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Titre : Souvenirs de la vie littéraire

Auteur : Albalat, Antoine (1856-1935). Auteur du texte

Éditeur : Arthème Fayard (Paris)

Date d'édition : 1921

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb387362051

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol (319 p.) ; In-16

Format : Nombre total de vues : 326

Description : Collection numérique : Bibliothèque Rosalis (Toulouse)

Description : Collection numérique : Déodat de Séverac

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : CentSev001

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5473560t

Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-167875

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 21/01/2009

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dessin parce qu' au fond le dessin n' est évidemment chez lui que le prétexte . Il sabre le sourire , il sabre le visage , il sabre le nez , il sabre tout . Goncourt avait raison . Ce qui compte chez Forain , ce sont les légendes . « Pourvu qu' ils tiennent ... » eût pu être illustré par n' importe qui ...

Edmond de Goncourt admirait sincèrement Chateaubriand et faisait de fortes réserves sur la poésie de Victor Hugo , qu' il trouvait trop bourgeoise , pas assez raffinée . Il louait la puissance verbale du grand poète qui a transformé la langue poétique française ; il lui reprochait seulement d' avoir trop peu d' images à nuances , comme en ont Baudelaire et Verlaine . « Il en a , disait -il , mais trop rarement » ; et il citait l' Arlequin à cheval sur un mur , de la Fête chez Thérèse : « Ses jambes ébauchaient de rêveuses gambades . »

Après tant d' années écoulées , il me serait difficile de bien définir le genre d' impression que m' a faite Edmond de Goncourt . J' avais beau admirer des œuvres comme Madame Gervaisais ou Renée Mauperin , je ne pouvais m' empêcher de blâmer dans la Nouvelle Revue les tics et les procédés de cette singulière prose . Je confiai à Daudet l' embarras où me mettait ce remords . « Rassurez -vous ,