REVUE DES COLONIES. 155
Le taux de l'intérêt va de 5 à 9 pour cent l'an ; mais en suivant en montant une échelle décroissante de sécurité. Là compagnie anglaise à Madras ne prend plus de fonds qu'à 4 pour cent, et même 3 pour cent.
L'agriculture n'offre aux Européens que catastrophes! Les Indiens ne s'occupent que de la culture du riz et d'autres grains nourriciers. L'Européen ne pourrait pas lutter contre eux. Les cultures spéciales, que le gouvernement avait voulu introduire, ont ruiné les personnes qui s'y sont livrées, malgré les protections accordées. La culture de la canne à sucre a enfoui; leur forlune particulière. La terre n'est.pas assez bonne pour ce genre de culture ; et il n'y à pas sur le territoire de Pondichéry de moyens d'irrigation, chose indispensable pour la bien-Venùe de toute plantation dans ce pays-ci, dont le soleil est si absorbant.
GOLOIVIES ÉTRANGÈRES.
TB1NIDAD.
Les nouvelles de cette île, jusqu'au 19 août, annoncent que la saison continue à être pluvieuse ; les récolles du sucre ;et du cacao étaient finies. On ne trouvait plus, àla dernière date, une seule barrique de sucre à acheter en ville. Lies chargémehs alors effectués s'élevaient à 23,695 boucauls, 543 lièrçons et14,739 barils de sucre; 9,498 boucauls et 782 tierçons de sirop; et 58 boucauts de rhum; 2,346,009 livres de cacao; 187,065 livres de café, et 27 balles de coton. .
POÉSIE.
LEFLOT.
Moi je suis l'harmonie et l'encens des jardins, La ceinture des champs, le ciel de leurs bassins, ■ Je suis l'amour des fleurs, le miroir des vallées, Et le collier d'azur du bambou des allées.