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Titre : L'affaire Fualdès / Arthur Bernède

Auteur : Bernède, Arthur (1871-1937). Auteur du texte

Éditeur : Libr. du Livre national, Jules Tallandier (Paris)

Date d'édition : 1931

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb318030776

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 32 p. : ill., couv. ill. en coul. ; 28 cm

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Description : Collection : Crimes et Châtiments ; 4

Description : Collection : Crimes et Châtiments ; 4

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5462012f

Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, 4-F-2580 (4)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 11/12/2008

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L'AFFAIRE FUALDÈS

Capitale de Rouergue

Vieille ville deRodei,

Tu vis de sanglants for/altt

A quatre pas de VAmbergue,

Faits par des coeurs aussi durs

Comme tes antiques murs,

(COMPLAINTE DE FUALDÈS.) '

Ecoutes, peuple de France, Du royaume de Chili, Peuple de Russie aussi, Du cap de Donne-Espérance, Le mémorable accident D'un crime très conséquent.

I

MYSTÉRIEUSE RENCONTRE. — CE QU'ÉTAIT FUALDES, — LE CRIME EST DÉCOUVERT. — LA MAISON BANCAL. — PREMIÈRES CONSTATATIONS, — M. BASTIDE.

En 1817, année ou cours de laquelle se déroula le célèbre drame Judiciaire que nous allons nous efforcer de faire revivre, la ville de Rodez, capitale de ce département pittoresque et agreate entre tous qui s'appelle l'Aveyron, présentait encore l'aspect auBtôre et môme sauvage de ces vieilles cités qui ont été, pendant longtemps, surtout à os forteresses, La circulation était pour\ ainsi dire nulle et l'animation peu intense, sauf dans le quartier dit du Terrai, qui s'étendait de la place do l'Evechô a la place de la Cité et où semblait s'être cantonné le commerce de la ville.

Ce Jour-la, le 19 mars, vers trois heurea de l'aprèsmidi, un homme de clnquante-slx ans environ, d'une , taille ordinaire, mais d'allure encore robuste, le visage ouvert, sympathique, le"s traits bien dessinés entre de courts favoris grisonnants, vêtu d'une redingote bleue, d'un gilet noir, d*Un pantalon de drap gris, le cou entoure d'une haute cravate ei la tête coiffée d'un large chapeau aux formes évasées toiles que les bourgeois en portaient a cette époque, s'apprûfait à traverser la place de la Cité, lorsqu'il fut accosté par un Jeune homme, à la oarrure athlétique, à la figure énergique ot au regard brillant.

— Bonjour, monsieur Fualdès, J'allais Justement chez VOUB pour vous dire que le rendez-vous est fixé a ce soir huit heures, où vous savez.,.

— Bien f

— Tout est arrangé,.. Vous pouvez apporter les traites,..' k

— C'est entendu.,.

— ça n'a pas été tout seul, mais, enfin, c'est fait, J'espère que vous serez content.,.

— Je vous remercie de tout le mal que vous vous «tes donné pour mol...

— C'est tout naturel, AprêB les services que vous; m'avez rendus I

— Alors, a ce soir, huit heures.

— A ce soir !

Ils se séparèrent. Tandis que le Jeune homme pre* naît la direction de la rue Terrai, M, Fualdès lui tournait le dos, s'engageait dans la rue de l'Ambergue et s'arrêtait, prosque aussitôt devant une maison d'aspect sévôf^aui était la sienne. Il faisait retentir 18 marteau de fer forgé fixé à la porte qu'un domestique s'empressait d'ouvrir, et, sans prononcer un mot, ralr soucieux, il gagnait le premier étage, où se trouvait son cabinet de travail, vaste pièce meublée sévèrement et qui ressemblait beaucoup plus au bureau d'un Juge d'Instruction qu'à celui d'un rentier. *

M. Fualdès s'Installa devant sa table de travail et écrivit quelques lettres qu'il cacheta, comme toujours, avec un soin méticuleux ; puis, se levant, il s'en fut près d'une bibliothèque, choisit un llvie, les Gêorgtgues, de Virgile, — car il n'était pas seulement un Jurisconsulte éminent, mais encore un très fin lettré, — et il so plongea dans la lecture des vers du grand poJte latin jusqu'au moment où. la nuit venant, Il dut allumor la vieille lampe a. nulle qui, députe un temps immémorial, était placée sur son bureau. Il se replongea dans sa lecture Jusqu'à sept heures un quart environ. Alors, 11 referma son livre, le reporta soigneusement à la place où H l'avait pris, s'en tut ouvrir un secrétaire, y prit, dans un tiroir secret, une enveloppe assez volumineuse qui contenait un certain nombre d'effets que le président de Séguret lui avait souscrite en paiement de sa terre de Flars, tement, les uns après les autres, remit dans e • veloppe qu'il glissa dans la p e lAteiteuseA de M

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