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Titre : Une larme du diable (Troisième édition) / par Théophile Gautier

Auteur : Gautier, Théophile (1811-1872). Auteur du texte

Éditeur : Desessart (Paris)

Date d'édition : 1839

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30490280z

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (376 p.) ; in-8

Format : Nombre total de vues : 388

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5440374d

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-YTH-32353

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 19/09/2008

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coteaux? Cela est impossible; la fortune, qui est une femme, ne peut avoir de rigueur pour toi.

— Bacchide, toi seule peux me sauver, toi, la meilleure et laplusgénéreusedes femmes; mais non, je n'oserais jamais te le dire; c'est quelque chose de si insensé que tu me prendrais pour un fou échappé d'Anticyre.

—Parle, enfant; toiquej'aitantaimé, que j'aime tant encore, bien que tu m'aies trahie pour une autre (que Vénus vengeresse l'accable de son courroux!), que pourrais-tu donc me demander qui ne tesoitaccordésur-le-champ,quandceseraitma vie?

— Bacchide, il me faut ta chaîne d'or, dit Ctésias d'une voix à peine intelligible.

— Tu veux ma chaîne, enfant, et pourquoi faire? est-ce pour cela que tu veux mourir? Et que signifie ce caprice? répondit Bacchide surprise.

— Écoute, ô ma belle Bacchide! et sois bonne pour moi comme tu l'as toujours été. J'aime PlangonlaMilésienne, je l'aime jusqu'à la frénésie, Bacchide. Un de ses regards vaut plus à mes yeux que l'or des rois, plus que le trône des dieux, plus que la vie; sans elle je meurs; il me la faut, elle est

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