Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 296 à 296 sur 326

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : Souvenirs de la vie littéraire

Auteur : Albalat, Antoine (1856-1935). Auteur du texte

Éditeur : Arthème Fayard (Paris)

Date d'édition : 1921

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb387362051

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol (319 p.) ; In-16

Format : Nombre total de vues : 326

Description : Collection numérique : Bibliothèque Rosalis (Toulouse)

Description : Collection numérique : Déodat de Séverac

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : CentSev001

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5473560t

Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-167875

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 21/01/2009

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 97%.


pagnâmes à Bormes , où la municipalité donnait une fête en l' honneur du poète . Bormes est un des plus vieux villages du Littoral , avec ses rues montantes et voûtées , ses maisons taillées dans le roc , ses escaliers faisant face à l' immense miroir de la mer . Des voitures vinrent nous prendre à la gare et nous menèrent , par le chemin de la colline , à l' entrée du village , qui fut autrefois , avec La Garde Freinet et Grimaud , un des derniers refuges des Sarrasins . Les rues étaient pavoisées de verdures triomphales : Honneur au poète . Le roi de Camargue ... La Chanson de l' enfant ... Le cortège nous attendait , musique en tête . Le maire Vi gourel , l' organisateur de la fête , souhaita la bienvenue à Aicard . Un déjeuner de deux cents couverts fut servi sur la Place , sorte de terrasse dominant du haut des montagnes la mer fourmillante de lumière . Après le déjeuner eut lieu la cérémonie de réception , une distribution de je ne sais quoi aux enfants des écoles , après laquelle Aicard devait prononcer un grand discours . Cette apothéose de gloire , de chaleur et de clarté avait une magnificence qui en relevait un peu le côté purement primaire et laïque . « C' est énorme ! disait Aicard . Faire ça pour un homme politique , passe encore , mais pour un poète qui a fait quelques