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Titre : Revue des colonies : recueil mensuel de la politique, de l'administration, de la justice, de l'instruction et des mœurs coloniales / par une société d'hommes de couleur, dirigée par A. C. Bissette

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1836-11-01

Contributeur : Bissette, Cyrille-Charles-Auguste (1795-1858). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858266g

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32858266g/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 01 novembre 1836

Description : 1836/11/01 (A3,N5)-1836/11/30.

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k54582527

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LC12-6

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 03/12/2008

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REVUE DES COLONIES. 205

POÉSIE.

LE LAC.

Le lac brillait encor d'un reflet de lumière, Sa surface immobile était unie et claire, L'oeil voyait jusqu'au fond des flots bleus et dorés, Monter sous le rayon les sables colorés, Et le soleil, mourant derrière le bois sombre, Projetait sur la.rive une dentelle d'ombre; Quand j'aperçus le jour si pâle à l'horizon, Je posai la guitare et retins ma chanson. Un souffle alors, passant sur les bois et les vagues, En tira des accords délicieux et vagues. Je relevai les yeux et la vis sur le bord Debout à regarder l'eau s'agiter encor. Bientôt elle s'assit sur un banc de verdure, Soupira longuement, et défit sa chaussure, Et posant ses pieds bruns sur le sable argenté, Dit : Quel ange ce soir rend mon lac enchanté? De fleurs debignonias cueillant des girandoles, Elle effeuilla sur l'eau leur» suaves corolles ; Et se levant sitôt elle sourit au" soir, Laissa tomber sa robe et tira son mouchoir; Et, pareille aux rameaux échevelés du saule, Sa coiffure échappée inonda son épaule. Mais, comme s'il lui vint quelque penser plus cher, Elle fut s'accouder sur l'angle d'un rocher, /

Et baissant tristement les yeux vers le rivage, Porta son mouchoir blanc à son pâle visage.... Puis, joignant ses deux mains : • O lac, vous êtes beau Gomme le pur souris de,l'enfance au berceau, Vous êtes couronné de fleurs et de verdure, Et la plage toujours où votre flot murmure, Reverdira pour vous de mousse et de gazon ; Et chaque étoile apporte à votre onde un rayon D'espérance et d'amour ; chaque vent qui vous ride, Un soupir du vallon et de la fleur timide.»

— A la voir demi-nue et nager sur les eaux,

A voir le lac jaloux presser ses mille anneaux

D'écume et de cristal aulour de sa ccinlure,

A voir les gouttes d'eau briller à sa coiffure,

On dirait que sortant de son palais d'azur,

I.e sylphe s'envolait vers un monde plus pur. I. NAII