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Notice complète:

Titre : Souvenirs de la vie littéraire

Auteur : Albalat, Antoine (1856-1935). Auteur du texte

Éditeur : Arthème Fayard (Paris)

Date d'édition : 1921

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb387362051

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol (319 p.) ; In-16

Format : Nombre total de vues : 326

Description : Collection numérique : Bibliothèque Rosalis (Toulouse)

Description : Collection numérique : Déodat de Séverac

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : CentSev001

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5473560t

Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-167875

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 21/01/2009

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quant à cette blancheur éblouissante qui semble avoir frappé Stendhal , qui dira jamais tout son charme idéal et toute sa vertu philosophique ? Pourrais -je oublier ces deux petits cyprès que j' ai vus aux environs d' Aubagne ? Ils se tenaient à l' entrée d' une blanche clôture , avec l' air d' une résignation si gaie ... Moi aussi , j' ai admiré le golfe de Bandol et toute cette côte aiguë . Je la préfère à la molle Riviera , riche en jardins où pendent les citrons d' or . »

Cette année-là , Moréas poussa jusqu' à Menton , où se trouvait alors son ami le musicien Dubreuilh . Dès son arrivée à la gare , impatient de lui montrer le pays , Dubreuilh lui demande : « Où voulez -vous que nous allions ? Voulez -vous voir les grottes , la mer , la vieille ville ? Il y a bien des excursions à faire ... Les environs sont superbes ... » Moréas réfléchit un instant : « Allons au café » dit -il . Et on alla au café . Moréas était venu passer deux mois à Menton . Il repartit le soir même .

Le « Café » représentait pour cet incorrigible bohême le rendez -vous de toute conversation , le milieu naturel de la poésie et de la littérature . Il n' était vraiment aimable et maître de lui qu' au café , de même que l' inspiration poétique ne lui venait qu' au grand air et dans la rue .