Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 15 à 15 sur 16

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : Le Monde artiste : théâtre, musique, beaux-arts, littérature

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1903-05-03

Contributeur : Lemoine, Achille (1813-1895). Directeur de publication

Contributeur : Gourdon de Genouillac, Henri (1826-1898). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32818188p

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32818188p/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 19764

Description : 03 mai 1903

Description : 1903/05/03 (A43,N18).

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5456053b

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, Z-1096

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 26/11/2008

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 100%.


LE MONDE ARTISTE

287

Coquelin a donné à Lisbonne la première de ses représentations, au milieu d'une affluence considérable qui n'a cessé de prodiguer ses bravos et ses acclamations au grand artiste. La recette dépassait dix mille francs.

Une habitante de Leipzig avait demandé au conseil municipal de cette ville l'autorisation d'ouvrir un théâtre. Sa demande a été écartée pour la raison suivante : la postulante n'avait pas un sou pour son entreprise. Elle voulait emprunter les costumes et, comme accessoires, se servir de ses meubles à elle et de son linge. Elle avait engagé comme artistes douze personnes, parmi lesquelles trois seulement avaient été déjà acteurs. Parmi les autres se trouvaient : une modiste, une couturière, un relieur et sa femme, un employé du marché.

— New-York veut avoir son monument Verdi, qu'elle a demandé à un artiste palermitain, le sculpteur Pasquale Civiletti. Ce sera, dit un journal, un monument très simple qui rappellera celui de Léonard de Vinci à Milan. Sur un haut piédestal, la figure haute et élancée du maître ; à la base, et tout autour, quatre figures symboliques représentant Aïda, Falstoff, Otello et la Forza del Destino. — Il nous semble que cette dernière pourrait être avantageusement remplacée par la Traviata ou Rigoletto, voire par le Trovatore.

PAUL MILCOUR.

NÉCROLOGIE

— Jeudi matin ont eu lieu, à Saint-Augustin, au milieu d'une nombreuse affluence, les obsèques de Mme veuve Donnay, mère de M. Maurice Donnay, l'auteur dramatique qui ne compte dans le monde des lettres que des sympathies. Nous envoyons à l'éminent écrivain l'expression de nos vives et sincères condoléances.

— Mme Albert Carré, la jeune femme du directeur de l'Opéra-Comique, a eu la douleur de perdre sa mère, Mme Giraud, femme de l'ex-directeur du théâtre de Nantes.

Nous prions la délicieuse artiste d'accepter ici l'hommage de notre sympathie respectueuse.

— Nous apprenons la mort de M. Louis Schutzenberger, l'éminent peintre alsacien, décédé à Strasbourg après une courte maladie. Né à Strasbourg en 1825, élève de Paul Delaroche et de Gleyre, il obtint au Salon une troisième médaille en 1850, une deuxième médaille en 1861, une première médaille en 1863, et fut nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1869.

Schutzenberger fit partie de la pléiade d'artistes qui avaient élu domicile, 70, rue d'Assas, dans la maison connue sous le nom de « Boîte à Thé », que les de Goncourt ont décrite dans leur roman de Manette Salomon. Hamon, Brion, Gérôme, Lambert en faisaient partie. Les soirées qu'on y donna furent célèbres : Got, Berlioz, Rossini, Rachel, George Sand, les Brohan, Tourguenef, Emile Augier, Jules Sandeau, la princesse Mathilde en furent les commensaux.

Schutzenberger ne s'était pas spécialisé dans un genre unique; il faisait des incursions dans le domaine du portrait, du tableau de genre, du tableau d'histoire, mais il revenait toujours aux scènes alsaciennes qu'il avait fixées avec un rare bonheur. Son tableau la Famille alsacienne émigrant en France est un des plus connus et fait partie de la galerie de M. KoechlinSchwartz.

Sa mort éclaircit les rangs des anciens maîtres alsaciens, et laisse à Strasbourg d'unanimes regrets.

COURRIER DE LA MODE

Comme tous les ans à cette époque de l'année, on essaie de faire revenir la mode de la robe courte, du reste pratique pour lès courses ou les promenades, hygiénique aussi, mais incontestablement moins élégante que la robe longue aux plis ondoyants et enveloppants.

Ceci revient à dire qu'une femme, dont la garde-robe est bien montée, doit avoir des costumes différents presque pour toutes les heures de la journée, c'est-àdire pour toutes les circonstances de la vie. Et sans dépenser beaucoup on peut arriver à ce résultat. Il suffit de savoir s'y prendre. Le costume de l'an dernier, raccourci et rafraîchi, constitue parfaitement le costume trotteur dont je parle.

Pour la belle saison dans laquelle, il faut bien l'espérer, nous allons enfin entrer, le soulier prime toujours la botte ou la bottine. Celui en daim gris ou en chevrette jaune ou blanche, devrait déjà remplacer le soulier Molière en vernis ou en chevreau glacé.

Madame la pluie ne permet guère de rien faire de normal en ce moment, hélas !

En revanche, la Sève Sourcilière continue à être le talisman béni de toute femme soucieuse du charme de son regard. Rien ne communique aux yeux ni plus de douceur, ni plus d'expression, car ce produit spécial à la Parfumerie Ninon, 31, rue du Quatre-Septembre, fait pousser, allonger les cils et les sourcils, et donne parconséquent à la prunelle cet étincellement si' admiré chez les belles orientales. On se procure la Sève sourcilière pour le prix de 5 francs ou de 5 fr. 50 contre mandat-poste. Eviter les nombreuses contrefaçons.

BERTHE DE PRÉSILLY.

CONSEIL. — La Brise Exotique, eau et crème, empêche et fait disparaître les rides, boutons, taches de rousseur, adoucit et blanchit la peau, enlève à l'épiderme toute sécheresse. Prix, pour l'eau, 6 francs le flacon ; franco contre mandat-poste de 8 francs ; pour la crème, 5 francs le pot, franco, contre mandat-poste 5 fr. 50, adressé à la Parfumerie Exotique, 35, rue du Quatre-Septembre. Se méfier des contrefaçons. B. DE P.