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Titre : La Prusse au pilori de la civilisation, crimes et forfaits des Prussiens en France, par Hector de Condé

Auteur : Condé, Hector de. Auteur du texte

Éditeur : Devillé (Bruxelles)

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30263202x

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : In-18, 238 p.

Format : Nombre total de vues : 240

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5439186f

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LB57-165

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 08/06/2009

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tas de décombres. Là-bas il y a encore une voiture élégante, quelque berline oubliée sous la remise. Demain matin il n'en restera plus que les carcasses, nos soldats en auront enlevé le cuir pour se faire des souliers ; ils en auront enlevé tout, le bois, les garnitures, la ferraille. Dans le parc de cette villa là-bas, il y a encore une blanche statue debout sur son piédestal; c'est une Vénus de marbre, que, par galanterie artistique, nos soldats ont respectée.Vient soudain un boulet égaré qui lui enlève sa tète magnifique. Les soldats cherchent bien à la lui recoller avec de la terre glaise, mais la pauvre femme semble avoir un torticolis maintenant.

" Ainsi, tout se réunit pour détruire tout. Le regard se tourne bien parfois vers des endroits où l'on construit ou cultive ; on éprouve parfois le besoin de calme, de paix et de repos. Mais où les trouver? Nous devons porter le déluge de la destruction plus loin encore.

» Dans cette situation désespérée, je reçois une communication qui me tranquilise la conscience au sujet des petits vols et détournements que j'ai commis avec tous les autres, car je me souviens avoir pris une fois de l'argent dans un tiroir. » Et, cependant, j'espère aller au ciel. Le lecteur doit se souvenir qu'à Chartres, j'ai couché au palais épiscopal. Monseigneur me pria d'intercéder pour un de ses prêtres auprès des autorités militaires. Le pauvre homme était allé voir sa soeur malade et avait traversé les lignes des avant-postes sans crier gare. J'apprends aujourd'hui qu'il a été mis en liberté. Monseigneur me prend maintenant pour une personne influente et me remercie de tout coeur. J'espère qu'il adressera quelques prières au bon Dieu pour moi.