vis-à-vis d'eux sur la défensive ainsi sont tombés le royaume burgonde, le royaume vandale et le royaume ostrogothique. » (p. 58g). Cet arianisme du monde barbare devait avoir par ses effets comme par son extension et sa durée une plus grande importance historique que l'arianisme illyrico-oriental, mais l'un est sorti de l'autre et tous deux ont leur origine dans l'église illyrienne.
Un appendice dresse les fastes épiscopaux des églises des provinces danubiennes; trois t'nc~ces, bibliographie, noms de personnes, noms de lieux, ainsi qu'une carte de la région, facilitent la lecture et la consultation de l'ouvrage qui est très riche de faits comme d'idées et qui mérite de retenir l'attention, parce qu'il n'intéresse pas seulement l'histoire, des provinces danubiennes, mais encore l'histoire générale.
H.C.]TUTTING. C'CtCS<S KM of past tenses in cum-clauses (University of California publications in classical philology), in-8", 53. p, Berkeley, !<)t8.
Dans cette consciencieuse étude, M. Nutting a voulu déterminer les règles suivies par César dans l'usage qu'il fait des temps passés dans lès propositions introduites par la conjonction cum. L'auteur n'a pas cru devoir l'indiquer expressément, mais il est manifeste que ses recherches s'appuient sur ce qu'on est convenu d'appeler le meilleur texte de César~, Ou, pour être plus précis, sur le texte constitué d'après les mss qu'on rattache à la souche hypothétique (Nipperdey, Holder); mais, depuis que Kubler et Meusel ont cru avoir démontré que les mss de la classe B sont les plus rapprochés du texte authen-
et sur une solide doctrine grammaticale comme il est naturel, il fait en général~' le plus grand cas de la théorie exposée par M. W. Gardner Hale (Tlie cuM coM~'Mc~ons <e! /i:9<o/ and /MMc<K'/M), mais on ne voit pas (et on le regrette) qu'étudiant un point de la syntaxe de César, il ait connu et mis à profit la thèse du P. Lebreton sur les différences qui séparent la syntaxe de César de celle de Ci'céron. De même on eût aimé à savoir si M. Nutting a relevé lui-même tous les exemples qu'il a examinés et classés pu s'il a simplement trouvé les éléments de son travail soit dans le Lexicon C'a<M6t/'M:H/M de Meuse!, soit dans celui de R. Monge et S. Preuss; on ne peut tirer aucune conclusion du fait qu'il a cité une seule fois et en passant, dans la note 3~ (p. 3o), le lexique de Meusel, à propos d'une interprétation possible de F. C., II, 39, Bien que nous soyons habitués à trouver, même dans des travaux aussi limités que celui de M. Nutting, de copieuses bibliographies, il ne faut peut-être pas faire grief à l'auteur de s'être abstenu de cette pratique, et, pour ma part je me sens d'autant moins enclin à le faire que l'originalité de M. Nutting paraît manifeste le sujet qu'il a choisi lui appartient tique, le doute s'est emparé de la critique, et beaucoup de savants pensent qu'on a eu tort d'accepter les yeux fermés les déductions de la science allemande. Pour le dire en passant, M. Nutting n'a pas cru (et c'est fâcheux) devoir prendre position ainsi, à propos de César, B. G., VII, 35, 5 <. C;<m iam ex diei tempore coniecturam cfcey<:< in castra perventum. pontem reficere coepit il se borne & constater que parmi les bons mss les uns donnent ee~<a< et les autres ca~f~ et que les plus récents éditeurs inclinent a adopter cope/'e<.
II y a des réserves, notamment (p. a) sur l'abus des raisonnements à Dr;'o/
A. MERUN.