i8a MÉDITATION VI.
faisant arriver par les courriers de la malle e(: par la diligence, en ont rendu la recherche générale; car puisqu'on ne peut pas les planter . ce n'est qu'en les recherchant avec soin, qu'on peut en augmenter la consommation.
On peut dire qu'au moment où j'écris (i 8a 5), la gloire de la truffe est dans son apogée. On n'ose pas dire qu'on s'est trouvé à un repas où il n'y aurait pas eu une pièce truffée. Quelque bonne en soi que puisse être une entrée, elle se présente mal, si elle n'est pas enrichie de truffes. Qui n'a pas senti sa bouche se mouiller , en entendant parler de truffes à la provençale !
Un sauté de truffes est le plat dont la maîtresse de la maison se réserve de faire les honneurs; bref, la truffe est le diamant de la cuisine.
J'ai cherché la raison de cette préférence, car il m'a semblé que plusieurs autres substances avaient un droit égal à cet honneur; et je l'ai trouvé dans la persuasion assez gêné-