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Titre : Satires. Le lutrin (2e éd.) / Boileau

Auteur : Boileau, Nicolas (1636-1711). Auteur du texte

Éditeur : (Paris)

Date d'édition : 1867

Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb12050177b

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30120801h

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : 192 p. ; in-16

Format : Nombre total de vues : 196

Description : [Les satires (français). Extrait]

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5436490f

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, YE-8781

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 10/09/2008

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-.81L'un l'autre avant lui s'étaient plaints de la rime. It c'est aussi sur eux qu'il rejette son crime :. . 1 cherche à se couvrir de ces noms glorieux. Jai peu lu ces auteurs : mais tout n'irait que mieux Quand de ces médisants l'engeance tout entière . Irait la tête en bas rimer dans la rivière.

Voilà comme on TOUS traite : et le monde effrayé Vbus regarde déjà comme un homme noyé. En vain quelque rieur, prenant votre défense. Veut faire au moins, de grâce, adoucir la sentence : Bien n'apaise un lecteur, toujours tremblant d'effroi, Qui voit peindre en autrui ce qu'il remarque en soi.

Vous ftrei-vous toujours des affaires nouvelles ? Et faudra-t-il sans cesse essuyer des querelles ?- N'entendrai-je qu'auteurs se plaindre et murmurer ? Jusqu'à quand vos fureurs doivent-elles durer ? Répondez, mon esprit ; ce n'est plus raillerie : Dites... Mais, direz-vous, pourquoi cette furie? Quoi I pour un maigre auteur que je glose en passant, Est-ce un crime, après tout, et si noir et si grand ? Et qui, voyant un fat s'applaudir d'un ouvrage Où la droite raison trébuche à chaque page, Ne s'écrie aussitôt : L'impertinent auteur ! L'ennuyeui écrivain 1 le maudit traducteur I A quoi bon mettre au jour tous ces discours frivoles, Et ces riens enfermés dans de grandes paroles ?

Est-ce donc là médire ou parler franchement ? Non, non, la médisance y va plus doucement.