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Titre : Harmonie universelle, contenant la théorie et la pratique de la musique. 2 / ... Par F. Marin Mersenne,...
Auteur : Mersenne, Marin (1588-1648). Auteur du texte
Éditeur : S. Cramoisy (Paris)
Date d'édition : 1636-1637
Contributeur : Bocan, Jacques. Compositeur
Contributeur : Boesset, Antoine (1587-1643). Compositeur
Contributeur : Chancy, François de (1600?-1656). Compositeur
Contributeur : Cousu, Antoine de (1600?-1658). Compositeur
Contributeur : Du Caurroy, Eustache (1549-1609). Compositeur
Contributeur : Du Chemin. Compositeur
Contributeur : Habert (abbé de Cerisé). Compositeur
Contributeur : La Barre, Pierre Chabanceau (s.r de). Compositeur
Contributeur : La Charlonye (Sr de la Charloniere). Compositeur
Contributeur : Le Bailly, Henry (15..-1637). Compositeur
Contributeur : Le Jeune, Claude (1530?-1600). Compositeur
Contributeur : Le Jeune, Henry. Compositeur
Contributeur : Louis XIII (1601-1643 ; roi de France). Compositeur
Contributeur : Martin. Compositeur
Contributeur : Mauduit, Jacques (1557-1627). Compositeur
Contributeur : Mesangeau, René (15..-1638?). Compositeur
Contributeur : Racquet, Charles (1597-1664). Compositeur
Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30932210w
Type : monographie imprimée
Langue : français
Format : 8 parties et table en 2 vol. : fig., pl. et frontisp. gravés ; in-fol
Description : Titre original : Harmonicorum libri
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : GTextes1
Droits : Consultable en ligne
Droits : Public domain
Identifiant : ark:/12148/bpt6k54710466
Source : Bibliothèque nationale de France, département Réserve des livres rares, RES-V-588 (2)
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 08/06/2009
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des Instrumens à chordes. 14 9
ie propre nom de la première note de cet air; caril n'y a point de mesure si oroprepour mesurer le graue 6c l'aigu des sons, que les nombres,par lesquels
' O Seigneur mon Dieu que tu es grand en tou te grandeur. -,±
les Médecins peuuent remarquer le tempérament ou la complexion dès hommes aux differens tons de leurs voix, ou auxdisterens battemens de leur poux. L'on peut donc conclure decc discours que le nombre des retours estant marque vis à vis de chaque note, que tous les hommes du monde commenceront & chanteront la mesme piece de Musique au mesmeton, &qué sitost qu'ils verront 50 àla marge du papier, dans lequel le vers précédent sera eícrit, qu'ils le chanteront en mesme ton que moy. Où il faut remarquer que ces nombres de tremblemens peuuent seruir au lieu des notes, ou de la Tablature ordinaire des voix 6c des instrumens*
COROLLAIRE I Ì L
Puis que i'ay monstre la manière de chantertoute sorte de Musique au meíme ton que le Compositeur désire qu'elle soit chantée en tous les lieux dix monde, il faut encore expliquer comme l'on peut garder la mesme mesure suiuant l'intention du mesme Compositeur, qiioy qu'il soit mort ou absent. Cequiesttres-ayíé parle moyen d'vne chorde suspendue, dont i'ay donné les víàges ailleurs, caril suffit que le Compositeur ou se Maistre de Musiqué marque la longueur de la chorde à là marge dé la composition, dont chaque retour monstre le tem ps de la mesure. Par exemple, s'il veut que chaque mesure dure feulement vne seconde, il marquera 3* qui signifie que la chorde pendue* à vn clou , & qui tient vn poids attaché à l'autre bout, fait chacune dé ses allées, ou chaque retour dans vne secòde minute. Si l'on veut haster la mesure, & qu'elle ne dure qu'vne demie secondé, il faut accourcir la chorde eii raison souz-doublée des temps ou des mesures, c'est à dire qu'il faut la faire 4 fois plus courte; & si l'on veut qu'elle dure t secondes, il la faut faire de quatorze pieds ; si elle doit durer 5 secondes, elle aura z 8 pieds*;, 6c pour 4 sceondes, elle aura 52 pieds, &c. car les longueurs des chordes sont en raison doublée des temps.
Or si tous les Musiciens du monde se CommUniquoient les differens temps de leurs mesures, 6c les tons de leurs compositions en cette manière, ils íçauroient quels mouuemens sont propres pour donner du plaisir à toutes sortes d hommes, dont ils pourroient sçauoir les inclinations: car 50, qui est à la margedu Chant du z Corollaire, signifie le ton, & 14 signifie le temps dela mesure.
COROLLAIRE IIIL
L on peut encore marquer la mesure, selon laquelle òn veut faire chanter ,a Musique j par les battemens ou les tremblemens des chordes, dont on vfe P°ur représenter le tompar exemple,si l'on veut que chaque mesure dure ,'„ de jflinute, c'est à dire a secondes, 6c que le ton de la première note soit 50, il «ut seulement marquer 100 à costé de la Musique, pour signifier que la me*
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