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Titre : Histoire de la révolution de 1830 ; précédée de l'Histoire du règne de Charles X / par E. Gellion-Danglar,... (Juin 1873)
Auteur : Gellion-Danglar, Eugène (1829-1882). Auteur du texte
Éditeur : Degorce-Cadot (Paris)
Date d'édition : 1873
Sujet : France -- 1824-1830 (Charles X)
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb340310134
Type : monographie imprimée
Langue : français
Format : 1 vol. (X-504 p.) : fig. ; in-8
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Description : Avertissement aux lecteurs 01
Description : Contient une table des matières
Description : Avec mode texte
Droits : Consultable en ligne
Droits : Public domain
Identifiant : ark:/12148/bpt6k54585061
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LB49-1692
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 08/06/2009
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18 HISTOIRE DE LA RÉVOLUTION DE 1830
celle du prince régent d'Angleterre, l'accession du gouvernement français à la Sainte-Alliance, en novembre 1815, dut causer quelque surprise. Des journaux allemands qui n'étaient pas encore privés de toute liberté, se permirent à cet égard de sévères réflexions 1..... » En renouvelant, après dix ans, l'accession des Bourbons au pacte absolutiste formé par les souverains de Russie, d'Autriche et de Prusse, Charles X aggravait, sans motif et sans excuse, la coupable et funeste politique de son frère. La haine de la nation française n'était pas moins forte contre les tyrans de l'Europe que contre la dynastie bourbonnienne, et la Révolution de juillet 1830, se fit,autant contre la Sainte-Alliance que contre Charles X et sa famille.
III
Règlement de la liste civile. — Discussion relative à l'apanage de la famille d'Orléans : Bazire, de Berthier.
La session une fois ouverte, le premier souci du Ministère fut de présenter aux Chambres un projet de loi fixant le chiffre de la liste civile à vingt-cinq millions par an et celui de la rente viagère des princes à sept millions. Avec les revenus des domaines de la couronne, la liste civile de Charles X montait à près de cinquante millions.
L'article 4 de ce projet de loi portait :
« Les biens restitués à la branche d'Orléans, en exécution des ordonnances royales des 18 et 20 mai, 17 septembre et 7 octobre 1814, et provenant de l'apanage constitué par les édits des années 1661, 1672 et 1692, à Monsieur, frère du roi Louis XIV, pour lui et sa descendance masculine, continueront à être possédés aux mêmes titres et conditions, par le chef de la branche d'Orléans, jusqu'à extinction de sa descendance mâle, auquel cas ils feront retour au domaine de l'État. »
Personne ne s'éleva contre le chiffre de vingt-cinq millions affecté à la liste civile. Nous nous trompons : de vils courtisans, prodigues de la substance de la nation, n'eurent pas honte de regretter hautement que la somme ne fût pas plus élevée, « attendu, dit M. de Vaublanc, rapporteur de la commission, l'augmentation de toutes
1 Pages 42 — 46, passim.