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Notice complète:

Titre : Souvenirs de la vie littéraire

Auteur : Albalat, Antoine (1856-1935). Auteur du texte

Éditeur : Arthème Fayard (Paris)

Date d'édition : 1921

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb387362051

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol (319 p.) ; In-16

Format : Nombre total de vues : 326

Description : Collection numérique : Bibliothèque Rosalis (Toulouse)

Description : Collection numérique : Déodat de Séverac

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : CentSev001

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5473560t

Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-167875

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 21/01/2009

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mieux qu' elle vous ennuyât en prose ? Elle fait du roman . C' est grotesque ! Aimeriez -vous mieux qu' elle en eût ? La littérature , si elle est pour les femmes un divertissement , est le divertissement le plus délicat qu' elles puissent se donner . »

Ceci explique les encouragements qu' Emile Faguet prodiguait aux femmes qui venaient lui soumettre leurs essais , romans , vers ou traductions . Il prenait souvent la peine de vous écrire pour vous recommander la lecture d' un manuscrit qu' il avait d' abord lu lui-même . Pendant les dernières années de sa vie , sa collaboration aux Annales lui créait une situation spéciale d' oncle à consultations , qu' il prenait fort au sérieux et qui prouve la touchante bonhomie de son caractère . Il perdait son temps sans regret , dès qu' il s' agissait de littérature . Son vieil instinct de professeur se réveillait . Il eût corrigé des devoirs , si on lui en eût adressé . Il est rare qu' il ait été dans l' obligation de refuser à quelqu' un sa recommandation et son appui . Il disait qu' on le « tannait », mais il donnait tout de même la lettre ou la carte .

Ce qu' il n' aimait pas , c' est qu' on vînt interrompre chez lui une visite ou un entretien intéressants . Un jour qu' il causait avec le jeune