

res, rosaces par grou- ,.P?.ur,.e t,es.s,n».. . „

pements et alignements T dessin géométrique. Croquis

d'objets, comme précé- cote,

demment. Copie en noir ou de préférence en couleur de ces combinaisons. Petits dessins symétriques. Dé coupages de papiers de couleurs et tressages.

Copie d'objets usuels * '

très simples, de jouets enfantins. Croquis de tous genres. Modelage. 10" Éléments Notions très élémentaires Leçons de choses graduées. Notions très élémentaires de Notions de sciences naturelles, reviusuels

reviusuels le corps humain; (L'homme, les animaux, les .. . sciences naturelles. sion, avec extension, du cours

des sciences hygiène(petilsconseils); végétaux, les minéraux), • t-Aomme.-Descriptioni sommaire moyen.

nhvsimVnr Petite étude comparée observation d'objets et de . du. corPs humain et idée des L'homme. — Notions sur la diges«i

diges«i des animaux que l'en- phénomènes usuels avec 4 V principales fonctions de la vie. tion, la circulation, la respiract

respiract fant connaît, des plan- des explications simples, •'; Lesammaux.—Notions desgrands non, le système nerveux, les

(Leçons tes, des pierics, des Notions sommaires sur la embranchements et de la dm- organes des sans. Conseils prado

prado métaux; quelques plan- transformation des ma- l ..won des vertébrés en classes, tiques d'hygiène. Abus de l'alcool,

tes alimentaires et in- tières premières en ma- - à laide d un animal pris comme du tabac, etc. „. '

dustrielles; pierres et lières ouvrées d'usage cou- ■ type de chaque groupe. Des boissons : !• l'eau. — 2' Bois-


28 PROGRAMMES OFFICIELS > DOCUMENTS 29

I- , ■ ' . .J ^__-_-_________________ ' .

—— i— • —

CLASSE ENFANTINE COURS ÉLÉMENTAIRE , . COURS MOYEN COURS SUPÉRIEUR

"5 A 7 ANS DE 7 A9 ANS | DE 9 A 11 ANS DE 11 A 13 ANS

, I III , I I f 1

10 Éléments métaux d'usage ordi- rant (aliments, tissus, pa- /.„ t^<?/fli..r.-Eludes, nur quel- sons aromatiques (thé. café). -

usuels "»"•«:„ . onp m„ P»». b0li- P'errcs. nié- ques types choisis, des prin- .V Boissons fermèntéc (cidre,

des sciences L"r',,1î? (B*?ff,urî,.n"V Il.H?ll,■ H.„IB». MI.. M. cipauxorganes.de la plante; bière, vin) : action des boissons

physiques Kf; l'I'ic. neige, glace). Petites collections faites par „£„„„ (,es gran,ies ^Visions fer.nèntées; effets nuisibles de

et naturelles. ' C,l\ZJXVt ?«M ??! ÏL ,éJ .'.?. r ^l.u"1.^ du rc«"c végétal, indication «le Vabus de ces boissons sur la santé.

(Suite ) mvô„ ? ia™,?A'" fOE '" Pro,ne,,aaes sc°- • plantes utiles et nuisibles (sur- - 4° Boissons distillées (alcool) :

(Suite.) missou,les)euxetdans laires. [^t dans ,es promena(!esvsco. effets nuisibles de leur usage

Fve.-ime ,i eL1nI?w * laires). AaW./eL - 5-Boissons distillées

r»m îinV ... „! Les trois états des corps. Notions additionnées d'essences (absinh,

(absinh, H«r,?.?.„,, f?-, sur l'air et l'eau et sur la corn- the) : graves dangers de leur

,ni «„f.„ [^ i..' 1 i buslion : petites démonstrations usage.—L'ivresse et l'alcoolisme.

fn£r. 22m. «•? %.1 expérimentales. Influence de l'alcoolisme des parnnnni-

parnnnni- ÎA...1I. iVoir pago il pour les leçons de rcnls sur la santé des enfants,

fi,S'A ™««L. choses appropriées à la profes- Les animaux. - Grands traits de la

n«n,c .1»- iV..,,g ^ iî: sion du marin et du pêcheur.) classification. Animaux utiles et

S ?:(iJneiionCiw animaux nuisibles,

n? .V 11»,, ".'„' • '-« »^«fl«*. - Parties essentielles

Ser'ïaïrï'oiïSr ^ /^S^*?3- Notions somwàcSreràïues"

somwàcSreràïues" maires sur le sol. les roches, les

iAnn,, » Pi ll.ni fossiles, es terrains : exemples

PoSordre WS'L ^iS*- E"ursions el

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Î DOCUMENTS 31 ;. ■ _ ' ' ' .

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j CLASSE ENFANTINE COURS ÉLÉMENTAIRE \ DE 9 A 11 ANS DE 11 A 13 ANS

j DE 5 A 7 ANS DE J A 9 ANS ', ,

j ~"~" *■ Notions, à propos des lectures, Notions plus méthodiques sur les

î Premières levons dans le jar- i «les leçons de choses et des travaux agricoles, les outils ara!

ara! ,|jn ,|e l'école promenades, sur les principales toires, le drainage, les engrais

| Agriculture ' ; espèces de sols, les engrais, les naturels et artiticiels, les

et - travaux et les instrument* semailles et les récoltes; — sur

horticulture. usuels de culture (bêche, boyau, - les animaux domestiques, — sur

. . charrue, etc.). la comptabilité agricole,

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art. 10) ' 'I procédés de multiplications des

\ végétaux les plus utiles de la

■ contrée.

I Notions d'arboriculture : greffes les

plus importantes.

Chants d'ensemble à une et à Continuation du cours moyen.

12' Chant. Petits chants des salles Chants oppris tout d'abord «'eux voix appris par l'audition. Exercices d'intonation. Clef de sol

d'asile. exclusivement par l'audi- Connaissance des notes, portée, et clef de fa. Gamme diatonique

Chants à l'unisson et à ijon. clef de sol, lecture, premiers majeure, intervalles naturels,

deux parties, exclusive- Lecture des notes. exercices d'intonation; durée, signes altératifs. Principaux tons

ment appris par l'audi- ' ' ronde, blanche, noire, croche, majeurs et mineurs. Durée.

1 lion. ' silences, mesures à deux, trois Exercices de solfège, dictées orales,

I '•' et quatre temps; lecture des exécution dé morceaux d'enj

d'enj notes avec la durée en battant semble à une et à deux parties.

î • la mesure. ,

Exercices les plus simplet de

i solfège; dictées orales.

i I

[—.


32 PROGRAMMES OFFICIELS

Circulaire relative à l'hygiène de la bouche (23 mars 1908).

Le Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-Arts, à Monsieur le Recteur d'académie d

L'hygiène de la bouche chez les écoliers a fait, au Congrès international d'hygiène scolaire quia tenuses assises à Londres au mois d'août 1907, l'objet d'importantes communications qui ont établi que celte partie de l'hygiène scolaire est de plus en plus, à l'étranger, l'objet de la sollicitude des pouvoirs publics.

En France, des mesures locales ont pu, parfois, être prises pour faire donner aux élèves de l'enseignement primaire les soins que réclame une bonne hygiène de la bouche. Mais aucune décision d'ordre général n'est, jusqu'à présent, intervenue. Cependant, si l'on consulte les documents les plus récents sur la matière, l'on constate que, par suite sans doute d'une alimentation insuffisante ou nuisible, un petit nombre d'élèves «les divers pays, 5 p. 100 à peine, a une denture absolument saine, que la proportion des dents malades s'élève parfois jusqu'à 30 p. 100 de la denture et qu'elle ne s'abaisse nulle part au-dessous de II p. 100, de telle sorte que l'on a pu écrire que, « de toutes les maladies populaires, la carie dentaire est la plus répandue ».

Les médecins combattent avec juste raison le préjugé populaire qui veut que le mal de dentsj si douloureux qu'il puisse élre, soit un malaise passager. Us estiment que la carie dentaire est une maladie qui peut en déterminer d'autres beaucoup plus graves. A leur avis, l'enfant qui a la bouche pleine de dents gâtées et douloureuses ne saurait devenir fort, robuste et sain. Leur opinion, à cet égard, peut être ainsi résumée :

Sans parler de la fétidité de l'haleine, des maux de tête, des troubles locaux, fluxions, abcès, douleurs touvent intolérables qui proviennent du mauvais état des dents, nombre d'affections de l'estomac et de l'intestin sont provoquées ou aggravées par l'irritation des muqueuses consécutive à l'ingestion d'aliments insuffisamment soumis à l'action de la mastication et de la salive.

S'il est vrai qu'une simple irrégularité dans la disposition des dents peut déterminer des conséquences telles que la rupture de l'équilibre articulaire des dents, un développement anormal des mâchoires et de la face, des troubles de la phonation et de la respiration, à plus forte raison doit-on s'attendre à ce que les dents malades deviennent un milieu de culture éminemment


DOCUMENTS ' 33

favorable aux plus redoutables microbes qui, par l'air, pénètrent jusque dans les poumons, avec la salive dans l'estomac, et, par la voie lymphatique, s'insinuent dans l'organisme, comme le prouve le gonflement des ganglions du cou chez presque tous les enfants ayant des dents cariées. Toujours dangereuses, ces complications le sont particulièrement chez l'enfant ou chez l'adolescent, parce que leur organisme en voie de formation, partant plus délicat, offre moins de résistance aux maladies infectieuses.

Les soins dentaires doivent être donnés dès le bas àgf, au cours delà période pendant laquelle les dents, en voie de formation ou légèrement atteintes, peuvent être l'objet d'un traitement efficace. On peut poser en principe que toute dent malade, qui n'a pas été soignée à temps, pendant l'enfance ou l'adolescence, est une dent perdue.

L'importance de l'hygiène dentaire est donc incontestable.

Soins à donner à la bouche.

En ce qui concerne les soins à donner à la bouche, les dents doivent être très attentivement nettoyées sinon après chaque repas — ce qui serait l'idéal — du moins deux fois par jour, le matin après le lever et surlout le soir après le souper. Il esta remarquer que les légumes et, d'une manière générale, les aliments renfermant de l'amidon ou du sucre, tels que le pain, la pomme de terre, le riz, les matières sucrées, en particulier celles qui adhèrent aux dénis, sont bien plus nuisibles que la viande, non seulement parce que ces aliments se divisent en particules très fines qui s'insinuent dans les interstices ou dans les cavités dentaires, mais parce qu'ils attaquent les dents, après s'être transformés en matières acides. Or, c'est pendant la nuit que cette transformation peut s'opérer le plus à loisir et qu'elle s'exerce, par conséquent, delà manière la plus nocive. Il est donc de toute nécessité que la bouche soit nettoyée, ou tout au moins soigneusement rincée avant le coucher et qu'après le dernier nettoyage de la journée on s'abstienne de prendre aucun nouvel aliment.

Pour le nettoyage des dents, il est préférable d'employer une brosse très dure qui sera elle-même soigneusement nettoyée après chaque utilisation et conservée à l'abri de la poussière cl des contacts douteux, dans un étui de verre, par exemple. Autant que possible, on se servira d'une brosse dont les soies seront allongées a l'extrémité, celte disposition permettant à la brosse d'atteindre plus sûrement la surface postérieure des dents de sagesse et les parois internes de toutes les dents.

Le brossage aura lieu dans tous les sens, sur toutes les faces,

3


34 PROGRAMMES OFFICIELS

c'est-ù-dire en arrière et au fond comme en avant, sans qu'on craigne de froller vigoureusement les gencives et même de les faire saigner. Pour que le nettoyage des interstices des dents soit efficace, il importe que le brossage soit pratique très attentivement de bas en haut et de haut en bas, c'est-à-dire perpendiculairement aux gencives. Les particules d'aliments qui, logées entre les dents, résisteraient à l'action de la brosse, ievront être enlevées au moyen d'un cure-dents en plume d'oie )u d'un fil de soie qu'on passera entre les dents.

L'eau pure bouillie, le bicarbonate de soude, la craie préparée ou un mélange des deux à parties égales, sont particulièrement recommandés. pour le nettoyage des dents. Des savonnages énergiques (au savon blanc) des dents et des gencives, suivis d'un rinçage à l'eau bouillie, boriquéè si possible, peuvent être également employés.

Dans le cas où la bouche suppure par quelque point, en outre du brossage avec une des solutions qui viennent d'être indiquées, des bains de bouche, avec une solution antiseptique, répétés plusieurs fois par jour, s'il est nécessaire, auront un effet utile. La formule suivante est donnée à titre d'indication.

Acide phénique.. 5 grammes ) dans un litre d'eau Alcool 10 — S bouillie.

Arrêté ministériel du 26 février 1901 relatif à la simplification de la syntaxe.

Dans les examens ou concours dépendant du Ministère de l'Instruction publique, qui comportent des épreuves spéciales d'orthographe, il ne sera pas compté de fautes aux candidats pour avoir usé des tolérances indiquées dans la liste annexée au présent arrêté.

La même disposition est applicable an jugement des diverses compositions rédigées en langue française, dans les examens ou concours dépendant du Ministère de l'Instruction publique qui ne comportent pas une épreuve spéciale d'orthographe.

LISTE DES TOLÉRANCES ADMISES

N

SUBSTANTIFS

Pluriel ou singulier. — Dans toutes les constructions où le sens permet de comprendre le substantif complément aussi bien au singulier qu'au pluriel, on tolérera l'emploi de l'un ou l'autre nombre. Ex. : des habits de femme ou de femmes; — des confitures de groseille ou de groseilles; — des prêtres en bonnet carré ou en bonnets carrés; — Us ont été leur chapeau ou leurs chapeaux,


DOCUMENTS 31

SUBSTANTIFS DES DEUX GENRES

1. Aigle. — L'usage actuel donne à ce substantif le genre masculin, sauf dans le cas où il désigne des enseignes. Ex. : les aigles romaines.

2. Amour, orgue. — L'usage actuel donne à ces deux mots le genre masculin au singulier. Au pluriel, on tolérera indifféremment le genre masculin ou le genre féminin : Ex. : les grandes orgues; — un des plus beaux orgues; — de folles amours, des amours tardifs.

3. Délice et délices sont, en réalité, deux mots différents. Le premier est d'un usage rare et un peu recherché. Il est inutile de s'en occuper dans l'enseignement élémentaire et dans les exercices.

4. Automne, enlant. — Ces deux mots étant des deux genres, il est inutile de s'en occuper particulièrement. 11 en est de même de tous les substantifs qui sont indifféremment des deux genres.

5. Gens, orge. — On tolérera, dans toutes les constructions, l'accord de l'adjectif au féminin avec le mot gens. Ex. : instruits ou instruites par l'expérience, les vieilles gens sont soupçonneux ou soupçonneuses.

On tolérera l'emploi du mol orge au féminin sans exception : orge carrée, orge mondée, orge perlée.

6. Hymne. — II n'y a pas de raison suffisante pour donnei à ce mot deux sens différents suivant qu'il est employé au masculin ou au féminin. On tolérera les deux genres aussi bien pour les chants nationaux que pour les chants religieux. Ex. : un bel hymne ou une belle hymne.

7. Pâques. — On tolérera l'emploi de ce mot au féminin aussi bien pour désigner une date que la fête religieuse. Ex. : A Pâques prochain ou à Pâques prochaines.

PLURIEL DES SUBSTANTIFS

Pluriel des noms propres. — La plus grande obscurité régnant dans les règles cl les exceptions enseignées dans les grammaires, on tolérera dans tous les cas que les noms propres précédés de l'article pluriel prennent la marque du pluriel : les Corneilles comme les Gracques; — des Virgiles (exemplaires) comme des Virgiles (éditions).

Il en sera de même pour les noms propres de personnes désignant les oeuvres de ces personnes. Ex. : des Meissoniers.

Pluriel des noms empruntés à d'autres langues. — Lorsque ces mots sont tout à fait entrés dans la langue française, on tolérera que lo pluriel soit formé suivant la règle générale. Ex. : des exëats comme des déficits.


3f PROGRAMMES OFFICIELS

NOMS COMPOSES

Noms composés. — Les mêmes noms composés se rencontrent aujourd'hui tantôt avec le trait d'union, tantôt sans trait d'union. 11 est inutile de fatiguer les enfants à apprendre des contradictions que rien ne justifie. L'absence de trait d'union dans l'expression pomme de terre n'empêche pas cette expression de former un véritable mot composé aussi bien que chefd'oeuvre par exemple. Ces mots pourront toujours s'écrire sans trait d'union.

ARTICLE

Article, devant les noms propres de personnes. — L'usage existe d'employer l'article devant certains noms de famille italiens : le Tasse, le Corrège, et quelquefois à tort devant des prénoms (le) Dante, (le) Guide. — On ne comptera pas comme une faute l'ignorance de cet usage.

Il règne aussi une grande incertitude dans la manière d'écrire l'article qui fait partie de certains noms français : la Fontaine, la Fayette ou Lafayette. 11 convient d'indiquer dans les textes dictés, si, dans les noms propres qui contiennent un article, l'article doit être séparé du nom.

Article supprimé. — Lorsque deux adjectifs' unis par et se rapportent au même substantif de manière à désigner en réalité deux choses différentes, on tolérera la suppression de l'article «levant le second adjectif. Ex. : L'histoire ancienne et moderne comme Vhisloire ancienne et la moderne.

Article partitif. — On tolérera du, de la, des-aa lieu de de partitif devant un substantif précédé d'un adjectif. Ex. : de ou du bon pain, de bonne viande ou de la bonne viande, de ou dis bons fruits.

Article devant plus, moins, etc. — La règle qui veut qu'on emploie le plus, le moins, le mieux comme un neutre invariable devant un adjectif indiquant le degré le plus élevé de la qualité possédée par le substantif qualifié sans comparaison avec d'autres objets, est très subtile et de peu d'utilité. Il est superflu de s'en occuper dans 1'enseignemt.nt élémentaire et dans les exercices. On tolérera le plus, la plus, les plus, les moins, les mieux, etc., dans des constructions telles que : on a abattu les arbres le plus ou les plus exposés à la tempête.

ADJECTIF

Accord de l'adjectif. — Dans la locution se faire fort de, on tolérera l'accord de l'adjectif. Ex. : se faire fort, forte, forts, fortfs de.

Adjectif construit avec plusieurs substantifs. — Lorsqu'un adjectif qualificatif suit plusieurs substantifs de genres diffé-


DOCUMENTS 37

rents, on tolérera toujours que l'adjectif soit construit au masculin pluriel, quel que soit le genre du substantif le plus voisin. Ex. : appartements et chambres meublés.

Nu, demi, feu. — On tolérera l'accord de ces adjectifs avec le substantif qu'ils précèdent. Ex. : nu ou nus pieds, une demi ou demie heure (sans trait d'union entre les mots), feu ou feue la reine.

Adjectifs composés. — On tolérera la réunion des deux mots constitutifs en un seul mot qui formera son féminin et son pluriel d'après la règle générale. Ex. : nouveauné, nouveaunée, nouveaunês, nouveaunées; — courvétu, courvélue, courvétus, courvétues, etc.

Mais les adjectifs composés qui désignent des nuances étant devenus, par suite d'une ellipse, de véritables substantifs invariables, on les traitera comme des mots invariables. Ex. : des robes bleu clair, vert d'iau, etc., de même qu'on dit des habits marron.

Participes passés invariables. —Actuellement les participes approuvé, attendu, ci-inclus, ci-joint, excepté, non compris, y compris, été, passé, supposé, vu, placés avant le substantif auquel ils sont joints, restent invariables. Excepté est même déjà classé parmi les prépositions.

On tolérera l'accord facultatif pour ces participes, sans exiger l'application de règles différentes suivant que ces mots sont placés au commencement ou dans le corps de la proposition, suivant que le substantif est ou n'est pas déterminé. Ex. : ci joint ou ci jointes les pièces demandées (sans trait d'union entre ci et le participe); —je vous envoie ci joint ou et jointe copie de ta pièce.

On tolérera la même liberté pour l'adjectif franc. Ex. : envoyer franc de port ou franche de port une lettre.

Avoir l'air. — On permettra d'écrire indifféremment : elle a tair doux ou douce, spirituel ou spirituelle. On n'exigera pas la connaissance d'une différence de sens subtile suivant l'accord de l'adjectif avec le mot air ou avec le mot désignant la personne dont on indiquo l'air.

Adjectifs numéraux, — Vingt, cent. La prononciation justifie dans certains cas la règle actuelle qui donne un pluriel à ces deux mots quand ils sont multipliés par un autre nombre. On tolérera le pluriel de vingt et cent même lorsque ces mots sont suivis d'un autre adjectif numéral. Ex. : quatre vingt ou quatre vingts dix hommes, — quatre cent ou quatre cents trente hommes.

Le trait d'union ne Sera pas exigé entre le mot désignant les unités et le mot désignant les dizaines. Ex. : dix sept.

Dans la désignation du millésime, on tolérera mille au lieu de mil, comme dans l'expression d'un nombre. Ex. : l'an mil huit cent quatrc-vingt'dix ou l'an mille huit cents quatre-vingts-dix.


38 PROGRAMMES OFFICIELS

ADJECTIFS DÉMONSTRATIFS, INDÉFINIS ET PRONOMS

Ce. — On tolérera la réunion des particules ci et là avec le oronom qui les précède, sans exiger qu'on distingue qu'est ceci, qu'est cela de qu'est ce ci, qu'est ce là. — On tolérera la suppression du trait d'union dans ces constructions.

Môme. — Après un substantif ou un pronom au pluriel, on tolérera l'accord de même au pluriel et on n'exigera pas le trait d'union entre même et le pronom. Ex. : nous mêmes, les dieux mêmes.

Tout. — Devant un nom de ville, on tolérera l'accord du mot tout avec le nom propre sans chercher à établir une différence un peu subtile entre des constructions comme toute Rome et tout Rome. '

On ne comptera pas de faute non plus à ceux qui écriront indifféremment, en faisant parler une femme, je suis tout à vous ou je suis toute à vous.

Lorsque tout est employé avec le sens indéfini de chaque, on tolérera indifféremment la construction au singulier ou au pluriel du mot tout et du substantif qu'il accompagne. Ex. : des ?narchandises de toutes sortes ou de toute sorte; — la sottise est de tout (tous) temps et de tout (tous) pays.

Aucun. — Avec une négation, on tolérera l'emploi de ce mot aussi bien au pluriel qu'au singulier. Ex. : ne faire aucun projet ou aucuns projets.

Chacun. — Lorsque ce pronom est construit après le verbe et se rapporte à un mot pluriel sujet ou complément, on tolérera indifféremment, après chacun, le possessif son, sa; ses, ou le possessif leur, leurs. Ex. : ils sont sortis chacun de son côté ou de leur côté; — remettre des livres chacun à sa place ou à leur place.

VERBE

Verbes composés. — On tolérera la suppression de l'apostrophe et du trait d'union dans les verbes composés. Ex. : entrouvrir, entrecroiser.

Trait d'union. — On tolérera l'absence du trait d'union entre le verbe et le pronom sujet placé après le verbe. Ex. : est il.

Différence du sujet apparent et du sujet réel. — Ex. : sa maladie sont des vapeurs. Il n'y a pas lieu d'enseigner de règles pour des constructions semblables dont l'emploi ne peut être étudié utilement que dans la lecture et l'explication des textes. C'est une question de style et non de grammaire qui ne saurait figurer ni dans les exercices élémentaires ni dans les examens.

Accord du verbe précédé de plusieurs sujets non unis par la conjonction et. — Si les sujets ne sont pas résumés par un


DOCUMENTS 39

mot indéfini tel que tout, rien, chacun, on tolérera toujours la construction du verbe au pluriel. Ex. : sa bonté, sa douceur le font admirer.

Accord du verbe précédé de plusieurs sujets au singulier unis par ni, comme, ainsi que et autres locutions équivalentes.

— On tolérera toujours le verbe au pluriel. Ex. : ni la douceur ni la force n'y .peuvent rien ou n'y peut rien; — la santé comme la fortune demandent à être ménagées ou demande à être ménagée; — le général avec quelques officiers sont sortis ou est sorti du camp ; — le chat ainsi que le tigre sont des carnivores ou est un Carnivore.

Accord du verbe quand le sujet est un mot collectif. — Toutes les fois que le collectif est accompagné d'un complément au pluriel, on tolérera l'accord du verbe avec le complément. Ex.-: un peu de connaissances suffit ou suffisent.

Accord du verbe quand le sujet est plus d'un. — L'usage actuel étant de construire le verbe au singulier avec le sujet plus d'un, on tolérera la construction du verbe singulier même lorsque plus iCun est suivi d'un complément au pluriel. Ex. : plus d'un de ces hommes était ou étaient à plaindre.

Accord du verbe précédé de un de ceux (une de celles) qui.

— Dans quels cas le verbe delà proposition relative doit-il être construit au puriel, et dans quels cas au singulier? C'est une délicatesse de langage qu'on n'essaiera pas d'introduire dans les exercices élémentaires ni dans les examens.

C'est, ce sont. — Comme il règne une grande diversité d'usage relativement à l'emploi régulier de c'est et de ce sont, et que les meilleurs auteurs ont employé c'est pourannoncer un substantif au pluriel ou un pronom de la troisième personne au pluriel, on tolérera dans tous les cas l'emploi de c'est au lieu de ce sont. Ex. : c'est ou ce sont des montagnes et des précipices.

Concordance ou correspondance des temps. — On tolérera le présent du subjonctif au lieu de l'imparfait dans les propositions subordonnées dépendant de propositions dont le verbe est au conditionnel présent. Ex. : il faudrait qu'il vienne ou qu'il vint,

PARTICIPE

Participe présent et adjectif verbal. — il convient de s'en tenir à la règle générale d'après laquelle on distingue lo participe de l'adjectif en ce que le premier indique l'action et le second l'état. 11 suffit que les élèves et les candidats fassent preuve de bon sens dans les cas douteux. On devra éviter avec soin les subtilités dans les exercices. Ex. : des sauvages vivent errant ou errants dans les bois. ',

Participe passé. — 11 n'y a rien à changer à la règle d'après laquelle le participe passé construit comme épithète doit


40 PROGRAMMES OFFICIELS

s'accorderavcclemolqualifié, et construit comme attribut avec le verbe être ou un verbe intransitif doit s'accorder avec le sujet Ex. : des fruits gâtés, — ils sont tombés; — elles sont tombées.

Pour le participe passé construit avec l'auxiliaire avoir, lorsque le participe passe est suivi soit d'un infinitif, soit d'un participe présent ou passé, on tolérera qu'il reste invariable, quels que soient le genre et le nombre des compléments qui précèdent. Ex. : les fruits que je me suis laissé ou laissés prendre, — les sauvages que l'on a trouvé ou trouvés errant dans les bois. Dans le cas où le participe passé est précédé d'une expression collective, on pourra à volonté le faire accorder avec le collectif ou avec son complément. Ex. : la foule d'hommes que j'ai vue ou vus.

ADVERBE

AVdans les propositions subordonnées. — L'emploi de celte négation dans un très grand nombre de propositions subordonnées donne lieu à des règles compliquées, difficiles, abusives, souvent en contradiction avec l'usage des écrivains les plus classiques.

Sans faire de règles différentes suivant que les propositions dont elles dépendent sont affirmatives ou négatives ou interrogatives, on tolérera la suppression 'de la négation ne dans les propositions subordonnées dépendant de verbes ou de locutions signifiant :

Empêcher, défendre, éviter que, etc. Ex. : défendre qu'on vienne ou qu'on ne vienne;

Craindre, désespérer, avoir peur, de peur que, etc. Ex. : de peur qu'il aille ou qu'il n'aille ;

Douter, contester, nier que, etc. Ex. : je ne doute pas que la chose soit vraie ou ne soit vraie ;

Il lient à peu, il ne tient pas à, il s'en faut que, etc. Ex. : il ne tient pas à moique cela se fasse ou ne se fasse.

On tolérera de même la suppression de cette négation jprès les comparatifs et les mots indiquant une comparaison : autre, autrement que, etc. Ex. : l'année a été meilleure qu'on l'espérait ou qu'on ne l'espérait; — les résultats sont autres qu?on le croyait ou qu'on ne le croyait.

De même après les locutions à moins que, avant que. Ex. : à moins qu'on accorde le pardon ou qu'on n'accorde le pardon.

OBSERVATION

Il conviendra, dans les examens, de ne pas compter comme fautes graves celles qui ne prouvent lien contre l'intelligence et le véritable savoir des candidats, mais qui prouvent seulement l'ignorance de quelque finesse ou de quelque subtilité grammaticale.


DOCUMENTS 40'

Circulaire ministérielle du 28 septembre 1910

relative à la nouvelle nomenclature

grammaticale.

Le Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-Arts, à Monsieur le Recteur de l'Académie d

Mon attention a été appelée, à différentes reprises, sur les inconvénients que présente, pour de jeunes élèves, la nomenclature grammaticale actuellement en usage dans l'enseignement public.

Depuis plusieurs années, quelques maitres, encouragés par leurs supérieurs hiérarchiques, ont essayé d'adopter une nomenclature mieux appropriée aux besoins de l'enseignement. Mais, faute d'une direction, ces tentatives isolées ne pouvaient aboutir à l'unité désirable. Elles ont eu, du moins, le mérite de préparer la réforme que le Conseil supérieur a adoptée dans sa dernière session et que l'arrêté du 25 juillet 1910 a sanctionnée.

Cet arrêté, dont vous trouverez ci-joint un certain nombre d'exemplaires, a pour objet de fixer et de limiter les notions et les termes techniques dont la connaissance pourra être exigée dans les examens relevant de mon administration et correspondant à l'enseignement primaire jusqu'au brevet supérieur inclusivement, à l'enseignement secondaire des garçons et des jeunes filles jusqu'au baccalauréat ou au diplôme de fin d'études inclusivement.

Pour éviter toute erreur d'interprétation et vous mettre à même d'apprécier l'importance de cette réforme, je crois devoir placer sous vos yeux quelques extraits du rapport présenté au Conseil supérieur par M. Toutey, membre de cette assemblée, au nom de la Commission chargée d'étudier le projet et qui a entendu la plupart des personnes qualifiées, en raison de leurs études ou de leurs fonctions, pour émettre un avis autorisé sur cette question.

Le rapporteur résume ainsi les critiques que l'on peut adresser au système actuel :

• Tout d'abord, la confusion et le désordre d'une nomenclature flottante : le même fait grammatical recevant des noms différents, qui tantôt s'ajoutent et tantôt s'excluent, comme nom et iubstantif, verbes transitifs ou actifs, intransitifs ou neutres, pronominaux et réfléchis; compléments de vingt noms diflérents; propositions absolues ou indépendantes, subordonnées, complétives, incidentes, explicatives, déterminatives, etc, etc.

« Puis, les définitions les plus variées, d'ailleurs toujours insuffisantes, d'où l'on essaie de tirer, par voie de déduction,


40s PROGRAMMES OFFICIELS

certaines conclusions trop'souvent peu exactes; des classifications interminables; des systèmes compliqués, subtils, plus ou moins ingénieux, mais précaires; des notions étrangères introduites dans l'enseignement grammatical, comme ce verbe attributif qui tantôt est le mot principal du discours parce qu'il marque l'action, et tantôt n'est plus que l'équivalent d'un participe amalgamé avec le verbe être:...

« Résultats. — Chaque professeur essayant péniblement d'accorder son système avec celui de son prédécesseur ou du livre en usage, réduit à marquer en quelque sorte à son effigie, au début de son cours, la nomenclature qui lui servira pour se faire comprendre pendant une année; l'Administration obligée de refréner des initiatives qu'en d'autres circonstances elle eût été heureuse d'encourager; un verbalisme vieillet, sans valeur éducative, substitué à la féconde et vivante étude des textes; au milieu de ce chaos, la gramina're prétendant à devenir, dès les classes élémentaires, une science distincte, se suffisant à elle-même, et ayant sa fin en soi; les élèves rebutés, moqueurs et, malheureusement pour eux, échouant aux examens quand ils se trouvent en présence d'examinateurs intolérants. L'on à rappelé à votre Commission le cas d'une jeune fille qui, dans un concours très important pour elle, a reçu la note zéro parce qu'elle avait nommé un certain verbe intransilif au lieu de neutre. '

« L'effort demandé par certains maîtres à de jeunes élèves n'est presque jamais compensé par un profit réel.

« 11 y a donc lieu de diminuer les exigences grammaticales, d'adopter une nomenclature plus simple, de substituer franchement la grammaire d'observation à la grammaire de règles, do définitions et de déductions; de rompre avec cette idée fausse que la grammaire est toujours conforme à la logique; enfin, de remplacer maint arrangement artificiel par un ordre mieux en rapport avec la réalité des faits. •

La nomenclature annexée à l'arrêté du 25 juillet 1910 n'est pas une nomenclature totale, encore moins un recueil complet à l'usage de tous les ordres d'enseignement.

Le rapporteur de la Commission en donne les raisons :

• Nous avons eu peur des excès de zèle; nous avons craint qu'en certains cas on ne voulût trop tôt munir les élèves de tout ce bagage; le souvenir du passé nous rendait circonspects. Au lieu de donner une nomenclature totale où il n'y aurait qu'à puiser selon les besoins, nous avons cru mieux faire de préparer une nomenclature restreinte, mais suffisante pour les premières éludes.

« Nous nou9 sommes attachés à ne pas employer de termes nouveaux et à choisir, pour désigner un fait ou un groupe de


DOCUMENTS 40*

faits, un seul terme, à l'exclusion des autres lermes similaires, r « De plus, nous nous sommes tenus à la seule grammaire ; française, estimant qu'en l'état actuel de la science internationale, les besoins des autres langues ne sont pas exactement les mêmes et qu'il appartient aux professeurs de latin, de grec, d'allemand, d'anglais, etc., d'ajouter au moment opportun ce qui leur parait nécessaire.

« D'ailleurs, les mots que nous conservons ne se recommandent ni par leur signification propre, ni par leur valeur historique; tout le monde sait que le vocabulaire grammatical laisse beaucoup à désirer; la plupart des termes employés ont un sens très vague : article, pronom, adverbe; quelques-uns n'en ont point du tout : imparfait, plus-que-parfait, subjonctif. Mais ils servent depuis longtemps; ils sont appuyés sur des habitudes, des traditions, et on ne peut pas, pour le moment, les remplacer par d'autres. Tels quels, ils suffisent pour l'enseignement élémentaire de la grammaire.

« Les professeurs ne seront pas obligés de se servir de tous les mots de cette nomenclature. Dans l'enseignement primaire, notamment, el pour les élèves qui n'ont pas à étudier d'autre langue que le français, il conviendra de réduire autant que possible le vocabulaire technique. Les formes grammaticales doivent s'apprendre par des exercices pratiques appropriés et la syntaxe par l'observation méthodique des textes.

• Dans les classes supérieures, si le maitre, désireux de mieux expliquer un texte et de rendre compte d'une nuance délicate dans l'expression de la pensée, est obligé d'employer des mots qui ne figurent pas dans la nomenclature, il choisira dans la langue courante des termes à la fois exacts et corrects. Certains mois ne doivent pas être considérés comme des mots, techniques, lis appartiennent en réalité à la langue générale', et personne ne les discute. C'est ce qui explique l'absence, dans notre nomenclature, des mots: voyelles, consonnes, diphtongues, élision, contraction, accents, apostrophe, préfixes, suffixes, etc. »

La nomenclature à laquelle le Conseil supérieur s'est arrêté n'engage aucun système pédagogique ou philosophique, aucune méthode d'enseignement.

« Le mot pronom conservé ne signifie pas que ce mot doive être donné comme remplaçant partout un nom : ce n'est qu'un signe dp convention consacré par l'usage, à la fois simple et commode. Et ainsi du reste. Les professeurs restent libres de présenter les faits grammaticaux et de les expliquer à leur manière. La seule chose que nous leur demandons, c'est de désigner en toute circonstance le même fait pat le même mot, comme l'on procède dans les autres matières d'enseignement.

• Sans doute, le rejet de certains vocables, tels que verbe substantif ou verbe attributif, restreint un peu la liberté du pro-


40* PROGRAMMES OFFICIELS

fesseur. Mais nous avons supprimé ces vocables avec intention, pour marquer les limites dans lesquelles il convient de tenir l'enseignement grammatical. Le professeur n'a pas h essayer d'accorder les faits du langage avec les conceptions de la logique. Un ne doit analyser et décomposer que dans la mesure nécessaire à l'intelligence d'une phrase; le verbe prétendu attributif est, au regard de la grammaire, un mol simple : qu'il reste donc simple. On n'a pas non plus I esoin d'établir, |K>ur les propositions, une sorte de prototype sur lequel toutes seraient modelées uniformément : si une proposition ne contient que deux termes, comme : vous écrivez, ou même qu'un seul, comme : venez, il faut s'en contenter et renoncer aux sous-cnlendus quj donnent des constructions aussi disgracieuses que peu françaises,

• Pas davantage, la grammaire élémentaire ne doit avoir la prétention de tout étiqueter, de tout cataloguer, de tout définir dans les faits du langage. Que dirait-on d'un professeur de sciences qui prétendrait imposer h ses élèves la liste de toutes les variétés de plantes, de minéraux ou d'animaux? Dans son infinie complexité, le langage présentera toujours des formes qui déborderont les définitions, qui échapperont aux classifications les plus étendues.

• Il faut également se défaire du préjugé de l'analyse intégrale. L'important est que les jeunes enfants puissent avoir un npcrçti général de la structure des phvascs et qu'ils tirent profit «lé l'élude des textes pour s'habituer à parler et à écrire correctement eux-mêmes. Que l'on renonce donc à ces tableaux d'analyse logique où sont mis sur un même plan tous les mots, toutes les propositions. Que l'on exerce plutôt les enfants à faire, le plus souvent oralement, soit l'analyse de la formé, soit l'analyse de la fonction de certains mots ou groupes de mots, soit l'analyse de la nature et de la fonction des propositions.

- La Commission eût vivement désiré trouver une classification qui distinguât partout la forme et le sens. Mais il a fallu y renoncer, en raison du jeune âge des enfants pour qui est faite celte nomenclature.

< Lorsqu'ils se trouveront en présence d'élèves plus âgés, les maitres pourront faire cette distinction, s'ils la jugent utile.

• D'autre part, quand l'analyse servira à l'intelligence d'un texte, rien n'empêchera le professeur d'expliquer qu'il y a un complément direct ou indirect indiquant l'objet de l'action e». des compléments de circonstance qui marquent le lieu, le temps, la manière, etc.

• De parti pris, la Commission n'a pas donné de définitions. Presque toutes celles que les grammairiens ont proposées sont ou inexactes ou trop difficiles pour les petites classes, c'est-àdire plus nuisibles qu'utiles à un enseignement rationnel.

« L'enfant peut arriver, par intuition, à comprendre les pre-


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mlors termes do la grammaire. L'observation bien conduite lui fera distinguer, dans un texte, les noms, les pronoms et les verbes, sans qu'il soit absolument nécessaire de les définir. •

Telles sont les considérations qui ont motivé l'avis favorable donné par le Conseil supérieur au projet d'arrêté qui lui a élé soumis, 11 est permis d'espérer que l'enseignement grammatical • délivré d'uno terminologie confuse, de formules artificielles, de règles a priori, d'exemples préparés pour les besoins de la cause, » deviendra plus souple et plus vivant et que les professeurs pourront désormais employer plus de temps à l'étude de la vraie langue, do la langue qui est fondée sur l'usage, et que l'on trouve dans les textes des grands écrivains.

Quant à l'application de la réforme, il va de soi que les professeurs, à quelque ordre d'enseignement qu'ils appartiennent, devront se conformer, dès la rentrée des classes, aux prescriptions de l'arrêté du 2. juillet dernier et aux indications que je viens de vous rappeler. Mais, en ce qui concerne les livres de grammaire actuellement en usage dans les écoles, dans les collèges et les lycées, les maîtres et les élèves continueront à se servir provisoirement de ceux qu'ils ont entre les mains. On ne peut imposer tout d'un coup aux établissements et aux familles un changement de livres qui serait pour eux très onéreux.

D'autre part, j'estime que les intérêts, dans ce qu'ils ont de légitime, des auteurs et des éditeurs de grammaires, doivent être, autant que possible, sauvegardés.

.'e vous prie de porter celte circulaire à la connaissance de MM. les Inspecteurs d'Académie et des chefs d'établissements de votre ressort et de leur donner les instructions nécessaires' pour son exécution.

• GASTON DOUMERGUE.

Arrêté ministériel du 25 juillet 1910 relatif à la nouvelle nomenclature grammaticale.

Le Ministre de l'Instruction publique •••'. des lieaux-Arts, Vu l'avis du Conseil supérieur de l'Instruction publique,

ARRÊTE :

ARTICLE 1". — Dans les examens et concours relevant du Ministère de l'Instruction publique et correspondant à l'enseignement primaire jusqu'au brevet supérieur inclusivement, à l'enseignement secondaire des garçons et de3 jeunes filles


40* PROGRAMMES OFFICIELS

jusqu'au baccalauréat ou au diplôme do fin d'études inclusivement, la nomenclature grammaticale dont la connaissance est exigible ne pourra dépasser les indications contenues dans le tableau ci-joint.

AIIT. 2. — Le présent arrêté sera applicable dès les examens et concours de l'année 1911.

GASTON DOUMERGUE.

NOMENCLATURE GRAMMATICALE

PREM1ÈIOE PARTIE. - LES FORMES

LE NOM

S Noms propres. Noms communs (simples et composés).

Nombres des noms Singulier — pluriel.

Genres des noms Masculin — féminin.

L'ARTICLE

( 1e Article défini. Division des articles ..... < 2" Artiele indéfini.-

( 3" Article partitif.

LE PRONOM

/ 1" Personnels et réfléchis.

I 2" Possessifs. ,,. , . , ) 3° Démonstratifs.

Division des pronoms < j. Relatifs.

/ 5* Interrogatifs. [ 6' Indéfinis. Personnes et nombres des pronoms Singulier — pluriel.

Genres des pronoms . , . . . Masculin — féminin — neutre.

Cas des pronoms Cas sujet — cas complément.

N. B. — On entend par cas les formes que prennent certaips pronoms selon qu'ils sont sujets ou compléments.

L'ADJECTIF

Nombres. . ' Singulier — pluriel.

Genres , . , , Masculin — féminin,


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! comparatif d'égaillé, comparatif de supériorité, comparatif d'infériorité, superlatif relatif, superlatif absolu.

n, . .. ... . $ ordinaux.

2" Adjectifs numéraux. | cari|inauï,

3° Adjectifs possessifs. I" Adjectifs démonstratifs. 51- Adjectifs inlerrogatifs. 6" Adjectifs indéfinis.

LE VERBE

Verbes et locutions verbales.

Nombres et personnes.

,•„. . , , .1" Itadieal.

Eléments du verbe J 2, Terminaison.

Verbes auxiliaires Avoir — être, etc.

I 1" Active. Formes du verbe < 2° Passive.

( 3° Pronominale.

!( 1° Indicatif. Modes Dcrsonnels i 2° Conditionnel, aioue» pcisonneis. . < 3„ Imp(;raUf [ 4° Subjonctif. Modes impersonnels, j p^jjjjjp^

!Le Présent. ' ( L'imparfait. /- i>n,fA ) Lepassé simple—le passé composé. lP'asse-) Le passé antérieur. ( Le plus-que-parfail. Le Futur \Fulur siinP1eLe euiur. j Futuj> anl<rr;eur#

Yerbes impersonnels.

La Conjugaison.

Les verbes de forme active sont rangés en trois groupes : 1* Verbes du type aimer : Présent en e.

2- Verbes du type finir { Rï^ên W.

3° Tous les autres verbes.

MOTS INVARIABLES

1" Adverbes et locutions adverbiales; 2° Prépositions et locutions prépositivés;

3* Conjonctions et locutions ( conjonctions de coordination;

conjonctives ( conjonctions de subordination.

4° Interjections.


40' PROGRAMMES OFFICIELS

DEUXIÈME PARTIE. — LA SYSTAXli

La Proposition.

i sujet, attribut complément. i sujet, XibUu"' complément.

Emplois de l'adjeclif. . . j Jg«{«e.

Les Compléments.

Presque tous les mots peuvent avoir des compléments. Il y a ;

1° Des compléments du nom;

2° Des comjilémènts de l'adjectif;

3° Des compléments du verbo : compléments direct et indirect.

Division des Propositions.

1° Propositions indépendantes; 2* Propositions principales; 3" Propositions subordonnées.

N. R. — Les propositions principales et subordonnées peuvent être coordonnées.

Les propositions peuvent avoir des ( Sï^SSî! S'iii™. fonctionsanaloguesauxfonc.ions J & £n ? Çuiuï? ' des noms. Elles peuvent être : ffro^ °n complément.


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Arrêté relatif aux écoles du littoral (26 septembre 1908).

Dans les écoles primaires élémentaires du littoral dont la .liste est arrêtée, sur la proposition de l'inspecteur d'académie, par le préfet en conseil départemental, il est donné conformément au programme suivant, fixé par l'arrêté du £« septembre 1898, des leçons de choses appropriées à la profession du marin et du pécheur :

Cours moyen.

1* La profession ; les mots et les choses.

Avantages divers de la profession des pêcheurs : intérêt personnel et intérêt national (causeries familières). L'inscription maritime.

Notions sur l'hygiène des marins : alimentation, vêlements,etc., nécessité de la natation.

La pêche maritime : la grande pêche et la pêche côtière. La navigation : le long cours et le cabotage.

Description d'upe barque de pêche de la localité (visite d'une barque< et du canot de sauvetage). Définition et emploi des diverses parties de la barque. Des différentes espèces dp navires : brick, goélette, sloop, etc.

Un port : ses différentes parties.

Termes de marine. Mots maritimes usuels de la langue anglaise.

Les pavillons étrangers.

2* Notions marines pratiques.

Astronomie pratique : constellations, étoile polaire; mouvement apparent du soleil; inégalité des jours et des nuits; équinoxes.

La lune,'ses phases.

La mer. Marée. Flot. Jusant, Annuaire des marées. Marées d'équinoxe.

Cartes marines; leur usage. Exercices élémentaires.

Profondeurs, sondes. Phares, balises, sémaphores, bouées.

Des aimants et de leurs propriétés. Boussole. Déclinaison, variation.

Locbs.

4


42 PROGRAMMES OFFICIELS

3" Enseignement pratique local.

Etude géographique des côtes voisines (dans la Mancho, par exemple, des côtes françaises et anglaises visitées par la pêche côlière).

Lieux de pêche de la région; promenades sur le rivage : animaux et plantes,

4° Exercices pratiques : travaux manuels.

Le noeud marin; démonstration et exercices. Amarrage. Épissures,

Poulies : palans, montage et démontage d'un palan.

Filets : confection et ramendage (visites aux voileries, aux corderies, aux forges, etc.).

Démonstration des manoeuvres courantes.

Principes de natation.

Cours supérieur.

i* Notions de navigation.

Mouvements des astres. Equateur, parallèles, méridiens, position d'un astre.

Écliptique; position du soleil par rapport à l'horizon cl à la verticale.

Mesure du temps.

Cartes marines; pointer la position en vue de terre. Réduire la sonde au zéro de la carte.

Usage du compas. Route au compas, roue magnétique, route vraie. Caps du navire. Dérive.

Sextant, usage. Détermination pratique du point à la mer.

Baromètres. Connaissance et prévision du temps. ,

Cyclones.

Code international des signaux.

2° Notions élémentaires de législation maritime.

Condition légale des gens de mer.

L'inscription maritime : personnel soumis à l'inscription, obligations militaires des inscrits^ avantages accordés aux inscrits maritimes. Organisation du service.

Police de la navigation et de la pêche côlière.

3" Notions d'hygiène.

L'hygiène du marin pêcheur. Premiers soins à donner aux blessés et aux malades. Usage des principaux médicaments à. embarquer sur les navires de pêche, procédés de conservation à bord.


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Loi relative à la création de olasseB de perfectionnement annexées aux écoles élémentaires publiques et d'écoles autonomes de perfectionnement pour les enfants arriérés (15 avril 1909).

ARTICLE PREMIER. — Sur la demande des communes et des départements, peuvent être créées pour les enfants arriérés des deux sexes :

1° Des classes de perfectionnement annexées aux écoles élémentaires publiques;

2° Des écoles autonomes de perfectionnement qui pourront comprendre un demi-pensionnat et un internat.

Les classes annexées et les écoles autonomes sont mises au nombre des établissements d'enseignement primaire public.

ART. 2. — Les classes annexées recevront les enfants de six à treize ans.

Les écoles autonomes pourront, en outre, continuer la scolarité jusqu'à seize ans, donnant à la fois l'instruction primaire et l'enseignement professionnel.

Les élèves des classes annexées qui, vers treize ans,-seront reconnus incapables d'apprendre une profession au dehors pourront être reçus dans les écoles autonomes.

Les enfants trop gravement atteints pour que leur éducation puisse se faire dans la famille suivront de préférence le régime de l'internat.

ART. 3. — Dans aucune classe de .perfectionnement ne seront admis des enfants de sexes différents.

Les écoles autonomes pourront grouper, sous une même direction, deux sections différentes, l'une de garçons, l'autre de filles.

ART. 4. — La subvention accordée par l'État pour les dépenses de première installation, d'appropriation et d'agrandissement sera fixée dans les proportions déterminées par l'article 7 de la loi du 20 juin 1SS5.

Les travaux devront être exécutés conformément aux plans approuvés parle ministre de l'Instruction publique et régulièrement reçus.

ART. 5. — Les dépenses ordinaires des écoles de perfeclionnemeit et des classes annexées sont supportées par les communes et départements fondateurs sous déduction des subventions accordées par d'autres départements et communes.

Les dépenses de l'enseignement sont à la charge de l'Étal dans les cogdilions prévues pour les écoles primaires élémentaires et supérieures.


44 PROGRAMMES OFFICIELS

ART. 6. — Une école de perfectionnement peut être fondée par une commune sur le territoire d'une autre commune, après accord des communes intéressées.

Dans le cas où l'école autonome de perfectionnement n'est pas située dans le inéinc département ou dans la même commune que l'administration départementale ou communale qui l'a fondée, les autorités compétentes pour exercer les attributions leur appartenant en exécution des lois scolaires sont, sous réserve de l'article 11 ci-après, les autorités du département ou de la commune où siège ladite administration.

ART. 7. — Les directeurs et directrices, maîtres et maîtresses, appelés à exercer dans les écoles de perfectionnement et dans les classes annexées jouissent des mêmes droits et avantages que les fonctionnaires des écoles élémentaires publiques.

Les fonctions de surveillants et surveillantes dans les internats peuvent leur être confiées.

Les directeurs et directrices sont nommés par le ministre.

Les instituteurs et institutrices chargés de classe sont proposés par l'inspecteur d'académie et nommés par le préfet; ils doivent être choisis de préférence parmi les candidats pourvus du diplôme spécial créé pour l'enseignement des arriérés.

Les surveillants et surveillantes des internats départementaux sont proposés par le, chef de l'établissement et nommés par le préfet.

ART. 8. — En sus des émoluments légaux, le personnel des écoles de perfectionnement et des classes annexées recevra des indemnités ou des avantages en nature, à raison du service supplémentaire qui lui sera imparti.

Ceux qui justifieront du diplôme spécial créé pour l'enseignement des arriérés recevront un supplément de trois cents francs (300 fr.), soumis à retenues pour la retraite, pendant qu'ils exerceront dans les écoles de perfectionnement ou les classes annexées.

ART. 9. — La décision ministérielle portant création de la classe annexe ou de l'école autonome déterminera pour chacune d'elles les conditions spéciales de son organisation et de son fonctionnement, notamment :

l' Le nombre «maximum d'élèves à admettre dans chaque division;

2° Le nombre hebdomadaire de jours d'enseignement, la durée des classes et des exercices quotidiens;

3' Les conditions dans lesquelles des institutrices pourront être attachées aux diverses classes et sections de l'établissement.

ART. 10. — Les internats et demi-pensionnats des écoles de perfectionnement peuvent être administrés en régie directe au compte du département ou de la commune; ils peuvent être


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administrés au compte du directeur ou de la directrice en vertu d'un traité par lequel la gestion est remise au chef de l'établissement qui s'en charge à ses risques et périls.

Les traités ne sont exécutoires qu'après avoir été approuvés par le ministre de l'Instruction publique sur l'avis préalable des préfets; il en est de mémo des modifications des traités.

Les tarifs maxima exigibles des familles et des fondations de bourses pour les frais de pension et demi-pension dans chaque établissement sont fixés par le ministre de l'Instruction publique sur la proposition du conseil général ou du conseil municipal, après avis du préfet.

ART. 11. — Les classes et écoles de perfectionnement seront soumises :

1* A l'inspection exercée dans les conditions prescrites par l'article 9 de la loi du 30 octobre 1SS6;

2° A une inspection médicale organisée par les communes fondatrices ou les départements fondateurs. Elle portera sur chacun des enfants qui seront examinés au moins chaque semestre. Les observations seront consignées sur un livret scolaire et sanitaire individuel.

ART. 12. — Une commission, composée de l'inspecteur primaire, d'un directeur ou maître d'une école de perteclionnenement et d'un médecin, déterminera quels sont les enfants qui ne peuvent être admis ou maintenus dans les écoles primaires publiques et pourra autoriser leur admission dans une classe annexée ou dans une école de perfectionnement, si l'enseignement ne doit pas leur être donné dans la famille.

Un représentant de la famille sera toujours invité à assister à l'examen de l'enfant.

ART. 13. — Un comité de patronage sera constitué auprès de chaque école de perfectionnement. Les membres seront nommés par le ministre de l'instruction publique après avis du préfet et, si l'établissement est communal, après avis du maire.

Des dames en feront nécessairement partie.

Un conseil d'administration nommé par le conseil municipal, si l'établissement est communal, ou par le conseil général si l'établissement est départemental, sera institué auprès de chaque école de perfectionnement; il comprendra toujours un représentant du ministère de l'Instruction publique, un représentant du préfet du département dans lequel est situé l'établissement et au moins un médecin.

ART. 14. — Des décrets et arrêtés, rendus après avis du conseil supérieur de l'instruction publique, détermineront la nature du programme d'enseignement et les conditions d'obtention du certificat spécial.

ART. 15. — Il sera statué par des règlements d'administration publique su.' les conditions dans lesquelles :


40 PROORAMMES OFFICIELS

1* Seront rétribués les maitres auxiliaires, chefs de travaux et maitres ouvriers, employés dans les écoles de perfectionnement et classes annexées.

2° Seront astreints à la possession d'un livret de la caisse nationale de la vieillesse et à des versements réguliers, les employés el agents inférieurs des écoles de perfectionnement et des internats.

Arrêté relatif à l'organisation des olasses d'enfants arriérés (17 août 1909).

ARTICLE PREMIEH. — Dans les classes- de perfectionnement annexées aux écoles élémentaires publiques et dans les classes des écoles spéciales, le nombre des élèves réunis dans une même division est normalement de quinze.

Il peut exceptionnellement être porté à vingt, sans que ce chiffre puisse jamais être dépassé.

ART. 2. — Pour certains exercices pratiques et travaux manuels, des groupemeuts plus nombreux pourront être autorisés.

ART. 3. — Dans les classes de perfectionnement annexées aux écoles élémentaires publiques et dans les écoles spéciales de perfectionnement, l'enseignement est donné tous les jours, sauf le dimanche et la demi>journée du jeudi.

Dans les classes annexées et dans les écoles avec internat, où n'est pas organisé un'service d'aumônerie, les classes vaquent une demi-journée par semaine pour les enfants auxquels les parents veulent faire donner l'instruction religieuse.

ART. 4. — Les classes et écoles sont ouvertes pendant une durée de trois heures et demie le matin et pendant une durée de trois heures et demie dans l'après-midi.

Les heures d'entrée et de sortie sont fixées pour chaque établissement suivant les convenances locales, sur la demande du maire, par l'inspecteur d'académie.

ART. 5. — L'emploi du temps est ainsi distribué :

De huit heures à neuf heures et demie, classe;

De neuf heures et demie à dix heures, récréation;

De dix heures & onze heures et demie, classe;

D'une heure et demie à trois heures, classe;

De trois heures à quatre heures, récréation;

De quatre heures à cinq heures, classe.

Les heures de classe sont remplies soit par des exercices de travail intellectuel, soit par des exercices de travail manuel.

Chaque classé est coupée par un court repos.


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Arrêté relatif aux programmes d'enseignement des enfants arriérés (25 août 1909).

ARTICLE PREMIER. — Les programmes d'enseignement dans les classes annexées et les écoles autonomes de perfectionnement, pour les enfants arriérés de sept à treize ans, seront établis d'après les indications générales ci-après et les instructions ci-annoxées.

(Les exercices d'une demi-heure devront être entrecoupés de pauses.)

Programme.

Pliage, cartonnage, mesurage, pesage, constructions et assemblages en carton et en bois (se rapporter pour ces exercices aux programmes des écoles maternelles).

Chant. — Jeux scolaires dirigés. — Promenades et soins de jardin. — Dessin libre et dessin proposé, modelage.

Exercices de prononciation et d'articulation.

Commencement île la lecture et de l'écriture, en décomposer le mécanisme. Multiplier les questions.sur le sens des mots, le pourquoi et le comment des choses.

Premiers exercices de calcul. — Compter de 1 à 10, de 10 à 20, de 20 à 50, de 50 à 100, etc., en maniant et combinant des objets concrets. Dans les dernières années, apprendre à compter : addition, soustraction et multiplication très simples et toujours dans le principe avec des objets concrets.

Notions de géographie. — Etudier le relief et le détail du sol. Commencer par la topographie du jardin, de l'école, du quartier.

Leçons de choses. — Études d'objets usuels mis sous les yeux des enfants. En décrire les couleurs, la forme, l'usage. Procéder par répétitions fréquentes.

Leçons de vie pratique. — Raconter des histoires, des anecdotes, de petites biographies qu'on fera répéter par les enfants, en interrogeant, en provoquant des questions. En tirer des leçons de morale pratique.

Commencer les travaux les plus simples d'atelier et de jardinage.

Exercices spéciaux de gymnastique.

Instruction générale.

Les maitres suivront le programme des écoles primaires dans la mesure où le comporteront les aptitudes des élèves. Ils devront le plus souvent se contenter de la lecture, de l'écriture et des éléments du calcul. Ils s'attacheront à provoquer et à


48 PROGRAMMES OFFICIELS

retenir l'attention par l'attrait de ce qu'ils montrent et disent, par la variété et l'imprévu des exercices. Us n'useront qu'avec discrétion de la récitation littéraire. Ils éviteront les définitions, les règles, les formules. Ils ne feront réciter et copier que des notes et des phrases dont ils s'assureront que les enfants comprennent le sens. Ils auront le plus souvent recours à la leçon de choses. L'enseignement sera donné par la vue directe des objets et des êtres, par des images, par des causeries familières, dirigeant l'attention de l'enfant vers l'observation de l'action et de la vie.

On donnera un développement particulier aux exercices suivants :

1* Le chant et la musique, généralement bien goûtés par les enfants anormaux;

2° Les exercices de langage et d'articulation pour corriger les vices de prononciation généralement fréquents chez celte catégorie d'enfants:

3° La gymnastique simple et rationnelle, expurgée de tout exercice d'athlétisme, avec, s'il se peut, accompagnement de musique pour rythmer les mouvements;

L^s jeux scolaires de course et d'adresse, organisés et dirigés par les mattres qui veilleront à ce que les élèves apathiques et rétifs ne s'isolent pas de leurs camarades;

5" Des leçons de vie pratique, afin de mettre les anormaux en mesure de se suffire et de s'adapter à leur milieu. Aux enfants les plus petits, on apprendra à se laver, à s'habiller, à manger proprement. Aux plus âgés, on apprendra à se présenter, à écrire une lettre, à compter son argent, à l'économiser, à voyager; aux plus intelligents, on enseignera des notions élémentaires d'hygiène, et surtout des règ'es de morale, particulièrement précieuses à des jeunes filles d'intelligence débile, partant plus exposées;

6" Le travail manuel. — Le but des écoles de perfectionnement n'est pas seulement d'assurer aux enfants arriérés l'instruction à laquelle ils ont droit, mais encore d'éviter qu'ils ne tombent à ia charge de la société. Aussi, l'enseignement du. travail manuel qui leur sera donné devra-t-il être nettement orienté vers l'apprentissage et ses applications concrètes. C'est surtout dans les internats de perfectionnement qui gardent les enfants jusqu'à seize ans et même dix-huit ans que le travail manuel devra être développé. Dans les milieux ruraux, c'est vers l'enseignement agricole qu'il convient de les diriger de préférence. C'est pourquoi il est désirable qu'un jardin scolaire d'enseignement fasse partie de chaque école de perfectionnement. Dans les milieux urbains, des ateliers seront aménagés pour uh apprentissage rationnel et complet, répondant à des besoins locaux ou régionaux. Ce qui convient le mieux, ce sont les métiers simples pou-


DOCUMENTS 49

vant s'exercer partout, le travail du bois, du fer, les confections, la cordonnerie, les broderies, etc., à condition d'apprendre entièrement la profession choisie.

Instructions relatives aux écoles de perfectionnement.

Les programmes ci-dessus, concernant les classes annexées, seront suivis et serviront de guides dans les écoles autonomes qui possèdent les classes de la scolarité élémentaire. Mais ces écoles retiennent surtout les enfants qui ont passé l'âge de cette scolarité et les gardent jusqu'à seize ans environ et au delà.

A ces enfants s'appliquent aussi les programmes précédents. Ils suivront les mêmes exercices, plus développés, plus étendus et les maîtres s'efforceront de les rapprocher le plus possible de ceux qui sont en usage dans les classes élémentaires d'enfants normaux.

Cependant, dans les écoles de perfectionnement, la moitié du temps, et quelquefois davantage, sera occupé par les exercices de travail manuel.

Il faudra fixer l'attention de l'enfant, provoquer et perfectionner ses facultés d'imitation, puis, par l'observation, par l'analyse raisonnée de ses propres mouvements ou de ceux du maitre, par l'examen de ses outils, de leurs rapports et de leurs proportions avec la matière d'oeuvre, développer son jugement, pour qu'en présence d'un nouveau travail on puisse faire appel à sa mémoire et à son raisonnement.

A cet effet, dans les centres urbains, un ou plusieurs ateliers seront toujours joints à l'école. Les métiers choisis devront être les plus connus et les plus faciles, ceux dont les produits fabriqués s'écoulent le plus aisément dans la région. Ceux qui conviennent le mieux sont le travail du bois, du fer, la confection des habits, la cordonnerie, la vannerie, à condition d'apprendre complètement la profession choisie.

Dans les milieux ruraux, on exercera surtout les enfants aux travaux de jardinage et d'agriculture. Ce sont ceux qu'ils préfèrent et où ils réussissent le mieux, ceux aussi où ils trouvent le plus facilement & s'occuper au sortir de'l'école,

N. B. — Nos lecteurs trouveront dans tous les Bulletins départementaux les Instructions ministérielles du 13 mai 1911, relatives à l'enseignement des notions d'agriculture'.


50 PROGRAMMES OFFICIELS

III

ÉDUCATION MORALE - OBJET - MÉTHODE PROGRAMME

i* Objet de l'enseignement moral.

L'éducation morale se distingue profondément par son but et par ses caractères essentiels des deux autres parties du programme.

Hul et caractères essentiels de cet enseignement. — L'enseignement moral est destiné à compléter et à relier, à relever et à ennoblir tous les enseignements dç l'école. Tandis que les autres études développent chacune un ordre spécial d'aptitudes et de connaissances utiles, celle-ci tend à développer dans l'homme l'homme lui-même, c'est-à-dire un coeur, une intelligence, une conscience.

' Par là même, l'enseignement moral se meut dans une tout autre sphère que le reste de l'enseignement. La force de l'éducation morale dépend bien moins de la précision et de là liaison logique des vérités enseignées que de l'intensité du sentiment, de la vivacité des impressions et de la chaleur cornmunicative de la' conviclion. Cette éducation n'a pas pour but de faire savoir, mais de faire vouloir : elle émeut plus qu'elle ne démontre; devant agir sur l'être sensible, elle procède plus du coeurque du raisonnement; elle n'entreprend pas d'analyser toutes les raisons de l'acte moral, elle cherche avant tout à le produire, à le répéter, à en faire une habitude qui gouv< rne la vie. A l'école primaire surtout, ce n'est pas.une science, c'est un art, l'art d'incliner la volonté libre vers le bien.

Rôle de l'instituteur dans cet enseignement. — L'instituteur est chargé de cette partie de l'éducation, en même temps que des autres, comme représentant le la société : la société laïque et démocratique a en effet l'intérêt le plus direct à ce que tous ses membres soient initiés de bonne heure et par de3 leçons ineffaçables au sentiment de leur dignité et à un sentiment non moins profond de leur responsabilité personnelle.

Pour atteindre ce but, l'instituteur n'a pas à enseigner de toutes pièces une morale théorique suivie d'une morale pratique comme s'il s'adressait à des enfants dépourvus de toute notion préalable du bien et du mal : l'immense majorité lui arrive au contraire ayant déjà reçu ou recevant un enseignement religieux qui les familiarise avec l'idée d'un Dieu auteur


DOCUMENTS- 51

de l'univers et père des hommes, avec les traditions, les croyances, les pratiques d'un culte chrétien ou israélitc; au moyen de ce culte et sous les formes qui lui sont particulières, ils ont déjà reçu les notions fondamentales de la morale éternelle et universelle; mais ces notions sont encore chez eux à l'état de germe.naissant et fragile, elles n'ont pas pénétré profondément en eux-mêmes; elles sont fugitives et confises, plutôt entrevues que possédées, confiées à la mémoire bien plus qu'à la conscience à peine exercée encore. Elles attendent d'être mûries et développées par une culture convenable. C'est cette culture que l'instituteur public va leur donner.

Sa mission est donc bien délimitée; elle consiste à fortifier, a enraciner dans l'âme de ses élèves pour toute leur vie, en les faisant passer dans la pratique quotidienne, ces notions essentielles de moralité humaine, communes à toutes les doctrines et nécessaires à tous les hommes civilisés. Il peut remplir cette mission sans avoir à faire personnellement ni adhésion, ni opposition à aucune des diverses croyances confessionnelles auxquelles ses élèves associent et mêlent les principes généraux de la morale.

Il prend ces enfants tels qu'ils lui viennent, avec leurs idée» et leur langage, avec les croyances qu'ils tiennent de la famille, et il n'a d'autre souci que de leur apprendre à en tirer ce qu'elles contiennent de plus précieux au point de vue social, c'est-à-dire les préceptes d'une haute moralité.

Objet propre et limites de cet enseignement. — L'enseignement moral laïque se distingue donc de l'enseignement religieux sans le contredire. L'instituteur ne se substitue ni au prêtre, ni au père de famille; il joint ses efforts aux leurs "pour faire de chaque enfant un honnête homme. 11 doit insister sur les devoirs qui rapprochent les hommes et non sur les dogmes qui les divisent. Toute discussion' théologique et philosophique lui est manifestement interdite par le caractère même de ses fondions, par l'âge de ses élèves, par la confiance des familles et de l'État; il concentre tous ses efforts sur un problème d'une autre nature, mais non moins ardu, par cela même qu'il est exclusivement pratique : c'est de faire faire à tous ces enfants l'apprentissage effectif de la vie morale.

Plus tard, devenus citoyens, ils seront peut-être séparés par des opinions dogmatiques, mais du moins ils seront d'accord dans la pratique pour placer le but de la vie aussi haut que possible, pour avoir la même horreur de tout ce qui est bas et vil, la même admiration de ce qui est noble et généreux, la même délicatesse dans l'appréciation du devoir, pour aspirer au perfectionnent H moral, quelques efforts qu'il coule, pour se sentir unis, dans [ce culte général du bien, du beau et du


«2 PROGRAMMES OFFICIELS

vrai, qui est aussi une forme, et non la moins pure, dd Sentiment religieux.

2° Méthode.

Caractères de la méthode en ce qui concerne l'élève. — Pour que la culture morale, entendue comme il est dit plus haut, soit possible et soit efficace dans l'enseignement primaire, une condition est indispensable : c'est que cet enseignement atteigne au vif de l'âme; qu'il ne se confonde ni par le ton, ni par le caractère, ni par la forme, avec une leçon proprement dite. Il ne suffit pas de donner à l'élève des notions correctes et de le munir de sages maximes, il faut arriver à faire éclore en lui des sentiments assez vrais et assez forts pour l'aider un jour, dans la lutte de la vie, à triompher des passions et des vices. On demande à l'instituteur non pas d'orner la mémoire de l'enfant, mais de loucher son coeur, de lui faire ressentir, par une expérience directe, la majesté de la loi morale; c'est assez dire que les moyens à employer ne peuvent être semblables à ceux des cours de sciences ou de grammaire. Us doivent être non seulement plus souples et plus variés, mais plus intimes, plus émouvants, plus pratiques, d'un caracttre tout ensemble moins didactique et plus grave.

L'instituteur ne saurait trop se représenter qu'il s'agit pour lui de former chez l'enfant le sens moral, de l'aiguiser, de le redresser parfois, de l'affermir toujours; et, pour y parvenir, le plus sûr moyen dont dispose un maître qui n'a que si peu de temps pour une oeuvre si longue, c'est d'exercer beaucoup, et avec un soin extrême, ce délicat instrument de la conscience. Qu'il se borne aux points essentiels, qu'il reste élémentaire, mais clair, mais simple, mais impératif et persuasif tout ensemble. Il doit laisser de côté les développements qui trouveraient leur place dans un enseignement plus élevé; pour lui là tâche se borne à accumuler, dans l'esprit et dans te coeur de l'enfant qu'il entreprend de former à la vie morale, assez de beaux exemples, assez de bonnes impressions, assez de saines idées, d'habitudes salutaires et dé nobles aspirations pour que cet enfant emporte de l'école, avec son petit patrimoine de connaissances élémentaires, un trésor plus précieux encore : une conscience droite.

Caractères de la méthode en ce qui concerne le maître. — Deux choses sont expressément recommandées au mattre. D'une part, pour que l'élève se pénètre de ce respect de la loi morale qui est à lui seul toute une éducation, il faut premièrement que par son caractère, par sa conduite, par son langage, il Soit lui' même le plus persuasif des exemples. Dans cet ordre d'enseignement, ce qui ne vient pas du coeur ne va pas du coeur. Un


DOCUMENTS 53

maître qui récite des préceptes, qui parle du devoir sans conviction, sans chaleur, fait bien pis que de perdre sa peine, il est en faute : un cours de morale régulier, mais froid, banal et sec, n'enseigne pas la morale, parce qu'il ne la fait pas aimer. Le plus simple récit où l'enfant pourra surprendre un accent' de gravité, un seul mot sincère vaut mieux qu'une longue suit.e de leçons machinales.

D'autre part, — il est à peine besoin de formuler celte prescription, — le maître devra'éviter comme une mauvaise action tout ce qui, dans son langage ou dans son attitude, blesserait les croyances religieuses des enfants confiés à ses soins, tout ce qui porterait le troublé dans leur esprit, tout ce qui trahirait de sa part envers une opinion quelconque un manque de respect on de réserve,

La seule obligation à laquelle il soit tenu, —et 'îlle est compatible avec le respect de toutes les croyances, — c'est de surveiller d'une façon pratique et paternelle le développement moral de ses élèves avec la même sollicitude qu'il met à suivre leurs progrès scolaires; il ne doit pas se croire quitte envers aucun d'eux s'il n'a fait autant pour l'éducation du caractère que pour celle de l'intelligence. A ce prix seulement l'instituteur aura mérité le titre d'éducateur, et l'instruction primaire le nom d'éducation libérale.


54 PROGRAMMES OFFICIELS ' ' • • DOCUMENTS 55

3° Pro- gramme.

CLASSE ENFANTINE COURS ÉLÉMENTAIRE C0URS M0YEN C0URS SUPÉRIEUR

DE5A7ANS DE 7 A9 ANS DB 9 A 11 ANS >"Uil8»i

Morale. Causeries très simples, Entreliens familiers. Lee- Entretiens, lectures avec explica- Entretiens, lectures, exercices pramêlées

pramêlées tous les vexer- tures avec explications lions, exercices pratiques. - tiques, comme dans les deux

cices de la classe et de (récils, exemples, préce»- Même mode et mêmes moyens cours précédents. Celui-ci conila

conila , tes, paraboles et fables). d enseignement que précèdent- prend de plus, en une série

Petites poésies expliquées Enseignement par le coeur. m°?. 1' »ve« «» P^.-R 1" 8 de "«"L1*! 6 fl,de „Ier$°"S SïïlJS

et apprises par coeur. Exercices pratiques tendant f?éihllode et ,de Préc,8,on/ ,~ nomDre et l.orAre pourront

- llfstoriettes morales a mettre la morale en ac- Coordonner les leçons et es varier, un enseignement élemenracontées

élemenracontées suivies de tion dans la classe même : - ,ectures de m.aniere à n'omettre taire de la morale en général et

questions propres à en 1» Par l'observation indivi- ' aucun Poin* '"«portant du pro- plus particulièrement de la

faire ressortir le sens duelle des caractères (tenir gramme ci-dessous : morale ,octale,.d'après le proct

proct vérfier si les en- complodes prédispositions _ io8/w^.vSi*aTW«t-- ,i„= „,,„„.„

fanls l'ont compris. - des enfants^pour corriger L l°/;« {fri»r™u0,rL™L5aW

Petits chants. leurs défauts avec douceur l'enfant rtnn* In famille nennir* emanis, aevoirs reciSoins

reciSoins de la on dévplnnnpp lpni<«'niinli. ^enjam aans la famwe. uevotrs proques des maîtres et des sermMtPMM

sermMtPMM lV«rd det ?édévelopper leurs quall- envers (espa,.enls el les grands. ^m. VeSptii de fami,le>

enfants c^zlesaueh 2. Par l'annlication intelll- parenh' ~ 0bel.ssance' resP.e,,ct> 2° La société. Nécessité et bienfaits

cniants cnez lesquels i> rar i application inieiu- amour,reconnaissance.—Aider de la société La iustice condiclle

condiclle observé quelque sente de fa discipline sco- fc, parents dans leurs travaux; fion de toute" société La soUdànaiÏÏT

soUdànaiÏÏT ^ MttoBTtatoSî^nÎ!: ^ soulager dans leurs mala- ^XtS^A^ÊiT^

naissant. SSîtttSa^îï feurs vieUx^u rT ^ *"" MZ^Î'STiffiVnfff »?

t\raudeSg£&Inf^ ■x^rt»": aw^snïî:

klLZu. XlnS'i.onnvpr J^ Plus jeunes; action de Vidée de justice; respect de la

StttJBB DÏÏrTÏÏvers les serviteurs. - ,%£< % fi ^h"jg»

iéd^hto^Stïê w ^/r^ •,- A*si- i&TLïU"ft ^s »"

nnH'pitn^rfp Mn r«n . duilê" localité» travail, çç-nvç- lovaulé, la délicatesse. Respect

PhiîpM^H^rplV^n; nance.-Devoirs envers l'insti- d/s opinions et des croyances,

rîî. ni ftn.î?i HX2..^Î2S tulcur-,~ DeVoirs enverâ lcs Applications et développements de

iïk?nJ»Z>?Jl{ïnX , Mmaradcs-t „ Vidée de charité où de fraternité.

pur, SE?mïitett patrie. - La France, ses gran- Ses divers degrés, devoirs de bienipmtndP,

bienipmtndP, S' ,C S dcUrs cl ses ma,hc,!rs- -,D,C- veillance, de reconnaissance, de

v i?»«n-f^nll.«ni *„ voîrsenvcrs la pairie et la toiérance, de clémence, elc. Le

«fnitm/ffiPÂi io IHCPL^ sodété' dévouement, forme suprême de

n,nrlr?lAP lïnrinf TiP II ,a *"*rM «montrer qu'il peut

Si i NI J ^JlViit trouver place danâ la vie de tous

ÏÏteS liïiîrf. .«.VïïJLnSî 0ev6iri enieri ioi-méme. - Le les jours. .

Sti/r.n.rKffi C0,P' : propreté, sobriété et La patrie. Ce que l'homme doit à

»l! '1, ?!te  TJl tempérance ; dangers do l'ivres- la patrie (l'otfêissanco aux lois, le

f«tt. rfir«ï?«?^iSî set danger* do l'alcoolisme, af- service militaire, discipline, dé'

dé' MrotMe?lil« ^««ement de l'intelligence, vouement, fidélité au Srapcau).


&6_ PROGRAMMES OFFICIELS Il ^ DOCUMENTS' 57

\ CLASSE ENFANTINE COURS ÉLÉMENTAIRE H , . COURS MOYEN COURS SUPÉRIEUR

-.-.„« DE 7 A 9 ANS • ■ - DE 9 A H ANS DE 11 A 13 ANS * DE 0 A f Ans ; myi.

ser dire et les laisser faire, .1 li - de la volonté, ruine de la santé; — L'impôt (condamnation de

Morale. sauf à lès amener ensuite à ; »</ gymnastique. . toute fraude envers l'Etat). — Le

(Suite.) - découvrir par eux-mêmes | ' Les biens extérieurs.— Economie; vote (il est moralement obligaleurs

obligaleurs ou leurs ,-J^ éviter les dettes; funestes effets toirc, il doit être libre, conscientorls):

conscientorls): de 'a Pas?ion du jeu; ne pas deux, désintéressé, éclairé). —

4° Par le redressement des f trop aimer l'argent et le gain: Droits qui correspondent à ces

notions grossières (préju- - . I - prodigalité, avarice. Le travail devoirs : liberté individuelle,

gés et superstitions popu- - t (ne pas perdre de temps, obli- liberté de conscience, liberté du

laires, croyances aux sor- , \ galion du travail pour tous les travail, liberté d'association. GaIciers,

GaIciers, revenants, à l'in- _ nommes, noblesse du travail ranlie de la sécurité de la vie et fluence de certains nom- '• ; manuel). des biens de tous. La souveraibres, terreurs folles, etc.); ; . L'âme. — Véracité et sincérité; neté nationale. Explication de la 5° Par l'enseignement à tirer . - ne jamais mentir. — Dignité devise républicaine : Liberté, des faits observés par les personnelle, respect de soi-mô- Egalité, Fraternité, enfants eux-mêmes : à l'oc- me. — Modestie : ne point Dans chacun de ces chapitres du casion, leur faire sentir les s'aveugler sur ses défauts.— cours de morale sociale, or fera tristes suites des vices dont *. Eviter l'orgueil, la vanité, la remarquer à l'élève, sans r nlrer ils ont parfois l'exemple .,-. coquetterie,la frivolité.—Avoir dans des discussions métaphysous les yeux : de l'ivro- 1 honte de l'ignorance et de la siques :

gnerie, de la paresse, du f paresse. — Courage- dans le 1° La différence entre le devoir et

I désordre, de la cruauté, r péril et dans le malheur; pa- l'intérêt, même lorsqu'ils

Il des appétits brutaux, etc.» ' K. tience, esprit d'initiative. — semblent se confondre, c'est-àen

c'est-àen inspirant autant V Dangers de la colère. dire le caractère impératif et déde

déde pour les || Traiter les animauxavec douceur; sintéressé du devoir;

victimes du mal que d'hor- >\ ' ne point les faire souffrir inuti-2> La distinction entre la loi écrite

reurpourlemal lui-même; '| lement. — Loi Grammont, so- et la loi morale : l'une fixe un

1 — procéder de même par v ciété protectrice des animaux, minimum de prescriptions que

voie d'exemples concrets •» , Devoirs envers les autres hommes, la société impose à tous ses

et d'appels a l'expérience — Justice et charité (ne faites membres sous des peines déterimméoiatedesenfantspourl

déterimméoiatedesenfantspourl à autrui ce que vous ne minées, l'autre impose à chacun

les initier aux émotions ' voudriez pas qu'on vous fit; dans le secret de sa conscience

morales : les élever, par faites aux autres ce que vous un devoir que nul ne le contraint

1 exemple, au sentiment voudriez qu'ils vous fissent), à remplir, mais auquel il ne peut

d'admiration pour l'ordre v — Ne portez atteinte ni à la faillir sans se sentir coupable

universel et au sentiment Vie, ni à la personne, ni aux envers lui-même et envers Dieu,

religieux en leur faisant biens, ni à la réputation d'aucontempler

d'aucontempler gran- / trui. — Bonté, fraternité. —

des scènes de la nature; au y Tolérance, respectde la croyance

sentiment de la charité,! d'autrui. — L'alcoolisme enen

enen signalant une mi- l daine à violer peu à peu tous

sère. a soulager, en leur ' les devoirs envers les autres

donnant l'occasion d'un V hommes (paresse, violence, etc.).

acte effectif de charité à N.B. Dans tout ce cours, l'ins,ttaccomplir

l'ins,ttaccomplir discrétion; tuteur prend pour point de

Iaux sentiments de la re- ' départ l'existence de la conconnalssance

conconnalssance de la sym- science, de la loi morale et de

pathle par le récit d'util l'obligation. 11 fait appel au sen■

sen■


' ''■>'' ' KO

58 PROGRAMMES OFFICIELS - DOCUMENTS 59

I CLASSE ENFANTINE COURS ÉLÉMENTAIRE ' Y ' . COURS MOYEN COURS SUPÉRIEUR

DE 5 A 7 ANS DE 7 A 9 ANS g: . »' 9 A U ™* . DE 11 A 13 ANS

:—« .. t*- ——————————— •

i0 «*„„„,- ~ ,„,,, J. „„„-„„„ „«- î» iî' liment et à l'idée du devoir, au

1M°ak'tïïî»1f,m lurfiu^mpn* l* sentiment et à l'idée de la res(Su.to).

res(Su.to). ?'Vi'"n6^bl,fsPscnienl . | ponsabilité.iln'cnlreprendpoint

de bienfaisance, etc. .| 8e les démontrer par exposé

* | théorique.

t- Devoirs envers Dieu. — L'inslitu- »

' i leur n'est pas chargé de faire

un cours. ex professo sur la l nature et les attributs de Dieu;

r ' l'enseignementqu'il doit donner

■'À*y à tous indistinctement se borne ,1 y à deux points : . D'abord, il leur apprend & ne pas

prononcer légèrement le nom -1 .'., de Dieu; il associe étroitement r dans leur esprit à l'idée de la '* j.. cause première et de l'être par? ':■ fait un sentiment de respect et x

^ ;\- de vénération; et il habitue .'. i chacun d'eux à environner du

'■'( ! même respect cette notion de

•( ; Dieu,alors même qu'elle se présenterait

présenterait lui sous des formes différentes de celles de sa propre religion. Ensuite, et sans s'occuper des > < prescriptions spéciales aux di.

di. verses communions, l'inslitu•

l'inslitu• i ■ teur s'attache à faire comprendre

comprendre sentir à l'enfant que le

* premier hommage qu'il doit à la divinité, c'est l'obéissance

' • . aux lois de Dieu telles que les '-' ■■'. ' lui révèlent sa conscience et sa )\" raison.

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II

INTERPRÉTATION ET RÉPARTITION DES PROGRAMMES OFFICIELS

Notre répartition s'applique à une école importante qui compte deux années de cour3 élémentaire, deux années de cours moyen et une année de cours supérieur.

Dans le cas où l'école comprend seulement une année de cours élémentaire et une année de cours moyen, l'instituteur choisit, suivant le degré d'instruction de ses élèves, le programme de première année ou celui de seconde année, chacun réalisant un cycle complet.

Ces programmes très détailtés paraîtront peut-être un peu élevés; mais il convient de remarquer que le cours moyen — appelé cours supérieur B à Paris — est souvent la classe la plus élevée d'une école ordinaire : il doit conduire à l'examen du certificat d'études primaires.

Le programme du cours supérieur est établi pour les écoles qui préparent des candidats au brevet élémentaire et à l'école normale. (Décret du 18 janvier 1887, art. 119.)

Ces programmes ont été préparés, appliqués durant do longues années dans une école primaire et souvent revisés. Nous restons cependant persuadés qu'ils ne peuvent convenir à toutes les organisations d'école. En les publiant, nous espérons susciter d'heureuses initiatives; c'est tout ce que nous désirons.


62 . PROGRAMMES OFFICIELS

A. — EDUCATION PHYSIQUE

Personne ne nie la part importante que l'on doit donner au corps dans une éducation générale bien comprise. Pour remplir tous ses devoirs, l'homme doit jouir d'une bonne santé, « être un bon animal ». Toutefois il ne nous a point paru nécessaire de procéder à une répartition mensuelle des programmes officiels qui comprennent :

a) Les soins d'hygiène et de propreté;

b) La gymnastique;

c) Les exercices militaires;

d) Les travaux manuels pour les garçons;

e) Les travaux manuels pour les filles.

a) HYGIÈNE ET PROPRETÉ

Les notions d'hygiène et les soins de propreté trouveront leur place comme conclusions en morale et en histoire naturelle : ce sont des questions de dignité, de respect de soi-même, d'intérêt particulier et d'intérêt général que comprendront les élèves des cours moyen et supérieur; pour les enfants plus jeunes, ce sont de bonnes habitudes à contracter sous l'influence constante et efficace des conseils et surtout de l'exemple des maitres et des mattresses, qui étendront ainsi, d'une façon indirecte mais certaine, leur action éducatrice dans les familles.'

N. B. — Nous avons réuni les programmes d'hygiène, d'économie domestique qui se confondent pour bien des questions.

HVOIÈNE, ÉCONOMIE DOMESTIQUE ET BNSE1ÛNEMENT MÊNAOEI1

Les notions d'hygiène sont données, lorsque l'occasion se présente dans la vie scolaire, comme les conclusions de l'enseignement scientifique (physique, chimie, histoire naturelle).

Il en est de même de l'économie domestique et de l'enseignement ménager. Nous réunissons ci-dessous la série des questions qui doivent faire l'objet d'une revision, afin de grouper les éléments des réponses.


ÉDUCATION PHYSIQUE 63

Il importe que l'institutrice inspire à ses élèvss le goût et le respect des choses du ménage, qu'elle leur montre que. pour le bien moral et matériel de la famille bien unie, la femme doit assurer l'hygiène et le confort de son intérieur, que la jeune fille doit appliquer a la maison paternelle les leçons de l'école ety faire son apprentissage. Elle se chargera d'allumer le feu, de préparer une lampe, qvec soin et intelligence, d'entretenir le mobilier d'une chambre, d'aider sa mère dans la préparation des aliments, dans la composition d'un menu avec des indications précises sur les quantités des denrées employées et sur le prix de revient.

Tous ces essais et tous ces résultats seront inscrits dans un carnet de recettes que l'on consultera plus tard avec profit.

Cours élémentaire.

Les élèves sont trop jeunes pour profiter d'entretiens en règle; mais il faut leur faire contracter de bonnes habitudes d'ordre et de propreté. Se rendre utiles avec amabilité et intelligence : tel doit être leur souci constant.

Cours moyen et supérieur. »

Qualités de la maîtresse de maison : Ordre,- économie, propreté, vigilance. Nécessité d'un emploi du temps et d'un budget : se lever malin vaut mieux que se coucher tard; surveiller surtout les petites dépenses journalières qui se répètent souvent. Achats au comptant. Sociétés coopératives.

Hygiène du corps : Soins de propreté quotidiens. Ablutions et. bains, emploi de l'eau froide et de l'eau chaude. Soins de la bouche, des dents, des oreilles, des ongles.. (Voir la circulaire du 23 mars 1908, page 32.)

Hygiène du vilement : Propriétés diverses des tissus, soie, laine, colon, toile, choix de l'étoffe, de la nuance, de la forme selon les saisons, l'usage et les ressources dont on dispose. Abus des vêtements trop ajustés et notamment du corget. Blanchissage des diverses étoffes de couleurs, en laine, en soie, en flanelle. Différentes sortes de taches. Raccommodage.


64 PROGRAMMES OFFICIELS

Hygiène de l'habitation et du mobilier : choix du local, exposition, aération. Désinfection préalable des différentes pièces. Loyer, impôts, bail. Disposition du mobilier, du lit, rideaux, papier. Travaux d'entretien par jour, par ' semaine : lavage, balayage. Cuisine. Ustensiles, vaisselle. Nettoyage des blancs, des cuivres, des marbres. Différentes p.spèces de fourneaux. Emploi du gaz, du pétrole, du lharbon de bois, du coke, de la houille. Avantages et inconvénients, prix de revient de ces divers combustibles. Approvisionnement.

Hygiène de l'alimentation : Valeur nutritive des différents aliments. Viandes, choix des morceaux, poissons, volaille. Légumes secs et légumes verts. Fruits cuits. Confitures. Emploi du sucre. Lait, beurre, fromages, oeufs. Confection d'un menu en tenant compte de la valeur nutritive et du prix de revient. Pot-au-feu, rôtis, ragoût, sauces, assaisonnements. Receltes.

Boissons : Eau, bière, cidre, vin. Café, thé, chocolat.

Importance hygiénique et économique de la régularité des repas. Disposition dû couvert. Fleurs.

Modes d'approvisionnement des denrées. Conservation des provisions.

Hygiène de la première enfance : Vaccination et revaccination.

Petite pharmacie de ménage : Tisanes, infusions, décoctions, cataplasmes, bandages.

Emploi de la journée d'une bonne nfénagère.

6) OYMNA8TIQUE

Nous jugeons intéressant de compléter les instructions et les programmes officiels par quelques extraits du Manuel d'exercices physiques et de jeux scolaires qui, au cours d«î 1908, a été rédigé par une commission interministérielle '.

I. — BUT.

L'éducation physique a pour objet de perfectionner l'homme et de l'améliorer par la pratique d'exercices méthodiques de

1. UD volume illustré de 355 figures, prix 1 fr. 60, uhei Hachette.


GYMNASTIQUE 65

/eux et de sports. Bien dirigée, elle entretient la santé, favorise te développement normal de l'enfant, accroît l'énergie physique et morale de l'adulte, maintient cette énergie jusque dans l'âge avancé, rend adroit, fortifie le caractère et affermit la volonté. En résumé, elle augmente la valeur générale de l'homme tant au point de vue individuel qu'au point de vue social.

Le but de l'éducation physique est double : donner l'énergie et apprendre à utiliser au mieux cette énergie ; de là, deux grandes classes d'exercices :

a) Les exercices de développement, c'est-à-dire de perfectionnement physique qui assouplissent et développent harmonieusement le corps,' luttentconlre les mauvaises conditions d'hygiène créées par les milieux sociaux et leurs exigences, et établissent ainsi un équilibre salutaire entre l'activité physique et l'activité intellectuelle; N

6) Les exercices d'application, les jeux et les sports qui familiarisent l'homme avec des pratiques trouvant leur application dans la vie.

Les exercices de la gymnastique doivent être mis, pour les deux sexes, à la portée des faibles qui, plus que d'autres, ont besoin de s'améliorer.

IL — RÉSULTATS.

/

Chaque séance quotidienne doit produire : 1* un effet hygiénique qui améliore la santé et augmente la résistance à la fatigue; 2" un effet correctif qui s'Obtient par des mouvements actifs de redressement qui corrigent les mauvaises attitudes scolaires ou professionnelles; 3" un résultat économique qui se traduit par un maximum de rendement en travail utile avec le minimum de fatigue; 4* un effet moral obtenu en suscitant l'effort personnel dans les exercices individuels d'audace et dans les exercices collectifs où chaque exécutant doit conformer ses efforts, soumettre sa volonté au but commun.

L'examen du tableau ci-après montre qu'une leçon comprend une série d'exercices variés, s'étendant à. toutes les parties du corps, progressifs et se terminant par des mouvements respiratoires. — La respiration se fait large et profonde, de préférence par le nez.

'Elle doit être préparée et dirigée avec ordre et énergie. — Sa durée varie avec l'âge des élèves.

En gymnastique, il n'est pas possible d'établir une répartition mensuelle qui convienne à beaucoup d'écoles : les conditions ■ sont trop différentes. C'est pourquoi nous prions les instituteurs et les institutrices de vouloir bien consulter le Manuel d'exercices physiques et de jeux scolaires précité. Ils y trouveront toutes les indications utiles pour donner un enseignement fructueux.


Plan général de la leçon de gymnastique.

NATURE DES EXERCICES BUT OU EFFETS A OBTENIR

Première série (misy en train). Marche. Évolution et exer- I , Effet général modéré. Éducicc d'ordre. | cation du rythme.

Deuxième série.

Mouvements des membres Développement symétrique

supérieurs et inféiieuis dans du corps. Rectification des

des attitudes variées. Exer- mauvaises attitudes. Ampliaciccs

Ampliaciccs Exercices lion «lu thorax. Indépendance

de lancer. Opposition et lutte des mouvements. Acquérir

à deux. Boxe. le sens de l'équilibre et combattre le vertige.

Troisième série (alterner avec la deuxième).

Suspensions parles mains, I Ampliation plus marquée appuis et balancement avec au thorax. Souplesse du ou sans progression. | corps.

Quatrième série.

Courses et sautillements. Effet plus violent sur la Danses. Jeux impliquant respiration et sur la circul'action de courir. lalion.

Effet hygiénique plus intense. Applications utiles.

Cinquième série.

Mouvements du tronc : Exercices s'adressant plus flexion, extension, mouve- spécialement aux muscles du ments latéraux et torsion dos et de l'abdomen et ayant avec ou sans engins. pour effet d'effacer les épaules,

épaules, les fixer, d'ouvrir la poitrine et d'effacer le ventre.

Sixième série.

Sauts variés de pied ferme Dépense maxima d'énergie,

et avec élan. Effet hygiénique intense.

Jeux gymnasliques impli- Application pratique aux

quant le saut. sauts d'obstacles.

Septième série (passage au repos).

Exercices respiratoires, Combattre l'essoufflement marches lentes. et les palpitations et apprendre

apprendre respirer.


EXERCICES MILITAIRES ET TIR 67

c) EXERCICES MILITAIRES ET TIR

I. — MARCHE BT FORMATION DES PELOTONS

Nous n'avons rien à ajouter aux indications contenues dans le programme de gymnastique qui précède.

II. — TIR A LA CARABINE FLOBERT

Les exercices de tir ne doivent être abordés que par des enfants âgé3 de plus de dix ans. Avec une petite carabine Flobert dont le prix n'est pas supérieur à 40 francs et avec des munitions que l'on trouve partout à 3 fr. 50 la boite de 250, on apprend aux élèves : 1" à tenir l'arme pour tirer; 2* à prendre la ligne de mire pour viser; 3" à négliger l'impression du tir pour ne s'occuper que du résultat à atteindre. Ces trois points fondamentaux, très longs, très difficiles à obtenir chez le jeune soldat qui n'a jamais tiré, sont définitivement acquis par eux.

Au point de vue moral, il y a là un exercice d'adresse qui développe certainement chez l'enfant la précision et le sangfroid. Cet exercice l'intéresse vivement.

L'installation du tir dans une école, rurale notamment, représente des frais minimes. Il n'y a pas de cour de récréation où ce tir de 10 mètres ne puisse être installé. Il suffit d'appliquer au mur, avec des crampons, une vieille plaque de cheminée, par exemple, d'accrocher, sur cette plaque, des carions de iir, ou même des feuilles de papier fabriquées en forme de cibles à l'école même.

Quant à la responsabilité des instituteurs, il n'est pas sans intérêt de leur faire savoir que des mesures ont été prises par l'Union des Sociétés de tir, dont le siège social est 27, rue du Faubourg-Poissonnière, Paris, 9", en vue de les garantir, s'ils en font la demande, contre les conséquences pécuniaires pouvant résulter de celte responsabilité. (Circulaire ministérielle du 26 avril 1907.)

Il leur suffit donc de suivre exactement les prescriptions contenues dans le règlement suivant :

Instruction officielle.

Voici l'instruction du 16 août 1895 qui constitue un véritable traité du tir scolaire :

Instruc :n relative aux exercices du Ur à la carabine Flobert dans les é?ole3 communales.

I. Le tir à la carabine Flobert dans les écoles communales, une fois installé, est placé sous la direction exclusive de l'insll*


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tuteur, qui devra donner lui-même cet enseignement, dans les locaux scolaires et dans les conditions prévues au chapitre n. IL Cet enseignement est réservé aux enfants d'au moins dix ans.

III. L'instituteur fixe le nombre et l'importance des séances de tir suivant les ressources dont il dispose pour l'achat des munitions.

IV. Chaque élève recevant l'enseignement du tir devra tirer un nombre égal de cartouches; mais l'instituteur aura la faculté de prélever un cinquième des munitions mises à la disposition de l'école, pour les faire tirer par les élève3 qui auront fait preuve d'aptitudes spéciales dans ce genre d'exercice.

I. — OBSERVATIONS GÉNÉRALES

But et importance du tir dans les écoles communales. — MM. les instituteurs savent qu'ils n'ont pas seulement pour mission de donner aux enfants l'instruction primaire, mais qu'ils ont la charge encore plus haute de préparer pour leur pays de bons citoyens et d'utiles défenseurs.

Le législateur, en les appelant eux-mêmes sous les drapeaux, a voulu qu'ils pussent prêcher d'exemple et dire aux enfants ce que l'on doit à sa patrie, et quelle école de devoir et de discipline est l'armée nationale.

L'enseignement du tir, ayant désormais sa place dans les établissements d'instruction publique, l'instituteur devra s'attacher à faire comprendre à ses élèves quelle importance il y a, pour l'armée, dont ils feront un jour partie, à ce qu'ils deviennent d'habiles tireurs; et, en même temps, il leur expliquera qu'il y va de leur propre intérêt, puisqu'un bon tireur peut, mieux qu'un autre, assurer sa sécurité personnelle.

II. — INSTALLATION DU TIR

Dès que les ressources sont créées, l'instituteur procède à l'installation du stand et à l'acquisition des munitions et d'une carabine avec ses accessoires.

Stand. — Le stand comprend l'ensemble des locaux destinés au tir, le pas de tir et l'emplacement des cibles, et le dispositif de protection.

Aucun stand ne peut être ouvert que sur l'autorisation écrite du maire et de l'inspecteur primaire, qui devront s'assurer que les prescriptions ci-dessous ont été observées.

Emplacement du tir; champ de tir. — L'emplacement doit comprendre, avec un fond de mur de 3 mètres au moins et sans ouvertures, un champ de tir d'environ 15 mètres. Le tir doit être placé, autant que possible, dans la cour de l'école, sous le préau couvert, en prenant pour fond un mur formant encoignure avec un autre mur qui sert ainsi de fermeture d'un côté.


EXERCICES MILITAIRES ET TIR 69

Pas de tir. — A une dislance de 10 mètres du mur du fond, on place une petite table pour poser la carabine, les cartons ci les minutions; et, en laissant, derrière cette table, un espaça suffisant pour permettre aux enfants de voir sans gêner le tireur, on défend, soit par une corde tendue, soit par une barrière volante, tout accès au champ de Mr.

Cible. — La cible doit cire accrochée sur le mur du fond, à environ 1 mètre de hauteur. Pour éviter toute dégradation par les balles perdues, il sera bon de suspendre la plaque sur un fond de planches d'environ 1 mètre carré appliqué au mur. II est utile de placer, de chaque côté de la plaque, deux planches, formant joue et dépassant la plaque d'environ 15 centimètres en avant, pour éviter les éclats de côté de la balle.

Plaques. — La plaque porte-carton est une plaque de tôle de 30 centimètres sur 30 centimètres, munie de trois clous à dents pour fixer le carton,

Le carton de tir réglementaire est le carton.blanc de 16 centimètres de côté divisé en dix zones égales. La plus grande de ces zones a 15 centimètres de diamètre et compte 1 point, les deux plus petites comptent 9 et 10 points et forment visuel noir.

Cartouches. — La cartouche doit être à double culot avec balle conique et pointue.

Carabine. —La carabine doit être conforme à l'un des modèles adoptés par le ministre de l'Instruction publique.

III. — DE L'INSTRUCTION DU TIR

L'institution du tir scolaire a pour but de donner aux élèves des écoles une première notion, appropriée à leur âge, de l'emploi de l'arme à feu, en vue de les préparer au tir de l'arme de guerre.

II a donc paru naturel d'emprunter à l'armée les méthodes dont elle se sert pour former des tireurs et dont elle a éprouvé l'efficacité par une longue pratique; en les modifiant toutefois, comme il convenait, en raison des tireurs à instruire, des ressources, du temps et du personnel dont on peut disposer dans les écoles.

Dans le même ordre d'idées, on ne devra point s'étonner de rencontrer certaines prescriptions, comme celles qui sont relatives à la position du tireur et au placement de l'arme à l'épaule, etc., qui sont essentielles dans le tir de l'arme de guerre, et qui le sont moins quand il s'agit d'un armement spécial, dont le poids est réduit et le recul insignifiant.

Notions élémentaires cl définitions. — La balle, sortant du fusil, suit la direction de l'axe du canon, que l'on appelle • la ligne de tir » ; mais elle ne continue point son trajet suivant celte ligne droite.

Dès qu'elle a abandonné le canon, elle subit le sort de tout


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corps non soutenu; elle tombe vers la terre comme une pierre lancée à la main. Le chemin qu'elle parcourt sous l'influence de l'impulsion et de sa chute est une ligne courbe appelée « trajectoire».

Elle est semblable à la courbe visible que décrit le jet d'eau lancé par un arrosoir ou par une pompe.

Comme on le voit par la figure ci-dessus, la balle abandonne la ligne de tir à sa sortie du canon et s'en éloigne en tombant, de plus en plus. (La résistance de l'air a pour effet de donner à la trajectoire une forme particulière, d'accentuer sa courbure; mais il n'est pas indispensable d'en tenir compte dans les tirs à faible charge et à courte distance.)

Pour un même fusil et une même espèce de cartouches, le chemin suivi par la balle est toujours à peu près H môme. A 20 mètres, par exemple, la balle se trouve d'une même quantité environ au-dessous de l'axe du canon prolongé.

Quand on connaît cette quantité, on peut organiser, sur le dessus du canon, une ligne auxiliaire telle qu'à la dislance considérée (10 mètres), elle passe au-dessous de l'axe du canon prolongé, de la quantité même dont la balle s'est abaissée : elle rencontre la trajectoire à celte distance.

II suffit alors, pour atteindre un point C, de faire aboutir la ligne auxiliaire AB à ce point.

Cette ligne s'appelle la ligne de mire; elle est marquée sur le fusil par deux points; A et B.

Le dispositif qui les porte s'appelle « appareil de pointage •; il comprend le guidon, placé vers l'extrémité antérieure du canon, et là hausse, vers son extrémité postérieure.

Fig. 1.

Flg. î.


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Viser, c'est prendre la ligne de mire, c'est-à-dire placer l'oeil sur cette ligne (en arrière de la hausse) et en regarder le prolongement.

Pointer, c'est prendre la ligne de mire et, l'oeil y restant joint, la faire mouvoir jusqu'à ce qu'elle passe par le point que' l'on se propose d'atteindre.

. La ligne de mire est organisée pratiquement pour la commodité des opérations de visée et de pointage.

Elle est marquée par une pointe, l'extrémité du guidon, en forme d'U renversé, faisant saillie à l'extrémité antérieure du

canon, et par une entaille en U placée sur la hausse et qu'on appelle « cran de mire ».

La ligne de mire passe par le sommet du guidon et par le milieu de la partie évasée du cran de mire, l'oeil est bien placé pour viser et pour

pointer lorsque, situé en arrière de la hausse, à la position où il serait dons le tir, il voit le guidon se projeter dans le cran de mire, comme l'indique la figure : le sommet du guidon apparaissant au milieu de la partie évasée du cran de mire, sa tige exactement encadrée au milieu de l'entaille en U.

Précision. — Réglage. — Justesse. — Une arme est dite « précise » lorsque, entre les mains d'un tireur exercé, visant un seul et même point, elle place ses coups successifs très près les uns des autres.

Ainsi, par exemple, une arme qui, dans les conditions indiquées, place six coups dans la surface d'une pièce de 1 franc, est plus précise qu'une autre dont les six coups occuperaient la Surface d'une pièce de 5 francs.

L'arme la plus précise donne évidemment les meilleurs résultats dans le tir, quand il s'agit d'atteindre des cercles de plus en plus petits.

Mais il ne suffit pas, pour la pratique du tir, qu'une arme soit précise; il faut encore que les coups portent au point où l'arme a été dirigée par le pointage, ou autour de ce point.

De deux armes, dont l'une groupe ses coups autour du point visé et l'autre à quelque distance, en haut, en bas, à droite ou à gauche de ce point, la première est dite « réglée», la seconde» déréglée».

L'arme juste est celle qui est à la fois précise et réglée, c'est-à-dire dont les coups sont serrés autour du point visé.

Lorsqu'une arme est déréglée, cela tient à ce que sa ligne do. mire est mal organisée. On peut généralement corriger ce défaut en déplaçant la ligne de mire de la quantité et dans le sens convenables.

Ainsi, quand un fusil porte trop bas, il faut relever le cran de mire et inversement.

Fig. 3 et 4.


72 PROGRAMMES OFFICIELS

Quand un fusil porte à droite, il faut déplacer le cran de miré vers la gauche, et inversement.

L'appareil de pointage peut, parfois, ne pas se prêter à ces déplacements du cran de mire. On peut néanmoins faire bon usage d'une arme déréglée. Si les coups, par exemple, portent, en général, 10 centimètres trop haut ou trop à droite, on les ramène au centre de la cible en visant de la même quantité plus bas ou plus à gauche. C'est ce qu'on appelle faire « une correction de pointage ».

Lorsqu'une arme manque de précision, cela tient à sa construction ou à la qualité des munitions; ce défaut n'est généralement pas réparable.

A litre de renseignement, les fusils du modèle 1 et 2 approuvés par le ministre de l'Instruction publique, avec les cartouches à double culot, donnent les résultats suivants, tirés sur appui par des tireurs exercés :

A 10 mètres, ils mettent couramment 5 balles dans un cercle de 3 centimètres de diamètre.

Us sont généralement réglés.

Sur le carton réglementaire, cela fait 45 à 50 points pour 5 coups.

Dans la pratique du tir à bras francs, les élèves n'obtiendront pas ordinairement de résultats aussi élevés comme points. Leur instruction et leur adresse seront considérées comme étant d'autant plus satisfaisantes que le nombre de points obtenus, pour le même nombre de coups tirés, se rapprochera davantage de ceux qui viennent d'être indiqués.

 10 mètres, les projectiles de la cartouche, dite • à double culot », pénètrent environ de 25 millimètres dans une planche de sapin.

NOTA. — Les principes qui sont exposés ci-dessus sont spécialemcntdestinésauxinstrui ieurs. Us les développeront à leurs élèves, dans la mesure où ces derniers seront aptes à les comprendre et à les appliquer.

Inrtruction du tireur.

Pour tirer un coup de fusil, le tireur — porte l'arme à l'épaule,

— prend la ligne de mire, — la dirige sur le point à atteindre,

— prépare la détente et fait feu, au moment précis où la ligne de mire passe par le but. Cette opération se décompose pour les besoins de l'instruction et Ton enseigne séparément :

1° A prendre la ligne de mire,à viser;

2" A diriger la ligne de mire, à pointer;

3° A porter et à maintenir l'arme à l'épaule;

4° A agir sur la détente.

On réunit progressivement ces actions élémentaires, de telle


EXERCICES MILITAIRES ET TIR 73

sorte que. à la fin de l'instruction, le tireur sait tout ce qu'il faut faire pour tirer un coup de fusil et atteindre le but. La pratique du tir complète cet enseignement. La charge est une opération mécanique, qui peut s'enseigner au moment du tir.

OBSERVATION. —C'est l'instituteur lui-même qui charge le fusil, le remet tout chargé à l'élève et le décharge s'il y a lieu.

I. — PRENDRE LA LIGNE DE MIRE, VISER

Le fusil est posé d'aplomb, à peu près borizontalement sur un chevalet ou, à défaut, sur un coussin ou un sac rempli de terre ou de sable et déposé sur une table, la crosse un peu au-dessous de la hauteur de l'oeil, la ligne de mire dirigée sur une surface éclairée, comme une feuille de papier ou un mur blanc distant de quelques mètres.

L'instructeur montre aux élèves les deux points qui déterminent la ligne de mire, le sommet du guidon et le milieu de la partie évasée du cran de mire; au besoin, il emploie, pour se faire comprendre, un fil tendu entre le cran de mire et le guidon.

Il explique que, prendre la ligne de mire, c'est placer l'oeil, à la position du tir, do telle sorte qu'il voie le guidon se projeter dans le cran de mire, comme il a été dit plus haut. Il prescrit ensuite aux élèves de se porter, l'un aprè3 l'autre, à la crosse, l'oeil droit au-dessus et un peu en arrière du buse, do fermer l'oeil gauche et de trouver la position convenable pour voir le guidon dans le cran de mire.

Observations. — * Quelques élèves parviendront difficilement, au début, à fermer l'oeil gauche. On les autorisera, dans les premiers exercices, à le bcicher avec la main gauche ou avec la coiffure rabattue et on les invitera à s'exercer individuellement. Si le guidon et les bords du cran de mire sont débronzés et polis, ils donnent une image peu nette sur fond blanc; on fera bien de les noircir à la fumée, avant les exercices de pointage et do tir.

• L'instructeur tracera, sur une feuille de papier, à grande échelle, l'apparence du guidon dans le cran de mire, telle qu'on la doit apercevoir quand la ligne de mire est prise correctement, et montrera celte image aux élèves pour compléter ses explications. »

11. — DIRIGER LA LIONB DE MIRE. — POINTER

L'instructeur montre d'abord aux élèves ce que c'est qu'une arme correctement pointée; il leur enseigne ensuite à la pointer eux-mêmes.


74 PROGRAMMES OFFICIELS

L'arme est disposée, comme pour le premier exercice, à 10 mètres environ d'une cible (mur ou papier blanc), portant environ à hauteur de l'oeil un petit cercle noir de i centimètre de diamètre.

L'instructeur, se portant à la crosse, pointe l'arme lui-même, de telle sorle que la ligne de mire aboutisse exactement au bas du cercle noir.

U avertit ensuite chaque élève de se porter à- la crosse, de

prendre la ligne de mire sans toucher au fusil, et de constater que le sommet du guidon, à sa position réglementaire dans le cran de mire, affleure au bas du cercle noir.

U leur explique qu'une arme est bien pointée lorsque la hausse, le guidon et le point à viser se présentent à l'oeil dans cette position relative. Pour s'assurer que les élèves ont bien vu et bien compris, il dispose sur la cible cinq ou six petits

cercles noirs, de 1 centimètre de diamètre, très près les uns des autres, pointe lui-même l'arme sur 3'un do ces

points et se fait indiquer le point visé par chacun, à voix basse.

II dérange ensuite le fusil et prescrit à chaque élève de pointer l'arme à son tour, sur un point indiqué. U vérifie lui-même le pointage de chacun et fait remarquer, s'il y a lieu,

les fautes commises.

Observation. — • Ces exercices de pointage sont essentiels dans l'éducation des tireurs.

« Aucun élève ne doit en être dispensé; aucun ne doit être admis aux exercices suivants s'il ne satisfait à ceux du pointage. »

111. — PORTER ET MAINTENIR L'ARME A L'EPAULB

Dans le tir à bras francs des armes a feu, c'est-à-dire sans

. chevalet ni appui, il faut porter le fusil à l'épaule pour amener

la ligne de mire à hauteur de l'oeil et il faut le maintenir en

position, pendant le temps nécessaire pour pointer et pour

agir sur la détente,

Le tir sera d'autant plus précis que le fusil sera mieux appliqué à l'épaule.

D'autre part, le tir des armes de guerre et de chasse produit sur l'épaule du tireur, au moment du départ du coup, un choc que l'on appelle • le recul », qui peut devenir douloureux, qui peut même renverser le tireur et, dans tous les cas, déranger le pointage, si l'on ne prend la précaution d|assurer conve» ^ablement la solidité du corps et de l'arme.

Fig. 5.

Fig. 6.


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Les instructions relatives à la position du tireur, au placement de l'arme à l'épaule, ont pour but d'assurer l'arme et d'amortir le recul avec le moins de gêne et de fatigue.

Position du corps; — L'élève étant placé face au but, les bras tombant naturellement, les talons joints et les pieds un peu moins ouverts que l'équerre, l'instructeur lui fait faire un demi à droite et lui prescrit de rompre du pied droit, environ un demi-pas (à sa taille) en arrière et vers la droite, et de rentrer légèrement la pointe des pieds : le corps droit sur les hanches dans la nouvelle direction, la tête légèrement tournée vers la gauche, les yeux fixés sur le but.

Le corps est ainsi bien placé pour recevoir le choc, l'écarlement des jambes assure la stabilité sur la base : la jambe droite, portée en arrière, forme arc-boutanl pour résister à la poussée du recul.

L'élève étant dans cette « position du tireur», l'instructeur lui met le fusil entre les mains, en le faisant prendre de la main droite à la poignée, de la main gauche sous le fût, en arrière de la hausse; l'arme à la hanche, le coude droit sur la crosse, le coude gauche au corps, le bout du canon dirigé vers le but, et légèrement relevé, environ à hauteur de l'épaule.

C'est cette position qu'on devra toujours prendre avant de tirer.

Placement de Carme à la main. — L'élève étant dans la position du tireur, l'instructeur, placé à sa droite et un peu en avant, lui prend le fusil des mains et lui prescrit de laisser tomber les bras naturellement, puis de porter légèrement l'épaule droite en avant, le reste du corps demeurant immobile.

U lui place ensuite le fusil dans le creux ainsi formé à l'épaule, le talon de la crosse dépassant à peine le haut de l'épaule, le tranchant extérieur de la plaque de couche en dedans de la couture de la manche. Puis il lui prescrit de saisir l'arme avec la main droite à la poignée, avec la main gauche sous la hausse et de la maintenir à peu près horizontalement, en exerçant des deux mains une traction modérée vers l'arrière et en résistant de l'épaule : le coude droit levé, presque à hauteur de l'épaule, le coude gauche abattu. U soutient lui-même le fusil près de la bouche pour diminuer la fatigue de l'élève.

Le tireur, ayant replacé l'arme à la hanche, s'exerce à la porter lui-même à l'épaule : les deux mains soulevant le fusil le portent un peu en avant, puis le ramènent contre l'épaule, qui s'avance légèrement pour le recevoir.

Il est exercé ensuite à prendre la ligne de mire, l'oeil gaucho fermé, la têle penchée le moins possible à droite et en avant, et enfin à pointer sur un but désigné.


76 PROGRAMMES OFFICIELS

\

Observations. — « Dans le placement de l'arme à l'épaule, il est prescrit d'appuyer fortement le fusil, afin d'assurer sa position et d'amortir l'effet du recul.

« Le recul des armes de guerre et de chasse devient pénible quand i'arme n'est pas vigoureusement serrée à l'épaule. •

« L'épaule droite est portée en avant pour arrêter le fusil qui, sans cette précaution, serait mal assuré sur une surface oblique et fuyante.

« L'élévation du coude droit facilite le mouvement en avant de l'épaule. Le bras gauche abattu soutient l'arme avec le minimum de fatigue. Dans le pointage, on recommande de pencher aussi peu que possible la tète à droite et en avant, afin d'éviter que le nez, trop rapproché de la main droite, ne soit atteint par le recul.

« Quelques tireurs, particulièrement ceux qui ont le cou long, arriveront difficilement à prendre la ligne de mire en conservant la tête haute; on les autorisera à relever le fusil, en laissant la crosse dépasser plus ou moins le haut de l'épaule.

« L'instructeur ne devra pas perdre de vue que la position de l'arme en joue est assez fatigante et que les tireurs étant laissés trop longtemps dans cette position, involontairement les reins se creusent, le corps se penche en arrière, les bras tremblent, etc.

« U devra donc se former le coup d'oeil, de manière à juger rapidement l'ensemble et les détails de la position du tireur en joue. 11 vérifiera le placement des pieds et du corps avant de faire porter le fusil à l'épaule; puis, lorsque l'élève est enjoué, il inspectera rapidement le placement des mains, des bras, de l'épaule et de la tête.

• En principe, toute position qui dénote une gêne ou une contrainte est incorrecte et doit être rectifiée. »

IV. — ACTION DU DOIGT Stn LA DÉTENTE

Les détentes des armes à feu sont généralement très longues, c'est-à-dire qu'il faut ramener la détente assez loin en arrière pour déterminer le départ du coup : elles sont plus ou moins dures.

Celte disposition est nécessaire pour prévenir les accidents ou les départs prématurés; mais elle a pour conséquence d'obliger le tireur à maintenir plus longtemps l'arme en pointage.

Dans la plupart des armes de guerre, on a tourné la difficulté par l'adoption d'une détente spéciale « à double bosse".e «,qui est organisée de telle sorte que l'action du doigt s'e'.erce en deux fois. Le fusil étant armé, si l'on appuie sur la délente avec précaution, elle cède à la pression, jusqu'à un certain point où elle marque nettement un arrêt.


EXERCICES MILITAIRES ET TIR 77

La détente est arrivée alors près de la limite de sa course et il suffit d'une courte pression pour faire partir le coup.

Cet arrêt est un avertissement pour le tireur et lui permet de préparer la détente, c'est-à-dire de la ramener en arrière sans crainte de faire partir le coup en attendant qu'il soit prêt à tirer. H peut ensuite faire feu pour ainsi dire instantanément, lorsqu'il juge le moment convenable.

Il importe que le tireur étudie avec soin la détente de son arme pour en connaître exactement la marche.

L'élève étant dans la position du tireur, l'arme à la hanche, l'instructeur lui prescrit de serrer fortement l'arme à la poignée avec la main droite, d'engager l'index sur la détente et de la presser doucement en fermant graduellement le doigt. Il lui fait remarquer le temps d'arrêt qui se produit au moment où la deuxième bossette prend le contact et lui montre qu'il suffit ensuite d'une courte pression pour faire partir le chien.

Cette dernière pression ne doit pas être donnée toutefois d'un coup sec, mais en fermant graduellement le doigt. ••'

Au besoin, l'instructeur, s'il éprouve des difficultés à se faire comprendre, place son doigt sur celui de l'élève et lui prescrit de céder simplement à la pression : il lui explique ce qu'on entend par le temps d'arrêt de la détente et comment on se sert de la détente à double bossette.

L'élève s'exerce ensuite individuellement à faire partir le chien en deux temps, sans effort et sans saccade : un pour préparer la détente, deux pour achever de fermer le doigt et provoquer le départ.

Observations. — « L'action du doigt sur la détente est essentielle dans le tir; il importe que le tireur soit familiarisé avec le jeu et le fonctionnement de la détente du fusil avec lequel il doit tirer.

• Celui qui ne connaît point sa détente fait partir le coup trop tôt ou trop tard, alors que l'arme n'est pas encore pointée ou qu'elle ne l'est plus. U est recommandé de serrer fortement l'arme à la poignée. Sans cette précaution, le mouvement du doigt se communique à la main, au bras et à l'épaule, au détriment du pointage. Si la longueur des doigts le permet, il est bon d'engager l'index sur la détente vers le milieu de la deuxième phalange.

« Si l'arme dont on dispose n'est point pourvue d'une détente à double bossette, l'action du doigt est bien plus délicate à enseigner et à pratiquer.

« Il faut alors trouver, par tâtonnements, la quantité dont on peut ramener la détente en arrière, sans faire partir le coup et Vhabituer, par des exercices fréquents, à la pression nécessaire. *


78 PROGRAMMES OFFICIELS

V. — FEU SIMULÉ

Lorsque l'élève a ainsi appris, séparément et en détail, les opérations successives que comporte le tir, on les lui fait réunir en une première application par le feu simulé.

L'élève étant dans la position du tireur, face au point à viser, le fusil à la hanche, armé mais non chargé, l'index «le la main droite en avant de la détente, l'inMiucleur lui prescrit de tirer sur un point qu'il lui désigne, d'ordinaire le noir d'un carton placé a la distance réglementaire île 10 mètres.

Le tireur porte l'arme à l'épaule, prépare la détente, prend la ligne de mire-et la dirige sur le point à vi*er, en s'efforçant de la maintenir ou de la ramener sur ce point, lorsqu'elle s'en est écartée par suite îles mouvements que le tireur coinriunique involontairement à .--on arme, il saisit le moment où la ligne de mire passe exactement par le point à viser, pour achever de fermer le doigt .vuis brusquerie et faire partir le chien.

Il reste un instant en joue après que le coup est parti, puis il ri place le fusil à ia hanche sans précipitation, arme le chien, puis recommence la même opération sans se presser, en observant tous les principes du placement de l'arme a l'épaule, dtl pointage et de l'action du doi«t sur la délente.

L'instructeur, placé sur io côté, en surveille l'application. Lorsque les élèves ont acquis une certaine pratique du feu simulé, ils s'exercent indivt.'uclleincnt, afin de se familiariser avec le maniement du fusil en vue du tir.

Obseï valions. — « L'instituteur se bornera à enseigner le tir dans la position debout; il exigera que cette position soit prise correctement; il interdira les procédés cl les postures de fantaisie.

• Il se trouvera que les élèves voient mal de l'oeil droit; on pourra les autoriser à tirer h gauche, mais seulement dans les cas où la faiblesse de leur vue les empêcherait absolument de lirer à droite.

• Ne sont admis au tir réel que les seuls qui ont suivi le cours d'instruction; cet enseignement préparatoire est repris, au moins sommairement, tous les ans. »

VI. — rRATIQL'E DU TIR

IVgles générales. Mesures de sécurité. — Le tir ne peut avoir lieu qu'en présence de l'instructeur.

Celui-ci est responsable de l'ordre et de la sécurité dans les exercices, de l'entretien et de la conservation de l'armement, de la consommation des munitions.

L'accès de la cour où se trouve le stand est interdit à ceux des élèves qui ne prennent pas part aux exercices.


EXERCICES MILITAIRES ET TIR 79

Les élèves admis à tirer sont réunis en arrière du pas de tir; celui qui doit tirer se présente seul à remplacement du tireur, il fait face à la cible, prend la position du tireur, reçoit le fusil des mains de l'instructeur, tire le nombre «le coups prescrit, puis rend le fusil à l'instructeur.

Le fusil ne doit être chargé qu'à l'instant oit l'on va tirer. L'arme chargée doit toujours être tenue en mains, le canon tourné vers la cible; il est formellement interdit de l'abandonner ou de la déposer momentanément.

lorsque le tir est terminé ou interrompu, le fusil doit être déchargé et déposé sur la table, la culasse ouverte.

Exécution des tirs.

Les tirs s'exécutent dans la position debout.

Les séries sont, au minimum, «le 5 coups.

Le bon tireur est celui qui sait à la fois produire un tir serré et dont les coups sont groupés le plus près possible du centre.

On peut enseigner séparément à produire un tir serré et à ramener les coups sur le centre. — Le programme suivant servira de guide.

1. — Tir do précision.

Cible, une feuille de papier blanc portant un cercle noir do 1 centimètre de diamètre.

Viser constamment et exactement le bas du noir sans se préoccuper du point où portent les coups.

Le meilleur tir est celui qui est le plus serré.

2. — Correction du pointage, sur un point marqué. L'instructeur ayant vérifié le tir du fusil et constaté, par

exemple, en visant le bas du noir, que les coups portent environ 4 centimètres plus haut et 2 centimètres à droite, placera sur le carton réglementaire un second noir à 4 centimètres au-dessous et 2 centimètres à gauche du noir central.

Il explique aux élèves que, pour atteindre le noir central, il faut pointer l'arme sur le noir auxiliaire.

3. —Correction du pointage sur un point désigné non marqué. On augmente la difficulté du tir précédent et on se rapprocho

du tir réel en indiquant seulement au tireur la correction à faire, sans la marquer sur le carton.

Arrivé à ce point, le tireur peut être réputé instruit et admis à faire des cartons.

Pour varier les exercices et soutenir l'intérêt, on pourra faire tirer à commandement. Enfin, on pourra installer des buts variés, silhouettes d'hommes ou d'animaux, fixes ou mobiles, des buts à éclipses, etc. On se gardera toutefois de faire dégénérer le tir en exercice banal ou qui cesserait de répondre au but sérieux et patriotique du tir scolaire.


80 PROGRAMMES OFFICIELS

En dehors de ces prescriptions matérielles, l'instructeur suririllera /!■■ près le rôle moral du tir, habituant l'enfant I'I ne pas se j./v.'iv, à tirer t'Hij'iurs mec calme, ne pns s'impatienter ni se dêriiniiujer, il donner à chaque coup toute son attention ctimute >'il étiiit unique, et, m fin, à ne pas s'e'ii'Otinmu r aux derniers rmips, de telle toile que, p>air cet enfant «i accessible aux j.M'"<'Ye.« impression*, le tir ne soit pat feulent' ut un r.rcvrcice d'wlre.'se, mais awii et statut' une école de patience, d'énergie et de saiig-fraid.

Contrôle.

I.'instructeur tii-ndra un compte sommaire des munitions reçue- cl eon-omniées.

Il tiendra note de* séances d'instruction et de tiret des élèves qui y ont pris part.

I.es résultats du tir sont relevés pour chaque élève, inscrits sur un carnet et affichés après chaque séance dans une salle de l'école.

IVs résultats serviront de luse d'appréciation pour les récompenses a décerner.

Nous croyons utile île donner à titre d'indication un inodèfo de statuts.

STATUTS DK LA SOCIETE DK TIR de

Fondée le

AHIICI.P. i'HFHUH. ■-- Sous le titre de il est formé, conjointement entre toutes les personnes qui adhèrent ou adhéreront aux présents statuts, une Société ayant pour but de propager et de vulgariser l'étude théorique et pratique du tir.

Anr. -'. - - La Société se compose de

f Membres fondateurs;

2° Membres titulaires;

3* Membres pupilles;

1° Membres d'honneur.

Anr. li. — Les membres fondateurs, les membres titulaires et les membres pupilles seront admis par le comité de la Société sur demande écrite, présentée et signée par un sociétaire, adressée au président. Cette demande d'admission sera accompagnée d'une acceptation des conditions imposées par les présents statuts et règlements.


EXERCICES MILITAIRES ET TIR 81

ART. 4. — Les membres fondateurs et les membres titulaires devront avoir au moins dix-huit ans révolus.

Les membres pupilles ne seront admis qu'au-dessous de lix-huit ans révolus.

ART. 5. — Seront nommés membres d'honneur ceux auxquels la Société voudra conférer ce titre, soit pour services rendus à la Société, soit pour tonte autre cause. Ces nominations seront faites en assemblée générale.

ART. G. — Tous les adhérents, à quelque titre que ce soit, doivent être Français, et la Société ne pourra admettre aucun individu de nationalité étrangère. .

Anr. 7. — La cotisation est annuellement de francs pour les membre.» titulaires et de francs pour les membres

pupilles.

ART, 8. — Les membres fondateurs, dont le nombre est illimité, verseront une somme de francs, destinée à constituer un fond de caisse.

ART. 9. — La Société sera administrée par un comité de direction composé de membres, savoir :

Un pré.-ident;

Un vice-président;

Un secrétaire ;

Un secrétaire adjoint;

V.n trésorier;

Un trésorier adjoint; commissaires.

ART. 10. — Les membres du comité seront élus en assemblée générale.

ART. 11. — Le comité ne pourra délibérer qu'autant que la moitié de ses membres seront présents.

Les décisions seront prises à la majorité. En cas de partage, la voix du président est prépondérante.

ART. 12. — Le comité a pouvoir d'autoriser tous actes et toutes dépenses utiles au bon fonctionnement de la Société.

ART. 13. — Le président est le représentant officiel de la Société; il dirige les séances, signe tous les écrits passés au nom de la Société, vise les mandats à payer ou à encaisser, etc.

ART. li. — Les vice-présidents remplacent le président en cas d'absence ou de démission et le secondent dans ses fonctions.

ART. 15. — Les secrétaires sont chargés de la correspondance des circulaires, convocations, etc., etc.; ils rédigent les procèsverbaux, les ordres du jour et les rapports; ils ont la garde des archives.

ART. 16. — Les trésoriers sont chargés de la comptabilité et de la partie financière, recouvrement des cotisations, paiement des dépenses, etc.,etc. Leurlivredecaisse, constamment à jour, sera contrôlé et visé tous les trois mois par les membres du comité.


82 PROGRAMMES OFFICIELS

A ut. 11.— Le comité se réunira au moins uno fols tous les mois et plus souvent s'il est nécessaire, sur convocation du président ou de la majorité des membres du comité.

Ait r. IS. — Uno assemblée générale aura lieu régulièrement une fois par an.

Les sociétaires pourront être convoqués, en dehors des époques ci-dessus indiquées, en assemblée générale extraordinaire, sur convocation du président d'accord avec la majorité du comité, ou sur convocation du tiers des membres fondateurs et titulaires inscrit*.

ART. 19. — Tous les ans, dans rassemblée générale ordinaire, il sera procédé au renouvellement des membres «lu comité. Les nominations se feront au scrutin secret, à la majorité des membres présents. Les membres du comité sont rééligibles.

Anr. 20. -- Le comité sortant devra présenter à celte assemblée un rapport sur la situation de la Société et sur son fonctionnement pendant l'année écoulée.

ART. 21. — Pour répondre au but de son institution, la Société constituera, au moins une fois tous les ans, un concours public avec prix. Les conditions de ce concours seront déterminées par lu comité.

ART. 22. -- Le comité pourra déléguer, pour prendre part aux concours étrangers, les meilleurs tireurs de la Société. Les frais de déplacement de ces sociétaires seront supportés par la Société, autant (lue les ressources en caisse le permettront.

ART. 2 t. — Les démissions seront adressées au président par écrit. Les membres démissionnaires seront tenus de s'acquitter de leur cotisation due.

ART. 21. — Le comité aura le pouvoir et le devoir de prononcer la radiation d'oflice de tout membre qui, par sa conduite, aurait porté atteinte à la considération de la Société. Le comité pourra également rayer do la liste des sociétaires tout membre qui serait en retard de plus de six mois pour sa cotisation.

ART. 25. — Tout sociétaire exclu ou rayé des listes perd, de ce fait, tous droits aux avantages et à l'actif de la Société.

ART. 26. — La dissolution de la Société no pourra être mise en délibération que sur la demande écrite de la moitié au moins des membres inscrits, adressée au président un mois avant une assemblée générale ordinaire ou extraordinaire. Elle ne pourra faire l'objet d'un scrutin secret : elle sera, au contraire, votée sur appel nominal et ne sera prononcée qu'en cas de majorité réunissant les trois quarts des sociétaires inscrits.

Anr. 27. — L'assemblée qui prononcera la dissolution de la Société nommera, dans la même séance, une commission, de cinq membres, chargée de la liquidation. — Cette commission, après avoir arrêté et réglé tous les comptes, proposera, dans


TRAVAUX MANUELS (OARÇOSS) 83

une assemblée ultérieure, convoquée par elle, l'emploi des fonds disponibles.

ART. 28, — Les membres pupilles n'auront pas voix délibérative aux assemblées générales.

ART. 29. — Les sociétaires sont toujours pécuniairement responsables des dégradations des armes et du matériel de la Société, lorsque ces dégradations proviendront de leur faute ou de leur négligence.

Anr. 30. — Des dons île toute nature pourront être acceptés par la Société.

ART. 31. — Les fonds provenant «les cotisations, des dons et des bénéfices réalisés par la Société seront destinés à l'achat et à l'entretien des biens et du matériel de la Société; ils pourront être aussi employés, suivant décision du comité, à l'achat de prix pour le concours.

ART. 32. — Les présents statuts pourront être revisés, à la condition que les modifications proposées seront adoptées par les deux tiers au moins des sociétaires inscrits, réunis en assemblée générale.

AHT. 33. — Toute discussion politique ou religieuse est rigoureusement interdite dans les réunions ou assemblées.

La Société ainsi organisée n'a plus qu'à faire la déclaration prévue par la loi sur les associations. Elle peut alors adhérer à l'Union des Sociétés de tir de France qui lui donnera toutes les indications nécessaires pour son fonctionnement. Société du tir scolaire, elle n'aura à payer qu'une cotisation de S francs j/ar an et recevra gratuitement chaque semaine le • Tir national », journal officiel de l' « Union • qui la tiendra au couvant de tout ce qui concerne le tir.

d) TRAVAUX MANUELS (GARÇONS)

Dans la grande majorité des écoles dépourvues d'atelier, les travaux manuels et le dessin aident puissamment a faire comprendre, à de jeunes enfants, les formules géométriques ainsi que les principaux théorèmes : c'est pourquoi nous avons réuni ces deux progrmames (voir page 200).

e) TRAVAUX MANUELS (FILLES)

Les exercices de pliage, de tressage, de cartonnage indiqués pour les garçons conviennent également aux jeunes filles.

Dans les travaux de couture, il y a deux parties bien distinctes, également importantes : 1° la couture propre-


81 PROGRAMMES OFFICIELS

mont dite, c'est-à-dire l'exécution matérielle où l'automaUsine des mouvements est nécessaire à la rapidité; 2* le travail raisonné, prévu, conduit avec intelligence. Il ne suflit pas d'exécuter convenablement un point déterminé, il faul savoir pourquoi on l'emploie de préférence à tel autre. Nous procéderons de môme dans les exercices de coupe, dans le choix des étoffes, dans la manière de les utiliser. D'où la nécessité d'un enseignement collectif raisonné.

Toute leçon de travail manuel — qu'il s'agisse des garçons ou des jeunes filles — commence par un exposé simple, clair, fait au tableau noir, appuyé d'un dessin figurant les différentes parties, les diverses phases du travail a exécuter. Nous signalons les difficultés à vaincre, les précautions à prendre. Souvent, nous exécutons en même temps que tous les élèves la première partie de l'exercice. Nous examinons ensuite le travail réalisé, nous relevons les fautes individuelles; lorsque quelques-unes sont presque générales nous faisons interrompre le travail pour revenir, pour insister sur la partie de l'exposé qui n'a pas été saisie.

Dans une leçon collective ainsi comprise, les indications générales données au tableau noir et les conseils particuliers profitent à toute la classe, puisque les élèves font la même pailie «lu môme travail en même temps et que nous procédons par étapes successives.

Travaux manuels (filles).

COURS ÉLÉMENTAIRE

Octobre.

Couture. — Point devant sur pièce. Point de côté. Couture anglaise. Point devant, ourler la pièce, faire un modèle de mouchoir en papier, ourler un petit mouchoir en étoffe.

Tricot. — Exercices sur la maille à l'endroit et la maille à l'envers. Jarretière.

Novembre. Coulure. — Point arrière sur fil droit. Assemblage de mor»


TRAVAUX MANUELS (FILLES) 85

ceaux d'étoffe pour faire des fichus, des mouchoirs ou des torchons.

Tricot. — Mailles à l'endroit et à l'envers. Applications : fichus ou cache-nez.

Décembre.

Couture. — Surjet sur lisière. Assemblage de morceaux pour la confection d'objets simples : brassière ou sac. Tricot. — Côtes simples. Application : fichus ou cache-nez.

Janvier.

Coulure.— Surjet sur lisière, reprise sur étamine ou grosso toile; morceaux d'étoffe pour fichus, torchons, mouchoirs. Tricot. — Côtes doubles; manchettes. Marque. — l" point, point de côté simple.

Février.

Coulure. — Reprise sur étamine ou grosse toile; couture rabattue surfil droit; brassière ou sac.

Marque. — Point de côté double. Lettres : I, H, E, F, L. Chiffre i.

Mars.

Couture. — Surjet sur étoffe repliée; reprise sur étamine ou grosse toile. Confection d'une ménagère. Marque. — J, M, N, U. Chiffres 2 et 3.

Avril.

Couture. — Continuation de la ménagère. Point de chausson couture de la flanelle. Marque. — B, P, Q, R.

Mai.

Coulure. — Reprise sur toile ou sur étamine. Crochet en bois ou en os, étude des principaux points usités pour la confection des objets usuels. Marque. — K, T. Chiffres 4 et 7.

Juin.

Coulure. — Reprise sur grosse toile.

Crochet. — Continuation de l'étude des principaux points usités pour la confection des travaux usuels : brassière ou chausson.

Marque. — A, V, X. Chiffres 5 et 8.


80 PROGRAMMES OFFICIELS

Juillet.

Couture. — Confection d'un objet de lingerie très simple en papier d'abord, en étoffe ensuite. Marque. — C, D, G, 0, Y, Z. Chiffres 6, 9 et 0.

COURS MOYEN

Octobre.

Couture. — Pièce de revision des différents points précédemment étudiés : monter un petite chemise en papier; confectionner la chemise.

Marque. — Lettres et chiffres sur toile.

Tricot, — Côtes simples. Travail d'application : carré tricoté en Coton pour servir d'épongé.

Novembre.

Couture. — Piqûre sur fil tiré. Monter en papier une laie d'oreiller et ensuite la confectionner.

Tricot. — Côtes doubles. Travail d'application : bas d'enfant ou chaussettes.

Décembre.

Couture, — Surjet, piqûre sur fil tiré. Taie d'oreiller à finir sans boutonnière, reprise sur toile. Tricot. — Conduite d'un bas, augmentation et diminution.

Janvier.

Couture. — Surjet, couture rabattue sur fil droit. Travail d'application : brassière, reprise sur tricot. Tricot. — Continuation du bas.

Février.

Coulure rabattue sur fil droit; piqûre sur fil non tiré. Application : bonnet d'enfant, reprise sur drap. Tricot. — Terminer le bas.

Mars.

Couture. — Piqûre sur fil non tiré. Application : ourlet piqué, serviette ou mouchoir. Reprise sur tricot et sur drap.

Avril.

Coulure. — Ourlet piqué; boutonnière. Application : petit objet de layette. Reprise.


TRAVAUX MANUELS (FILLES) 87

Mai.

Coulure : Boutonnière. — Bride; pose de boutons. Application : jupon ou petit objet de layette.

Juin.

Coulure. — Pièce à coins en surjet, boutonnière, bride. Application : tablier d'enfant avec ceinture marquée aux initiales de l'élève.

Juillet.

Crochet. — Élude des principaux points pour ornement de lingerie. .

COURS SUPÉRIEUR

Octobre.

Revision des points différents, couture, tricot et crochet étudiés précédemment.

Novembre.

Coulure rabattue en biais. Fronces, bordage en biais. Application : tablier. Tricot. — Jupon ou cache-corset.

Décembre.

Couture rabattue en biais, fronces, plis, reprises en biais. Application : jupon ou pantalon d'enfant.

Tricot. — Continuation de l'objet commencé au mois précédent.

1 Janvier.

Couture. — Plis, point de flanelle, point de chainette. Application : confection d'un objet en flanelle, reprise sur drap.

Février.

Couture. — Plis, ruches et plissés, point de chainette. Application : jupon ou pantalon. Reprise sur drap.

Mars.

Couture. — Ruches et plissés, point de chainette, point d'épine. Application : jupon ou chemise.

Avril.

Coulure. — Point de feston, jours très simples pour ornement


88 PROGRAMMES OFFICIELS

de lingerie. Travail «l'application : tablier ou blouse d'cnlant, pièce à plusieurs coins, raccommodage de vêtements.

Mai.

Couture. — Pièces à plusieurs coins. Illude des divers points au crochet pour ornement de lingerie. Confection d'objets usuels : jupon, brassière ou bonnet.

Juin.

Premières notions de coupe pour objets très simples. Confection d'objets de lingerie d'après un patron. Pièce en rond.

Juillet.

Etude de la machine à coudre : démontage, remontage, maniement.

H. — ÉDUCATION INTELLECTUELLE ■a) LECTURE

Il serait téméraire de vouloir établir une division mensuelle- pour l'enseignement de la lecture : tout dépend de la méthode adoptée, du livre employé et des progrès des enfants plus ou moins bien préparés. Nous nous contenterons de donner quelques indications relatives à. chacun des trois cours.

Cours élémentaire.

Insistons tout d'abord sur l'importance de la lecture dans ce cours; les élèves n'y lisent pas encore couramment, d'où la nécessité d'accorder dans la répartition horaire une large place à cette matière du programme, et, dans chaque leçon, la plus grande partie du temps à l'exercice mécanique.

Voici comment nous comprenons une leçon de lecture dans le cours élémentaire :

1° Nous écrivons au tableau noir trois ou quatre mots qui présentent une difficulté de prononciation, puis trois ou quatre mots dont le sens nous paraît ignoré de la majorité de nos élèves. Nous énonçons très distinctement les preniers; nous expliquons rapidement les autres, en men-


LECTURE 80

donnant les phrases où ils sont employés et où nous les remplaçons par des synonymes plus simples ou mieux connus;

2° Nous lisons très lentement, très distinctement, en exagérant un peu l'articulation, le premier fragment du morceau; nous le faisons relire ensuite par un bon élève qui essaye de nous imiter; ur. Olève moins avancé reproduit le mémo texte; la suite est abordée par un troisième et un quatrième. Chaque élève ayant déchiffré une ou deux phrases est invité à expliquer un mot difficile. Nous continuons de la même manière, fragment par fragment, jusqu'à la fin du morceau;

3° Nous relisons le morceau tout entier et nous le faisons résumer, non pas en posant la fameuse question : « Que venons-nous de lire? » qui reste presque toujours sans réponse, mais par une série de questions plus précises. Nous mettons en relief l'idée générale et, s'il y a lieu, nous tirons la conclusion pratique;

4° Nous faisons relire le morceau collectivement; mais, à chaque instant, nous coupons cet exercice par une lecture individuelle de quelques mots, pour soutenir l'attention de tous;

5° Nous croyons que la lecture individuelle est la plus active, la plus fructueuse, la plus probante; mais nous reconnaissons qu'il est difficile d'obtenir que toute la classe la suive effectivement. C'est pourquoi nous invitons les enfants à lire dans un ordre qui n'est connu que de nous; nous ne les interrompons point pour signaler les fautes commises; mais, la phrase lue, nous prions les élèves de nous les indiquer. Nous considérons la lecture collective comme un mal nécessaire dans une classe nombreuse, afin que tous les élèves puissent lire, mais nous la rejetons au second plan.

6° Nous sommes persuadés que la lecture collective nous donne une idée fausse du niveau général de la classe, parce qu'elle est conduite par les élèves les plus forts, que les faibles n'y prennent qu'une part passive et enfin parce qu'elle est trop souvent chantante. Nous connaissons des maîtres de grande valeur qui ne partagent point notre manière de voir et qui obtiennent par l'exercice collectif des résultats

7


90 PROGRAMMES OFFICIELS

remarquables. Ceux-là constituent uno exception : ils nous donnent des leçons et n'ont nullement besoin do nos directions.

Court moyen.

Le plan de la leçon reste le même; nous pouvons supprimer la prononciation des mots difficiles puisque les élèves lisent couramment et qu'ils ont été invités à préparer la leçon en lisant, a la maison, à haute voix, en présence d'un membre do la famille, le morceau indiqué. Quelquefois, un bon élève est appelé à faire la première lecture à titre do récompense ou d'encouragement. L'explication des termes difficiles subsiste, mais elle est limitée à la compréhension générale du morceau et ne dégénère point en digressions grammaticales, historiques, géographiques ou scientifiques. Voici la manière de procéder que nous recommandons :

lu A la fin de la leçon, lorsque le morceau bien compris s'y prête, essayons de faire trouver aux enfants le plan adopté par l'auteur, les moyens qu'il a employés pour éclairer, convaincre ou persuader, ce sera une préparation à la composition française;

2° Ayons plusieurs livres de lecture : les uns, en texte suivi, intéressent davantage les élèves; les autres, recueils de morceaux bien choisis, sont plus littéraires;

3° Conservons à la lecture son véritable caractère; ne réduisons jamais le temps prévu par la répartition horaire; ne lisons pas un morceau qui doit compléter une leçon d'histoire, de géographie ou de sciences : les explications techniques nécessaires à l'intelligence du texte seraient •rop nombreuses et tiendraient trop de place;

•i° N'oublions pas la lecture hebdomadaire à faire par le maître, qui en choisira le texte dans une revue, dans un ouvrage de sa bibliothèque personnelle, cherchant à faire naître ou à développer chez ses auditeurs le goût des bonnes lectures;

5° Réservons toujours à la leçon de lecture une préT paralion sérieuse ; sans elle, les explications sont longues et superficielles.


ECRITURE 01

Cours supérieur.

Ici, la lecture matérielle est préparée dans la famille; de même, le sens des mots difficiles est cherché dans le dictionnaire avant la leçon : le temps est consacré à la lecture expliquée, à la ïeclure expressive des morceaux empruntés à nos meilleurs écrivains. Le commentaire est possible; montrons surtout les beautés et provoquons l'admiration, en la justifiant. Les comptes rendus peuvent être plus nourris, plus personnels.

6) ÉCRITURE

Nous laissons à .l'instituteur le soin de choisir entro récriture droite et l'écriture penchée, car nous sommes absolument persuadés que le genre d'écriture n'a aucune influence sur la bonne ou mauvaise tenue des élèves : tout dépend de la vigilance du maître. Toutefois, nous pensons qu'il convient d'abandonner l'écriture anglaise, élégante peut-être, mais trop fine et trop penchée pour être lisible. La pente la plus avantageuse, nous paraît être celle donnée par la diagonale du rectangle dont la hauteur est double de la largeur.

Il importe que le genre d'écriture et la forme des lettres soient arrêtés dans le Conseil des maîtres et suivis très exactement dans toutes les classes sans exception, afin que les enfants ne soient pas déroutés.

Les cahiers à modèles préparés, qui enlevaient toute initiative à l'instituteur, ont à peu près disparu; mais les cahiers à réglure spéciale, avec indication de la pente, présentent des avantages au moins pour la leçon d'écriture proprement dite.

Indications générales.

a) Toute leçon d'écriture doit ôlre l'objet d'un exposé au tableau noir reproduisant la page des enfants, afin de rendre les explications plus claires; le nombre des lettres ou des mots contenus dans une ligne du tableau se retrouve dans la ligne correspondante du cahier;


92 PROGRAMMES OFFICIELS

b) Tous les élèves reproduisent le même texte, autant que possible le même mot simultanément, de sorte que les conseils arrivent pour tous en temps utile;

c) Une seule forme doit être adoptée pour la même lettre dans les trois hauteurs d'écriture : grosse, moyenne et fine, de manière à n'avoir à enseigner que l'écriture moyenne;

d) Varions le texte à reproduire, si nous voulons que noire modèle au tableau noir soit observé;

c) Conservons 1res net, irréprochable notre modèle; indiquons sur le tableau voisin les fautes généralement commises;

/") Exigeons une écriture correcte dans tous les devoirs : l'écriture courante lisible, nette et rapide, élégante ,i'tne est le meilleur résultat à obtenir;

g) Rappelons en temps utile les principes relatifs à la tenue du corps, du cahier et de la plume; veillons à ce qu'ils soient observés, n.on seulement pendant la leçon d'éciilurc, mais pendant tous les devoirs écrits : ce qui importe, ce sont les bonnes habitudes.

Cours élémentaire.

Cardons-nous de commencer par les balons parallèles, c'est un exercice difficile cl fastidieux pour des enfants aussi jeunes; rejetons-le beaucoup plus loin car, bien exécuté, il délie les doigts. Adoptons 5 ou 0 millimètres pour le corps de l'écrilure; avec une hauteur moindre, les détails des lettres ne sont pas suffisamment nets; une écriture plus grosse exige un effort dont les petits doigts ne sont pas capables.

Voici une gradation proposée :

1° Lettres sans boucle : i u t n m c o a c v r s x.

2° Lettres à boucle supérieure ; l b h k j.

3° Lettres à boucle inférieure : p q g j y z.

4" Lettre à boucle supérieure et inférieure : f.

Voici le programme d'une leçon :

NJUS traçons d'abord la lettre à étudier d'une façon toute spéciale, nous en indiquons le mouvement général, les détails viennent ensuite; nous reproduisons cette lettre


ÉCRITURE 03

dans toute une ligne, un nombre de fois arrêté à l'avance et donné. Les lignes suivantes sont remplies avec des mots commençant par cette lettre ou la renfermant plusieurs fois. Le modèle tout entier est écrit au tableau noir; il représente exactement, ligne pour ligne, la tâche de l'élève qui est amené à l'écriture normale, par l'obligation de mettre dans la ligne du cahier ce que contient la ligne du tableau.

Le maître circule dans les bancs, surveille et rectifie au crayon de couleur, plus pratique que l'encre rouge, le travail individuel. Les élèves déposent le porte-plume pour profiter d'une rémarque générale faite au tableau noir, à côté du modèle respecté.

Au cours de la journée, durant les différents travaux écrits, nous appelons spécialement l'attention des enfants sur la lettre étudiée, de manière qu'elle soit l'objet d'un soin particulier. Nous obtenons ainsi des devoirs très soignés, parce qu'il n'est pas pratiquement possible de bien tracer une lettre et de négliger les autres.

Cours moyen.

Nous conservons tous les procédés indiqués ci-dessus; mais le modèle de la leçon d'écriture étant trop long pour être tracé en entier au tableau noir, nous nous contentons d'écrire le texte de la moyenne cursive, sur lequel nos explications sont données; les enfants le reproduisent dans les conditions précédentes. Le texte en fin est pris dans le livre de lecture où nous avons eu soin de faire séparer, par des traits verticaux, ce qui doit être écrit dans une ligne du cahier. Les élèves ont le livre sous les yeux; l'un d'eux est chargé de dicter lentement chaque mot à mesure qu'il l'écrit. Nous obligeons ceux qui sont trop pressés à attendre leurs condisciples; nous stimulons les retardataires et nous obtenons que tous écrivent presque le même mot, la même lettre en même temps; nous rappelons que telle lettre a telle hauteur, qu'elle commence sous ou sur la ligne, et ce rappel profite à tous. Un enfant constate que ses lettres ou ses mots sont trop espacés lorsque la place lui fait


94 PROGRAMMES OFFICIELS

défaut; il passe les mots qu'il n'a pu écrire, afin de commencer la li^ne suivante avec le même mot que ses camarades; au contraire, un autre élève laisse un espace vide -i la fin de la ligne si son écriture est trop serrée ou ses mots trop rapprochés : la faute saute aux yeux dans les deux cas. Si l'on a soin de ne tolérer qu'une forme unique pour la môme lettre, on arrive sûrement à une écriture régulière, la même pour tous : preuve évidente que l'écriture est véritablement enseignée par un maître persévérant et attentif qui y laisse sa marque.

Cours supérieur.

Les enfants sont capables d'une certaine, initiative, plus de liberté leur est nécessaire ; ils doivent apprendre les autres genres d'écriture : bâtarde, ronde, gothique, imprimée, dans les différentes grosseurs. Il est nécessaire qu'ils fassent preuve de goût dans la disposition d'une page, d'un tableau, d'un état, d'une facture ; qu'ils emploient l'écriture la plus avantageuse dans la confection des titres; qu'ils sachent emprunter au dessin linéaire ou d'imitation quelques ornements disposés convenablement dans la marge.

Un certain nombre d'entre eux vont quitter l'école pour entrer dans le commerce, dans l'industrie, dans les banques, où des travaux de ce genre leur seront demandés : il est nécessaire que l'école les y prépare et leur évite certains tâtonnements, certaines maladresses.

Dans le cours supérieur, la leçon d'écriture et les exercices de dessin doivent souvent se pénétrer et même so confondre quelquefois.

C) LANGUE FRANÇAISE GRAMMAIRE

Le nombre des règles do grammaire à apprendre est peu considérable, parce que nos jeunes élèves connaissent pratiquement une grande partie de la langue maternelle et que leur oreille, déjà exercée, leur indique la faute commise.


LANGUE FRANÇAISE 9$

Laissons de côté les exceptions qui n'entrent pas dans le langage courant.

Nous débutons toujours par des exemples; les premiers sont énoncés par le mailr°; les autres sont cherchés par tous les enfants et nous choisissons les meilleurs pour continuer notre exposé. Nous faisons observer ces phrases complètes, écrites au tableau noir, puis formuler la règle confiée à la mémoire. Quelques devoirs d'application très courts, exécutés en classe et ensuite dans la famille, gravent la règle dans la mémoire.

L'exercice choisi dans le livre de l'élève ou, mieux, préparé par le maître, s'applique d'une manière spéciale à la règle étudiée; mais il offre l'occasion de rappeler les règles précédentes. Souvent même il est intéressant de prendre un fragment de la leçon de lecture pour montrer aux enfants que la grammaire se lie intimement à tous les exercices de français.

Ne nous attardons pas sur un sujet, même lorsque nous constatons quelques fautes : les mêmes règles seront revues dans les deux années de chaque cours et même dans les différents cours; d'autre part, les fautes commises sont souvent dues non à l'ignorance, mais à l'étourderie.

Certaines "règles se complètent et se précisent à mesure que les études s'élèvent; mais le plus grand nombre et les plus importantes peuvent être formulées, dès le début, d'une manière définitive. Il est avantageux d'arrêter un texte et de le conserver dans les différents cours, afin que les enfants ne soient point troublés en passant d'une classe dans une autre.

N'oublions pas que le principal rôle appartient, dans la proposition, au verbe ; d'où la nécessité de l'étudier, dans ses formes les plus simples, immédiatement après le nom. Remarquons aussi que l'étude du verbe être, avec un attribut, celle du verbe avoir, avec un complément, sont fructueuses avec les enfants les plus jeunes. Il en est de même des trois temps principaux, précédés des adverbes : aujourd'hui, de.main, hier avec le présent, le futur et le passé indéfini, forme beaucoup plus précise malgré son nom que les autres (défini, antérieur, plus-que-parfait). .


PROGRAMMES OFFICIELS

Ajoutons ou faisons trouver un complément convenable. Ce n'est que beaucoup plus tard que nous leur apprendrons les terminaisons des différentes personnes. Le tableau suivant permet d'attendre :

PRONOMS PERSONNES __?„*»?. _ EXCEPTIONS

GENERALE

-——————.mm ———————— l

Je 1" s e = e é-=ai

tu 2* *

U, Elle, nom singulier 3' / e = e a = a

Nous 1" s »

Vous 2* z e = es

Us, Elles, nom pluriel. 3' ni Plusieurs noms sing.

On remarque qu'après je (lre personne du singulier) on met un s, à moins que l'on entende le son de l'e muet ou de l'é (ai).

Après tu (2° personne du singulier) le verbe se termine par un s; il n'y a pas d'exception puisque dans lu veux, tu peux, l'x remplace l's.

Après U, elle, un nom singulier indiquant la 3e personne, la terminaison est t, h moins que l'on entende le son de l'e ou de l'a; il est prématuré d'insister sur l'imparfait du subjonctif des verbes de la première conjugaison.

Après nous, sujet de la première personne du pluriel, on met toujours un s; il n'y a aucune exception.

Après vous, sujet de la deuxième personne du pluriel, nous mettons toujours un z, à moins que l'on entende le son de l'e (vous aimâtes).

Enfin après ifs, elles, un nom pluriel ou plusieurs noms au singulier, la terminaison est toujours nt, sans exception.

Ce tableau ne préviendra certainement pas toutes les erreurs, notamment celle de la seconde personne du pluriel : le pronom vous placé devant un verbe n'en est pas toujours le sujet, mais quelquefois le complément.

L'analyse est nécessaire; presque toujours elle se fera oralement et en classe, quelquefois par écrit et dans la


LANGUE FRANÇAISE 97

famille, avec des signes abrégés, afin d'éviter les écritures inutiles : ce qu'il importe de reconnaître, c'est la véritable place des mots, leur nature et leur fonction dans la phrase.

Ici encore, il convient d'adopter des signes, des dénominations qui seront conservés dans tous les cours, surtout en ce qui concerne l'analyse logique. Pour l'enfant, tout changement paraît une contradiction.

N'oublions pas l'analyse étymologique sous sa forme la plus simple, sans distinctions savantes : elle appelle l'attention sur la signification des mots cherchée dans leur structure. Rien n'est plus propre à développer chez les enfants l'esprit d'observation, de comparaison, à enrichir leur vocabulaire 'et à leur faciliter l'étude de l'orthographe d'usage.

On remarquera que, dans notre répartition, nous préconisons l'étude parallèle des trois groupes suivants : a) les parties du discours, moins le verbe; b) le verbe; c) l'analyse et la lexicologie. On peut obtenir ainsi une grande variété dans les leçons et dans les exercices, sans rien sacrifier à l'ordre, qui reste rationnel et bien déterminé.

Nous prions les instituteurs de relire attentivement l'arrêté ministériel du 26 février 1901 relatif à la simplification de la syntaxe. (Voir page 34.) Ils pourront ainsi épargner un temps précieux en tenant compte des tolérances admises.

COURS ELÉMENTAlftB Octobre •.

1" ANNÉE

1. Le nom. —Le nom sert à désigner une personne. Exercices d'invention et d'application.

2. Lenom.—Le nom sertaussi & désigner un animal. Exercices d'invention et d'application.

2* ANNEE

1. Le mot et ses éléments. — Syllabes, lettres; voyelles et consonnes.

2. Accents; remarques diverses : y, h muette ou aspirée;

.diphtongue.

tf '■' '•'.> x\ mt Io tra«a\l de chacune dès ouatre ipartitlon Hebdomadaire. JX.l ' n,J


98 PROGRAMMES OFFICIELS

3. Le nom. — Le nom sert encore à nommer une chose. Exercices d'invention et d'application : noms de plantes, d'objets de la classe, de la rue.

4. Le nom. — Définition. Trouveras noms dans la copie, dans la lecture. Exercices d'invention.

3. Distinction des noms, des verbes, des adjectifs.

4. Première idée de la proposition .

Novembre.

1. Le genre. — Faire trouver des noms d'hommes, de garçons;—de dames, de filles; — des noms d'animaux mâles, femelles.

2. Le genre. — Le masculin, le féminin. Comment on reconnaît qu'un nom est du masculin ou du féminin.

Exercices d'application et d'invention.

3. IJ: nombre. — Faire nommer un ou plusieurs objets, une ou plusieurs personnes : le singulier, le pluriel. Faire reconnaître dans la copie, dans la lecture les noms au singulier ou au pluriel. La lettre s marque du pluriel.

4. Le nombre. — Exercices d'application : mettre au singulier des noms au pluriel et vice versa. Règle générale.

1. Le nom. — Définition. Le reconnaître.

Le verbe. — Définition. Le reconnaître; idée des trois personnes.

2. Le nom. — Le genre dans les noms.

Le verbe. — Les trois temps principaux; les deux nombres; la conjugaison rangée en Irois groupes.

3. Le nom. — Le nombre dans les noms.

Le verbe. — Présent de l'indicatif des verbes du 1" groupe.

4. Le nom.— Formation régulière du pluriel dans les noms.

Le verbe. — Récapitulation.

Décembre.

i. Le verbe. — Le verbe marque ce que font les personnes. Exercices d'invention et d'application. Reconnaître les verbes dans la copie.

2. Le verbe. — Le verbe marque aussi ce que font les animaux cl les choses. Exercices d'invention et d'application.

1. Le nom. — Formation du pluriel; règle particulière : noms terminés par s, x, z.

Le verbe. — Imparfait de l'indicatif des verbes du l"groupe.

2. Le nom. — Formation du pluriel; règle particulière : noms terminés par au, eau, ou, oui prennent un x au pluriel.


LANGUE FRANÇAISE 99

3. Le verbe. — Exercices d'invention : trouver les verbes convenant à des sujets donnés. Distinction des verbes dans la copie et dans la lecture.

4. Récapitulation. — Définition du nom et du verbe. Distinction des noms et des verbes, du genre et du nombre. Analyse.

Le verbe. — Passé simple des verbes du 1" groupe.

3. Le nom. — Exceptions à la règle générale du pluriel ; noms terminés par al, sauf 6a/, carnaval, chacal, régal.

Le verbe. — Verbes du 1" groupe au futur.

4. Ilécapilulalion. — Notions préliminaires. Le nom; généralités sur le verbe ; exercices de conjugaison aux temps étudiés.

Janvier.

1. L'adjectif qualificatif : il marque comment sont les personnes.Exercices d'inventionct d'application.

Le verbe. — Idée des trois personnes du discours.

2. L'adjectif qualificatif : il marque aussi comment sont les animaux. Exercices.

Le verbe. — Les trois personnes du discours, au singulier, au pluriel.

3. L'adjectif qualificatif : il marque comment sont les personnes, les animaux et les choses. Exercices d'invention et d'application.

Le verbe. — Distinction des verbes du 1" groupe : type aimer. Étude du présent.

4. L'adjectif qualificatif. — Exercices d'invention : trouver les adjectifs convenant à certains noms; contraires de certains adjectifs. Analyse.

Le verbe. — Exercices de conjugaison. Les terminaisons du présent. Définir le présent.

1. L'adjectif qualificatif. — Définition. Formation du féminin. Règle générale.

Le verbe. — Verbes du 2* groupe au présent de l'indicatif.

2. L'adjectif qualificatif. — Exception à la règle générale de formation du féminin : adjectifs terminés par e, par er.

Le verbe. — Verbes du 2* groupe à l'imparfait de l'indicatif.

3. L'adjectif qualificatif. — Formation du féminin. Les adjectifs terminés par f.

Le verbe. — Verbes du 2* groupe au passé simple de l'indicatif.

4. L'adjectif qualificatif. — Formation du féminin. Les adjectifs terminés par x.

Le verbe. — Verbes du 2' groupe au futur.


100 PROGRAMMES OFFICIELS

Février.

1. L'adjectif qualificatif. — Faire trouver le genre de l'adjectif : lecture, copie, exercice.

/.e te»-6e. —Dislinguerla personne, le nombre, la terminaison : verbes conjugués au présent (1" groupe).

2. L'adjectif qualificatif. — Faire remarquer la terminaison des adjectifs du féminin (lecture, copie).

Le verbe.— Exercices de conjugaison ; présent de l'indicatif.

3. L'adjectif qualificatif. — Règlegénéraledc la formation du féminin. Exercices.

Le verbe. — Reconnaître si un verbe est au singulier ou au pluriel; remarques sur les terminaisons.

4. L'adjectif qualificatif. — Exercices d'application sur la formation du pluriel : mise au pluriel et vice versa de noms et d'adjectifs.

Le verbe. — Exercices de permutation de nombre et de personne : verbes du 1" groupe au présent.

1. L'adjectif qualificatif. — Règle générale de la formation du pluriel. Remarques : adjectifs terminés par s, x.

Le verbe. — S'erbesauxiliaircs avoir et être au présent de l'indicatif.

2. L'adjectif qualificatif. — Formation du pluriel : adjectifs terminés par ou, al.

Le verbe. — Verbes auxiliaires avoir et tire à l'imparfait.

3. L'adjectif qualificatif. — Accord en genre et en nombre de l'adjectif avec le nom.

Le verbe. — Verbes auxiliaires avoir et être au passé simple.

4. L'adjeclif qualificatif. — Accord avec le nom. Exercices d'application et d'invention.

Le verbe. — Verbes auxiliaires avoir et être au futur.

Mars.

1. Le nom et l'adjeclif.— Rappel de la règle générale de formation du féminin. Exception : adjectifs terminés par x.

2. Le verbe. — Le présent du verbe avoir.

3. L'adj'ctif qualificatif. —

{.'Révision. — Le mot et ses éléments. Les termes essentiels de la proposition.

2. Le nom. — Revision : définition, formation du féminin, du pluriel.

Le verbe. — Revision : conjugaison des verbes du 1" groupe aux temps étudiés.

3. L'adjeclif qualificatif. —


LANGUE FRANÇAISE 101

Formation du féminin des adjectifs terminés par/"; exercices d'invention et d'application.

Le verbe.—Idée et distinction du temps; le présent, le passé. Exercices d'invention.

4. Le nom et l'adjectif. —Formation du pluriel ; noms terminés par au, eu ; adjectifs terminés par au.

Exercices d'application sur la règle générale et sur les exceptions étudiées.

Le verbe. — Conjugaison au présent et au passé composé des verbes du i" groupe.

Revision : définition, formation du féminin.

Le verbe. — Revision : verbes du 2* groupe aux temps étudiés.

4. L'adjeclif qualificatif. — Revision : formation du pluriel.

Le verbe. — Revision . conjugaison des verbes auxiliaires avoir et être aux temps étudiés.

Avril.

1. Le nom.— Récapitulation: définition, genre, nombre; formation du féminin, du pluriel; principales exceptions.

Le verbe. — Les trois temps principaux. Le futur. Exercices oraux de conjugaison (verbes du 1" groupe).

2. L'adjectif qualificatif. — Récapitulation : définition; formation du féminin, du pluriel; principales exceptions.

Le verbe. — Le futur, ses terminaisons. Exercice écrit (1" groupe) aux trois temps étudiés.

3.Leve.be.—Récapitulation : définition; le nombre et la personne; le radical et la terminaison; les trois temps principaux. Exercices de permutation de nombre, de personne, de temps.

4. Le nom, l'adjectif, le verbe. — Exercices d'analyse et de permutation.

1. L'adjectif. — Fonction, genre, nombre. Adjectifs démonstratifs : exemples, définition.

Le verbe. — Mode : définilion, utilité. Les conjugaisons des deux premiers groupes au mode conditionnel.

2. L'adjectif. — Adjectifs possessifs : fonction, définition, emploi.

Le verbe. — Exercices de conjugaison au mode conditionnel (suite).

3. L'adjectif. — Adjectifs numéraux : fonction, définition; cardinaux et ordinaux.

Le verbe. — Conjugaison des verbes auxiliaires avoir et être au mode conditionnel.

4. Récapitulation.


102 PROGRAMMES OFFICIELS

Mai.

1. L'adjectif qualificatif. — Accord avec le nom ; règle générale.

/.e verbe.—Verbes du 2"groupe type finir; les conjuguer au présent.

2. L'adjectif qualificatif. — Accord avec le nom. Particularité : l'adjectif se rapporte à deux noms au masculin singulier.

Le verbe. — Verbes du 2* groupe au présent et au passé composé.

3. te nom et l'adjectif. — Règled'accord. Particularité: l'adjectif qualifie deux noms au singulier et au féminin. Exercices.

Le verbe. — Verbesdu 2* groupe au futur.

4. Le nom et l'adjeclif. — Règle d'accord. Particularité : l'adjectif qualifie deux noms du singulier et de genre différent.

Lé verbe. — Récapitulation. Exercices de conjugaison aux trois temps principaux.

1. Le pronom. — Sa fonction en général. Le pronom prend le genre et le nombre du nom qu'il remplace.

Le verbe. — Mode subjonctif: conjugaison au présent (1" et 2* groupes).

2. Les pronoms personnels. — Les trois personnes du discours. Fonction des pronoms personnels.

Le verbe. — Mode subjonctif: exercices de conjugaison (le verbe avoir).

3. Les pronoms démonstratifs. — Exemples, emploi, définition.

Le verbe. — Les verbes auxiliaires avoir et êlre au présent du subjonctif.

4. Les pronoms possessifs. — Exemples, emploi, définition.

Le verbe. — Récapitulation.

Juin.

1. Le sujet du verbe.— Exercices d'invention. Distinction des sujets et des verbes dans la lecture, la copio ou la dictée. Comment on trouve le sujet.

Conjugaison. — Le verbe avoir au présent et au passé composé.

2. Le sujet du verbe. — Exercices d'invention et d'application.

Conjugaison. — Le verbe avoir au futur.

1. accord du verbe avec le sujet. — Le verbe est du même nombre que le sujet. Exercices de permutation de nombre; un seul sujet.

2. Accord du venbe avec le sujet. — Le verbe est de la même personne que le sujet. Exercices de permutation de personne; un seul sujet.


LANGUE FRANÇAISE 103

3. Accord du verbe avec le sujet. — Les trois personnes; le verbe s'accorde en personne avec le sujet. Exercices.

Conjugaison. — Le verbe être au présent.

4. Accord du verbe avec le

. sujet. — Le verbe s'accorde en« personne et en nombre avec le sujet. Exercices d'application et de permutation.

Conjugaison. — Le verbe être au passé composé et au futur.

3. Accord du verbe avec le sujet. — Le verbe s'accorde en nombre et en personne avec le sujet.

Exercices de permutation de personne et de nombre.

4. Accord du verbe avec le sujet : en nombre et en personne (un ou plusieurs sujets).

Permutations complexes.

Juillet.

Récapitulation.

Récapitulation.

COURS MOYEN

Octobre.

1" ANNÉE

1. La proposition. — Termes de la proposition : sujel, verbe, attribut, complément.

2. La proposition. — Compléments du sujet et de l'attribut. Compléments directs, indirects.

3. Le nom et le verbe. — Leur importance. Définition. Espèces : le nom commun et le nom propre; — le verbe transitif et le verbe inlransilif.

4. Les variations du nom et du verbe — (Revue du cours élémentaire.)

2* ANNÉE

1. La proposition. — Ternies de la proposition. Les compléments (comme en U* année). Compléments de circonstance qui marquent le lieu, le temps, la manière, c'".

2. La phrase. — Proposition indépendante, principale, subordonnée.

3. Idée des parties du discours. — Mots variables et mois invariables.

4. Importance particulière du nom, du verbe et de l'adjectif. — Leurs variations.


104 PROGRAMMES OFFICIELS

Novembre.

1. (a) Le nom. — Personnes, animaux, choses. Genre.

(b) Le verbe. — Radical et terminaison; le temps et le mode.

(c) Analyse -. — La proposition et ses parties principales.

2. (a) Le nom. — Formation du féminin. Règle générale. Principales exceptions. Noms terminés en er, en, on, et.

(b) Le verbe. — Les trois formes du verbe; active, passive, pronominale, les trois groupes : 1" type aimer; 2° type finir; 3° tous les autres verbes.

(c) Analyse.

3. (a) Le nom. — Formation du féminin. Noms terminés en e, eur, leur.

(b) Le verbe. — Présent de l'indicatif (i" groupe).

(c) Analyse.

4. (a) Le nom. — Récapitulation. Espèces, genre, formation du féminin.

(b) Le verbe. — Présent de l'indicatif (Ier groupe). Verbes dont le radical se termine par '. '. c, g.

(c) Analyse.

1. (a) Le nom. — Formation du féminin et du pluriel.

(b) Le verbe. — Revue de l'introduction. Le radical et la terminaison. Temps et mode.

(c) Analyse.

2. (a) Le nom. — Pluriel des noms composés et des noms propres.

(b) Le verbe. — Accord du verbe avec le sujet. Règlegéncrale.

Remarques : verbes ayant pour sujet un pronom relatif, un nom, un infinitif. Pluralité des sujets.

(c) Analyse.

3. (a) Le nom. — Complément du nom. Nombre de ce complément. Récapitulation du nom.

(b) Le verbe. — Revue de l'introduction. Lcstrois formes, les trois groupes.

(c) Analyse.

4. (a) L'article. — Division des articles : défini, indéfini, partitif. Élision, contraction et analyse.

(b) Le verbe. — Tableau comparatif des terminaisons, ressemblances et différences.

(c) Analyse.

Décembre.

1. (a) Le nom. — Le nombre; singulier et pluriel. Formation du pluriel. Règle générale. Principales exceptions, .*, x, z.

(b) ïe verbe. — Présent de l'indicatif (2e groupe).

(c) Analyse.

I. Voir note page 110.

1. (a) L'adjectif qualificatif. — Définition et accord. Formation du féminin.

(b) \ji verbe. — Présent de l'indicatif (1" groupe). Verbes en eler, eler.

(c) Analyse.


LANGUE FRANÇAISE 105

2. (a) Le nom. — Pluriel. Principales exceptions (suite). Noms en eau, au, eu, ou.

(b) Le verbe. — Imparfait do l'indicatif (les deux premiers groupes des verbes).

(c) Analyse.

3. (a) Le nom. — Principales exceptions (suite). Noms en al, ail et récapitulation.

(b) Le verbe. — Passé simple de l'indicatif (verbes du 1" groupe).

(c) Analyse.

4. (a) Le nom. — Analyse. Récapitulation de la formation du pluriel.

(b) Le verbe. — Revision.

(c) Analyse.

2. (a) L'adjeclif qualificatif.

— Formation du pluriel. Accord de l'adjectif avecplusicurs noms.

(b) Is. verbe. — Présent de l'indicatif (1" groupe). Verbes en cer, yer, oyer, aller, envoyer.

(c) Analyse.

3. (a) L'adjectif qualificatif.

— Particularités : nu, demi, feu. Adjectifs pris comme noms.

. (b) Le verbe. — Présent de l'indicatif (verbesdu2'groupe). (c) Analyse.

4. (a) Récapitulation. — Nom et adjectif qualificatif.

(b) Le verbe. — Présent de l'indicatif (verbes du 3e groupe).

(c) Analyse.

Janvier.

1. (a) L'article. — Défini, indéfini.

(b) Le verbe. — Passe simple (verbes du 2* groupe).

(c) Lexicologie, — Suffixes cl dérivés.

2. (a) L'article. — Élision et contraction. Analyse de l'article.

(b) Le verbe. — Futur simple (verbesdesdeux premiers groupes).

(c) Analyse.

3. (a) L'adjeclif qualificatif. — Rôle et définition. Qualités diverses.

(b) Le verbe. — Idée du mode. Indicatif el conditionnel (l" groupe).

1. (a) L'adjeclif. — Adjectif démonstratif, adjectif possessif.

(b) Le verbe. — Imparfait do l'indicatif (verbes des trois groupes).

(c) Analyse.

2. (a) L'adjectif (suite). — Adjectifs numéraux et indéfinis.

(b) Le verbe. — Passé simple (verbes dut" groupe).

(c) Principes de la ponctuation : virgule.

3. (a) L'adjectif (suite). — Particularités sur l'accord de vingt, cent, mille, tout, même, quelque.

• (b) Le verbe. — Passé simple (verbes du 2' et du 3' groupe).

8


100 PROGRAMMES OFFICIELS

(c) Lericologie. — Préfixes et composés.

t. (a) L'adjectif qualificatif. ■ - Règle* d'accord. Formation du féminin. Itèwle pl fiera le et régit- particulière*. Adjectif* en e, ci:

(b) Le verbe. — Pré-ent du conditionnel (verbes des deux premiers groupe»).

(c) Analyse.

(c) Principes de la ponctuation. — Deux points.

4. (a) Les adjectifs démonstratif*, po\se<»ifs, etc. — Analyse. Récapitulation.

(b) le verbe. — Exemples d'analyse et de permutation.

(c) Principes de la ponctuation. — Point-virgule.

Février.

1. (a) L'adjectif qualificatif. -- Formation du féminin. Règles particulières; adjectifs en rur, leur, on, en, cl, eil, ol, ut.

(b) Le verbe. — L'impératif. Présent (verbes îles deux premiers groupes).

(c) Lexicologie. — Formation des mot* dérivés et conquises.

2. (a) L'adjectif qualificatif.

— - Formation du féminin; adjectifs en 'et, ol, s.

(b) le verbe. - Le subjonctif présent (verbes «les deux premiers groupes).

(c) Analyse.

3. (a) L'adjectif qualificatif.

— Formation du féminin; adjectifs de /, x, gu.

(b) Le verbe. — Le subjonctif. Présent (verbes des deux premiers groupes).

(c) Lexicologie.

4. (a) L'adjectif qualificatif.

— Féminin. Beau, nouveau, fou, mou, vieux.

U») IJC verbe. — Le subjonctif. Imparfait (verbes des deux premiers groupes).

1. (a) Pronom en gênerai. — Pronoms personnels, fonction, place.

(b) Le verbe. — (Verbes du l" groupe).

(c) Dérivés et composés.

2. (a) Le pronom. — Les pronoms personnels sujets ou compléments. Remarques particulières sur l'emploi des mots le, la, les, leur.

(b) I* verbe. — Futur (verbes du 2* et du 3" groupe).

(c) Analyse.

3. (a) Le pronom. — Pronoms démonstratifs; comment ils sont formés.

Leur rôle. Distinguer ce adjectif et ce pronom.

(b) Le verbe. — Présent du conditionnel (verbes des trois groupes).

(c) Dérivés et composés.

4. (a) Le pronom. — Pronoms possessifs; leur rôle. Remarque : les pronoms personnels comme les pronoms possessifs marquent la personne.

(b) Le verbe. — Yerbes des


LANGUE FRANÇAISE 107

(c) Analyse.

trois groupes au présent de l'impératif.

(c) Analyse.

Mars.

1. (a) L'adjeclif qualificatif.

— Formation du pluriel. Règle générale et règlesparticulières. Adjectifs en .% x.

(b) Le verbe. — Modes personnels, impersonnels. L'infinitif.

(c) Lexicologie. — Familles de mois.

2. (a) L'adjeclif qualificatif.

— Formation du pluriel; adjectifs en eau, al.

(b) Le verbe. — Participe présent et participe passé. Récapitulation.

(c) Analyse.

3. (a) L'adjectif qualificatif. —Règle d'accord avec plusieurs noms.

(b) Le verbe. — Verbes auxiliaires; verbe auxiliaire avoir.

(c) Lexicologie. — Famiiles de mois.

4. (a) Le nom et l'adjeclif qualificatif. — Analyse et revision.

(b) Le verbe. — Verbe auxiliaire être.

(c) Analyse.

1. (a) Pronoms indéfinis. — Foncliou. Pronoms variables et pronoms invariables. Pronoms relatifs.

(b) Le verbe. — Verbes des deux premiers groupes, au présent du subjonctif.

(c) Lexicologie. — Familles de mots,

2. (a) Pronoms interrogalifs. — Complément et analyse des pronoms.

(b) Le verbe. — Verbes du 3* groupe au présent du subjonctif.

(e) Analyse.

3. (a) Récapitulation. Nom et adjectif qualificatif.

(b) Le verbe. — Verbes des trois groupes à l'imparfait du subjonctif.

(c) Lexicologie. — Familles de mots.

4. (a) Récapitulation. — L'adjectif déterminatif et les pronoms.

(b) Le verbe, — Deux modes impersonnels.

(c) Analyse.

Avril.

I. (a) L'adjectif. — Les adjectifs démonstratifs, possessifs.

(b) Le verbe. — Temps composés, leur formation; temps composés des verbes transitifs à la forme active.

(c) Lexicologie. — Familles de mots.

I. (a) Participe en général. — Participe présent. Adjectif ver bal.

(b) Le verbe. — Revue des verbes auxiliaires. Deux sens du verbe avoir et du verbe être.

(c) Lexicologie. — Les homonymes.


108 PROGRAMMES OFFICIELS

2. (a) L'adjectif. — Les adjectifs possessifs (suite) et numéraux.

(b) Le verbe. — Temps composés des verbes transitif* (suite).

(c) Analyse.

3. (a) L'adjectif. — Les adjectifs indéfinis.

(b) Le verbe. — Temps composés îles verbes inlransilifs à la forme active.

(c) Lexicologie. — Familles de mots.

4. (a) L'adjectif. — Les adjectifs interrogalifs, exclamatifs. Revision et analyse.

(b) Le verbe. — Tournure négative et tournure interrogalive.

(c) Analyse.

2. (a) Participe passe, — La terminaison. Le participe employé comme ndjecijf.

<b) Le verbe. — Revue de la formation des temps composés à la voix active.

(c) Analyse.

3. (a) Participe. — Employé avec un auxiliaire; les deux règles d'accord.

(b) Le verbe. — Conjugaisons diverses. La forme passive cl la forme pronominale.

(c) Lexicologie. — Les homonymes.

4. (a) Participe. — Exercices de récapitulation.

(b) Le verbe. — Conjugaisons diverses (fin).

(c) Analyse.

Mai.

1. (a) Ix pronom. — En général. Les pronoms personnels, leur rôle.

(b) Le verbe. — Accord du verbe avec le sujet.

(c) Lexicologie. — Homonymes.

2. (a) Le pronom (suite). — Les pronoms démonstratifs et les pronoms possessifs.

(b) Le verbe. — Accord du verbe. Pluralité des sujets.

(c) Analyse.

3. (a) Le pronom (suite). — Les pronoms possessifs (suite) et indéfinis.

(b) Le verbe. — Accord de l'attribut avec le sujet.

(c) Lexicologie, — Homonymes,

1. (a) Mois invariables. — Préposition. Remarques : prêt à, près de; voici, voilà.

(b) Le verbe. — Conjugaison des verbes impersonnels.Revue de la tournure interrogalive et de la tournure négative. Analyse du verbe.

(c) Lexicologie.—Synonymes.

2. (a) Adverbe.—Les diverses espèces d'adverbes.

(b) Le verbe. — Emploi des temps simples de l'indicatif.

(c) Analyse.

3. (a) Adverbe. — Son complément. Conjonction. Les deux espèces de conjonctions.

(b) Le verbe. — Emploi des temps composés de l'indicatif,

(c) Lexicologie, — Synonymes,


LANGUE FRANÇAISE 109

4. (a) Le pronom (fin). -- Les pronoms relatifs et les pronoms intcrrogatifs. Analyse et revision.

(b) Le verbe. — Récapitulation.

(c) Analyse.

4. (a) Conjonction. — Remarques : parce que, par ce que ; quoique, quoi que, quand, quanta; ou, où. Interjection. Analyso des mots invariables.

(b) Le verbe. — Notions élémentaires sur l'emploi des temps et des modes.

(c) Analyse,

Juin.

1. (a) Les mots invariables, — La préposition.

(b) Le participe.— Le participe présent et l'adjectif verbal.

(c) Lexicologie. — Synonymes.

2. (a) Les mots invariables. — L'adverbe.

(b) Le participe. — Le participe passé; comment on reconnaît la terminaison au masculin. Participe passé employé seul.

(c) Analyse.

3. (a) Les mots invariables. — La conjonction.

(b) Le participe. — Participe passé employé* avec un auxiliaire (verbe ayant un complément direct).

(c) Lexicologie. — Contraires.

4. (a) Les mots invariables. — Interjection.

(b) Le participe. — Participe passé employé avec un auxiliaire (verbe n'ayant pas de complément direct).

(c) Analyse.

Récapitulation générale.

Juillet. . . Récapitulation générale.


110 PROGRAMMES OFFICIELS

COURS SUPÉRIEUR

Octobre.

1. Étude de la proposition. — Définition. Termes essentiels. Ilôlc de chacun des termes. Formes du sujet, de l'attribut.

2. Élude de la proposition. — Comment on complète le sujet. Comment on complète l'attribut, le verbe. — La phrase. Ce qui la constitue; comment on dislingue les propositions dans la phrase.

3. Élude de la jirojiosition. — Diverses espèces de propositions : indépendante, principale, subordonnée. Les coordonnées. Fonctions diverses des propositions. Remarques diverses : verbe à l'infinitif, au participe, à la forme impersonnelle.

4. IM ponctuation. — Principales règles en rapport avec l'étude de la proposition.

Novembre.

1. (a) Le nom. — Définition, espèces, genre et nombre. Revue des règles étudiées précédemment (féminin et pluriel).

(b) Le verbe. — Variations : mode, personne, nombre, temps.

(c) Analyse.

2. (a) Ix nom. — Étude de quelques noms changeant d'acceplion en changeant de genre : aigle, amour, délice, orgue, couple, hymne, enseigne.

(b) Le verbe. — Compléments indiquant l'objet de l'action : direct ou indirect. Compléments de circonstance qui marquent le lieu, le temps, la manière, etc. Particularités; remarques diverses sur l'emploi des compléments.

(c) Analyse '.

3. (a) Le nom. — Remarques sur le pluriel de quelques noms. Noms ayant deux formes au pluriel : aïeul, ciel, oeil, travail. Le nom gens.

(b) Le verbe. — Conjugaisons. Temps simples, composés, verbes auxiliaires, conjugaison d'un verbe; tableau comparatif des terminaisons.

(c) Analyse.

4. (a) Le nom. — Pluriel des noms propres.

(b) Le verbe. — Les deux espèces : transitifs, intransilifs.

1. Par ce mot, qui appartient au langage courant, il faut entendre la recherche do la nature (formo) et de la fonction ou rolo (syntaxe) do tel ou tel mot, de telle ou tollo proposition.


LANGUE FRANÇAISE 111

Les trois formes : active, passive, pronominale; verbes impersonnels, (c) Analyse.

Décembre.

1. (a) Le nom, — Pluriel des noms tirés des langues étrangères.

(b) Le verbe, — Conjugaisons diverses. Le verbe transitif & la forme active et à la forme passive. Emploi de l'auxiliaire avoir pour la première et de l'auxiliaire être pour la seconde. Permutation de forme.

(c) Notions d'élymologie. — Formation des mots. Radical. Suffixes, préfixes. Affixes.

2. (a) Le nom, — Pluriel des noms composés.

(b) Le verbe, — Conjugaisons diverses. Caractères de la forme pronominale. Les deux pronoms; leur rôle. Yerbes qui s'emploient essentiellement ou accidentellement à la forme pronominale.

(c) Notions d'élymologie. — Dérivés et composés. Espèces de mots pouvant être dérivés ou composés.

3. (a) Le nom. — Rôle et fonction dans la proposition (sujet, attribut, complément, apposition).

Noms complétés (nombre du complément). Noms collectifs (général, partitif).

(b) Le verbe. — Conjugaisons diverses. Verbes transitifs et intransitifs à la forme pronominale. L'auxiliaire être employé pour l'auxiliaire avoir. Verbes intransitifs qui peuvent prendre la forme pronominale.

(c) Notions d'élymologie. — Études des principaux suffixes. Formes abrévialives pour exprimer les idées de petitesse, défaveur, action, état.

4. (a) Récapitulation. — Le nom. Revue des règles relatives à la formation du féminin et du pluriel. Noms changeant de sens ou de genre. Pluriel de quelques noms.

(b) Le verbe. — Conjugaisons diverses. Verbe impersonnel. Sujet apparent ou réel. Remarques : Tournure interrogative (t euphonique). Tournure négative (place de la négation).

(c) Analyse.

Janvier.

1. (a) Récapitulation. — Le nom. Pluriel des noms propres tirés des langues étrangères, des noms composés. Rôle et fonction du nom. Noms collectifs.

(b) Récapitulation. Le verbe. — Ses variations. Complément.


112 PROGRAMMES OFFICIELS

Revue de la conjugaison, deux espèces de verbes, trois formes. Verbes impersonnels, conjugaisons diverses.

(c) Notions d'élymologie, — Étude des principaux suffixes; formes abréviatives pour exprimer les idées de temps, d'origine, de lieu.

2. (a) L'article. — Division des articles : défini, indéfini, partitif, Élision et contraction. Emploi. Suppression et répétition.

(b) Le verbe. — Les modes. Leur emploi, les quatre modes personnels, les deux modes impersonnels; comment l'action est oxprimée par chacun d'eux. Définition des modes.

(c) Notions d'élymologie. — Suffixes exprimant les idées do métier, de plénitude, de mérite, de possibilité.

3. (a) L'adjectif. — Définition, place, degrés de signification.

(b) Le verbe. — Mode indicatif. Règles concernant l'emploi des temps.

(c) Notions d'élymologie. — Suffixes exprimant les idées de manière, do religion, d'instrument.

4. (a) L'adjeclif. — Revue de toutes les règles relatives à la formation du féminin et du pluriel étudiées dans le cours moyen.

(b)Le verbe. — Le mode indicatif. Remarques sur l'emploi des temps; le présent employé pour le futur, pour le passé. Le passé composé employé pour le fulur. Temps du 2' verbe quand les actions sont simultanées.

(c) Analyse.

Février.

i. (a.)L'adjectif. — Particularités relatives à l'accord de l'adjeclif avec le nom : demi, nu, feu, franc de port. Adjectifs composés.

(b) Le verbe. — Le conditionnel et l'impératif. Divers sens de chacun de ces modes. Emploi du conditionnel dans la proposition subordonnée. Comment on exprime le futur.

(c) Notions d'élymologie. — Récapitulation de l'étude dessuffixes.

2. (a) L'adjectif. — Son complément. Son rôle. L'adjeclif employé comme nom. Récapitulation de l'étudo de l'adjeclif.

(b) Le verbe. — Mode subjonctif. Son emploi.

(c) Notions d'élymologie. — Les préfixes : nature, emploi, assimilation.

3. (a) L'adjeclif. — Tableau des diverses espèces : numéraux, possessifs, démonstratifs, interrogatifs, indéfinis. Rôle. Définition.

(b) Le verbe. — Concordance des temps du subjonctif avec ceux de l'indicatif et du conditionnel.

(c) Notions d'élymologie. — Les préfixes. Leur origine.

4. (a) L'adjectif. — Emploi et accord des adjectifs numéraux. Remarques relatives .i vingt, cent, mille. L'adjectif numéral cardinal employé pour l'adjeclif numéral ordinal.


LANGUE FRANÇAISE 113

(b) Le verbe. — Les deux modes impersonnels : infinitif et par» ticipe. Définition. Emploi do l'infinitif comme complément. — Récapitulation de l'emploi des modes et des temps.

(c) Analyse,

Mars.

1. (a) L'adjeclif. — Emploi et accord des adjectifs possessifs. Répétition de l'adjectif possessif.

(b) Le verbe. — Participe présent. Quels temps il indique. Distinction de l'adjectif verbal et du participe présent. Particularités relatives à l'orthographe des participes présents et adjectifs verbaux correspondants.

(c) Notions d'élymologie. — Étude de quelques mots grecs qui jouent en français le rôle d'affixes : cratie, graphie, logie, pathic.

2. (a) L'adjeclif. — Accord de l'adjectif indéfini. Remarques relatives à même, quelque.

(b) Le verbe. — Participe passé. Règles générales d'accord. Le participe passé employé comme adjectif; le participe passé employé avec un auxiliaire.

(c) Notions d'élymologie. — Étude de quelques mots grecs qui jouent en français le rôle d'affixes : mètre, phonie, auto, mono.

3. (a) L'adjectif. — Remarques relatives à l'adjectif tout. Tout suivi de l'adjectif : autre.

(b) Le \erbe. — Participe passé. Remarques diverses relatives à l'accord. Participe passé suivi d'un infinitif. Participe passé précédé de en; de 1*.

(c) Notions d'élymologie. — Étude de quelques mots grecs qui jouent en français le rôle d'affixes : poly, philo, théo, anlhropo, zoo.

4. (a) Récapitulation. — L'adjectif. Adjectif qualificatif : Degrés de signification. Particularités relatives à l'accord. Autres adjectifs. Remarques (vingt, cent, mille, même, quelque, tout).

(b) Le verbe. — Participe passé. Cas dans lesquels il est toujours invariable. Participe passé employé avec un nom collectif.

(c) Analyse.

Avril.

1. (a) Le pronom. — Définition. Diverses espèces. Le pronom personnel, fonction, place. Remarques sur les pronoms personnels employés comme sujets ou compléments. Leur répétition.

(b) Le verbe. — Récapitulation des règles concernant l'emploi du participe présent et du participe passé.

(c) Notions d'élymologie. — Famille de mots. Radical, dérivés, composés.

2.(a)Pronoms démonstratifs,possessifs, indéfinis. —Emploi du


114 PROGRAMMES OFFICIELS

pronom co par pléonasme. Le pronom possessif employé comme nom. Remarques sur l'emploi de on, chacun.

(b) Le verbe, — Accord avec le sujet. Règle générale. Remarques diverses. Sujets unis par et,ni, ou; sujets synonymes, par gradation. Les pronoms l'un, ce, qui, sujets.

(c) Notions d'élymologie. — Élude de quelques familles de mots.

3. (a) Pronoms relatifs.— Rôles. Le pronom relatif a le genre, le nombre, la personne de son antécédent. Dans son emploi, éviter l'équivoque. Remarques sur qui, que, dont.

Pronoms inlerrogalifs. — Compléments des pronoms.

(b) Le verbe. — Accord de l'attribut avec le sujet. Règle générale. Remarques diverses.

(c) Notions d'élymologie. — Étude de quelques familles de mots.

4. (a) Le pronom. — Récapitulation. Personnes et nombres, genres et cas des pronoms.

(b) Le verbe. — Récapitulation de l'accord du verbe et de l'attribut avec le sujet.

(c) Analyse.

Mai.

1. (a) Les mots invariables. — L'adverbe. Définition. Place. Diverses espèces : lieu, temps, quantité, manière, négation, etc. Moyen de les reconnaître. Locution adverbiale.

(b) Is. verbe. — Revue des verbes du 3* groupe.

(c) Signification des mots. — Ce qu'on entend par homonymes synonymes, paronymes.

2. (a)Lîi mots invariables. — L'adverbe. Remarques diverses sur le rôle et l'emploi de divers adverbes. Complément de l'adverbe. Degrés de signification. Plus tôt, plutôt.

(b) Le verbe. — Revue des verbes irréguliers.

(c) Signification des mots. — Exercices sur les homonymes, synonymes, paronymes.

3. (a) Les mots invariables. — La préposition. Définition. Rapports indiqués (temps, lieu, manière, origine, etc.). La locution prépositive.

Une même préposition peut marquer des rapports différents.

(b) Le verbe. — Revue des verbes du 3* groupe.

(c) Signification des mots. — Exercice sur les homonymes, synonymes, paronymes.

4. (a) Les mots invariables. — La préposition. Son emploi, sa répétition. Remarques diverses : voici, voilà, près de, prêt à, avant, devant. Récapitulation de l'adverbe et de la préposition,

(b) Le verbe. — Revue des verbes irréguliers.

(c) Analyse.


LANGUE FRANÇAISE US

Juin.

1. (a)Les mots invariables,— La conjonction. Définition. Coordination, subordination. Remarques : quand, quant à, quoique, parce que, ou, où. Locution conjonctive.

(b) Le verbe, — Revue des verbes du 3* groupe.

(c) Signification des mots, — Exercices sur les homonymes, synonymes, paronymes.

•2.(a)Les mots invariables.— L'interjection. Définition. Mots qui peuvent être employés comme interjection. Analyse des mots invariables.

(b) /.e verbe. — Revue des verbes du 3* groupe.

(c) Signification des mots. — Exercices s^r les homonymes, synonymes, paronymes.

3. Récapitulation générale. — Matières étudiées dans le 1" trimestre.

4. Récapitulation générale. — Matières étudiées dans le 2' trimestre.

Juillet.

Récapitulation générale. — Matières étudiées dans le 3' trimestre.

Dictée.

Malgré toutes les critiques qu'on en a faites, la dictée bien choisie, suggestive, est un exercice intéressant et fructueux : tantôt elle apprend, tantôt elle contrôle soit l'orthographe d'usage, soit l'orthographe grammaticale; toujours elle exerce l'intelligence et la mémoire des yeux, de l'oreille et même des doigts. Nous avons renoncé définitivement aux exercices cacographiques et torturés, où les difficultés étaient accumulées souvent d'une manière peu élégante : nous écrivons d'abord au tableau noir et nous expliquons à l'avance les mots que nous croyons nouveaux et qui présentent quelques difficultés : c'est la dictée d'exercice ou d'étude. Une fois par semaine, il est profitable de faire uno dictée-contrôle où sont résumées les difficultés étudiées.

Dans le cours élémentaire, nous composons le texte à reproduire avec les mots pris dans le morceau que les enfants prévenus viennent de lire; nous leur rappelons les règles à appliquer. Pour la correction, nous nous servons du tableau noir; les fautes, mentionnées par un condisciple, sont reconnues, expliquées et corrigées par l'auteur.


116 PROGRAMMES OFFICIELS

Dans le cours moyen et le cours supérieur, notre dictée est précédée delà lecture expliquée d'un morceau modèle comme fond et comme forme. La correction par l'épellation des mots difficiles est rapide; elle fournit l'occasion de provoquer des rapprochements intéressants. Une dictée mal faite est la reproduction inexacte d'un texte incompris.

Il importe que les élèves de tous les cours respectent l'orthographe, non seulement dans la dictée, mais aussi dans tous les devoirs écrits et notamment dans la composition française.

N'oublions pas que le programme de tous les examens et concours auxquels doivent satisfaire nos élèves pour continuer leurs éludes ou pour entrer dans une administration, renferme toujours une épreuve d'orthographe avec un coefficient très élevé. (Certificat d'études — Bourses — Brevet — Postes — Douanes — Crédit foncier — Contributions indirectes -— etc.).

Récitation.

La mémoire se développe par l'exercice raisonné, d'où une première nécessité de la récitation. Ce qu'il manque - au jeune enfant ce sont moins les idées que les mots et les phrases pour exprimer ce qu'il sr.it ou ce qu'il sent : la récitation est l'un des meilleurs moyens d'apprendre la langue en enrichissant le vocabulairo, d'où la double importance des exercices de mémoire dans les différents cours. Les jeunes élèves peuvent retenir littéralement des phrases entières qu'ils ne comprennent point; mais « il est indubitable qu'on apprend avec une facilité incomparablement plus grande et qu'on retient beaucoup mieux ce qui est enseigné dans le vrai ordre, parce que les idées, qui ont une suite naturelle, s'arrangent bien mieux dans notre mémoire et se réveillent bien plus aisément les unes les autres ». (Logique de Port-Royal.)

Souvent, on essaye de faire concorder le programme de récitation avec celui de morale : l'idée est louable, mais on ne la réalise pas facilement. Bien choisir une douzaine de morceaux de récitation tout à .fait irréprochables, à la portée des enfants de chacun des trois cours, présente de sérieuses difficultés; ne les compliquons point.


LANGUE FRANÇAISE 117

Il est désirablo que la listo généralo des morceaux do récitation soit arrêtée au commencement de l'année scolaire par le Conseil des Maîtres, afin d'éviter les répétitions et les lacunes regrettables. En général, défions-nous des poésies dites enfantines, souvent sans valeur; on a cru que pour être compris des enfants on devait employer un style particulier; c'est une erreur. Avec quelques explications bien préparées, la plupart des chefs-d'oeuvre de nos grands écrivains peuvent être appris dans nos écoles : ce sont précisément des chefs-d'oeuvre parce qu'ils sont clairs, simples et naturels. Les élèves ne saisiront certainement pas toutes les nuances, toutes les beautés d'une fable de La Fontaine, mais ils y reviendront avec plaisir dans la suite. N'en est-il pas ainsi pour nous de toutes les oeuvres de génie?

Nous conseillons aux maitres de dresser une double liste afin de ne pas étudier les mêmes morceaux au cours de deux années consécutives, là où il y a quelques élèves qui redoublent. Ayons un cahier sur lequel nous transcrirons sur la page de gauche les morceaux et sur la page de droite le plan à suivre pour l'explication approfondie -.nous éviterons ainsi un travail inutile, les tâtonnements, le verbiage.

Tout morceau appris et su ne doit pas s'oublier, grâce à la répétition périodique de tous les morceaux précédemment étudiés. Ce qui importe, ce n'est pas le nombre des ''morceaux appris, mais la manière dont ils sont sus d'une façon définitive.

Cours élémentaire.

Un morceau de récitation doit être, au préalable, l'objet d'une lecture expliquée avec le plus grand soin. D'abord, lecture expressive bien sentie, puis explication générale, interrogations; les enfants sont invités à reproduire le sujet tel qu'ils l'ont compris et retenu afin de nous permettre de rectifier et de compléter ce récit un peu enfantin. Nous reprenons le morceau, nous indiquons ce que l'auteur a voulu nous montrer ou nous enseigner, nous recherchons le plan suivi, les moyens employés pour atteindre le but qu'il s'est proposé,


118 PROGRAMMES OFFICIELS

Nous commençons l'étudo par audition au début de l'année, afin de montrer à nos jeunes élèves comment on apprend par coeur : quatre vers ou quatre lignes de prose exprimant un sens complet nous paraissent uno tâche suffisante pour une leçon.

Quels morceaux conviennent aux élèves du cours élémentaire? Sans exclure la prose, faisons une part très large à la poésie, que les enfants' retiennent plus facilement. Prenons garde aux descriptions des phénomènes de la nature; elles sont souvent abstraites. Les enfants préfèrent les scènes vivantes où les personnages parlent et s'agitent.

Lorsque les enfants connaissent un morceau, il est un exercice do revision qui les intéresse vivement : invitez-les à décrire les petits tableaux qui pourraient illustrer le récit étudié, à la condition que ces images ne se trouvent pas dans le livre de lecture, ce qui n'exigerait qu'un simple effort de mémoire visuelle, alors que nous leur demandons de faire acte d'imagination. Arrêtez à l'avance la série de questions à poser. Faites l'expérience sur un morceau bien connu : « Ceux que j'aime ». La première strophe peut donner lieu à deux petits tableaux : 1° La mère heureuse embrasse son enfant ; 2° La mère un peu triste pardonne à son fils désobéissant. — La deuxième strophe amène naturellement la description de l'atelier où travaille le père toute la semaine, puis le portrait du jeune écolier ouvrant i. porte et montrant dans sa main les bons points qu'il a obtenus. La troisième nous présente d'abord la grand'môre racontant une histoire intéressante à ses petits-enfants et ensuite le petit frère taquinant son aîné qui étudie sa leçon ou fait ses devoirs.

Voilà autant de descriptions simples dont les élèves, qui ont retenu le morceau, possèdent tous les éléments. Il y a plus, ce sont d'excellents sujets de dessin libre sur l'ardoise qui rompent la monotonie des tracés géométriques, en dehors de la leçon de récitation (application des récentes instructions sur l'enseignement du dessin).


LANGUE FRANÇAISE 119

Cours moyen.

La marche à suivro est la même; toutefois le rôle do l'élève est plus actif, notamment dans l'explication du morceau h apprendre : il peut déjà découvrir, dans certains récits, le plan suivi par l'auteur,' saisir la beauté do certaines expressions employées.

La poésie tient moins de place; les morceaux s'élèvent et s'allongent; les enfants apprennent à la maison sur leur cahier spécial ou dans leur livre. Ne nous inquiétons pas trop s'ils n'en sentent pas immédiatement toute la valeur; pourvu que le texte soit bien su, le morceau se représentera à leur mémoire très souvent lorsque l'étude ou l'âge les aura mûris et portés à la réflexion. A chaque fois, ils comprendront mieux une expression un peu obscure, ils éprouveront le sentiment seulement pressenti; c'est ainsi quo l'éducation intellectuelle et morale se continuera après l'école.

Nous estimons quo la récitation ainsi conduite est un excellent exercice de vocabulaire et de composition française : ce ne sont pas seulement des mots bien choisis, des expressions heureuses, mais des phrases tout entières que les élèves retiennent et qu'ils emploieront plus tard en les adaptant plus ou moins heureusement.

Veillons à ce que les morceaux appris dans l'année soient exactement sus, au mois de juillet, d'une façon irréprochable : n'oublions pas qu'un texte imparfaitement reproduit est de nulle valeur.

Cours supérieur.

Toutes les indications précédentes sont applicables au cours supérieur. Déjà nous nous sommes servis de la lecture pour faire connaître les chefs-d'oeuvre de nos grands écrivains; nous ferons un nouveau choix pour en confier quelques-uns à la mémoire. Rappelons-nous que la forme elle-même a une grande valeur. Corneille, Racine', Molière, etc., nous fourniront, après La Fontaine, une ample provision que nous ne pourrons épuiser. Imposons certains morceaux à toute la classe, mais laissons aussi à


120 PROORAMMU OFFICIELS

chacun de nos élèves la liberté de choisir quelques textes supplémentaires en les invitant à justifier leur choix.

Pour terminer, rappelons que les exercices de récitation' ne peuvent être fructueux qu'à la condition d'être préparés très sérieusement et par écrit; autrement, la diction ne provoque pas l'émotion nécessaire, les explications générales sont vagues, le plan n'est pas mis en relief, la signification des mots est noyée dans des formules verbales, le ton manque de mordant et les enfants peu intéressés ne nous suivent point, ne sont pas incités à l'effort nécessaire.

COURS ÉLÉMENTAIRE Octobre.

1" ANNÉE.

1. Dire merci (Jean Aicard).

2. La Itenonculc et l'OEillet (ltérengcr).

3. Le Pauvre et son Chien (llonnard).

2' ANNÉE.

1. La Main (Jean Aicard).

2. Ceux que j'aime (L. Trautner).

Novembre.

1. Demain (Tonrnier).

2. Le Dogue et le Bnuf (lioursault).

3. Le Hibou et la Tourterelle (De Fulvy).

1. L'Araignée cl le Ver a soie (Le Uailly).

2. La Diligence (Gaudy).

Décembre.

1. Le Lézard et la Torluc (Uiiichard).

2. Pour le jour de l'an (Blanchard).

3. Récapitulation.

1. Le Petit Sot (Coquard).

2. Récapitulation.

Janvier.

1. Le Pinson et la Pic (Mme de la Féraudièrc).

2. Les Aveugles (Octave Auberl),

1. Le Chien et le Chat (Arnault).

2. L'Enfant et les Fleurs (Le Uai.ly).


LANGUE FRANÇAISE 121

Février.

1. L'Enfant et le Chat (Guichard).

, 2. La Mouche rusée (Paul Privât).

i. La Guenon, lé Singe et la Noix (Florian).

2. La Brebis et le Chien (Florian).

Mars.

1. La Cigale et la Fourmi (La Fontaine).

2. Récapitulation.

i. Le Père et l'Enfant (J.-J. Porchat). 2. Récapitulation.

Avril.

1. La Pomme, de terre (Villefranche).

2. La Liberté (Dévoile).

i

1. La Souris et ses petits (F. Bataille).

2. Le Cheval et le Taureau (Le Bailly).

Mai.

1. Le Moineau et la Tourterelle (Grenus).

2. Récapitulation.

i.Ma mère (Jean Aicard). 2. Récapitulation.

Juin.

1. Le Corbeau et le Renard (La Fontaine).

2. Récapitulation.

1. Toutdoux(Octave Aubert).

2. Récapitulation.

Juillet. Récapitulation générale.

COURS MOYEN Octobre.

i" ANNÉE.

1. Le Renard et la Cigogne (La Fontaine).

2. Un repas chez les Gaulois (Amédée Thierry).

2* ANNÉE.

1. Le Laboureur et ses Enfants (La Fontaine).

2. Les Plantes (Fénelon).

9


122 PROGRAMMES OFFICIELS

Novembre.

i. Le Lodp et l'Agneau (La Fontaine).

2. La Vigne et le Roseau (Bernardin de Saint-Pierre).

i. Humanité française (E. Bersol).

2. L'Huitre et les Plaideurs (La Fontaine). *

Décembre.

i. Le Grillon (Fioiian).

2. Le Lion et le Rat (La Fontaine).

I.La Vertu de l'habit (Montesquieu).

2. Les Deux Cortèges (J. Soulary).

Janvier.

1. La Châtaigne (Arnault).

2. La herse (Franklin).

i. La Tortue et les Deux Canards (La Fontaine).

2. La Mort de l'oiseau (F. Coppéc).

Février.

1. La Perdrix (La Fontaine).

2. Amour fraternel (J.-J. Rousseau).

i. Après la bataille (V. Hugo). 2. Le Lever du soleil (J.-J. Rousseau).

Mars.

1. Le Dimanche (Henri Miirgcr).

2. Le Renard et le Bouc (La Fontaine).

1. Le Madrigal de Louis XIV (Mme de Sévigné).

2. La Mort et le Bûcheron (La Fontaine).

Avril.

1. La Brebis et le Chien (Florian).

2. La Vie ruslhiuc (A. Vcssiol).

1. Le Lièvre et la Tortue (La Fontaine).

2. Le Vieux (A. Daudet).

Mai.

1. La Laitière et le Pot au lait (La Fontaine).

2. Le Retour Jcs champs (Fénclon).

1. Héroïsme et sang-froid d'un soldat au siège de Namur [1692] (Racine).

2. L'Exilé (Lamennais).


LANGUE FRANÇAISE < 123

Juin.

1. La Colombe et la Fourmi (La Fontaine).

2. Le Malin à la ferme (Erckmann-Chatrian).

1. M. Jourdain et le garçon tailleur (Molière).

2. Le Coche et la Mouche (La Fontaine).

Juillet. Récapitulation.

COURS SUPÉRIEUR

XVII* SIÈCLE.

Octobre.

i. Conseils pratiques pour la récitation.

2. Énergie du vieil Horace (Corneille).

3. Le Loup et le Chien (La Fontaine). i. Id.

Novembre.

1. Le Gendre de Mme Jourdain (Molière).

2. Dialogue entre Harpagon et La Flèche (Molière).

3. Antiques vertus du peuple romain (Bossuel).

4. L'Industrie humaine (Bossuel).

Décembre.

1. Reproches d'Agrippine à son fils Néron (Racine).

2. Monologue de Petit-Jean (Racine).

3. La Curiosité punie (Fénelon).

4. Fragilité de la vie (Fénelon).

XVlIt* SIÈCLE.

Janvier.

i. La Manie des visites (Montesquieu).

2. Le Bon Citoyen (Montesquieu).

3. Bornes de l'esprit humain (Voltaire).

4. La Ferme (Voltaire).

Février.

i. L'Ecureuil (BufTon). 2. Les Eléphants (Bu(Ton).

3. La Vraie Charité (J.-J. Rousseau).

4. Amour fraternel (J.-J. Rrusseau).


124 PROGRAMMES OFFICIELS

"Mars.

1. Grandeur d'àme d'un nègre (Diderot).

2. Mes Parents (Diderot).

I 3. La Calomnie (Beaumarchais). I 4. Révision.

XIX' SIÈCLB.

Avril.

1. Les Canards sauvages (Chateaubriand).

3. L'Amour du pays natal (Chateaubriand).

3. Le Sort des servantes (Lamartine).

4. L'Hirondelle (Lamartine).

Mai.

1. Le Pinceau du Titien (Alfred de Musset).

2. Souvenir (Alfred de Musset).

3. La France en 1796 (Tliiers).

4. Mortde Mirabeau (Thiers).

Juin.

1. La Pitié (Michelel).

2. Le Général Hoche (Michelet).

3. Une Cuisine d'auberge (Victor Hugo).

4. L'Enfant (Victor Hugo).

Juillet. Récapitulation.

Composition française.

Les résultats obtenus laissent souvent à désirer parce que l'exercice est difficile : nous nous en rendons compte chaque jour par nous-mêmes. Peut-être nos prétentions sont-elles exagérées et les procédés employés ne sont-ils pas irréprochables? Nous devons être satisfaits si, en sortant de l'école, nos élèves sont capables de faire un] travail de composition exact, clair, concis et ordonné.

Et d'abord, exigeons toujours un langage correct, des réponses formulées par des phrases complètes. Habituons ensuite nos élèves à]observer méthodiquement. N'oublions


LANGUE FRANÇAISE 125

pas que l'exemple peut tenir lieu de bien des explications. Au cours de nos lectures, choisissons tel ou tel extrait qui servira de modèle à nos élèves. S'agit-il d'apprendre à composer un portrait, celui d'un camarade, d'un parent? Le maître dicte, à l'heure de la leçon d'orthographe, le morceau qu'il a noté. Quand la dictée est corrigée, on procède à l'analyse des idées; on découvre la marche suivie par l'écrivain; on voit quels détails il a omis ou retenus; on retrouve la raison des choses et leur coordination. L'élève voit que rien n'est livré au hasard. C'est alors qu'il entreprend son travail personnel, non pour reproduire, mais pour imiter.

Choix et préparation des sujets.

Dans le cours élémentaire, demandons à nos enfants de trouver le mot juste qui complète une phrase, — d'énumérer les objets réunis ordinairement ou accidentellement dans un même lieu, — d'indiquer les différentes parties d'un objet placé sous leurs yeux. Ce n'est qu'à la lin de l'année que nous exigerons un texte suivi, dont le plan sera tracé au tableau noir.

Dans le cours moyen, gardons-nous encore des abstractions ou des sujets d'imagination : il importe que les enfants restent vrais. Essayons la description d'un objet, d'un végétal, d'un animal, d'une image que les élèves ont sous les yeux et qu'ils examinent guidés par le maître. Nous passons au portrait de différents types (poli, paresseux, malpropre); puis viendra le récit d'un incident dont toute la classe aura été le témoin. Nous ferons trouver le plan, les procédés de développement de l'auteur d'un morceau du livre de lecture. Nous terminerons par les lettres les plus simples.

Avec les élèves du Cours supérieur, nous continuerons les mêmes sujets d'examen, de description, un peu plus larges (phénomènes naturels). Nous emprunterons quelques textes a l'histoire, à la géographie, aux sciences; les comptes rendus d; lectures ne doivent pas êlre négligés; la mise en prose des fables connues, le développement de pensées morales, de proverbes présentent de sérieuses difficultés..


126 PROGRAMMES OFFICIELS

Alin d'obtenir le travail personnel des élèves et d'éviter l'aide trop complaisante des parents, nous pensons qu'il convient de faire exécuter à l'école même le travail de composition française.

Correction des devoirs.

Tous les devoirs doivent être, lus attentivement, en dehors de la classe et notés par le maître qui, au moyen de signes rapides et conventionnels, indique dans la marge les différentes fautes commises. Nul besoin d'annotations nombreuses qu*e les élèves ne liraient point. Celte correction individuelle, nécessaire, prépare la correction collective en classe. L'instituteur, grâce aux notes prises, aux bons et aux mauvais passages mentionnés, traduit et motive son impression générale; puis il développe le sujet au moyen des extraits des différentes copies où les élèves se reconnaissent avec plaisir. Quelquefois ce développement modèle est écrit au tableau noir et transcrit au dos de chaque copie.

Les devoirs sont remis aux enfants qui, associés deux à deux, corrigent leurs travaux, grâce aux indications générales entendues, aux signes particuliers tracés dans la marge. L'instituteur, circulant dans les bancs, vient au secours des groupes embarrassés. Ces corrections individuelles, où chacun revoit ses fautes et les redresse avec l'aide réciproque djun camarade, peuvent êlre aussi rapides que fructueuses.

COURS ÉLÉMENTAIRE

Octobre.

I" AN.NÈE

1. Exercices (Vobsens.lion directe : la règle.

2. L'eau.

3. La canonnière.

4. Le coke.

2* ANNÉE

1. Description d'objets vus i Le tableau noir; un sou.

2. Un morceau de crait; un canif.

3. Mon encrier; une allumette.

4. Mon porte-plume; une clef.


LANGUE FRANÇAISE 127

Novembre.

1. Un morceau de pain.

2. Une pomme.

3. Une salière.

4. Un morceau de sucre.

1. Description d'objets vus (suite). — La boite à craie; un dé à jouer.

2. Mon plumier; un verre à boire.

3. Ma règle; une éponge.

i. Ma gibecière; une enveloppe.

Décembre.

t. Une poire.

2. Une boite de conserves (sardines, pois).

3. Une assiettée de soupe.

4. Un bocal de cornichons.

1. Description d'objets vus (suite). — Mon tablier; un porte-monnaie.

2. Le chapeau du maître; une cuiller.

3. Ma toupie; une cuvette.

4. Une cage d'oiseau ; un saladier.

Janvier.

1. Un sac en toile.

2.'Un mouchoir.

3. Une blouse de laine.

4. Un bas.

i. Description d'un végétal (d'après nature ou d'après images).— Le blé; une carotte.

2. Un oignon; une salade.

3. Le rosier; un poireau.

4. Le thym; un arbre de la cour.

Février.

1. Une cravate.

2. Un foulard.

3. Un gant.

4. Un cahier.

1. Description aun animal (d'après nature ou d'après images). — Un cheval; un âne.

2. Un chat; un chien.

3. L'hirondelle; l'épervier.

4. Le hareng; la carpe.

Mars.

1. Un morceau de savon.

• >

2. La broSoO h habit. ■ 3. Un chapeau.

4. Une ceinture de cuir.

1. Description de l'homme. — Portrait physique d'un camarade.

2. Id.

3. Description (d'après images) de personnages illustres. — Vercingélorix; Charlcmagne.

4. Pasteur; Bara.


128 PROGRAMMES OFFICIELS

Avril.

1. Une planche de sapin.

2. Une ardoise.

3. Le sable.

4. Un bol.

1. Description dun lieu déterminé et vu. — Le préau de l'école; la salle de classe.

2.Lacourdc l'école;uncrue.

3. Une place publique; un boulevard.

4. La rue habitée par rélève.

Mai.

i. Un verre à boire.

2. Un pot à eau.

3. Une pièce de i franc.

4. Une sonnette.

1. Description (d'après image) d'une scène familière. ■— Un berger gardant ses moutons; le laboureur à sa charrue.

2. Mineurs dans une galerie; un boulanger à son four.

3. Les joueurs de billes; l'aveugle et son chien.

4. La trempe de l'acier; le fauchage des foins.

Juin.

i. Une clé.

2. La porte.

3. Une chaise.

4. Une armoire.

i. Description (d'après image) d'une scène historique. — Pépin le Bref dans l'arène.

2. Un repas gaulois.

3. Le roi franc sur le pavois.

4. La mort de Roland.

Juillet. Récapitulation.

COURS MOYEN Octobre.

i" ANNÉE

1. Description d'objets vus : un crayon; une aiguille.

2. Un coaleau; une épingle.

3. Un mètre, un étui à aiguilles.

4. Ma gibecière: un râteau.

2' ANNÉE i. Description d'objes vus : le marteau de l'atelier; une scie.

2. Une fenêtre de la classe; mon livre de lecture.

3. Description d'un végétal i le pied de mats; le dahlia.

4. Le cerisier du jardin de l'école; un arbre du boulevard.


LANGUE FRANÇAISE 429

Novembre.

1. Description d'un végétal : un fraisier; le thym.

2. Un pommier; un peuplier.

3. Un oranger; un sapin.

4. Un salsifis; un tilleul.

1. Description d'un animal : la pic; un paon.

2. Une tortue; la girafe.

3. Description de l'homme : Portrait physique d'un élève.

4. Portrait physique (d'après image) : Victor Hugo; l'amiral Courbet. '*

Décembre..

1. Description d'un animal : un mouton; la souris.

2. Un canard ; l'éléphant.

3. Un papillon ; le pinson.

4. Un moineau ; le maquereau.

1. Description de Vhomme (suite). Portrait intellectuel et moral (d'après l'histoire) : Henri IV; Louis XIV.

2. Sully; Richelieu.

3. Portrait type : L'enfant poli; le paysan gaulois.

4. Le boi camarade; le flatteur.

Janvier.

1. Description de l'homme : Portrait d'un camarade: • 2. Portrait (d'après image) : Thiers; Kléber.

3. Bernard Palissy; Duguesclin.

4. Molière ; Mme Roland.

1. Description d'un lieu vu : l'école; le jardin de l'école.

2. La salle de dessin ; un bazar.

3. Description d'un phénomène naturel : La neige; la rosée.

4. Le dégel; le coucher du soleil.

Février.

1. Description d'un lieu vu : Ce qu'on voitaulour de l'école; l'intérieur d'une boulangerie.

2. Le vestibule de l'école; la cave.

3. Le carrefour; le lavoir.

4. La place du marché; le grenier.

1. Description d'une seine familière : une partie de billes; une partie de tonneau.

2. Le déjeuner au préau de l'école; le diner en famille.

3. L'exécution d'un chant scolaire; le concert public.

4. Un exercice gymnastique; le défilé des pompiers.


130 PROGRAMMES OFFICIELS

Mars.

1. Description d'une scène familière : La visite de propreté, le matin; la revaccination.

2. La distribution des récompenses; le tir.

3. La rue par un temps de pluie; le passage de l'omnibus.

4. La sortie de l'école; la sortie de l'usine.

1. Description (d'après image| d'une scène historique : François I" armé chevalier par Bayard ; le Vengeur

2. Les bourgeois de Calais; le chevalier d'Assas.

3. Récit d'un fait dont l'enfant a été témoin : le carreau cassé; la nappe tachée.

4. Une bonne action; une mauvaise action.

Avril.

1. Description (d'après image) d'une scène historique : Bayard et Bourbon; Saint Louis à Vincennes.

2. HenriIV assiégeant Paris; Jeanne d'Arc à Reims.

3. Description d'un phénomène naturel : L'arc-en-ciel ; la nuit.

4. Une giboulée; une ondée orageuse.

t. Narration : l'enfant qui jette des pierres; la colombe surprise par le chat.

2. L'enfant et l'aveugle; une partie de pêche.

3. Le petit voleur de pommes; la visite au moulin.

4. Respectons les nids; une promenade.

Mai.

1. Récit d'un fait dont l'enfant a été témoin : le cahier sali; la page déchirée.

2. Un acte de franchise; un petit mensonge.

3. Fait intéressant de la journée scolaire.

4. Un accident survenu dans la rue.

1. Lettre familière : Pour demander le prêt d'un livre; lettre à un frère soldat.

2. Pour remercier du prêt d'un livre; —d'un renseignement demandé.

3. Un enfant écrit à son père en voyage; — à sa grand'mèrc.

4. A un camarade, en conva. lescence a la campagne; — au bord de la mer.

Juin-Juillet.

Récapitulation générale.


LANGUE FRANÇAISE 131

COURS SUPÉRIEUR Octobre.

1. Description d'objets vus : Ma table de classe; le bureau du maître.

2. Id. La pendule de ma classe; ma gibecière.

3. Description d'un végétal : le lierre du jardin; le chrysanthème.

4. Description d'un-animal : Un lapin; un serin.

Novembre.

1. Portrait physique : mon camarade; mon portrait (d'après nature).

2. Portrait physique : Sadi Carnot; Gambetta (d'après image).

3. Portrait intellectuel et moral : Louis IX; Louis XL

4. Portrait type : L'étourdi; le paresseux.

Décembre.

i. Description d'un lieu vu : l'école; l'atelier de travail manuel.

2. Id. La grande place; la rue de l'école.

3. Description d'une scène familière : Entrée à l'école; le marché à,10 heures.

i. Id. Aspect d'une rue le matin; — le soir.

Janvier.

1. Description d'une scène historique (d'après image) : Daumesnilà Yinccnnes; le serment du Jeu de Paume.

2. Description d'un phénomène naturel : l'orage; un jour de pluie.

3. Notions sur le dialogue : Après la batterie; une trouvaille (lecture appropriée).

4. Notions sur le discours (d'un enfant) : l'école buissonnière; le pain gâché (lecture appropriée).

Février.

1. La Narration : recherche des règles principales (lectures appropriées) : but, moyens. Les trois divisions. Contraste et gradation. La narration renferme tous les genres.

2. La Narration : Exemple de fraternité ; ami de la justice.

3. Id. Faute d'un clou; le couteau repassé.

4. Narration historique : les bourgeois de Calais; Chcvert à Prague.


132 PROGRAMMES OFFICIELS

Mars.

1. La lettre (règles principales) : lettre familière, envoi d'une photographie; lettre à une tante convalescente.

2. Lettre familière : Invitation pour, venir à Paris;— à la campagne.

3. lettre d'excuse : Promenade manquée; ouvrage non fait. .

4. Lettre de demande : Demande de service ; demande de conseils.

Avril.

1. Compte rendu d'une lecture : Un voyage en Calabre (P.-L. Courier); l'écuelle de bois (Grimm).

2. Traduction en prose : L'automne (Lamartine); la Cigale et la Fourmi (La Fontaine).

3. Explication d'un proverbe : Tout ce qui reluit n'est pas or; qui trop embrasse mal étreint.

4. Id. On a souvent besoin d'un plus petit que soi; petit à petit, l'oiseau fait son nid.

Mai-Juin-Juillet.

Récapitulation. — Exercices alternatifs sur la confection et sur le développement d'un plan.

d) HISTOIRE

Ne nous attardons pas à discuter si l'enseignement de l'histoire doit être concentrique ou fragmenté. Les deux manières de procéder sont bien près l'une de l'autre dans l'application. Tout dépend surtout de l'importance de l'école et du nombre des classes : dans une école à un seul maître, l'enseignement concentrique s'impose; dans les écoles à plusieurs classes, il est plus avantageux de se conformer à l'arrêté du 4 janvier 1894 en réservant une part assez large à la revision des matières étudiées précédemment. Ne nous faisons pas d'illusions sur la valeur de l'enseignement de l'histoire au cours élémentaire : les enfants sont bien jeunes pour comprendre et retenir utilement l'histoire.

11 importe de bien choisir, afin d'étudier à fond, de mettre en relief les événements importants, même très anciens, et de mentionner simplement les autres, même „


HISTOIRE 133

s'ils appartiennent à l'histoire contemporaine. Bien enseignée, l'histoire montre à la jeune génération le chemin parcouru, les progrès réalisés, les libertés obtenues en comparant la situation actuelle à celle de ses ancêtres ainsi que les souffrances supportées, les luttes engagées, les efforts consentis pouf obtenir les avantages que nous trouvons aujourd'hui naturels : nous jouirons du présent en rendant justice au passé et nous prendrons conscience des devoirs qui nous incombent pour l'avenir.

N'oublions pas que, pour bien juger les hommes et les événements, nous devons d'abord bien connaître les uns et les autres, puis nous placer dans le milieu et à l'époque où ils ontvécu et où ils se sont accomplis; autrement nous serions injustes. Rattachons autant que possible l'histoire locale à l'histoire nationale, notre enseignement en sera plus vivant.

Comment doit-on faire une leçon d'histoire?

La manière de procéder varie avec le sujet; néanmoins, il convient de s'assurer par des interrogations précises que la matière de la leçon précédente a été retenue et comprise, avant de commencer l'exposé de la leçon du jour. Il est bon, pour ne pas jeter le trouble dans l'espritdes enfants, de suivre à peu près le plan de l'ouvrage qu'ils ont entre les mains: Le maître parle avec clarté, souvent avec émotion; il montre sur la carte les pays et les villes mentionnés; il note au tableau noir les dates nécessaires, les mots importants, la phrase courte qui résument la première partie de la leçon ; plusieurs élèves sont invités à reproduire brièvement ce qui vient d'être dit avant de passer à la seconde partie. A la fin de la leçon, l'idée générale est mise en relief dans la conclusion. Des questions très claires et très précises sont posées à toute la classe : l'élève désigné y répond, aidé de ses camarades et du résumé écrit au tableau noir. Souvent une lecture empruntée à un grand historien termine l'enlretien.

Prenons un soin tout particulier des interrogations; évitons celles qui sont trop vagues ou trop générales. Combien de fois en avons-nous entendu qui étaient pitoyables après un exposé souvent remarquable I

Un dernier conseil pour finir : rappelons-nous que nous


131 PROGRAMMES OFFICIELS

parlons â des enfants, même dans le cours supérieur; surveillons notre langage et nous constaterons (nie, sans les avoir précisées, nous employons des expressions, des phrases dont nos élèves ne comprennent pas le sens exact. Lorsque nous en rencontrons dans nos lectures, et lorsque nous jugeons le moment opportun, expliquons-les. Tels sont les mots suivants : race, dynastie, maison, pouvoir temporel, régime féodal, commune, charte, libellé de conscience, droit divin, constitution, blocus continental, cens électoial, suffrage restreint, suffrage universel, suffrage à plusieurs degrés, scrutin de liste,... dont l'énumération punirait être complétée.

COURS ÉLÉMENTAIRE

Octobre. '

l" ANNÉE.

1. Aspect de la Gaule indépendante.

2. Portrait d'un Gaulois.

3. La prise de Rome par les Gaulois.

4. \A fondation de Marseille.

•2' ANNÉE

1. Ce que c'est que l'histoire. — Peuples qui ont une histoire. Notre pays.

Manière de calculer le temps; le siècle, 1ère, les différents âges.

2. La Haute ancienne. — Limites, forets, monuments.

Les Gaulois; aspect, vêtements, huttes; caractère : défauts et qualités.

3. Religion des Gaulois. — Culte des arbres, le gui; les druides, leur puissance. Les Gaulois et les autres peuples, Les Gaulois en Grèce et en Italie. Les Grecs en Gaule. Marseille.

V. Récapitulation mensuelle.

Novembre.

I. La récolte du gui.

I. Les Romains en Gaule. — Avantages des Romains sur les Gaulois. La discipline. Divisions des Gaulois. Jules César' en Gaule. Yercingétorix. Siège


IUSTOUIL 135

2. Le dévouement de Verclngéiorix.

3. Origine de Paris; les bateliers parisiens.

4. Description d'une villa romaine.

d'Alise. La levée en masse. La défaite des Gaulois. Idée de patrie.

2. La Gaule romaine. — Organisation et transformation de la Gaule; routes, villes, monuments, écoles, arènes.

Lutèce. Origine de Paris. Les bateliers. Les armes de la Ville.

3. Le Christianisme en Gaule. — Les Gaulois et les dieux de Rome; le christianisme, son importance sociale. L'église de Lyon. Les martyrs, grande autorité des évêques. Les anciens druides.

4. Récapitulation. — La Gaule romaine.

Décembre.

J. Portrait d'un guerrier franc.

2. Le vase de Soissons.

3. Description d'un monastère.

4. Frédégonde et Brunehaut.

t. Les Barbares. — La grande invasion de 406; les Huns, Attila;

Ligue contre Attila : Bataille de Méry-sur-Seine.

2. Les Francs. — Leur portrait. Mêrovée; Clovis et Syagrius à Soissons. La reine Clotilde. Vouillé. Le royaume des Francs.

3. Les fils et petits-fils de Clovis. — Partage du royaume a la mort de Clovis. Meurtre des enfants de Clodomir. Clotaire seul roi. Nouveau partage à la mort de Clotaire. La Neustrie et l'Austrasie. Frédégonde et Brunehaut.

4. Récapitulation. — La Gaule indépendante, la Gaule romaine, les Barbares, les Francs.


136 PROGRAMMES OFFICIELS

Janvier.

1. Histoire de saint Eloi.

2. Charles Martel à Poitiers.

3. Force et bravoure de Pépin le Bref.

4. Portrait de Charlemagne.

1. Dngobert. — Réputation ridicule non méritée. Activité, faste ; le palais ; recueil de lois franques; la loi salique. La société mérovingienne : les leudes, les bénéfices, champs de mars, la justice; puissance de l'Église.

2. Les rois fainéants et les maires du palais. — Occupations du roi, du maire; puissance des maires d'Austrasie, Pépin d'Hérislal.

Charles Martel; les Arabes, leur origine, leur religion, leur but. Poitiers.

3. Les Carolingiens. — Pépin le Bref roi; déposition du dernier roi mérovingien; pouvoir temporel des papes.

Charlemagno : ses guerres, étendue de son empire; couronnement.

4. Administration de Charlemagne. — Les capitulaires; écoles; mort a Aix-la-Chapelle.

Récapitulation : Dagobert, les rois fainéants et les maires du palais; les deux premiers Carolingiens.

Février.

1. Roland à Roncevaux.

2. Le siège de Paris par les Normands.

1. Les successeurs de Charlemagne. — Louis le Débonnaire; traité de Verdun, 843. Son (Ils Charles le Chauve; capilulaire de Kiersy-sur-Oise; les Normands.

Robert le Fort, siège de Paris; le duché de Normandie; faiblesse des derniers Carolingiens. Hugues Capet. i

2. La féodalité. — Les fiefs, les seigneurs, ducs, comtes;


HISTOIRE 137

3. Description d'un château féodal.

4. La vie au château; le seigneur; la châtelaine.

l'hommage; suzerain, vassal, roi.

Les droits féodaux ; chasse, gite, banalité, péage, banvin. La justice des seigneurs.

3. Le seigneur dans son château. — Description du château féodal; guerre privée, chasse; la châtelaine; fêtes, trouvères, ménestrels.

Le peuple. — La cabane, condition du 6erf, vêtements, nourriture; il appartient au seigneur; esclavage.

4. Le peuple. — Les vilains ou roturiers. Comparer leur condition à celle des serfs. La taille, la dlme.

Le duel judiciaire. La trêve de Dieu; puissance de l'Église.

Mars.

1. Le village et les hameaux autour du château.

2. Portrait du paysan au moyen âge.

3. Exemptes de droits féodaux.

i. Expéditions françaises. — Faiblesse des premiers Capétiens. L'activité des seigneurs. La conquête de l'Angleterre par les Normands.

Les pèlerinages. La croisade. Pierre l'Ermite. Le concile de Clermont. La croisade des pauvres.

2. La croisade des seigneurs. — Prise de Jérusalem. La Palestine. Royaume chrétien; Godefroy de Bouillon.

. La chevalerie : éducation et armement d'un chevalier; les armoiries ; les noms de famille ; les tournois.

3. Les communes. — La population des villes; armuriers, orfèvres, drapiers, bouchers, tisserands, corporations; association communale pour conserver l'indépendance, charte; droits des communes armée,

10


138 PROGRAMMES OFFICIELS

4. La justice : épreuves, duel judiciaire.

finances, sceau, maire et jurés; les premières communes. Le beffroi, le tocsin.

4. Récapitulation, — Les successeurs de Charlemagnc; les Normands, la féodalité, les premiers Capétiens. La 1" croisade. Les communes.

Avril.

i. Portrait et sacre d'un chevalier.

2. Histoire de la commune de I.aon.

3. La première victoire nationale : Bouvines.

4. Paris sous Philippe-Auguste.

i. Louis le Gros. — Le domaine, le- pouvoir royal. Les seigneurs pillards. Le roi les frappe sans pitié. Châteaux rasés. Il a le concours des paysans.

Louis VU. — La 2* croisade ; entreprise pourquoi? Éléonore d'Aquitaine. Possessions du roi d'Angleterre en France; conséquences.

2. Philippe-Auguste. — Son caractère; Richard Coeur do Lion ; la 3* croisade.

Jean sans Terre : la confiscation; Ligue contre PhilippeAuguste. Bouvines; le retour de Bouvines.

3. La 4' Croisade. — Prise de Conslanlinople. Les Albigeois, hérétiques, prospérité du Midi. La croisade de Simon de Montfort, l'Inquisition.

Administration de PhilippeAuguste. — Baillis et prévôts. Paris; enceinte fortifiée; pavage de deux grandes rues, marché couvert; Notre-Dame, Louvre, Université.

4. Récapitulation. — Des origines a Charlemagnc; de Charlemagne à Philippe-Auguste.

Mai.

i. Dfonche de Castille et les serfs.

i t. Saint Louis. — Minorité; I régence de Blanche de Cas-


HISTOIRE 139

2. Saint Louis sous le chêne de Vincennes.

3. Charité de Saint Louis.

4. Supplice des Templiers.

tille; éducation de Louis IX. Blanche de Caslillc et le servage.

Les deux dernièrescroisades; captivité de Saint Louis; sa mort.

2. Administration de Saint Louis. — Les Établissements : justice, charité. Interdiction du duel judiciaire, des guerres privées. Le Parlement, les Quinze-Vingts.

La société au XIII* siècle. — Époque de progrès. Les corporations, le livre des métiers. Confréries ou sociétés de secours mutuels; les arts et les lettres; les cathédrales.

3. Philippe le Bel. — Portrait et caractère; la Champagne; mariage d'Isabelle; la Flandre.

Querelle du roi et du pape : les premiers États Généraux; la papauté & Avignon.

4. Administration de Philippe le Bel. — Les impôts; altération des monnaies; supplice des Templiers.

Récapitulation : Saint Louis, Philippe le Bel.

Juin.

i. Dévouement d'Eustache de Saint-Pierre.

2. Le grand Ferré.

i. La loisalique. — Les fils de Philippe le Bel; la loi salique appliquée trois fols de suite. Avantages de cette loi pour la royauté française; cause de la guerre de Cent Ans.

La guerre de Cent Ans. — Edouard III et Philippe VI de Valois. Guerre indirecte; bataille de Crécy ; prise de Calais.

2. Jean le Bon. — Son caractère, désastre de Poitiers, le traité de Brétigny.

Charles V; son caractère,


140 PROGRAMMES OFFICIELS

3. Duguesclin.

4. Jeanne d'Arc.

Duguesclin, les grandes compagnies; nouveau système de guerre. Expulsion des Anglais, mort de Duguesclin.

3. Charles VI. — Sa minorité, sa folie; Armagnacs et Bourguignons; Aitncourl. Traité de Troycs.

Charles VII. —Jeanned'Arc. Domrémy. Vaucouleurs, Chinon, Orléans, Reims, Paris. Compiègne. Mort de Jeanne d'Arc.

4. Les temps modernes. — Fin des guerres civiles entre Armagnacs et Bourguignons; On de la guerre de Cent Ans,

Inventions et découvertes : poudre à canon, imprimerie; — l'Amérique.

Juillet.

Récapitulation.

técapilulation.

COURS MOYEN Octobre.

1" ANNÉE.

1. La Gaule indépendante. — Limites et aspect du pays. Les Gaulois. Marseille, Rome.

La Gaule romaine. — La conquête; le christianisme. Bienfaits de la domination romaine.

2. La Gaule franque. — La grande invasion de 406. Les Huns, les Francs. Clovis (481511). Les fils et les petits-fils de Clovis. La Neustrie et l'Australie.

Dagobert. — Les rois fainéants. La société franque. Rôle de l'Église.

2* ANNÉE.

1. La Gaule indépendante; la Gaule romaine.

2. La Gaule franque. — Les grandes invasions; le royaume des Francs (4SI). Les maires du palais, Charlemagnc; ses conquêtes, son administration.


HISTOIRE 1*1

3. L'empire franc. — Les Héristals. Les maires du palais. Charles Martel à Poitiers (732). Pépin le Bref (152). Charle.

Charle. ses guerres. Étendue de son empire (800). Son administration.

4. Démembrement de l'empire franc. — Louis le Débonnairo et ses (Ils. Verdun (84:)). La France. Les Normands et Charles le Chauve. Les derniers Carlovingiens. Les ducs de France. Hugues Capet (981).

Tableaux synoptiques groupant les principaux événements depuis les origines jusqu'à 987.

3. La Féodalité. — Démembrement de l'empire franc; lo royaume des Francs; la société féodale.

4. Les premiers Capétiens. — Conquête de l'Angletcrre(l 300). Les communes. Victoire de Bouvines.

Novembre.

1. La Féodalité. — Causes de ce régime. Le domaine des Capétiens. L'aristocratie féodale. Guerres privées; justice féodale. Le peuple. La corvée. L'Église; sa puissance.

2. Les premiers rois Capétiens. — La royauté élective d'abord devient héréditaire. Faiblesse du pouvoir royal. Rôle de l'Église : le sacre. L'an mille. Conquête de l'Angleterre (1066). Première croisade.

3. Le mouvement communal. — Causes; la charte. Droits des communes. Louis VI et Louis VIL

4. Philippe-Auguste. — La troisième croisade. Lutte contre Jean sans Terre. Bouvines.

Administration. Tableau synoptique (814 à 1223).

1. Progrès de la royauté. — Louis IX et la justice. Les premiers États Généraux (1302).

2. Guerre de Cent Ans. — Crécy, Calais, Poitiers. — Etienne Marcel. La Jacquerie. Duguesclin. Jeanne d'Arc.

3. Ruine de la féodalité. — Louis XI; les temps modernes. Découvertes et inventions.

4. Les Guerres d'Italie. — L'équilibre européen. Lutte contre Charles-Quint. Bayard, François de Guise. La Renaissance.

Décembre.

1. Progrès de la royauté. — I Louis VIII ; les Albigeois. Saint I

t. Les Guerres de religion. — Intolérance religieuse; guerres


142 f>ROGRAMMES OFFICIELS

Louis; ses guerres; son administration. Philippe le Bel; la Flandre, le pape, les Templiers.

Administration. Premiers États Généraux.

2. La société française au XIII* siècle. — Époque de progrès. Les corporations; les confréries. L'industrie, l'agriculture. Résultats des croispdes pour la civilisation ; naissance du tiers état.

3. la guerre de Cent Ans. — Causes. Crécy; prise de Calais; Poitiers. Charles V et Duguesclin; première expulsion des Anglais. Charles VI; sa minorité, sa folie, Azincourt. Traité de Troyes.

4. La guerre de Cent Ans (suite). — Charles VII; Jeanne d'Arc Expulsion des Anglais. Tableaux synoptiques : de 1223 à 1153; des origines à 1453.

civile*. La tolérance triomphe avec l'édit de Nantes.

2. Le Gouvernement de Henri IV. — Sully; apaisement, prospérité.

3. Louis XIII. — La régence; l'oeuvre de Richelieu.

4. Triomphe de la monarchie absolue. — Louis XIV; sa minorité; l'oeuvre deMazarin.

Janvier.

i. Les temps modernes. — Malheurs causés par la guerre de Cent Ans. Perfectionnement des armes. La poudre à canon. L'imprimerie. Les découvertes maritimes. Temps nouveaux. Louis XI; accroissement du pouvoir royal. Charles le Téméraire. Ruine de la féodalité. Administration.

2. Les guerres d'Italie —. Charles VIII ; Anne de Beaujeu. Causesdesguerres d'Ilalie;Fornoue.Louis XII.Le Milanais elle royaume de Naples. La Sainte Ligue. Gaston de Foix.

3. L'équilibre européen. — La Maison d'Autriche. CharlesQuint et Frrpçois I". Pavie.

1. Gouvernement personnel de Louis XIV. — Première période (1643-1678). Colbert, Louvois, Vauban. Conquêtes. Apogée du règne. Politique intérieure : soumission du clergé, du parlement, de la noblesse. Versailles. La bourgeoisie; le peuple.

2. Louis XIV (suite). — Deuxième période (1678-1715). Les fautes de Louis XIY. Revers.

Les lettres, les arts et les sciences au xvii' siècle.

3. Décadence de la royauté absolue. — Louis XV. La régence; le système de Law. Les


HISTOIRE 143

Traité de Madrid. Les alliances de François 1". Paix de Crespy.

Les guerres sous Henri II. Prise des Trois-Évêchés. Prise de Calais. Paix deCaleau-Cambrésis.

4. Tableau synoptique (i 1531559).

trois guerres du règne. Empire colonial. Dupleix et Labourdonnais. Choiseul. Le déficit. Les écrivains du xvm' siècle.

L Fil de la monarchie absolue. — Louis XVI. Malesherbes, Nccker. Turgot. Le déficit. Guerre d'Amérique. Convocation des États Généraux.

Février.

t. Formation de la monarchie absolue. — Sous François l" et sous Henri II. • Tel est notre bon plaisir. • La cour, l'administration, les finances, la justice, l'armée, la marine. Le Havre. La Renaissance.

2. Guerres civiles de religion.

— La Réforme. Luther et Calvin. — François II; la conjuration d'Amboise. Guises et Bourbons. — Charles IX. Catherine de Médicis. Le chancelier de l'Hôpital. La Saint-Barthélémy.

3. Henri III. — Son caractère. La ligue. Ambition des Guises. Les Espagnols. Mort de Henri de Guise et de Henri III.

Henri IV. Arques et Ivry. Le siège de Paris. La Ligue et les Espagnols. L'abjuration. L'édit de Nantes. Paix de Yervins.

4. Gouvernement de Henri IV.

— État des campagnes à son avènement. Mesures en faveur

' de l'agriculture, du commerce, de l'industrie. Sully. Embellissements de Paris. Projet contre la Maison d'Autriche. Assassinat de Henri IV. |

1. La Révolution française.

— Ouverture des États Généraux. La question du vote. L'Assemblée nationale; le serment du Jeu de Paume. Mirabeau. L'Assemblée nationale constituante.

2. Abolition des privilèges. — Prise de la Bastille. La garde nationale. Les trois couleurs. Lanuitdu 4 août. Les journées des 5 et 6 octobre 1789. La fête de la Fédération.

3. Les principes de I7S9, — La déclaration des droits de l'homme et du citoyen. Plus de sujets, des citoyens. La volonté nationale. Caractère universel de3 principes de 1789; leur influence dans le monde.

4. OEuvre de la Constituante.

— La constitution de 1789; l'unité, les départements. Organisation administrative, organisation judiciaire. L'égalité, la liberté. Réformes financières.

La Législative. — Deux pouvoirs; les décrets; le veto.


144 PROGRAMMES OFFICIELS

Tableau synoptique (15591610).

Journées du 20 juin, du 10 août. Massacres de septembre 1792. Campagne do l792.Valmy. La Marseillaise.

Mars.

1. Louis XIII. — La régence de Marie de Médicis. Concini et Albert de Luynes. États Généraux de 1014. Richelieu; ses trois projets.

2. Administration de Richelieu. — Destruction des châteaux féodaux. L'armée, la marine, les colonies. Créations.

Louis XIV. — Sa minorité. Régence d'Anne d'Autriche. Mazarin. Le Parlement, la Fronde.

3. Fin de la guerre de Trente Ans. — Condéet Turenne; traités de Weslphalie. Guerre contre l'Espagne; traité des Pyrénées. Mort de Mazarin. Son oeuvre.

4. Récapitulation.

1. La Convention, — OEuvre gouvernementale : Girondins et Montagnards. La République. Exécution de Louis XVI. La Terreur. Chute de Robespierre.

2. La Contention. — OEuvre militaire : fin de la campagne de 1792. Lille, Jemmapes, Savoie, Nice. Première coalition, guerre de Vendée.

Réformes financières, commerciales.

3. Le Directoire. — Les deux pouvoirs. Première campagne d'Italie. Campagne d'Allemagne. Traité de Campo-Formio. Campagne d'Egypte, Deuxième coalition. Le 18 brumaire.

4. Le Consulat. — Constitution de l'an VIII. Bonaparte. Fin de la 2* coalition. Institutions du Consulat; administration.

Récapitulation générale.

Avril.

1. Louis XIV. — Gouvernement personnel. « L'État c'est moi! » Caractère de Louis XIV. Colbert et son oeuvre. Louvois et son oeuvre. Yauban.

2. Conquêtes de Louis XIV. Guerre de Flandre; guerres de Hollande. Paix de Nimègue.

Les fautes de Louis XIV. Révocation de l'Éditde NantesGuillaume d'Orange, roi d'Angleterre. La ligue d'Augsbourg.

1. L'Empire. — Constitution impériale. Gouvernement absolu de Napoléon. Politique extérieure. Grandes guerres : Allemagne (1805), Prusse (1806).

2. Le blocus continental. — Campagnes d'Espagne (18081814), d'Autriche (1809), de Russie (1812), d'Allemagne (1813), de France (1814). Chute do l'Empire.


HISTOIRE » 145

Luxembourg et Câlinât. Paix de Ryswiek.

3. La succession ifEspagne. — Causes, revers. Humiliations. L'hiver de 1709. Villars à Denain. Paix d'Utrecht.

Gouvernement absolu de Louis XIV.

4. Le siècle de Louis XIV. — Écrivains et artistes. Philosophes et moralistes. Les poètes Le palais de Versailles.

Récapitulation.

3. La première Restauration.

— Louis XVIII et la Charte. Les Cent Jours. Waterloo. La Sainte-Alliance en 1815 et le congrès de Vienne.

4. La seconde Restauration.

— Gouvernement de Louis XVIII et de Charles X. Réveil de l'esprit politique. Les chambres, les ordonnances. Révolution de 1830. Expédi-' tion d'Espagne. Affranchissement de la Grèce. Prise d'Alger.

Mai.

1. Louis XV. — La régence; système de Law; le papiermonnaie. Belzunce et la peste de Marseille.

La majorité du roi; son éducation, son caractère. Le cardinal Fleury. Guerre de la succession de Pologne. La Lorraine.

2. Louis XV (suite). — Guerre de la succession d'Autriche. Maurice de Saxe à Fontenoy. Traité d'Aix-la-Chapelle.

Laguerre de Sept Ans.Causes. Soubise à Rosbach; d'Assas. Choiseul : ses projets, sa disgrâce. La Corse. Le pacte de famine.

3. Empire colonial. — Nos colonies au xvir et au xvm" siècles. L'Angleterre rivale. Dupleix, puis Lally-Tollendal aux Indes. Montcalm au Canada. Traité de Paris. Perte de nos colonies.

4. Récapitulation (1710-1771).

1. Louis-Philippe (1830-1848). — La charte revisée. Indépendance de la Belgique. Principaux ministres.

Difficultés, du règne. Demandes de réformes. Les chemins de fer. L'Instruction primaire.

2. Conquête de l'Algérie. — Alger, Conslanline, Isly. Soumission d'Abd-el-Kader.

3. La République de 184S. — Le suffrage universel. Les journées de juin. Le prince LouisNapoléon président. L'Assemblée législative. Le coup d'état du 2 décembre 1851.

4. Le second Empire. — Napoléon III. La politique impë-


146 PROGRAMMES OFFICIELS

riale. Développement économique. Libre-échange. Grands travaux.

Juin.

1. Grands écrivains du XVIll* siècle. — Voltaire, Montesquieu, Rousseau. Demandes de réformes, de suppression des privilèges de la noblesse et du clergé.

2. Louis XVI. — Son caractère; essai de réformes. Turgot; sa chute.

Necker, les économies. Les ministres dissipateurs. Rôle du Marie-Anloiuette. Le déficit. Rappel de Necker. Les ÉtatsGénéraux de 1789.

3. La guerre pour l'Indépendance américaine. — La République dcsÉlats-Unis.Washington et Franklin. La Fayette et Rochambeau. Traité de Versailles.

4. Récapitulation.

1. Le. second Empire (suile). — Politique extérieure. • L'Empire, c'est la paix! » Guerre de Crimée, guerre d'Italie, guerre de Chine, guerre du Mexique.

2. Guerre franco-allemande (1870-71). — Causes. Revers. Siège de Strasbourg, siège de Metz. Capitulation de Sedan. Chute do Napoléon III. La défense nationale. La 3* république. Paris assiégé. Gain bel la en province. Traité de Francfort.

3. La Constitution de IS75. — Relèvement de la France; réorganisation militaire, grands travaux. Améliorations politiques, économiques, sociales. Lois scolaires. Accroissement du domaine colonial.

4. Récapitulatioji.

Juillet.

Récapitulation générale.

| Récapitulation générale.

COURS SUPÉRIEUR

Octobre.

1. Les peuples de Vanliquité. — Peuples qui ont une histoire. Les grandes divisions de l'histoire. Étendue et caractère de chaque période. — L'Orient : Egyptiens, Assyriens, Juifs, Phéniciens, Perses. Idée de la civilisation de ces peuples.

2. Les Grecs et les Romains. — La Grèce. Religion. Sparte et Athènes. Civilisation. Décadence et asservissement (Alexandre le Grand). Rome. Fondation, institutions, plébéiens et patriciens. — Carthage. La Gaule. L'empire; la décadence.

3. Les grandes invasions. — Les peuples envahisseurs. L'era-


HISTOIRE 147

pire à Constantinople, son partage (395). Chute de l'empire d'Occident (476). Commencement du moyen âge. Les Mérovingiens. Les Arabes : Mahomet, Islam, Hégire, Coran; conquêtes arabes. Poitiers. Civilisation arabe. Influence des Arabes (Espagne).

4. Les Carlovingiens. — Origine. Empire de Charlemagne; son démembrement. Les Normands; leur établissement en Gaule. Causes de la chute des deux premières races. La féodalité; grandes expéditions; les communes.

Novembre.

1. Les Capétiens. — Revision des grands faits de 9S7 à 1328; insister sur les règnes de Philippe-Auguste, de Louis IX, de Philippe le Bel.

Les Valois. — Tableau synoptique de la guerre de Cent Ans. Malheurs et misère de la France. Progrès du tiers-état (Etienne Marcel). Le patriotisme (Duguesclin, Jeanne d'Arc).

2. L'Europe au moyen âge. — Angleterre : conquête, consé-' quences. Parlement. — Allemagne : fondation do la maison de Habsbourg ou d'Autriche. — Le royaume des Deux-Siciles. — Affranchissement de la Suisse. Rapports de la France avec les autres puissances. Tableau récapitulatif de l'histoire du moyen âge.

3. Progris du pouvoir royal en France. — Charles VIII, ses réformes. — Louis XI, lutte opiniâtre contre la féodalité; administration. Jugement sur Louis XL

Progrès du pouvoir royal en Europe. — Angleterre : longue guerre civile. Perte des libertés. Les Tudors. Espagne : formation de l'unité; quatre royaumes chrétiens. Ferdinand le Catholique et Isabelle; les Maures chassés. L'Inquisition; ses résultats : despotisme; puissance et décadence de l'Espagne.

4. Guerres d'Italie. — La France sort de son isolement en Europe. Causes des guerres d'Italie. Charles VIII (sa soeur); ses droits. Conquêtes. Fornoue. — Louis XII; ses droits. — Ligue de Cambrai. Sainte-Ligue. Ravenne, Novare. Père du peuple, bourgeoisie.

François I". — Fin des guerres d'Italie proprement dites. Marignan. Concordat. Paix perpétuelle. Résultats des guerres d'Italie.

Décembre.

1. L'équilibre européen. — François I"et la maison d'Autriche. Tableau pour expliquer la formation de l'empire de CharlesQuint. Election à l'empire d'Allemagne. Pavie. Traité de Madrid. Alliances de François 1". Traité de Crespy.

Henri II et la Maison d'Autriche. — Le duc de Guise. Les


148 PROGRAMMES OFFICIELS

Trois-Évécbès. Abdication de Charles-Quint. Partage de son empire. Philippe IL Saint-Quentin. Calais. Traité de CateauCambrésis. Résultats de cette longuelutte. L'équilibre européen.

2. Revision. — Tableau synoptique des guerres d'Italie (1483-1559). Formation de la monarchie absolue (bon plaisir, cour, année, administration, le Havre).

Grandes découvertes. — Portugal : Diaz aborde le premier au cap de Bonne-Espérance. Vasco de Gama double ce cap et fait trois voyages aux Indes. Immense empire; disproportion. — Espagne : Christophe Colomb découvre l'Amérique; Magellan fait le premier voyage autour du monde. Cortez au Mexique; Pizarre au Pérou. — Conséquences : développement de la richesse mobilière; dépréciation de la richesse féodale; déplacement du commerce maritime.

3. La Renaissance. — Causes du réveil de l'esprit humain. En Italie : le siècle de Léon Xou des Médicis. Léonard de Vinci, Michel-Ange, Raphaël. — En France : François 1" surnommé le

.Père des Lettres; artistes et savants. — En Europe: les peintres flamands Van Dyck et Rubens; l'écrivain espagnol Michel Cervantes; le poète portugais Camoëns; l'astronome polonais Copernic; le plus grand des poètes anglais, Shakespeare.

La Réforme. — En Europe. Causes. Allemagne : Luther. Opposition de Charles-Quint. Paix d'Augsbourg (liberté de conscience). — Suisse : Calvin. — Angleterre : Luttes. Religion anglicane. Suprématie du roi. — Espagne : Phillippe IL Lutte opiniâtre, cruelle. — Les Jésuites. Révolte des Pays-Bas (Guillaume d'Orange).

4. La Réforme en France. — Calvin. Intolérance. Persécutions. — François II..Guises, Bourbons, Conjuration d'Amboise.

Charles IX. Catherine de Médicis et Michel de l'Hôpital. Longues guerres, courtes trêves. Places de sûreté. Saint-Barthélémy. Henri 111. Ligue. Espagne. Guerre des trois Henri.

L'oeuvre de Henri IV. — Henri IV. Sa famille, sa jeunesse. Arques et Ivry. Paris. Abjuration. Édit de Nantes. Réflexions morales : tolérance. Les Espagnols. Fontaine-Française. Vervins. Henri IV et Sully : leur oeuvre. Revision : Tableau synoptique.

Janvier.

1. La Monarchie absolue. — Louis XIII et Richelieu. Régence de Marie de Médicis. Côncini, de Luynes. Richelieu. Ses trois projets : Lutte contre les grands seigneurs. Lutte contre les protestants. Guerre de Trente Ans. — (Lutte de la maison d'Autricho contre les protestants; Ferdinand H. Période palatine. Période danoise. Période suédoise. Gustave-Adolphe. Action diplomatique de Richelieu.)

Guêtre de Trente Ans (suite). — Période française. Fin de la


HISTOIRE 149

guerre. Mazarin. Condé, Turenne : leurs victoires. Traités de Weslphalie; leur importance. Minorité de Louis XIV. Mazarin. La Fronde.

2. Louis XIV.— Monarchie absolue. Orgueil. Cour, étiquette. Ministres. Gouvernement intérieur. Révocation de l'Édit de Nantes. Misère de la France à la fin de son règne. Morale : l'ambition, l'orgueil. ,

Politique extérieure de Louis XIV. — Guerres de conquête. Ambition démesurée. Guerre de dévolution, conquête de la Flandre, traité d'Aix-la-Chapelle.

Guerre de Hollande. État de ce pays, son développement, son activité commerciale. Héroïsme. Guillaume d'Orange. Condé, Turenne. Paix de Nimèguc. La France devient la première des puissances de l'Europe.

3. Politique extérieure de Louis XIV (suite). — Les fautes de Louis XIV; ses luttes contre l'Europe. (La Révolution de 1688 en Angleterre; ses conséquences : monarchie constitutionnelle en Angleterre; coalition européenne contre Louis XIV. Guillaun:a d'Orange. La ligue d'Augsbourg.) Luxembourg et Catinat. La guerre maritime. Paix de Ryswick. — Guerre de la succession d'Espagne. Causes, revers, humiliations. Villars. Les traités d'Utrecht et de Rasladt. «>

Siècle de Louis XIV. — Pourquoi le xvn* siècle a été ainsi appelé. Première période, avant Louis XIV; seconde période, sous Louis XIV. Influence du roi. Le théâtre; la satire et la fable; le genre épïstolaire; l'éloquence de la chaire; les arts et les sciences. Domination intellectuelle de la France.

4. Aperçu de ta situation de la France et de l'Europe en IÎ15. — Coup d'oeil d'ensemble sur le règne de Louis XIV; tableau synoptique. France affaiblie; la dette s'élève à deux milliards. Misère des campagnes. — Angleterre prépondérante en Europe; —deux nouvelles puissances, la Prusse elle Piémont; — l'Espagne diminuée de ses possessions en Italie et dans les Pays-Bas.

Loui* AT. — La régence de Philippe d'Orléans. Le papiermonnaie; la banque de Law. Gouvernement personnel. Caractère du roi. Ministres : Fleury, Choiseul. Scandales judiciaires et religieux.

Février.

1. Les guerres de Louis XV. — Incohérence de notre politique étrangère. Guerre de la succession de Pologne : causes, faits principaux, traité de Vienne. Guerre de la succession d'Autriche : causes, faits principaux, rôle da la Prusse, traité d'Aixla-Chapelle. Guerre de Sept Ans. Causes, incapacité de» Français, puissance croissante de la Prusse; l'Angleterre. Défaites des armées françaises. Perte de l'Inde' et du Canada français. Jugement sur Louis XV,


150 PROGRAMMES OFFICIELS

Louis XVI. — Son caractère; situation critique de la France. Essai de réformes; Turgot et ses projets; Malesherbes. Disgrâce dèTurgot. Necker; économie, disgrâce. Rôle de la reine MarieAntoinette. Ministres dissipateurs. Convocation des ÉtatsGénéraux. .

2. Louis XVI(suite). —L'esprit philosophique révolutionnaire au xviu'siècle. Écrivains précurseurs delà Révolution. Voltaire, Montesquieu, Rousseau, Diderot, Beaumarchais. Aspirations populaires. Abus de l'ancien régime.

L'indépendance américaine. — Colonies anglaises d'Amérique. Leur révolte (causes). Franklin. Appui de la France. La Fayette, Rochambcau. — G. Washington. Lutte contre l'Angleterre; nos marins. Traité de Versailles. Organisation de la République des États-Unis.

Revision du xviii* siècle. — Tableau synoptique de 1715 à 1789. Récapitulation générale par grandes périodes, des origines jusqu'à 1789.

3. États Généraux et Constituante. — Situation de la France en 1789. — Révolution. Causes. But. Cahiers du Tiers État. — Du 5 mai au 14 juillet 1790. Faits principaux. Souveraineté nationale. Liberté, égalité, fraternité.

OEuvre de la Constituante. — Principes de 1789. Constitution de 1791. Division administrative. Clergé national. Justice. Biens nationaux, assignats.

4. Assemblée législative. — La Constitution, les deux pouvoirs. Les décrets. Le veto. Journées du 20 juin, du 10 août. Massacres de septembre 1792. Campagne de 1792. Valmy. La Marseillaise.

Convention. — OEuvre gouvernementale (Girondins, Montagnards). — La République. Exécution de Louis XVI. Proscription des Girondins. La Terreur. Robespierre. Comité de Salut public. Tribunal révolutionnaire, loi des Suspects. Chute de Robespierre. État des esprits.

Mars.

1. Convention.— OEuvre militaire. — 1* Fin de la campagne de 1792. Lille, Jemmapes, Savoie, Nice. 2" Première coalition. Cause. Campagne de 1793. Carnpt. Campagnes de 1794-1793. Jourdan, Hoche, Pichegru. Le Vengeur. Traités de Bâle. 34 Guerre de Vendée : Kléber, Marceau, Hoche.

Convention (suite). — Réformes financières, commerciales, inlellecluellcs, politiques. Conclusion morale : Jugement sur la Convention.

2. Revision de 1789 à 1795. — Les trois grandes assemblées de la Révolution. Tableau synoptique.

Le Directoire. — Son organisation. Les deux pouvoirs. Embarras financiers. Impuissance du Directoire, troubles. Suite de la


HISTOIRE 151

première coalition (Autriche). Première campagne d'Italie. Bonaparte, 1796-1797. Campagne d'Allemagne. Jourdan (Marceau), Moreau, Hoche. Traité do Campo-Formio.

3. Le Directoire (suite). — Fin de la première coalition (Angleterre). Campagne d'Egypte. Pyramides, le Caire, Aboukir, Kléber. Deuxième coalition. Causes. Revers. Victoire de Zurich (Masséna). Coup d'État du 18 brumaire. Nouvelle Constitution (an VIII). Jugement sur le Coup d'État.

Ae Consulat. — La Constitution. Ses deux pouvoirs. Bonaparte, premier consul, consul à vie, puis empereur.

fin de la deuxième coalition. — Campagne d'Italie, Marengo. Campagne d'Allemagne. Paix de Lunéville et d'Amiens. Institutions du Consulat. Administration. Légion d'honneur. Instruction. Justice. Concordat.

4. Récapitulation générale. — Revision de 1795 à 1804. Tableau synoptique de 1789 à 1804.

Le Premier Empire.— Cour. Caractère de Napoléon l". Guerres. Période heureuse. Troisième coalition. Quatrième coalition. Cinquième coalition. Causes et principaux faits. Traités. Blocus continental. Apogée de l'Empire. Étendue du territoire. Puissance fragile.

Avril.

1. Le Premier Empire (suite). — Période désastreuse. Guerre d'Espagne, guerre de Russie. Sixième coalition, campagne d'Allemagne, campagne de France. Causes et principaux faits. Gouvernement provisoire. Déchéance et-abdication de l'Empereur. L'Ile d'Elbe.

Traité de Paris (1814). — Première Restauration (fautes de Louis XVIII). Les Cent Jours. Septième coalition. Waterloo. Seconde abdication. Sainte-Hélène.

Situation de la France. Épuisement. Les traités de Paris (1814-1815).

2. L'Europe en 1813. — Nouvel équilibre européen. Royaume des Pays-Bas; Belgique et Hollande.

Confédération germanique : Bavière, Hanovre, Saxe, Wurtemberg. — Prusse : agrandie vers l'Autriche et le Rhin. — Italie : partagée entre l'Autriche (Lombardie, Vénétie), le pape, la Sardaigne, les Bourbons (Naples, Sicile). — Suisse : neutre.— Autriche : diminuée (Pays-Bas), augmentée (Italie). — Russie : Pologne. — Suède et Norvège t Bernadolte. — Angleterre : Reine des mers.

Revision du Premier Empire. — Tableau synoptique. Jugement sur Napoléon I" : le génie, la gloire, l'ambition.

3. La Restauration. — Louis XV111. — Première et deuxième Restauration. Les partis politiques. La réaction. Terreur blanche. Le parti modéré (Richelieu, Decazes). Nouvelle réaction


152 PROGRAMMES OFFICIELS

(Villèle). Expédition d'Espagne (opposition des libéraux).

la Restauration. — Charles X. — Son attitude. Mesures réactionnaires (Villèle). Les modérés (Martignac). Les ultra-royalistes (Polignac). Les trois ordonnances. Révolution.

Question d'Orient : Grecs et Turcs. Missolonghi. Intervention européenne. Navarin. La Grèce indépendante. — Expédition d'Alger, 1830.

i. Louis-Philippe. — Révolution de 1830. Changement de dynastie. — Gouvernement intérieur : Les partis politiques. La charte de 1830. Réformes de 1831. Nombreuses crises ministérielles. Guizot, Thiers. Mouvements insurrectionnels et attentats. Scandales ministériels. Poussée de l'opinion : suffrage universel.

Relations extérieures. — Révolte de la Belgique. Anvers. La Belgique indépendante. La Pologne écrasée par la Russie. La question d'Orient. Egypte, Turquie. Traités de Londres (échec à la France), des Détroits. Conquête de l'Algérie. Causes. Trois phases : côtes, intérieur, Abd-el-Kader. Principaux faits. Pacification, colonisation.

Mai.

1. Louis-Philippe (suite). — Situation matérielle. Armée. Instruction publique (1833). Justice. Travaux publics. Commerce et industrie. Découvertes scientifiques. Lettres et arts. Situation du budget. Disette.

Révolution de 1848. — Causes. Journées de février. Gouvernement provisoire (Lamartine).

Revision de 1815 à 1848. — Caractériser chacun des règnes de Louis XVHI, Charles X, Louis-Philippe, et chacune des révolutions de 1830, 1848.

2. Deuxième République. — Suffrage universel. Assemblée Constituante. Troubles de mai, de juin. Cavaignac. Constitution de 1818. Présidence de Louis-Napoléon. Élection, serment. Expédition de Rome.

L'Assemblée législative. — Lois d<; réaction : instruction, suffrage universel, transportalion. Dissentiments avec le président. Coup d'État. Faits principaux. Réflexion. Jugement.

Le Second Empire. — Gouvernement intérieur. Despotisme. Attentat d'Orsini. L'opposition. Incidents de 1869. Essai de libéralisme. Plébiscite. Situation de la France Travaux publics. Mouvement financier. Traités de commerce. Exposition. • L'Empire, c'est la paix! •

3. Le Second Empire (suite). — Guerres. Expéditions lointaines : Chine, Cochlnchine, Mexique. Causes, principaux faits, résultats.

Guerres européennes : Crimée, Italie. Ganses, principaux faits, résultats.


GÉOGRAPHIE 153

Guerre franco-allemande. — Causes diverses. Comparaison : France et Allemagne. Guerre : en Alsace, en Lorraine; armée de Châlons (Sedan). Chute de l'Empire.

Revision de 1848 à 1870. — Tableau synoptique. Les nationalités.

4. Troisième République. — La défense nationale. Fin de la guerre. Sièges de Paris, de Metz (Bazaine). Châteaudun, SaintQuentin, Belfort. Armées de la Loire, du Nord, de l'Est. Traités de Francfort. '

Assemblée Nationale. — La Commune. Thiers (libération du territoire). Mac-Mahon, ordre moral, réaction. Constitution de 1875. Le Parlement. Le 16 mai. Exposition. Démission de Mac-Mahon.

De 1818 à nos jours. — Les divers présidents. Les réformes militaires, scolaires, sociales. Expéditions coloniales.

Juin et juillet. Récapitulation générale.

e) GÉOGRAPHIE

Bien compris, l'enseignement de la géographie plaît aux enfants et donne avec les plus jeunes des résultats supérieurs à ceux de l'histoire.

Faut-il partir de l'école, de la rue, de la commune, pour terminer par la description de la terre en passant par le canton, l'arrondissement, le département, la France et l'Europe; ou vaut-il mieux suivre l'ordre inverse? Nous pensons qu'il faut adopter presque en même temps les deux marches avec les élèves du cours élémentaire, pour qui la connaissance locale ne va pas au delà du canton : le plan de la commune d'abord, puis bientôt le globe terrestre intéressent également.

Ne nous attardons pas à la définition des termes : l'exemple et la réalisation lui sont préférables. Avant de nous élever aux considérations générales, trop abstraites, éludions à fond la géographie physique, mais ne nous embarrassons pas de noms inutiles. Dégageons bien Pin 1 flu.ence prépondérante de la montagne et de la mer sur la vie d'un pays. Sans donner trop d'importance aux bassins des fleuves, n'en disons pas trop de mal : exactement présentés, ils rendetit service aux élèves sans nuire a l'élude

11


154 PROGRAMMES OFFICIELS

des régions agricoles, industrielles, commerciales, économiques.

Prenons garde aux chiffres absolus : ils ne donnent pas l'idée nette qui résulte d'une comparaison bien choisie. S'il s'agit de l'étendue d'un pays quelconque, rapprochorts-la de celle de la France; si nous nous occupons des productions, rapprochons les chiffres des statistiques moyennes pour la France et l'étranger.

Servons-nous de la carte pour l'ensemble, du tableau noir pour le croquis accompagnant la leçon. Chaque enfant exécute ce croquis sur le cahier ou sur l'ardoise en se servant, pour commencer au moins, du procédé dit des « carreaux ». Exerçons nos élèves à lire exactement sur leur atlas, à traduire les signes conventionnels, en un mot, à étudier.

Évitons les nomenclatures trop complètes, où, par exemple, toutes les sous-préfectures sont présentées sur le même plan (Reims et Sainte-Menehould); mieux vaut citer les villes importantes. Bornons-nous à l'essentiel.

COURS ÉLÉMENTAIRE

Octobre.

i" ANNEE.

1. La terre. — Sa forme, le globe terrestre, la terre tourne.

2. La terre. — Ce qu'on y voit. Terres et eaux. Leur importance relative.

3. La montagne. — Ce qui la constitue, ce qu'on y voit. La vie dans la montagne : l'homme, les animaux, les végétaux.

4. Un volcan. — Montagne, crevasse, éruption, lave, cendres, aspect du ciel, volcans eielnts.

2" ANNEE.

1. Le plan de la classe. — Place des principaux objets.

Les quatre points cardinaux.

S. Comment on s'oriente le jour, la nuit. La boussole.

Orientation d'un plan. Plan de l'école.

3. Notions de géographie locale. Tracés au tableau noir.

4. Carte de ta France, — Planisphère : les montrer. Ce que c'est qu'une carte.

Formcgénérale de la France; hexagone. Quelques points de repère; la faire dessiner.


OÉOGRAPHIE ,155

Novembre.

1. Les eaux, — Origine des cours d'eau ; neiges et glaciers.

2. Le fleuve. — La source, la vallée, l'embouchure.

3. Le fleuve. — Voyage en bateau; rives et lit du fleuve.

4. Le fleuve. — Son bassin, ses affluents, le confluent.

1. La Terre. — Démonstration familière de sa forme; les deux pôles.

Le mouvement de rotation; le jour et la nuit; lever, coucher du soleil; aurore, crépuscule.

2. Le mouvement de translation. — Durée, l'année, les quatre saisons.

Le méridien, l'équateur.

3. Grandes divisions. — La terre, les eaux; les trois continents.lescinqparties du monde.

La mer en général. Étendue. Eau salée. Profondeurs. Ce qu'elle renferme.

4. Les cinq grands océans. — Importance, situation*. Récapitulation mensuelle.

Décembre.

1. Les eaux, — Les nuages et la pluie.

2. Les eaux courantes. — Le fleuve, la rivière, le torrent.

3. Un moulin sur un cours d'eau. — Chute d'eau. L'eau force motrice.

4. Récapitulation trimestrielle.

1. La montagne. — Neiges éternelles, forêts, pâturages, avalanche.

Chalnede montagnes, colline, coteau, volcan, lave, cratère.

2. Plaine. — Plateau, vallée, vallon. Le désert, Sahara africain, pampas de l'Amérique du Sud.

3. Iles. — Archipel, presqu'île. Golfe, baie, port.

4. Côtes. — Rivages, cap, phare, détroit, isthme.

Janvier.

1. Yoles de communication. .— Le canal et ses écluses.

2. Voies de communication. — Les roules et les chemins; un pont, un ravin.

1. Récapitulation.

2. Id.

è


150 PROGRAMMES OFFICIELS

3. Un aqueduc.

4. Chemin de fer. — La voie ferrée : rails, talus, le viaduc, le tunnel. La gare.

3. La France. — Situation, population, gouvernement.

Bornes naturelles, artificielles. Un mot de l'AlsaccLorraine.

4. Cèles de la France. — Nature, aspect, élévation, principaux golfes; iles, presqu'îles, détroit.

Montagnes. —Ligne de séparation. Groupes montagneux, faune, flore.

Février.

1. La mer. — Son étendue, sa profondeur, eau salée, ses habitants.

2. La mer. — Flux et reflux, vagues et tempête.

3. Un vaisseau. — Ses parties essentielles, rôle et utilité de chacune d'elles.

4. Récapitulation.

1. Régions des plaines. — Les grandes plaines: situation, productions.

Les eaux. — Ligne de partage des eaux, bassin, lit, fleuve, source, embouchure, rives.

2. Les eaux (suite). — Rivière,ruisseau,torrenl,affluent, confluent, descendre, remonter.

Récapitulation.

3. Le cours de la Seine. — Source, cours; la Tranquille, ses bords, estuaire, mascaret; dans Paris, rives, quais, deux iles; navigation.

4. Grandes viflei arrosées. — Troyes,Melun, Paris, Rouen, le Havre.

Les principaux affluents : Aube, Marne (Châlons, vins). Oise, Yonne, Eure (Chartres, blé).

Mars.

1. La mer. — Golfe, port, arsenal.

2.' Les côtes, — Le cap, le phare, l'Ile.

(. Grandes cultures du bassin de la Seine : blé, vigne, betterave.

2. Grandes industries du bassin de la Seine : produits de ferme, cotonnades.


GÉOGRAPHIE 157

3. Récapitulation. — Leçons du 1" trimestre.

4. Récapitulation. — Leçons du 2' trimestre.

3. Revision du bassin de la Seine.

4. Le cours de la Loire. — Source, lit, longueur, inondations, ensablements.

Grandes villes arrosées : Orléans, Blois, Tours, Nantes, Saint-Nazaire(son importance).

v Avril.

1. L'orientation. — Le soleil à midi, le vent du nord, le soleil levant et le soleil couchant.

2. Le jour et la nuit. — Le soleil, la lune, les étoiles.

3. L'orientation des diverses parties de l'école, les points cardinaux trouvés par les élèves.

4. Le plan de l'école. — Représentation des parties principales. Orientation du plan.

1. Principaux affluents. — La Maine (Angers), Allier, Cher, Indre, Vienne; régime de ces cours d'eau.

Grandes industries et cultures. — Vin, ânes, mulets, boeufs, moutons, ardoise, flottage, houille.

2. Récapitulai ion du bassin de la Loire.

Le cours de la Garonne. — Source, confluent avec la Dordogne, Gironde, estuaire.

3. Grandes villes arrosées et principaux affluents. — Toulouse, Agen, Bordeaux, population du Midi. — Ariège, Tarn, Lot, Dordogne, Gers, le canal du Midi.

4. Grandes cultures, industries. — Vin, eau-de-vie, maïs, tabac, eaux thermales, résine.

Récapitulation du bassin de la Garonne.

Mai.

1. Notions de géographie locale. Tracés au tableau noir.

2. Id.

1. Le cours du Rhône et grandes villes arrosées: Source, glaciers, lac de Genève, rapidité, delta, Camargue.

Lyon, population, situation, industrie, Avignon, papes, fertilité.

2. Principaux affluents, — Saône, Ardôche, Gard, Isère,


158 PROGRAMMES OFFICIELS

3. Id. Notions de géographie locale. Tracés au tableau noir.

4. Récapitulation.

Drôme, Durance;leur régime.

Grandes cultures ; vins de

Bourgogne, oliviers, orangers.

3. Industries : le Creusot (forges, mines, fonderies) soieries de Lyon.

Marseille, Toulon (port militaire).

4. Récapitulation : La France en général; le bassin de la Seine.

Bassin de la Loire, de la Garonne et du Rhône.

Juin.

1. La France. — Forme générale, les frontières, les peuples voisins.

2. La France. — Principaux fleuves, les grandes villes, les grands ports.

3. La terre. — Les cinq parties du monde, les trois continents. Les montrer sur le globe, sur la mappemonde.

4. Les cinq Océans. — Leur importance, leur situation; les grandes races humaines.

1. L'Europe : Étendue comparée, bornes, race, population, situation.

Relief du sol, Pyrénées, Alpes et Karpathes.

Cours d'eau. Rhin, Danube, Volga.

Grandes Iles. Gibraltar.

2. L'Europe : principaux États avec leurs capitales; situation, puissance respective.

3. L'Asie : étendue comparée; population, races; Chine, Japon, Hindoustan, colonies françaises : Tonkin, Cochinchine.

L'Afrique : étendue comparée, population, races, situation, Egypte, Cap, Maroc; Influence française.

4. L'Océanie :.par quoi elle est formée; étendue, situation; Australie; iles de la Sonde, Nouvelle-Calédonie.

L'Amérique : étendue, situation, population, races, principaux États, la Guyane fran çaise.

Juillet. Récapitulation générale.


GÉOGRAPHIE 159

COURS MOYEN Octobre.

1" ANNÉE.

1. Notions préliminaires. — La terre : forme, situation, mouvements. Globes et caries. Le méridien et Péquateur.

2. L'orientation. — Les points cardinaux. Comment on s'oriente le jour, la nuit. La boussole. .

Le* grandes divisions du globe. — Les terres et les eaux; étendue comparée. Les trois continents; les cinq parlies du monde.

3. Les grandes divisions du globe (suite). —• Les Océans : leur situation, leur étendue; leurs profondeurs diverses.

L'Europe. — Sa situation, son aspect général; physionomie particulière.

4. L'Europe (suite). — Les contrées de l'Europe; leurs capitales. — La France. Récapitulation.

2* ANNÉE.

1. Notions préliminaires. — Comme en 1" année. — Axe, pôles. Les cinq zones.

2. L'orientation. — Comme en l'eannée. La rose des vents. Les races humaines.

3. Les grandes divisions du globe. — Comme en 1" année. Montrer que l'Europe est une contrée essentiellement maritime.

4. L'Europe.

Novembre.

1. La France. — Situation, forme générale, étendue. Tracé.

Le littoral. — Côtes de la mer du Nord et de la Manche; description et tracé.

2. Le littoral (suite). — Côtes de l'Atlantique ; côtes de la Méditerranée. Description et trace. Récapitulation.

3. Relief du sot. — Les deux grandes régions : les plaines,

1. La France. — Situation, forme, limites, étendue. Conséquences.

Le littoral, — Caractères généraux et particuliers. Côtes de la mer du Nord et de la Manche. Dimensions.

2. Le littoral (suite). —Côtes de l'Atlantique et de la Méditerranée. Comme en t" année. Caractères particuliers; dimensions. Récapitulation.

3. Relief du sol. — Comme en 1" année. Caractères gêné*


160 PROGRAMMES OFFICIELS

les montagnes. Les grandes plaines : nord-ouest, sud-est, sud-ouest. Collines qui les séparent. Description et tracé.

Les montagnes. — Divisions générales : chaînes, massifs et plateaux. Étude du Massif central.

4. Les montagnes. — Massif des Pyrénées : élévation, étendue, aspect. Même étude pour les Alpes, le Jura et les Vosges.

Récapitulation.

rauxde la région des plaines; caractères particuliers de chacune des grandes plaines.

Les montagnes. — Caractères généraux et caractères particuliers de chacuno des divisions générales. Le massif central.

4. Les montagnes. — Comme en lr* année; caractères généraux et particuliers.

Récapitulation.

Décembre.

1. Cours d'eau. — Notions générales.

Description du cours de la Seine : source, altitude, Ion- ] gueur, changements de direction, volume et niveau des eaux, crues, estuaire, importance commerciale.

Les affluents de la Seine : leur importance; leurs directions; les confluents.

2. Cours d'eau (suite). — Description du cours de la Loireetde ses affluents.(Mêmes détails que pour la Seine).

3. Cours d'eau (suite). — La Garonne et ses affluents.

4. Cours d'eau (suite). — Le Rhône et ses affluents.

1. Cours d'eau. — Comme en 1" année.

La Seine et ses affluents. i La Loire et ses affluents. Particularités.

2. Cours d'eau (suite). — Comme en ir« année.

La Garonne et ses affluents. Le Rhône et ses affluentj.

3. Cours d'eau (suite). — Fleuves de la mer du Nord : Moselle, Meuse, Escaut.

Fleuves côtiers tributaires : 1» de la Manche; 2" de l'Atlantique; 3° de la Méditerranée (s'en tenir aux. principaux).

4. Cours d'eau (suite).— Comparaison entre les grands fleuves français.

Récapitulation.

Janvier.

I. Étude des régions de la France. La formation territoriale. — Domaine des premiers

1. Élude des régions de la France. — Comme en l" année.


. GÉOGRAPHIE 161

Capétiens. Accroissements successifs. Les anciennes provinces; la division en départements.

2. La France divisée par régions naturelles. — Carte spéciale. Cadre de l'étude de chaque région : nomenclature des départements avec les chefslieux; aspect et description physique du pays; principales productions et industries.

3. La France centrale. — Région du Massif central.

4. La France centrale (suite). — Les Pays de la Loire.

Récapitulation.

2. La France divisée par régions naturelles. — Même programme qu'en l" année, en y ajoutant les villes les plus importantes au point de vue de la population (50 000 habitants), de l'industrie et du commerce.

3. La France centrale. — Comme en 1" année.

Région du Massif central.

4. La France centrale (suite). ' — Comme en 1" année.

Les pays de la Loire.

Février.

1. La France du Nord-Est. — Le plateau lorrain ; les plaines du Nord.

2. La France du Nord-Est (suite).—La région parisienne : plaines de Champagne et de Paris.

3. La France du Nord-Est (suite). — Etude détaillée du département de la Seine et de Paris : situation, importance, description physique.

4. La France du Nord-Est (fin). — Paris industriel et Paris commercial.

1. La France du Nord-Est. — Comme en !'• année. Le plateau lorrain; les plaines du Nord.

2. La France du Nord-Est (suite).—La région parisienne; les plaines de la Champagne et de Paris.

3. La France du Nord-Est (suite). — Comme en 1" année. Elude détaillée du département de la Seine et de Paris.

4. La France du Nord-Est (fin). — Paris industriel, Paris commercial et intellectuel.

Mars.

1. La France de l'Ouest. — Plaines et collines de Normandie.

2. La France de l'Ouest (fin). — Région bretonne, région vendéenne.

3. Ad France du Sud-0**tl.

r

1. La France de VOuest (comme en 1" année). — Plaines et collines de Normandie.

2. La France de l'Ouest (fin). — Comme en 1" année. Région bretonne, région vendéenne

3. Lu. Franne du Sud-Ouest.


162 PROGRAMMES OFFICIELS

— La région de la Garonne. 4. La France du Sud-Ouest.

— La région pyrénéenne.

— La région de la Garonne.

4. La France du Sud-Ouest

(fin). —Larégion pyrénéenne.

Avril.

1. Récapitulation de l'élude des régions étudiées.

2. La France de l'Est. — La région du Jura et la région de la Saône.

3. La France de l'Est (fin). — La région des Alpes.

4. Récapitulation.

i. La France de l'Est. — Comme en i" année. La région du Jura et la région de la Saône.

2. La France de l'Est (fin). — Comme en 1" année. La région des Alpes.

3. L'Alsace-Lorraine. —Les pays annexés. Description. Productions et industries. Habitants et gouvernement.

4. Récapitulation.

Mai.

1. Voies de communication. — Les routes; leur origine; leur accroissement. A qui elles appartiennent. Développement des tramways, des chemins de fer sur route, des automobiles.

2. l'oie* de communication (suite). — Les canaux. Comment fonctionne un canal. A quoi servent les canaux. Quelques exemples.

3. Voies de communication (fin). — Le3 chemins de fer. Leur origine, leurs avantages, leur accroissement. Idée des grands réseaux français. Récapitulation.

4. La défense militaire, — L'année;les principales manufactures d'armes. Défense terrestre, défense navale.

L'Alsace-Lorraine. — Ilislo1.

Ilislo1. de communication. — Principaux moyens de communication par terre et par eau.

Différentes sortes de roules. Les canaux : diverses sortes. Principaux canaux.

2. Les chemins de fer de la France. — Origine et avantages des chemins de fer. Leur construction. Transport des voyageurs, des marchandises.

Les grandes lignes.

3. La France agricole. — Céréales, boissons, prairies et pâturages. Cultures industrielles. Animaux domestiques.

La France industrielle. - Houille, métaux. Industries métallurgiques; industries textiles.

4. Le commerce français. — Commerce intérieur : multiplicité et variété des voies de communication; commerce extérieur : appropriation des


GÉOGRAPHIE 163

rique. La nouvelle frontière. Ce que la France a perdu. Tracé des pays annexés.

ports. Marine marchande. Récapitulation.

Juin.

1. La France agricole. — Les grandes cultures alimentaires; les principales cultures industrielles.

2. La France industrielle. — Les grandes industries métallurgiques; les industries textiles.

3. La France commerciale. — Matières premières et objets fabriqués. Importation et exportation.

4. La France coloniale. — Définition et but des colonies. Exemples. Montrer sur la carte les principales colonies françaises. Un mot de leur importance.

1. La France coloniale. — Tableau général des colonies actuelles de la France; les montrer sur la carte.

2. L'Algérie-Tunisie. — Situation; description sommaire. Grandes villes, productions, voies de communication.

3. L'Indo-Chine française. — Situation ; description sommaire. Climat, productions.

Colonies secondaires : en Asie, en Océanie, en Amérique.

4. Colonies secondaires en Afrique : le Soudan, le Congo, Madagascar, la Réunion.

Juillet. Récapitulation.

COURS SUPÉRIEUR

Octobre.

1. La terre dans l'univers. — Notions de cosmographie; quelques chiffres, l'immensité. Étoiles, soleil. La terre : forme, dimensions, pôles, mouvement, orientation, jour, nuit, saisons.

Figuration de la terre; cercles, zones; globes, caries. Position d'un lieu : méridien du lieu, méridien d'origine; longitude, latitude. Continents et océans. Exercices au planisphère.

2. L'Asie et l'Océanie. — Géographie physique sommaire; géographie politique : États indépendants; colonies d'Europe.

3. L'Amérique. — Géographie physique sommaire; géographie politique : Amérique du Nord, Amérique centrale, Amérique du Sud.

4. L'Afrique. — Géographie physique sommaire; géographie politique : Étals Indépendants; colonies d'Europe. Récapitula-


164 PROGRAMMES OFFICIELS

tion. L'Europe comparée aux autres parties du monde : étendue, population, commerce. Influence de l'Europe.

Novembre.

1. L'Europe. — Géographie physique. Situation; les côtes. Coup d'oeil d'ensemble. Relief du sol; versants. Les grands fleuves; leur régime.

2; L'Europe. — Climats variés; zones de végétation. Ressources minérales, animales.

Les grandes puisanecs. Gouvernements et religions; races.

3. L'Europe. — Géographie politique sommaire des États du Nord et des États du ■centre.

4. L'Europe. — Géographie politique sommaire des Étals du Sud. Récapitulation. La France comparée aux autres nations : étendue, population, commerce, industrie, civilisation.

Décembre.

1. La France. —Situation; étendue; configuration. Le littoral. Description des côtes.

2. La France, — La formation géologique : où l'on trouve les différents terrains des quatre grands âges de l'histoire do globe.

Climat. — Caractères généraux du climat français; principaux climats secondaires.

3. La France. — Relief du sol. Deux grandes régions : celle des plaines, celle des montagnes. Grandes plaines, plateaux. Pyrénées, Massif Central, Cévennes, Jura, Alpes.

4. La France. — Les eaux; centres hydrographiques. Cours d'eau : source, altitude, longueur, direction, crues, embouchure, importance commerciale, navigation, profil, affluents. Les quatre grands fleuves; les fleuves secondaires.

Janvier.

1 et 2. La France. — Bassin de chacun des quatre grands fleuves. Description du cours d'eau principal et de ses affluents.

3. La France. — Les fleuves secondaires : tributaires de la mer du Nord, de la Manche, de l'Atlantique, de la Méditerranée.

4. Récapitulation.

Février.

1. La formation territoriale. — Divisions naturelles; régions, pays. Le domaine de3 premiers Capétiens; accroissements successifs. Les anciennes provinces, la division en départements. Carte de la France divisée par régions. Cadre de l'étude de


GÉOGRAPHIE 165

chaque région (1° nomenclature des départements, chefs-lieux et villes principales; 2" aspect et description physique du pays; 3" principales productions et industries).

2. La France centrale. — Région du Massif Central et des Pays de la Loire.

3. IM France du Nord-Est. — Le plateau lorrain ; les plaines du Nord; la rég'ion parisienne (plaines de Champagne et de Paris).

4. La France du Nord-Est (suite). — Étude plus détaillée du département de la Seine et de Paris : situation, importance, description physique. Paris industriel; Paris commercial ; Paris intellectuel.

Mars.

1. La France de l'Ouest. — Plaines et collines de Normandie; région bretonne; région vendéenne.

2. La France du Sud-Ouest. — La région de la Garonne; la région pyrénéenne.

3. La France de l'Est. — La région du Jura; la région des Alpes; la région de la Saône.

4. Récapitulation.

Avril.

1. Foie* de communication. — Les routes, les rivières, les canaux. Diverses sortes de canaux. Principaux canaux.

2. Les chemins de fer de la France. — Notions générales sur leur établissement, sur leur fonctionnement. Étude sommaire des réseaux.

3. La France agricole.— Céréales, boissons, prairies. Forêts; pêche. Animaux domestiques. Cultures industrielles.

La France industrielle. — La houille; métaux. Industries métallurgiques; industries textiles. Autres industries.

4. Le commerce français. — Commerce intérieur; commerce extérieur. Octroi; système douanier. Importation; exportation. La marine marchande. Le commerce français comparé au commerce des autres nations.

Mai.

1. La France coloniale. — Utilité des colonies; développement colonial de la France. Le devoir colonial : métropole et colonie; colons et indigènes. Tableau général des colonies actuelles de la France.

2. VAlgérie-Tunisie, — Superficie; relief; cours d'eau principaux; races d'habitants. Grandes villes. Productions; voies de communication. Gouvernement.

3. L'Indo-Chine française. — Étendue, population, aspect du pays. Description physique. Climat. Productions.


166

PROGRAMMES OFFICIELS

Colonies secondaires. — En Asie, en Océanie, en Amérique. 4. Colonies secondaires en Afrique. — Le Soudan, le Congo, Madagascar, la Réunion. La France dans le monde. — Grandes lignes de navigation.

Juin et Juillet. Récapitulation.

f) INSTRUCTION CIVIQUE

L'instruction civique fait connaître aux élèves notre organisation administrative, politique et sociale, en leur montrant les droits mais aussi les devoirs des futurs citoyens.

Elle touche donc à l'histoire, à la géographie et à la morale; souvent même il est difficile d'établir nettement une différence entre ces leçons diverses.

11 est nécessaire'de provoquer des comparaisons entre le présent et le passé, de faire appel à certains souvenirs historiques, d'appuyer l'exposé sur une lecture bien choisie.

Pour ôlre mieux compris des enfants, montrons-leur des documents, qu'ils connaissent sans doute, mais qu'ils n'ont pas bien examinés : le rôle des contributions, les feuilles d'impôt, la liste électorale, le bulletin de vote, etc.

Sans considérer nos institutions comme définitives, idéales, faisons-les aimer, parce qu'elles sont supérieures a beaucoup d'autres et qu'elles sont le résultat d'efforts considérables, accomplis par les généralions qui nous ont précédés.

COURS MOYEN Octobre.

1" ANNÉE.

1. La Commune. — Idée de la commune. Origine des premiers villages.

Village, bourg, ville, 36.000 communes en France.

2* ANNÉE.

l.La Commune. —Revuedu programme de 1" année. — Le système communal date de 1789. Un mol de l'affranchissement des communes au


INSTRUCTION ClVlQDE 167

2. Idée de la communauté. — La propriété particulière opposée à la propriété en commun. Bicnscommunaux, exemples.

3. Le Conseil tnunicipal. — Les dépenses et les recettes communales. Rôle du Conseil municipal.

4. Élection du Conseil municipal. — Conditions pour être 1° électeur; 2° éligible. Le citoyen, le suffrage universel. La liste électorale.

moyen âge. Les villes seules organisées en communes; les anciennes paroisses.

2. Idée de la communauté. — Comme en 1" année.

3. Le Conseil municipal. — Revue du programme de 1" année. — Qualités du conseiller municipal : capacité, dévouement.

4. Élection du Conseil municipal. — Comme en l" année.

Novembre.

1. Élection du Conseil municipal (suite). — Description de la éarteélecto-ale.

2. Le Vote. - Détail de l'opération.

3. Le Budget. — Dresser au tableau noir le budget par dépenses et par recettes d'un ménage d'ouvriers.

4. Le Budget communal. — Dresser brièvement au tableau noir le budget d'une commune : dépenses, recettes, balance.

1. Election du Conseil municipal (suite). — Comme en 1" année.

2. Le Vote. — Détail de l'opération. La majorité absolue, la majorité relative. Réunion du conseil municipal.

3. Le Budget. — Comme en 1" année.

4. Le budget. — Comme en 1" année. — Le budget extraordinaire.

i Décembre.

1. le Maire. — Qui l'êliti pour quelle durée; il représente la commune et le gouvernement; il préside le conseil 'municipal, prépare le budget, nomme les employés communaux. Il fait exécuter les lois.

1 Le Maire. - • Comme en 1" année.


168 PROGRAMMES OFFICIELS

2. Le Maire (suite). — Il dresse la liste électorale, celle ■ du tirage au sort; il reçoit les déclarations de l'état, civil. — Les adjoints au maire.

3. Le Maire (fin). — C'est un magistrat. Il vejlleaux intérêts, à la sécurité de tous.

4. Récapitulation.

2. Le Maire. — Comme en 1" année.

3. Le Maire. — Comme en 1" année. Fonction gratuite : respect et reconnaissance dus au maire et aux adjoints par les habitants de la commune.

4. Récapitulation.

Janvier.

1. Le Canton. — En donner une idée par rapport à la commune; ce n'estqu'une division administrative; fonctionnaires du gouvernement qui résident au chef-lieu de canton.

2. L'Arrondissement. — En donner une idée par rapport au canton. Le conseil d'arrondissement; il émet des voeux; pas de budget. Le sous-préfet; le tribunal de première instance.

3. L'Arrondissement à Paris. — Paris capitale : pas de mairie centrale; vingt sections. Les deux préfets. Les maires d'arrondissement : officiers de l'état civil, surtout.

4. Récapitulation.

1. Le Canton. — Comme en 1" année. — 2 800 cantons en France; les grandes villes sont divisées en cantons.

2. L'Arrondissement. Comme en 1" année. — 362 arrondissements en France. Le receveur particulier.

- 3. L'Arrondissement à Paris.

— Comme en 1" année.

4. Récapitulation.

Février.

{.Le Déparlement, — Administration concrète, comme la commune; propriétés, budget. Donner des exemples de propriétés départementales. — Le préfet, le conseil général.

2. Le Préfet. — Son rôle, qui le nomme; ses attributions.

3. Le Conseil général. — Analogie avec le conseil muni1.

muni1. Département. —Comme en 1" année. Origine de la division de la France en départements; 86 départements.

2. Le Préfet. — Comme en 1" année. Le conseil de préfecture.

3. Le Conseil général. — Comme en 1" année.


INSTRUCTION CIVIQUE 169

cipal; nombre de membres; les deux sessions. Le budget départemental. Electeur sénatorial. 4. Récapitulation.

4. Récapitulation.

Mars.

1. L'État. — Rappeler l'administration d'une commune, puis celle d'un département. Montrer l'importance de celle du pays entier. Budget de plusieurs milliards. La République, la souveraineté nationale. Les trois pouvoirs de l'État.

2. Le Pouvoir législatif. — Qu'est-ce qu'une loi? Qui fait les lois? Rôle de la Chambre des députés, du Sénat.

3. Le Pouvoir exécutif. — Le Président de la République; son origine; durée de son mandat; ses attributions.

4. Le Pouvoir exécutif (suilc). — Les Ministres. Qui les nomme? Expliquer les mots : cabinet, président du conseil, décret, arrêté.

1. L'État. — Comme en 1" année. Court parallèle -avec l'ancien régime.

2. Le Pouvoir législatif.- — Comme en 1" année. Qui faisait les lois autrefois?

3. Le Pouvoir exécutif. — Le Président de la République; son origine, durée de son mandat; ses attributions. Ses frais de représentation comparés à la liste civile des anciens rois.

4. Lé Pouvoir exécutif (suite). — Les Ministres. Comme en 1" année. — La responsabilité personnelle des ministres.

Avril.

1. L'Impôt. — Nécessité de l'impôt. Dépenses de l'État : lesquelles? Qu'est-ce que l'impôt? Services rendus à chacun par le pays.

2. Impôts divers. — Impôts en rapport avec la situation des citoyens. Impôts directs, indirects.

3. La douane et les octrois. — Catégories d'objets imposables.

1. L'Impôt. — Comme en 1" année. — L'Impôt a toujours existé.

2. Impôts divers, — Comme en l" année. Objets divers de luxe et de nécessité imposés par l'État.

3. La douane et les octrois. —, Comme en I" année. Droit de l'État; taxe municipale.

12


170 PROGRAMMES OFFICIELS

4. Le Ministère des Finances. — Son rôle. Fonctionnaires divers. Le budget.

4. Le Ministère des Finances. — Comme en 1" année. La Cour des comptes.

Mai.

1. Injustice. — Les magistrats; leur rôle; le ministère public. Expliquer les termes : contravention, délit, crime. Tribunaux correspondants.

2. La Cour d'assises, — Elle juge les crimes; son siège; le jury. Expliquer son fonctionnement.

3. Le Juge de paix. — Insister sur son rôle conciliateur : exemples.

4. Is.s Tribunaux. — Montrer le rôle de chacun d'eux par l'histoire de deux plaideurs entêtés épuisant toutes les juridictions.

i. La Justice. — Comme en 1" année. Magistrature assise, debout, inamovible.

2. La Cour d'assises. — Comme en 1" année.

3. Le Juge de paix. — Comme en 1" année. Qui le nomme? — H n'est pas inamovible.

4. Les Tribunaux. — Comme en 1" année. Insister sur le rôle de la Cour d'appel et sur celui delà Cour de cassation.

Juin.

1. Le service militaire. — Le tableau de recensement; le tirage au sort. Les engagements volontaires.

2. Service obligatoire, — Deux obligations principales : service personnel, — durée égale pour tous. Le conseil de revision.

3. Organisation de l'armée. — Le ministre; les officiers, écoles spéciales. La feuille de route.

4. La Marine. — Son organisation. Utilité de la marine. Les cinq préfectures maritimes.

1. Le service militaire. — Comme en 1" année.

2. Service obligatoire. — Comme en 1" année. Divisions de la durée du service militaire.

3. Organisation de l'armée. — Comme en l"année. Le conseil de guerre. Code militaire.

4. La Marine. — Comme en 1" année. Inscription maritime; utilité de la marine.

Juillet. Récapitulation générale.


INSTRUCTION CIVIQUE 171

COURS SUPÉRIEUR

Octobre.

1. L'ancien régime. — Sujets. Monarchie absolue, droits féodaux. Redevances au roi. Inégalité. Liberté nulle. Cahiers du Tiers Etat.

2. Déclaration des droits de l'homme. — Principes de 1789. Etude des considérants de la Déclaration. La liberté et l'égalité (4 premiers articles).

3. La loi, dans ses rapports avec l'égalité et la liberté individuelle (Articles 5, 6, ,7, 8, 9).

La liberté de conscience (Art. 10, 11).

4. La force publique. — La sûreté. Droit de propriété (Art. 12 à 17).

Novembre.

1. La devise républicaine. — Résumé de la Déclaration des droits de l'homme. L'Etat doit respecter et faire respecter les libertés inviolables des citoyens.

Sa protection s'étend également sur tous. L'Etat paternel. Tous les citoyens sont des frères.

2. Obligations du citoyen. — Pourquoi? Nombreux droits garantis. L'honneur d'être citoyen impose des devoirs sacrés.

Devoirs : militaire, scolaire, fiscal, électoral.

3. L'Etat civil. — Vie légale du citoyen. Actes de l'Etat civil (Registres, Officiers de l'État civil.) Etablissement de ces actes (conditions, témoins).

4. Revision. — Le citoyen. La Morale civique.

Décembre.

- 1. Le suffrage universel. — Égalité. Souveraineté nationale. Représentation. Conditions pour être électeur. Qualités du vote : libre, éclairé, désintéressé.

2. La loi. — Expression de la volonté nationale. Diverses sortes de lois : fatales, morales, civiles. Les lois variables (civilisation). Obéissance à la loi. • Nul n'est censé ignorer la loi. >

Codes (civil, pénal). Promulgation : affiches, Officiel, Bulletin des lois.

3. Pouvoirs de l'Etat et Constitution de 1SÎ5. — Définition des pouvoirs d'un Etat (autorités). Définition de la Constitution. Les trois pouvoirs de chaque Constitution. Séparation des pouvoirs. La Constitution de 1875 (lois constitutionnelles).

4. Le Parlement. — Sa constitution. Deux Chambres. Chambre des députés. Age d'éligibilité; durée du mandat d'un député.


172 PROGRAMMES OFFICIELS

Validation, bureaux, commissions. Séances publiques. Droite, gauche.

Sénat, 300 membres. Suffrage restreint. Age d'éligibilité, durée du mandat d'un sénateur.

Fonctionnement. Haute Cour de justice.

Avantages des deux Chambres.

Janvier.

1. Le Parlement, Pouvoir législatif. — Confeclion des lois. Commission. Rapporteur. Discussion publique et vote (pour les deux.Chambres). Haute mission. Devoirs du représentant.

2. Le Pouvoir exécutif. — Le Président de la République, chef du Pouvoir exécutif. Élection, réélection. Privilèges : fonctionnaires, force armée, droit de grâce, traités, promulgation des lois.

3. Le Pouvoir exécutif. — Les ministres. Ministère. Choix. Responsabilité. Dépendance du Parlement. Crise. Départements ministériels. Administration, circulaires, arrêtés ministériels.

4. Révision. — Pouvoir législatif. Pouvoir exécutif.

Février.

1. Administration centrale. — L'administration en général. Son rôle. Administration centrale. Ministère de l'Intérieur. Chef hiérarchique des préfets, sous-préfets, maires. Autres attributions.

Administration départementale. — Préfet (conseil de préfecture, secrétaire général, souspréfels). Attributions du préfet.

2. Administration départementale (suite). — Conseil général. Un membre par canton. Age d'éligibilité, durée du mandat d'un conseiller généra). Rôle. Deux sessions. Commission. Mission politique (souveraineté nationale). L'arrondissement. SousPréfet. Conseil d'arrondissement (ses attributions).

3. Administration communale. — La commune, personne civile. 36.000 communes. Cadastre.

Le Maire. Election. Adjoints. Double rôle : Etat, commune. Fonctions : pouvoir exécutif, police, officier de l'Etat civil, administration communale (Paris : préfets).

4. Le conseil municipal. — Election. Age d'éligibilité; durée du mandat d'un conseiller municipal. Scrutin de liste. Attributions: Election du maire, des délégués sénatoriaux. 4 sessions. Budget. Délibérations (approbation du préfet).

Condition morale : Maire, conseil municipal (fonction gratuite, dévouement).


INSTRUCTION CIVIQUE 173

Mars.

1. L'impôt. — Caractères : nécessité, universalité, proportionnalité. 4

Deux sortes 4 d'impôts ou contributions : directs, indirects; pourquoi. Enumération.

2. La douane. — Régimes douaniers. Les douaniers. L'octroi. Son but. Etablissement: Demande du conseil municipal, approbation du gouvernement. Prélèvement du 1/10'. — La fraude, grave faute civique.

3. Le ministère des Finances. — Budget (recettes, dépenses). Trésor. Employés des contributions directes et indirectes. Contrôle rigoureux. Cour des Comptes.

4. Révision. — L'administration : centrale, départementale, communale. L'impôt.

Avril.

1. La Justice. — Le ministre (Girde des sceaux).

La Justice. Caractères : publique, égale pour tous, très coûteuse. Tribunaux et Juges : assis (inamovibles), debout (Parquet, Ministère public). Police judiciaire (procureurs, substituts). Tribunaux exceptionnels.

2. La Justice civile. — Son objet. Code civil (peines). Divers degrés de juridiction; leurs attributions. Justice de paix, 1" instance. Cour d'appel. Cour de cassation.

3. La Justice pénale. — Son objet (contraventions, délits, crimes). Code pénal (peines). Divers degrés de juridiction; leurs attributions. Simple police. P< lice correctionnelle. Cour d'assises. Cour de cassation.

4. L'armée. — Le ministre de la Guerre. Ses attributions. La loi militaire, transformations diverses, 1889,1005 et 1908. Organisation militaire de la France. L'armée, armes, grades. La discipline. Le drapeau (Honneur et Patrie).

Mai.

1. L'armée, la marine.— Le minisire. Ses attributions. Armée de mer : troupes, flotte. L'inscription maritime. Engagements. Organisation maritime du littoral. Les grades. Discipline. Dévouement.

2. l'instruction publique. — Le ministre. Ses attributions. L'Université : Enseignement supérieur, secondaire, primaire. Organisation de la France. 16 académies. Recteur, conseil supérieur : fonctionnaires.

Enseignement supérieur : But. Facultés (quatre sortes). Universités : Grades. Grandes écoles.


174 PROGRAMMES OFFICIELS

3. Enseignement secondaire. — But. Lycées, collèges. Baccalauréat. Bourses.

Enseignement primaire. Ses trois caractères. Sacrifices de la 3* République. Devoir de reconnaissance des écoliers.

4. Revision. — La Justice. L'Armée. L'Enseignement.

Juin.

1. Autres ministères. — Travaux publics. Agriculture. Commerce. Travail et Prévoyance. Industrie : attributions diverses. But commun : prospérité de la France.

2. Affaires étrangères. — Attributions du Ministère. Agents diplomatiques. Leur rôle.

Colonies. Possessions et protectorats, définitions, exemples. L'Algérie (régime spécial).

3. Récapitulation générale. — Le citoyen.

4. La Souveraineté nationale.

Juillet. Récapitulation générale. — L'Administration.

g) ARITHMÉTIQUE NUMÉRATION

Insistons et revenons souvent sur la numération concrète. Les enfants la connaissent mal; elle est réellement difficile. Essayez de vous représenter cent mille francs, un million ; éludiez un autre système de numération et vous serez convaincus qu'il faut procéder avec une sage lenteur; autrement nous raisonnerons sur des signes conventionnels. 11 importe, par exemple, que les élèves ne lisent point le nombre 36 comme ils prononcent la syllabe BA : il est nécessaire qu'ils voient réellement les 3 dizaines et les 6 unités; sans cette condition le calcul mental, qui repose exclusivement sur les quantités, n'est pas possible.

CALCUL MENTAL

Le calcul mental doit précéder le calcul écrit, car généralement l'un fait tort à l'autre; veillons à ce que les enfants


ARITHMÉTIQUE 175

ne fassent point mentalement de calcul écrit, comme on résout des problèmes d'arithmétique par l'algèbre, c'est de la paresse. Lorsque nous aurons indiqué quelques procédés relatifs aux quatre opérations, les élèves en trouveront d'autres adaptés à leur tournure d'esprit; leurs parents les y aideront même, stimulés par nous. A chaque leçon de calcul, consacrons cinq minutes à la solution mentale de quelques exercices gradués; de plus, proscrivons en toute circonstance une opération écrite par trop simple.

OPÉRATIONS ET PROBLÈMES

Aux enfants du cours élémentaire, nous montions le plus tôt possible le mécanisme des quatre opérations sans nous arrêter .aux définitions; l'addition, la soustraction, la multiplication et la division seront raisonnées plus tard.

Choisissons les problèmes d'application surtout dans le milieu de l'école, dans les transactions de la vie journalière; bien adaptés aux véritables besoins de l'enfant, ils sont préférables à ceux qu'on trouve dans les recueils, nécessairement généraux. Tenons-en les données au courant des modifications importantes du marché, afin de ne pas faire sourire les parents. Les statistiques annuelles qu'en qualité de secrétaires de mairie nous dressons sur la population, sur les surfaces différemment ensemencées, sur les rendements, ^li., nous fourniront une foule de sujets. Notre localité est-elle une commune moyenne comme étendue, commo population, comme production, etc., dans le canton, dans l'arrondissement, dans le département, dans la France? Se suffit-elle à ellemême en blé, en avoine, en pommes, en pâturages, en forêts, etc.? Que de notions utiles et.justeson peut donner à l'enfant, en l'habituant à se rendre compte par des comparaisons constantes. N'oublions pas que le nombre absolu ne lui dit rien.

Ne rejetons pas trop loin la règle de trois : il y avantage à rompre les enfants à cet exercice de raisonnement qui permet de résoudre, au moyen des quatre opérations


176 PROGRAMMES OFFICIELS

seulement, uno foule de questions pratiques. Inutile d'attendre pour cela IVtude des rapports et des proportions. A pai tir de lu deuxième année du cours moyen, une leçon par S'.-inaino peut être réservée à la solution do ces problèmes.

Ne résolvons pas trop de problèmes, mais habituons nos élèves à raisonner rigoureusement, en observant que la question et la solution ne doivent jamais êlre séparées. Obligeons l'enfant à lire attentivement l'énoncé, à mettre en relief les données et les inconnues pour en bien saisir les rapports : un énoncé compris est un problème a demi résolu. Demandons ensuite d'indiquer immédiatement une réponse approximative, vraisemblable : nous éviterons ainsi les réponses absurdes provenant d'une erreur de calcul, d'une virgule mal placée. Faisons trouver les éléments de la solution en prenant pour point de départ la question finale et en remontant jusqu'à la première partie de l'énoncé. Quand la réponse, est trouvée, n'oublions pas la vérification rapide afin d'arriver à une certitude absolue.

Indiquons aussi et, mieux, faisons trouver la partie délicate, l'erreur que l'on peut commettre dans un problème proposé. Une solution ainsi conduite demande beaucoup de temps; mais elle oblige les enfants à ne pas se payer de mots, a analyser scientifiquement un texte. Mieux vaut exiger un effort intellectuel pour résoudre des questions nouvelles, que de se contenter de solutions faites par imitation.

SYSTÈME MÉTBIQVE

Montrons et faisons manier les mesures afin d'en donner une idée exacte.

Dans le cours élémentaire, associons, le plus possible, les excrciies de système métrique à ceux de calcul. Faisons porttr l'élude de la numération et celle des quatre opérations sur les mesures métriques : mètre, litre, gramme.

Conformons-nous aux prescriptions de la loi du H juillet 1903 et du décret du 28 juillet 1903 relatifs aux nou-


ARITHMETIQUE 177

velles abréviations adoptées; n'oublions pas, au moins à partir du cours moyen, que le kilogramme — bien connu, d'un usage constant, — a élé substitué au gramme — trop petit, peu employé, — comme unité principale des mesures de poids.

OÉOMÉri'IE APPLIQUÉE

Il ne s'agit point, même dans le cours supérieur, de notions théoriques, mais d'applicatlous pratiques que l'on rencontre journellement : ce n'est q'.a le complément du système métrique. Néanmoins, les démonstrations si.aples sont à la portée des jeunes élèves, si l'on a recours aux exercices de travail manuel et de dessin linéaire pour la définition des termes employés, pour la construction des figures, pour la justification des formules en usage.

Rappelons les constructions nécessaires : différence entre la verticale et la perpendiculaire; différents angles; parallèles; rectangle divisé en bandes égales et l'une de ces bandes partagée en carrés pour montrer la surface et la nature des unités obtenues; carré ou rectangle particu-. lier; parallélogramme se transformant en rectangle de même base et de même hauteur; parallélogramme se décomposant en deux triangles égaux de même base et de même hauteur; deux triangles quelconques égaux se réunissant pour former un parallélogramme; losange se décomposant en deux triangles; trapèze se décomposant en deux triangles; quadrilatère et polygones quelconques se décomposant en triangles; circonférence avec ficelles tendues montrant les diamètres perpendiculaires et les rayons; circonférence inscrite dans un carré et circonscrite à un hexagone; comparaison dès trois périmètres en fonction du diamètre de la circonférence pour montrer la longueur de la circonférence; cercle divisé en secteurs nombreux ou triangles pour arriver à la surface du cercle et des polygones réguliers; construction de deux carrés égaux dont les surfaces couvertes différemment montrent la valeur du carré de l'hypoténuse.

Cube; parallélipipède rectangle dont la base est divisée


178 PROGRAMMES OFFICIELS

en carrés couverts do cubes pour montrer la formule du volume et la naliii.! des unités obtenues; pirallélipipède droit se transformant en parullélipipêdo rectangle; parallélipipèdi; avec section droite; paralléli|iipède se décomposant en deux prismes triangulaires égaux; deux prismes triangulaires épaux su réunissant pour former un parallélipipède; piisme polygonal se décomposant en prismes triangulaires; cylindre droit couvert d'une feuille de papier se développant pour montrer la surface rectangulaire latérale; pyramide creuse et prisme creux de même base; cône couvert d'une feuille de papier se développant; sphère déccmposable en deux hémisphères.

Arithmétique ot système métrique.

COURS ÉLÉMENTAIRE

Octobre.

I" ANNÉE.

1. Numération des nombres entiers. — Formation, lecture et écriture des dix premiers nombres. Idée de l'unité; idéo de la dizaine.

2. Formation des cent premiers nombres.

3. Lecture et écriture des cent premiers nombres.

4. Récapitulation.

2* ANNÉE.

1. Calcul. — Numération des nombres entiers de i à 100. Formation, lecture, écriture.

Système métrique. — Ce que c'est que mesurer. Exemples.

2. Calcul. — Les trois ordres : unité, dizaine, centaine.

Système métrique. — Le mètre; différentes formes. Exercices pratiques de mesurage.

3. Calcul. — Numération des nombres entiers de 1 à 1 000.

Système métrique. — Les multiples du mètre; bornes kilométriques, bectométriques. La chaîne d'arpenteur.

4. Récapitulation.

Novembre.

1. Formation des nombres i de 1 à 1 000. Idée, du mille : |

i. Calcul. — Numération des nombres décimaux. Idée de la


ARITHMETIQUE 179

dix centaines, cent dizaines. Lecttireetécriturcdcs nombres de 2 et de 3 chiffres.

\

2. Formation des nombres. Classe des unités, classe dos mille. Lecture et écriture «le nombres de 4, 5 et C chiffres.

3. Lecture et écriture de nombres de 4, 5 et 6 chiffres. Particularité : un ordre manque; le zéro.

4. Règle pour rendre un nombre entier tO, 100,1000 fois plus grand.

fraction décimale donnée par des exemples.

Système métrique. — Les sousmultiples du mètre : le décimètre.

2. Calcul. — Idée du centième, du millième. Exemples.

Système métrique. — Les sous-multiples du mètre : le centimètre, le millimètre.

3. Calcul. — Ecriture et lecture des nombres décimaux; la virgule.

Système métrique. — Lecture et écriture de nombres exprimant des mètres, des décimètres, des centimètres, des millimètres.

4. Calcul. — Règle pour rendre un nombre entier ou un nombre décimal 10, 100, 1 000 fois plus grand ou plus petit.

Système métrique. — Exercices sur les multiples et sur les sous-multiples du mètre.

Décembre.

1. Addition et soustraction (1" cas) sans retenue. Nombres d'un seul chiffre. Élude des deux tables combinées.

2. Addition et soustraction (i" cas) sans retenue. Nombres de plusieurs chiffres. Étude des tables.

3. Addition et soustraction

1. Calcul. — Addition; ce que c'est. Addition mentale de deux nombresd'un seul chiffre. Addition mentale de dizaines, de centaines, de mille.

Système métrique. — Multiples et sous-multiples du mètre. Exercices de conversion; changement d'unité.

2. Calcul. — Addition(l" cas). Sans retenue. Exercices sur les nombres entiers.

Système métrique. — Application de l'addition des nombres entiers aux mesures de longueur.

3. Calcul. —Addition (l"cas).


180 PROGRAMMES OFFICIELS

(suite). Petits problèmes d'application. Étude des tables.

4. Récapitulation.

Sans retenue. Exercices sur les nombres décimaux,

Système métrique. — Application de l'addition des nombres décimaux aux mesures de longueur.

4. Récapitulation.

Janvier.

1. Calcul. — Addition et soustraction, i" cas (sans retenue). Étude des deux tables combinées.

Système métrique. — Idée de mesure. Le mètre sert «i mesurer les longueurs. Mesurage de diverses dimensions.

2. Calcul. — Addition et joustraclion (suite). Petits problèmes d'application. Étude des tables.

Système métrique. — La dizaine de mètres ou décamètre; la centaine de mètres ou hectomètre; mille mètres ou un kilomètre.

3. Calcul. — Addition et soustraction (suite).

Système métrique. — Les multiples du mètre. Changement d'unité. Conversions.

4. Récapitulation.

1. Calcul. — 2* cas (avec retenue). Opérations comprenant deux nombres de deux chiffres.

Système métrique. — Application aux mesures de longueur. *

2. Calcul. — Addition (suite). Exercices portant sur trois nombres de t ou 2 chiffres.

Système métrique. — Application aux mesures de longueur.

3. Calcul. — Addition (suite). Exercices portant sur plusieurs» nombres de 1 à 5 chiffres. Preuve.

Système métrique. — Application aux mesures de longueur.

4. Calcul. — Addition. 2' cas (avec retenue). Application aux nombres décimaux.

Système métrique. — Application aux sous-multiples du mètre. Conversions.

Février.

t. Calcul. — Addition. 2* cas (avec retenue). Commencement de l'élude de la table de'multiplication.

1. Calcul. — Soustraction. Ce que c'est. Soustraction mentale d'unités, de dizaines, de centaines, de mille.


ARITHMÉTIQUE 181

Système métrique. — Le litre; le montrer. Exercices de mesurage.

2. Calcul. — Addition (suite).

Système métrique. — Application portant sur le mètre et sur le litre.

3. Calcul. — Addition (suite). Système métrique. — Le litre ;

ses multiples.

. 4. Récapitulation.

Système métrique. — Le litre. Petite expérience montrant à quoi correspond cette mesure.

2. Calcul. — Soustraction. 1" cas (sans retenue). Exercices sur les nombres enlicrs.

'Système métrique, — Multiples et sous-multiples du litre.

3. Calcul — Soustraction. 2* cas (avec retenue). Exercices sur les nombres entiers. La preuve.

Système métrique. — Mesures de capacité du commerce; les trois catégories. Les montrer.

4. Calcul. — Soustraction. 2* cas (avec retenue). Applications aux nombres décimaux.

Système métrique. — Applications aux sous-multiples du litre. Conversions.

Mars.

1. Calcul. — Soustraction. I 2' cas (avec retenue). Suite de l'étude de la table de multiplication.

Système métrique. — Application portant sur les multiples du mètre et sûr les multiples du litre.

t 2. Calcul. — Soustraction (suite).

Système métrique. — Mesures de capacité employées pour les graines et les matières sèches. Les montrer.

3. Calcul. — Soustraction (suite). La preuve.

Système métrique. — Mesures de capacité employées pour les liquides. Les montrer.

1. Calcul. — Multiplication. Ce que c'est. Multiplication mentale de deux nombres d'un seul chiffre. Multiplication mentale de dizaines, de centaines, de mille.

Système métrique. —Mesures employées pour les grains et les matières sèches. -

2. Calcul. — Multiplication. Construction et étude de la table.

Système métrique. — Mesures employées pour les liquides.

3. Calcul. '— Multiplication. Étude et application de la table. 1" cas : deux nombres d'un seul chiffre.

Système métrique. — Exercices de numération, d'addition et de soustraction appli-


162 PROGRAMMES OFFICIELS

4. Récapitulation. Addition et soustraction. Exercices et problèmes sur ces deux opérations combinées.

qués au mètre et au litre, h leurs multiples et à leurs sous-multiples. 4. Récapitulation.

Avril.

1. Calcul. — Multiplication. Idée de celte opération. Exemples. Revision et application de la table; 1" cas : le multiplicande et le multiplicateur sont des nombres d'un seul chiffre.

Système métrique. — Le gramme; le montrer. Ses multiples; le kilogramme : le montrer.

2. Calcul. — i" cas (suite). Système métrique. — La balance; s».s parties essentielles.

3. Calcul. — Multiplication. 1" cas (suite).

Système métrique. — Exercices de pesée en présence des élèves.

4. Calcul. — Récapitulation : numération, addition et soustraction appliquées aux mesures de poids.

1. Calcul. — Multiplication, 2* cas (un nombre de plusieurs chiffres par un nombre d'un seul chiffre). Opérations dans lesquelles le multiplicande n'a que deux chiffres.

Système métrique, — Le gramme. Petite expérience montrant à quoi correspond ce poids.

2. Calcul. — Multiplication. 2* cas (suite). Multiplier un nombre de plus de deux chiffres par un nombre d'un seulchiffre.

Système métrique. — Les multiples du gramme.

3. Calcul. — Multiplication. 3' cas (opérations sur deux nombres de plusieurs chiffres).

Système métrique. — Les sous-multiples du gramme.

4. Calcul. — Multiplication, 3' cas (suite). La preuve en intervertissant les facteurs.

Système métrique. — Les trois séries de poids du commerce..

Mai.

1. Calcul. — Multiplication. 2' cas : le multiplicateur n'a qu'un chiffre; le multiplicande en a plusieurs.

Système métrique. — Les poids en fonte de fer. Exercices de pesée.

2. Calcul. — Mulliplication. 2' cas (suite).

1. Calcul. — Multiplication. Cas particulier : l'un des facteurs a des zéros intercalaires.

Système métrique. — Les monnaies; à quoi elles servent. Le franc. Peser une pièce de 1 franc.

2. Calcul. — Multiplication. Autre cas particulier : l'un


ARITHMÉTIQUE 183

Système métrique. — Les poids en cuivre. Exercices de pesée.

3. Calcul. — Multiplication. 3' cas : le multiplicande a plusieurs chiffres; le multiplicateur n'a qu'un chiffre significatif suivi d'un zéro.

Système métrique. — Petite expérience : peser un litre d'eau. Exercices : changement d'unilô; conversions.

4. Récapitulation.

des (acteurs est terminé par des zéros.

Système métrique. — Multiples et sous-multiples du franc. Les séries de monnaies françaises.

3. Calcul. — Multiplication. Application de l'opération au calcul des nombres décimaux.

Système métrique. — Monnaies. Changement d'unité. Conversions.

4. Récapitulation.

Juin.

!. Calcul. — Multiplication. 4' cas : le multiplicande et le multiplicateur sont des nombres quelconques.

Système métrique. — Les monnaies, diverses sortes.

2. Calcul. — Multiplication. 4* cas (suite).

Système métrique. — Les pièces d'argent; leur poids.

3. Calcul. — Division. Idée de cette opération. Exemples. 1" cas : le diviseur et le quotient n'ont qu'un chiffre.

Système métrique. — Les oièces de bronze; leur poids.

h. Calcul. —Division. 1" cas (suite).

Système métrique. — Exercices de numération, de conversion, de calcul appliqués aux monnaies.

1. Calcul. — Division. Ce que c'est. Le diviseur et le quotient n'ont qu'un chiffre. Division mentale de dizaines, de centaines, de mille.

Système métrique. — Problèmes et exercices sur les mesures de longueur.

2. Calcul. — Division. Demi, tiers, quart, cinquième. Le reste.

Système métrique. — Problèmes et exercices sur les mesures de capacité.

3. Calcul. — Division. Opérations graduées dans lesquelles le quotient seul n'a qu'un chiffre.

Système métrique. — Pro blêmes et exercices sur les mesures de poids. **

4. Calcul. — Division (suite). La retenue. Essai du chiffre du quotient. Preuve par la multication.

Système métrique. — Problèmes et exercices sur les monnaies.


184 PROGRAMMES OFFICIELS

Juillet.

Récapitulation.

Récapitulation.

a) Arithmétique.

COURS MOYEN

Octobre.

I" ANNÉE.

1. Notions préliminaires. — Quantité, unité, nombre; nombre abstrait, concret; entier, décimal.

La numération parlée. — Formation des nombres de 1 à 1000. Exercices et problèmes (revision du cours élémentaire).

2. La numération écrite. — Représentation des nombres de 1 à i 000.

3. La [numération (suite). «- Formation et représentation des nombres compris cntro mille et un million. Classes, ordres.

4. Numération des nombres décimaux. — Principes : rendre un nombre entier ou un nombre décimal 10, 100,1 000 fois plus grand ou plus petit.

2* ANNÉE.

1. (a) Notions préliminaires. — Grandeur, unité, nombre.

Numération des nombres entiers. — Principe fondamental de la numération parlée; — de la numéralion écrite.

(b) Réduction à l'unité: règle de trois simple et directe.

2. (a) Numération des nombres décimaux. — Définitions, principes. Lecture et écriture des nombres décimaux.

(b) Règle de trois simple et directe (suite).

3. (a) Les chiffres romains. — Trois règles. Exercices d'application.

(b) Règle de trois simple et directe (suite).

4. (a) Addition des nombres entiers et des nombres' décimaux. — Définition, exemples, signe, divers cas.

(b) Règle de trois simple et I directe (suite).

Novembre.

1. Addition. — Différents cas; opérations sur des nombres entiers.

1. (a) Soustraction des nombres entiers et des nombres décimaux. — Définition, exemples, signe, divers cas.

(b) Règle de trois simple et inverse.


ARITHMÉTIQUE 185

2. Addition (suite). — Exercices et problèmes.

3.^d(/i/ion(suite).—Preuves.

4. Addition (suite). — Nombres décimaux.

2. (a) Multiplication des nombres entiers. — Définition, exemples, signe. Différents cas.

(b) Règle de trois simple et inverse (suite).

3. (a) Multiplication des nombresdécimaitr, — Différents cas.

(b) Règle de trois simple et inverse (suite).

4. (a) Principes relatifs à la multiplication. — On peut intervertir l'ordre des facteurs; on peut remplacer plusieurs facteurs par leur produit effectué.

(b) Règle de trois simple et inverse.

Décembre.

1. Soustraction. — Différents cas; nombres entiers.

2. Soustraction (suite). — Preuve.

3. Soustraction des nombres décimaux.

4. Récapitulation. — Addition et soustraction combinées.

1. (a) Division des nombres en<ier*. —Définition, exemples, signe. Différents cas.

(b) Règle de trois simple et directe.

2. (a) Division des nombres entiers (suite). — Cas particuliers.

' (b) Règle de trois simple et inverse.

3. (a) Division des nombres décimaux. Différents cas.

(b) Règle de trois simple et directe.

4. (a) Principes rotatifs à la multiplication et à la division.

(b) Règle de trois : 1» simple et directe; 2° inverse.

Janvier.

1. Multiplication. — 1" cas. Le multiplicande et le multiplicateur n'ont qu'un chiffre. 2* cas. Le multiplicande a plusieurs chiffres et le multiplicateur n'en a qu'un.

1. (a) Récapitulation des principes relatifs à la numération et aux quatre opérations. Problèmes types.

(b) Règle d'intérêt : recherche de l'intérêt par an.

13


186 PROGRAMMES OFFICIELS

2. Multiplication (suite). — 3* cas. — Le multiplicateur n'a qu'un chiffre significatif suivi d'il a ou plusieurs zéros.

3. Multiplication (suite). — 4' cas. Le multiplicateur a plusieurs chiffres.

4. Multiplication (suite). — Cas particuliers : le multiplicateur contient des zéros intercalés; les deux facteurs sont terminés par des zéros. — Preuve.

2. (a) Divisibilité. — Nombres divisibles, diviseurs. Nombres premiers. Caractères de divisibilité par 2 et par 5, par 4 et par 25, par S et par 125.

(b) Règle d'intérêt : recherche de l'intérêt par mois, par jour.

3. (a) Divisibilité. — Caractères de divisibilité par 3 et par 9.

(b) Règle d'intérêt : recherche du taux.

4. (a) Divisibilité. — Caractères de divisibilité par 10, 100, l 000. Exercice» récapitulatifs de simplification d'expression.

(b) Règle (Tintérét : recherche du taux.

Février.

1. Multiplication des nombres décimaux. — 1" cas. Le multiplicande seul est un nombre décimal.

2. Multiplication des nombres décimaux. — 2* Cas. Le multiplicateur est un nombre décimal.

3. Multiplication des nombres décimaux. — 3* cas. Les deux facteurs sont des nombres décimaux.

4. Récapitulation.

1. (a) Fractions ordinaires. — Propriétés générales. Écriture et lecture d'une fraction. Nombre fractionnaire.' Comparaison des fractions.

(b) Règle d'intérêt : recherche du temps.

.2. (a) Fractions (suite). — Principes. Comment on rend une fraction un nombre de fois plus petite ou plu- grande. Nombres et expressions fractionnaires; conversions.

(b) Règle d'intérêt : recherche du temps.

3. (a) Fractions (suite). — Réduction au même dénominateur.

(b) Règle d'intérêt : recherche du capital.

4. (a) Fractions (suite). — Simplification. Exercices de récapitulation.

(b) Règle d'intérêt : recherche du capital.


ARITHMÉTIQUE 187

Mars.

t. Division. — 1" cas. Le diviseur et le quotient n'ont qu'un chiffre. 2' cas. Le diviseur n'a qu'un chiffre et le quotient en a plusieurs.

2. Division. — 3' cas. Le dividende et le diviseur sont quelconques, mais le quotient n'a qu'un chiffre.

3. Division. — 3" cas (suite).

4. Division, — 4* cas. Le dividende et le diviseur sont quelconques, mais le quotient a plusieurs chiffres.

1. (a) Addition des fractions ordinaires. — Différents cas : les fractions ont ou n'ont pas le même dénominateur.

(b) Règle d'escompte : Notions sur le billet, l'escompte, l'échéance.

2. (a) Addition des nombres fractionnaires.

(b) Règle d'escompte : recherche de l'escompte d'un billet.

3. (a) Soustraction des fraclions ordinaires. — Différents cas : les fractions ont ou n'ont pas le même dénominateur.

(b) Règle d'escompte : escompter un billet.

4. (a) Soustraction de nombres fractionnaires. — Expression à calculer; addition et soustraction combinées. Problèmes.

(b) Règle d'escompte : escompter un billet.

Avril.

1. Division. — 4* cas (suite).

2. Division. — 4' cas (suite).

3. Division. — Récapitulation. Cas particulier : il faut mettre des zéros au quotient.

1. (a) Fractions. — Exercices et problèmes sur l'addition et soustraction.

(b) Réduction à l'unité. — Exercices de revision sur la règle de trois simple et directe, • puis inverse.

2. (a) Fractions. — Exercices et problèmes sur l'addition et la soustraction.

(b) Réduction à l'unité. — Exercices de revision sur la règle de trois simple et directe, puis inverse.

3. (a) Multiplication des fractions. — Multiplier une fraction par un nombre entier et réciproquement.


188 PROGRAMMES OFFICIELS

1. IHiisi'Jti. — Récapitulalion. Cas particulier : le dividende et lo diviseur sont terminés par des zéros.

lb) Réduction à l'unité. — Exercices de revision sur la règle d'intérêt.

4. (a) Multiplication des fractions. — Multiplier une fraction par une fraction; nombres fractionnaires.

(b) Réduction à l'unité. — Exercices de revision sur les règles d'intérêt et d'escompte.

Mai.

1. Division des nombres décimaux. — 1" cas. Le dividende seul est un nombre décimal.

2. Division des nombres décimaux. — 2* cas. Le dividende ne contient pas d'unités entières.

3. Division des nombres décimaux. — 3* Cas. Le diviseur seul est un nombre décimal.

4. Division des nombres décitnavx. — 4' cas. Le dividende et le diviseur sont tous deux déc'maux.

1. (a) Fractions. — Exercices et problèmes sur les trois premières opérations.

(b) Réduction à l'unité. — Problèmes sur les remises.

2. (a) Division des fractions.

— Différents cas : division •l'un nombre entier par une fraction et réciproquement.

(b) Réduction il l'unité : gains et pertes de tant pour cent.

3. (a) Division des fractions.

— Diviser une fraction par une fraction; nombres fractionnaires.

(b) Réduction à l'unité. — Problèmes de récapitulation.

4. (a) Fractions. — Récapitulation. Exercices et problèmes sur les quatre opérations.

(b) Réduction à Vunilé.'— Problèmes de récapitulation.

Juin.

1. Fractions ordinaires, — Idée générale. Comment on les représente.

2. Fractions ordinaires. — Rendre une fraction un nombre

1. (a) Fractions décimales. — Écriture, lecture. Convertir une fraction ordinaire en fraction décimale et réciproquement.

(b) Règle de partages proportionnels.

2. (a) Fractions ordinaires et fractions décimales. — Montrer


SYSTÈME MÉTRIQUE 189

de fols plus petite ou plus grande.

3. Fractions ordinaires. — Réduction des fractions au mémo dénominateur.

4. Fractions ordinaires. — Récapitulation.

que le calcul décimal rend les opérations plus simples. Résultat approximatif. Exercices et problèmes par le calcul décimal, par les fractions ordinaires.

(b) Règle de partages proportionnels.

3. (a) Fi actions ordinaires. — Récapitulation.

(b) Règle de mélange.

4. (a) Fractions ordinaires et fractions décimales. — Récapitulation.

(b) Règle d'alliage.

Juillet. Récapitulation générale.

b) Système métrique.

COURS MOYEN

Octobre.

1" AN>ÉE.

1. Ce que c'est que mesurer. — Exemples. Inconvénients des anciennes mesures. Avantages du système métrique.

2. Grandeurs à mesurer. — Faire trouver les six espèces degrandeursà mesurer. Définir chacune de3 six unités de mesure.

3. Les multiples décimaux : déca, hecto, kilo, myria.

Les tous-multiples décimaux : déci, centi, milli.

2* ANNÉE.

1. Notions générales. — Système métrique et décimal : avantages qui en résultent. Un mot des anciennes mesures et des inconvénients de leur emploi.

2. Ce qu'on entend par mesurer. — Diverses espèces de mesure; leur emploi. Définition des unités de mesure; leur rapport avec le mètre. Rappeler ce qu'on entend par mesures effectives, multiples, sous-multiples;doublesetmoitiés.

3. Mesures de longueur'. — Le mètre; unités plus grandes, plus petites. Valeurs relatives des différentes unités de longueur.


190 PROGRAMMES OFFICIELS

4. Récapitulation.

4. Mesures de longueur. — Exercices de numération et de conversion des unités de longueur.

Novembre.

1. Mesures de longueur. — Le mètre; mètre droit, mètre à ruban, mètre pliant. Les montrer, les décrire. Exercices de mesurage.

S. Le mitre. — Lee sousmultiples du mètre. Exercices de mesurage, en prenant chacun des sous-multiples pour unité. Exercices de numération appliquée.

3. Le mètre. — Les multiples du mètre. — Exercices de numération appliquée, de conversion par changement d'unité.

4. Le mètre. — Récapitulation. Tableau des unités de longueur. Exercices et problèmes.

1. Mesures de longueur. — Choix des unités de longueur. Exemples; exercices.

Les mesures itinéraires. Bornes routières,

2. Mesures de longueur (suite).

— Valeur en mètres d'un degré du méridien; de la lieue métrique; de la lieue terrestre; de la lieue marine. Exercices et problèmes.

3. Mesures de longueur (suile).

— Mesures réelles ou effectives de longueur. Les montrer; les faire décrire.

4. Mesures de longueur : Récapitulation.

Décembre.

1. Mesures de surface. — Définition du carré, puis du mètre carré. En faire tracer un au tableau noir ou sur le parquet. Exemples de surfaces.

2. Mesures de surface (suite).

— Unité de surfaces : le mètre carré. Les sous-multiples du mètre carré. Les reproduire au tableau noir, en grandeur réelle.

3. Mesures de surface (suite).

— Montrer que le mètre carré vaut cent décimètres carrés. Exercices de numération appliquée.

4. Mesures de surface (suite).

1. Mesures de surface. — Le mètre carré; unité principale. Unités de surface plus grandes, plus petites que le mètre carré. Exemples d'application.

2. Mesures de surface (suite).

— Numération centésimale. Prouver que le mètre carré vaut cent décimètres carrés. Analogies. Écriture et lecture d'un nombre exprimant des surfaces.

3. Mesures de surface (suite).

— Choix des unités de surface. Les mesures agraires : écriture et lecture. Problèmes.

4. Mesures de surface (suite).


SYSTÈME MÉTRIQUE 1SI

— Les multiples du mètre carré. Exercices sur la numération centésimale des unités de surface. Conversions.

— Mesures lopographiques. Récapitulation.

Janvier.

- I. Mesures agraires. — Définition. L'are, son multiple, son sous-multiple. Numération appliquée aux mesures agraires. Exercices.

2. Mesures agraires (suite),

— Rapports entre les mesures de surface proprement dites et les mesures agraires. Exercices très élémentaires d'application.

3. Mesure des aires. — Indiquer comment on trouve la surface d'un carré, puis d'un rectangle. Exercices et problèmes d'application.

4. Récapitulation.

1. Mesures de volume. — Volume en général. Cube, mètre cube; sous-multiple. Numération millésimale des unités de volume,

2. Mesures de volume (suite).

— Lecture et écriture de nombres exprimant des volumes. Exercices de conversion par changement d'unité. Choix des unités de volume.

3. Mesures de volume (suite).

— Le stère; son multiple, son sous-multiple.

4. Mesures de volume (fin).

— Décimètre cube et décistère. Récapitulation.

Février.

1. Mesures de volume. — Définition d - cube, puis du mètre cube. Ce qu'on entend par volume d'un corps. Exemples. Le mètre cube, unité de volume.

2. Mesures de volume (suite).

— Le mètre cube appliqué à la mesure des bois de chauffage et de charpente : le stère. Multiple et sous-multiple.

3. Mesures de volume (suite).

— Comment _, on trouve le volume d'un cube, d'un parallélipipède. Exercices et problèmes très simples d'application.

i. Mesures de capacité. — Capacité ou contenance. Le litre, unité principale. Diffé rentes formes. Multiples et sous-multiples. Choix de l'unité. Numération des unités de capacité.

2. Mesures de capacité (suite).

— Mesures effectives. Tableau.

3. Mesures de capacité (suite).

— Différentes séries de mesures effectives : trois catégories.


192 PROGRAMMES OFFICIELS

4. Récapitulation.

4. Mesures de capacité (fin). — Relation des mesures de volume avec les mesures de capacité.

Récapitulation.

Mars.

1. Mesures de capacité. — Montrer le décimètre cube; il devient l'unité des mesures de capacité : le litre. Expérience. Différentes formes données au litre.

2. Mesures de capacité (suite).

— Multiples et sous-multiples du litre. Exercices de numération, puis de conversion par changement d'unité.

3. Mesures de capacité (suite).

— Mesures effectives. Le dou- ble et la moitié des mesures.

Les trois catégories de mesures du commerce : huile, lait, matières sèches.

4. Récapitulation.

1. Mesures de poids. — L'unité. Multiples et sous-multiples. Numération des unités de poids. Diverses unités, leur choix. Pourquoi le kilogramme remplace le gramme comme unité fondamentale.

2. Mesures de poids (suite).

— Poids effectifs. Les trois séries employées dans 2e com merce.

3. Mesures de poids (suite).

— La balance. Comment on pèse; la taxe. Contrôle des pesées.

Relations entre les mesures de poids et les mesures de volume.

4. Récapitulation.

Avril.

1. Mesures de poids. — Origine du gramme. Expérience à faire en classe. Le gramme unité des mesures de poids. Multiples et sous-multiples. Exercices île numération et de conversion.

2. Mesures de poids (suite). — Le kilogramme employé comme unité fondamentale depuis 1903. Exemple. Problèmes d'application. Changement d'unité dans un nombre écrit.

3. Mesures de poids (suite). — Les poids du commerce; trois séries. Multiples, sousmultiples, doubles et moitiés.

1. Monnaies. — Ce qu'on appelle monnaie; origina et but de la monnaie. Le franc. Multiples et sous-multiples.

Tableau des monnaies do bronze et d'argent.'La pièce de nickel.

2. Monnaies (suite). — Tableau des monnaies d'or. Les billets de banque. Valeurs relatives des monnaies d'or, d'argent, de bronze.

3. Monnaies (suite). — Évaluation des espèces monétaires par leur poids. Le poids d'une

| pièce d'or doit être exprimé


ARITHMÉTIQUE 193

Exercices et problèmes.

4. Mesures de poids (fin). — 'La balance; la montrer, la décrire. Peser et faire peser des objets.

Exercices de récapitulation.

par une fraction ordinaire dont le dénominateur est 31 et le numérateur dix fois la valeur de la pièce considérée. Le sou; ce qu'on faitd'unepiècefausse; un mot de la fabrication des monnaies; union monétaire.

4. Monnaies. — Récapitula tion.

Mai.

1. Monnaies.— A quoi servent les monnaies. Le franc, unité des monnaies, pèse 5 grammes. Petito expérience. Faire décrire une pièce de 1 franc.

2. Monnaies (suite). — Multiples et sous-multiples. Pas de nom particulier pour les premiers. Les trois séries de monnaies françaises. La pièce de nickel.

3. Monnaies. — Comment on rend la monnaie. Exercices.

4. Monnaies. — Comment on trouve le poids d'une somme monnayée.

Exercices et problèmes d'application.

1. Nombres complexes. — Mesure du temps : jour, heure, minute, seconde. Année, mois, semaine. Siècle. Année bissextile. Convertir en secondes un nombre composé de jours, d'heures, de minutes et de secondes.

2. Nombres complexes. — Addition et soustraction.

3. Nombres complexes. — Multiplication.

4. Nombres complexes. — Division.

Juin-Juillet! Récapitulation.

a) Arithmétique.

COURS SUPÉRIEUR Octobre.

1. (a) Numération des nombres entiers. — Notions préliminaires : nombre, grandeur, unité, mots, chiffres, classes. Numé-


194 PROGRAMMES OFFICIELS

ration parlée, numération écrite. Conventions. Valeur absolue et valeur relative d'un chiffre.

Numération des fractions décimales et des nombres décimaux. — Définition. Conventions. Lecture et écriture.

(b) Réduction à (unité. —, Grandeurs proportionnelles. Règle de trois simple et directe.

2. (a) Numération. — Principes. Rendre un nombre 10, 100, i 000 fois plus grand ou plus petit (démonstration). Idée d'autres systèmes possibles de numération (duodécimal). Avantages du nôtre. — Chiffres romains. Emploi. Trois règles.

(b) Règle de trois simple et directe. — Tant p. 100. Bénéfices et pertes. '

3. (a)Addition et sottslraction. — Définitions. Preuves. Principe. Soustraction par l'addition. Calcul menlal-et calcul rapide écrit d'expressions renfermant dos additions et des soustractions.

(b) Règle de trois simple et directe. — Rabais. Remises. Retenues.

4. (a) Multiplication, — Définitions. Signe. Nature des termes. Multiple, sous-multiple. Multiplication des nombres entiers (divers cas). Démonstration. Multiplication des nombres décimaux.

(b) Grandeurs inversement proportionnelles.

Novembre.

1. (a) Multiplication. — Principes, Interversion de deux facteurs, de plusieurs facteurs. Preuves. Comparaison du produit avec le multiplicande.

Calcul mental et rapide. — Suppression des zéros. Calcul de tête. Multiplication par 5 et 23, 9, 11, 99; par 1, par 2, par 5 dixièmes; par 25 centièmes.

(b) Revision. — Règle de trois simple (directe et inverse).

2. (a) Division. Trois définitions. Division des nombres entiers; divers cas; théorie. Quotient évalué en décimales.

(b) Règle de trois composée. — Décomposition en deux règles de trois. Rapports directs. (

3 (a) Division des nombres décimaux. — Divers cas. Approximations. Quotients périodiques.

Principes. — Formule générale D = d xq -f- r. Recherche des quatre termes. Comparaison entre D etq; d et R.

(b) Règle de trois composée. — Rapports directs et inverses.

4. (a) Division. — Principes. Preuves.

Multiplication et division. — Principes. Variations du produit ou du quotient, suivant les variations des autres facteurs.

(b) Règle d'intérêt. — Notions générales. Recherche de l'intérêt.


ARITHMÉTIQUE 195

Décembre.

1. (a) Revision. — Numération, addition, soustraction, multiplication et division; problèmes types sur les quatre opérations.

(b) Règle d'intérêt. — Recherche du taux.

2. (a) Divisibilité. — Nombres divisibles, diviseurs. Nombres premiers. Table des nombres premiers. Nombres premiers entre eux. Caractères de divisibilité par 2 et par 5 ; par 4 et 25 ; par S et 125.

(b) Règle d'intérêt, — Recherche du capital.

3. (a) Divisibilité, — Caractères de divisibilité par 3 et par 9. (Application aux preuves par 9.) Caractères de divisibilité par 11. »

(b) Règle d'intérêt, — Recherche du capital d'après les intérêts capitalisés.

4. (a) Divisibilité. — Décomposition d'un nombre en ses facteurs premiers. Divisibilité par un produit de facteurs premiers. Applications : divisibilité par 6, 12, 15, 18, 24.

Revision. — Simplification des expressions fractionnaires. Calcul rapide. Division par 4, 16, 20, 50; par 1, par 2, par 5 dixièmes; par 25 centièmes.

(b) Règle d'intérêt. — Recherche du temps.

Janvier.

1. (a) Divisibilité. — Revoir la décomposition d'un nombre en facteurs premiers. Recherche du plus grand commun diviseur (applications).

Recherche du plus petit commun multiple (applications), (b) Règle d'intérêt. — Recherche du temps.

2. (a) Révision. — Divisibilité. Simplification et résolution d'expressions l'enfermant des quantités entre parenthèses.

(b) Révision de la règle d'intérêt.

3. (a) Fractions. — Définition. Les deux termes. Lecture et écriture. Comparaison avec l'unité. Comparaison de plusieurs fractions entre elles. Nombres et expressions fractionnaires (conversion). — Rendre une fraction 2, 3, 4 fois plus grande ou plus petite. Multiplier ou diviser les deux termes par un même nombre.

(b) Règle d'escompte. — Billet; notions générales. Recherche de l'escompte et de la valeur actuelle.

4. (a) Fractions. — Réduction au même dénominateur. Théorie


196 PROGRAMMES OFFICIELS

et règle : pour deux fractions, pour plusieurs fractions. Réduction au plus petit dénominateur commun, (b) Règle d'escompte, —Recherche du taux.

Février.

1. (a) Fractions. — Simplification. Principe. Fraction irréductible (plus simple expression). Revision et comparaison des fractions (cas particuliers).

(b) Règle d'escompte. — Recherche de la valeur nominale connaissant l'escompte.

2. (a) Fractions. — Addition. Fractions ayant le même dénominateur. Fractions n'ayant pas le même dénominateur. Addition de nombres fractionnaires.

(b) Escompte. — Recherche de la valeur nominale connaissant la valeur actuelle. ''

3. (a) Fractions. — Soustraction. Fractions ayant le même dénominateur. Fractions n'ayant pas le même dénominateur. Soustraction de nombres fractionnaires.

(b) Rentes sur l'État. — Notions générales. Problèmes types, i. (a) Fractions. — Exercices et problèmes sur l'addition et la «oustraction des fractions, (b) Rentes.— Recherche du capital. Bénéfices ou pertes.

Mars.

1. (a) Fractions. — Multiplication : différents cas; théorie, (b) Revision. — Escompte. Rentes.

2. (a) Fractions. — Application aux fractions des principes relatifs à la multiplication, étudiés déjà pour les nombres entiers. Exercices et problèmes sur l'addition, la soustraction et la multiplication des fractions.

(b) Moyennes. Mélanges. — Recherche du prix moyen.

3. (a) Fraclicns. —Division : différents cas; théorie.

(b) Règle de mélange. — Recherche des quantités mélangées.

4. (a) Fractions. — Revision. Application aux fractions des principes relatifs & la division, déjà étudiés pour les nombres entiers. Exercices et problèmes sur les quatre opérations de fractions.

(b) Régie d'alliage. — Notions générales. Définition du litre. Recherche du titre moyen.

Avril.

1. (a) Fractions décimales. — Lecture, écriture. Conversion de fractions ordinaires en fractions décimales. Trois espèces de


SYSTÈME MÉTRIQUE ET GÉOMÉTRIE 197

fractions décimales (terminée, périodique simple, périodique mixte).

Conversion de fractions décimales en fractions ordinaires.

(b) Règle d'alliage. — Recherche des quantités alliées.

2. (a) Fractions. — Le calcul décimal remplace approximativement le calcul par fractions. Exercices et problèmes par le calcul décimal, par les fractions ordinaires.

(b) Revision. — Mélanges et alliages.

3. (a) Notions de comptabilité. — Livres obligatoires. Livres auxiliaires.

(b) Partages proportionnels. — Partages proportionnels à des nombres entiers.

4. (a) Comptabilité. — Effets de commerce, traite, billet à ordre.

(b) Partages proportionnels. — Partages proportionnels à des fractions.

Mai.

1. (a) Comptabilité. — Faillite, bilan, concordat, réhabilitation, banqueroute. Inventaire.

(b) Règle de société. — Partage des bénéfices ou des perles.

2. (a) Comptabilité. — Factures. Conseils moraux et pratiques pour le commerçant et l'employé.

(b) Règle de société. — Recherche des mises ou des temps. 3 et 4. Revision générale.

Juin et Juillet. Revision générale.

b) Système métrique et géométrie.

COURS SUPÉRIEUR

Octobre.

1. System* métrique. — Définition, historique. Inconvénients des anciennes mesures. Caractères du système métrique : métrique, décimal, légal, simple, inaltérable : peut devenir universel.

Principales mesures. — Qu'est-ce que mesurer? Espèces de mesures. Unités principales (Rapport avec le mètre). Multiples et sous-multiples. Mesures réelles : double etmoitlé des multiples et sous-multiples.

2. Mesures de longueur. — Le mètre. Établissement du mètre. Multiples, sous-multiples; leur valeur relative. Numération


198 PROGRAMMES OFFICIELS

décimale, conversion. Choix des unités de longueur. Mesures réelles.

Mesures itinéraires. — Bornes routières. La lieue métrique. Longueur d'un degré du méridien terrestre. Lieue terrestre de 25 au degré. Lieue marine de 20 au degré. Mille, noeud, loch.

3. Mesures de surface. — Le mètre carré. Multiples et sousmultiples. Numération centésimale. Conversion. Choix des unités.

Mesures agraires. ♦— Relations avec les mesures de surface. Numération et conversion. Mesures topographiques.

4. Revision.

Novembre.

1. Racine carrée. — Définitions: carré, racine carrée. Extraction de la racine carrée : 1° d'un nombre plus pelit que 100; 2* d'un nombre entier quelconque. Extraction de la racine carrée d'un nombre décimal.

2. Évaluation des surfaces. — Le rectangle. Périmètre. Recherche des dimensions.

Le carré. — Définitions diverses. Surface, périmètre. Recherche du côté.

3. Lo parallélogramme et le triangle. — Définitions. Surface. Recherche d'une dimension.

Le trapèze et le losange. — Définitions. Surface. Recherche d'une dimension.

4. Propriétés du triangle rectangle. — Carré de l'hypoténuse. Carré d'un côté de l'angle droit. Applications : recherche des diagonales du rectangle, du carré; périmètre du losange, du trapèze symétrique.

Décembre.

1. Évaluation des surfaces (suite). — Revision. Formules diverses et problèmes.

Application du carré de l'hypoténuse. Problèmes.

2. Les polygones. — Définition générale. Polygones réguliers. Définition, exemples, inscription dans le cercle Surface. Calcul de l'apothème.

Polygones irréguliers. — Recherche de leur surface.

3. Le cercle. — Définition. Éléments. Longueur de la circonférence; rapport constant avec le diamètre. Recherche du diamètre, du rayon. Surface du cercle considéré comme un polygone régulier : formule générale. Calcul du rayon connaissant la surface.

4. La couronne. — Révision générale des surfaces.

Janvier.

1. Mesures de volume. — Lo mètre cube. Définition; multiples


SYSTÈME MÉTRIQUE ET GÉOMÉTRIE 199

et sous-multiples. Numération millésimale. Conversion. Choix de l'unité. Le stère. — Définition. Multiple, sous-multiple.

2. Évaluation des volumes. — Le parallélipipède. — Définition. Diverses sortes. Volume. — Surface latérale et surface totale. Recherche d'une dimension.

Le cube. — Définition. Eléments. Volume. Surface latérale et surface totale. Trouver l'arête du cube étant donnée sa surface totale.

3. Le prisme.— Définition. Volume. Surface latérale et surface totale. Recherche des dimensions.

Revision. — Problèmes.

4. Le cylindre. — Comparaison avec le prisme. Définition. Volume. Surface latérale et surface totale. Recherche de la hauteur, du rayon.

La pyramide.— Définition. Volume. Surface latérale et surface totale. Recherche de la hauteur, de l'apothème.

Février.

1. Le cône. — Comparaison avec la pyramide. Définition. Volume. Surface latérale et surface totale. Recherche de la hauteur, du rayon, de la génératrice.

La sphère.— Définition. Eléments. Volume. Surface, Recherche du rayon connaissant la surface.

2. Mesures de capacité. — Contenance. Le litre. Usages du litre, différentes formes. Multiples, sous-multiples. Numération. Choix des unités*. Mesures réellçs.

3. Relation entre les mesures de volume et les mesures de capacité. — Problèmes (Revision des volumes).

4. Mesures de poids.— Le gramme. Définition. Multiples, sousmultiples. Numération. Choix des unités. Le kilogramme est désormais l'unité fondamentale de poids; pourquoi. Quintal, tonne. Mesures éelles; diverses séries.

Balances. Principe du levier. Fléau. Diverses balances. Bascules.

Mars.

1. Relation entre les volumes, les capacités et les poids. — Problèmes (Revision des volumes).

2. Densité. — Définition. Exemples. Poids spécifique. Différence entre le poids spécifique et la densité. Problèmes d'application.

3. Recherche de la densité d'un corps. — Révision. Exercices sur le poids, le volume, la densité des corps.

4. Les monnaies. — Définition de la monnaie. Utilité, origine. Le franc, multiples et sous-multiples. Différentes monnaies; leur


200 PROGRAMMES OFFICIELS

fabrication. Billets. Le milliard. Union monétaire. Diverses pièces.

Avril.

1. Les monnaies (suite). — Titre et poids des pièces. Problèmes d'application.

Relation entre les poids et les valeurs des monnaies.

2. Revision. — Les alliages. Les règles d'alliage étudiées d'autre part appliquées aux monnaies.

3. Nombres complexes. — Définition. Exemples. Anciennes mesures. Mesure du temps. Division de la circonférence.

Exercices d'application.

4. Nombres complexes. — Conversion de nombres complexes en unités plus petites.

Opération inverse. Exercices sur les anciennes mesures, la division de la circonférence, la division du temps.

Mai.

1. Addition et soustraction des nombres complexes.— Exercices d'application.

Multiplication : 1° d'un nombre complexe par un nombre ordinaire; 2* d'un nombre ordinaire par un nombre.complexe.

2. Division : 1" d'un nombre complexe par un nombre ordinaire; 2° d'un nombre ordinaire par un nombre complexe.

3. Révision générale, — Unités principales. Leur numération. Conversions. Mesures effectives. Relation entre les volumes, les capacités, les poids.

4. Exercices sur les surfaces.

Juin.

1. Revision générale. — Exercices sur les volumes.

2. Id. — Exercices sur la densité et les monnaies. 3 et 4. 7a*. — Exercices sur les nombres complexes.

Juillet.

Récapitulation générale.

h) DESSIN ET TRAVAUX MANUELS

Nous avons réuni les programmes de dessin et de travaux manuels pour les garçons parce que, dans la grande majorité des écoles, — celles qui ne possèdent ni professeur spécial, ni atelier, — ces deux enseignements doivent


DESSIN ET TRAVAUX MANUELS 201

marcher de pair, se soutenir et expliquer, d'une façon intuitive, la plupart des vérités géométriques.

Dans ces conditions, nous avons cru pouvoir réduire sans inconvénient les travaux manuels : nous n'avons retenu que les exercices susceptibles d'être faits partout et capables, d'autre part, de contribuer à la culture générale, en même temps qu'au développement intellectuel des enfants. C'est pourquoi nous nous sommes limités aux travaux de pliage, suite de l'école maternelle, ainsi qu'au découpage du carton avec constructions.

Rappelons qu'on trouvera, page 83, un programme spécial de travaux manuels pour les jeunes filles.

En ce qui concerne le dessin, des instructions officielles très détaillées, en concordance précise avec chacun des points du programme, nous dispensent de tout commentaire. Nous les reproduisons ci-après.

INSTRUCTIONS GENERALES OFFICIELLES (27 juillet 1909).

Avant d'aborder le détail des exercices du programme, il est nécessaire de préciser les principes de la méthode à suivre.

Le premier de ces principes est la liberté ; chez l'élève, liberté du sentiment et même de l'interprétation dans les limites d'une correction graduellement serrée; chez le maître, la liberté d'action, encouragement à l'initiative suivant son tempérament propre.

Second principe : Le dessin est moins étudié pour lui-même que pour les fins générales de l'éducation. Tout ce qui l'incorporera à la matière des études primaires et le mêlera à la vie intellectuelle de l'école répondra au but visé : faire du dessin, non pas un art d'agrément, mais un instrpment général de culture et comme un renfort de plus pour le jeu normal de l'imagination, de la sensibilité, de la mémoire,

Troisième principe : La nature prise pour base, aimée pour elle-même, traduite directement et naïvement. La nature est concrète. Le dessin ne doit pas être abstrait. La géométrie n'est pas dans la nature telle que nous la percevons immédiatement et que nous cherchons à la rendre.

La nature a ses lignes, ses formes et ses couleurs, mais ni ses lignes, ni ses formes ne se ramènent d'elles-mêmes à un théorème ou aux figures de géométrie, ni ses couleurs à celles

14


202 PROGRAMMES OFFICIELS

d'un lavis. C'est donc fausser deux choses distinctes et dignes chacune d'une étude à part que de confondre, au début, les choses de la géométrie et celles de la nature, et c'est presque toujours stériliser le dessin. Aucune pratique géométrique ne devra s'interposer entre l'enfant et l'objet naturel qu'il dessine. Bien voir d'abord le réel, le sentir et le rendre ensuite avec sincérité, telle doit être la seule préoccupation de l'élève et face de la nature, qui, sous mille aspects, reste le modèle éternel.

D'où il suit que le maitre, s'il comprend sa tâche d'éducateur, se subordonnera, lui aussi, à ces trois principes : respect de la vision et du sentiment propre à chaque élève,.— combinaison et collaboration entre l'étude du dessin et les travaux des autres classes, — rejet de toute théorie pédagogique étrangère au dessin lui-même qui, sous prétexte d'aider l'oeil et la main, endort l'un et l'autre, engendre la routine et rend mort-né le plus vivant des enseignements.

En résumé, lo bon maitre devra exciter plus que critiquer, suggérer plus que corriger, proposer plus qu'imposer, se régler sur l'allure de ses élèves et s'adapter à leur mesure, au lieu de les régler tous uniformément sur la sienne. Par cette voie seule il atteindra les esprits et il saura vivifier les éléments que le programme met à sa disposition.

On doit tenir compte d'un cas qui peut être assez fréquent. C'est celui où l'élève, venant d'autres établissements ou de sa famille, entrera à l'école, à l'âge de neuf à dix ans, sans avoir jamais reçu aucune préparation à la pratique du dessin. Nous conseillons alors de le soumettre, sans le séparer du reste de la classe, à un régime particulier qui consistera à lui appliquer la méthode d'initiation et de correction recommandée pour les premiers cours. Il ne sera pas néoessairc de lui proposer d'autres modèles qu'à ses camarades, mais on ne lui demandera pas les mêmes résultats. Son âge lui permettra aussi de s'adapter plus vite aux exercices de perspective d'observation ; d'ailleurs, d'une façon générale, on doit supposer que toute la classe ne marchera pas du même pas, que certains élèves sont plus avancés ou mieux doués que les autres. Le maître, s'il le juge nécessaire, aura donc intérêt à diviser les enfants en deux ou plusieurs groupes, auxquels il proposera des exercices de difficultés graduées ou dont il exigera des résultats un peu différents. C'est encore un moyen d'exciter l'émulation en faisant passer dans le groupe supérieur ceux qui travaillent et qui progressent.

Le maitre n'aura pas à introduire dans la classe tous les modèles ni tous les détails d'exercices proposés. Il appartient à son .initiative d'y faire un choix raisonné, approprié à son goût et aux moyens de ses élèves. On a voulu simplement indiquer la variété


' DESSIN ET TRAVAUX MANUELS 203

considérable des exercices que l'on peut entreprendre pour tenir en haleine la curiosité des esprits et affiner le sens de l'observation.

INSTRUCTIONS SPECIALES A LA CLASSE ENFANTINE

La seule instruction à donner aux maîtres et maltresses dés classes enfantines, c'est de favoriser par tous les moyens l'instinct qui pousse les enfants à dessiner dès l'âge le plus tendre. Laissez-les couvrir de leurs crayonnages fantaisistes leurs ardoises ou leurs cahiers : ils aiment à se raconter de petites histoires ou à se rappeler les spectacles familiers qui les intéressent. Poussez-les à illustrer les anecdotes et les historiettes, les fables et les leçons de choses dites en classe. Pas de conseil à leur donner, pas de critique à leur faire, si ce n'est de familières remarques sur les très gros défauts d'observation. Encore ne faut-il pas en abuser. Liberté absolue pour l'emploi des crayons de couleur.

Ce n'est qu'à la fin de la deuxième année que l'on proposera aux enfants la représentation d'objets usuels très simples;mais que les enfants aient l'objet lui-même sous les yeux; l'objet ne doit jamais être dessiné d'avance au tableau comme un modèle à copier. Le maître n'aura recours à ce moyen qu'à titre d'indication sommaire, sous forme de croquis, et pour appuyer une démonstration.

Par des exercices appropriés, on habituera l'enfanta regarder l'objet attentivement pour en discerner les formes réelles et les formes apparentes (une table à quatre pieds, et sous un certain angle elle parait n'en avoir que trois). 11 y a donc des exercices de visualité, ou plutôt des remarques suscitées par le maître, qui doivent précéder les exercices graphiques, car l'oeil n'est qu'un instrument dont il faut diriger l'apprentissage, et la leçon de dessin aux tout jeunes comprendra deux parties : l'observation d'abord, l'exécution ensuite.

Le modelage sera abordé aussi par les enfants de la deuxième section. On leur donnera à chacun un morceau de matière plastique, qu'ils pétriront et modèleront d'abord à leur fantaisie. On leur montrera ensuite à modeler des formes très élémentaires d'après des objets simples ou des éléments naturels.

La pratique du modelage, du moins dans les limites où elle doit se renfermer à l'école primaire, ne présente aucune difficulté sérieuse. Le matériel se compose d'une petite planchette et d'ébauchoirs que l'élève peut confectionner lui-même; le matériel de la classe consiste en une simple caisse contenant la matière plastique utilisée, argile,cire ou plasliline; suivant les ressources locales et ses convenances personnelles, le mallro


204 PROORAMMES OFFICIELS

adoptera l'une ou l'autre de ces matières. La glaise est le moyen le plus pratique, malgré les Inconvénients qu'il semble présenter de prime abord. Une caisse en Iwis, rendue étanche par des plaques de zinc, dont on la revêt intérieurement, permît de conserver l'argile à l'étal malléable; quelques linges humides suffisent. Dans la classe, avec quelque hab<'udo et de la discipline, on obvie facilement aux inconvénients inhérents au maniement de la terre. Dans les débuts, pour familiariser les élèves à cette'pratique, le maitre exerce d'abord des groupes peu nombreux, et ce n'est que successivement que la classe entière prend part aux exercices. On peut en faire une récompense.

Dans les classes enfantines, élémentaires et dans le cours moyen, les exercices de modelage sont exécutés en une séance; on ne demande aux élèves que des ébauches qui correspondent aux croquis traités en dessin. Il n'y a donc pas lieu de so préoccuper de la conservation des travaux; ceux-ci sont détruits à la fin de chaque séance et la terre remise au baquet. Plus tard, s'il y a intérêt à faire pousser une étude de modelage et que ce travail nécessite plusieurs séances, les élèves intéressés recouvrent leur oeuvre de chiffons mouillés pour l'entretenir à l'état malléable.

N'oublions pas que ces exercices de dessin et do modelage, comme tous les exercices de classes enfantines, ne doivent être que des amusements et des distractions, sans fatigue et sans contrainte. Pour les découpages de papiers de couleurs on aura soin de choisir des teintes harmonieuses et franches. Au besoin lo maitre posera lui-même le ton sur du papier blanc, avec le crayon de couleur ou un lavis.

INSTRUCTIONS SPÉCIALES AU COURS ÉLÉMENTAIRE

!• Dessins d'objets.

Objets très simples, tels que bouteille, verre, broc, échelle, une roue, un cerceau, une cocarde tricolore, le cadran d'une horloge, des jouets, un petit drapeau, un ballon, un petit seau, etc. Le maître donne en quelques instants une courte explication de l'objet à dessiner et laisse travailler les élèves. Leurs dessins ne seront sans doute pas, au début, l'image exacte de l'objet proposé comme modèle; l'enfant n'observe pas encore avec précision. Il ne faut donc pas lui demander une copie exacte au sens géométrique du mot, mais seulement un dessin lisible, qui représente le type général de l'objet copié. Mêmes observations pour le modelage par lequel il serait préférable de commencer pour faire sentir à l'enfant la forme réelle de l'objet.


DESSIN ET TRAVAUX MANUELS 205

2' Dessins de mémoire.

Multiplier les dessins de mémoire, faits en classe; le maître fera souvent reproduire un objet étudié à une classe précédente. Il est tout à fait nécessaire de cultiver la mémoire des formes.

3* Dessins libres (en classe).

Comme dans les classes enfantines, faire rendre compte à l'enfant,autant que les sujets le permettent, de la leçon de choses, d'histoire, de géograplrie, par un dessin qui, mieux qu'une rédaction, montrera s'il a bien écouté et bien compris la parole du maitre. Recommander aux élèves d'illustrer à leur fantaisie les devoirs qui leur sont donnés. Il ya beaucoup de chances pour qu'un devoir, qui peut être illustré, soit un devoir qui intéresse l'enfant et lui profite.

4* Dessins libres (en dehors de la classe).

Demander aux élèves de dessiner à la maison des sujets qu'ils choisissent en toute liberté. Favoriser, par tous les moyens, le.goût des enfants pour le dessin; tous ces exercices doivent être corrigés par le maître avec beaucoup de prudence : ce n'est pas la justesse du goût et la précision ou la qualité esthétique du dessin qu'il faut demander à de jeunes enfants. Au cours élémentaire, les exercices de dessin sont surtout destinés à fortifier le sens de l'observation exacte Chez l'enfant, et, dans la critique, il faut s'en tenir aux remarques de bon sens, qui redressent le défaut d'attention visuelle.

Dans les deux années, on s'en tiendra aux mêmes exercices, qui peuveht être infiniment variés; il appartient au maitre de les graduer selon le bon sens.

INSTRUCTIONS SPÉCIALES AU COURS MOYEN

Les instructions générales sont les mêmes que pour le cours élémentaire. Les exercices sont exactement du même ordre, mais les modèles, à mesure qu'on avancera, seront un peu plus difficiles. Et surtout, c'est le maître qui doit se montrer plus difficile: c'est toujours sur l'exactitude de l'observation que porteront ses remarques et ses corrections. 11 convient que, petit à petit, il amène l'élève à serrer de plus près la représentation des modèles, à ne plus se contenter d'un à peu près. Quelques indications générales sur la perspective d'observation peuvent trouver leur place dans le cours moyen. H est bien entendu qu'il ne s'agit aucunement de démontrer aux enfants


206 PROGRAMMES OFFICIELS

des théorèmes de perspective, mais seulement d'appeler leur attention sur les phénomènes principaux de la perspective et leur donner les moyens de les contrôler.

11 faut aussi faire un pas en avant et préparer le cours supérieur; à cet effet, il est bon de commencer le dessin décoratif, très simple. Les modèles étudiés précédemment et dûment choisis seront proposés aux élèves comme éléments d'arrangements décoratifs dont la disposition générale est indiquée au tableau par le maître. C'est le commencement d'un travail d'imagination, à l'aide de matériaux antérieurement recueillis parles enfants.

Pour les filles, adaptation de ces petites compositions décoratives h de menus travaux d'aiguille.

Dessin géométrique. — L'exercice de dessin géométrique est plus spécialement destiné aux écoles de garçons. Au cours moyen on fera comprendre aux élèves l'usage de la règle, du compas, de l'équerre et du rapporteur. Us pourront en faire l'emploi pour des exercices au tableau.

Éléments du dessin géomélral. — Quelques explications, avec dessins à l'appui, sur les projections des solides dont il a été question au cours de géométrie.

Applications pratiques. — Dessin en géométral d'objets simples présentant les particularités signalées. Exercices de croquis cotés relevés par les élèves eux-mêmes sur des objets simples.

INSTRUCTIONS SPÉCIALES AU COURS SUPÉRIEUR

Toute latitude est laissée au mattre pour la distribution des matières de son programme; il l'aura bien rempli si, à la fin de la première année du cours supérieur, ses élèves sont à même : 1* d'exécuter clairement un croquis coté; 2" un croquis perspectif bien lisible, bien proportionné d'un objet simple.

11 répartira les heures réservées aux exercices de modelage d'après les facilités offertes par les locaux, leur emplacement et les rigueurs des saisons. En principe le modelage doit compléter le dessin d'après le relief.

1* Dessins d'objets.

a) Matériel de l'écolier, matériel de la classe, jouets, couteau, canif, plumier, livre, boite de couleurs, flacon, casquette, tabouret, tréteau, selle, seau, pelle, petit seau, ballon, cerceau, poupée, etc.;

b) Echantillons empruntés au règne animal ou végétal. 11 ne peut être question, sinon exceptionnellement, de constituer pour les écoles primaires une collection de pièces préparées spécialement pour celte partie du programme d'études. Mais,


DESSIN ET TRAVAUX MANUELS 207

à la campagne surtout, les modèles naturels ne manquent point : lézards, esmrgots, papillons, insectes, étoiles denier, coquillages, tiges, feuilles, bourgeons, fleurs, fruits, graines, légumes, courges, etc.?

c) Modèle vivant vêtu. —Rien d'une séance de pose dans les ateliers. Un camarade est pris pour modèlo dans une attitude simple, assis ou dessinant lui-même. Dans les classes nombreuses, plusieurs modèles peuvent ainsi « poser » & la fois, pour des groupes différents, sans que les modèles improvisés perdent leur temps.

On ajoutera à ces exercices des notions sommaires sur la perspective au moyen de solides géométriques, qu'un mallre ingénieux confectionnera aisément avec du carton, s'il ne possède déjà ces modèles pour le cours de géométrie. Ces solides serviront alors pour les démonstrations. Moyens pratiques d'apprécier la pente apparente des lignes vues en perspective. Carton ouvert présenté verticalement, puis horizontalement, puis obliquement. Décorer les surfaces de ce carton et faire observer les apparentes déformations perspectives de ces surfaces, etc.

Chaque année deux ou trois leçons seront consacrées à ces démonstrations. Les explications théoriques très élémentaires de perspective qui seront données n'ont pour but que do rendre plus sensible l'observation faite directement, d'après nature, des effets de la perspective. On invitera les élèves à choisir eux-mêmes et à dessiner des objets présentant les particularités perspectives signalées dans ces leçons. Ces travaux d'application pratique seront faits partie en classe, partie à la maison.

2* Arrangements décoratifs.

Ces travaux seront exécutés, partie en classe, partie hors de la classe. Suivant les sujets, les compositions peuvent être exécutées soit en dessin, soit en modelage. Dans les écoles de filles, on choisira de préférence des sujets pouvant s'appliquer à des ouvrages féminins et, autant que possible, on fera exécuter quelques-unes de ces compositions en broderie, en dentelle au crochet, en étoffe appliquée, etc.

Sur un croquis schématique, d'ordinaire ayant pour base une combinaison géométrique simple (carrés, cercles, bordures, entrelacs, lettres ornées, etc.), croquis tracé au tableau par le maître, et indiquant les dispositions générales de la composition, les élèves composent un arrangement personnel en combinant les éléments qu'ils groupent suivant le choix, la répétition, le contraste et la couleur qui leur conviennent. Ne pas considérer comme fautes l'inexpérience et la naïveté; ne pas trop réprimer l'exubérance sous prétexte de sobriété, ni le coloriage excessif sous prétexte d'harmonie. L'enfant naît colo-


208 PROGRAMMES OFFICIELS

rlste, la touleur est une des joies db son oeil, la lui accorder dans la plus large mesure. Le sens de l'harmonie viendra ensuite. Pour corriger, l'élève se pénétrera de ce qu'il a rêvé défaire, plutôt que démarquer l'imperfection de ce qu'il a fait. La meilleure critique n'est p\s celle qui démolit, mais celle qui utilise, amende et complète.

3' Dessins et croquis de mémoire.

Cet exercice 1res important portera soit sur des arrangements décoratifs précédemment exécutés, soit sur des objets déjà dessinés en classe d'après nature sur lesquels le maitre a présenté ses observations. — Les croquis do mémoire peuvent aussi être faits d'après des choses vues, mais non dessinées préalablement. Modèle présenté aux élèves, regardé longuement, puis soustrait à leur vue et traduit de mémoire. Monuments, paysages, scènes, observés au cours d'une promenade et représentés ensuite de souvenir.

On ne cherchera pas à obtenir, dans ces dessins de mémoire, une reproduction minutieuse et une exactitude photographique. Il suffira que l'objet reproduit, lestement exécuté, se présente avec ses traits dislinctifs, sa physionomie. L'idée du caractère d'un objet se gravera ainsi dans l'esprit. Une fois excercé, l'oeil s'habituera vite à la démêler. Rien n'est plus essentiel pour acquérir peu à peu la pratique du croquis.

4* Dessins faits hors la classe.

La corrélation, qui doit être établie entre le dessin et les autres études, est éminemment fructueuse. Les programmes d'histoire, de français, de sciences naturelles, abondent en thèmes de représentations animées et en matières à illustrations. En Gaule et pour l'histoire de France cent épisodes intéressant l'imagination des enfants, depuis la vase de Soissons jusqu'aux costumes et aux moeurs de la chevalerie. En français, les fables de La Fontaine et de Florian, les récits de prosateurs et de poètes classiques, les sujets traités en classe sur l'école, la famille et la maison, la ville, les métiers, la campagne, le labour, la moisson, les vendanges, etc.; les contes populaires, Cendrillon, le Petit Poucet, l'Oiseau bleu, Marlborough, etc. Et aussi des dessins rappelant le souvenir de choses vues : courses d'automobiles, de bicyclettes, la récréation, la pêche à la ligne, la baignade, une partie de bateau, etc.

Afin de prévenir la copie servile d'images, on peut demander aux élèves de situer les scènes dans les paysages de la région.

11 ne s'agit pas ici de prescrire ou d'espérer des tableaux d'histoire et de genre, mais d'exercer l'imagination, d'aiguiser l'esprit, de provoquer la verve. L'expérience a prouvé que ces


DESSIN ET TRAVAUX MANUELS 209

exercices font plus travailler les jeunes cerveaux que les rédactions les plus laborieuses; de plus, ils mettent souvent au jour des qualités natives d'observation, de comique ou de finesse qui, jusqu'alors, ne s'étalent point révélées.

Sans doute, beaucoup de ces essais ne seront que de grossières ébauches; plusieurs cependant offriront de l'intérêt, et tous serontdistincts comme les esprits mêmes dont ils émanent. Un maitre tant soit peu observateur tirera bon profit de ces indications; il connaîtra mieux ses élèves après que ceux-ci auront dessiné en liberté. Le dessin d'imagination est une contribution de premier ordre apportée à ce qu'on appelle • la psychologie de l'enfant ».

5* Modelage,

Les exercices de modelage s'exécutent d'après les modèles épumérés en a et 6.

6" Dessin géométrique.

On développera l'étude des éléments du dessin géométral, commencée au cours moyen. Les exercices de tracés géométriques, faits seulement au tableau dans le cours moyen, sont maintenant exécutés sur le papier avec l'aide d'instruments.

Nombreux croquis avec cotes relevées par l'élève lui-même et quelques mises au net de ces croquis. Représentation géométrale de solides géométriques et d'objets simples, tels que : outils, assemblage de charpente et de menuiserie, dispositions extérieures d'appareils de pierres de taille, grosses pièces de serrurerie, meubles les plus ordinaires, etc. Tous ces exercices doivent être faits d'après nature. Toutefois, il est utile que le maitre indique, par quelques croquis tracés au tableau, la façon de procéder.

Notions élémentaires sur les plans et les caries.

N. B. — Les notions précédemment acquises doivent être rappelées.

COURS ÉLÉMENTAIRE

Octobre.

D.*. — Tracé de lignes droites, verticales, horizontales, obliques à droite, obliques à gauche. Parallèles. Exemple de parallèles dans la classe. Evaluation des longueurs parcomparaison. Addition, soustraction, multiplication des droites. Combinaisons de verticales ou d'horizontales. Bordures. Majuscules choisies. Rampe de l'escalier.

1. D., dessin.|


210 PROGRAMMES OFFICIELS

Chercher les modèles dans le milieu do l'enfant : il reproduit avec plus de plaisir ce qu'il voit employer chaque jour.

T. M.*. —Toutes ces lignes et figures ont été obtenues précédemment en travail manuel par te pliagî.

Novembre.

D. —Tracé de la perpendiculaire et de l'oblique, — faire sentir la différence qui existe entre la verticale et la perpendiculaire. Division de la droite en 2, 4, S parties égales. Combinaisons de ces différentes lignes : parquet, damier, persiennes, échelle.

T. M. — Réaliser ces différentes droites et rectangles par le pliage : les perpendiculaires à une même droite sont parallèles. La division de la bande de papier en 2, 4, 8 parties égales est facilement obtenue.

Décembre.

D.—Angle droit, angle aigu, angle obtus dans différentes positions. Exemples d'angles droits dans la classe. Construction de ligures avec l'angle droit, les perpendiculaires, les parallèles et les obliques. Tracé d'un stère, d'un niveau de maçon, d'une guérite, de la façade d'un mur en pierre de taille.

T. M. — Décomposition d'un rectangle entre quatre bandes égales par des plis parallèles, en quatre rectangles égaux par deux plis perpendiculaires appelés axes du rectangle. — Décomposition de l'angle droit en 2, en 4 angles aigus égaux. Construction d'un filtre: la somme des angles formés autour d'un point du même côté d'une droite est égale à deux droits. La somme des angles que l'on peut former autour d'un point est égale & quatre droits.

Janvier.

D. — Construction du carré. Axes et diagonales. Carré inscrit dans un autre; carrés concentriques. Carrés enlacés. Décomposition du décimètre carré en centimètres carrés : tracé des dix bandes égales, division de la bande supérieure en dix centimètres carrés. Combinaison des rectangles et des carrés : Parquet. Dallage. Bordure.

T. M. — Construction du carré découpé dans une feuille rectangulaire. Tracé des axes, des diagonales, faire remarquer que ces droites se coupent en un même point, en leur milieu à angle droit. Exercices de tissage avec des bandes passées entre les lanières d'un centimètre coupées dans une feuille de papier de couleurs différentes. Le carré circonscrit est double du carré inscrit.

I. T. M., travail manuel.


DESSIN ET TRAVAUX MANUELS '2(1

Février.

D. — Le triangle. Triangle rectangle. Triangle isocèle. Triangle rectangle isocèle. Triangle équilatéral. Triangle inscrit dans un autre.Triangles concentriques, triangles enlacés, llauteursd'un triangle quelconque. Hauteur du triangle isocèle et du triangle équilatéral. Dallage. Mosaïques. Etoile à quatre pointes, à huit pointes. Cadre suspendu.

T. M. —Confection des triangles indiqués ci-dessus, faire constater que la hauteur du triangle isocèle et du triangle équilatéral tombe au milieu de la base et devient une médiane. La somme des trois angles d'un triangle quelconque est égale à deux angles droits. Valeur de l'angle du triangle équilatéral.

Mars.

D.—Deux triangles égaux convenablement placés donnent un parallélogramme. Tracé du parallélogramme. Dimensions.Transformation d'un parallélogramme en un rectangle de même surface et de mêmes dimensions. Construction du losange. Rectangle, carré, losange sont des parallélogrammes. Remarques sur les diagonales de ces quadrilatères. Décomposition du parallélogramme en deux triangles égaux de mêmes dimensions. Représentation de la cote inscrite dans un carré.

T. M. — Ces divers dessins peuvent être réalisés avec différentes feuilles de papier sur lesquelles les constatations sont plus sensibles et plus faciles.

Avril.

D. —Construction du trapèze quelconque, d'un trapèze isocèle ou symétrique. Indiquer la grande base, la hauteur. Tracer la diagonale qui le décompose en deux triangles. Mettre en relief les dimensions de ces deux triangles.

Habituons les élèves à indiquer sur lés droites leur véritable longueur exprimée en millimètres. Dessiner une bêche, un entonnoir, pot de fleur.

T. M. — Décomposer un trapèze quelconque; montrer, par le pliage, la symétrie du trapèze isocèle. Montrer que les deux triangles détachés par la diagonale ont même hauteur que le trapèze, i

Mai.

D. — Tracé de la circonférence au moyen du carré et de ses deux diagonales. Différentes lignes relatives à la circonférence : diamètre, rayon, corde, sécante, tangente. Différence entre la circonférence qui est une ligne et le cercle qui est une surface. Secteur et segment. Circonférences concentriques, sécantes, tan-


212. PROGRAMMES OFFICIELS

gentes intérieures, extérieures. Distance des centres dans ces di lié rentes positions. Dessin d'objets usuels où la courbe domine; combinaisons d'arcs de cercle.

T. M. — Construction du cercle, avec une série de triangles égaux et très petits. Tracé des secteurs avec du papier de différentes couleurs.

Juin.

I). — Circonférence inscrite dans un carré et hexagone inscrit dans la même circonférence; valeur en diamètres du périmètre de ces trois figures. Etoiles à 6 pointes. Triangles équilatéraux enlacés. Couronne circulaire. Rosaces. Fleurons.

T. M. —Constructions diverses avec le cercle, le triangle équilatéral, le carré Inscrit ou circonscrit. Réalisation de l'octogone régulier. Décomposition du cercle en petits triangles de même hauteur.

Juillet.

Revision générale.

COURS MOYEN Octobre.

D. — Revision des exercices faits au cours élémentaire sur la ligne droite et sur la ligne courbe. Raccord des droites et des courbes (Ligne des centres). Ornements tiré, des plantes.

Représentation d'une table, d'une niche, d un- armoire, d'une bibliothèque.

T. M. — Petits travaux avec un fil de fer très fiexible (méandres, filets grecs). Découpage de papier de couleur et collage sur papier fort ou sur carton, afin de réaliser les mosaïques, marqueteries. Apprendre aux élèves à choisir et à combiner les couleurs. Rechercher les polygones réguliers très simples qui peuvent servir aux mosaïques soit seuls, soit en combinaison.

Novembre.

D.— Polygones étoiles. Courbes géométriques usuelles: ovale, ove, ogive, ellipse à combiner. Motif de grilles.

T. M. — Construction du parallélipipède rectangle, du cube; du prisme. Développement coté de ces différents solides.

Décembre.

D. — Feuilles triangulaires (liseron, épinard), polygonales (lierre, érable, vigne), rondes (capucine, géranium), guirlande, cadre d'un menu.

Parallélipipède rectangle (plan, élévation, profil). Montrer avec


DESSIN ET TRAVAUX MANUELS 213

la couverture d'un livre ce que l'on entend par plan horizontal, plan vertical et ligne de terre. Croquis coté d'un parallélipipède en grandeur réelle précédemment construit par les enfants, puis au quart, au huitième de cette grandeur. Différents traits employés : pointillé, feuille et forme pour représenter les lignes de construction, les faces éclairées et les ombres. Direction conventionnelle du rayon lumineux de gauche incliné à 45 degrés.

T. M, — Construction du rectangle, du carré, du parallélogramme, du triangle, du losange, du trapèze, déjà faito au cours élémentaire. Nouvelle décomposition et nouvel examen permettant d'établir les formules qui donnent la surface de ces différentes figures.

Janvier.

D. 0. '. — Courbes empruntées au règne végétal, fleurs ornementales un peu différentes des fleurs naturelles.

D. G.-. — Plan, élévation, profil du prisme triangulaire, du prisme à base hexagonale, du cylindre.

T. M.— Examiner de nouveau les périmètres du carré circonscrit à une circonférence et à un hexagone; conclure que lo rapport de la circonférence au diamètre est compris entre 3 et 4. Faire mesurer la circonférence et lé diamètre de plusieurs roues, diviser le premier résultat par le second et rapprocher les quotients obtenus sensiblement égaux à 3,1416 (longueur do la circonférence). Décomposer le cercle en triangles ayant leur sommet au centre : surface du cercle.

Construire des carrés sur les trois côtés du triangle rectangle et montrer, par le déplacement des quatre équerres, la relation importante qui existe entre ces trois carrés.

Construction et développement du parallélipipède, du prisme triangulaire, du prisme hexagonal, du cylindre. Détermination de la surface latérale et de la surface totale de ces différents solides.

Février.

D. 0. — Copie de plâtres ou de cartons de faible relief. Feuilles et fleurs d'ornement.

D. G. — Croquis coté (plan, élévation, profil) de la pyramide triangulaire, de la pyramide hexagonale. Marteau. Auge de maçon.

T. M. — Construction d'une pyramide et d'un prisme de même base et d'une hauteur trois fois plus petite. Petite expérience : les remplir successivement avec du sable. Développement, surace latérale et surface totale de la pyramide.

1. D. 0., dessin d'ornement. ". D. 0., dessin géométrique.


2U PROGRAMMES OFFICIELS

Mars.

D. — Notions élémentaires de perspective découvertes par les enfants bien guidés : route plantée d'arbres. Examen d'un carré dans différentes positions : plan vertical, plan horizontal, audessus ou au-dessous de l'horizon. Insister : il faut que les élè/es voient réellement le trapèze, l'ellipse au lieu d'un carré et d'un cercle. Perspective du cube, du parallélipipède rectangle, de la pyramide, du cône. Mise en perspective d'un petit banc, d'un coffro en bois.

D. G. — Croquis coté (Plan, élévation, profil) d'un poids en fonte de 5 kilogrammes, d'un litre, en ajoutant dans le 4* quart de la feuille la perspective de ce même poids et de ce même litre.

T. M. — Construction d'un cône et d'un cylindre d'une hauteur trois fois plus petite. Petite expérience : les remplir successivement avec du sable. Développement, surface latérale et totale du cône. Prendre une sphère et deux demi-sphères de même rayon : couvrir un grand cercle avec de la ficelle assez forte, couvrir avec la même ficelle la surface de la sphère; mesurer les deux longueurs de ficelle employées, la seconde est quatre fois plus grande que la première. La surface de la sphère est égale à celle de quatre grands cercles (InR1).

Avril.

D. — Faire observer, formuler et appliquer constamment les principes élémentaires de perspective sur des solides un peu plus compliqués, que l'enfant a sous les yeux, peut manier.

D. G. — Croquis coté et figuration perspective de ces solides examinés attentivement.

T. M. — Reprendre la série des solides confectionnés, les faire observer avec attention, rappeler les constatations précédentes et conclure par l'énoncé des différentes formules relatives au volume des solides réguliers, parallélipipède et cube.

Prisme triangulaire et polygonal. Cylindre. Pyramide triangulaire et polygonale. Cône.

Mai.

D. — Révision des éléments précédents. Exercices de composition avec des éléments donnés. Exercices de mémoire.

D. G. — Examen d'images ou tableaux très simples, bien choisis en ce qui concerne les principes de perspective observés.

T. M. — Construction de la sphère, qui peut être considérée comme composée de petites pyramides ayant leur sbmmet au. centre de la sphère et dont la somme des bases forme la surface

de la sphère. En tirer la formule de la sphère (4 it R!xll


DESSIN ET TRAVAUX MANUELS 215

Juin et Juillet.. Revision et applications diverses.

Liste d'objets à étudier pour le Certificat d'études, .

1* Dessin à vue : pincettes, fourche, gril, ardoise, drapeau, boite d'allumettes, plateau, petit banc, boite à thé, boite à ordures, tamis, trépied, écumolre, chapeau canotier, tambour, râpe, seau & charbon, bouteille, bocal, pot à moutarde, portefer, fer à repasser, baquet, seau à sable, pelle, tonneau-tirelire, marmite-cocotte, toupie, verre à pied, pot à confitures, passoire, bobine, diable, allume-feu, couteau à épinards, boule à pot-aufeu, bol, coquetier, carafe, bilboquet, bougeoir, gourde.

2* Dessin de mémoire : porte entr'ouverte, table, livre, carotte, limande, hareng, poêlon, cafetière, balai, hache, fer à tuyauter, ciseaux, plumeau, soupière, casque, képi, chaussures, lampepigeon, réverbère, clef et serrure, sonnette, cloche, cadenas, compas, domino, pipe, lampion, marteau, tenaille, clairon, éventail, papillon, escargot, marguerite, violette, pensée, églanlinc.

3* Dessin coté : Boite à craie sans couvercle, marteau, litre, poids en fonte, plumier, pot à fleur, arrosoir de jardin, petit banc, encrier, casserole, tiroir, simple table.

COURS SUPÉRIEUR

Octobre.

D. — Usage des Instruments. Construire un angle d'une valeur donnée, un angle de 60 degrés. Élever une perpendiculaire : l*au milieu d'une droite; 2* en un point donné; 3* à l'extrémité d'une droite. Construire un carré d'un côté donné. Construire un carré sur la somme etsur la différence de deux droites données : coter les détails des deux figures eteonelure. Construire un triangle équilatéral. Trouver la surface de ce triangle en fonction du côté. Cercle circonscrit et cercle inscrit au triangle équilatéral.

Dessins composés avec ces différents éléments : mosaïque, marqueterie; figure exacte après croquis.

T. M. — Réaliser avec du carton les différentes figures dessinées. Rappeler le carré de l'hypoténuse.

Novembre.

D. — Construire un triangle rectangle dont on connaît : 1* les deux côtés de l'angle droit; 2" l'hypoténuse et l'un des


216 PROGRAMMES OFFICIELS

deux autres côtés ou la hauteur. Construction du losange, l'angle aigu et l'angle obtus sont supplémentaires. Construction du trapèze et remarque sur les deux triangles semblables. Application : réduction d'un dessin. — Trouver le triangle équivalent à un polygone donné.

Continuer les exercices d'ornement afin de conserver l'habileté do la main. — Illustrations de devoirs, faites dans la famille,

T. M.— Construire avec une carte forte les différentes figures dessinées.

Décembre.

D. —Circonférence passant par trois points. Angle au centre, angle inscrit. Propriétés de la perpendiculaire abaissée du centre sur la corde. Courbes usuelles : ovale, ove, ogive, ellipse, spirale. — Entrelacs, motifs de grille. Lavis de quelques dessins. Yilraux. Différentes moulures employées en architecture.

T. M. — Reproduire avec du fil de fer mou les courbes indiquées. Inscrire une étoile à six pointes dans une circonférence. Découper le profil des moulures dessinées.

Janvier.

D. G. — Rappeler les principes de perspective et les appliquer dans la représentation des objets dont le croquis coté a été exécuté. Choisir ces objets dans la liste dressée pour le brevet élémentaire et que nous publions plus loin.

D. 0. — Feuilles et fleurs de différentes formes : branche de lierre, rameau de chêne, feuilles et glands. Anémone, coquelicot, marguerite, rameau d'églântine.

T. M. — Construction des solides géométriques les plus compliqués : tronc de cône et tronc de pyramide ornés de découpages symétriques et de filets (couleur complémentaire du fond). Déterminer le volume de ces deux solides.

Février.

D. G. — Continuer les croquis cotés et la représentation perspective des solides simples : les faces latérales ne sont pas toujours parallèles au plan vertical.

D. 0. — Feuilles et fruits.

T. M. — Construction de l'abat-jour et de menus objets : boites à compartiments. Vide-poche, etc.

Mars.

D. G. — Combinaison du cube et du cône, du parallélipipède rectangle et de la pyramide; sphère sur cylindre. D. 0, — Ornements divers. Culot. Rosaces. T. M. — Réaliser ces mêmes dessins avec de l'argile.


SCIENCES PHYSIQUES ET NATURELLES 217

Avril.

D. G,— Lecture des plans; interprétation des signes conventionnels. Plan de la maison d'école, des rues qui y aboutissent. Croquis cotés de pièces détachées des machines agricoles, d'outils divers.

T. M. — Principaux accidents géographiques ligures par superposition de cartons découpés.

Mai.

D. G. — Lecture et reproduction d'extraits du plan cadastral de la commune. Application dans les promenades scolaires. Croquis coté avec mise au net et lavis.

T. M. — Plan en relief d'une partie bien connue de la commune.

Juin.

D. G. — Notions très élémentaires sur les ordres d'architecture. — Les trois parties d'un ordre. Caractères distinclifs de chaque ordre.

T. M. — Tracé de la ligne de pente. — Plan de drainage fait avec de l'argile.

Juillet. '

Revision générale.

Liste des objets à dessiner au brevet élémentaire :

Les Aspirants ont à exécutera mainlevée un croquis coté (plan, élévation, coupe ou profil) de l'un des objets suivants : tabouret, siège, marchepied en bois, escabeau, seau en bois, baquet en bois, caisse à fleurs (carrée ou ronde), poids en fonte, pupitre de musicien, baril, boisseau, coffre à bois, guéridon, petite table carrée (sans le tiroir), tréteau, auge de maçon, chevalet à scier le bois, lampe avec abat-jour ou un arrangement décoratif simple pris dans le programme du cours supérieur des écoles primaires.

Les Aspirantes doivent faire un dessin au trait d'après un objet choisi dans la liste précédente, complétée de la manière suivante : panier, parapluie ouvert et placé sur une table, casserole, poêle à frire, râteau de jardin, pelle, cruche, four do campagne, taniis, chaise très simple ou un arrangement décoratif simple pris dans le programme du cours supérieur des écoles primaires.

i) ÉLÉMENTS USUELS DES SCIENCES PHYSIQUES ET NATURELLES

Soyons modestes dans cet enseignement, même aux cours moyen et supérieur. Ce qui importe, ce ne sont pas les connaissances spéciales et pratiques, qui ont bien leur

15


218 PROGRAMMES OFFICIELS

valeur, mais le développement de l'esprit d'observation, de la curiosité scientifique, du désir de se rendre compte des phénomènes dont on est le témoin. Point de verbiage, mais des faits?!observer, avec des expériences simples où les enfants jouent un rôle actif.

Nous pensons qu'il est préférable dans le cours supérieur d'épuiser successivement le programme de chimie, de physique et d'histoire naturelle, au lieu de faire une leçon par semaine sur chacune de ces trois matières. Comment, in i-ffet, expliquer utilement telle ou telle fonction physiologique (nutrition ou mouvement, par exemple), si l'on n'a, au préalable, familiarisé l'élève avec tel ou tel phénomène relevant de la chimie ou de la physique?

D'autre part, en suivant l'ordre indiqué, l'étude de la botanique et les applications a l'agriculture se trouveront dans le second semestre, c'est-à-dire à l'époque où les promenades scolaires nécessaires sont possibles.

démarquons enfin que dans les nombreux exercices de révision qui terminent l'année scolaire, les différentes matières du programme (physique, chimie, histoire naturelle, agriculture, hygiène, économie domestique, enseignement ménager) se pénètrent et s'éclairent mutuellement.

Ne nous étendons pas sur les transformations de la matière première, sur les procédés industriels; notre enseignement serait vague, souvent erroné, parce que nous ne pouvons nous tenir au courant des progrès réalisés chaque jour. Ecartons de nos leçons ce que nous ne pouvons faire observer directement.

N. B. — Dans la répartition ci-dessous, nous avons suivi le programme officiel pour la première année, quoique ce programme laisse à désirer; les sujets proposés, trop vastes, ne se prêtent pas à l'observation directe. Pour remédier à cet inconvénient, nous avom choisi les exercices de composition française dans le programme de sciences : les exercices de description indiqués p. 126 doivent être préparés par une réelle leçon de choses.

De plus, on remarquera qu'en 2e année, la première leçon du mois est également une VÉRITABLE leçon de choses.


SCIENCES PHYSIQUES ET NATURELLES 21t>

COURS ÉLÉMENTAIRE Octobre.

1" ANNÉE i. Matières premières et matières ouvrées : Tissus animaux et végétaux, minéraux. Le travail de l'homme.

2. L'eau : on la trouve partout : aliments, 'issus, glace, vapeur.

3. L'air : 11 est pesant, plus léger quand il est chaud, nécessaire à la respiration et à la combustion.

4. io chauffage et lacuisson,* Le feu, avec quoi on l'obtient. A quoi sert la cuisson.

2* ANNÉE

1. Le beurre : aspect, propriétés, fabrication, lavage, beurre frais, beurre conservé, fondu, salé, beurre rance.

2. L'homme : les diverses pa'rties du corps : crâne, face; le tronc : dos, poitrine; les membres: supérieurs (bras, épaule, avant-bras, main); inférieurs (hanche, cuisse, jambe, pied).

3. Le squelette : os plat», longs, petits os. La colonne vertébrale, une vertèbre. La cage thoracique, les côtes.

4. IJCS organes des sens : Exemples faisant comprendre le rôle de chacun. Principales notions acquises au moyen de chacun d'eux.

Novembre.

i. le pain: principalalimenl. Comment on le fabrique; blé, farine, pâte, levain,

2. Les boissons : le vin, le cidre, la bière. Avec quoi on les fabrique et comment.

3. Le sel: aliment indispensable; salines et marais salants.

4. Le sucre : aliment important. Où on le trouve. La raffinerie.

1. fa sucre : aspect, propriétés, se dissout, fond (caramel). Plantesqui contiennent du sucre; fabrication, jus de betteraves, mélasse, cassonade, raffinage, moulage en pains, cassé à la main, à la mécanique.

2. Le tronc (partie) : poitrine, coeur, poumons; le ventre : ses parties, estomac, foie et intestins. Canal digestif.

3. La bouche, les dents : les deux dentitions, les deux mâchoires, trois sortes de dents. Parties d'une dent : racine, couronne, la gencive.

4. L'estomac et les intestins : forme de chacun, leur piaf dans le corps, fonctions.


220 PROGRAMMES OFFICIELS

. Décembre.

i. Les provisions. Aliments frais et conserves : grains, fruits, racines, salaisons, etc.

2. Les conserves. Leur utilité, en quoi elles consistent, comment on les obtient.

3. Récapitulation : matières premières et matières ouvrées. L'eau cl l'air. Le chauffage et ta cuisson. Le pain.

4. Récapitulation: les boissons le sel, le sucre, les provisions cl les conserves.

1. Le vin : poids, couleur, eau rougie, le raisin et la vendange. Pressoir, vin doux sucré; le vin fermenté n'est plus sucré ; le chapeau, tonneaux.

2. Le coeur et les poumons : forme et place, fonction de chacun (sans détails).

3. Le cerveau : forme, place, fonction : reçoit des impressions, commande les mouvements, organe de la pensée.

4. Revision : sujets d'alimentation; l'homme.

Janvier

1. Nécessité de se vélir. Les premiers vêlements, peaux de bètes, tissus grossiers.

2. Filasses et fils : le lin et le chanvre; fuseau et rouet, machines des filatures.

3. La laine : chaude, élaslique, cardage, peignage, étoffes variées.

4. Le colon : son origine, bon marché, quelle nation en fournit le plus.

{.Le chocolat : aspect, se ramollit à la chaleur, fond dans l'eau tiède, fabrication; cacao, sucre; tablette, empaquetage; papier d'étain. .

2. Les vertébrés : animaux à os (cheval): comparer avec les animaux sans os. — Sang rouge, os; quadrupèdes, oi-~ seaux, reptiles, poissons (ne pas parler tic batraciens).

3. Les annelés : pas d'os, pas de sang rouge, des anneaux.

Insectes : six pattes, exemples. Araignées : liuit pattes. Vers : pas de pattes.

4. Les mollusques : ni os, ni sang rouge, ni anneaux, corps mou, limaçon, moule, coquille.

I Les rayonnes; étoile de mer.

Février.

t. La soie : ver à soie, Henri IV; magnaneries, Lyon.

1. Une chemise : aspect, ses parties, fils tissés, filature, illasse, lin.


SCIENCES PHYSIQUES ET NATURELLES 221

2. Le tissage. En quoi il consiste; la trame et la chaîne. Couleurs mêlées.

3. Peaux, cidrs et fourrures. Le tannage, le tan. Plumes pour literies et parures.

4. Feutres et carions : le papier. En quoi consiste le feutre. Le carton: fibres végétales, Le papier.

2. Les mammifères : principaux types; les singes, quatre • mains, debout, orang-outang m.40, gorille 2 m., chimpanzé lm.30, très intelligents; régions chaudes, troupes, frugivores.

3. Les carnivores : dents, pattes (leurs caractères), genre chat,tigre,lion,panthère; genre chien, loup, chacal, renard.

Les rongeurs : dents, lapin, souris.

4. IAS herbivores : mangeurs d'herbes, molaires; le cheval, sabot; le boeuf, rumination, deux doigts à chaque pied.

Mars.

1. Lavage et lessive. L'eau et les taches; matières grasses; la cendre de bois, les savons.

2. Le détachage, la poussière : l'eau, l'ammoniaque, l'essence. Inconvénients et dangers de la poussière.

3. Récapitulation : vêtements, lin et chanvre, laine et colon, soie.

4. Récapitulation : tissage, peaux, cuirs et fourrures, papier, lavage, lessive détachage.

1. Une table : en chêne, propriétés, planches rabotées, assemblées, jointes. Le bûcheron, sa cognée, tronc équarri, débité; scieur de long.

2. Les oiseaux: bec, plumes, deux ailes, deux pattes. Le nid, l'oeuf, la coque, blanc, jaune, germe. — La couvée, l'éclosion. — Oiseaux qui voyagent. Exemples : hirondelle, caille,' rossignol.

3. Les oiseaux de proie : Bec crochu et aigu. Doigts à ongles longs et acérés (serres); — de nuit : hibou, chouette (utiles);— de jour: aigle, vautour.

4. Les oiseaux domestiques et les oiseaux chanteurs : coq et poule, dindon, pintade, oie; canard (patte).

Oiseaux utiles, chanteurs.

Avril.

1. Nécessité de l'habitation ; i cabanes, tentes, chaumières. |

1. Le papier : couleur, poids, épaisseur, chiffons, bois, alfa,


222 PROGRAMMES OFFICIELS

Les peuples sauvages, pasteurs, ' laboureurs.

2. Les pierres. Les carrières, pierres dures et pierre tendres; le grès, le marbre.

3. Pierres artificielles. Les mortiers, le plâtre.

4. Argile et poteries, porcelaine: la terre glaise; briques, tuiles, vases, le kaolin.

broyage, bouillie blanche, tamisée, séchée (rouleaux chauffés). Feuille qui s'enroule.

2. Les reptiles : sang froid, écailles, tortue, lézard, crocodile, serpents (boa; couleuvre — inoffensive; — vipère— venin).

3. Les poissons : ne peuvent vivre que dans l'eau ; sang froid, écailles, branchies, nageoires.

Eau douce : goujon, truite. Eau de mer : hareng, Sardine.

4. Les invertébrés et revision des vertébrés.

Mai.

1. Le verre. Comment on l'obtient; bouteilles et vitres; glaces.

2. Récapitulation : L'habitation, les pierres, argiles et poteries, le verre.

3. Les métaux : poli brillant, ténacité, etc., métaux précieux.

4. l/t cuivre et ses alliages : le laiton, le bronze.

1. Le marbre : aspect, grain, poli, couleur; carrières; blocs, lames, polissage; usages.

2. Les végétaux : diverses parties, racine, tige, branches, feuille, fleur, fruit, graines.

Rôle de chaque partie.

3. La tige des arbres de'nos pays : la moelle, bols, écorce; âge d'un arbre; la tige se termine en pointe; elle est conique.

4. Structure d'un palmier tige cylindrique. Le tronc grandit, ne grossit pas; pas de branches; feuilles du sommet; pas de moelle, pas de bois à cercles emboîtés, pas d'écorce.

Juin.

1. Le fer : le plus utile des métaux, la fonte, l'acier, usages.

2. Les maisons d'aujourd'hui : l'architecte, les entrepreneurs, diverses parties de la maison.

1. IAS pierres précieuses i dureté, éclat, couleur, où on les trouve; rubis, émeraude, topaze, saphir diamant, taille, facettes, valeur.

2. La graine germée : montrer un haricot germé; deux cotylédons, racine, tige; les


SCIENCES PHYSIQUES 223

3. Le mobilier, ancien et moderne : coffres, tables, sièges et lits.

4. Le mobilier ancien et moderne (fin).

plantes du genre palmier n'ont qu'un cotylédon ; deux grands groupes de végétaux.

3. Les pierres : tendres, calcaires, craie; s'altèrent au feu; on les raye avec un couteau; les pierres dures; silex, pierres précieuses; la pointe d'un couteau ne peut mordre deasus.

Une carrière.

4. La houille : origine, montrer des empreintes; exploitation; une houillère.

Juillet.

1. Récapitulation : les aliments.

2. Récapitulation : les aliments.

3. Récapitulation : les vêtements.

4. Récapitulation : l'habitation.

1. Le cuir : qualités, la peau et ses poils; épilage, tannage, but (tan, écorce du chêne), refente des peaux, vernissage.

2. Récapitulation : l'homme.

3. Récapitulation : les animaux.

4. Récapitulation : les végétaux et les minéraux.

a) Éléments usuels des sciences physiques.

COURS MOYEN

Octobre.

1" ANNÉE

1. Les trois étals des corps : solide, liquide, gazeux; caractère principal de chacun d'eux.

2. Les trois étals des corps (suite) : Un même corps peut passer par les trois états : l'eau. — La chaleur, cause de ces changements d'état.

2* ANNÉE

1, IAS trois états des corps : leurs caractères; un même corps peut passer par les trois états : le plomb, l'étain, l'eau. — Cause de ces changements d'élat.

2. L'air : ce que c'est (comme en 1" année), l'atmosphère : son ^ épaisseur, sa couleur.


224 PROGRAMMES OFFICIELS

3. L'air : Ce quo c'est; où il se trouve; sa couleur; sa nécessité; l'atmosphère.

4. L'air est pesant : La pression atmosphérique ; petites expériences la démontrant : verre plein d'eau renversé sur feuille de papier; carafe et plateau.

9, L'air n'est pas un corps simple : sa composition. Un cinquième d'oxygène; quatre cinquièmes d'azote.

Expérience qui le prouve.

4. Avantage de l'air pur et de la vie à la campagne : L'air des villes, causes qui le vicient; les microbes et les maladies contagieuses.

Novembre.

1. Lapression atmosphérique : Aspiration de l'eau dans les tubes; la pompe aspirante.

2. La pression atmosphérique (suite) : Le baromètre, description ; hauteur de la colonne de mercure.

3. La pression atmosphérique (suite): Application à l'hygiène: la ventouse, comment on l'applique, ce qui se produit.

4. Récapitulation.

i. La pression atmosphérique i expériences la démontrant; répéter celles do la 1" année;, l'oeuf dans la carafe.

Application : la pompe aspirante.

2. La pression atmosphérique (suite) : le baromètre (comme en r* année). Construction.

3. La pression atmosphérique (suite). Application à l'hygiène (comme en 1" année). Quand cmploiet-on la ventouse?

4. Récapitulation.

Décembre.

1. L'air en mouvement. Comment est produit le vent. Inconvénients et utilité du vent.

2. L'air est indispensable à la vie : nécessité de la ventilation dans le logement; la chambre à coucher.

3. La cheminée : appareil de chauffage et appareil de ventilation. Montrer ce qui se passe.

4. Récapitulation.-

1. L'air en mouvement : le vent, production, inconvénients et utilité. La brise, le vent, l'ouragan.

2. L'air est indispensable à la vie : le logement (comme en 1" année); le vasistas.

Nécessité de l'air pour les plantes.

3. IM cheminée : son double rôle; expériences. Comparaison avec les poêles.

4. Récapitulation.


SCIENCES PHYSIQUES 22a

Janvier.

1. L'eau : ce que c'est; propriétés physiques ; inconvénients (inondations); utilité (incendies).

2. L'eau (suite). Toutes les eaux proviennent de la mer : le soleil, la vapeur d'eau, les nuages, la pluie. Petite expérience : assiette renversée sur une casserole d'eau bouillante.

3. L'Océan : son étendue, sa profondeur, sa température; couleur et salure de ses eaux.

4. L'eau pure et distillée : comment on l'obtient ; fonctionnement d'un alambic. L'eau pure n'est pas potable.

1. A'eai* (comme en l^année). L'eau n'est pas un corps simple; sa composition : oxygène et hydrogène.

2. L'eau (suite). Expliquer d'où proviennent toutes les eaux. Comment la pluie assainit l'air que nous respirons?

■ 3. L'Océan : comme en 1" année; un mot de la vie au fond des eaux.

4. L'eau pure ou distillée : pourquoi elle n'est pas potable; l'alambic. Distillation des vins, des cidres, du maïs pour obtenir l'alcool.

Février.

1. Évaporation de Veau : les marais salants; le sel marin.

2. L'eau potable : ce que c'est ; qualités qu'elle doit avoir ; comment on la reconnaît; danger quand on est en sueur de boire de l'eau froide.

3. Les usages de l'eau : soins de propreté, bains chauds et bains froids; la cuisine; le blanchissage.

4. Récapitulation.

i. Évaporation de l'eau: comment elle se produit; ses effets; applications : marais salants, alcarazas.

2. L'eau potable; ce qu'elle doit contenir; moyens de la reconnaître ; eau filtrée, eau bouillie.

3. Les usages de l'eau : soins à donner au corps; les bains d'eau douce ou d'eau de mer; les bains chauds ou froids.

La cuisine, le blanchissage.

4. Récapitulation.

Mars.

1. L'eau dans l'atmosphère : ce que c'est que la vapeur d'eau. Pourquoi elle est invisible. Comparaison avec l'eau sucrée d'un verre; ce qui arrive quand l'eau est saturée.

2. L'eau dans l'atmosphère

1. L'eau dans l'atmosphère : prouver sa présence : bouteille remontée de la cave. Expliquer son invisibilité comme en 1" ennée.

2. L'eau dans l'atmosphère


226 - PROGRAMMES OFFICIELS

(suite) : formation des brouillards et des nuages.

3. La vapeur éCeau. Différence entre évaporation etébullition. Petites expériences. Force de la vapeur d'eau.

.4. IM vapeur d'eau (suite). — Principe de la machine à vapeur.

(suite) : formation des brouillards, des nuages, de la rosée, de la gelée blanche. La luné rousse.

3. La vapeur d'eau (suite). — Évaporation et ébullition : les comparer par des expériences. La vapeur d'eau comprimée : . la marmite de Papin.

4. La vap'jr d'eau (suite). — La machine à vapeur : principe, parties essentielles,transformation du mouvement du piston.

Avril.

1. Pression de l'eau: sur les parois du vase qui la renferme; plus grande vers le fond, expérience; application quand on construit un bassin ou un canal.

2. Poussée de l'eau : corps flottants, petites expériences; chargement d'un bateau.

3. Ballons: petites expériences : bouchon de liège placé au fond de l'eau. Pourquoi le ballon monle; ses diverses parties; où il s'arrête; comment il descend.

4. Les vases qui communiquent : le niveau d'eau; le jet d'eau.

1. Pression de l'eau : sur les parois des vases qui la renferment; elle est la même en tous les points d'un même plan horizontal ; elle augmente avec la profondeur; applications. La pression se transmet : la presse hydraulique.

2. Poussée de l'eau : petites expériences; le principe d'Archimède; les corps flottants.

3. Ballons : même expérience qu'en 1" année. Principe d'Archimède applicable aux corps plongés dans l'air. Description d'un ballon; sa manoeuvre.

4. Les vases qui communiquent : niveau d'eau, jet d'eau, écluse, distribution de l'eau dans les villes.

Mai.

1. L:. combustion : ce que c'est. Ce qui se produit quand un corps brûle : chaleur et lumière; donner des exemples.

2. Lacombusl ion (suite). Expériences : le soufflet, l'éteignoir.

1. La combustion : Exemples de combustion : ce qui se produit, chaleur, lumière; définir la combustion. Les cendres, la fumée.

2. La ccm&ujfio/i(suite): expérience de la bougie brûlant dans


SCIENCES NATURELLES 227

3. La combustion (suite) : comment on éteint un feu de cheminée.

4. Principaux coynbuslibles : bois, charbon de bois; leur origine, leur pouvoir calorifique.

un bocal de verre renversé sur l'eau. L'oxygène de l'air est nécessaire à la combustion.

Le soufflet, l'éleignoir; comment on éteint un feu de cheminée.

3. La combustion (suite). Le gaz carbonique, résultat de la combustion. Montrer qu'il n'entretient pas la combustion. La respiration est unecombustion. Air vicié.

4. Principaux combustibles : bois, charbon de bois, houille, coke;origine et pouvoir calorifique.

Juin.

i. Principaux combustibles (suite) : la houille, le coke.

2. Principaux combustibles (suite) : huile, graisse, résine; origine et pouvoir éclairant.

3. Principaux combustibles (suite) : le pétrole; le gaz.

4. Le feu : comment on allume le feu. Le poêle et la cheminée. Comment on règle le tirage.

1. Principaux combustibles (suite) : huile, graisse, résine, pétrole, gaz. Leur origine et leur pouvoir éclairant.

2. Comment fonctionne une lampe : rôle de la mèche, du verre.

3. La flamme : ses trois parties; comment brûle une bougie, ses avantages sur la chandelle.

4. Les appareils de chauffage : cheminée, poêle; appareils à combustion vive, à combustion lente. Avantages et inconvénients de chacun d'eux.

Juillet.

Récapitulation.

| Récapitulation.

6) Éléments des sciences naturelles.

COURS MOYEN

Octobre,

1" ANNÉE t. L'homme. — Principales races. Le squelette. La colonne

2* ANNÉE

1. L'homme. — Comme en 1" année.


228 PROGRAMMES OFFICIELS

vertébrale; une vertèbre. Canal vertébral.

2. L'homme (suite). Rôle de la colonne vertébrale. Le sternum, le thorax. Bassin.

Le crâne, orbites, fosses nasales, mâchoires, trousauditifs.

3. L'homme (suite;. — Os des membres supérieurs. Omoplate, clavicule. Os des membres inférieurs. — Articulalions; ligaments articulaires.

4. Récapitulation.

2. L'homme. — Description du squelette «lans sa partie supérieure. Comme en 1" année.

Os des membres supérieurs, des membres inférieurs.

3. L'homme. — Les os; leur composition. Fracture, déviation. Alimentation des enfants en bas âge. Maladies des articulations: entorse, luxation.

4. Récapitulation.

Novembre.

1. Organes du mouvement. — Un muscle, sa description. Tendons. Contractililé musculaire. Nombre et variété des mus:!es.

2. Système nerveux. — Cerveau et moelle épinière. Nerfs sensilifs, nerfs moteurs, organes des sens (énuméralion).

3. Système nerveux (suite). — La peau. Sa constitution, la sueur.

4. La digestion. — Appareil digestif; dents; tube digestif; estomac; intestins.

1. Organes du mouvement. — Comme, en 1" année. Maladies des muscles : crampe, rhumatisme. Utilité de la gymnastique.

2. Système nerveux. — Comme en 1" année.

Hygiène du système nerveux,

3. Organe des sens.

4. La digestion. — Description sommaire de l'appareil digestif.

Décembre.

1. La digestion (suite). — Les alimentsdans la bouche ; broyage, mastication, salive; déglutition.

Les aliments dans le tube digestif; leur transformation.

2. La respiration. — Poumons, trachée artère, larynx.

■ Mouvements respiratoires.

3. La circulation. — Le sang; d'où il provient. Caillot, coagulation. Coeur, veines, artères, vaissaux capillaires. La circulation du sang.

1. La digestion (suite). — Comme en 1" année.

2. La digestion (fin). Hygiène de la digestion, lièvre typhoïde; empoisonnement.

3. L a respiration. — Comme en 1" année.


SCIENCES NATURELLES 229

4. Récapitulation.

4. La circulation. — Comme en 1" année.

Janvier.

1. Les animaux. Nécessité d'une classification. Animaux à os; animaux sans os. Vertébrés et invertébrés.

2. Les mammifères. — Exemple. Description d'un chien; tous les mammifères ressemblent plus ou moins au chien.

3. Les mammifères (suite). — Description d'un mouton ; comparaison avec le chien : carnivores et herbivores.

4. Les mammifères (suite). — Les carnivores. Chats, chiens, ours; petits carnivores.

1. Les animaux. — Caractères généraux : les quatre embranchements : vertébrés, articulés, mollusques, rayonnés. Types choisis.

2. Les mammifères. — Etude et comparaison de deux types : le chien, le mouton. Carnivores et herbivores.

3. Les mammifères carnivores. — Familles llu chien, du chat, des ours; insectivores, piscivores.

4. Les mammifères herbivores. — Les singes. Les ruminants.

Février.

1. Les mammifères (suile). — Insectivores et piscivores.

2. Les mammifères (suite). — Herbivores :\les singes. Les ruminants; leurs cornes osseuses. Le cheval. Différence entre le pied d'un cheval et celui d'un ruminant.

3. Les mammifères (suite). — Pachydermes, rongeurs; les kangourous.

4. Récapitulation.

1. Les mammifères herbivores (suite). — Pachydermes; rongeurs; kangourous.

2. Les mammifères. — Récapitulation.

3. Les oiseaux. — Comme en 1" année. •

4. Les oiseaux (suite). — Principales divisions : carnivores, granivores, insectivores, piscivores. Caractères essentiels.

Mars.

1. Les oiseaux. — Exemple : description d'une poule. Caractères. Comparaison avec un mammifère. Les oeufs et les nids d'oiseaux. Division des oiseaux : carnivores, granivores.

i. Les reptiles. — Caractères pris sur un.lézard, sur une couleuvre. Divisions : lézards, serpents, tortues.


230 PROGRAMMES OFFICIELS

2. Les oiseaux (suite). — Carnivores : oiseaux de proie; petits oiseaux mangeurs d'insectes.

3. Les oiseaux (suite). — Carnivores : piscivores et palmipèdes; échassiers.

4. Les oiseaux (fin). — Granivores. Oiseaux de basse-cour; petits oiseaux (pinson, etc.); perroquets.

Récapitulation.

2. Les amphibietis. — La grenouille ; métamorphoses. Le crapaud.

3. Les poissons. — Description d'une carpe.

Herbivores et carnivores. Poissons d'eau douce, poissons de mer.

4. Récapitulation.

Avril.

i. Les reptiles. — Exemple : description d'un lézard. Divisions : lézards, serpents, tortues.

2. Les amphibiens. — Exemple : description d'une grenouille. Métamorphoses. Le crapaud.

3. Les poissons. — Exemple : description d'une carpe; poissons herbivores (carpe); poissons carnivores (brochet). Poissons de mer, poissons d'eau douce.

4. Récapitulation. — Reptiles, amphibiens et poissons.

1. Les articulés. — Caractères essentiels des insectes. Comme en 1" année.

2. Les articulés (suite). — Araignée, mille-pattes, crustacé, ver.

3..Les mollusques et les zoophytes. — Limaçon, huître, moule ; anémone, étoile de mer, oursin, éponge.

4. Récapitulation.

Mai.

1. Les invertébrés. — Exemple: description d'un cloporte, d'un ver. Les annelés; divisions.

2. Les invertébrés (suite). — Araignée, mille-pattes. Crustacés. Vers.

3. Les invertébrés (suite). — Mollusques etzoophylcs : mou1."

mou1." végétaux. — Description d'une plante; principaux organes. Grandes divisions du règne végétal.

2. Étude de la racine. — Définition; aliments que la racine puise dans le sol ; diverses formes, mode d'accroisse'ment.

d'accroisse'ment. marcotte.

3. Étude de la tige. — Définition; tiges souterraines,aqua-


SCIENCES PHYSIQUES ET NATURELLES 231

le, limace, anémone, étoile de mer, oursin, éponge. 4. Récapitulation.

tiques, aériennes, herbacées

4. Étude de la lige (suite). — Tiges aériennes ligneuses; structure du tronc; accroissement. Le stipe et le chaume.

Juin.

1. Les végétaux. — Une plante : description. Diverses parties.

2. La fleur. — Exemple : description du bouton d'or. Parties essentielles.

Les plantes sans fleurs.

3. Les plantes à fleurs. — Classification d'après la ressemblance des fleurs. Idée générale.

4. Récapitulation.

1. Étude de la feuille. — Définition; parties de lafcuille; forme des feuilles; structure; disposition sur la tige. Fonction de la feuille.

2. Étude de la fleur. — Définition; organes protecteurs de la fleur : calice, corolle; organes reproducteurs de la fleur.

3. Élude du fruit. — Définition; les deux parties du fruit. Classification des fruits. La greffe des arbres fruitiers.

4. Étude de la graine. — Définition; les trois parties de la graine. La germination.

Juillet. Récapitulation générale.

Éléments usuels des sciences physiques et naturelles.

COURS SUPÉRIEUR Octobre.

1. L'air. Atmosphère. Étendue. Oxygène, azote, acide carbonique, vapeur d'eau. Expériences sur l'oxygène. Sa propriété essentielle.

Proportion de l'oxygène et de l'azote. Rôle de chacun d'eux. Présence de l'acide carbonique, de la vapeur d'eau. Poussières, microbes, air vicié.

2.'L'eau. — Ses trois états. Son importance. Eau de pluie, eau distillée. Eau de ruissellement (colmatage). Eau d'infiltration (eaux minérales, thermales). Composition de l'eau. Expériences.

L'eau potable. — Ses qualités. Ce qu'elle doit contenir : air,


232 PROGRAMMES OFFICIELS

aride carbonique, calcaire, sel. Ce qu'elle ne doit pas contenir t plâtre, matières organiques, microbes.

3. Révision. — Corps simple et corps composé. Mélange et combinaison.

Le charbon. — Charbons naturels et artificiels. Le charbon o.i carbone dans les corps animés.

Houille (gaz), tourbe, charbon de bois. Noir de fumée, noir animal. La combustion. Nécessité de l'air. Tirage : lampes, cheminées.

4. Les composés du charbon. — Acide carbonique, préparation, propriétés, axphyxie. Oxyde de carbone. Goudron (benzine, matières colorantes). — Essence de térébenthine. Pétrole.

Le soufre et ses composés. — Volcans. Diverses formes du soufre. Usages. Acide sulfureux. Usages. Hydrogène sulfuré (dangers). Acide sulfurique (importance). Phosphore, allumettes.

Novembre.

1. lx chlore et ses composés. — Gaz irrespirable. Avidité pour l'hydrogène. Conséquences : décolorant, désinfectant. Eau de ,'avcl. Chlorure de chaux. Autres désinfectants : sublimé corrosif, sulfate de cuivre, phénol.

Révision. — Charbon. Soufre. Chlore.

2. Les métaux. — Deux sortes de corps simples : métalloïdes et, métaux. Caractères généraux des métaux : éclat, conductibilité. Tableau des métaux classés d'après leurs propriétés physiques.

Ce que c'est qu'un minerai.

La métallurgie. Principe. Exemple : fer, fonte, acier. Propriétés spéciales de quelques métaux : fusion, oxydation, trempe. Princi|>aux alliages.

3. Les acides.— Faits journaliers. Définition. Propriétés caractéristiques. Principaux acides. Acide sulfurique et acide azotique : propriétés, usages. Importance commerciale et indus-, triellc. Acide chlorhydrlque. Vinaigre (acide acétique). Acido stéarique. Propriétés et usages.

4. Les bases. — Propriété caractéristique. Définition. Principales bases.

Potassse et soude. Propriétés et applications industrielles. Ammoniaque. Propriétés. Divers usages. Engrais. Chaux vive, éteinte. Eau de chaux, lait de chaux. Mortiers. Chaulage.

Décembre.

i. Le* sels. — Faits journaliers. Définition. Exemples. Principaux sels : Carbonates de potasse, de soude, de chaux. Azotates de potasse, de soude. Sulfates (vitriols) de chaux. Autres sels.


SCIENCES PHYSIQUES ET NATURELLES 233

2. L'alcool. — Corps qui en contiennent. Corps qui le composent. Diverses fabrications. Propriétés chimiques : combustible, dissolvant; physiologiques : corps, raison.

Revision générale de la chimie.

3. Lu Pesanteur, ~ Faits journaliers. Définition. Verticale. Pesanteur : cause. Poids : effet.

Poids des corps; poids spécifique, densité.

Levier, Balance. Faits journaliers. Principe du levier. Bras égaux. Bras inégaux. Balance juste, sensible. Double pesée. Bascules.

4. Pression atmosphérique. — Propriétés des gaz. Poids. Force élastique. Relation avec volume. Pression atmosphérique. Preuves de son existence. Le baromètre. Mesure de la pression. Sa .valeur. Prévision du temps. Baromètre métallique.

Janvier.

1. Propriétés des liquides.— Équili'^e. Surface libre. Superposition (densités). Applications. Vases communicants: applications.

Pression : sur Jcs parois, sur le fond, sur les corps qui y plongent (Principe d'Archimèdt). Valeur de la pression. Ballons.

2. Pompes. — Principe de la pompe. Élévation maxima. Diverses pompes : aspirante, foulante, aspirante et foulante.

Siphon : applications.

Revision. — Pesanteur. Gaz. Liquides.

3. La chaleur. — Dilatation des solides, des liquides, des gaz. Température. Thermomètre (graduation, usages). Changements d'état dus à la chaleur. Fusion, vaporisation, condensation, solidification.

Phénomènes atmosphériques. Brouillard, nuage, rosée, pluie, grêle, neige, gelée blanche.

4. La vapeur. — Force d'expansion. Faits journaliers et expériences. La machine à vapeur. Organts essentiels et fonctionnement.

Le son. — Vibration des corps. Transmission : air, liquides, solides. Écho. Caractères du son : hauteur, intensité, timbre.

Février.

1. La lumière. — Corps lumineux, éclairés, opaques. Propagation de la lumière, direction, vitesse.

Réflexion. Principes. Miroirs plans, splariques.

Réfraction. Faits journaliers. Lentilles : concentration. Images. L'oeil, instruments d'optique : photographie, loupe, microscope, lunettes.

2. Revision. —Chaleur. Son. Lumière.

L'électricité. — Force. Conductibilité des corps. Propriétés

16


231 PROGRAMMES OFFICIELS

des corps élcctrisés. Propriétés des pointes. Le paratonnerre.

3. Le magnétisme. — L'aimant. Ce quo c'est. Propriété. Orientation. Pôles. Leur propriété. Boussole. L'éleclro-magnétisme. La pile. L'élcclro-aimant. Le télégraphe. Le téléphone.

4. Revision de la physique.

Revision générale de la physique et de la chimie.

Mais.

1. L'homme. Fonctions. Digestion. — Définition. Les aliments. Trois sortes. Aliments complets et aliments incomplets. Boisson. — Tube digestif. Description. Transformation des aliments par les sucs. Absorplion.

Circulation. — Définition. Le sang, composition, rôle. Lc3 organes :coeur, artères, veines, vaisseaux capillaires. Circulation (schéma). Hémorragie.

2. Respiration. — Définition. Le sang vicié. Revivillcation du sang. Les organes. Mouvements respiratoires. Asphyxie.

Organes du mouvement. — Squelette. Os : constitution, soudure. Diverses parties du squelette.

Muscles. Contractilité. Tendons. Blessures : entorse, luxation, fracture.

3. Système nerveux et sens. — Définition. Rôles. Organes : cerveau, cervelet, moelle épinière, nerfs.

Le loucher : la peau. Hygiène de la peau. Le goût. L'odorat. L'ouïe. La vue : Organes, fonctionnement, hygiène.

4. Hygiène. — Influence dos excès : alcool, tabac. Règles pratiques d'hygiène.

Revision : L'homme.

Avril.

1. Les animaux. — Vertébrés. Classification générale. Classification des vertébrés.

Mammifères. — Caractères généraux. Comparaison avec l'homme.

Classification d'après leur nourriture : carnivores, insectivores, herbivores, ruminants, rongeurs, omnivores.

2. Oiseaux. — Caractères, plumes, pattes; leurs oeufs, nid, chant. Oiseaux domestiques. Gibier. Nos auxiliaires.

Reptiles, batraciens, poissons. — Caractères de chacune de ces classes d'après un type. Animaux à température variable. Animaux utiles et nuisibles.

3. Invertébrés. — Caractères généraux et division. Annelés. Caractères généraux et division.

Insectes. Caractères. Description; métamorphoses. Principaux insectes utiles et nuisibles.


AORICULTRE ET HORTICULTURE 23S

Mille-pattes. Crustacés. Araignées. Vers. Caractères généraux des annelés et caractères spéciaux. 4. Mollusques. — Caractères principaux; escargots, limaces, huîtres, moules. Zoophyles. Infusoires. Revision : animaux utiles, animaux nuisibles.

Mai.

1. Les végétaux. — La plante. Parties principales. Racine; description; deux fonctions. Tige. Diverses parties. Accroissement. Feuille. Forme, disposition. Deux fonctions. Bourgeons, fleurs. Bourgeons à bois, à fruits. Multiplication par les bourgeons : greffe, bouture. Tubercule, bulbe.

La fleur : diverses parties. Fécondation.

2. Fruit, graine. — .L'ovaire, sa transformation. Fruits charnus, secs; leurs qualités.

La graine. Formation. Diverses parties. Germination. Revision. Physiologie végétale.

3. Divers groupes de végétaux. — Plantes alimentaires et plantes industrielles utilisées pour leurs fruits, leurs graines, leurs feuilles, leurs racines (tubercules ou bulbes), leurs liges : plantes textiles; bois.

Plantes médicinales : émollientes, sudorifiques, digestives, vénéneuses.

4. Plantes sans fleurs; parasites. Fougères, mousses, algues, champignons. Microbes, bactéries. Reproduction.

Revision : Les végétaux.

Juin.

1. Les pierres. — Phénomènes géologiques. Modifications à la surface de la terre. Action de l'eau; sources. Volcans. Principales roches. Roches ignées (lave, basalte, granit).

Roches sédimentaires (calcaire, argile, marne, silice).

2. Récapitulation générale. — Chimie.

3. Id. — Physique.

4. Id. — Histoire naturelle.

Juillet. Récapitulation générale.

j) AGRICULTURE ET HORTICULTURE

(Voir l'instruction ministérielle du 13 mu 1911).

11 ne s'agit point de faire des leçons spéciales d'agriculture, mais de mettre bien en évidence dans le cours de sciences (physique, chimie, histoire naturelle) les notions


236 PROGRAMMAS OFFICIELS

qui trouvent leurs applications dans les travaux du cultivateur. La connaissance des lois qui régissent les phénomènes naturels permet seule de condamner certains préjugés ou de justifier les errements adoptés.

Toutefois, il nous a paru intéressant de réunir les questions importantes qui, traitées dans différentes parties du programme, doivent être revues ici et en temps utile.

COURS ÉLÉMENTAIRE

Dans les communes rurales, nous donnerons à notre enseignement une empreinte agricole par le choix et le développement des leçons, l'examen, la description des instruments .simples employés par le cultivateur, l'indication des travaux de la saison. Nous ne pouvons faire davantage si nous ne voulons pas nous adresser uniquement à la mémoire.

COURS MOYEN ET SUPERIEUR

Air. — Rôle de l'air dans la vie des plantes et des animaux; germination ; arbres dans les villes et arbres dans les campagnes. Nécessité des labours, hersage, binage. Aération des étables.

Eau. — Importance de l'eau dans la vie des plantes (le désert) et des animaux. Irrigation et drainage. Effets de la gelée sur le sol et sur les plantes. Eau alimentaire pour les animaux; eau des mares.

Étude du sol. Différentes espèces de sols. Influence du soussol. Terre arable. Amendements. Terrains d'alluvion, leur fertilité.

Chaleur. — Action de la chaleur dans la végétation : chaleur solaire et chaleur artificielle; châssis, cloches et serres. Influence de la lumière : pommes de terre germant dans la cave, direction et couleur des pousses.

Carbone, azote, oxygène, acide carbonique, phosphore, chaux, potasse et soude dans les plantes. — Nécessité des différents engrais chimiques variant avec la nature des sols et de? plantes cultivées. Valeur active d'un engrais. Précautions à prendre dans le mode d'achat des engrais chimiques. On ne doit payer que l'élément actif. Production du fumier; valeur du purin.

Végétaux. — Reproduction par les semis, par la greffe, par la bouture. Achat raisonné des graines garanties. Emploi du semoir. Plantes potagères (racines, tiges, feuilles et fruits), fourragères, industrielles, médicinales, vénéneuses.

Jardin. — Emplacement, division, potager, fruitier. Tracé des


CHANT 237

carrés. Défoncement. Établissement des couches. Choix des légumes et des fleurs. Choix des arbres fruitiers. Conduite des arbres fruitiers. Le rucher.

Animaux domestiques. — Alimentation raisonnée. Ration alimentaire. Ration de travail. Ration d'engrais. Emploi du sel et des matières sucrées. Installation et entretien des écuries, des étables, des porcheries.

Associations. — Avantages de l'association pour l'achat des engrais, pour la fabrication du beurre, du fromage, pour l'expédition des divers produits, pour l'achat et l'emploi des instruments importants : semoir, moissonneuse.

k) CHANT '

Pour apprendre à chanter, l'enfant de l'école primaire no dispose que de fort peu de temps. 11 importe de rechercher et d'appliquer les procédés les plus rapides ainsi que les moyens d'expression assez simples pour être accessibles à tous.

C'est pour répondre à celte situation particulière que le Conseil supérieur de l'instruction publique a fait inscrire dans les programmes des écoles normales (arrêté du 4 août 1905), — en vue de la préparation professionnelle du futur personnel enseignant, — cette importante prescription :

Connaissance des principes essentiels de la méthode galiniste ou méthode chiffrée, avec l'indication des procédés pédagogiques qui s'y rattachent étroitement :

n . . „ ( Modalité. Principes j Écr|ture chifîrée

( a) Système des points d'appui pour l'élude de Procédés 5 l'intonation.

( b) Langue des durées pour l'élude de la mesure.

On insistera sur les ressources de la méthode chiffrée, considérée comme moyen d'initiation à la notation ordinaire'.

La pratique a déjà démontré qu'il y a mieux à faire avec les enfants de sept à neuf ans (cours élémentaire) que

1. Voir Premier enseignement musical basé sur la méthode modale chiffrée. Librairie Hachette; prix 1 fr. 50.


238 PROGRAMMES OFFICIELS

de réduire leur connaissance musicale, en dehors des chants par audition, à la seule « lecture des notes >.

Au lieu de présenter mécaniquement les signes de la portéo et les valeurs de notes, on peut commenéer par l'élude mémo du son, dont on fait constater expérimentalement la hauteur et la durée. Il est rationnel que l'enfant applique ensuite à des idées successivement acquises, des signes de convention (chiffres ou gestes) dont il apprécie le rôle et l'utilité. Grâce à l'extrême simplicité de la notation employée, il passe alternativement, sous l'effet d'une excellente gymnastique intellectuelle, des signesauxidées (solfège) pour revenir des idées aux signes (dictée).

Pour tout dire, c'est la méthode intuitive appliquée à l'élude de la musique. L'enfant comprend, s'intéresse et demande à aller plus loin. L'initiation est faite. Qu'on le mette ensuite en face de la portée et de tous ses signes plus ou moins complexes, tout deviendra intelligible pour lui : le goût qu'il aura déjà acquis de la musique soutiendra son effort.

La méthode galiniste répond à merveille aux besoins de l'école primaire; en dehors de ses principes, elle offre de puissants procédés pédagogiques qui donnent toujours le rôle actif à l'élève, développent sa faculté d'attention, assurent un progrès constant.

CONSEILS PRATIQUES

I. Méthode générale. — Faire tout trouver par l'élève; bannir le • serinage > sous toutes ses formes; diviser les difficultés; faire un usage constant des moyens de répétjtion et de contrôle.

IL Formation de la voix. — Ne jamais laisser crier; développer la voix de tète; commencer chaque leçon par une vocalise répétée de demi-ton en demi-ton jusqu'aux extrêmes limites de la voix. Sons soutenus, émis avec douceur sur la voyelle A.

III. Formation du goût. — Bien choisir les chants scolaires, en tenant compte du développement moral et intellectuel des enfants; donner toujours une première audition en exécutant le morcau avec le plus de goût possible r faire étudier graduellement : lecture et explication des paroles, lecture delà mélodie, puis vocalisation et enfin adaptation des paroles; faire observer les nuances et soigner la diction pour arriver à rendre l'expression.


CHANT 239

IV. Formation de l'oreille. — Habituer l'élève aux deux opérations fondamentales : émettre un son figuré (solfège), reconnaître un son émis (dictée). Baser toute l'élude do l'intonation sur le système des points d'appui; donner toujours le ton au diapason; multiplier les moyens do contrôle; faire émettro des sons brefs, détachés, afin que l'élève porte toute son attention sur le son qu'il cherche. Pour l'étude do la mesure, employer la langue des durées, le langage rythmique; habituer l'élève à l'usage du métronome (métronome à ruban). Faire lire des solfèges réunissant les difficultés d'intonation et de mesure précédemment étudiées.

Commencer l'exercice de la dictée dès le cours préparatoire : l'élève répète, en les vocalisant, de petites phrases mélodiques. A parlir de la seconde année du cours élémentaire, ainsi que dans les cours suivants, choisir les textes à dicter dans les exercices d'intonation et do mesure de la précédente année d'études; considérer la dictée, non seulement comme un exercice de réversibilité, mais encore comme un moyen de répétition, de contrôle, comme le véritable critérium de l'éducation acquise.

Nous donnons ci-après un tableau synoptique, par cours et par année de cours, des matières à enseigner d'après la nouvelle orientation.

On trouvera, à la suite, l'ancienne division mensuelle du programme : comparer, c'est s'instruire.

COURS ÉLÉMENTAIRE Intonation.

T* ANNÉE.

Mode majeur. — Gamme, accord parfait de tonique.

Application des points d'appui.

2* ANNÉE

Mode majeur. — Accords parfaits majeurs : quinte de dominante, sol, si, ré; quinte de sous-dominante, fa, la, do.

Mode mineur.—Gamme ascendante et descendante (avec la sensible dans les deux cas).

Application des points d'appui.

Durée.

Mesures à deux et à trois temps. — Exercices sur toutes

I Mesures à deux, à trois, à I quatre temps. — Exercices sur


240 PROGRAMMES OFFICIELS

les combinaisons possibles du son articulé, du son prolongé, du silence.

Langue îles durées; langage rythmique.

toutes les combinaisons possibles du son articulé, du son prolongé, du silence.

Langue des durées; langage rythmique.

Phonomimie.

Revision des exercices d'into- | Aation. Airs avec nuances. |

Revision des exercices d'intonation. Airs avec nuances.

Dictée.

Exercices oraux et préparatoires.

Exercices oraux et écrits; textes pris parmi les leçons d'intonation et de mesure du programme de l'année précédente.

Lecture à vue.

Solfèges à l'unisson peu développés.

I Solfèges à l'unisson et à deux voix.

Chant.

Pelils * airs avec paroles, étudiés par audition.

Petits airs avec paroles, étudiés par audition. Adaptation des paroles à.la musique. Exercices pour ' amener les élèves à appliquer eux-mêmes les paroles à la mélodie.

Suppression graduelle de l'enseignement par audition.

Exercices de mémoire.

Solfier de souvenir des airs très simples, en se servant des signes de la phonomimie.

Comme en première année.

Notation sur portée.

Transcription en notation chiffrée d'exercices écrits sur la portée (intonation, mesure, solfège).

Transcription comme en première année.

Exercices de lecture de notes, d'intonation, au moyen du méloplaste et de la phonomimie.


CHANT 241

COURS MOYEN Intonation.

1" ANNÉE

Mode majeur. — Toutes les combinaisons des accords de septième de dominanlo : sol, si, ré, fa et de septième de sensible : si, ré, fa, la.

Mode mineur. — Toutes les combinaisons des accords de quinte de tonique : la, do, mi, de quinte de sous-dominante : ré, fa, la, de quinte de sustonlquo : si, ré, fa.

Dièses et bémols. — Etude des dièses fa, la, do, ré et du bémol si (avec leurs points d'appui).

2* ANNÉe

Mode majeur. — Toules les combinaisons de l'accord de septième de sus-toniquo : ré, fa, la, do.

• Mode mineur. — Toutes les combinaisons des accords de quinte de dominante : mi, sol dièse, si; quinte de sensible : sol dièse, si, ré.

Dièses et bémols. — Etude des dièses fa, do, sol, ré, la, et des bémols si, mi, la, ré, sol (avec leurs points d'appui).

Durée.

Division binaire. — Mesure & deux, à trois et à quatre temps.

Tous les rythmes.

Division ternaire. — Mesure à deux, à trois et à quatre temps.

Rythmes les plus faciles.

Phonomimie.

Revision. — Exercices d'intonation; solfèges avec nuances.

Revision, — Exercices d'intonation; solfèges, duos avec nuances.

Dictée.

Exercices oraux et écrits. — Textes choisis parmi les exercices d'intonation, de mesure, de solfèges du programme de 2' année du Cours élémentaire.

Exercices oraux et écrits. — Textes choisis parmi les exercices et les solfèges de la lr" année du Cours moyen.

Lecture à vue.

Solfèges et duos. — En notation chiffrée, ne comprenant

I Solfèges et duos. — En notaI tion chiffrée, ne comprenant


242 PROGRAMMES OFFICIELS

que les difficultés d'intonation et de mesure précédemment étudiées.

que des difficultés d'intonation et de mesure précédemment étudiées.

Chant.

Etude de mélodies choisies. — Exercices pour l'application des paroles à la musique; airs el duos avec paroles. Exclusion absolue du procédé d'audition.

Comme en première année.

Exercice de mémoire.

Chants avec paroles, les notes dites de mémoire comme dernier couplet.

Comme en première année.

Notation usuelle.

Transcription sur la portée de solfigesen notation chiffrée, puis opération inverse.

Lecture de solfèges, ne comprenant que des difficultés étudiées au cours élémentaire.

Transcription comme en première année.

Lecture de solfèges : commo en première année; lecture de plus en plus rapide.

COURS SUPÉRIEUR

Intonation.

Mode majeur. — Accords : septième de médiante; septième de sus-dominante.

Mode ?nineur. — Accords : septièmo de dominante; septième de sensible.

Mode chromatique. — Gammes (par dièses et par bémols).

Modulations. — Gammes. Accords parfaits tonaux de fa et do sol majeurs, de ré et de mi mineur.

Durée.

Division bino-binaire. — Rythmes les plus faciles. Division mixte.

Phonomimie.

Revision. — Intonation; solfèges; duos avec nuances.

Dictée.

Exercices oraux et écrits. — Intonation; mesure. — Dictée de solfèges comprenant des dièses, des bémols; mesures à deux,


Tableau d'exercices montrant, dans le cadre de quatre leçons, l'application des principes

et des procédés ga-linistes.

I. LA MÉTHODE CHIFFRÉE II. PASSAGE III. APPLICATION

. . .„ ,., _ de la notation du galinisme

employée comme moyen d'Initiation chHfrée à u notatJon ordlnalre a ta not^on o,^^

COURS ÉLÉMENTAIRE cocus MOYEN (f année) COL'IIS MOYEN (?" annér) COURS SUPÉRIEUR

1° Vocalise (formation, 1° Vocalise. 1° Dictée. i" Vocalise.

extension de la voix). 2» Intonation. „ ,A „ . ,- . ..

fi» Intonation „. •~""««— a- Dictéo a un air (intonation „„ T_»^_«»<«._

7 InW>naiU0.xl- „ Distinction et étude dos sons ct mesure). Emploi do la no- 2 Intonation.

L —Etudodcsintorvallospar diésés : talion chiffrée

Jo système des points d'appui : Trouv<jr ^ S0M (n0UD<.w<. ccoi"Iectivo au ta Exercices au méloplasto.

«.Points d appui donnes par «Wica/,0„ rfu #W^c rf« blea^ noir * ... -, ■ . r

1 instrument, pointa d'appui). uicau noir. «. Système des points d appui

b. Points d'appui murmurés Koprér.cntation parléo.écrito e. Transcription on notation (diètes et bémols pris ct

par les élèves. raimôo dos sons dièses. usucllo do l'air dicte. quittes à tous intcrcalles).

•as"-—- «3-sïîr. „,„,. *• *-.« ->*. '• «—.»/•.-«•-■

II. - Exorcico inverso. fc, t!«p(!t répondent en chantant [e" nolat'°n ordinaire) : f D[]o

a. Dictéo orale (les élèves ré- et en mimant. (Contrôlo par la o. Lecture des notes (contrôle

pondent en chantant ct en phonomimie) ' par la phonomimie). g„ Mesure. Étudo do la

mimant). 30 Mesure. — Temps di- b. Application do la langue dos division binaire par la lanjjuo

6. Dictéo oerte (sur Fardoise). visés ot s omps non divises, durées. des durées.

3° Mesure. Application do la langue des ^ rythmique.

APPUcationdoIalan^odos«*^ 7 1 4- SolmlsaUon à doux

durées aux temps non divisés. binaire. Lecture rythmique. d. Chant. y&ix av<JC nuancos frUonomi4<-

frUonomi4<- a vue d'un 4» Lecture a vue d'un 3<) j^^^ 4 TUO d.un mie).

solfège, solfège. solfèfo en notation chiffrée

S" Chant. 5° Chant. {division binaire). 5" Cnant.

1. Extrait du Premier Enseignement musical basé sur la méthode modale chiffrée. Librairio Hachette ; prix : 1 fr. 50.


2U PROORAMMES OFFICIELS

trois, quatre temps, avec les coupes élémentaires de la division binaire ct de la division ternaire.

Lecture à vue.

Solfèges, duos et trios, en notation chiffrée : les solfèges comprenant toutes les diflicultés d'intonation et de mesure précédemment étudiées;— les duos et les trios ne comprenant pas de diflicultés supérieures à celles étudiées dans la seconde année du cours moyen.

Chant.

Élude de chants choisis, a une et à deux voix. Petits choeurs faciles, à trois voix.

Exercices de mémoire. Comme au cours moyen.

Notation usuelle.

Transcription. — Solfèges, chants sur la portée, transcrits en notation chiffrée.

Solfèges et duos. — Lecture de plus en plus rapide, avec nuances, de morceaux renfermant les difficultés d'intonation et de mesure du programme de la seconde année du cours moyen.

Chant (NOTATION USUELLE).

COURS ÉLÉMENTAIRE. Octobre.

Petits chants appris exclusivement par l'audition qui se continueront à toutes les leçons suivantes. Pendant l'exécution les enfants regarderont l'instituteur qui leur indiquera les nuances et surveillera l'émission des paroles.

Novembre.

Tracé de la portée avec la clef de sol. Écriture des notes sur les lignes d'une deuxième portée. Écriture des notes entre les lignes d'une troisième portée. Écriture des notes sur les lignes et dans les interlignes d'une quatrième portée.

Décembre. Reconnaître les notes placées sur les lignes en partant du sol,


CHANT 215

dans les interlignes. Exercices sur l'ardoise : portée et place des notes dictées.

Janvier.

Valeur des noies : ronde, blanche ct noire, indiquée par leur forme ou leur couleur. Reproduction de ces trois notes sur l'ardoise avec la valeur de chacune d'elles en noires.

Février.

Reconnaissance ct place des notes sur la portée. Lecture et écriture. Exercice d'intonation sur les trois premières notes do, ré, mi.

Mars.

Étude des cinq premières notes do, ré, mi, fa, sol, appliquées à une mélodie chantante et très simple (Rondes et blanches ou blanches et noires); faire sentir la différence des durées.

Avril.

Chant de la gamme ascendante ct de la gamme descendante de do. Diapason; Exercices d'intonation avec de petits chants correspondants. Idée de la mesure par les barres de mesure.

Mai.

Analyse d'un morceau très simple ne renfermant que des rondes et des blanches ou des blanches et des noires et ensuite ces trois durées combinées : toutes les mesures ont même durée. Faire placer les barres de mesures. Ce qui importe ce sont les exercices d'intonation.

Juin.

Exercices sur la mesure. Lecture rythmique. Essai de dictée orale.

Juillet.

Exercices sur la mesure avec les silences correspondant aux trois valeurs indiquées.

COURS MOYEN Octobre.

Définition de la musique. Portée en lignes supplémentaires. Lecture et écriture des notes : ronde, blanche, noire. Équivalence des notes et des silences.


24$ PRQORAMMES OFFICIEL

Novembre.

Hevision des notions précédentes sur la mesure a deux, à trois cl à quatre temps. Manière de battre ces différentes mesures en chantant la gamme ascendante et descendante. Accord parfait. Dictée orale.

Décembre.

Analyse de la gamme de do : place des tons et des demi-tons. Élude d'un chant précédemment solfié. Accidents : dièse et bémol. Effet du bécarre. Exercices sur les notes altérées. Chants d'ensemble à une voix.

Janvier.

Faire sentir par l'audition la différence entre la gamme majeure et la gamme mineure {do et la). Analyse de ces deux gammes; où se trouvent les demi-tons. Élude des différents intervalles. Dictée orale.

Février.

Mouvements et nuances. Métronome. Termes employés. Ajouter la croche et le demi-soupir aux durées précédemment étudiées. Valeur des notes pointées. Lecture rythmique.

Mars.

Traduire les différents signes abrtviatifs que l'on rencontre dans un morceau. Premier dièse constitutif : gamme majeure de sot. Premier bémol : gamme de fa majeur. Dictée orale.

Avril.

Exercices sur les différentes mesures indiquées par des chiffres à expliquer. Exécution de chants précédemment solfiés. Dictée orale.

Mai.

Continuation des exercices de solfège, étude de chants scolaires à une et à deux voix.

Juin et Juillet. Exercices de revision.


CHANT 24?

COURS SUPÉRIEUR

Octobre.

Revision des notions précédemment étudiées. Étude sur la fief de fa.

Novembre.

Examen des différents intervalles de la gamme : intervalles simples et redoublés. Intervalles majeurs et mineurs. Chant. Dictée orale.

Décembre.

Mesures simples. Mesures composées. Temps forts et temps faibles. Chants & deux voix. Dictée orale.

Janvier.

Exemples de syncope et de contretemps. Lecture rythmique. Introduction de la double croche et du silence correspondant. Dictée orale.

Février.

Exercices de solfège en clef de sol et en clef de fa. Élude de chants scolaires à deux voix. Dictée orale. Exercices de mémoire.

Mars.

Composition des différentes gammes majeures au moyen des dièses, au moyen des bémols. Ordre des dièses et des bémols. Notes tonales. Dictée orale.

Avril

Différentes gammes mineures. Notes modales. Tons relatifs ayant la même armature. Moyens de reconnaître la tonique d'un morceau.,Dictée orale.

Mai.

Nom général des notes : tonique, dominante, médiante sensible. Demi-ton diatonique. Demi-ton chromatique. Exercices d'application et de mémoire. Dictée orale.

Juin et Juillet.

Exemples de rythme. Reprise, renvoi, point d'orgue. Dictées écrites faites par mesure. Exercices de récapitulation.


248 PROGRAMMES OFFICIELS

C. — ÉDUCATION MORALE

iV. B. — Voir les direction» officielles, p. 50.

COURS ÉLÉMENTAIRE Octobre.

Petits défauts, petites vertus de l'enfance.

i" ASNÉE

1. La propreté (soins du corps).

2. La propreté (soins des vêlements).

3. La propreté (soins de la m&ison, des meubles, des jouets, des outils).

4. Avantages de la propreté.

2* ANNÉE

t. La propreté est une marque de dignité.

2. Conséquences de la malpropreté.

3. L'ordre : une place pour chaque chose.

t. L'ordre : chaque chose h sa place.

Novembre.

1. La sobriété : on n'a pas pitié des gourmands.

2. La gourmandise ruine la santé.

3. L'activité : l'enfant laborieux est estimé.

4. L'enfant paresseux est méprisable.

i. Portrait de l'enfant sobre.

2. La tempérance consiste & ne pas trop boite.

3. Le travail est un trésor.

i. Le travail chasse l'ennui.

Décembre.

1. La franchise : soyez sincères, on vous aimera.

2. Un menteur n'est point écouté, même quand il dit la vérité.

3. La probité : Tu ne déroberas point.

t. Il ne faut jamais tricher en jouant.

1. On vous saura gré de votre sincérité.

2. Il ne faut jamais dénoncer un camarade.

3. H faut rendre ce que l'on trouve.

4. Ce que l'on fait d'une mauvaise pièce.

Janvier.

I. La prudence : Ne vous liez pas> aux apparences.

■ 1. N'imitez jamais avant | d'avoir réfléchi.


ÉDUCATION MORALE 249

2. L'enfant imprudent.

3. La patience : Avec de la patience, on vient à bout de tout.

4. Il faut savoir endurer les petits ennuis.

2.11 ne faut pas être superstitieux.

3. Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage.

4. Evitons les querelles.

Février.

i. La douceur : dangers de la colère.

2. La modestie : ne nous vantons jamais.

3. Bonté vaut mieux que beauté.

4. Récapitulation.

1. Plus fait douceur que violence.

2. Un peu de vanité gâte beaucoup de mérite.

3. Le vaniteux esta la merci de celui qui le fiatlc.

4. Récapitulation.

Mars. Devoirs de l'enfant dans la famille.

i. Aimez vos parents.

2. Obéissez toujours à vos parents.

3. Ne cachez rien à vos parents.

4. Les frères et soeurs doivent être unis.

1. Amour et dévouement des enfants pour leurs parents.

2.11 faut obéir à ses parents par amour.

3. /(/., par prudence.

4. ld., par devoir.

Avril.

1. Les frères et soeurs doivent s'enlr'aidcr.

2. Comment un enfant peut se rendre utile.

3. Tendresse de l'enfant pour ses grands-parents.

4. Récapitulation.

1. Le bon exemple donné par les aînés.

2. Devoirs des cadetsà l'égard des aînés.

3. Frères et soeurs doivent mettre en commun leurs pensées, leurs peines, leurs plaisirs.

4. Récapitulation.

Mai. Devoirs de l'enfant à l'école.

1. Pourquoi il faut apprendre à lire.

2. Aimez votre maître et soyez soumis.

i. H faut aimer l'élude.

2. Reconnaissance due aux maîtres.

17


2!iO PROGRAMMES OFFICIELS

3. Soyez exacts et assidus à l'école.

4. Ne taquinez pas vos camarades.

3.Les bavards sontincapables d'étude.

4. Choisissez bien vos camarades.^

Juin. Devoirs de l'enfant dans la société.

i. Soyez polis avec tout le monde.

2. Respectez les vieillards.

3. Ne faites pas souffrir les animaux.

4. Aimons les animaux domestiques.

i. Il ne faut faire de tort à personne.

2. Rendez service aux infirmes.

3. Ayez pitié des oiseaux (les nids).

4. Les animaux domestiques sont sensibles aux bons traitements.

Juillet.

Récapitulation.

Récapitulation.

COURS MOYEN Octobre.

1" ANNÉE

1. Devoirs de l'homme envers lui-mime. — La nature humaine. L'homme et l'animal. Le corps et l'âme. • Une âne saine dans un corps sain. •

2. Devoirs envers le corps. — La propreté, la sobriété, conditions essentielles de santé.

3. Devoirs envers le-corps (suite). — Lo travail et la gymnastique entretiennent el développent les forces physiques.

4. Devoirs envers le corps (suite). — La dignité personnelle exige une tenue irrépro2'

irrépro2'

1. Devoirs de l'homme envers lui-même. — La nature humaine. L'homme et l'animal. Corps et âme. Le bien et le mal. But de la morale. Division des devoirs de l'homme envers lui-même.

2. Devoirs eivers le corps. — Conservation personnelle, hy-, giène, alimentation, propreté,' tempérance. Pourquoi le suicide est une lâcheté.

3. La tempérance. — Inconvénients de la gourmandise, de l'ivrognerie, de l'abus du tabac.

L'alcoolisme, ses ravages.

4. Devoirs envers l'dme. — Simple idée par des exemples des trois facultés de l'âme. La


ÉDUCATION MORALE 251

chable, beaucoup de sobriété et d'activité. Dangers de la gourmandise, de l'ivrognerie.

sensibilité, Culture des sentiments nobles. Lutte contrôles penchants, contre les vices.

Novembre.

1. Devoirs envers Pâme. — La vérité et la modestie. Mentir est une lâcheté. Aveu des fautes. Horreur de l'hypocrisie. Modestie dans les paroles, le maintien, les actes.

2. Devoirs envers l'dme. — Le travail. Celui qui travaille devient meilleur. Pourquoi? L'oisiveté est la mère de tous les vices. Tout le monde doit travailler. La lâche de l'écolier: l'étude.

3. Devoirs envers l'dme. — L'économie. En quoi elle consiste. Conseils de Franklin. Éviter l'avarice, les dettes, le jeu.

4. Devoirs envers l'dme. — I,o courage et la douceur. 11 faut être maître de soi; fermeté dans le malheur. Courage devant le péril. La persévérance est une forme du courage ; éviter la colère.

1. Devoirs concernant la sensibilité. — Combattre les passions malveillantes : colère, haine, envie, jalousie, orgueil, vanité.

Développer les qualités opposées à chacune de ces passions.

2. Devoirs concernant l'intelligence. — Aimer et rechercher la vérité ; s'instruire pour mieux connaître ses devoirs. Dire toujours la vérité, horreur du mensonge.

Prudence et réflexion.

3. Devoirs concernant la volonté. — Activité, travail, courage, patience, résignation.

4. Récapitulation de la morale individuelle.

Décembre.

i. La famille.—L'enfant doit aimer ses parents. Pourquoi? Ce que font les parents; soins, travail, souffrance, etc., pour l'enfant. Comment : paroles, raresses, empressement, soins dévoués de l'enfant.

2. L'enfant doit respecter ses parents. — Pourquoi s âge, expérience, loi de nature.

Comment : déférence, attention aux conseils,

i. Devoirs envers la famille. — La famille, définition. De quoi se compose la famille. Sentiments qui animent et unissent les membres d'une même famille.

2. La famille. — Bienfaits de la famille pour l'enfant, l'enfant sans famille.

Les orphelins.


252 PROGRAMMES OFFICIELS

3. L'enfant doit obéir à ses parents. — Pourquoi : par affection, par devoir, par intérêt.

Comment : volontairement, immédiatement, entièrement.

4. L'enfant doit de la reconnaissance à ses parents. — Pourquoi : services rendus depuis la naissance.

Comment : amour, obéissance, respect, honneur, soulien dans la vieillesse.

3. Devoirs des enfants envers leurs parents et grands-parents. — Pourquoi et comment l'enfant doit aimer ses parents. Pourquoi : ce que font les parents, soins, travaux, souffrance. Comment : paroles, caresses, empressement, soins affectueux. Pourquoi et comment l'enfant doit respecter ses parents. Pourquoi : âge, expérience, loi de nature. Comment : déférence, attention aux conseils. Pourquoi et comment nous devons & nos grands-parents : affection, respect, obéissance, reconnaissance.

4. Suite. — Pourquoi et comment l'enfant doit obéir a ses parents. Pourquoi : par affection, par devoir, par intérêt. Comment : volontairement, immédiatement. Pourquoi et comment l'enfant doit de la reconnaissance a ses parents. Pourquoi : services rendus depuis la naissance. Commeut : amour, obéissance, respect, honneur et soutien de la veillesse.

Janvier.

1. Devoirs envers les grandsparents. — Pourquoi et comment nous devons à nos grandsparents : affection, respect, obéissance, reconnaissance.

2. L'affection entre frères et soeurs. — Pourquoi : vie commune, mêmes parents, même nom, mêmes intérêts. Comment : paroles aimables, pas de taquineries, de jalousie.

". L'aide entre frères et saurs. — Pourquoi : ils sont

1. Devoirs envers la famille.

— L'amour fraternel. Devoirs réciproques des atnés et des plus jeunes. L'esprit de famille.

2. Devoirs réciproques des matlres et des serviteurs,

3. Devoirs envers les animaux.

— Pourquoi : services rendus,


ÉDUCATION MORALE 253

près les uns des autres; ils doivent faire plaisir à leurs parents. Comment : l'aîné; les bons conseils, le bon exemple, protection partout.

4. Devoirs envers les animaux. — Pourquoi : services rendus; ils souffrent comme nous. Comment : pas de mauvais traitements, ni de souffrances inutiles. Soins aux animaux domestiques.

souffrent comme nous. Comment : pas de mauvais traitements, ni de souffrances inutiles, soins aux animaux dodomestiques. Ne pas faire souffrir les animaux nuisibles. Loi Grammont.

4. Récapitulation des devoirs de l'enfant dans la famille.

Février.

1. L'école. — Devoirs de récolter envers soi-même : assiduité, travail, ordre, propreté. Pourquoi : par devoir, par intérêt.

Comment : régularité, exactitude, attention, divers soins d'ordre et de propreté.

2. Devoirs de l'écolier envers le maître : amour, respect, obéissance. — Pourquoi : le maître représente la famille; ses services, son âge, son instruction, son expérience.

Comment : faire plaisir, politesse, pas de murmures, etc.

3. Devoirs de l'écolier envers ses camarades : amour, aide, protection. — Pourquoi : l'école est comme une grande famille.

Comment : se montrer bon, aimable et prévenant, etc.

4. Entrelien récapitulatif. — Devoirs de l'enfant dans la famille et à l'école.

1. Devoirs de l'enfant à l'école. — Ce que la République a fait pour les écoles; l'école d'autrefois et celle d'aujourd'hui. Rôle social de l'école. Ce que l'écolier doit à l'école : assiduité, travail, ordre, propreté.

2. Devoirs de l'écolier envers le maître. — Pourquoi et comment l'écolier doit aimer et respecter le maître, lui obéir.

Pourquoi : le maître représente la famille; ses services, son âge, son instruction, son expérience.

Comment : faire plaisir, politesse, pas de murmures, etc.

3. Devoirs de l'écolier envers ses camarades.,— Pourquoi et comment il doit aimer, aider, protéger ses camarades. Pourquoi : l'école est comme une grande famille. Comment : se montrer bon, aimable, prévenant, etc.

4. Entretien récapitulatif. — Devoirs de l'enfant dans la famille et à l'école.



254 PROGRAMMES OFFICIELS

Mars.

1. La Patrie.— 11 faut aimer • &a Patrie. Pourquoi : le sol, la

maison natale,nos concitoyens, même langue, mêmes intérêts. Comment : vouloir la prospérité, la gloire de la France.

2. Il faut se dévouer à sa? Patrie. — Pourquoi : reconnaissance pour ce que nous devons à la Patrie.

Comment : bon citoyen, bon soldat.

3. // faut obéir aux lois. — Pourquoi : ordre nécessaire, besoin social.

Comment : connaître la loi, obéir scrupuleusement, prêter main forte à l'autorité.

4. La France. — Ses grandeurs et ses malheurs. Ce qu'elle attend de nous.

i. Devoirs envers la Paît le.— Ce que c'est que la patrie. Le patriotisme, ce que ce sentiment peut produire.

2. Pourquoi et comment il faut aimer sa patrie. — Pourquoi : le sol, la maison natale, nos concitoyens, même langue mêmes intérêts.

Comment : vouloir la prospérité, la gloire de la France.

3. Pourquoi et comment il faut se dévouer à sa Patrie. — Pourquoi : reconnaissance pour ce que nous devons à la Patrie.

Comment : bon citoyen, bon soldat.

4. Pourquoi et comment il faut obéir aux lois. — Pourquoi : ordre nécessaire, besoin social. Comment : connaître la loi, obéir scrupuleusement, prêter main-forte à l'autorité.

Avril.

1. Devoirs envers autrui. —r Justice. Respecter la vie de son semblable. Pourquoi : vie nécessaire à l'accomplissement de tous les devoirs.

Comment : éviter la violence la brutalité, no pas abuser du droit de légitime défense.

2. Respecter la liberté d'autrui. — Pourquoi : pas d'hommes sans liberté, l'esclave.

Comment : respecter les démarches et les actes d'autrui, ne pas abuser de la force, de la richesse.

i. Devoirs envers la Patrie. — Pourquoi et comment nous avons le devoir de payer l'impôt. Pourquoi : charge des services publics. Comment t pas de retard, pas de frais en aucune circonstance.

2. Le service militaire, — Pourquoi et comment nous avons le devoir d'accomplir le service militaire. Pourquoi: qui doit défendre le pays insulté, menacé, envahi? Comment : obéissance aux chefs, bravoure à la guerre.


ÉDUCATION MORALE 255'

3. Éviter toute médisance. —' Pourquoi : marque d'envie, préjudice à autrui.

Comment : ne rien dire des autres si on ne peut en dire du bien.

4. Éviter toute calomnie. — Pourquoi : envie et méchanceté injustice, préjudice moral.

Comment : parler rarement des autres. ffr

3. Le vote. — Pourquoi et comment le vole du citoyen doit être consciencieux.

Pourquoi : intérêt général du pays. Comment : votct sans crainte, sans complaisance; penser à l'intérêt général plutôt qu'à l'intérêt particulier.

4. La France. — Ce que nous devons & la France. Ses grandeurs et ses malheurs.

Résolutions.

Mai.

1. Respecter la propriété d'culrui.

Pourquoi : la propriété fait partie de la personne.

Comment : ne rien prendre A autrui, ni directement ni indirectement.

2. Se garder de frauder. — Payer exactement ce qu'on doit à l'État, à la ville, aux particuliers, aux compagnies, éviter tout profit malhonnête.

3. Respecter ses engagements. Pourquoi : pour ne pas

mentir, être juste, gagner la confiance d'aulrui.

Comment : s'engager avec prudence, après réflexion, toujours tenir ses engagements écrits ou oraux.

4. Entretien récapitulatif. — La Justice.

« Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu'on te fit •

i. Devoirs envers autrui. — La société, sa nécessité, ses avantages.

2. Justice. — Respect : i" de la vie (légitime défense, guerre), 2° de la liberté, 3* do la croyance religieuse et de l'opinion d'aulrui (la tolérance); raison de ces devoirs.

3. Respect de l'honneur d'autrui : médisance, calomnie, délation.

4. Respect de'la propriété : le vol, la fraude, les dettes, la probité.

Juin.

4. Charité. — Être bon pour les autres.

i. Devoirs envers autrui. — Charité. En quoi elle consiste.


'256 PROGRAMMES OFFICIELS

Pourquoi : les hommes sont frères, ils doivent s'aimer, se pardonner.

Comment : être indulgent aux faiblesses des autres: les aider, les accueillir cordialement.

Oubli des injures.

2. Etre poli. — Pourquoi : pour respecter la sensibilité des autres, pour éviter le froissement, pour être agréable.

Comment : se gêner pour les autres, s'empresser dans la rue, dans la maison, à table.

3. Être bienfaisant. — Pourquoi : misères à soulager. Tous les hommes sont frètes.

Comment : aim?r ses semblables, penser à eux plus qu'à soi-même, les aider de ses ressources.

4. Sacrifier sa vie au besoin. — Pourquoi : rien de plus beau et de plus grand que le sacrifice entier de sa personne.

Comment : mettre ses forces, sos richesses, son savoir au service de la Patrie, de ses semblables.

sa source, ce qui en fait la beauté, ses diverses qualités.

2. Devoirs de bienveillance : bonté, politesse, modestie.

3. Devoirs de bienveillance (suite). — Amitié, pardon des injures.

4. Devoirs de bienfaisance. — Le bienfait et la reconnaissance, le dévouement et le sacrifice.

Juillet.

1. La charité. — Entretien récapitulatif.

2,3 et 4. Devoirs envers Dieu. (Voir le programme officiel, p. 59.)

1. Devoirs envers autrui. — Entretien récapitulatif.

2, 3 et 4. Devoirs envers Dieu. (Voir le programme officiel, p. 59.)

COURS SUPÉRIEUR

Octobre.

1. La morale. — Définition. But. Ses divisions.

2. La conscience. — Son double aspect comme idée ou comme sentiment moral. Elle conseille; clic juge. Satisfaction MI repentir.


ÉDUCATION MORALE 257

3. Facteurs de la conscience. — Expérience, éducation, raison. Formation cl développement de la conscience. Progrès ou déviation. Influence du.tempérament, des habitudes.

La responsabilité. — Conditions de son existence. Raison. Conscience. Liberté.

4. La moralité. — Conditions essentielles; la liberté morale, la loi morale. Idéal moral. Lutte des tendances supérieures contre les instincts inférieurs.

Novembre.

i. Les motifs d'action..— Plaisir, intérêt, dévoir.

2. Loi morale. — Obligation de faire le bien, d'éviter le mal. Aucune contrainte extérieure. Caractères du devoir.

3. La responsabilité. — Ses conditions; ses degrés en rapport avec ceux de la liberté morale.

4. La dignité humaine. — Définition (respect de soi "et des autres). Conséquence de la raison, de la liberté, de la responsabilité. Vertus qui la protègent. Passions qui l'ivilissent.

Décembre.

1. La morale pratique. — Distinction entre le principe du devoir et les devoirs qui en découlent. Ensemble des devoirs de l'homme; leur division.

Devoirs envers le corps. — Le corps, serviteur de l'âme. Devoirs : propreté, tempérance, sobriété, aucun excès.

2. Devoirs envers l'dme. — Les trois facultés : sensibilité, intelligence, volonté. Exemples de leur fonctionnement. Distinction entre l'homme et l'animal. Culture et développement des facultés.

Qualités et défauts. —Franchise, mensonge, orgueil, modestie.

3. Qualités et défauts (suite). — Travail, paresse. Économie, prodigalité, avarice. Dettes. Jeu. Le travail et l'économie, seules sources de richesse.

4. Qualités et défauts (suite). — Patience, colère. Courage, peur. Revision. Ce qu'il faut être. Ce qu'il ne faut pas être.

Janvier.

1. La famille. — Nécessité de la famille. Ce qu'elle était autrefois. Ce qu'elle est aujourd'hui.

Devoirs de l'enfant envers ses parents. — Amour, obéissance, respect, reconnaissance. Bienfaits des parents pour leurs enfants.

2. Devoirs de l'enfant majeur, — Honneur, respect, aide. Respect du nom de famille.

Devoirs des frères tl soeurs. — Affection, assistance, concessions bon exemple.


258 , PROGRAMMES OFFICIELS

Devoirs envers les grands-parents. Vénération, prévenances.

3. Les serviteurs. — Devoirs des enfants : politesse, bienveillance, pas d'exigences. — Devoirs des maîtres : bienveillance, justice, bonté. — Devoirs des serviteurs : scrupule, complaisance, dévouement, reconnaissance.

4. Devoirs des parents. — Aimer également leurs enfants. Les nourrir, les entretenir, lis élever. Leur donner le bon exemple. Les préserver de tout danger.

Conclusion : la famille, école des vertus.

Février,

1. Vicole. — L'école d'autrefois. L'école d'aujourd'hui. L'instituteur d'aujourd'hui. L'instruction et l'éducation. Nécessité de l'instruction. Dangers de l'ignorance.

Devoirs de l'enfant. — Envers lui-même, envers son maître, envers ses camarades.

2. Corrélation des droits et des devoirs de l'enfant à l'école. — (Révision du cours moyen.)

L'école prépare la vie sociale. L'émulation. Défauts à éviter : jalousie, hypocrisie, délation. Qualités à acquérir : bonté, justice.

3. Nécessité de la vie en société. — Là société fondée par la nature et la nécessité : famille, tribu, classe, société.

Se3 avantages. — Matériels : union, force, division du travail. Intellectuels : sciences, efforts de toutes les générations. Moraux : fraternité.

4. La justice dans la société. — « Ne fais pas à autrui Les

devoirs de justice; les. énumérer.

Respect de la vin. •- Exception : légitime défense, guerre. Le duel réprouvé par la morale.

Mars.

1. Respect de la liberté. — La liberté est un bien inviolable et sacré. Diverses libertés.

Respect de la propriété. — Sources : premier occupant, travail, épargne, héritage, vol. Ses divers degrés. Actes qui continuent un vol (dépôt, objet trouvé, dette, emprunt, fraude, tricherie, faux poids).

2. Respect de l'honneur cl de la réputation. — Médisance, calomnie, commérages, cancans. La loi punit le diffamateur.

Respect de la parole donnée. Exemples historiques. L'homme qui manque do parole n'est pas estimé (commerçant, ouvrier, etc.).

3. Tolérance. — Exemples historiques de tolérance, d'intolérance. La persuasion. Vertus de justice. Probité. Équité. Loyauté. Délicatesse.

4. Révision et corrélation des devuirs de justice et des droits.


ÉL'UCATION MORALE 259

Avril.

t. La charité dans la société : « Fais à autrui ce que

' Diverses formes de la charité.

2. Solidarité et fraternité. — Solidarité créée par la responsabilité mutuelle. Intérêt particulier et intérêt général : < Aidonsnous les uns les autres ».

Fraternité. Sentiment plus noble : « Aimons-nous les uns les autres >.

Comparaison entre la Justice et la Charité. — Charité, complément indispensable de la justice. Échelle morale : charité, justice.

3. Devoirs de thomme envers autrui, selon sa position. — Devoirs envers nos inférieurs, nos égaux, nos supérieurs. Devoirs professionnels.

4. Révision générale des devoirs.de l'homme envers la société. Corrélation des droits et des devoirs.

Mai.

1. La Patrie; famille et société. Sa formation. Ses bienfaits. Patriotisme. Réfutation du chauvinisme, du cosmopolitisme.

2. Devoirs envers la Patrie. — Enfants de la même mère, mêmes devoirs. L'instruction obligatoire'. L'impôt (ses caractères). « Frauder, c'est voler. »

3. Devoi: s envers la patrie (suite). — Le vote. Ses caractères : libre, consciencieux, éclairé, désintéressé.

4. Devoirs envers la patrie (fin). —Le service militaire; c'est le plus élevé des devoirs envers la Patrie. Devoirs du soldat. La discipline. Amour et respect du drapeau.

Juin.

i. Le citoyen. — Ses droits; les devoirs de l'État.

2. La devise républicaine. — La liberté (ses limites); l'égalité devant la loi (inégalités qu'on ne supprimera jamais); la fraternité (institutions de bienfaisance).

3 et 4. Devoirs envers Dieu. — (Voir programme officiel p. 87).

Juillet. Récapitulation générale.


III

EMPLOIS DU TEMPS

Nous donnons, à titre d'indication, un horaire pour différents types d'écoles :

1° Classe enfantine ou cours préparatoire;

2° École à une seule classe ;

3° École à deux classes;

4° École à trois ou quatre classas en y ajoutant la première distribution horaire.

Lorsque, dans une école, le nombre des classes est plus élevé, il y a nécessairement des cours qui comptent les deux années prévues par l'arrêté du 18 janvier 1887 : ces deux années du même cours suivent logiquement te même emploi du temps.


1* Classe enfantine on cours préparatoire. MATIN

SECTIONS 8h.à8h.30 8 h. 30 a 9 h. Oh. àOh.30 0h.30à0h.50 9h.50àl0h.30 10h.30à Uh. OBSERVATIONS

Copie L'onsoignomontdo

1-section. du texte in ^^ la lecture intoUifçen.

I* Exercices rinwrii.t0 ost lo po,nt ,m~

■voillo. d0 langage Calcul 0?°îl hli Portantotdo°

Portantotdo° pour les doux Mo^'h,Svocabulaire

Mo^'h,Svocabulaire scctions to£

Copie Pour 1?* deux réunies. K0nochant

2- section. Lecture. **u*toln sect,ons.

déminent. -

SOIR

SECTIONS lh.àlh.30 1 h. 30 i 2 h. 2 h. à 2 h. 30 2h.3042h.50 2h.50a3h.30 3 h. 30à4 h. OBSERVATIONS

Copio Deux fois par soir. .-„,;^„ du texto lu r_—— main© l'oxercico do 1-sect.on. ,0 Lecture. &oreico, copio ost remplacé

matin. do langago Calcul AJ^IL.' par uno leçon d <5cri"

vocaLtiro **—*». ^r* De^^vai. tUMvocabulaire

tUMvocabulaire n,anuei ou

Copie pour los doux réunies. gynmasti(luo.

2-section. Lecture. "V^ 1" SeCU°nSdemment.


262 PROGRAMMES OFFICIELS J ' EMPLOIS DU TEMPS 263

2* École à une seule classe comprenant c«ji$ m°7en' cours «dentaire, cours préparatoire.

COURS 8 à 8 h. 20 8 h. 20 à 9 h. 9 h. à 9 h 45 . „ „ 10 h' à 10 h> * 10 h" * à " h" OBSERVATIONS

Prépara- Dictée i Dans los écoles à un seul

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française. Géographie a Travail manuel. S"

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Élémentaire U J_«~' dexcrciccs Leçon (M). . ^«on 5 _ commune S g,

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a 9 h. 15 à 9 h. 45 _ 10 h. à 10 h. 30 à II h. a II h. 30 à 1 h. 30 à 2 h. à 2 h. 30 aSli.45 à 3 h. 30 a 4 11.

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Lundi. Lecture. Calcul. ete'xVrcicc Dictée- ^qucT Mo™Io- Ecriture. Lecture. Histoire, %0™*

orat).

Grammaire Dovoir de Composit." Devoir

Mardi Lecturo Systèmo . ^on. grammaire Gymnas- française fa.-. ch Géo- de calcul

aurai. „ciuro. m3triquc- et exccicc (sur tique. (pre/m- 1-cr"ur>- Uiant. ~raphie. (sur

oral). le cahier), ration). ' " ic cahier).

i i Conjugal- Écriture g

| Mercredi. Lecture. Calcul. | £^2& Dictée. ^«^ Moral., cousit ™«^ | Histoire. ^

j £ c"'a '• f«ia«). 4J

] « «

I Coningai- ,DoToi.r T , Dovoir

Vendredi, ucture. ^^. «^ ^F ^H, 1T ^'^ ^ " -SSi- ^^

or«n (J"r Mo maître. Drapiiit. (gvr

'• le cahier). ie c*hiir).

i Compos-it. . _.,...

i CT-»*. r . r i„„i française Dictée. Gymnas- H^ 0" •. ., Travail Dossln linéaire.

Samedi. lecture. Calcul. ^ tc ^^^ $ do Lcr.turo. •» «

! rendu). choses. travail manuol.

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! JOCRS s h. 30 ' 9 h. 9 li. 30 9h.45 10 h. Il h. 1 h. 1 h. a 2 h. 2 li. 30 2 h. 45 3 h. 30

! à9h. à9h.30 à 9 h. 45 à 10 h. a 11 h. allh.30 à I h. 30 a 2 li. à 2 h. 30 à2h.45 à 3 11. 30 à 4 h.

i _______ ______________ _____ _______ ______ _______ _____ _______ _____ _____ _______

i

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Lundi. Morale CalcuL (arercice ot par Chant. - ,*"," Histoire. manuel

orat). écriture. Io maître. haration). (croquis).

Grammaire T\~.:_ rA r

Mardi. Lecture. Système métrique (exercice ^™ Lecture Écriture graphie. tique*'

Compo- à Conju- rjictéo Ensci- o Travail

«--.»-..-«.)< -vf _,_. sition Gymnas- S gaison ui . gnoment Arithmétique .S H:..«:„ ivT™„i

Mercredi. Morale. ,=^? ?iq_0. - («™ écriture. -onti- (decoir terit). |B-»g

________ ______ ____________ *_ . ^^^^—^— ' ■— _____ ______

K Oram- Lexico- ~

Vendredi. Lecture Calcul. Récitation. /Si*'™. Histoire naturelle logio «J_nhïo Chant.

Ver.7). otanalyse. ° aP IOCompo-

IOCompo-

Instruc- sition Dictéo . Gym- Travail

' Samedi. tion Système métrique françaiso ot Lecturo. Ecriture. nas- manuol

civique. (compte écriture. tique (exécution)'

rendu).


Cours supérieur.

MATIN SOIR ... -

JOURS gh 30 oh# 9 h. 45 10 h. 10 h. 30 11 h. 1 h. 2 h. 2 h. 30 2 h, 45 3 h. 30 ,

a 9 h. a 9 h. 45 à 10 h. i 10 h. 30 A 11 h. a 11 h.30 a 1 h. 30 à 2 h. 30 a2h.45 a 3 h. 30' à 4 h. '

Lundi. Morale ™gf otSS- _°T »**"•■ *-*""• *-*•■ ^«T

„_______ ___________________ ________ _______ ' '

CompoMardi.

CompoMardi. S?^èmo ,R,éci- fr-ç-L Écriture. ^«^«mont Dessin Géç- ^ravaU

^^ civique manque. tation. t,(r^_. | scientifique a vue graphie. (wfc)i

ration). I

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A -:.»,-,„ o Grammaire sition o Travail mann«l

Mercredi- Morale A"^mé- % et Chant. Lecture. française 3 fa_5&ïï»i

«lie. -3 orthographe (W«/»on _ (exécution). .

' ^ du devoir). £ |

1 es _ « ;

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Vendredi, française ^ „-„.„---,.,„ -~ture. scicntifiquo. a _-„. Histoire tatationt

(compte "- ort_ograpa.e. t géomitriqtm).

rem/u). .

"~ Ja-.^ . 3Z "~| — a- "Jfe- «-*»


Introduction , iv

I. Programmes et documents oificiels i

II. Interprétation etrépartition des programmes officiels. 01

A. Éducation physique 62

a) Hygiène, Economie domestique cl Enseignement

Enseignement 62

b) Gymnastique 61

c) Exercices militaires et tir 67

d) Travaux manuels (garçons) 83

e) Travaux manuels (filles) 83

U. Éducation intellectuelle 88

a) Lecture, t 88

6) Ecriture 91

c) Langue française. 94

d) Histoire 132

e) Géographie 153

f) Instruction civique 166

g) Arithmétique cl sysli-mc métrique 174

h) Dessin et travaux manuels 200

t) Éléments usuels de sciences physiques et

naturelles 217

» Agriculture et horticulture 233

*) Chant 237

C. Éducation morale 248

III. Emplois du temps 260

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LISTK DANS LVOKDRB Dp LA PUBLICATION

DES 54 VOLUMES PARUS

VICTOR COUSIN, par M. Jules Simon, de l'Académie française.

MADAME DE SÉVIGNÉ, par SI. Gaston Itoissier, secrétaire perpétuel do l'Académie française.

MONTESQUIEU, par M. Albert Sorti, de l'Académie française.

GEORGE SANO, par M. E. Caro, de l'Académie française.

TURGOT, par M. Léon Say, de l'Académie française.

THIERS, par M. P. de liémusat, sénateur, de l'Institut.

D'ALEMBERT, par M. Joseph Bertrand, de l'Académie française, secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences.

V AU V EN ARGUES, par M. Maurice Paléologue.

MADAME DE STAËL, par M. Albert Sorel, de l'Académie française.

THÉOPHILE GAUTIER, par M. Maxime Du Camp, de l'Académie française.

BERNARDIN DE SAINT-PIERRE, par M. Arvide Uarine. MADAME OE LAFAYETTE, par M. le comte dllaussonvHU,

d« l'Académie française, MIRABEAU, par M. Edmond Rousse, de l'Académie française. RUTEBEUF, par M. Cle'dal, professeur de Faculté. STENDHAL, par M. Edouard Rod. ALFRED OE VIGNY, pur M. Maurice Paléologue. BOILEAU, par M. G. Lanson. CHATEAUBRIAND, par M. de Lescure. FÉNELON, par M. Paul Janet, de l'Institut.


Librairie HACHETTE et C", 79, boul. St-Germain, Paris.

SAINT-SIMON, par M. Gaston Usinier, secrétaire perpétuel

df l'Aradi'inio fr.uu aNe. RABELAIS, par M. Itené Millet. J-J ROUSSEAU, par M. Aithur f A/iy/ic.', professeur ou Collèjf«

Collèjf« Franco. LESAGE, par M. Eugène Lintilhui: DtSCARTES, par M. Alfred Fouillée, de l'Institut. VICTOR HUGO, par M. Lé.poU Mabilleuu, professeur do

l'acuité.

ALFRED DL MUSSLT. par M. Alfèdc Uarine.

JOStf'H OE MAISrRE, par M. George Cogordan. FROlSSARr. par Mme Mary Ihumestetei. DIDEMOr, par M. Joseph Itdnach.

GUIZOT, par M. .1. //rirt/i'iM-, de l'Institut.

MONTAIGNE, par M. /W Stapfer, professeur de Faculté.

LA HOCHEFOUCAULD, |>ar M. /. liouiJtau.

LACORDAIRE, par M. le comte d'Ilaussonrille, de l'Académie française.

ROYERCOLLARD, par M. E. .Spuller.

LA FONTAINE, par M. G. I.afenestre, de l'Institut.

MALHERBE, par M. lu duc de liroglic, de l'Académie française.

BEAUMARCHAIS, par M. André llaltays.

MARIVAUX, par M. Gaston Ucscliamps.

RACINE, par M. G. Larroumet,de l'Institut.

MÉRIMÉE, par .M. Augustin Filon.

CORNEILLE, par M. G. Lanson.

FLAUBERT, par M. Emile Fagttet, de l'Acadcmio française.

BOSSUET, par M. AlfredRebtl'iau.

PASCAL, par M. E. Boutroux, aieinbre de l'Institut.

FRANÇOIS VILLON, par M. G. 7'ari'j, de l'Académio française.

ALEXANDRE DUMAS PÈRE, par M. Ilippolyte Parigol.

ANDRÊCHÉNiER.parM./;>i<'(W'a£«rf,derAcadémiefrançaise.

LA BRUYÈRE, par M. Morillot, professeur de Faculté.

FONTENELLE, par M. Laborde-Milaà.

CALVIN, par M. A. liosserl, inspecteur général de l'Instruction publique.

VOLTAIRE, par M. G. Lanson.

MOLIÈRE, par M. G. Lafcneslre, de l'Institut.

AGRIPPA O'AUBIGNÉ, par M. S. Rocheblave.

LAMARTINE, par M. R. D ou mie, de l'Académie française.

Chaijut tolumt, fermai in-IS, t roche, a, te un portrait tu hitio^ravurl, 2 fr.

8SM2. — Coulotnoiiers. toep. t»AOt BRODAHD. — 6-12-1760.