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Titre : Revue française de psychanalyse : organe officiel de la Société psychanalytique de Paris
Auteur : Société psychanalytique de Paris. Auteur du texte
Éditeur : G. Doin et Cie (Paris)
Éditeur : Presses universitaires de FrancePresses universitaires de France (Paris)
Date d'édition : 1948
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34349182w
Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34349182w/date
Type : texte
Type : publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 73850
Description : 1948
Description : 1948 (T12,N1)- (T12,N4).
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette
Droits : Consultable en ligne
Droits : Public domain
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5445909f
Source : Bibliothèque Sigmund Freud, 8-T-1162
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 01/12/2010
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548 REVUE FRANÇAISE DE PSYCHANALYSE
tions. Si des feuilles de son carnet sont déchirées, c'est qu'elles portaient des consignes secrètes.
5°) Il a été interpellé par Martin qui le menaçait.
6°) Il a tiré une première fois parce que Martin portait la main à la poche.
7°) Il a tiré deux autres fois parce qu'il était en colère.
8°) Il regrette son acte surtout à cause de Mme Martin.
Dans le témoignage de la femme, nous remarquons les points suivants :
1°) Fuget lui a fait la cour mais elle n'a jamais été pour lui qu'une camarade ; c'est à ce titre qu'elle est allée le voir à « La Montagne ».
2°) Elle ignore si un autre différend existait entre son mari et Fuget.
3°) Elle ignore si Fuget les a suivis et s'il avait l'intention d'attaquer Martin.
4°) Elle a crié à son mari : « Ne t'en va pas », mais il a continué à rouler, en direction de la rue Eugène-Gilbert,
D'après une fiche de renseignements, malgré ces graves événements, elle continue « à s'exhiber en compagnie de galants compagnons ».
L'Instruction
Lors de l'instruction, le témoignage de Fuget a varié sensiblement.
1°) Martin l'avait menacé de mort à plusieurs reprises.
2°) Mme Martin est venue le prier de lui procurer de l'étoffe pour un manteau.
3°) Très pris, il l'a à peine vue. Dès qu'il a été libre, il l'a cherchée sans la trouver. Il a appris que son mari était venu la chercher et lui avait administré une correction. Il est sorti, restant dans les environs immédiats, avec l'intention de s'interposer dans le cas où elle serait menacée par son mari.
4°) Il a pris le revolver comme il en avait l'habitude, parce qu'il avait sur lui des consignes secrètes. Plus loin, il déclare que les pages contenant les consignes secrètes avaient été arrachées dé son carnet. Au moment où il est arrivé sur les lieux, il ne pensait presque plus à cette affaire.
Quant à la femme :
1°) Elle charge davantage son mari avec les Allemands, il a fait du trafic de matériel et d'essence ; il la trompait et négligeait ses enfants ; il a déclaré qu'il allait régler son compte à Fuget.