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Titre : La Fontaine (Cinquième éd.) / par Émile Faguet,...

Auteur : Faguet, Émile (1847-1916). Auteur du texte

Éditeur : (Paris)

Date d'édition : 1889

Sujet : La Fontaine, Jean de (1621-1695)

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb304156155

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : 1 vol. (239 p.- 8 p. de pl.) : ill., portrait ; 22 cm

Format : Nombre total de vues : 246

Description : Collection : Collection des classiques populaires

Description : Collection : Collection des classiques populaires

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5440349b

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-YE-2157

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 08/06/2009

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LA MORALE DELA FONTAINE. 109

Celui-ci ne voyait pas plus loin que son nez ; L'autre était passé maître en fait de tromperie. La soif les obligea de descendre en un puits :

Là, chacun d'eux se désaltère. Après qu'abondamment tous deux en eurent pris, Le renard dit au bouc : a Que ferons-nous, compère? Ce n'est pas tout de boire, il faut sortir d'ici. Lève tes pieds en haut, et tes cornes aussi ; Mets-les contre le mur : le long de ton échine

Je grimperai premièrement ;

Puis sur tes cornes m'élevant,

A l'aide de cette machine,

De ce lieu-ci je sortirai,

Après quoi je t'en tirerai. —- Par ma barbe ! dit l'autre, il est bon ; et je loue

Les gens bien sensés comme toi.

Je n'aurais jamais, quant à moi,

Trouvé ce secret, je l'avoue. " Le renard sort du puits, laisse son compagnon,

Et vous lui fait un beau sermon

Pour l'exhorter à patience. « Si le ciel t'eût, dit-il, donné par excellence Autant de jugement que de barbe au menton,

Tu n'aurais pas, à la légère, Descendu dans ce puits. Or, adieu ; j'en suis hors : Tâche de t'en tirer, et fais tous tes efforts ;

Car pour moi j'ai certaine affaire Qui ne me permet pas d'arrêter en chemin. »

En toute chose il faut considérer la fin.