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Titre : Souvenirs de la vie littéraire

Auteur : Albalat, Antoine (1856-1935). Auteur du texte

Éditeur : Arthème Fayard (Paris)

Date d'édition : 1921

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb387362051

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol (319 p.) ; In-16

Format : Nombre total de vues : 326

Description : Collection numérique : Bibliothèque Rosalis (Toulouse)

Description : Collection numérique : Déodat de Séverac

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : CentSev001

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5473560t

Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-167875

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 21/01/2009

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Il prétendait qu' on avait voulu le marier : « Les familles s' étaient invitées . Ça n' a pas abouti : on a échangé deux bals sans résultat ». Il dit d' une actrice parisienne qui s' était jetée du haut d' un pont : « Mauvaise entrée en scène ». Quelqu' un affirmait qu' il y avait toujours eu en Autriche des femmes d' Etat . « En France , dit Mariéton , il y a seulement des tas de femmes » . Il appelait la belle Otéro « la belle Otarie » et Pierre Loti lieutenant de vaisseau « Pierre Loteau lieutenant de vessie ». Je crois que c' est lui qui lança le mot : « Le bluff à la mode ». Il vivait en camarade avec son père et allait souvent passer quelques jours dans sa villa d' Antibes . Après son départ , son père lui télégraphiait régulièrement : « Tu m' as encore pris mes chemises ». Mariéton ayant tiré sur lui une traite un peu forte , son père lui télégraphia : « Je reçois traite 1 0 . 0 0 0 francs . Que faut -il faire ? » Mariéton répondit par télégramme : « Payez ». Son plus beau mot fut celui qu' il dit à son père , un jour qu' il se disputait avec lui : « Après tout , de quoi te plains -tu ? Je t' ai donné ... un nom . »

Incapable de faire de la peine à quelqu' un , Mariéton sacrifiait tout à un trait d' esprit . Il lançait la flèche , quitte à la retirer ensuite et