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Titre : La Prusse au pilori de la civilisation, crimes et forfaits des Prussiens en France, par Hector de Condé

Auteur : Condé, Hector de. Auteur du texte

Éditeur : Devillé (Bruxelles)

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30263202x

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : In-18, 238 p.

Format : Nombre total de vues : 240

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5439186f

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LB57-165

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 08/06/2009

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rets domaniales, dans les départements occupés. Des juifs de Francfort ou de Berlin viendront acheter nos forêts, convaincus qu'après la capitulation de Paris un petit article du traité de paix ratifiera ces indignes spoliations. »

Nous extrayons d'une correspondance de M. Amédée Achard, sur l'occupation prussienne à Orléans, les lignes suivantes :

« Quelquefois cependant l'âpreté du sang germain l'emportait. Il y avait des explosions à propos de vin de Champagne, qu'on ne trouvait pas en quantité suffisante, ou de mets qui ne semblaient pas assez délicats.

» Des officiers ont dégainé contre des domestiques qu'ils poursuivaient en chancelant tout prêts à les embrocher, et l'un d'eux à l'Hôtel du Loiret, a trouvé plaisant d'entrer dans la salle à manger à cheval. Mais l'insulte venait d'une capote aristocratique, il fallait tout.endurer.

» S'il était permis de faire de la philosophie sur un si triste sujet, comment des officiers qui usent constamment de brutalité contre leurs propres soldats qui, littéralement, les rouent de coups, et—peut-on le croire — les frappent au visage dans les rangs, sous l'uniforme, pourraient-ils être doux envers les habitants ?

» Je vous laisse à penser ce qu'ont dû souffrir les locataires des maisons sur les portes desquelles on voit encore écrit à la craie la quantité d'hommes qu'ils devaient loger, et le numéro de la compagnie et du régiment auxquels appartenaient ces hommes.