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Et souvent sans pourpoint * je cours toute la nuit. Car le feu, dont la flamme en onde se déploie, Fait de notre quartier une seconde Troie, Où maint Grec affamé, maint avide Argien, Au travers des charbons va piller le Troyen. Enfin sous mille crocs la maison abimée Entraîne aussi le feu qui se perd en fumée.
Je me retire donc, encor pâle d'effroi :
Mais le jour est venu quand je rentre chez moi.
Je fais pour reposer un effort inutile :
Ce n'est qu'à prix d'argent qu'on dort en cette ville.
Il faudrait, dans l'enclos d'un vaste logement,
Avoir loin de la rue lin autre appartement.
Paris est pour un riche un pays de cocagne : Sans sortir de la ville il trouve la campagne ; Il peut dans son jardin, tout peuplé d'arbres verts, Receler le printemps au milieu des hivers, Et foulant le parfum de ses plantes fleuries, Aller entretenir ses douces rêveries.
Mais moi, grâce :au destin, qui n'ai ni feu ni lieu, Je me loge où je puis, et comme il plaît à Dieu.
* Partie do Fancien habillement français qui convr.'it le corps depuis le cou jusqu'à la ceinture.