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Titre : La Fontaine (Cinquième éd.) / par Émile Faguet,...

Auteur : Faguet, Émile (1847-1916). Auteur du texte

Éditeur : (Paris)

Date d'édition : 1889

Sujet : La Fontaine, Jean de (1621-1695)

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb304156155

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : 1 vol. (239 p.- 8 p. de pl.) : ill., portrait ; 22 cm

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Description : Collection : Collection des classiques populaires

Description : Collection : Collection des classiques populaires

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5440349b

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-YE-2157

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 08/06/2009

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SON AMOUR POUR LES PETITS ET LES FAIBLES. 99

Ils n'ont devant les yeux que des objets d'horreur,

De mépris d'eux et de leurs temples, D'avarice qui va jusques à la fureur. Rien ne suffit aux gens qui nous viennent de Rome :

La terre et le travail de l'homme Font pour les assouvir des efforts superflus.

Retirez-les : on ne veut plus

Cultiver pour eux les campagnes. Nous quittons les cités, nous fuyons aux montagnes ;

Nous laissons nos chères compagnes ; Nous ne conversons plus qu'avec des ours affreux, Découragés de mettre au jour des malheureux, Et de peupler pour Rome un pays qu'elle opprime.

Quant à nos enfants déjà nés, Nous souhaitons de voir leurs jours bientôt bornés : Vos préteurs au malheur nous font joindre le crime. Retirez-les ; ils ne nous apprendront

Que la mollesse et que le vice ;

Les Germains comme eux deviendront

Gens de rapine et d'avarice. C'est tout ce que j'ai vu dans Rome à mon abord.

N'a-t-on point de présent à faire, Point de pourpre à donner? c'est en vain qu'on espère Quelque refuge aux lois ; encor leur ministère A-t-il mille longueurs. Ce discours, un peu fort,

Doit commencer à vous déplaire.

Je finis. Punissez de mort

Une plainte un peu trop sincère. » A ces mots, il se couche ; et chacun étonné Admire le grand coeur, le bon sens, l'éloquence