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Titre : Souvenirs de la vie littéraire

Auteur : Albalat, Antoine (1856-1935). Auteur du texte

Éditeur : Arthème Fayard (Paris)

Date d'édition : 1921

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb387362051

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol (319 p.) ; In-16

Format : Nombre total de vues : 326

Description : Collection numérique : Bibliothèque Rosalis (Toulouse)

Description : Collection numérique : Déodat de Séverac

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : CentSev001

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5473560t

Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-167875

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 21/01/2009

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mariage sera peut-être très critiqué . J' épouse ... » ( Il nomma la personne .) « – Eh bien ! mais , dit Heredia , interloqué , c' est votre droit ... Vous êtes libre ». – « Oui , sans doute , mais je voudrais savoir ce qu' on dira d' un pareil mariage ... Parlez -moi franchement ... » – « Diable ! reprit le poète , après une minute d' hésitation . Est -ce que cette personne est riche ?... » – « Très riche ... » – « Eh bien ! mon cher , c' est bien simple ... On dira

que vous êtes un m ..... » ( Il lâcha le mot )

L' homme de lettres voulut protester . Heredia l' arrêta : « Vous m' avez dit de vous parler franchement . Je vous parle franchement ».

Il nous attendait le samedi dans son cabinet de travail , qu' il ne quittait que pour faire quelques courtes apparitions au salon , où M me Heredia recevait ses amies Le poète commençait par vous montrer le pot à tabac toujours posé sur la cheminée . Ce cabinet de travail était un temple tabagique , d' une opacité d' atmosphère à laquelle on ne prenait pas garde tout d' abord . On parlait et on circulait , jusqu' à ce que les capacités respiratoires eussent atteint leurs extrêmes limites . Un poète a beau vivre dans les nuages , Heredia lui-même , n' y tenant plus , allait ouvrir la fenêtre , et des bouffées d' air libératrices