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Le Myrte, aux corolles blanches, Frémit d'amour sur ses branches, Qui bravent les longs hivers;
Et, sous leurs tuniques roses, On voit, dans leurs corsets verts, Palpiter le sein des Roses !
III
Oh ! les jours brillants, dorés ; Oh ! les belles nuits sereines, Que nous passons dans les prés, Que nous passons dans les plaines !
Les zéphyrs énamourés
Nous prodiguent leurs haleines ;
Les vers luisants éplorés,
Tout bas nous disent leurs peines !