Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 101 à 101 sur 326

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : Souvenirs de la vie littéraire

Auteur : Albalat, Antoine (1856-1935). Auteur du texte

Éditeur : Arthème Fayard (Paris)

Date d'édition : 1921

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb387362051

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol (319 p.) ; In-16

Format : Nombre total de vues : 326

Description : Collection numérique : Bibliothèque Rosalis (Toulouse)

Description : Collection numérique : Déodat de Séverac

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : CentSev001

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5473560t

Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-167875

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 21/01/2009

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 97%.


Gavarry lui conseilla de le porter à la Revue des Deux Mondes . Brunetière , alors secrétaire , reçut le roman et le fit publier . Hervieu n' oublia jamais cet accueil et , à la mort de Brunetière , il publia sur lui un bel article élogieux .

Contraste qui n' est pas rare : Hervieu était à la fois un pessimiste effroyable et un homme très gai , aimant le rire et la malice . Hartmann , Léopardi et Shopenhauer furent ses premières lectures . Son ami Gros-Claude le ravissait par ses charges et ses coqs à l' âne transcendants . Lisant peu , pensant beaucoup , Hervieu disait quelquefois : « Le grand défaut des pessimistes est de toujours pécher par trop d' optimisme . » Il parlait peu parce qu' il ne voulait dire que des choses intéressantes et qu' il détestait les paroles inutiles . Avant d' ouvrir la bouche , il pensait à ce qu' il allait dire , et cela explique que ses phrases fussent toujours très bien faites . Cette difficulté de s' exprimer le rendait timide et l' empêchait de parler en public . Il lisait ses discours . Un jour , étant délégué à Berlin , il prononça quelques mots choisis , qui enthousiasmèrent ses auditeurs boches : « Dites -nous souvent de ces jolies choses . » Hervieu eût très bien pu tirer parti de ses habitudes de silence et de