Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 717 à 717 sur 970

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : La Terre à vol d'oiseau / par Onésime Reclus

Auteur : Reclus, Onésime (1837-1916). Auteur du texte

Éditeur : Hachette et Cie (Paris)

Date d'édition : 1886

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb311856513

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (960 p.) : fig. et cartes ; in-4

Format : Nombre total de vues : 970

Description : Collection numérique : Relations France-Québec depuis 1760

Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique

Description : Collection numérique : Thème : L'histoire partagée

Description : Collection numérique : Littérature de jeunesse

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5446505q

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-G-317

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 14/10/2008

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 97%.


710

LA TERRE A VOL D'OISEAU.

secs campos, nomades endurcis, cavaliers solidissimes, ennemis mortels du citadin et du propriétaire blanc comme du laboureur couleur de brique, le Mexique enferme donc encore trois peuples distincts par leur histoire et leur caractère, les Indiens, les Blancs, les Métis, dont l'usage de l'espagnol fait peu à peu une nation plus unie qu'elle ne le fut jamais et de plus en plus intimement

mexicaine. Ce peuple, très obstiné, très patient, profondément catholique, est maintenant, on peut l'espérer, inassimilable aux Anglophones qui le convoitent : les Yankees pourront s'emparer du Mexique, voire sans trop de peine, mais ils ne le plieront pas à leur langue, à leurs sectes, à leurs idées, à leurs axiomes ; le Mexicain gardera son castillan qui sonne, et jamais il ne dira que le o temps est de l'argent » •.

• États, Villes. — Par béate imitation des triomphants Yankees , les Mexicains ont jugé bon de déchirer leur pays en États souverains réunis par un lien fédéral lâche. 11 fallait cimenter la patrie, ils l'ont éparpillée au hasard. Le châtiment a suivi de près la faute ; ils ontperdu l'immense Texas, la brillante

Californie, des monts et des plateaux sans fin, horizons secs- continuant leurs sierras et leurs Uanos.

Ce qui leur reste comprend un District fédéral, Mexico, grand de 25100 hectares avec 354 000 âmes, 27 États et un Territoire, la Basse Californie 1, presqu'île très étirée entre l'océan Pacifique au couchant, la mer Vermeille ou golfe de Californie au levant— cette péninsule de H00 kilomètres de long, toute en monts gris ou fauves, sans humidité,

mais riche en métaux, n'a pas 25 OOi) habitants sur plus de 14 millions d'hectares.

Les 27 États portent ou des noms purement indiens, comme Tlascala, Zacatecas, Michoacan, Chihuahua, ou des noms purement espagnols, comme Yera-Cruz, la Puebla, Nuevo-Leon, Aguas Calientes, ou comme Hidalgo, consacrant la mémoire du « curé patriote » qui poussa le premier

le cri d'indépendance en brandissant la bannière de Nuestra Senora de Guadalupe. Lestroisplus grands ont : Chihuahua près de 25 millions d'hectares, Sonora près de 20 millions, Coahuila près de 16 millions; les trois plus peuplés : Jalisco * 960 000 âmes, Guanajuato 788 000, Oajaca

" 744 000.

- Mexico (241000 hab.),

: • en espagnol Méjico, dans les Terres fraîches, a son site à 2377 mètres d'altitude, sur un pla:■

pla:■ de l'intérieur, entre

;- le lac salé de Tezcuco et le lac doux deXochimilco, un peu moins loin du golfe du Mexique, où elle a son port de la

. Vera-Cruz(40 000hab.), que du Pacifique, où sa ville de mer est.Acapulco. Mexico passepour la plus belle ville de l'Amérique espagnole et c'était la plus habitée avant l'efflorescence de Buenos-Ayres,

Buenos-Ayres, la première des cités castillauophones après Madrid, qui même sera bientôt dépassée. Mais une banale nature environne la ville platéenne, tandis que Mexico contemple des monts magnifiques, Popocatépetl, Ixtaccihuatl, et d'autres, de fière allure aussi. Guadalajara (80 000 hab.) est à 1550 mètres au-dessus des mers; la Puebla (65 000 hab.) à 2170; Guanajuato (56000 hab.) à 2045.

Le Yucatan. Les Mayas. — A l'orient du fossé de Téhuantépec, les Étals de Chiapas, de Tabasco

1. Ou Vieille-Californie.

Types de Mayas. (Voy. p. 711.) Dessin de Ronjat, d'après une photographie.