Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 272 à 272 sur 508

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : La divine comédie (Nouvelle édition) / Dante Alighieri ; traduction de Artaud de Montor ; illustrations de Yan Dargent

Auteur : Dante Alighieri (1265-1321). Auteur du texte

Éditeur : Garnier frères (Paris)

Date d'édition : 1925

Contributeur : Artaud de Montor, Alexis-François (1772-1849). Traducteur

Contributeur : Dargent, Yan (1824-1899). Illustrateur

Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb11952658b

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31993094t

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : 1 vol. (410 p.) : ill. ; in-4

Format : Nombre total de vues : 508

Description : [La divina commedia (français)]

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5449871p

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 4-YD-91

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 08/06/2009

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 100%.


CHANT VINGT ET UNIÈME 215

Nous ne nous en étions pas d'abord aperçus ; mais elle, parla la première : « O mes frères, dit-elle, que Dieu vous donne là paix! » Nous nous retournâmes sur-le-champ, et Virgile fit un, geste de respect, et répondit : « Que la Cour divine qui me relègue dans un exil éternel, te tienne aussi en paix dans l'assemblée céleste ! — Comment, dit l'esprit, continuez-vous de marcher si vite, si vous êtes des ombres que Dieu n'admet pas dans sonempire ? Qui vous: a conduits si avant sur les degrés par Lesquels on peut y parvenir ? »

Mon maître! reprit : « Si tu. regardes les signes que porte celui-ci et. que l'ange trace sur le front, tu conviendras qu'il a droit de vivre, avec les bienheureux. Mais comme celle qui travaille la nuit et le jour n'a pas cessé de filer toute, la quenouille qui lui est offerte par Clotho, l'âme de mon compagnon, qui est soeur de la tienne et de la mienne, en venant ici ne pouvait y arriver seule, parce qu'elle ne jouit pas des mêmes; avantages que nous ; aussi j'ai été tiré des amples gouffres de l'Enfer pour le guider, et je le guiderai tant que mes;facultés,me le permettront. Dis-moi, si, tu le sais pourquoi la montagne a tremblé jusque dans ses, fondements baignés par la mer, et pourquoi les âmes ont répondu à ce tremblement par un cri universel. »

Virgile, en faisant cette demande, rencontra justement mon désir ; et ma soif pleine d'espérance commençait à devenir moins avide.

L'esprit parla en ces termes : « La montagne sainte n'entend pas cebruit sans l'ordre de la Divinité, et il n'est pas contraire à ses lois : celieu est exempt des altérations physiques qu'on peut craindre des éléments ; la cause de ce bruit ne peut provenir que de ce que le ciel a reçu en soi de la montagne ; car il ne tombe en ce lieu de la. pluie, de la grêle, de la neige et du brouillard qu'au delà des trois degrés de la porte ;, ici l'on ne voit ni nuées épaisses, ni vapeurs enflammées, né éclairs, ni les vives couleurs de la fille de Thaumas , qui, pour vous, paraît à la fois dans: plusieurs points du ciel : le vent ne s'élève aussi qu'au delà des-trois degrés dont je t'ai parlé, là où est placé l'ange vicaire de Pierre . La partie inférieure ne peut éprouver des tremblements plus ou moins prolongés ; mais ici où tu te trouves, il n'y en a jamais eu qui aient été occasionnés par des translations d'air souterrain. La montagne ne tremble que quand une âme se sentant purifiée s'élève ou se met en mouvement pour monter plus hauts et un cri semblable à celui que tu as entendu, accompagne chaque fois cetremblement.