Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 5 à 5 sur 39

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : Landru / Arthur Bernède

Auteur : Bernède, Arthur (1871-1937). Auteur du texte

Éditeur : Libr. du Livre national, Jules Tallandier (Paris)

Date d'édition : 1931

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31803147j

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : 32 p. : ill., couv. ill. en coul. ; 28 cm

Format : Nombre total de vues : 39

Description : Collection : Crimes et châtiments ; 1

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5461495s

Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, 4-F-2580 (1)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 11/12/2008

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 85%.


sssgmammimMmammmmimmmmÊmmBmfim 1018 ' Dan» le premier trimestre, assassinat

3* d'André Çuchat.

En Julo, a Vernoulllet, aiiauloat Ue M»«Labordo-Lilno.

En août! à Vcmoulllet, auaulnat do

M»»V«Qul|lln.

En décembre, a Gamba!», assassinat

deM"«V»H«0D.

1018 En décembre, njiasslnat de M"« V» Collorob,

1017 En avril, a Gatubal», auaulnat de M' 1» Babeley,

En septembre, a Gambal», auaulnat de M»» V» Dulisou.

En novembre, a Gambal», auaulnat de M»« Jaunie.

101A En août, a Gambal», aisassinat de M»» Pascal.

1010 En Janvier, a Gambal», aisassinat de M»» Marchadler.

a TABLEAU SYNOPTIQUE DES CRIMES DE

CHAPITRE PREMIER

i VEUVE AMOUREUSE, — LE PIANCÉ DISPARU, — AU V1LU0B DE LA CHAUSSÉE. — CE QU'ON TROUVE DANS UNE CElNTtJRS. — CHAGRIN D'AMOUR. — PREMIÈRE APPARITION DE LANDRU.

Le 8 août 1014, tandis que les époux F... achevaient de déjeuner paisiblement dans leur salle a manger de petits bourgeois parisiens, une femme âgée de 39 ans environ, encore Jolie et assez coquette, pénétrait en goup de vent et s'écriait bouleversée:

— Je suis & moitié folle 1... voila trois Jours que Ray. / mond n'a pas reparu.

Cette nouvelle ne sembla pas du tout surprendre autrement le beau-frère et la soeur de M 3" Cuchet, car Ils échangèrent tous deux un rapide regard d'Intelligence qui signifiait clairement:

— Parbleu I... C'était prévu. Puis, M. F... reprit:

— Tu sais ce que je t'ai toujours dit, ma pauvre Jeanne; Je n'ai Jamais eu confiance dans ce type-la...

— Ni moi... appuyait sa femme.

Maisi Ma» Cuchet, qui s'était laissée tomber sur une jçbaisu, se relevait aussitôt en protestant avec force s

— C'est parce que vous ne lé connaissez pas.

— Justement l ponctuait M. F... v

— Somme toute, observait Judicieusement la soeur do la belle Jeanne; comment as-tu connu M. Dlard 7 Par une annonce qu'il avait fait passer dans, un Journal. Quels renseignements avais-tu sur lui? Uniquement ce qu'il avait bien voulu te raconter... NOUB avons eu beau, Pierre et moi, te recommander d'être pru.dente.

pru.dente. tu n'as pas voulu nous écouter... Tant pis pour toi si, après avoir obtenu de ta faiblesse ce qu'il voulait, il a Joué la t fille de l'air ».

— Ce n'est pas possible■!' s'écriait M 31» Cuchet avec véhémence. Depuis le mois de février où Je l'ai 'rencontré pour- la première fois, Raymond ne m'a donné que des preuves d'amour lé plus désintéressé et, le plus sincère. Il m'a entouré de soins les plus affectueux, et m'a fait taire d'excellents placements d'argent. Si nojis ne nous sommes pas mariés plus tôt, ce nTest nullepient de sa faute, c'est parce fiu'M attend 'toujours

'tine pièce indispensable.. V

D'un air scepflque.-M F... s'écriait t '• v

— Et il est allô la chercher 1 ./.■■

— Ne plaisante pas, reprenait M 3» Cuchet. je suis très inquiète.. Il a dû lui arriver malheur t...

M»» F... eut un haussement d'épaules Mats sa soeur poursuivait avec véhémence: .>

—•Je vous dis que si Vous... vous n'avez jamais pu

le supporter ; c'est du paru pria i MalB mol. en cinq mois d'existence commune, l^ai pu l'apprécier à son Juste mérite. Jamais H ne m'a inspiré la moindre inquiétude, causé la moindre peine ; Jamais Je ne l'ai entendu prononcer un mot plus haut l'un que l'autre. Il est la douceur et la bonté même,., et les moments que J'ai passés avec lui, dans notre petit logement de la Chaussée, sont certainement le» meilleurs de ma vie... D'ailleurs, interrogez mon fils; André vous dira qu'il le considère déjà comme un second père... et qu'il n'a qu'un désir, c'est que notre situation se régularise dans le plus bref délai.., Et tout en essiurant ses larmes, M» Cuchet ajouta s -

— Ce n'est pas gentil a vous de me dire du mal df mon pauvre Raymond...

Apitoyée, Ma* F., reprenait :

— Voyons, raconte-nous ce qui s'est paBSé...

— C'était lundi dans la matinée. Raymond me dit qu'il avait besoin d'aller a Chantilly pour faire viser son livret militaire, Car, il tenait a être en règle aveo l'autorité militaire. Il prit son auto et partit...

— Et après î...

— Je l'attends encore.

— Es-tu allée aux renseignements T

— Bien sûr... Au commissariat de police, à la gendarmerie, au bureau militaire... Je l'ai demandé partout, et on ne l'avait vu nulle part...

**• Cfist blzftrrô î

W-Je me demande, s'écriait Ma» Cuchet, si Raymond n'a'pas été attaqué par des gens qui l'auraient assassiné pour lui voler sa voiture et l'auraient ensuite enterré dans la fdrôt. _. tl>s*^

— En plein jour t Wy

— Tout le monde est tellement occupé par la guerre. Il y a une telle pagaye,. que la police ne doit pas avoir le temps de s'occuper des malfaiteurs I

M. F.., se prit & réfléchir; Il aimait beaucoup sa belle,' soeur... et appréciait infiniment ses qualités. Restée veuve très Jeune, avec un fils à élever, elle s'était mise courafc'.uaement au travail. Confectionnant de la lin «• rie fine pnnr une importante maison gagnait largement sa vie et passait m pour posa un certain avoir. Assez Jolie femm e ne «aohait pa*, son désir de se remarier ; là solitu e lui était QWAWR* et elle désirait aussi trouver un rotecteur pour içir 1

-?-.l-