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Titre : Le Nainnoir. Les Puritains d'Ecosse. Traduction Defauconpret. Illustrations de Charles Ducomet / Walter Scott

Auteur : Scott, Walter (1771-1832). Auteur du texte

Date d'édition : 1933

Contributeur : Defauconpret, Auguste-Jean-Baptiste (1767-1843). Traducteur

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32004395z

Type : monographie imprimée

Langue : français

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Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5442544k

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-Y2-80504

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 08/06/2009

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188 LES PURITAINS D'ECOSSE

poste, immobiles. Cette armée ne s'élevait guère à plus de mille hommes, dont la moitié à peine étaient bien armés, et d'une centaine de cavaliers. Cependant leurs chefs étaient pleins de confiance ne doutant pas que la force de leur position, la supériorité du nombre, jointes à la certitude qu'après une telle démarche il n'y avait plus de pardon à espérer, et par-dessus tout l'enthousiasme qui les animait, ne suppléassent au manque d'armes et de discipline.

Sur le revers d'une montagne, on voyait des femmes, et même des enfants, qu'un zèle farouche avait entraînés : ils semblaient devoir rester simples spectateurs du combat qui allait décider de leur sort et de celui de leurs maris, de leurs pères, de leurs frères. Les presbytériennes poussèrent des cris aigus quand elles virent briller les armes des dragons sur la montagne opposée, et ces encouragements, échauffant le courage des sectaires, leur inspiraient la résolution de combattre jusqu'au dernier soupir.

Lorsque le régiment de Claverhouse se fut déployé, les trompettes et les timbales firent entendre les sons précurseurs du combat : les persécutés y répondirent en unissant leurs voix en choeur.

Pendant que tous les échos des montagnes répétaient le bruit de cette psalmodie, Claverhouse examinait avec attention le terrain et l'ordre de bataille adopté par ses adversaires.

— Il faut que ces rustres aient avec eux quelques vieux soldats ! s'écria-t-il ; celui qui a choisi cette position n'est pas un paysan.

— Il paraît certain que Burley s'y trouve, dit lord Evandale. On cite aussi Haxton de Rathillet, Paton de Meadowhead.

— Je le pensais ainsi, répondit le colonel ; à la manière dont ces cavaliers détachés ont fait franchir le fossé à leurs chevaux en retournant à leur poste, il était aisé de voir qu'il y a parmi eux quelques têtes-rondes, la vraie race du vieux Covenant. Il faut ici autant de sang-froid que de courage. — Evandale, faites venir les officiers.

— Messieurs, dit Claverhouse, je ne vous ai pas appelés pour vous former en conseil de guerre. Jamais je ne chercherai à rejeter sur personne la responsabilité qui revient à mon grade. Je désire m'éclairer de vos opinions, me réservant ensuite le droit de suivre la mienne, comme le font la plupart de ceux qui demandent des avis. — Qu'en dites-vous cornette Grahame ? Attaquerons-nous ces misérables qui beuglent là-bas ?

— Tant que j'aurai l'honneur de porter l'étendard du régiment des gardes, répondit le cornette, jamais il ne reculera de mon gré devant des rebelles. Mon avis est : En avant, marche, au nom du roi !