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Titre : La Prusse au pilori de la civilisation, crimes et forfaits des Prussiens en France, par Hector de Condé

Auteur : Condé, Hector de. Auteur du texte

Éditeur : Devillé (Bruxelles)

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30263202x

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : In-18, 238 p.

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Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5439186f

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LB57-165

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 08/06/2009

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La correspondance suivante, datée de Vernon, le 23 septembre, donne de tristes détails sur la présence des Prussiens :

« Nous vivons dans les émotions les plus pénibles. Un nouvel acte de sauvagerie vient d'être commis par les troupes prussiennes.

» Des uhlans, ayant requis à Mézières, près de Mantes, des fourrages et des provisions, et commandé de leur livrer les fusils des gardes nationaux, devaient tout emporter le 22 septembre.

» Les francs-tireurs de la contrée voulurent soustraire à l'ennemi les fusils, ainsi que les provisions, dont la France a tant besoin. Ils s'embusquèrent, tuèrent plusieurs uhlans, et parvinrent à s'emparer des fusils et provisions.

» Quelques uhlans s'échappèrent dans la lutte, puis revinrent en force, et, sous prétexte de venger l'insoumission des populations, osèrent lancer sur le village de Mézières des bombes incendiait es ; certains, dit-on, jetèrent du pétrole dans les cours des habitations. Bientôt cette commune n'était plus qu'un immense foyer, dont les flammes s'apercevaient à plus de 24 kilomètres à l'entour.

» Mézières comptait 900 habitants. Combien, sur ce nombre, ont péri de femmes, d'enfants et de vieillards?

» Puis, pour assouvir complétement leur passion destructive, ils dirigèrent des bombes sur la ville de Mantes. La gare de cette ville, plusieurs habitations, et même l'hôpital, furent endommagés.

» Mantes n'est distante de Mézières que de huit kilomètres, et c'est parce que des employés de la gare, préposés à sa défense, ont fait feu sur un Prussien,