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Titre : Revue des colonies : recueil mensuel de la politique, de l'administration, de la justice, de l'instruction et des mœurs coloniales / par une société d'hommes de couleur, dirigée par A. C. Bissette

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1836-10-01

Contributeur : Bissette, Cyrille-Charles-Auguste (1795-1858). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858266g

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32858266g/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 01 octobre 1836

Description : 1836/10/01 (A3,N4)-1836/10/31.

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5458251t

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LC12-6

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 03/12/2008

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156 REVUE DES COLONIES.

Ma voix est une voix comme toutes les voix !

Si son accent s'élève et chante au fond des bois,

C'est afin que l'oiseau, que la gazelle ou l'homme

Pris de soif au désert, que l'humble enfant du chaume,

Que tout insecte en vie, abeille ou vermisseau,

Trouve mon lit caché sous l'herbe ou l'arbrisseau;

Et la vigne parfois sur mon ciel suspendue

Vient y mêler sa grappe aux flocons de la nue.

Le Seigneur m'a fait pur et je remonte à lui!

Là haut est-il étoile en mon sein qui n'a lui?

Est-il un chant d'oiseau plus que ma voix limpide?

Est-il brise dans l'air plus que mon flot rapide?

J'ai toujours les baisers du sylphe étincelant

Qui danse sur mes plis de cristal ondulant;

Je cours sous des arceaux de jasmins et de rose9

A l'aube du matin si fraîchement écloses.

Dans mon bassin de mousse, édredonodorant,

Je roule et m'arrondis en cercle transparent ;

J'y dors sur des cailloux d'agate et de porphyre,

Et le vent sur ma rive a le son de la lyre.

Y. N.

SOUVENANCE.

Hélas 1- mon coeur le sait,—voici les mêmes lieux, ■ ... Leurs;gazpns et leurs fleurs; leurs arbres et leurs deux, Les bassins arrondis où tremblaient leurs, collines ; Voici leur pâturage et leurs chèvres mutines. Et les sveltes buissons où sans cesse l'oiseau Agaçait de ses chants le fugitif ruisseau ; Voici le banc de pierre où souvent je l'ai vue Assise, comme on voit la lune toute nue Poser silencieuse à la cime du mont Avant de remonter le ciel de l'horizon.

Un jour elle effeuillait dans les pans de sa robe Une rose sauvage, épanouie à l'aube, Et prenant dans ses mains leurs pétales épars Les reversait en pluie,' en suivant des regards Chacun qui retombait sur le gazon humide. Auprès d'elle l'oiseau se sentait moins timide, Il chantait à ravir, voletait tout autour, Et paraissait, joyeux dans ses ébats d'amour,