11 pour être réunis à la France, par le traité de paix de Lyon, de Tannée 1601. On conçoit aisément que les gentilshommes de cétté maison, qui avaient occupé un rang aussi élevé à la cour des ducs dé Savoie, et qui avaient servi cés souverains pendant plusieurs générations dans les emplois de la plus haute confiance, aient hésité quelque temps à servir en France comme de simples gentilshommes. D'ailleurs, les guerres civiles, pendant la minorité de Louis XIII, no pouvaient qu'éloigner de la carrière des armes la noblesse d'une province nouvellement réunie à la France, et étrangère aux intrigues de la cour.
Son frère, André du Breul, fut, à la même époque, capitaine au régiment d'Enghien.
Lorsque sous le règíié de Louis XIV il fut ordonné que tous les gentilhommes produiraient leurs titrés de noblesse pour être vérifiés et confirmés par un commissaire délégué par le Roi; ceux, de la maison du Breul le furent solennellement par une ordonnance du sieur Bouchu, maître des requêtes, du i3 août 1669, ( Voyez cette ordonnance, à la fin de la notice, sous la lettre G. )
Bérald du Breul n eu de son mariage avec