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Notice complète:

Titre : Souvenirs de la vie littéraire

Auteur : Albalat, Antoine (1856-1935). Auteur du texte

Éditeur : Arthème Fayard (Paris)

Date d'édition : 1921

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb387362051

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol (319 p.) ; In-16

Format : Nombre total de vues : 326

Description : Collection numérique : Bibliothèque Rosalis (Toulouse)

Description : Collection numérique : Déodat de Séverac

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : CentSev001

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5473560t

Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-167875

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 21/01/2009

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pour Malherbe , dont il savait par cœur une foule de vers , notamment ceux-ci , qu' il déclamait avec enthousiasme :

Apollon , à portes ouvertes ,

Laisse indifféremment cueillir Les belles feuilles toujours vertes Qui gardent les fronts de vieillir ; Mais l' art d' en faire des couronnes N' est pas su de toutes personnes , Et trois ou quatre seulement ,

Au nombre desquels on me range , Peuvent donner une louange Qui demeure éternellement .

On ne peut pas dire que Moréas fût de ses propres vers lecteur infatigable . Il ne consentait à réciter ses poésies que chez des intimes , et encore fallait -il l' en prier . On se réunissait le soir , il y a des années de cela , rue de Rennes , chez notre ami l' éditeur Putois-Crété . Il y eut là des séances mémorables . Notre ami Desrousseaux ne faisait pas encore de la politique et vivait alors dans toute la simplicité noctambulesque du quartier latin . Doué d' un inénarrable talent d' imitation , il récitait avec l' accent anglais un certain songe d' Athalie qui avait un succès fou . Entraîné par l' exemple , Moréas se levait , se campait et après avoir bien effilé sa moustache et remonté son épaule , il commençait quelqu' une