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Titre : Premiers symptômes des maladies contagieuses qui peuvent atteindre les jeunes enfants : instruction demandée par M. le Préfet de la Seine... / rédigée par M. le Dr Delpech,...

Auteur : Delpech, Auguste (1818-1880). Auteur du texte

Éditeur : J.-B. Baillière et fils (Paris)

Date d'édition : 1880

Sujet : Maladies infectieuses

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb303199791

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 34 p. ; in-18

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Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5433101g

Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 8-TD49-23

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 13/08/2008

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SALLES. D'ASILE ET ECOLES PRIMAIRES

PREMIERS SYMPTWS61^!^1?*

DES ïv ? ^

J1MDIES GONTÀëHîfc"

^ ?'' - > ' ? '''^> - " ?

j ; s, \ U'EUWftT ATTEINDRE LES JEUNES ENFANTS

?"" '-.. ,'^'/ INSTRUCTION

\/_J3_ESlAXDEE PAR M. LE PREFET DE LA SEINE

au Conseil d'hygiène publique et de salubrité

HÉDIGÉE PAU

M. LE Dr DELPECH

Conseiller municipal de Paris

Membre de l'Académie de médecine

Membre du Conseil d'hygiène) Médecin de l'hôpital Kecker

PARIS

LIBRAIRIE j.-B. BAILLIÈRE ET FILS

19; rue Hautefeuillei près du boulevard Saint-Germain

H / V Y 1880

/ f**>/ \s^ Prix : 2o centimes.



AVERTISSEMENT

La nécessité d'introduire dans les écoles et les salles d'asile une hygiène régulière et de préserver, dans la mesure du possible, les enfants qui les fréquentent des inconvénients de l'agglomération d'un grand nombre d'individus jeunes, a frappé depuis longtemps beaucoup de bons esprits.

L'administration de la ville de Paris et M. le Préfet de la Seine ne pouvaient manquer de se préoccuper d'un aussi grave intérêt. La transmission des maladies contagieuses, si fréquentes dans l'enfance, se plaçait au premier rang des dangers qu'il fallait combattre, et M. le Préfet de la Seine voulut mettre les instituteurs en situation d'y pourvoir. Il demanda au Conseil d'hygiène publique et de salubrité du département de la Seine par l'intermédiaire de M. le Préfet de police, son président, de lui présenter un manuel contenant, sous une forme succincte., l'énumération de ces affections et les premiers symptômes auxquels on pouvait les reconnaître.

Destiné à être placé, entre les mains des instituteurs primaires et des directrices de salles d'asile, ce manuel devait les mettre en mesure d'isoler immédiatement les enfants dont la présence devenait un péril pour leurs camarades.

Le Conseil de salubrité chargea l'un de ses membres, M. le Dr Delpech, de répondre à ce désir de l'administration municipale.

Le rapport, rédigé parM. leDrDelpech et approuvé par le Conseil dans sa séance du 22 août 1879, fut immédiatement distribué dans les écoles.



;PRE;MIE,RS, SYMPTQMES, .?. '

: ' - DES '? : ?'.-?. ..

MILADI1 CONTAGIEUSES

' '?'?QUI PEUVENT AHEIK'DIIE . - - ? "

-,,-. ,... ... LES JEUNES ENFANTS

II n'est point sans difficulté d'exposer les premiers caractères des maladies contagieuses qui peuvent atteindre les enfants reçus dans les salles d'asile et dans les écoles primaires, avec une précision assez grande pour que les instituteurs puissent les reconnaître dès l'abord. Ces affections ne revêtent point toujours, en effet, dès leur origine et à une époque où elles peuvent cependant déjà se transmettre, des caractères tranchés, même pour le médecin le plus instruit et le plus expérimenté. II est par suite impossible . de les rendre, par une courte description, facilementreçonnaissables pour des personnes très éclairées et très intelligentes,, sans doute, mais peu familiarisées avec l'observa-


6 CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES.

lion médicale. Mais la plupart d'entre ces maladies, et celles en particulier dont il est le plus nécessaire de préserver les enfants, en raison de la rapidité de leur marche i et de leur puissance de diffusion, présentent heureusement, à leur début, des caractères communs qui, à défaut d'un diagnostic précis, permettront, ce qui est important surtout, de faire reconnaître l'opportunité de 'l'isolement des enfants qui en sont atteints.

Les maladies contagieuses peuvent, en effet, être rangées en deux classes : celles qui s'accompagnent de fièvre et celles dans lesquelles la série de symptômes qui constitue la fièvre n'existe'point.

Or, les maladies éruptives, qui tiennent, comme fréquence et comme gravité, le premier rang parmi les maladies contagieuses propres à l'enfance, sont des maladies fébriles ; on aura donc rempli, pour la plus grande part, le but de préservation qui est l'objet de cette note en éloignant de la classe ou de la salle d'asile,, et en maintenant chez ses parents., tout enfant atteint de fièvre.

Cette mesure, prise d'une manière générale et dans les cas mêmes où il ne s'agirait point d'une affection démontrée contagieuse par la suite des faits, n'a aucun inconvénient. L'enfant fébricitant est peu apte au travail, il ne profiterait point de sa


CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES. 7

présence, à la classe, et, de plus, la fièvre, quelle qu'en soit la cause, exige, avant tout; du repos, une température modérée et constante, et un régime spécial.; Elle ne peut que s'aggraver par la fatigue qui résulterait des allées et venues de l'enfant, exposé de plus aux intempéries des saisons.

Tout enfant atteint de fièvre sera donc éloigné de ses condisciples et avec plus de soin que jamais dans les moments où régnent les fièvres éruptives. La fièvre dont il est frappé est-elle éphémère, dépend-elle d'une indisposition sans gravité, l'enfant reviendra promptement à l'école ; est-elle le premier symptôme d'une maladie sérieuse et durable, on l'aura placé dans les circonstances les plus favorables à sa guérison ; est-elle enfin contagieuse, on en aura préservé les autres enfants èri lui étant utile à lui-même.

.L'existence de la fièvre chez les enfants qu'ils dirigent doit donc être pour les instituteurs/les institutrices et les directrices, l'objet d'une rechèr-' che attentive, lorsqu'ils se plaignent d'une indisposition. ? -?? .

Or, s'il est parfois difficile de constater certains caractères de la fièvre, son existence même est en général facilement reconnue par des personnes même étrangères à la rnédecine.


8 CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES.

L'augmentation de la température du co.r-p.s", l'accélération du pouls, en sont les principaux ça-, ractères.

L'augmentation de la chaleur se perçoit, par l'application de la main sur la peau du malade et en particulier sur celle de la poitrine, de l'aisselle et souvent de la face et du front. L'accélération du pouls ne peut se constater exactement qu'au moyen de la montre; mais il est possible, avec un peu d'habitude, de se, rendre compte d'une manière approximative de sa fréquence plus grande et de sa dureté plus prononcée,

A ces deux signes de la fièvre, il faut joindre les frissons ou la sueur, la soif plus vive, le manque d'appétit, la langue plus ou moins blanche, ou rouge et sèche, la coloration du visage, l'éclat exagéré ou l'alanguissement des yeux, le malaise général, la fatigue, la courbature, le mal de tête, l'abattement intellectuel ou l'excitation et le délire. Ces caractères, ou plusieurs d'entre eux, diversement groupés et d'une intensité variable, ne laisseront cependant, en général aucun doute sur la présence d'un état fébrile.

L'enfant renvoyé dans sa famille ou qui aura été

retenu malade pendant plus d'une semaine par

. la volonté de ses parents, devra, pour rentrer à la


; CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES, 9

classe, présenter une autorisation signée parle médecin inspecteur. . : v

Tout Importantes quelles sont, les considér-a-r. lions qui précèdent resteraient insuffisantes, même en ce qui concerne les maladies contagieuses fébriles, si les principaux symptômes, de .celles-ci n'étaient point rapidement indiqués. Cet examen fera l'objet de la deuxième partie de cette note.

11 est important d'établir, dès Tabord/qu'dl ne faut jamais se fonder sur Ta légèreté'd'un cas de maladie contagieuse pour attacher moins?'d'impote tance à l'empêcher de se propager. Ce- raisonnement^ que l'on fait généralement, est tout à fait erroné, l'affection la plus légère manifestée chez un premier enfant pouvant chez un autre développer la plus grave maladie. -

- Les ftèvrès éruptives, qui sont le type des maladies contagieuses fébriles de l'enfance, seront examinées les premières^. Elles comprennent quatre maladies bien connues : ' ;v La variole-.-où--petite- vérole;- ha. varicelle ou petite vérole volante ;


10 CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES.

La rougeole;- ?

La scarlatine. -

Nous en rapprocheronsles oreillons, qui leur ressemblent par quelques-uns de leurs caractères, quoiqu'ils ne s'accompagnent pas d'éruption. En second lieu viendront : La stomatite ulcéreuse;

\1 angine couenneuse ou diphthéritique et le croup ;

La. dysenterie; La fièvre typhoïde, affections qui ont pour siège principal les voies digestives. ' . .

Puis viendront :

La coqueluche^ qui atteintles voies respiratoires,. Et les inflammations contagieuses des yeux : \Jophthalmie catarrhale ; U ophthalmie purulente. Au dernier rang seront placées les affections parasitaires :

La gale, affection parasitaire animale, Et les teignes : ?

La teigne faveusé ou teigne proprement dite; La teigne tonsurante ; La teigne décalvante ou pelade, dues à des parasites végétaux.


FIÈVRES ÉRUPTIVES. HComme

HComme viendra une névrose (Vépilepsie) qui, chez les enfants en particulier, se développe assez fréquemment sous l'influence de la terreur causée par la vue d'une attaque épileptique. C'est là encore un genre de contagion. "

FIEVRES ERUPTIVES

î° - Variole ou petite vérole.

. Maladie très rare dans les asiles et écoles, où le certificat de vaccine est exigé, et où les enfants n'ont' pas, pour la plupart, atteint l'âge auquel la vaccine a perdu une partie de sa puissance préservatrice.

La variole débute par de la fièvre, des vomissements, des douleurs de reins. - Après 2 jours au moins et 3 jours au plus, éruption commençant par la face, constituée par des taches plus ou moins nombreuses, d'abord à peine saillantes, puis se transformant en pustules qui présentent à leur centre une dépression en forme d'ombilic. - Elles se terminent par des croûtes qui devront avoir complètement disparu avant la rentrée de l'enfant, qui devra en outre avoir été baigné 2 ou 3 fois.


12 FIÈVRES ÉRUPTIVES.

Toutes les fois qu'un instituteur pourra faire revacciner ceux de ses élèves qui ont dépassé la 10e année, il devra en saisir l'occasion. En temps d'épidémie de variole, cette précaution est de la plus haute importance.

L'opinion assez répandue que, pendant les épidémies, la vaccine favorise le développement de la variole est absolument erronée,

2" - Varicelle ou petite vérole volante.

Maladie sans gravité, précédée quelquefois, mais non constamment, par de la fièvre ; caractér risée par le développement de bulles de la grosseur d'un petit pois remplies d'un liquide transpa^ rent comme de l'eau claire et qui devient plus tard louche ou sanguinolent, et se terminant par des croûtes.

Ces bulles sont précédées par une tache rosée. Elles se montrent par poussées successives, sur^ tout vers le soir, en s'accompagnant en général d'un léger accès de fièvre.

On reconnaît la varicelle lorsqu'il n'existe qu'un petit nombre de bulles mal caractérisées sur le corps, et en ce qu'il existe toujours dans les cheveux des bulles ou des croûtes.


SCARLATINE. 13

; 3° - Rougeole.

Àu début : malaise, fièvre, éternuements, larmoiement, rougeur des yeux, toux bruyante ; plus rarement saignements de nez, diarrhée passagère. , Après trois ou quatre jours, quelquefois beaucoup plus tôt, apparition au menton et sur la face de petites taches roses irrégulières, en général un peu saillantes, qui gagnent bientôt le corps en proportions variables, et qui peuvent devenir assez 'abondantes pour le couvrir complètement en laissant entre elles de petites portions de peau plus ou moins pâles et déforme irrégulière.

Pour les petits malades conservés chez leurs parents et garantis des refroidissements, la rougeole;, qui est une maladie très contagieuse, est en général bénigne.

4" - 'Scarlatine. 5

Début: malaise extrême -, fièvre intense, peau sèche et brâlantej mal de gorge -, vomissements'.

Très rapidement, parfois en riïênïe temps 'que le

premier malaise et même avant, le ;plus souvent -à

la fin de la journée, chez un enfant jusqu'alors

bien portant et qui rentre du dehors-, par exem?i..

exem?i..


14 FIÈVRES ÉRUPTIVES.

pie, apparition subite d'une éruption tantôt générale, tantôt disposée par plaques, sur différents points du corps, à la face, à la partie interne des cuisses, aux aines, aux articulations. Cette éruption est d'une rougeur framboisée, uniforme au premier aspect, mais constituée, à un examen attentif, par un nombre énorme de petits points rouges dont un certain nombre sont plus saillants, acuminés, et se transforment souvent en petites - vésicules miliaires.

Très souvent, la pression des articulations, de celles des poignets en particulier, permet de constater l'existence de douleurs à forme rhumatismale.

Aucune maladie n'est d'ailleurs moins semblable à elle-même que la scarlatine; tantôt d'une bégninité extrême, tantôt d'une gravité terrible, elle est parfois si fugace qu'on n'a le droit d'affirmer son existence qu'à l'époque où l'épiderme s'enlève par larges plaques, surtout aux pieds et aux mains.

Elle est extrêmement contagieuse, et, tandis qu'après une dixaine de jours et après avoir pris un bain, un enfant convalescent de rougeole peut sans danger être mis en contact avec ses camarades, il faut au moins six semaines pour épuiser la puissance de propagation de la scarlatine.-


OREILLONS. la

Après les fièvres éruptives, il faut placer, parmi les maladies contagieuses les plus fréquentes de l'enfance,.les oreillons qui s'en rapprochent, a-t'-il été dit', par quelques caractères.

5° - Oreillons.

Débuttantôt soudain, tantôt précédé de quelques jours de malaise et même de fièvre parfois très vive.

Puis, sentiment de gêne vers l'articulation de la mâchoire, bientôt suivi d'un gonflement souvent très volumineux, plus ou moins tendu, donnant l'idée d'une fluxion, dont il diffère par l'absence de toute douleur dentaire et en ce qu'il tend à gagner d'une manière plus marquée le cou, soit en arrière, soit au-dessous de la mâchoire.

; Rarement les deux côtés sont pris à la fois, un seul peut rester atteint, mais, le plus souvent, tous deux le sont successivement.

Assez fréquemment encore, un gonflement semblable envahit tout à coup d'autres points du corps et en particulier les organes génitaux.


16 MALADIES CONTAGIEUSES DES VOIES DIGESTIVES.

MALADIES .CONTAGIEUSES

AYANT-LEURS PRINCIPAUX SYMPTOMES VERS

LES VOIES DIGESTIVES

Dans la bouche et dans l'arrière-gorge peuvent se développer deux maladies éminemment contagieuses : la.stomatite ulcéreuse et \'an.g,ine. diphthéritique pu- angine coumiieuse.

1° - Stomatite ulcéreuse,

Elle est quelquefois précédée par un malaise, le plus ordinairement sans fièvre. Elle se caractérise par le développement, sur le bord des gencives et souvent aussi à l'intérieur des joues, des lèvres et sur le voile du palais, d'ulcérations grisâtres, saignantes, qui tendent à gagner en étendue et en profondeur.

Elle s'accompagne d'ailleurs d'une fétidité extrême de l'haleine qui appelle suffisamment l'attention.

2° - Angine dâphthéritique ou couenneuse.

Maladie terrible et éminemment contagieuse. Elle consiste dans le développement à l'arrière-gorge, et spécialement au début, sur les


ANGINE' DIPHTHÉH1TIUUE OU COUENNEUSE. 17

amygdales, d'une couenne ou concrétion grise ou blanchâtre quelquefois noircie par du sang altéré, et qui tend à gagner Tes parties voisines et en particulier le larynx où elle constitue le croup.

Son début est très insidieux : un peu de gêne en avalant, un léger enrouement sont souvent les seuls symptômes appréciables. Aussi, toutes les fois qu'un enfant les présente, faut-il regarder Tarrière-gorgé avec soin, en abaissant la langue avec une cuiller, pour isoler et soigner, dès l'abord, les enfants qui, sous les apparences d'un simple mal de gorge, seraient atteints de diphthérite. Souvent, dès cette époque, on trouve en arrière de l'angle de la mâchoire des glandes engorgées et, dans les cas les plus graves, un gonflement très accentué de cette région et des parties voisines du cou.

Assez ordinairement un enchifrènement du nez avec écoulement plus ou moins abondant, indice de l'envahissement des fosses nasales par les fausses membranes, a précédé tous les symptômes. .:

L'angine couenneuse précède presque toujours le croup ou laryngite diphihéritique. En effet, il est rare que le larynx^sôit-^envahi d'emblée par les fausses membrM'êsV'Développées dans Tarrière-gorge, elles descendent 'véTEs\ les voies respiIcH- P V x^\ 1


18. MALADIES CONTAGIEUSES DES VOIES DIGESTIVES.

ratoires qu'elles ferment en produisant l'asphyxie. Il ne faut pas confondre le croup, maladie lente et. progressive, avec le faux croup. Celui-ci débute subitement, en général vers le.milieu de la nuit, chez un enfant presque toujours bien portant pendant la journée précédente. Il se manifeste par. une toux très bruyante, tandis que celle du croup est éteinte. La voix est presque.toujours assez, claire, tandis qu'elle est rauque et voilée dans, le croup. Il n'existe ni fausses membranes dans i'arrière-gorge, ni glandes en arrière de la mâchoire. Le faux croup est généralement sans gravité; il n'est pas contagieux.

3° - Dysenterie.

La dysenterie peut être contagieuse.

Dans la dysenterie, les besoins d'aller à la garde-robe sont fréquents, quelquefois incessants; mais, avec des efforts considérables, l'enfant ne rend que des glaires, le plus souvent teintes de sang et chaque fois en petitequantité. ?

11 sera, dès l'abord, nécessaire d'empêcber l'enfant de se rendre aux cabinets d'aisances fréquentés par ses camarades. D'ailleurs, les coliques et le malaise le forceront bientôt à abandonner l'école.


FIÈVRE TYPHOÏDE. 19

Il ne faut pas confondre la dysenterie avec la diarrhée, qui est caractérisée par l'expulsion plus ou moins fréquente de selles liquides.

4° - Fièvre typhoïde.

La fièvre typhoïde se placerait naturellement après les fièvres éruptives et les oreillons.

Mais, comme il s'agit ici non pas de classification dogmatique, mais de simples notions pratiques, elle a été placée parmi les affections qui frappent spécialement les organes de la digestion.

Elle débute rarement d'une manière brusque. Les enfants perdent l'appétit et les forces, ils sont fatigués et abattus. Bientôt il se manifeste de la fièvre, un mal de tête intense, de Tobtusion de l'intelligence, de la dureté d'oreille et' des bourdonnements, des vertiges, de la difficulté à se tenir debout, le plus souvent des saignements de nez, puis des coliques et delà diarrhée, delà douleur et de la tuméfaction du ventre ; la langue est sale, souvent rouge à la pointe et sur les bords ; mais déjà l'enfant a dû quitter l'école et a cessé d'être un danger pour ses condisciples.


20 COQUELUCHE. .

COQUELUCHE

Parmi les affections qui frappent spécialement les voies respiratoires, il en. est une, la coqueluche, qui se propage par contagion avec une grande puissance. Elle est malheureusement difficile à distinguer à son origine, qui est celle d'un simple rhume avec enrouement. Toutefois, la toux a de la tendance à se produire par quintes isolées et avec une plus grande fréquence la nuit que le jour. Une ou plusieurs semaines peuvent se passer dans cette incertitude, puis la coqueluche se manifeste avec tous ses symptômes.

Elle procède alors par accès ou quintes, plus nombreuses la nuit que le jour, et entre lesquelles., à moins de complications, la toux est nulle ou à peu près nulle.

La quinte débute en généralpar un sentiment de malaise pendant la durée duquel l'enfant lutte contre la toux qui va éclater, puis, tout à coup, celle-ci se déclare par des secousses rapides, se succédant sans interruption et se perpétuant jusqu'à rendre la suffocation imminente.

A ce moment quelques efforts d'inspiration se produisent, ils sont survis d'une inspiration sifflante, presque convulsive, à laquelle on


OPHTHALMIES, x 21

donne souvent le nom de reprise et qui est encore suivie'souvent de quelques secousses- de toux.

Le plus ordinairement, après un moment de repos, il se développe une seconde quinte, plus faible que la première et plus courte, après laquelle l'enfant expectore une masse plus ou moins considérable de mucosités épaisses qui sont en partie rejetées au dehors, en partie avalées. Sou4 vent il rejette en même temps les aliments eonte^ nus dans l'estomac.

C'est l'expectoration, qu'elle se montre après une seule quinte ou seulement après la seconde, qui met fin à l'accès, après une durée de 1B second des à 1 minute environ.

La coqueluche, surtout chez les jeunes enfants, se complique souvent d'accidents graves et même mortels ; il faudrait donc isoler, immédiatement ceux qui en sont atteints, mêmeàun degré trèsléger,

? - .. ,.. OPHTHALMIES ./. ;:

Parmi les maladies qui doivent attirer l'attention des instituteurs et surtout celle des directrices d'asile, il faut attacher une grande importance aux ophthalmies. Il en est deux : Yophthalmie catarrhale et Y ophthalmie purulente qui sont l'une et l'autre très contagieuses.


22 MALADIES CONTAGIEUSES PARASITAIRES.

La seconde surtout peut amener rapidement la perte d'un oeil et même des deux yeux. Elles sont surtout à craindre chez les très jeunes enfants, mais elles peuvent se transmettre à des enfants plus âgés et même aux adultes.

Ces deux ophthalmies ont pour caractère la production d'une sécrétion abondante, puriforme ou purulente, qui baigne les yeux et qui s'échappe entre les paupières. Celles-ci sont en général rouges et tuméfiées, mais comme ce dernier symptôme ainsi que la rougeur de l'oeil lui-même peuvent appartenir à d'autres inflammations oculaires, ilfaut se- fonder uniquement, pour reconnaître ? Toplithalmie catarrhale et l'ophthalmie purulente, sur l'abondance et la quantité de l'écoulement.

MALADIES CONTAGIEUSES PARASITAIRES

Quatre parasites différents, constituant des maladies contagieuses, peuvent se rencontrer dans les écoles et asiles : un parasite animal et trois parasites végétaux, d'où résultent deux genres de maladies : la gale et les teignes.

1° - Gale.

La gale est le résultat de la présence dans l'é-


GALE. 23

paissèur dé la peau, sous Tépidermé, d'un animai particulier, YAcarusscabieioxisarcopte de l'homme;

Elle est caractérisée par le développement, sur différents points du corps, et en particulier aux pieds et aux mains, de petites vésicules transparentes qui déterminent une assez vive démangeaison.

On les recherche surtout aux mains, dans l'intervalle des doigts et aux poignets. Souvent elles ont été écorchées par les ongles des malades et sont remplacées par une petite croûte brunâtre. Il en part fréquemment une petite traînée blanchâtre, grisâtre, ou brune, de 2 à 5 millimètres de long, ressemblant à une légère égratignure et se terminant par une petite bosselure d'une couleur plus foncée.

Cette traînée est la trace durillon que la femelle se creuse sous l'épidémie. Elle en habite le fond, au-dessous de la bosselure, d'où il est assez facile de l'extraire et où elle dépose ses oeufs.

L'acare de la gale est, un animal nocturne ; il en résulte que Ton contracte cette maladie assez. rarement pendant le jour. Mais cette observation n'a rien d'absolu ; il faut donc éloigner de l'école les enfants qui en sont atteints et prévenir les familles de les faire coucher seuls. D'ailleurs, la gale


24 MALADIES CONTAGIEUSES PARASITAIRES.

peut se guérir en quelques heures, si elle est convenablement traitée ; ;????.>

2° - Teignes.

Les teignes 'sont au nombre de trois :

A. La teigne favêuse Où teigne proprement dite ;

B. La teigne tonsurante ; "

C. Là teigne !décaltantè bu pelade.

Elles résultent de là présence à la surface du corps, et plus particulièrement dû cuir chevelu, de végétaux parasitaires d'iinë Organisation très élémentaire et dont la ïiâture intime hé p!eùt être dém'ôntréè qu'à l'aide du microscope. Ils se transmettent !d'ûn individu à unalitrè au moyen de semences 'extrêmement ténues nommées spores où sporules. Chaque teigne a son végétal spécial "et dès symptômes particuliers.

À. - Téigiiè faveusè où ïëïgne prô$i?èhiern:t dite.

Le végétal qui là coristitùè est YÀchùrion dé Schoenléin.

Elle siège 'généralement au cuir chevelu 1, biëiï qù''erlè puisse occuper toiites lés parties garnies !de poils. Elle ;sê féconhaft à là décoloration -des cheveux et des poils-, devenus d'abord 'grêles et cas-


; TEIGNE TONSURANTE. 23

sants, et à la production de croûtes jaunâtres, inégales, variables par leur étendue et leur saillie, cons-r tituéespardes espèces d'écaillés creusées en godets.

Ces croûtes sont uniques ou muliiples : en se réunissant, elles peuvent occuper la plus grande partie et même la totalité du cuir chevelu.

Les plaques croûteuses se dessèchent, se brisent et se divisent en fragments et en poussières qui se répandent de tous côtés et vont propager la maladie.

Les enfants, accusent toujours de violentes démangeaisons, ils se grattent et favorisent la destruction des croûtes et leur diffusion. Leur tête exhale une odeur toute particulière, analogue à celle de l'urine de chat.

La teigne laveuse est très contagieuse. Tout enfant qui en serait atteint doit être éloigné des asiles et écoles jusqu'à sa complète guérison certifiée par le médecin inspecteur.>

B. - Teigne tonsurante.

Végétal : le Tricophyton tonsur-ant. ????.-'.

Cette affection très contagieuse est caractérisée par des plaques arrondies, siégeant plus particulièrement sur le cuir chevelu et reconnaissables à ce que les cheveux y sont grêles, friables, moins colorés que ceux des parties voisines. De noirs ou


26 ' MALADIES CONTAGIEUSES PARASITAIRES.

de blonds, ils sont devenus rougeâtres ou d'un gris cendré. "De plus, ils sont rompus très également à 2 ou 3 millimètres au-dessus du niveau, de l'épiderme. Il se forme ainsi une véritable tonsure qui peut avoir l'étendue d'une pièce de deux ou de cinq francs et au delà.

Tantôt il n'existe qu'une seule plaque, tantôt il s'en développe plusieurs dont l'extension progressive détermine la réunion et qui peuvent envahir ainsi la plus grande partie de la tête.

La surface des plaques est inégale et parsemée d'aspérités, elle est hérissée de débris grisâtres,v pulvérulents et d'une teinte un peu bleuâtre. Elle est comme chagrinée.

G. - Teigne décalvante ou pelade.

Végétal : le Microsporon d'Audouin.

La teigne décalvante est caractérisée par la chute des cheveux sur des plaques d'une étendue variable à partir de celle d'une pièce de vingt centimes. Au lieu d'être rompus comme dans la teigne tonsurante, ils ont absolument disparu, laissant la peau douce, unie et d'une blancheur remarquable.

C'est cette particularité qui a valu à la teigne décalvante le nom de pelade.


TEIGNE DÉCALVANTE OU PELADE. 27

: La chute des cheveux est souvent, comme dans les deux autres espèces de teigne, précédée et accompagnée de démangeaisons.

Les sourcils et, chez les adultes, les parties du corps couvertes de poils, peuvent être dénudés par l'affection, parasitaire comme le cuir chevelu.

Elle peut, parla multiplicité des plaques etleur développement en surface, laisser le corps entier complètement dépourvu de poils.

Parfois, mais non constamment, ceux-ci subissent avant leur chute les altérations de force et de couleur déjà décrites.

La pelade, la plus innocente en apparence des teignes, est peut-être la plus dangereuse, au point de vue de Ja contagion, en ce sens qu'elle peut passer longtemps inaperçue. Un enfant, dans ses cheveux épais, peut avoir une ou plusieurs petites plaques dénudées sans qu'on y fasse attention, et, pendant cette période, il peut communiquer à ses camarades une affection dont il n'a pas même conscience. Les deux moyens les plus habituels de sa propagation dans les écoles, sont l'habitude que les enfants ont, dans leurs jeux, de prendre la coiffure les uns des autres, et celle des personnes chargées de leur toilette de peigner et de brosser avec les mêmes peignes et brosses un certain nom-


28 CONTAGION DE L'IMITATION.

bre d'entre eux. Cette dernière pratique doit'être absolument interdite, elle a souvent répandu la pelade chez un grand nombre d'élèves d'une même maison d'éducation. Il faut aussi inspirer aux enfants une répugnance salutaire, qu'ils garderont utilement toute leur vie, pour une facilité trop, grande à se servir de la coiffure des autres personnes. C'est en effet, pour les adultes, par ce moyen que se propagent les maladies du cuir chevelu, lorsqu'elles ne sont point-contractées, ce qui peut-être est plus fréquent encore, chez les coiffeurs, en raison de l'usage commun,des peignes et des brosses qu'ilsemploient.

C'est ici que se termine l'étude des premiers symptômes ou des caractères propres aux maladies contagieuses qui peuvent atteindre les enfants des écoles et des asiles. Mais, à côté de ces contagions directes, il en est une autre qu'il est impossible de passer sous silence, c'est la contagion de limitation ou de la terreur.

CONTAGION DE L'IMITATION OU DE LA . TERREUR

1" Êpilepsie, haut mal pu mal caduc. Une des maladies les plus terribles, l'épilepsie,;


ÉPILEPSIE. 29:

se transmet, et cela plus particulièrement chez les... enfants, par la vue d'une attaque épileptique, que ce soit l'exemple, que ce soit l'épouvante qui la fasse naître. IL faut donc éloigner à tout prix des: écoles les. enfants qui en sont atteints et qui,.frappés subitement d'une 'attaque, peuvent devenir dangereux pour leurs condisciples.

Si une attaque imprévue venait à se produire, il faudrait immédiatement éloigner les, autres élèves, pour leur en éviter le spectacle. On leur dirait, par exemple, sans prononcer le nom de la. maladie, qu'il s'agit d'une syncope, que leur camarade se trouve mal, que sa maladie n'a aucun danger, qu'il va revenir à lui, mais qu'il a besoin de calme et de silence et qu'il faut le laisser seul.

L'épi]epsie est une maladie du cerveau caractérisée par des attaques revenant à des intervalles plus ou moins éloignés, variables chez le même malade et entre lesquelles, surtout, dans l'origine, la santé peut être parfaite.

Ces attaques sont plus ou moins soudaines ; tanlôt elles frappent comme la foudre, de la façon la, plus inopinée, tantôt une sensation, qui varie chez chaque individu, l'avertit du mai qui va l'atteindre. Elles affectent deux formes : l'une légère, vertige


30 CONTAGION DE L'IMITATION.

épileptique,.l'autre intense, attaque convulsive, ou grand mal. . . ..?.,.

Le vertige épileptique consiste dans une perte subite de connaissance pendant laquelle l'enfant reste souvent dans la situation qu'il occupait, s'il parlait, s'il était à table, la main levée portant, par exemple, un aliment à sa bouche, ou s'il était débout appuyé contre un objet qu'il avait pu saisir, il interrompt la phrase commencée et reste quelques instants immobile, les yeux fixes ethagards; la face est pâle et quelquefois agitée par de légers mouvements. Après quelques secondes, une ou deux minutes au plus, l'enfant finit souvent la phrase commencée ou introduit l'aliment dans sa bouche sans avoir conscience de l'interruption apportée à l'acte qu'il accomplissait; quelquefois, il reste assoupi ou étonné.

D'autres se liyrent à un acte quelconque dont ils n'ont pas conscience et après lequel ils rentrent dans leurs habitudes régulières.

Quelques-uns tombent sur le sol et se relèvent peu d'instants après, sans se rendre compte de ce qui leur est arrivé.

Le vertige épileptique, au point de vue spécial des écoles, n'a d'importance qu'en ce qu'il annonce souvent pour l'avenir les grandes attaques dont il


ÉPILEPSIE. 31.

est le diminutif. C'est à ce titre qu'il doit entraîner l'éloignementdes enfants qui en sont atteints ; car, par lui-même, il ne se transmettrait point et le plus ordinairement même il passe à peu près inaperçu, du moins quant à sa signification.

Il n'en est pas de même du grand mal, de l'attaque épileptique proprement dite.

Qu'il soit ou non précédé d'une sensation prémonitoire, il débute brusquement. L'enfant pâlit et tombe privé de connaissance eL frappé d'insensibilité, quelquefois,en jetant un cri; le corps se raidit, il est agité de mouvements convulsifs peu étendus d'abord, plus intenses ensuite, et parfois tellement violents que les malades peuvent se blesser gravement en se frappant sur la terre et sur les objets qui les avoisinent, ? mais se passant sur place et sans déplacement important du corps.

La face est devenue rouge, Aiolacée, horrible à voir, les traits sont déviés, agités de mouvements convulsifs ; les dents grincent, une écume plus ou moins abondante s'écoule de la bouche;, soit en bavant, soit avec bruit, et alors, poussée par des mouvements d'expuition saccadés, elle forme dés bulles, au-devant des lèvres.. Souvent la langue est mordue, déchirée et cette écume est sanglante.

L'attaque peut durer trente à quarante secondes


32 CONTAGION DE L'IMITATION.

seulement ou se prolonger pendant quelques mi-, mîtes : et même, beaucoup plus,rarement,; pendant des heures. Puis la.i.raideur et les convulsions diminuent et cessent, la face reprend une pâleur extrême,, un ronflement; bruyant, accompagne un; assoupissement profond .qui peu! durer quelques minutes ou plusieurs heures après lesquelles l'enfant s'éveille, n'ayant aucun souvenir de ce qui s'esipassé, niais étonné, brisé de fatigue, endolori par les contusions: qu'il s'est faites soit en tombant, soit pendant l'accès. :

L'épilepsi.epeut atteindre lçs deux sexes. .-. ;

2°- Attaques de nerfs.

Une . autre affection qonvulsiye, bien., moins,; gravej connue généralement sous \&nom à'attiiqiies denerfs, peut frapper les plus âgéesparmi lesjeunes filles des écoles. Rarement, cependant, elle se ma-, nifeste à une époque aussi peu .avancée de la vie. ; Si toutefois une enfant, em présentait les symptô-; mes, elle devrait être éloignée de ses, compagnes,; L'imitation, : en effet,, est ;, une : cause ; puissante; de leur développement qui, une fois produit, peut; avoir pour l'avenir les conséquences les plus douloureuses. .


? ^BÀNSÈ DE SAINT-GUY'. 33

; Les attaques ue iierfs sont excitées par la ' nloimdïê contrariété ; 'èllè's sont facilement rêeohnâissa;bles a l'agitation' générale^ aux cris, aux pî'éÙrSj aux'; moùvéihents beaucoup:'. plus ' étendus; plus violents 1 "ijue" ceux- de Tépilepsièylet surtout/ eh que la perte de connaissance'est nulle; où incomplète.

D'àillèùrs, l'a distinction à établir entre lès deux affections n'a ici qu'une importance secondaire-. L'une et l'autre doivent- ;en 'effet entraîner t'ëlùi.gn'ehïé'nt de l'enfant et son renvoi à ses parents d'une façon absolue p'oûr Tépilepsië et, pôùrlês attaqués ttè nerfs, jusqu'à ce qu'il soit bien 'déhïoiitré que, développées àccident'ellehïèht par une cause inôraTe, elles ne tendent pas :a:-se reproduire. " -:..'.. :;;: ?-::;;

Il faut étendre d'ailleurs à toutes lés névroses convulsivés ce qui vient d'être dit dés attaques de nerfs, ; '?":?:':?

g" =? fiânsè ;dë Sàint-Gruy ou cnoSèe." .! '

Elle consiste dans la production de mouvements involontaires, irréguliers qui peuvent envahir tout le corps ou se borner aux membres, au cou, à la face. Tantôt presque insaisissable en rai-


34 CONTAGION DE L'IMITATION.

son de son peu d'intensité, elle peut acquérir des proportions très cruelles, empêcher, la marche,, détruire toute possibilité de mouvements volontaires et s'opposer absolument, par exemple, à ce que l'enfant puisse porter les aliments à la bouche, en raison du désordre de ses actes musculaires.

Presque absolument réservée aux jeunes filles, cette affection peut, dans une certaine mesure, se transmettre par imitation. C'est d'ailleurs un spectacle pénible et non sans danger à donner aux autres enfants que celui de cette agitation constante et douloureuse, et les choréiques doivent être exclues des écoles. Peut-être devrait-on étendre cette exclusion à tout enfant très fortement atteint de ces tics de la face, de ces grimaces involontaires et parfois hideuses qui, nées dans le jeune âge, peuvent persister toute la vie. Les enfants, très imitateurs, les reproduisent souvent par moquerie et peuvent en contracter l'habitude qui, sans inconvénient pour la santé, peut cependant

avoir pour leur avenir de reg#ff||Sblèsv.xpnséJ'J$*j>r-

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TABLE DES MATIERES

ÀVERTiSSÊMENT. -3

CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES 5

FIÈVRES ÉRUPTIVES 11

1 " ? Variole ou petite vérole 11

2" Varicelle, ou petite vérole volante 12

3° Rougeole. 13

A° Scarlatine :.. 13

5° Oreillons 15

MALADIES CONTAGIEUSES AYANT LEURS PRINCIPAUX SYMPTÔMES VERS

LES VOIES DIGESTIVES 16

1° Stomatite ulcéreuse 16

2° Angine diphthéritique ou couenneuse, croup ou laryngite

diphthéritique 16

3° Dysenterie 7 18

4° Fièvre typhoïde , 19

COQUELUCHE 20

OPHTHALMIES. ... .. 21

Ophthalmie catarrhale -. j ...... 21

Ophthalmie purulente 21

MALADIES CONTAGIEUSES PARASITAIRES 22

1 "Gale..... ; 22

2° Teignes. .- 24

A. Teigne laveuse ou teigne proprement dite. 24

B. Teigne tonsurante 25

C. Teigne décalvante ou pelade ; 26

CONTAGION DE L'IMITATION OU DE LA TERREUR 28

.1° Épilepsie, haut-mal ou mal caduc, ;.. 28

2° Attaques de nerfs'.... ". 32

3° .Danse, de Saint-Guy ou chorée ; 33


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