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Fraîche fille de la Nature, Je n'ai pour unique parure. Je n'ai pour unique beauté,
Moi, la cousine de la Rose, Sur la terre rien autre chose Que mon humble simplicité.
II
Une tunique, d'air tissée, Couvre de ses plis onduleux Ma blanche épaule caressée Par les papillons verts et bleus.
Le soir, quand je m'endors, bercée Par l'aile des vents amoureux, Comme un voile de fiancée, Dans l'air flottent mes blonds cheveux.