Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 198 à 198 sur 240

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : La Prusse au pilori de la civilisation, crimes et forfaits des Prussiens en France, par Hector de Condé

Auteur : Condé, Hector de. Auteur du texte

Éditeur : Devillé (Bruxelles)

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30263202x

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : In-18, 238 p.

Format : Nombre total de vues : 240

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5439186f

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LB57-165

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 08/06/2009

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 100%.


— 197 —

débarbouillons. Imagine-toi que nous sommes ivres quand nous nous levons, ivres quand nous nous couchons.

» La belle existence ! Nous aurions un parfait bonheur si nous avions des filles, mais elles manquent. Je serai prochainement près de Paris, belle étape dans l'univers ! Je clos ma lettre en renvoyant beaucoup de salutations. Réponds-moi vite. — Mon adresse : Au canonnier Guillaume Artmann, régiment hanovrien d'artillerie de campagne, 10e corps d'armée, 3e corps d'infanterie. »

Le lecteur peut juger de l'élévation des sentiments du canonnier Artmann et combien sa camaraderie faisait honneur à l'officier tué à Epinay.

Le correspondant du Gaulois lui envoie les lignes suivantes :

« Les communications entre Elbeuf et les environs sont difficiles. Cependant, le bateau à vapeur qui fait le service entre cette ville et Rouen n'a pas interrompu son service. Seulement, il est souvent requis pour le service des troupes prussiennes.

» Quelquefois les Prussiens s'en servent pour faire des explorations, et, dans ce cas, ils font évacuer le bâtiment sur le moment du départ, sauf un certain nombre de voyageurs, qu'ils contraignent à les accompagner pour se mettre à l'abri des surprises.

» Comme partout, la privation la plus grande est le manque de nouvelles. Un arrêté du préfet Cramer interdit la vente sur la voie publique de tous les journaux, sauf le Moniteur officiel prussien.

17