Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 302 à 302 sur 326

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : Souvenirs de la vie littéraire

Auteur : Albalat, Antoine (1856-1935). Auteur du texte

Éditeur : Arthème Fayard (Paris)

Date d'édition : 1921

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb387362051

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol (319 p.) ; In-16

Format : Nombre total de vues : 326

Description : Collection numérique : Bibliothèque Rosalis (Toulouse)

Description : Collection numérique : Déodat de Séverac

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : CentSev001

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5473560t

Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-167875

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 21/01/2009

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 97%.


Franklin-Grout sans dire un mot de Mlle Read , qui est encore , elle aussi , très vivante parmi nous .

Il y a bien une vingtaine d' années que j' ai eu l' honneur de voir Mlle Read pour la première fois . J' éprouvai d' abord , comme tout le monde , une impression presque religieuse en entrant dans l' obscurité de ce salon mystique , où de vieilles dames , de tout jeunes gens et de placides messieurs viennent presque dévotement échanger leurs compliments et leurs souvenirs . Je ne tardai pas cependant à m' apercevoir que ce demi-jour de lumière était une atmosphère très douce , très apaisante , et j' ai senti , depuis cette époque , qu' il nous manquerait à tous quelque chose , si nous n' allions pas , de temps à autres , assister à ces réunions que préside si éloquemment le beau portrait de l' ancienne amie de la famille , Mme Ackermann . Le charme de bonté que dégage Mlle Read purifié ceux qui l' approchent . Les sentiments d' égoïsme tombent devant elle comme un hommage . Je ne dis pas qu' elle vous donne une autre âme , mais je crois qu' elle vous communique réellement un peu de son amour pour les autres , et qu' on la quitte avec un besoin d' indulgence et de charité qu' on n' éprouvait pas en entrant .

Mon opinion depuis vingt ans n' a pas varié .