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Titre : Souvenirs de la vie littéraire

Auteur : Albalat, Antoine (1856-1935). Auteur du texte

Éditeur : Arthème Fayard (Paris)

Date d'édition : 1921

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb387362051

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol (319 p.) ; In-16

Format : Nombre total de vues : 326

Description : Collection numérique : Bibliothèque Rosalis (Toulouse)

Description : Collection numérique : Déodat de Séverac

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : CentSev001

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5473560t

Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-167875

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 21/01/2009

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Mistral s' est cru quitte envers la Provence du Var en insérant dans le dixième chant de Calendal la description de Cassis , Aix et les jeux de la Fête-Dieu . Le grand poète connaissait très peu notre beau pays de montagnes et ne sortait presque pas du territoire Avignonnais . Il est venu à Aix vers la fin de sa vie , pour assister à son apothéose , et il est reparti le soir même . C' est toujours avec cette hâte qu' il faisait ses voyages hors du Comtat . Supposez Mistral né à Aix ou habitant le Var , tout changeait . C' est notre Provence qu' il eût chantée ; Aix eut égalé la renommée d' Arles , et Sainte-Victoire eût été plus célèbre que les Alpilles . C' est ainsi que la terre elle-même suit les destinées de la poésie .

Ces réserves , encore une fois , n' ôtent rien à l' admiration que j' ai pour une œuvre qui m' apparaît parfois comme celle du plus grand poète du XIX e siècle . Je reste , malgré tout , provençal de cœur et d' âme , et j' avoue qu' il ne m' a jamais été possible de lire Mireille sans pleurer comme un enfant . J' ai passé les quarantes premières années de ma vie en Provence ; j' ai vu dans ma jeunesse les villageoises danser au son du fifre et du tambourin ; et aujourd'hui encore je ne puis entendre bourdonner cette lointaine musique dans une fête