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Titre : Le Journal des sçavans

Auteur : Académie des inscriptions et belles-lettres (France). Auteur du texte

Éditeur : Jean Cusson (Paris)

Date d'édition : 1920

Contributeur : Sallo, Denis de (1626-1669). Directeur de publication

Contributeur : Gallois, Jean (1632-1704). Directeur de publication

Contributeur : La Roque, Jean-Paul de (16..-1691). Directeur de publication

Contributeur : Cousin, Louis (1627-1707). Directeur de publication

Contributeur : Daunou, Pierre-Claude-François (1761-1840). Directeur de publication

Contributeur : Lebrun, Pierre (1785-1873). Directeur de publication

Contributeur : Giraud, Charles (1802-1881). Directeur de publication

Contributeur : Delisle, Léopold (1826-1910). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343488023

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343488023/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 176288

Description : 1920

Description : 1920 (NOUV SER,A18).

Description : Collection numérique : France-Japon

Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient

Description : Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées

Description : Collection numérique : Thématique : mathématiques, mécanique, sciences naturelles

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k54730t

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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un curieux essai d'exégèse virgilienne. Le sujet n'était pas neuf assurément, mais il n'est pas de sujet épuisé pour un observateur sagace. On savait depuis longtemps qu'en Virgile le poète était doublé d'un antiquaire. Pourtant je ne crois pas qu'on ait montré encore d'aussi près comment dans ce poème singulier, unique en son genre, l'inspiration poétique s'allie, sans rien perdre de sa spontanéité, de sa fraîcheur, à tous les scrupules de l'érudition la plus minutieuse, à toutes les habiletés, à tous les artifices de la méthode la plus avisée, La plus raffinée. Aux prises avec tant de versions flottantes et contradictoires, Virgile élague, ordonne, combine, et de cette masse confuse de matériaux il tire une œuvre harmonieuse, où tout est réfléchi, où tout se tient et a sa raison d'être.. 1 Il

Pourquoi, libre de fixer la légende à Albe, comme le veut Ennius, a Lavinium suivant la doctrine professée par Denys d'Halicarnasse, a-t-il choisi Ostie C'est la question que M. Carcopino se pose en terminant.

II. avait pour cela des motifs divers. Motifs d'ordre politique. Dans cette épopée, consacrée à toutes les gloires de Romé, il mêle c constamment, avec un art infini, aux récits du passé héroïque les allusions au présent. Toujours préoccupé de servir les desseins de son impérial patron, il lui plaît de rattacher à un souvenir vénérable et sacré la création du grand port dont l'idée ne devait être réalisée que par Claude, mais avait été conçue déjà par Auguste. N'est-ce pas pour des considérations analogues que, revenant à une version déjà lancée par' Naevius et depuis abandonnée, il nous introduit, dès le premier chant, dans la Carthage de Didon, la Carthage naissante, en opposant par la les deux cités'dont la rivalité future hante déjà, sur son bûcher, la reine expirante? C est sans doute pour célébrer la plus belle des victoires de Rome, mais est-ce trop s'avancer de lui prêter encore une autre intention Puisque maintenant les haines sont closes et que Carthage doit se relever de ses ruines, la grande pensée de César, reprise par son héritier, n'a-t-elle pas son image anticipée dans le pittoresque tableau où nous voyons s'agiter la foule active et grouillante des travailleurs puniques? La résurrection de la vieille ennemie ne pouvait manquer de soulever des rancunes, des appréhensions, des préventions surannées. Et c'était