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Titre : Revue des colonies : recueil mensuel de la politique, de l'administration, de la justice, de l'instruction et des mœurs coloniales / par une société d'hommes de couleur, dirigée par A. C. Bissette

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1836-11-01

Contributeur : Bissette, Cyrille-Charles-Auguste (1795-1858). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858266g

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32858266g/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 01 novembre 1836

Description : 1836/11/01 (A3,N5)-1836/11/30.

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k54582527

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LC12-6

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 03/12/2008

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3e ANNÉE.

NOVEMBRE 1836.

5.

Des noms de Blancs.—COLONIES FRAKÇUSBS. Guadeloupe. Bourbon.— Poésie. —M. le chevalier de Mauduit.—Polémique.—Variétés. — M. le comte de Alauny et sa nouvelle tartine.—Nouvelles diverses.

DES NOMS DE BLANCS.

« Il est- défendu aux hommes de cou» » leur de porter d'autres noms que »' ceux tirés de l'idiome africain, ou ■> de leur métier et couleur, avec » injonction de ne jamais prendre » le nom des familles blanches. » (Cour royale de la Martinique.)

Qui-le ci'oirait? Une généalogie, chose à peu prés démonétisée dans la vieille France, peut avoir encore de ta valeur aux colonies, pays nés d'hier, sociétés toutes jeunes quoique décrépites <hans leur constitution actuelle. Là on plaide pour un nom ! on y plaiderait même pour un titre. Dans ce champ clos des vanités et des faiblesses humaines, vous retrouverez encore la lutte incessante du blanc et de l'homme de couleur. Et toujours le vce viethf malheur au front basané! haro sur l'usurpateur du nom tics familles blanches !On rouvrira bien contre cet audacieux l'arsenal des vieilles prohibitions, où dorment moins profondément qu'on ne croit les foudres du privilège.

Les noms patronymiques sont sans douîe des propriétés de famille; nous ne voulons pas le nier. Mais il faut reconnaître aussi que ce sont les propriétés les moins susceptibles d'appartenir privativement à leurs possesseurs. Quel est celui qui n'a son homonyme? Il n'existe qu'un certain nombre de noms très restreint, en comparaison de celui des individus, et dont chacun s'empare