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Titre : Satires. Le lutrin (2e éd.) / Boileau

Auteur : Boileau, Nicolas (1636-1711). Auteur du texte

Éditeur : (Paris)

Date d'édition : 1867

Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb12050177b

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30120801h

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : 192 p. ; in-16

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Description : [Les satires (français). Extrait]

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5436490f

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, YE-8781

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 10/09/2008

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— 5S —

. Le plus hardi laquais n'y marche qu'en tremblant ; Il faut pourtant passer sur ce pont chancelant ; Et les nombreux torrents qui tombent des gouttières Grossissant les ruisseaux en ont fait des rivières. J'y passe en trébuchant ; mais malgré l'embarras, La frayeur de la nuit précipite mes pas.

Car, sitôt que du soir les ombres pacifiques

D'un double cadenas font fermer les boutiques ;

Que, retiré chez lui, le paisible marchand

Va revoir ses billets et compter son argent ;

Que dans le Marché-Neuf tout est calme et tranquille,

Les voleurs à l'instant s'emparent de la ville.

Le bois le plus funeste et le moins fréquenté

Est, au prii de Paris, un lieu de sûreté.

Malheur donc à celui qu'une affaire imprévue

Engage un peu trop tard au détour d'une rue!

Bientôt quatre bandits lui serrant les côtés,

La bourse !... Il faut se rendre ; ou bien non, résistez,

Afin que votre mort, de tragique mémoire,

Des massacres fameux aille grossir l'histoire.

Pour moi, fermant ma porte et cédant au sommeil, Tous les jours je me couche avec le soleil. Mais en ma chambre à peine ai-je éteint la lumière, Qu'il ne m'est plus permis de fermer la paupière : Des filous effrontés, d'un coup de pistolet^ Ébranlent ma fenêtre et percent mon volet : J'entends crier partout : Au meurtre I On m'assassine ! Ou : Le feu vient de prendre à la maison voisine I Tremblant et demi-mort, je me lève à ce bruit,