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Titre : La Presse

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1878-12-07

Contributeur : Girardin, Émile de (1806-1881). Directeur de publication

Contributeur : Laguerre, Georges (1858-1912). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34448033b

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34448033b/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 124274

Description : 07 décembre 1878

Description : 1878/12/07.

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k542811q

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 21/02/2008

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(P~ ~<M p~MM~ /a ~'pc~e.)

MUm~BB 6Mmm 1878

-t~L~

Le Sénat a reçu hier comn~tîcatipn du budget des recettes. Le pr~sSen~ ~n'-

a~Hègaes.qa~e~e~&ect 6é"

cembre la commission des noanSes *~ëpa_ en mesure de présenter son rappOT~s~r~S budget des dépenses. Le Sénat seT~nHjra~ cejour-)àpQur recevoir communication de ce rapport.

La séance a été trës courte.

Au commencement de la séance d'hier, la Chambre a entendu la lecture du rapport que M. Albert Joly a fait, au nom de la commission d'enquête, sur l'élection de M. le duc Decazes, Puget-Théniers. La discussion de l'élection de M. le duc Decazes a été mise à l'ordre du jour de la séance de samedi..

La Chambre a ensuite discuté l'élection de M. Malartre, député de l'arrondissement d'Issingeaux, dans la Haute-Loire. M. Malartre a été invalidé par 265 voix contre 168.

Un très important mouvement judiciaire a paru ce matin à 1' 0/~CM~.

M. Lemonnier, procureur de la République à Rouen, est révoqué et remplacé par M. Barbette, procureur de la'République au Havre.

Ou se souvient que M. Lemonnier, à propos d'un procès intenté a un commerçant de.la.vUle de.Rouen_qm s'étai~ner_ mis, à l'issue d'une audience, de frapper M* Hardouin, avocat au barreau de Rouen, avait prononcé des paroles qui renfermaient une attaque très vive contre le cabinet actuel.

Le même décret porte nomination de M. Murati, procureur de la République à Corte, qui est envoyé comme juge de paix à Dra-el-Mizan. C'est à l'attitude de ce magistrat pendant la visite de la délégation de la commission d'enquête en Corse qu'il faut attribuer sa disgrâce. D'autre part, M. Arrighi, ancien substitut du procureur de la République à Bastia, envoyé par le 16 Mai à Tizi-Oouzou, est rappelé en Corse, et nommé procureur de de la République à Cal vi..

Le décret porte encore nomination de M. Klecker comme président de chambre à Bordeaux, en remplacement de M. Vouzellaud, décédé.

M. Morand, conseiller à'Poitiers, est nommé conseiller à la cour de Bordeaux.' M. Brivës-Cazes, juge à Bordeaux, est nommé vice-président au même tribunal. Un second décret nomme un certain nombre de juges de paix.

Une dépêche du général Roberts donne les détails suivants sur la bataille de Peiwar-Kotal

Nous avons tourné par la. gauche la position de l'ennemi en côtoyant le défilé da Spingwar pendant la nuit. Nous avons surpris l'ennemi à l'aurore. Deux de nos régiments.. ayant chassé l'ennemi de plusieurs positions, nous avons alors essayé d'atteindre Kotal, mais l'assaut n'était pas praticable de ce côté. Ensuite, nous avons menacé la position des Afghans, par derrière, et nous avons attaqué Kotal, qui a été occupé à quatre heures du soir.

)' L'ennemi avait reçu quatre régiments de renfort pendant la nuit. H a fait une résistance désespérée. Son artillerie a été bien servie. La défaite est complète.

Neus avons pris 18 canons et une quantité considérable de munitions. Nos pertes sont modérées, eu égard au nombre de. l'ennemi et aux difficultés du terrain. Nos troupe: se'sont conduites admirablement, j

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95 CHEDIT>BOBIL.ESPAGNOL.cpE 7T 777 50 i75 35 Algérien, r.500f. 40/0. 13B 136 5 0/D Etats-Unis 5;20 0/0. 110 IlD

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.125 février.I:q..77625 77750 775.. 6.. °d' r.l50f.50/0. 520.. 515.. ~OOM~ru~s40/0'~H7" -t~~ t5 23 2 50 CREDIT MDUSTMEL.cpt 667 50 667 50 670 25 Crédit foncier russe, 367 50 370 n~ 36t..

a.500f.,M5f.p.liq. 65750 657 50 65750 25 ..Suez50/0 55875565.. a'~OEsna~n.ExtTo/0 rnt" 5D

u. 500 f. 125 f: p.liq. 65T 50 G5î 50 657 50 25 Suez 5 OJO 558 i5 565 5 D/0 Espagne Ext, 3 OJO. cpt. 1G. 1!4 l4 1 2

28.BAr!QUEmANCO-EGyPT.cpt 58250 580.. 58250 -425BonsSue~ 84.. 83.. ~'3~0" U~ a.500f..250f.p.Hq. 58375 58375 58375 50..Lyon50/0r.l250. jl85..u85.. Ict. 30/0.cpt. f3.)/8 t35/8 H50 875 BANQ.FttANCO-tTAUErnfE.cpt 38125 38375 390.. ~5. LYon30/01855. 362.. s61 OM- Ottomane 1860. 67.. 65.. a 500f.,250f.p.q 38250 38250 3;;250 15- Lyon(fusion). 36425~6425 1863. 70.. 6750 425BANQCEOTTOMANE.ept 48750 485.. 48325 15.. 1886. 35750 358 .66/0 1865. 77.. 77.. 375 a.SOOfMOf. p.l'q. 4887548025485.. t5. Lyen-Genevei855. 362.. 362' ( '<!° 1869. 77.. 75.. 1546"SOCtÈTÈ&ÉNERALE.cpt 475.. 47375 475.. t5..0rtéans30/0. 3R725 36750 · l 1873. 6775 6625 .250 50 a.500f.,250f.p.q. 475__ 47250 47250 i5..Ardennes30/0. 360.. 36125 35.. Egypte.OMix.uninées60/0. "G4 2(i0 1250.250. SOCIETE FmANClÈRE.cpt 48750 48750 490.. t5..arand-CcntraI. S6435 363.. 25.. OM. privilégiées 70/0. 3S375 3S250 =. 20. MO f.p.1. MO.490.. 490.. t5..Nord30/0 36725370.. 25 ..Tunisien5 0/0. 24250 24350 15.SOCIETEDEP.COMPT.COCR.ept 6.0. 670.. 670.. t5 OuestSO/Or. 1250.U20.. H20.. 15 ..Emp. Hongrois. S2625 ~650 .3 75 infMN GENERALE.cpt 52750 52u2a 52375 50. 30/0. 361.. 36250 5 0/0 Hongrois or 1877. 74 7't SO c"FRANCO-AMERYEN!tEj.-jui] (5 EstSO/O.r.650. 57250 57050 50/0 Roumain. 62" f! cotée aucompt.,350f. vers. t5 '30/0. 354.. 361 3298 .5..CANALDESUEZ.cpt 735.. 73250730.. t5 'Midi3 0/0. 361.. 36225

.250 50 a.500f.p. '!35.. 735.. 73350 15 'Bone-GueIma. 334.. 334.. SOTS .5 DÉLÉGATIONS.cpt 635 640 630 15 Oblig.det Charentes. 2.40 240

janvier-juillet.l'q. 635.. 635.. 635.. t5" Bons des Charentes. 238., 238.. TMMMT7e LIQUIDATION LIQUIDATION 2 50.125 TRANSATLANTIQUES.cpt 49750 49750 49o25 15 "BourbonnaisSO/O. 364.. 365.. JrJuiiU.fjO courante prochaine !t.500f. M).l'q. 49625 49375 49625 15" Dauphine30/0. 361.. 36375 .2 50 ALLUMETTES.cpt 335 33625 33250 15 "Nord-Est. 327.. 330..

.125 a500f.,150f.p.q. 3337533375335-. t5" Picardie-Flandres. 235.. 235.. 30/0.dtl 1 .a. ? .750COMPAGNIEDCSAZ.cpt t230.. 1225 ..122250 t5"OrtéanBàCh&lonsl"émia. 267.. 268. –dt50 7750a 7790A. ..250 50 250f.p.1'1~0. i23125122750 t5'" 2' 236.. 236 –dt25 7770a.à. 52. LYON.spt 107875 10SO.. 107875 t5" 3' 218.. 319.: 50/0.dtl .a à. mai-novembre.hq. 1081 25 t0ol25 108125 )5" Victor-Emmanuel. 358. 356 –dt50 113..à. U360â. 56 .7 50 .ORLEANS.l'I-1160 ..1170'1167 50 t5" Lombardes. 344.. 24450 .dt 25 113 20 à. .à. avril-octobre.cpt )t65 1)65 1165 [5 nouvelles. 339 33950 Italien50/0.dt 1 à à.. .).NORD.cpt 1387M)S8750t3:!750 t5"Autrichiennes. 33935 340 .dt50 7580â 7620à. janvier-juillet.t'q-1.3M.. 1390:. 1390., t5" nouveMes. 325 ?6" .dt25 .à.

ta.10.OUEST.spt 750.. 755.. 7m.. ~5 "Cordoue-SéviUe. 308.. 310 Foncier.dt 10 925..a.à.

avril-octobre.l'q. ~.M 73875 73875 15 portugais. 307 30750 Autrichien.at 10 558 75â 562 50à 33 .EST.cpt o7a. 67250 675.t5"Romams.37350 27350 Suez.dt 10 .à.A mai-novembre.l'q. 66873 (.6875 66875 t5 Canaux agricoies(obl1g.). 27625 27625

M.. 250.m))t.cpt o;)25aS55.. 855.Saragosse. 31250313 .j~j, j~nvier-juiHet.Itq. 8a25U ?250 S5250 )5 Nord-Espagne priorité. 3{)7 gos pMARME-fLANDRES.cpt 15 c" Franco-Algérienne. 225 2237a

N60 HONË-HCELHA.cpt 575 575 '575 15 C~Parisiennedu&az. 5t875 517 ~TTY f 'PTT'M' PT~A MF'*T'C~

30. 2 50 AUTRICHIEN.cpt 5a7a0 =' 55375 5M.v 25 "Société immobilière. )0825 108 "5 &3uJL~ij~jt.iM ~J.~AA~A~ 125 janvier-juillet.hq. 55625 M875 55750 t5 TransaHantiques. 50750 507 5(

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195 mai-novembre.hc. 15250) t5250 '5125 24-Omnibus. 524.. 59j." DUbDECEMBREl87H ~375.NO)U)D'ESPAGNE,n-est.cpt 28S75 290.. ~9250 95 "Messageries. 5)5.. 5~5 .125 janvier-juiUet.l'q- 390.. 290.. 39) 25 25 "Fives-l.Hle. 450.. 4M"

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Le 5, nous avancerons vers le dénie de Shutar-Gardan.

Nous avons publié hier soir, à la dernière heure, le discours que la reine d'Angleterre a fait lire à l'ouverture du Parlement. On trouvera plus loin le compte ~endu de la première séance de la Chamue des lords et de la Chambre des com~hHnes. v

/Hier aussi l'empereur d'Allemagne~ fait ~s'à rentrée solennelle dans la capitale delà Prusse. Le concours de la population était immense, dit la dépêche de Berlin qui nous informe de cet événement, et qui parle aussi des « acclamations de cette foule.

L'empereur a prononcé une allocution émue, mais dans laquelle prédomine la note attristée, douloureuse. Il a dit en finissant qu'il donnerait volontiers son sang pour le bien de la patrie et le salut de la <( partie égarée de son peuple.

D'après la G<MeMe Ma~'oHa~e de Berlin, dans les cercles diplomatiques la nomination du prince de Battenberg (de Hesse), comme prince de la Bulgarie, est hors de doute, sa candidature étant appuyée par la Russie et l'Allemagne.

LA'< PJH~E M. EAMBETTA

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BTLA: l

CONVENTION AVEC LE NORD

Les réBexions édifiantes que nous inspirait, avant-hier l'étrange accord qui s'est établi entre les pubhcistes réactionnaires et M. Gambetta pour défendre au sein d'une commission parlementaire récemment nommée les intérêts de la Compagnie du chemin de fer du Nord ont mis laPa~'e fort en colère. Or, la colère, chez la Patrie, produit les plus bizarres effets. Elle lui donne les qualités qui lui manquent d'habitude, et notamment une adorable candeur.

Oui, dans la réponse vibrante qu'elle nous adresse, la Po~eest candide, jusqu'à l'imprudence inclusivement, car elle nous dévoile la secrète pensée des grandes Compagnies en général et de la Compagnie du Nord en particulier, sur le développement du réseau des chemins de fer en France car elle nous avoue ingénument qu'elle nous réfate sans nous lire car elle confesse qu'elle ne connaît pas le premier mot de la question traitée par elle avec une confiance surprenante. Une analyse détaillée de l'article qu'elle nous consacre prouvera la justesse de cette impression qu'il nous a laissée.

« A la rigueur, s'écrie la Patrie dès » l'abord, on comprendrait que toutes » ces lignes de chemins de fer (les li» gnes nouvelles) ne fussent pas créées, )) car elles sont trop nombreuses et ne portent avec elles aucun élément sufM fisant de vitalité. )) Voilà, disons-nous~ formulée dans sa concision iiïogique, mais brutale, la pensée secrète des grandes Compagnies sur le développement du réseau de nos voies ferrées. Il ne faut pas créer de lignes nouvelles, ni trop nombreuses; il faut laisser crier et se consumer dans l'impuissance les populations qui réclament des voies de communication rapide

pour écouler leurs produits agrico-j les, pour vivifier leur industrie et.leur~ commerce; il faut des lignes qui rapport tent gros aux spéculateurs et ~aix ban-* quiers, et il importe peu que la nations s'appauvrisse et se stéritise, si les spécuf iateurs et les banquiers s'enrichissent! TeUe est la doctrine d'économie sociale en honneur, à la jPa&'z'e. D'ailleurs, les lignes nouvelles ne vivront peut-être pas~f ~e par leurs ressources propres, au début. Mais, naïf et malheureux confrère, est-ce que. les grandes-Jignes, les lignes des grandes Compagnies, ont vécu de la sorte, au début ? Est-ce que l'Etat ne les a pas tirées ou sauvées, toutes, toutes sans exception, de la faillite ou de la ruine? Est-ce que l'impossibilité d'équilibrer les dépenses et les recettes d'uaa ligne de fer durant les premières années de sa construction n'est pas une vérité économique reconnue, passée dans le domaine public, puisque l'Etat ou les conseils généraux interviennent toujours dans la construction par des subventions considérables? L'objection de principe que formule la P<e contre la construction des lignes nouvelles est donc pleinement significative. Etie prouve que les grandes Compagnies qu'etle défend et au nom desquelles elle parle ne veulent pas de nouvelles lignes de fer. Les populations sont d'un autre avis. Elles en veulent, elles en réclament. Et qui l'Etat doit-il écouter? les populations ou les grandes Compagnies?

'Ba~M~t~Bëu, la ~a~M nous montre qu'elle nous réfute de confiance et sans nous lire. Elle nous attribue, en effet, une doctrine qui n'a jamais été la nôtre, et là-dessus s'en donne à cœur-joie de déclamer contre notre radicalisme, contre notre libéralisme et même contre notre notre illogisme. « La P/'<?~, dit la )) .Pa~'e, voudrait voir fonder un mouo)' pôle unique, celui de l'Etat posses.seur x et exploitant des chemins de fer aux M frais des contribuantes. » Où la P~e a-t-elle pris cela,? Sous sonbotieet, ou plutôt sous le bonnet des administrateurs du syndicat des grandes Compagnies dont elle est l'organe et qui, se trouvant anonymes et irresponsables, ne reculent pas devant les plus insignes faussetés pour égarer l'opinion. Jamais nous n'avons dit que nous voudrions substituer le monopole de l'Etat au monopole des oligarchies financières en matière de chemins de fer.

La P~M, qui nous impute cette opinion, nous a mal la, ou plutôt ne nous a pointludu tout. La question purement théorique du rachat des chemins de fer et de leur exploitation directe par un Etat est l'une de celles qui sont à l'étude et en voie d'expérimentation eu Europe. Nous avons trop de conscience pour la trancher de parti-pris. Nous ne nous sommesdoncprononeésnipour ni contre cette solution. Mais le rachat et l'exploitation directe par l'Etat ayant donnée en Belgique, en Hollande et en Italie, certains résultats déjà appréciables., nous inclinerions, contrairement à ce que pense la /e, à repousser d'une façon absolue, tout au moins l'exploitation par t l'Etat. Notre. honorable confrère devra j 1 reconnaître, après ce)a, qu'il s''e.!t égaré ou plutôt qu'on l'a égaré. 1

Mais nous aurions mauvaise grâce à ¡ nous étonner du procédé, puisque la

.Pe~z'e déclare formellement qu'elle ne ~comprend rien à la question qui s'agite ~entre la commission chargée d'examiner la convention du ministre avec la Compagnie du Nord et; M. Gambetta. «Nous -ignorons, dit-elle, les motifs MM~M~/MjooM?'' HO!M qu'ont pu in)' voquer les septmembres de la commission dont le vote a été hostile à cette :;)' coa.ventiaa;H.'ne nous ë~t don~ pas )) possible de le& discuter. ))

Puisque laPa~'e déclare les motifs qui port.er.it la majorité des commissatres à repousser la convention Mïe~/zcM~o! elle, il seraitcruei d'insister. Si elle ne sait pas pourquoi un accroissement véritablement monstrueux du réseau du Nord, consenti avec d~s avantages tels que tout économiste sérieux et sincère les trouvera exorbitants, est préjudiciable à l'intérêt public, c'est qu'elle ne couoaît. pas le premier mot de la question des chemins de fer. Et, dès lors à, quoi bon discuter avec elle? Il nous reste donc simplement-a répondre a.la.partie'pnrement politique de l'argumentation de la Patrie. Notre confrère se déoerne à lui-même des compliments sur;'sbn impartialité, on se fondant sur ce fait qu'il a loué M. Gambetta, bien qu'il ne l'aime guère. Là-dessus, la Patrie se lance dans uu océan de banalités méthaphoriques,et nous dépare solennellement qu'elle applaudira toujours au sauvetage d'un homme noyé, quel que soit le sauveteur. Nous pourrions ti~~ avantage de la- comparaison et rëcUn-' naître, en effet, qu'il y a ou qu'il peut y avoir au moins un noyé dansl'anaire le noyé, c'est, ce sera vraisemblablement le ministre des travaux publics, M. de Freycinet. Mais nous voulons rester sérieux.

Ce n'est point la ~a~'e que nous blâmons d'avoir loué M. Gambetta c'est M. Gambetta que nous biàmons pour s'être mis d'accord avec la Patrie. En économie, comme en politique~ la différence des principes, la divergence des points de départ, doivent aboutir à des points opposés, a des conclusions contraires. Que la Pa&'M soutienne les grandes Compagnies, elle a ses raisons pour cela elle est conséquente avec elle-même. Mais M. Gambetta,, non. C'est là tout ce que nous avons dit. Après l'avoir répété, il ne nous reste plus rien à dire. Il est pourtant une insinuation de la. .Pc~ qui ne nous vise qu'indirectement, mais que, pour ce motif même, nous devons retever. Le journal de M. de Soubeyran suppose que nous prenons parti dans le débat relatif au régime des chemins de fer parce que x ja ligne de Pi))cardie et Flandres n'est pas com)) prise dans le projet de rachat ou )) parce qu'il devient urgent d'en acM tiver les travaux. )/Nous sommes heureux de trouver l'occasion do renseigner notre confrère sur la situation de la. ¡ Compagnie des chemins do fer de Picardie et Flandres. Cette Compagnie He de- '1 maude pas à être rachetée; etie ne demande rien a l'Etat, pas même une ga- rantie d'intérêt qu'etle aurait !o droit d'obtenir. Quant à ses travaux,.qui doi- vent conduire sa voie ferrée jusqu'au E, cœur do la région miniëre.dunard, its sont entrés, depuis quelque temps, dans une phase nouvelie d'activité. LaPa~'e, parréciprocité.voudra-t-pUe

Ge matin, avant la bourse, lés dispositions paraissaient encore excellentes et le début a été conforme à cette situation.

Le 3 Q/0 a ouvert. à_77 20, soit 10 centimes plus haut qu'hier; le 5 0/0 a débute à H2 80, soit 12 centimes au-dessus de la veille; le 3 0/0 amortissable faisait 79 15, soit également 18 centimes da plus-value.

L~s Consolidés anglais venaient, en première cote, aux cours d'hier à 94 11/16: Les autres valeurs do notre marche étaient des plus fermes le Crédit foncier Msait812, la Banque de Paris montait de 698 à 701 le Crédit lyonnais était moins ferme, il débutait à 700 et tombait à 690. Le Crédit Mobilier se tient à 473, la Banque ottomane à 486 et 485.

Le Mobilier espagnol est ferme à 778, et la Financière à 490.

On cote le Suez à 735, la Délégation à 625, las Transatlantiques à 495, lesAUumettes à 335, le Gaz à l,230fr.

Les Autrichiens sont 558 et 555; les Lombards 151 et 150; le Nord d'Espagne à 290 et 292; le Saragosse à 371 et 370.

Deux AeMfes. Les Consolidés anglais viennent, en seconde cote, à 94 7/16, c'est 1/4 de baisse sur la première. Voila la hausse arrêtée à nouveau.

On donne sur cette baisse les motifs suivants d'abord la faillite d'une grosse maison de banque de Manchester, ensuite la consolidation de 23 millions sterling de bons du Trésor.

Le Foncier descend à 803, la Banque de Paris à 695, le Crédit lyonnais à 690, le Mobilier espagnol à 773.

Les rentes sont plus affectées encore le 3 0/0 est à 77 15, le 5 0/0 à 112 65, l'Amortissable à 79 65.

L'Italien qui avait commencé à 75 70, ne fait plus que 75 60, le Turc est à 12 20 et 1210, le Florin 62 5/8, l'Egypte uninée à 263. 1 Les autres valeurs baissent de quelques frnncs et la baisse s'arrête, les négociations redevieunen!, rares et ca.lmfs; nous retombons dans cette iner'.ie du public la Bourse se passera sans baisse sur hier; le seul fuit à noter c'est que la hausseparaît arrêtée pour aujourd'hui.

Les marchés allemands sont très-fermes les affaires y sont malheureusement des plus Hmitëes;

Dteji.nous donner des renseignements tout aussi satisfaisants sur l'état- 'des; àff'"resdeM/deSoubeyrah.?Quelquës~n's de nos abonnes, porteurs de. titres :fort dépréciés depuis quelque temps, les acCHejiicraient; avec reconnaissance.

-Les journaux, s'accordent,pour annonce r q ue M. le d uc .de Br~lie ?& .paELe~Aa~ Sénat., à propos du budget. Mais iisne s'accordent point pour fixer le sujet qu'il choisira ni l'intention qu'il aura.

Selon les uns, le discours du noble au'eur du 16 Mai sera un traité de politique constitutionnelle tendant à prouver que, contrairement à la lettre et à l'esprit de la Constitution existante, le Sénat a exactement les mêmes prérogatives que la Chambre en matière de budget et que la stipulation qui réserve formellement à la Chambre la priorité dans l'examen du budget est un détail sans importance. Ce serait un paradoxe inolïensif et, peut-être amusant. Et comme M. de Broglie l'agrémenterait de quelques traits d'esprit académique, de quelguesexplications apologétiques sur le 16 Mai, cela pourra faire du bruit et fournir à l'imagination des journalistes peu féconds quelques honnêtes sujets d'articles.

Selon les autres, M. deBrogIiedésertant. au contraire, !e champ de la politique générale, ce que nous concevrions parce qu'il n'y a guère reçu que des meurtrissures, s'appliquerait à faire une critique de détail sur le budget du ministère des affaires étrangères. Il jugerait- à sa façon l'état de nos relations extérieures. En ce cas, il ne lui manquerait que ce trait de ressemblance avec M. Gladstone pour être tout à fait un homme fini.

)~uoi quirensoit, la France; av~~a~' tend le discours de M. de Broglie avec curiosité, mais avec patience. M. de Broglie est de ceux désormais qui ne peuvent puis faire de mal. Quand nous disons que c'est un homme fini, nous formulons une vérité que sa haute intelligence devrait reconuaître.Jl est fini en politique. Mais, comme compensation, une belle carrière en littérature s'ouvre devant lui.

DIALOGUE DE SO!JVERA)NS

La semaine présente aura été fertile en discours de souverains. On pourrait croire que les chefs d'Etat, qui ont pourtant le télégraphe à leur disposition pour dialoguer à traversI'Europe~ éprouventle besoin de se donner la réplique comme font les personnages principaux d'un drame ou d'une comédie.

Simultanément, hif~ l'empereur d'Allemagne et la reine Victoria, impératrice des Indes ont discouru devant leurs peuples. L'empereur de Russie/leur avait donné l'exemple, la veille, à Moscou. Ces sortes de manifestations~ qu'on appelle discours du trône ou allocutions do bienvenue, ne sortent pas, pour l'ordinaire, du cadre des banalités. Or, ni le discours d'inauguration de la session parlementaire prononcé par la reine d'Angleterre, ni les quelques mots prononcés par l'empereur d'Allemagne aux fonctionnaires de sa cour, ni la harangue de l'empereur de Russie aux moscoviens ne violent cette règle obligatoire. Toutefois, la juxtaposition de ces déclararations diverses motive certaines observations qu'il est utile de consigner ici. D'abord, l'analogie du ton qui règne dans les discours des deux empereurs est frappante. L'empereur Alexandre et l'empereur Guiitaume semblent suceomber sous le poids de la tristesse qui les

r~oM./MMres.)–'clôture assez ferme. Le 3 0/0 finit à 77 20, le 5 0/0 à 11270, l'Amortissable à 79 65 et l'Italien à 75 55.

'='='='M'~<

NOUVELLES DE VERSAILLES La Chambre validera aujourd'hui les élections dont nous. avons donné hier l'énuméraMôn. On croit encore qu'il y aura un débat sur l'élection de M. Bartrand Milcent (Cambrai), provoqué par M. Robert Mitche'l. La validation de cette élection n'est d'ailleurs pas douteuse. 1 Demain, ainsi que nous l'avons annoncé, discussion l'élection de Puget-Théniers. M. le duc Decazes répondra à M. Albert Joly. La di?cussio!i a été des plus vives, hier, dans les bureaux, à l'occasion de la nomination de la commission chargée d'examiner la convention passée entre l'Etat et la Compagnie del'Ouest.

On croit que M. Germain sera nommé président et M. Clemenceau secrétaire.. On a distribué, aujourd'hui, à la Chambra desdéputés:

Un projet de loi ayant pour objet d'auto- 1 riser le gouvernement général civil de .l'Algérie à accepter, au nom de l'Etat, sans intérêt, la somme de 1,700,000 francs pour être anectée aux travaux du port d'Aiger. i 1

DERNtÈRCS NOUVELLES Londres, 6 décembre. Ûa telëgraphie d'Alexandrie au Dat~JVetos Des changements dans plusieurs dëpartem<nts de ~dm!i]i6)ration gt'nt prochains. Sous pe&ser;t puM'6 un d6'et plaçant les vapeurs-poste sous la direction du chef du bureau de? postes.

On mande de Berlin au TtmM quo la colonne ju?se du général Lomaehine, forte de 6,000 hommes et ayant avec elte 24 canons, a réduit et soumis les tribus turcomanes du Tedgentet~aMRrv.

accable. Us semblent las, découragés, funèbres, et ils l'avouent et ils le disent. ` Evidemment, ce n'est point sur eux que les ennemis de notre République peuvent compter comme boute-en-train d~une campagne contre-révolutionnaire. JIs, déclarent hautement qu'ils ont asse:: de leurs propres anaires saus aemèler de celles d'autrui. L'un et l'autre oa~

pas~TAge des niusiojM et das entrepri-

ses à la don Quichotte.

La seconde remarque que motive la comparaison de ces discours est que, de l'aveu même des souverains intéressés, le traité de Berlin n'a pas consolidé la ` paix de l'Europe. L'empereur de Russie a dit formeUement, à Moscou, qu'à ses yeux le traité de Berlin n'était point t~/MMi;z/. La reine Victoria lui répond de Londres qu'elle espère bien que les arrangements pris dans le même traité recevront leur pleine et entière exécution. Nous voilà bien loin de l'accord idéal, de la tranquillité, de la loyauté réciproque et scrupuleuse que lord BeaconsËeld avait rêvés.

Les causes de dissidence, de scission, de conflit qm existaient, il y a six mois, entre la Russie-et l'Angleterre se son~ aggravées plutôt qu'elles n'ont été détruites et ce n'est malheureusement pas la victoire éclatante que vient do remporter en Afghanistan le général Roberts quiles empêchera de produire promptement leur effet naturel. Le yoM~a/ ,5'

~a~a!<

Ta'atre'jonr qu'à aucunpï~ et sous aucun prétexte les Russes ne permettraient aux Anglais de s'établir dans l'Afghanistan et même d'aller à Caboul. S'ils persistent dans cette intention, il est nécessaire qu'ils se hâtent, car les Anglais peuvent maintenant aller très vite en besogne.

Tout cela sufnt, du reste, pour démontrer surabondamment que le calme ne règne pas d'une façon absolue et harmonieuse dans les monarchies d'Europe. Après avoir lu ces dialogues de souverains, les Français ont sujet de penser qu'il n'est après tout pas si mauvais de vivre en république,' lorsqu'on vivant de cette façon on peut conserver le calme à l'intérieur et garder la paix avec l'étranger.

LE PARLEMENT ANGLA)S

S~:HcedM5fMoeM6re

<*

L'ouverture du Parlementa eu lieu, à deux heures, à la Chambre des lords.

La cérémonie d'ouverture n'a :duré.que quelques minutes.

Un grand nombre de personnes de la Chambre des communes étaient présentes; mais il y avait fort peu de lords.

Les tribunes étaient remplies de spectateurs, parmi lesquels beaucoup de dames. Chambre des Cojmmnmea

Lord Stenhppo annonce .qu'il proposera, lundi, que les dépenses de la guerre de l'Afghanistan soient payées par le gouvernement des Indes.

M. Fawcett déclare.qu'-I parlera coatre cette proposition.

M. Cartwright annonce qu'il appellera proehainement l'attention de la Chambre sur les nominations d'un délégué français et d'un délégué anglais en Egypte et qu'il proposera une résolution à ce sujet.

Lord Castlereagh propose l'adresse à la reine.M.Halll'appuie.

~Le général Lomachina.uoiBine; la routé de Hérat. Il attend l'arrivée d'un renfort de 8,000 hommes qui lui est envoyé par la vole de la mer .Caspienne. c', Le D<M~ JYeMM, apprend que lord Halifax déposera à la Chambre des Lords, et M. Whitehead à la Chambre des Communes, mardi prochain, des résolutions contre la politique du gouvernement dans la question afghane. Le DcH'!y JYems publie une dépêche de La.hore annonçant que le gouvernement indien a l'intention de former au sud du Quettah, des camps d'hivernage pour la division du général Stewart.

~I~~ F~E!ESES

Bruxelles, Sdec. 4 déo.

4 1/20/Obelge. 103 M 1031/4 SO/OeHpitgnolsïterieur.t 141/4 J41/8 5 0/0 françaL. sa/. Métalliques (papier). 5213/16 5215/18 (argent). 54 3/4 541/4 Méridionales (obligations). 231 1/2 2321/3 VieiHe-Montagne (actions). ') ))/ 250 l/a Madrid,' Sdeo. 4deo.

Dette intérieure, oompt. 14771/8 14531/a eïter.1869. 15 M~~ 1480')t Billets hyp. 2<' série, 97 10 §6 90 Bons du Trésor, 87 80 87 60 Change s/Londres a 3 mois 4755 4755 Parisa8].deYDe 494 4M Anvers, 5 dec. 4 deeemb.

gO.'Oaspa.gnolettarieur.. 1313/16 135/s intérieur.. HN/B BN/e 30/0 portugais. 491/8 49))/a 3 0/0 français. o MB ); “), Renteautrichionnearg.. 521/4 521/4 40/OrM8el867-186& 78))/B .)))/“ 50/0 tnrc. 97/16 99/16 Londres, 5 décembre

11 h. 10 4h.20

Consolid&sangl.àterme. 9G 1/16 95 N/a M/e 5 0/0 turc. 8 1/16 3/16 8 1/16'~ 'Ottomane 18G9. 7 7/8 ))/)) H N/a 1873. 75/87/8.K/ Banque ottomane. 3-3/47/8 33/4 7/ Egyptien 1868. Ha/B Nx/B~/N Khédive 1870. oo/o ox/aN/o. ~Egyptien 1873. .))./oc/i< i.o/N~/a

5.0/Oaméricain. 1053/81/2 "')~a


Le marquis de Hartington regrette l'absen- ce dans le discours du Trône, de toute allusion aux cotonies, bien que des événements de la nature la plus grave se passent dans rAfrique méridionale.

Il espère que le gouvernement communiquera à la Chambra des renseignements supplémentaires relativement au traité de Berlin.

L'orateur appelle ensuite l'attention de la Chambre sur les difûcultés existant au sujet. do l'organisation do la.Ro.umélie orientale. Il déplore que lé discours ne'fa~se aucune mention de )a situation commerciale du p~ys. H se plaint ensuite du délai apporté à la communiottioa des documents sur la question af-

ghxne.),

H ajoute qu'il pourrait être du devoir de quoique députe d'appeler i'attf'htion du pays mr !a. poiiuque du gouvfrnement, mais lut et ses ~mis u~ont' pas l'intention d'"mpêcher r~ction du gouvfruement~n essayant de s'op- po.-er «u v"~ descré.)]t!=. lisse ré'e~Vt-nt n~a[nnol)is ta liberté de critiquer la politique dugouvernem'-nt.

Le marquis d; Hartington dit que la guerre actuetk ayant été t:ommenc"e. jUttemt-nt.'il cst.essentiei, pour la sécurité de l'muire in d'en, facile soit néanmoins vigoureusement

conduite.

H i''Uc!te la Chambre au sujet de~anouveiie victoire du Kéûérui Roberts, def~ud la poU~qu" de lord Nonhbr'~ok t't attaque celle do lord Ly~oQ.cofumepe.u ssg' parce qu'eUt: est pe.u digue.

t.ti matqu's de Harting!on n'est pasindiiïéremaux progt'èa de la Russie I) nie que-le mini'tèreprécédfnt ait ét~indiN~reut à ce sujet. Il insiste sur ce point qu'U n'était pas nécessaire quel'A~gie'ecr.~ avançât, dans_ uno directit-'n purce que la Russie progressait. dan-! une autre. H se plaint q')e le gouvernement ait tenu secrets 'ou-i lesrenseiguemeuts concf-ruaut son actiqa dans If.s ludes. H rappelle à ce propos que, pe~daot~Ja dermère sns:iou. le gut.tveraH'.Ueat a déc!a.Pé que sa politiqua dans les lu'jf-s res'frait la mêaie. 11 n'y n ri~n à craindre de ce cô':ë; toutefoi-, dit-il. la Chambre e~t relevée d'une responsabUi'.é qui reste toute entière au gouTernem'~ut. M. Gtadstono présente quelques observations. It déctare q't'tl t~'espèfe .plus obtenir r aucun r~n~eigae.meat svaatte V()!e du crédit demandé. Il regrette que lediecours duTrôue n'ait Mt aucune allusion à la question

grecque..

Sir StaS'ord Northcbto, répondant au mfrquis de Hartington et à M. Gladstone, constate que rien dans le rapport de sir Bartie Frère n'a mérité une mention spéciale dans le discours du Trône.

Quant à la Roumeiio, sir StaS'ord Northcote constate qu'une rectification de frontières a 6téfaite,mais c'est toat ce qu'il peut dire présentement sur cette ques!i:.n..H espère que les reformes en Crète donneront eatisfac'ioa aux populations. Il ci'oit pou'oir communiquer prochainement aux Ch~mbr~s certains documents en ce qui concerne Chypre. >~ Il Sir St. Northcote trouve, qu'pn~attachetrop d'importance à la dépêi-he de lord Cranbrook au sujet de la politique suivie par le gouvernement précédant do l'Afghanistan. Unie que le gouvernement ai), désiré susciter une querelle avec l'émir. Bien au contraire, le gouvernement aurait préféré vivre :<m'.ca.!enn<nt avec lui. Il ne désira pas d'augmentation de territoire, mais seulement pourvcirà la sécurité des Indes. Ed voyant misi-iou russe reçue par l'émir et celle de l'Aùgtftt-rre refusée, il était, imp's'ible au gouvernement de rester inactif. (Applaudissements.) Sir St. Northcote espère que la guerre s~ra courte si l'on s'en rapporte aux dernières nouveues; mais, quoiqu'il regrette !a fiéc-'si-ué de la guerre imposée, legouvernement croitde son devoir do ne pas permettre la continuation Di l'existence d'un état de choses tel que celui qui a amené la guerre.

M. Dilko critique la politique du gouvernement..

L'adresse à la reine est adoptée sans vote. Chambre de~ lords

.Lord Cranbrook annonce qu'il proposera lundi à la. Chambre do consentir à ce qu't les dépenses de la guerre do l'Afgha.liistaa spiem. mises à la charge des Indes.

Lord Raventh propose de voter l'adresse à la reine. Cette .proposition est, appuyée par lord Icchiquim.

Lord Granviilo critique le discours du Trône eomme lemarquis.deHârtingtba l'avait critiqué à la Chambre des communes. Il regrette aussi rabseRce_de toute allusion à la convention anglo-turque concernant Chypre. Lord Granviilo constate que la réunion du Parlement importe peu maintenant que la guerre est faite. Il critique la. dépêche de lord Cranbrook, parce qu'elle a causé une impression ïâcheuse surla population angiaise. La dépêche delord.Lytton àl'emir manque de. discré-

FEUILLETON DE,LA, P~E~ BU SAMEDI 7'DEGEMBMi~l878

(M)

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LE BIGAME

(SCENES HISTORIQUES)

XVI

Oui, madame, la justice est ici la justice fait une descente au Vernay. Jean fut obligé de répéter ces paroles auxquels les autres habitants du château refusaient d'ajouter foi.

Ce roman peut être reproduit par tous les journaux qui ont un traité avec la Société des gens de lettres,,

<ion, mais, puisque la guerre est commencée, lord Granvifle estime que la Chambre des 1 lords doit marcher d'Accord avec la Chambre des comnmnaset pourvoir aux besoihS do? troupes.

Lord Cranbrook défend s& dépêcha et maintient l'exactitude da son opinion relativement à l'a'titude du cabinet précédent.

Lord Giey propose un amendement à l'adresse, exprimant, le regret que la gué re ¡. ait écclaté et que le gouvernfmont n'ait pas SI cru nécessaire de convoquer le Parlement dans ;nn plus bref détai. v

Lord Sommer~et combat l'amendement comme portant atteinte aux prérogatives de la couronne et comme limitant la responsabilité des m'nistros.

Le marqnis de-Salisbury considère comme ridicule l'idée émise par M. Gladstone, relativement au gouvernement personnel. H demontre que le gouvernement n'a. rien fut qui soit en opposition avec la constitution. Lord Bfa''onsûntd critique l'attitude de l'opposition parce. qn'fl!e ce s'attaque pas franchement à la. politique du cabinet et qu'eue n'envii-age que les questions de détail. Le comte de Gra'ivilla a é!é injuste et impolitiquo. Lorsque )e moment opportun sera venu et q'f'f les raisons d'une parciU'e attaque seront expo-ée?,il seraprêtày ripos'er.A'orsIa décision, qu'il aura cru dt'voir prendre, sera cer~amement approuvée par ]a Chambre et par le paya.

H renouveUe l'assurance contenue dans le me-sage, reittiv~ment à l'exécution pleine et entière du trai'é de Berlin.

Le noble lord parle ensuite de l'îte de Chypre dont la possession est encore plus avantageuse qu'il ne s'y était attendu, tant ~omme place d'armes que pour assurer à l'An~eterre une position prédominante sans laq<;eHe il Ini aurait été impos~bte de mettre à~xéeu'icn ses projets de reformes dans l'A~i'Muieure. Lu temps n'est pas éloigné où Chypre sera reconnue comme étant une d':S no~i'ion? les plus importantes des possessions ~el'AngW.Mre.

Lord Beacousûeld se félicite de la victoire remportée parle général Roberts.

Ilc''oit que le moment le plus critique de la. crise qu'éprouve le commerce est passée. Il s'attend à voir, sous peu. l'industrie et le commerce reprendre leurs transactions com-

mepsrië'p'ass~

L'orateur espère que la Chambre approuvera la politique suivie par le gouvernement, politique qu'on peut ne pas trouver timide mais qu'on doit appeler sage. (Applaudissements.)

Après une réponse du comte de Granville, l'amendement de lord Grey est rejeté et l'adresse à la reine est adoptée sans vote. La séance est levée.

LETTRES DE VERSAILLES

ChMObredes députés.– Jeudi soir.

Après le dépôt de quelques projets de loi d'intérêt local, M. Albert Joly est venu déposer le rapport de la commission d'enquête sur l'élection de M. le ducDecazes à Puget-Théniers. Comme pour le rapport de M. Floquet sur réfection de M. de Fourtou à Ribérac, des voix'se sont élevées de tous le!- bancs de la gauche « Lisez! Lisez! Et. M. Albert.Joty a lu.

Ce rapport est la condamnation de l'élection, à l'invaiidation delaqueiteii conciut sans hésitation. On le lira a l'0~tCi''t; et ce n'est pas ici que nous pouvons anaiyser un document de ce genre D'ailteurs la discussion n'en a pas eu lieu hier, et les faits portés à la tribune ne \dh'ndront en débat, que samedi., ainsi que nous l'avons dit. Mais~ des à présent, l'issue de ce débat n'est pas douteuse. M. Albert Joly étabtit que l'administration.est intervenue à chaque pas dans l'élection de Puget-Théniers et qu'il y a eu corruption au premier chef. Si M. le duc Decazes n'avait à défendre que sa propre personne, on pourrait encore être indécis sur.la tournure de l'affaire, mais il lui faudra assumer la responsabilité de la campagne étectorale du 16 Mai, et, en pareil cas, si excellent avocat qu'il soit,nousne pensons pas que sa cause puisse être gagnée.

M Bouchet a posé sa question à M. Léon Say, rotative à la convention de t'Etat avec la Compagnie des Allumettes vous savez qu'U avait été convenu que cette question viendrait aujourd'hui. M. Bouchet croit que l'Etat ferait bien de dénoncer le traité avec la Compagnie fermière.

M. le. ministre des nuances estime que l'Etat n'a aucun intérêt à faire actuellement cette dénonciation. Le débat en reste là. M. Malartreest sur le tapis, nous voulons dire à la tribune. Il combattes conclusions

Valets et servantes, de tous les domestiques qui assistaient à cette scène, il n'y en avait pas un, qui, à ces mots, ne frémit des pieds à la tête.

Pour bien comprendre'ce coup de théâtre, il faut se rappeler que ce drame se passait sous Louis XIV, au fond d'une province reculée d'où les souvenirs et les mœurs de la féodalité n'avaient pas entièrement disparu,

Un juge en simarre et en barrette, suivi d'appariteurs, accompagné de gens d'armes, était toujours une image menaçante. Aux yeux des esprits de ce temps, il ne pouvait représenter que le droit de punir et souvent aussi de se tromper en punissant. Au surplus, ne fût-ce que par tradition, les assistants n'oubUaieat pas qu'ils se trouvaient à deux pas du pays où Olivierle-Daim avait rasé Louis XI, où Tristan l'Hermite avait pendu tant de malheureux aux arbres du chemin, où La Renaudie et ses complices de la Conjuration d'Amboise avaient été si rapidement sacriSés, où le curé Grandier a~ait, été brûlé vif pour avoir eu commerce avec le diable. Pour eux, être accusé, c'était déjà être condamné.

Eu n'exagérant rien, il est bien certain du reste, qu'à cette époque de notre histaire, la vie/ s'écoulant à l'intérieur des terres et entre des murs de châteaux, était très secrète et très solitaire, c'est-à-dire sans aucune des garanties que donne la publicité.

Pas de voisins rapprochés, si ce n'est. ceux du vHIage appartenant au seigneur, et ils s'av'saient rarement de discuter ses actes ou d'examiner ie droit qu'il avait d'agir à sa guise, en petit tyran incontesté. En général, les domestiques étaient de vieux serviteurs, peu ou point éclairés,

du rapport de M. de Sohnier qui tendent a. i'invaHdâtion de l'élection d'Yssingeaux. t C'est toujours la vieille argumentation que vous connaissez et que nous n'avons que trop entendue. M. Ma[art,re n'est pas responsable, ou plutôt ne voudrait pas qu'on fit peser sur lui la responsabi)ite de la candidature ot'Scielle qu'il a subie sans l'avoir souhaitée.. Le candidat officiel maigre lui 'voudrait bien qu'on renvoyât son dossier au ministre de la justice, mais qu'on le gardât à la Chambre, comme député. Tel n'est pas l'a vis du bureau; aussi la Chambre, après quelques courtes explications de M. de Sonnier, prononcë-t-elle l'invalidation de cet infortuné M. Malartre par 263 voix contre 177.

CHRONIQUE PARLEMENTAIRE

La Chambre a procédé, dans ses bureaux, a'vaut la i-éance, àlanominauon d~ plusieurs coinmlf.sions importantes.

La première est relative au projet de convention entre l'Etat et la comp'ignin du chemin d~ fer de l'Ouest. Nous on avous donné hier la composition. Voici les opinions des co!iimis!-atres élus

1~ bureau, M. Clemenceau, contre le projet.

2° bureau. M. Wil~on, contre.

3" bureau. M. J~au David, contre. 4e bureau. –M. N.~daud, contre.

but eau. M. Papou, con're.

bureau. –M. Gmm~injpoar.

7° bureau. M. Baihaut, contre.

8" bureau. M. Ba<.tid, pour.

bureau.– M. Waddii)g'on,.se réserve. iO~b~reau–M. Sourigues se réserve. ll~buceau M. Devès se résfrve.

On voit qu'à moins d'un revirent imprévu, la majorité do lu commission !-e prononcera contre lH projet mitustérie!, c 'mme la commission des chemins de fer du Nord. Il y a dans les couloirs une grande animation.

La seconde commissi.tn qui doit examiner la proposition de loi aSranchissaut les btlUe' tin? de votes electoraux de la formalité du dépôt, comprend MM. Tiersot, Logerotte, Geblet, Hérisson, Duclaud. Lemonaier, Péronne, Labuze, BeLoist, de Tillancouri et Versigny.

Une troisième commission est chargée de statuer sur le projet de MM. Boysse!, etc., sur les élections des juges des tribunaux de com merca. Ea font partie MM. L';cbnte (ladre), Gonty, Janmtel, Lelièvre, S~rrien, La'ocheJoubert, Gailly, Fallières, Boysset, Godet, Dethou.

Eann la commission du règlement de la Chambre (modification proposée par M. de JaDZé et concernant, le droir. do vote des députés non validé?) a été formée de MM. Noël P-irMt, E. Mir, HaussmaBu, vice-amiral Toucharj, Talion, Lockroy, H. Giraud, N:aard, de Janzé, Lasserve et Legonidee du Traissan.

Oan'apeutêtre pasouMié que dans sa séacce du 19 novtmbro dernier la Chambre des députés a voté una prop!)siiion invi'ant le ministre de l'agriculture et du commerce à établir des co'nmissioah régionaies pour rechercher et YU'gari6erdespi'a.dques agncoles ef&Cf'Ct-s contre le phylloxéra. A cet eifat, un crédit de 50,000 fr. a été ouvert au ministre de l'agriculture et du commerce. Le Sénat a été saisi à son tour de ce projet adopté par la Cha~brf. Il vient, de nommer dans ses bureaux la commission chargée de l'etudi-r. Les sénateurs e]us commissaires sont MM. Ancel, Roy du Loulay, le comte du ChMBaut. Ferrouiliat, T~mis'er, !e colonel de Chadols, Lucien Brua, Lafnorte t:t te baron de Larcy.

Nous avons dit que M. le ministre de l'agri' c~ture et du commerce vénal', de somueure au Sénat un projet dd loi sur la pol'.ce sanitaire des animaux.

La.comnns<ioa sénatoriale qui devra exa' mmcr en projet a 6)é nommée c~ttù aprèsmidi par l-'s bureaux. EUe est atnsicompo'-ée MM. Delacroix, Schœtcher, Toupat des Vt~nes, Jobard, le coiffe de BouiUe, Esplnasse, Jahan, de la Sicatière et Paris.

M. le baron de La.rcyn'a.naUement renoncé, comme on pouvait le supposer, à ia question qu'il se proposait d'adresser au gouvernement à l'occasion dus événements qui se sont passés H y a plusieurs semaines à Marseille.

M. le baron de Larcy est décidé, paraît-il, à profiter de la discussion d): budget au Sânat pour soulever CHt incident la semaine prochaine.

La commission des fmancea du Sénat a entendu, hier, après-midi, M. le ministre de la marine et M. le ministre de l'agriculture et du commerce. C'est même au déeir manifesté par plusieurs membres de la comm'ssion d'entendre MM. l'aimral Pothuau et Teis~ereuc de Bort qu'il faut attribuer l'ajournement du dépôt du rapport de M. Varroy, rapporteur général de la. commi-sion sénatoriale des finances. L'opiulon générale au Sénar. est qu'il sera d;f&oite que la session puisse être ciose avant le 20 decembre.

qui avaient pour vertu professionnelle une ) fidélité aveugle envers la famille qui les employait.

Dans un domaine rural, un crime pouvait s'accomplir au milieu du plus profond mystère, et il était des lors très facile de dissimuler des horreurs, qui, dans un autre temps, auraient révolté la conscience publique. Ce qui était caché n'existait pas pour la loi. Qui était frappé l'était sans défense.

Ajoutez à cela que, dans cette partie de la France, les grandes routes' étaient peu nombreuses, mauvaises, éloignées de Paris et de toute autre ville importante.

Les petites localités, les bourgades séparées entre elles par quelques lieues seulement, étaient aussi isolées que si elles eussent été situées dans des pays différents.

En même temps, le système d'administration judiciaire était des plus compliqués et ne ressemblait en rien au système actuel de centralisation.

Chaque cité avait son lieutenant de police particulier, son procureur royal, son juge et tout l'appareil d'une organisation juridique, excepté les cas d'appel à une cour plus haute.

Un district n'avait aucune part aux affaires d'un autre district, et, par conséquent, il n'y avait point d'unité d'action. Par exemple, si trois accusés de la même affaire étaient disséminés dans trois districts différents, il y avait pour sûr un conflit entre trois magistrats de même im- portance.

Ainsi l'exercice de la justice était embrouiiié à un point que nous ne saurions plus concevoir dans le dix-neuvième siècle mais ce qu'il y avait de plus péni- ] blé encore, c'est que, pour les grandes ] comme pour les petites causes, il n'y avait

ELECTIONS SENATORIALES Mayemme

Les deux candidats républicains pour la Moyenne sont M. P4.rigois, couseiller général de Cbâteauroux, et M. le genéi-al Vergue, an- v cien onoier supérieur de marine.

e M. le gënerat Vergne adresse aux élec%urs sénatoriaux la profession de foi suivante

Messieurs et ehers Concitoyens, Mes amis'politiques ont jugé qaoje devais me présenter à vos euSrages.

J'obéis.

d~ous ayons aujourd'hui assez vécu sous le ré~me républicain pour en apprécier tous les avantages. Les calomnies débitées contre lui ne peuvent donc plus l'atteindre, et tout vrai conservateur ne peut nier, de bonne foi, les immensea services qu'il a rendus déj~ à notre chèra 'France.

Ne doutez pas, chers Concitoyens, de ceux qu'il lui rendra encore; rafliez-vous franchement à la Répubiiqup, et mettez i'unité dans notrd gouvornt-m'-nt, en faisant régner au Sénat esprit qui anime le Corps législatif. Alors, seulement, vous aurez assuré chez nous la paix et le travail. Si, dans t'aveoir, l'action modératrice du Sénat doit se faire sentir, encore faut-il qu'elle soit nettement républicaine.

J ai servi dans la marine, pendant vingt-huit ans, avec conscience et dignité j'ai beaucoup navigué; et je puis dire que j'ai acquis quoique expérience. J'ai pris ma retra te à quarantetrois an-, au moment même où je n'avais plus qu'à i recueiUir le fruit des durs labeurs des grades su- j J batteroes. Je me crois donc au-dessus de tout soupçon d'ambition personnelle; maisj'di toujours eu, a un très haut degré, l'ambition d'être utile à mon pays. Au moment de nos désastres, j'ai fait le pom&<e pour aider à la défense du territoire. Partout et toujours j'ai su maintenir, sous mon comma.ndemt-ut, une discipline sévère; et j'estime que l'ordre est aussi nécessaire aux sociétés que la discipline aux armées.

Mais l'Ocre, j'en suis profondément convaincu. n'est plus possible chez nous sans la Z,Aer~ qui féconde le travail et assure le progrès.

0 f~e et Pro~fM) têts sont, vous le comprenez, les deux terme', qui, s'étayant l'un et l'autre, garantissent l'existence et le libre développement des sociétés humaines.

Voilà, messieurs et chers concitoyens, ma vraie profession de foi'.

A vous 1~ soin d'apprécier et de voter.

VB~RGNE, ',<

Générât de division à titre auxiliaire,

Capitaine de frégate en retraite,

~Chevalier de la Légion d'honneur, etc.

Un troisième candidat républicain, M. Grand'homme, vice-prësidant du conseil général s'est engagé à se désister en faveur des autres candidats républicains, si, après le premier tour de scrutin, il n'avait pas été élu. tLa ESafttMiqMe

L~honoraMe M. Desmazes, s~nataur sortant, vient, d'adresser aux électeurs de la Martinique une excellente circulaire, dont voici les principaux passages

Chers concitoyens,

Le mandat que vous m'avez fait l'honneur de me confier en 1876 expire.

Animé de !a seule ambition de continuer à représenter mon pays au parlement, honoré de l'appui de mon collègue et ami, le doyen de la repreaentition colonial, M. Victor Schœlcher, je me présente de nouveau à vos suffrages. Vous voua rappelez ma profession de foi. Entre autres engagements, je prenais celui d'Être au Sénat homm" de mon temps, répubiicah), tout à la constitution, tout au gouvernement établi par la volonté nationaie.

Sur le terrain de )a politique coloniale, je disais que mon idéal était << l'assimilation des eolonics à la mère-patrie; la jouissance entière s des institutions de la France, en un mot ]a tociété fr~nçtise telle que l'a faite la Révoiu)) tion de 1789.

Je ne crois pas, chors concitoyens, m'être écarté de ces principal's parties de mon programme. Mes opinions sootas~ez connues de tous pour que je n'aie p)m à m'en expliquer ici. Ce que je fus à la grande époque de 18)8, ce que j'étais en 1876, je le suis aujourd'hui,- je le serai toujours quel que soit l'avenir.

A l'avènement du 16 Mai, j'ai i-uivi à l'opposition mes honorables collègues des gauches de ta haute Assemblée, en voyant arriver au pouvoir des hommes ouvertement hostiles aux institutions républicaines. C'est finsi que j'ai pris part à tontes les résolutions du comité des gauches du Sénat et que j'ai voté contre tous les a".tes de ce ministère quivisaientia Répubtiqu?, notamment contre ia dissolution de la Chambrtt des députés.

C'est ainsi encore que de concert avec mes hondrahies et i-ympathiques collègues, MM. Schœicher et Lasserve, j'ai rédige t-t signé le manifeste qui recommandaita. nos électeurs, pour la réélection, les députés de~ cctoniei qui étaient aunombre des 363.. w

Mes trois aunées d'expérience au Sénat ont eu pour euet de me conarmer dans la pensée que c'est à la gauche des assemblées que les représentants des colonies doivent siéger, libres, indépeudants, dégagés de toutes autres fonctions publiques. Tel me semble devoir être le vo*u constant des populations coloniales, tant qu'elles seront soumises 'a un régime exceptionnel qui a fait son

nulle publicité; nulle communication faite aux masses, nulle protection, si ce n'est le recoursauroi.

Etant donné un tel état de choses, on n'a pas de peine à s'imaginer l'émotion que faisait naître l'arrivée soudaine des magistrats au château du Varnay, surtout après les découvertes faites dans la Chambre bleue.

A la nouvelle que Jean, le jardinier, ve nait d'apporter, Brigitte ne savait réellement plus où donner de la tête. Si, d'une part, son devoir était de se tenir auprès de sa maîtresse afin ds l'aider à revenir à elle, d'un autre côté, il fallait que quelqu'un reçût, à leur entrée:, les ofnclers de justice, toujours si grands amateurs du cérémonial il fallait, avant tout, veiller à ce qu'on ne commît à ce sujet aucune maladresse. A la vérité, Baptiste, le majordome, était la c'était aussi à lui qu'appartenait le droit de représenter la châtelaine. C'est ce que pensait la camériste. Mais ne dirait-i! rien de trop ? Ne compromettrait-il pas la situation?

Par bonheur, au moment où il s'agissait de prendre un parti à cet égard, Mme de la Pivardière, âpres avoir respiré des sels, commença à reprendre connaissance. En un tel moment, un évanouissement trop prolongé aurait pu paraître suspect. Un trouble trop vif et trop visible même au- rait pu être mal interprété. Mme de La Pivar- dière l'avait-elle compris ? En tout cas, elle avait mis la plus grande énergie à re- j couvrer ses sens. Me voilà beaucoup mieux, dit-elle < Die(.)merci,'ceneseranen. < EUe avait a peine lini de prononcer ces paroles qu'on entendit les pas de plusieurs J personnes à la fois. Presque au même instant, on vit appa- I

temps, qui n'a plus sa raison d'être, si ce n'est d'Entraver tout progrès, de tolérer te cléricalisme, d'entretenir, de favoriser les préjugés de couleur, les distinctions de casta, tout ce reliquat d'Éléments de divisions et d'antagonisme que nous a légué l'ancien régime coloniat un régime entia qui, comme le disait la pétition adressée au sénat impérial en. 1865 .par. l,'7n de nos concitoyens, n'est plus qu' a un reste d'institutions suraoneos qui eièveut, entre la France et les colonies, une barrière qu'il est temps d'abaisser B

NOUVELLES

M. Dareste de la Chavanne, recteur de l'académie de Lyon, a. 6.6 reçu. hier matin par M. Bardoux. h venait, donnsr à M. le ministre de l'in&tructtom publique de-< exptioatious sur les incidents tumultueux qui ont marqué lundi la. rentrée des Facultés de l'Etat à Lym.. Onassuraithier soir, à Veraaillës,que le remplacement de M. Dareste etau, une chose résoiue peu- M. le ministre dt) l'instructioa. publique. Le successeur du recteur actuei de l'académie de Lyon serait. M. Charles, recteur de l'académie de Montpelier.

Sur l'ordre du ministre de "la guerre, le' conseil de perfecti.jnMiaent de l'Ecole polytechnique s'est réuni hier soir à quatre heures et demie, & l'effet de proposer deux candidats aux fonctions de directeur des études.

Après une assez longue délibération, le conseil a décidé qu'il prëseoterdit eu première ligne M.Ossian-B'~naet et en secoude iigoe M. PhiUips, membre de l'institut et proftSseur de mécanique à l'Ecole polytech-

nique.

L'Académie des sciences, sur la proposition de M. Duma.s, se~-rét.tire'perpétue), a adopté l'ordre du jour suivant au sujet de la révo cation de M. Ossiau Bonnet

« L'Acadénuu, émue des mesures récemment, pri-es contre un de ses membres, M. Ossiac-Sonoet, confie à ceux des membres de l'Académie qui fout par)i'< duconselida 'perfectionnement de l'Ecole polytechnique le soin de la dignité d'un confrère justement estimé. )'

Use dôpôche de Bergues, reçHe par le P~opsg'<t<eu)', annonce unu nmélioration sensible dàus l'état de M. Joos, député, atteinte d'nne bronchite aiguë, et qui donnait depuis quelques jours d'assez grandes inquiétudes. M. Joos avait reçu dimanchu soir les derniers sacrements.

Les électeurs du canton des R(ceys(Aube~ ont nommé dimanche leur représentant au c'jnseii.:géDéral. C'est M. Chapoiot, notaire, qui a étë élu par 760 voix contre 692 données à M. Rabfl. Les deux candtdat.s é'.3ieut républicains. Les réactionnaires avaient déserté la lutte. M. le docteur Gandais fils, républicain, a été nommé dimanche dernier'conseiller d'arrondi-sement pour le canton est de Mayenne, par 2,021 voix, sur 2,080 votants.

Le quart des électeurs inscrits était de 1,018.

Les réacUonnaires, sûrs de la défaite, n'avaient pas osé présenter de candidat.

Le nombre des aliénés du département de la Seine, qui va chaque année en augmentant, s'élève, d'après la dernier recensement, auchinrede7,4;!7. Sur ce nombre, 3,000 à peine peuvent être traités dans lus asiles situes à Paris ou dans Dt bM)mue Samte Àane, la Salpétriêrë, Vilie-Evrard et Vauciuse; les autres s'ont envoyés en province, loin de leur famUle, et se tronv~nt ainsi duns un état d'abandon presqu" comptet. ¡-'

Pour retnédier à cette situation, l'adminisnisiration songe à agrandir encore les asiles existants et même à en construire de nouveaux. L'emplacement ehoM par les ingénieurs du départfment est situe à V)Hejuif, sur un plateau présentant les conditions les plus favorabies au point de vue de l'hygiène et de la salubrité.

'Les obsèques de M. le docteur Gintrac, doy~n de la Faculté de médecine, oBt eu lieu mardi à Bordeaux. Au mUieu de l'office, le curé de la paroisse de Saint Pierre a prononcé un discours dont plusieurs passages, dit la CM-onde, ont vivement et justement érc.u le corps médical et particulièrement les professeurs de la Faculté de médecine. Le curé de Saint-Plarre, M. Dauby, ne s'est pas borné en eSet à faire l'éloge du défunt, bien que M. Gintrac eût manifesté la volonté qu'on ne prononçât aucun discours s.ur sa' tombe: il cru devoir protiter de (.'occasion pour parler du matérialisme et attaquer la méthode expérimentale.

L'adjudication du fort de Frouard a eu lieu lundi, 2 décembre, à 2 heures et demie. Il y

raître un homme assez court, gros, rougeaud, mais revêtu de l'habit, particulier auxgens dérobe.

C'était M. Charles-Godefroy Morin, procureur du roi a. Çhâtillon.

Il avait sur la tête une grosse perruque à marteaux sur le corps, une longue robe noire, un rabat à liserés rouges, un chapeau à cornes sous le bras. Auprès de lui se tenaient, d'une part, un grefner, ayant déjà la plume et l'écritou'ë à la main et, d'autre part, un huissier à verge au moyen duquel le magistrat transmettait ses ordres, soit aux dix archers qu'il avait amenés, soit aux personnes' qu'il avait à interroger.

Au nom du roi et de la loi, dit M. CharIes-Godefroy Morin d'une voix bien timbrée, le château du Yernay,dans lequel nous nous trouvons présentement, est et sera ouvert aux investigations de la justice jusqu'à ce qu'il en soitautrementordonné. Di~. à pi'é=eù!, chacune des issues est gardée par des sentinelles, même la petite porte du parc. Nul n'entrera ni ne sortira que sur un permis exprès, délivré par nous, procureur du roi.

S'avançant ensuite vers Mme de la Pivardière, il fit une légère inclinaison de tét.e en signe de politesse plutôt peut-être qu'en signe de respect; puis il dit, toujours sur le même ton

Madame Marguerite de Chauvelier, femme de la Pivardière, voici pour quels motifs a lieu dans votre domicile la descente de la justice. La rumeur puMique. qui a des ailes, comme vous le savez, est venue d'ici jusqu'à ChâtUion-sur-Iodre nous parler de faits de la plus sinistre gravité. Hier même, le siéur Louis de la Pivardière, votre mari, absent depuis lon-

avait une afnuence considérable. MM. Segrette, de Toul, et Tondeur, d'Epinat, ont soumissionne avec un rabais de 11 fr. 500/0; MM. Malther, de Domgermain, Picard, de Villers le-Sec et Joumelle, de Paris, avec un rabais de 11 0/0. Venaient ensuite des soumissions de 10 50, 8 50, 7 50.

Un second tour a eu lieu entre MM. Se' grotte et Tondeur. Celui-ci, ajoute le Pre~'M, a maintenu son rabais de 11 50 0/0. M. Segrettë a porté le sien à 12 0/0. En conséquence, il a été déclaré adjudicataire. La séance a été levée à 4 heures.

Les membres du chapitre de la cathédrale catholique de Dublin et les curés du diocèse ont présente trois candidats au pape pour la succession feu cardinal Cullea à rarchevêché de Dub)iu. Le docteur Mac Cabe, coad'juteur de l'archevêque, est dt~msstmus, avec 43 votes le docteur Moran, evêque d'Ossori

et,neveu;du ea.n.tiosl, est dtgno! avec? votes;

e). l&révérend'wobdlock, recttur de l'L'n~.yersite eathoUquë, est ~HMS, eu vertu d'une saute voix. Cependant le pape peut passer outre. Le primat décédé n'avait figuré sur la liste..ni au superlatif, ni au comparatif, ni même au simple positif, et cependant Pie IX 'l'avait choisi.

La police Italienne continue à opérer quelques arrestations dans lecampdesinternatiofialistes. Lap)upa)'t de ces individus Font originaires des proviacesdes Romagnes et des Marches et appartientient à )a ctasse des ouvriers. Il y a surtout parmi ceux qu'on a arrêté à Rome des cordonniers et des terrassiers. Les uns sont internés aux prisons de Termini, les autres à ceiles de la questure, à Sant'Ahdrea del Fratte. Après avoir subi deux ou trois interrogatoires, ils sont condamnés àl'ammoMMtone ou bien renvoyés dans leur pays natal.

Daas les perquisitions opérées au domicile de ces individus, on n'a découvert que des papiers de peu d'importance. Contrairement tux bruits qu'on a lait courir, .oa n'a pomt trouvé de bombes Orsini. Le chef de la section de Roma est entre les mains de la justice.

A Sigillé et à' Umbertide, on a procédé à. des arrestations et à des saisies de papiers, d'imprimés, d'à) mes, de baunières rouges avec l'inscription .f'M<ro Basant!.

EXTÉRI'E-UR

ÉVÉNEMENTS D'ORIENT

Constantinople, 4 décembre, 9 h. 30 soir. La nomination de Karathéodory Pacha, signataire du traité de Berlin, comme ministre des aËaires étrangères, rapprochée des tendances paeinques du hatt impérial, indiquerait de la part du gouvernement.la résolution d'exécuter strictement le traité de Berlin. Carathéodory-pacha. est le premier ministre des anairos étrangères chrétien. Constantinople, 5 décembre.

La nomination de Rusten-Pacha, actuellement gouverneur du Liban, au poste de gouverneur .général de la Roumélie orientaie paraîtra sous peu.

La Porte active la solution des questions grecques et autrichiennes.

Constantinople, 4 décembre, soir. w

Carathéodory-Pa.cha est resté seulement cinq jours gouverneur de Crète.. Son remplacement n'est pas considéré comme une violation du règlement d'après lequel ie gouverneur delà Crète est nommé pour cinq ans.

Constantinople, 6 décembre.'

Les ambassadeurs se réunissent aujourd'hui, en conférence, à l'ambassade d'Autr! che pou'' résoudre les diftiuuttés survenues da.as la cummisston de détunttation de Roumét'-s, tous tes ambassadeurs hyant reçu de leur gouvernements l'autorisation de s'occuper de catte question.

Constantinople, 4 décembre, 4h. S5, soir. Un hatt Impérial annonce ]e changement de cabinet et exurime le désir que tes difficultés causées par la dernière guerre soient écartées, afin que le pays puisse jouir immédiatemeut des bienfaits de la paix et des réformas nécessuées par le progrès du siècle. Le sultan annonce qu'un .autre hatt sera prochainement publié.

Ce hatt indiquera les moyens d'accélérer l'application des réformes.

Saïd-Pacha cumule, avec les f mettons de e ministre de la justice, celles de ministre do la liste civile.. Phetladës-bey, ministre de Turquie à Athè-

gues années, a reparu tout à coup dans cette .résidence. Aussitôt entré, il a remisé sa monture à l'écurie, où il parait qu'elle se trouve encore à l'heure qu'il est. Quant à lui, il se serait mis à table au milieu d'un grand nombre d'amis et de voisins que vous auriez invités à l'effet de fêter son retour, car. vous en auriez été prévenue. Le repas nhi, il aurait de même pris part la soirée~ où l'on a fait de la musique. Âpres )a;soirée, un peu avant de monter à la chambre qui lui avait été préparée d'avance sur votre ordre, il aurait eu avec vous une entrevue intime, mais qui se serait terminée par une altercation de~ plus violentes, suivie de menaces réciproques. C'est alors/madame, qu'entre autres choses, vous auriez prononcé ces paroles « Allez, monsieur, vous M saurez ce qu'il en coûte d'insulter une )' femme telle 'que moi. )) Ces premiers faitssont-iisréels? Oui, monsieur, répondit la châtelaine; mais vous concevez qu'ils demandent à être remis à leur place et convenablement expliqué?.

Nous verrons cela plus tard, au courant de l'enquête. Pour le moment, il ne e s'agit que d'informations sommaires, c'està-dire d'une sorte de prélude. Continuons donc.

Parlez, monsieur le procureur du roi, je vous écoute.

Pm~BERT AUDEBRAND

(~ xM~'re.)


nés, est nommé gouverneur général de la Crète, avee le grade de vizir.

Espagme

Madrid, 5 décembre, soir.

M. Canovas estindi~posé. Le conseUdesminLtr~s.quideva'tsereunir ce soir sous la orésideuce du roi, a <~é ajourné. Le ministre des nuances n'a nullement abandonné le projet relatif à la vente des bois de l'Etat. Le ministre présentera bientôt ce projet aux Cortès. Madrid, 6 décembre;

M. Nicolas Rivero, ancien présfdent de la Chambre, est mort d'une attaque d'apoplexie. Des nouvëlles.bfncielles annoncent que 1 épidémie augmente à Tanger.

On croit que ie gouvernement augmentera Sous peu la durée de la quarantaine à laquelle sont soumises les provenances du Maroc.

Un violent orage a sévi hier, sur les côtes de la Catalogao. t~.

KaMe

C/Mtm&re dss députa. Séance du 5 décembre. –M.'Cairod assiste à la séance. Il est accueilli par de vifs applaudissements. M. Finsi critique quelques actes du ministère.

M. Crispl combat lapolitiquedu cabinet. M. SKUa, & la sutte de quelques expressions employées par MM. Crispi. et Menzzi, expose les motifs "pour lesquels le ministère de 1870 n'a pas-demande au roi la gr&ce de

Barsant).

Los p&roles do l'ancien ministre sont très apptaudiea a droitte et au centre.

M. CrisD~expUque ses observations contre la condamnation de Barsantl.

M. Menzzt. retire également ses paroles contre l<&jt~istère de 1870 qui n'a pas demandé la. grâce de Barsanti.

M. Zânardelli, ministre de l'Intérieur, répond aux accusationt dirigées contre son administratioa, en laissant au garde dt-s sceaux le soin de répondre à celles qui regardent l'autorité juniciaire. 11 donne quelques explications sur les idées du cabinet relativement au système de prévention ou de repris- sion et au droit des associations, lesquelles sont conformes aux doctrines approuvées par la Chambre.

Il démontre-que les-cercles Barsanti et If s associations républicaines se sont établis en -1 nombre beaucoup moins considérable sous la cabinet actuel que sous les cabinets pré- cédents.

Le gouvernement a l'intention d'user de la lacune de prendre les mesures préventives qui sont la base -de la sûreté publique, mais il ne veut pas aller jusqu'à l'arbitraire. H déplore les faits très regrettables qui ont eu lieu dans diverses localités. Il asnonce qu'il a pris des mesures efficaces pour assurer la tranquillité publique.

La discussion continuera demain.

Rome, 5 décembre, 9 h. 40 soir. Le DM'tMoannonce.qu'un accord est inter- venu, entre l'ttalie et l'Angleterre, pour pro- j roger le traité actuel de commerce et de na.- ] vigation. Le pape a reçu aujourd'hui la Société des Intérêts catholiques.

NOUVELLES DE L'ÉTRANGER

Remuée de lempepetta* CnHtaMme à Berlin

L'empereur d'Allemagne a fait sa rentrée à Berlin, le 5 décembre, à midi et quart.. L'agence Havas a transmis aux journaux sur cet événement les dépêches suivantes Berlin, 5 décembre.

Leurs Majestés étalent dans une voiture découverte, traînée par six .chevaux allant au petit trot. Le cortège s'est rendu de la gare de Postdam au palais, en passant par la rue de Rœalgi:berg et la porte de Brandebourg..

Leurs Majestés sont arrivées à midl.trois quarts.

Partout, le concours de la population était Immense. Les corporations ont dénié- devant Leura Majestés qui sont.venues au balcon, du palais saluer la foule.

Aussitôt après avoir quitté le -wagon, l'empereur a embrassé sa sœur la grande duchesse de Mfcklembourg, ,et a salué les autres .membres de la~miUe royale de Prusse.' Sa Majesté est entrée ensuite dans.le salon de réception. Elle a étendu d'abord la main au premier bourgmestre~ M. do Forclu-nbeck, et a exprimé la joie qu'elle éprouvait eh 16. trouvant à la tête de la bourgeoisie de Berlin.; L'empereur, s'adressant aux personnes réunies dans la s&llo do réception do la gare, a dit '7' "r''r.: Vous devez sentir comme moi avec quelles impressions diverses je me trouve en ce moment en face de vous. car voua avez vécu en même temps que ccoi ]e temps qui s'est écoulé depuis l'événement dou)oureux qui m'a frappé. Quelque cuisantes qu'aient été les douleurs physiques que j'ai endurées, elies ont. été moins pénibles mêla" blessure essuyêH par mon cœur par ce t'dit que c'est dans csa capitale et par ia main d'un Prussien que cette Épreuve m'a été impose

S'adre~saut au premiar bourgmestre, l'empereur a dit

Je vous vois pour première fois .en votre nouveUe qualité l'égMd de la. capitale de mon empire, et je puis, par cons6qu''nt, tout aussitôt, vous remercier de l'acouen.qut m'est ffiit, graco & la coopération do tant de personnages di tingués, accueil qui semble dépasser de beaucoup non seulement' mon attente, mais encore les vœux que j'ai si souvent exprimes.

Que l'expression de ma gratitude envers tous eeux qui y ont contribué :oit la première t&ebc dont je vous charge & votre entrée ec. fonctions! Je ne puis que souhaiter que les sentiments de sympathie qui ont inspire !a bourgeoisie de Berlin d-'ns la réception qu'elle m'a préparée soient durables, et j'y compte avec d'autant plus d'assurance, que cette sympathie pour moi s'est manifestée non seulement dans no< cercles plus restreints, mais encore dans la vaste patrie allemande et au delà des frootièrea de l'Eorope, partout où résident les At ema.sda.

S'adressant aux ministres d'Etat ei aux présidents des deux Chambres du Landtag, l'empereur a dit

L'épreuve douloureuse que j'ai subie personnellement a ea même temps mis à nu, dans notre État social tout entier, des plaies qui ne sauraient être guéries, que par !a main vigou.reuse de la loi à laqueUe, rêcemmeDt, on a été oMigé de faire appel. Si, par ce moyen, on parvient à guérir également ces plaies, ja m'astimarai heureux d'avoir verse mon sang pour le b'en général, et je me réjouirai en voyant que, f)e ps~, tant de ns qui se refusaient a croite à )a ~'r.M)!u .a c°.t~ p~'e ont onpei't !es yeux. Je ra''nercie, par 'or!SMUf-nt, i'ous C5u': qui, par leuM votes dans l'As t-mbléa ipgistativc, ont contribué au développement de e-tte reconnaissance du fait, et je ne veux plus ajouter que

le souhait que les autorités executives, à leur tour, travaiUeront avec énergie & faciliter les moyena d'atteindre le but que la loi s'est pro-

posa.

Pour vous, messieurs les présidents, ce sera une tâche agréable, sans doute, de diriger la représentation du pays dans cet esprit est dans cette voie.

Berlin, 5 décembre, 8 h. soir.

Le prince impérialet sa famille viennent de faire un tour, en voiture, dans ville dont toutes les maisens sont magnifiquement iltumiaées.

Berlin 5 décembre.

L'empereur, en quittant la gare, est monté dans une voiture de gala découverte et traînée par six chevaux. A la suite de estte voiture, venaient vingtdeux autres voitures dans lesquelles avaient p'is place les princes, les princesses et leur suite.

L'empereur portait le grand uniforme de généra!, &vec le pardessus. Ilparai'ssaitbien portant et vigoureux. Il avait le bras droit en

éeharps.

L'enthousiasme de la population, qui s'était assemb'ee en massa sur tout le parcours du cortég'0 impérial, était Immense.

Aux fenêtres et. aux b&lco s, on voyait une foute de da:nes qui agitaient. leurs mouchoirs.

Leurs Majestés sont arrivées à midi quinze minutes au palais. -L'impératrice y est descendue l'empereur, suivi des généraux et des aides de camp, a. passé en revue la garde d'honneur et est entré ensuite au palais. Il s'est montré au baicon avec l'impératrice pour saluer la foule, qui faisait entendre des hourrahs sans no.

Ensuite a commencé le dénié des corporations, des sociétés et des nombreuses délégations des universités.

L'acte pM lequel l'empereur reprendra la. direction df s an'lires gouvernementales va, dit-on, être signé au palais.

Berlin, 5 décembre.

Le 3foKt<eut' o/jtcM! de !'emp!rg d'AHemag~e publie trois ordonnances impériales en date d'aujourd'hui.

Dans la première, qui est adressée au prince impérial, l'empereur déclare reprendre aujourd'hui la direction des affaires gouvernejnentales:

Par la deuxième et la troisième, l'empereur donne communication delà première au chancelier de l'empire et aux ministres, afin qu'ils la portent à la connaissance du pub)ic. L'empereur remercie, dans une lettre spéciale, le prince impérial du dévouement et du succès avec lequel il l'a remplacé, et du soin qu'il a pris de gouverner d'après les mêmes principes que son père.

Rhéféttimefacha, ie noMveau grande Tiz5t*

L'Orient est toujours le pays des élévations subites et des chutes inexpliquées. Aujourd'hui comme au temps des khalifes' de Bagdad, un instant, un caprice du maître suffisent pour porter un hom.ue au faite des honneurs et du pouvoir, et à l'en précipiter sans plus de motifs. Le récit de la carrière déjà si accidentée de l'ex-fa.vori du bey de Tunis, dont le télégraphe nous annonce la nominatlun au poste de grand vizir, ne déparerait pas en fN'at le recueil dss M~'e et MHe JVutts. Khérédine, Circa~sicii d'origine, avait été amené tout jeune à Tuais au temps du bey Ahmëd et vendu comme esclave'. Sa bonne mine lui gagna, paraît il, les faveurs du pre- mier ministre de la r~geuca, MoustaphaKhasaadar. anoion esclave lui-même, à qui le bey a'.ait donné une de sas sœar~ en mariage. Khérédme devint le gendre de Khasnada.r, fut ministre, général, envoyé à Coastantinopie où vers 1867 ou 1868 il négocia avec la Porte les termes du firman qui rétablissait omcieUement lu suzeraineté du sultan sur le heyiick, soustrait en fait à toute dépendance depuis l'occupation française de l'Algérie.

Aussi attendLt-iIpour apporter ce nrmaa et l'imsoser'en quoique sorte à son'maî're que. les évÉnements de 1870 71 eussent t amoindri momentanémeot i'inûaeBee extérieure delà Frahco. On assure que lebRy;ne comprit pas grand'chose à cNte nouveUe dénnition de son s'àtut politique. Khérédino n~en monta pas moins en digaité. Eh 1873, il prend i~ place d-) son Meafaiteur e'.b';aupère, qu'avec une indépen'ianct: de carac teretout oriental" H déjjouiile complètement de-ses,bienset.faitgarder.à vue' dans sa demeure. v

Rhérédino, premier minisfre,. réc'ame d'abord le cqncours des agents de la Fiance pour régler la question de l'énorme datte contractée par la régence; puis, se servant habilement, des jalousies d'inniiences qui divisant'en Orient les représentants des diverses puissances, 11 s'appuie tantôt sur l'un, ta.ntût.-sur l'autre pour pouvoir en. dénaitive .agir à sa .guise. En 1877, Ja Tunisie ésait épuisée par une succession de mauvaises années et par une détestable administration

Sniinciere.

,1' veut .néanmoins l'ectraîoer. dans une participation active à la guerre turco-rùsse. n,paryient à tirer de ce pays ruiné des sommes relativement considérables~ on a dit septàhuit'milUons de francs, sous forme de dons pour la guerre sainte, et les expédie à Constantinopif. Il veut même envoyer un contingent de quelques miniers d'hommes. Tout à coup un revirement se produit dans l'esprit du bey.

Khérédine, accuse de trahir les intérêts de la régence au pront de la Turquie, tombe soudainement t:n d;sgrâ.;e (2t jiullet 1877), mais, plus heureux (p'0 son bi'a"-père, 11 conserve unn immfns~ fortune acquise en moins de quatre ans de pou'oir.

On sa~ comtnent. il 6'6 dfpuis appelé à Con~antinople par le sultan, et q~eUe a été la rapidn progression de sa for'uno sur ce Bouvr'au théâtre. QueUe s&ra, f-ous sa direc tinn. ];<. poSi'iqu~ nu r.o~ve~u ministère otto man, c't'st. ce qu'il serait difth'il~ de dire.

.SMs~ee.– Lo président de la République française,

Sur le rapport du président du conseil, gardedee sceaux, ministre da la justice,

D&crëte

Art. l". Sont nommés

Président de chambre à la. cour d'appel de Bordeaux, M. K)ecker, ooQseiiler à la même cour. Conseille)' à la cour d'appel de Bordo'm~, M. Morand, conseiller a la cou'' d'a.ppe! de Posters. Conseiller à la cour d'appel de Bordeaux, M. Dumas Chsmpvallier, vice-président au tribunal depremiere instance de la même-ville. Vice-président au tribunal de première in~ .tance de Bordeaux (Gironde), M. Brivos Csza~ juge au même siège.

Conseiller à la cour d'appel de Rouen, M. Btigny, avocat gênerai prëa la même cour. Avocat gênerai près la cour d'appel de Rouen, M. Gaultier de la Ferriëre.

Substitut du procureur général près la cour d'appel de Rouen, M. Leroux, procureur de la République près le tribunal de première instance ds Losviers.

J'rom'i'f'jr de !a R~pubLquf. pr~

première instance de Lou"'

proeurÈur de la ,.tatriht'alde Neufchatel. -M(Eure],M.Duraod, ~ep~blique près le Biêga de

,t' v

Procureur de la. RepaMique près te tribunal de première instance de Neufoh&tal (Seine-Inférieure), M.Bagot, substitut du procureur de la République près ie siège d'Evreux.

Substitut du procureur de la République prës le tribunal de première instance d'Evreux (&ure), M. Martin substitut du procureur de la République près le siège d'Albi..

Substitut du procureur de la République près le tribunal de première instance d'Albi (Tarn), M. Thoyot.

Substitut du procureur de la République près le tribunal de première instance de Neufchatel (Seine-Inférieure), M. Flamand, avocat, docteur en droit.

Président du tribunal de première instance de Corte (Corse), M. Benedetti, juge d'instruction au même siège.

Juge au tribunal de première instance de Corte (Corse), M LevieRamoliuo.jugesuppléantcharge de l'instruction au siège d'Ajaccio..

Procureur dela République près le tribunal de première instance de Rouen (Seina'Infêrieure), M: Barbette, procureur de la Republique près le Biege du Havre.

Procureur de la République près le tribunal de première instance de Corte (Corse), M. de Figare)li, procureur de la République près le siège de Calvi.

Procureur de la République près le tribunal de première instance de Calvi (Corae), M. Arrighi, substitut du procureur de la République près le sièga de Bastia.

Substitut du procureur de la République près le tribunal de première instance de Bastia (Corse), M. Renucci, substitut du procureur de la République près le siège de Catvi.

Substitut du procureur de la République près le tribunal de première instance de Calvi (Corse), M. Marini, avocat.

Le président de la République française, Sur le rapport du président du conseil, garde des sceaux, ministre de la justice,

Décrète

Art. l". Sont nommés

Juge de paix du canton de Valensole (BassesA~pss), M. Atibert, suppléant actueL

Juge de paix du cauton de Saint-Sauveur (Alpes-Maritimes), M. Bonadei,juge de paix de SaintAndré.

Juge de paix du canton de Saint-Aubaa (AlpesMaritimes), M. Guerin, suppléant actuel. Juge de paix du canton d'Hornoy (Somme), M. AUain, ancien avoué.

Juge de paix de MiHanah (Algérie), M. Gitton, juge de paix à MenprviUo..

Juge de paix de Ménerville (Algérie), M..Miel, juge de paix à Boghari.

Juge de paix de Bog&ari (AtgÈrie), M. Soucaze, juge de paix à Duperrê. Juge de paix à Duperrê (Algérie), M. RicMin, suppléant rétribué du juge de paix d'Aumale. Suppléant rétribué du juge de paix d'Aumale (A]gerie), M. Pillaut, avocat.

Juge de paix de DeUys (Algérie), M. Pietri, juge de paix à Inkermann.

Juge de paixd'Iakermann (Algérie), M. Boye?, juge de paix à Lamoricière.

Juge de paix de Lamoricière (Algérie), .M. Cauvy, suppléant rétribué du juge de paix de Bordj MenaM.

Suppléant rétribué du juge de-paix de Bordj Menaïel (Algérie), M. Aibert, avocat.

Juge de paix de Dra eI-Mizan (Aigérie), M. Murati, procureur de la République près le tribunal de première instance de Corte.

tn~érfenr. Par décrets du président de la RépuMique, rendus sur la proposition du ministre de l'intérieur, ont été nommes `

Alpes-Maritimes

ARRONDISSEMENT DE NICE

~K<o)!. Adjoint au maire M.Bosàno. Hérault

ARRONDISSEMENT DE LODÈVE.

Z<- Cay/ar. Maire M. Copier. Adjoint M. Couderc.

-landes–

ARRONDISSEMENT DE MONT-DE-MARSAN

Sorf. Adjoint au maire: M. Jourdan. Marne.

ARRONBISSEMENT D'ÉPERNAT'

De~man~. Adjoint au maire M. Commeny. Meurthe-et-Moselle

ARRONDISSEMENT DE NANCY

~f'HM. Maire M. Grimardias.~

Seine-et-Oise

ARROKDISSKMENTDKCORBEIL

Co?-7.–Maire: M. Crété.

&ttC:'Fe. –Par décret en data du 5 décembre 1878, rendu sur la proposition du ministre de la guerfs, o.it été promus dans l'arme de la cavalerie, savoir

ji <~6H. em~~OM CO~OtM/

19' rég. de dragons. M. Vallée, lientonant-coouel du 15' régiment de ohasseuM.

1 13'rëg.de dragoas. M. Humann, lieutenantcoionetdul2'régim9ntdedragona.

A <)'o!ent~~oM de ~:eM~e),c;:<-co~ons~

12' rég. de dragons. M. RothwiUer, chef d'escadrons du 16' rëgim.'nt de dragons.

15° r6g. de chasseura. M. Gatian de Clérambault, major du !'7° régiment de ohaspeurs. 13" reg. de chasseurs. M. Brecard. chef d'escadron de cavalerie hors cadras, commandant le dépôt de remonte de Mbataganem.

jl yMah'e e)Mp!o~-cfe chef <fMca~'OM ]6' r&giment de dragons (ancienneté), M. Sautelet, capitaine au 13' régiment de dragons. régiment de chasseurs (choix). 'M. Arna), c~pit~ine au 13~ régiment de dragons. 2° r&g. de spahis (choix Afrique). M. Roy de ~acquières, capitaine au S' regimeat de chasseurs.

35< rég. de dragons (ancienneté). M. Bovancf), capitaine au.'n'" régiment de dragons. un emploi de ma/or.

reg. de chasseurs, M. de Brem, capitaineaN.. 3" régiment de hussards..

LE PARLEMENT

SËNAT

PRÉSIDENCE DE M. LE COMTE RAMPON; VICEPRÉSIDENT.

S~sKee~M5ddcgM6?'e.

La séance est ouverte & trois heursa dix minutes.

Le procès verbal.de la dernière séance, lu na~ M. LacaveLaplagae, l'un" des secrétaires est adapté. M Léon Say, ministre des nnances, dépose !e projet de loi portant ûxation du budget des jecottes pour l'exercice 1879,' Le projet de loi est renYoye à la commission des financer

Le Sénat adopte en première délibêratiou un proiet.de toi'ad,optÉ par la Chambre des~dÉputes relatif au classement et au déclassement de di~ vers ouvrages défensifs en A)g6rie.. Le Sénat dëside qu'il passera à une deuxième délibération.

Le~Sénat adopte 1" le projet da senté parla eommi'sioa'' a ~nIntinnMê~n~duco. au&enaï. ~~ed~ recettes et depeMes ~t< ~~ur l'exeroiee 18T7

'X<Le projet de résolution présenté au Dom de l5 commission da comptabilité, portant fixation du. budget nés dé~tnsea du S~a~t pour l'exercice

18M.

L'ordre (iujo'.rappsUe la discussion eur les conclusions du rapport fait au nom da la com-

mission des pétitions, sur les pétitions présentées au Sénat par lesofnoiers et assimiles retraites antérieurement à 1878, etpar un grand nombre d'anciens militaires.

L)i commission conclut au renvoi de ces p6titions au: miuiatres de la guerre etdesnnanees. Ces conctusions sont adoptées.

M, le président: Ja:suis charga.devous an noncer que la commissioa du budget sera en mesure de déposer son rapport samedi prochain.

II parait donc utite que le Sénat tienne séance samedi. (Oui'ouif)' Samedi prochain, séance publique à trois heures.. La séance est levée à trois heures trente-cinq minutes.

OHAMBHE DES DÉPUTES

Séance dM5~Mm&M

PRÈStDENON-DKM.JULESQRËVT

La Chambre adopte trois projeta de loi portant prorogation de surtaxes sur lea spiritueux aux octrois de Port-Launay (Finistère), de PlougastelDaoulas (Finistère) et de Lampaul-Guimilliau (Finistère).

L'ordre du jour appelle la deuxième délibération sur le projet de loi relatif à la déclaration d'utilité publique et à la concession d'un chemin de fer de Vassy à DouIevant-le-Ch&teau (HauteMarne). Les articles 1 à sont adoptés.

L'ensemble du projet de loi est adopte.

.E/<cHo!t Décades.

M. A. Joly dépose le rapport de la commission d'enquête sur l'élection de M. le duc DeeazesaPuget~Théniers. (Lisez)) l)

L'orateur donne lecture du rapport.

Le rapport rappelle dans queUes circonstances M. le duc Decazes, sûr d'un échec à Libourne où il était candidat, fut amené à poser sa candidature à Puget-Théniers. Une adresse des maires, longuement préparée par le préfet, fut envoyée àM.leducDeeazes qui devint candidat, bien qu'un autre candidat eût déjà obtenu l'agrément de l'administration.

Ce candidat, M.Durand, fut force de se retirer, ne pouvant soutenir une lutte inégale contre des des adversaires qui prodiguaient l'argent dans l'arrondissement. Ce désistement obtenu/on prépara Jes manifestes des maires. Les OÉpëches montrent le travail auquel l'administration a dû se livrer pour obtenir la signature des maires à l'Adresse qnt proposait la candidature M. le duc Decazes. Tous les ressorts de la candidature officiel le furent employés pour assurer le succès du ministre.

Les fonctionnaires de tout ordre furent transformés en agents électoraux. I] en vint/de tous les départements, il en vint do Paris même. Le préfet organisa des banquets où il prodigua lea promesses. Une pompe à incendie fut même solennellement octroyée à la tille de Puget-Théniers.

La. corruption s'est exercée sous toutes les formes argent, honneurs, travaux pubtics. On n'a pas négligé. les: menaces et les violences. Des arrestations illégales ont Été opérées. Toute la police a été mise sur pied et tout a été fait pour tromper les électeurs. Pour payer les services électoraux qu'il avait re§us, le ministre des affaires étrangères n'a pas craint de nomm'-r un de ses agents secrets, l'instrument le plus actif de sa candidature, a un poste de consul en Espagne. A l'heure actuelle, ce consul est encore en fonctions. (Exclamations à gauche.) AÛn de se concilier le concours du Pen~i'ef'o journal séparatiste de Nice, on a fait interveoir le ministre de la justice pour suspendre des poursuites disciplinaires commencées contre un notaire, c'est-à-dire qu'on a trafiqué de la justice. Plusi~uj-s dépêches n'ont pu être déchiffrées, la commission d'enquête n'ayant pu obtenir connaissances de la clef du chiBre mais elle ne désespéra/pas d'arriver un jour à connaître ]e contemi de ces dépêches, ce qui lui permettra d'établir les responsabilités. La commission conclut à l'invalidation de l'élection. (Approbation à gauche.)

La discussion du rapport est mise a l'ordre du jour.

M. Bouchet adresse au ministre des finances une question relative à la convention de t'Etat avec !a Compagnie fermière des allumettes. Les parties sont liées pouf vingt ans, mais avec faculté pour chacune d'eiïes de résilier le traité tous les cinq ans en se prévenant un an d'avance. Pour la première période, la dénonciation doit avoir lieu avant la fin de l'année. L'orateur est d'avis que l'Etat doit user de cette faculté. Les rapports entre l'Etat et la Compagnie ont été jusqu'à présent assez troublés. Les deux parties se sont adressé des reproches réciproques, et il y a même des procès engagés. Si la Compagnie se plaint de l'Etat, elle prête elle même à bien des critiques pour la qualité dé ses produits et l'inexécution de-son cahier des charges.. H y aurait danger pour l'Etat a rester plus 'longtemps lié avec une Société qui n'est pas dans une situation prospère et qui, dans le cours des années' à venir, pourrait créer des difûcultéa à l'administration. Qu'on ne dise pas que l'Etat ne peut pas renoncer à une ressource de 16 millions, puisqu'une convention ultérieure réduit la redevance à 7 millions. On aura toute l'année prochaine pour étudier une combinaison préférable à celle qui est en vigueur. H pourrait arriver qu~ la Chambre vou)ût exonérer les consom moteurs d'un impôt très lourd. S il en était ainsi, quelle serait la situation de l'Etat vis-a-vis de la Compagnie ayant encore un traité pour cinq ans? Evidemment il y aurait lieu de lui donner une indemnité. On écarte cette éventualité en dénon~Dtle traité.

SMS. doute le monopole est profitable à l'Etat, mais ce produit perd beaucoup de son prix quand on-coQ9!'e''e_Ies nombreuses industries qui ont été atteintes par ce monopole, et les tracasseries que son exercice a occasionnées aux consommateurs. La Compagnie a tellement abusé des droits que la loi lui conférait, que le gouvernement a en restreindre l'exercice; de là un procès devant le conseil d'Etat. L'orateur insiste pour que l'Etat dénonce le traité, i M. le ministre des iinancea répond que jusqu'à présent ni la Compagnie ni le gouvernement n'ont dénoncé le traité. La Compagnie a exécuté ses engagements, et i'Etat n'a pas intérêt à dénoncer le traité. Les 18 millions que la Compagnie verse a l'Etat n'ont pas de D'mpl~ant pour'cette anné. Si les clauses de la convention n'étaient pas exécutées dans l'avenir. l'Etat n'a pas besoin d'attendre une nouvelle période de cinq ans pour prononcer la déchéance.

L'ordre du jour appeDe la discussion de l'élection de M. Malartre à Is°ingeaux.

Los conclusions du bureau tendent l'invaH. dation,

M. Malartre, combattant ces conclusions, dit ] qu'il ne conteste pas la candidature ofncielle et certains agissements de l'administration, mais que son r&te personnel a toujours été un rôle modérateur. L'ingérence de l'administration n'a pas été favorable au candidat qui peut afnrmer 1 que jamais il n'a écrit un mot pouvant porter atteinte à la Situation de qui que ce soit; aussi .a-t-il protesté contre certaines révocations qui ont été faites..

La Chambre peut en toute connance voter la validation d'une élection qui est fondée sur le souvenir d'un honnête homme qui a doté son pay~ d'une industrie nouvelle et féconde (Mx bien Aux voix!) 1) .t~-dt~~JT~ l'élsc-

tion dIssingeaua ae par le caractère

~rmS~n' rco~~

q~t été mises en

nnesufntn' étran-

~erau~" ~-aquelecandidatsottresteétran-

ger agissements du préfet pour que l'élection .aoltBonsideree comme sincère..

On'a mis en œuvre les manaca9 et les promessea, et les magistrats se sont associés a. l'oeuvre électorale.

Le bureau conclut à l'invalidation de l'élection et au renvoi du dossier la commission d'enquête et au garde des sc9aux,(Tfës bien & gau-

che.)

N. H~artré dit.qu'il ~ei't d'accord'.pour demander le renvoi du'dossier au ministre de la )

justice. .L:

A la. majoritt de 362 VM! coatre 1'7'?. sur 439 j

votants, les conclusions du bureau sont adoptÉes.

L'eiectionest invalidée.

M. le sous-secrétaire d'Etat à l'intérieur depoae un pro~et de loi portant ouverture d'un crédit do 1,100,000 francs pour les inondés de lArdeche. M. A. Joly dit que M. le duc Decazes lui a fait exprimer le désir que son etection tût discutée le plus tôt possible, et propose que la. discussion ait lieu samedi. (Assentiment.)

Demain, à deux heures, séance publique. · La séance est levée à cinq heures quarantecjnq minutes~

"J.

CONSEy~, MUNÏOÏPAL DE PAHM

&'(!t!M<!M5tMMm6r<.

La séance est ouverte sous la présidence de M. Dujarrier, doyen d'âge.

M. le secrétaire géneral'tte la préfecture de la Selpe donne lecture~de l'arrêté aux termes duquel le conseil est convoque aujourd'hui en session ordinaire de dix .jonrs; il invite le conseil à constituer son bureau. Le conseil, consulté, décide que l'ancien bureau sera maintenu.

Après avoir entendu les observations do dlYfrs membres.Ie conseil maintient également ses bureaux et commissions.

M. Thullé prend place au fauteuil.

Le conseil continue l'examen du budget de 1879. Sur les conclusions d'un rapport de M. Lamouroux le conseil nxe ainsi qu'il suit les tarif!; des droits à percevoir sur les poissons, beurres et œufs

1° Poissons. Aloses, 1 fr. 15 le ki).; ~hon, 90 c. limandes, 80 e. dorades, 80 o. 2" Beurres. Tous les beurres frappés d'un droit unique de 12 fr. par 100 kil., soit 14 fr. 40, décimes compris, inférieur de 2 francs 40 à celui adopte le 7 juin dernier pour la 1" catégorie, Il en résulterait un dégrèvement sans distinction d'esnèees de 6 c. par kil.

3" OEufs. Le tarif serait maintenu à 3 fr. 50 par 100 kU. en principe, soit 4 fr. 20, décimes compris, non compris le droit, d'abri de 1 fr. par 100 kil. L'impression du rapport est votée.

Les autres articles du rapport de M. Réty sont successivement adoptés.

M. Deiattre dit que lors da la pose de ia première pierre de la Faculté da médecine. on a scellé une plaque gravée meniionn~ut le nom des chefs d'administration qui avaient pris part à l'édification de ce nouveL édifice; 11 croit devoir proteeter contre l'o'ïussioM du nom du président du conseil mujiicif~al. Mention n'est même pas faite du conseil municipal.

M. Grimaud dépose une pétition d'habitants des quais Jemmapes et Valmy pour l'établissement d'iin pont tournant, en face les rues Bieu et Alibert.

M. Harant présente un rapport sur le chapitre XXtM, recettes et rétribn'iocs perçues dans divers établissements de l'instruction supérieure. M. le rapporteur lait remarquer à titre d'observation générale sur l'enseignement primaire à Paris, que la dépense totale annuelle de cet enseignement s'élève aujourd'hui à une somme de 10 millioos en nombre rond, juste le double du budget de 1864,àrëpoque la plus brillante de l'empire..

M. Jacques. dit qu'il a été institué par le conseil 60 bourses d'externe-! au coUège Roilin il n'y en a que 18 ou 20 d'occupées 11 demande que l'administration fasse connaître aux familles qui ont des enfanta aux écoles primaires l'existence de ces bourses. Le conseil adopte un projet de vœu de M. S. Lacroix et signé de 57 de ses collègues, pour que la direction dus écoles et salles d'asiles publiques da la commune de P.tris soit exclusivement confiée à des instituteurs, institutrices et directrices laïques.

La séance est levée à six heures un quart et la réunion fixée à demain samedi.

,11

gAl~ Fl~le' Tel-l" -i 1 i (~ #;i-l

uJi If", 2 Ii, l, ,fi It,

L'Académie française, dans sa séance d'hier, présidée par M. John Lemoinne, a reçu communication d'une lettre de M. le duc d'Aùdiifret-Pasquier qui pose sa condidature au fauteuil laisse vacant par la mort de Mgr DupaBloup.

H est fait hommage à l'Académie, par l'entremise de son secrétaire perpétuel, des ouvrages suivants

Pos~MmM et Reoena~ par M. CuvillierFleury, de l'Académie française, Fo~M: di'ue~es, par Mlle Sophie Macegtier Cs<em6oMrs ~ancats, brochure, par M. Al. de Lubawsky; l'Amant a mod'e de 1830, comédie en vers, par M. de Beaumont.

L'Académie française avait reçu d&ns sa séance précédente communication d'une lettre de Mme Jean Raynaud, la veuve célèbre penseur, qui fonde un prix annuel de 10,000 fr.

Ce prix sera distribué alternativement par chacune des classes de l'Institut à une grande osuvre,ou poétique ou historique, ou morale, ou scientifique, ou artistique. La liberté du choix est absolument laissée à chaque Académie. Le prix s'appellera Prix Jean J~yNaMd.. C'est M. Legouvé qui a été auprès de la compagnie l'intermédiaire celte Intéressante communication.

Ensuite l'Académie a repris l'étude et la. discussion de son jDM:<MMa:re /tM~7-~Me.

A la suite de l'exposition publique qui a eu lieu salle Melpomène, à l'Ecole des beaux-arts, l'Académie des beaux-arts a reBdu hier, à dix heures, le jugement du concours de d'-ssia d'ornement, auquel ont pris part les élèves des trois sections réunies.

Voici, par sections, les principales récompenses décernées

Arc~ttectMfe. Une médaille d'argent a été accordée à M. Libaudière, élève do M. Pascal.

.PM~MM.–Médaille d'argent de 1' classe à MM. Henry Meuvart, élève d.:) M. LehmaH (ioverie, étëvo de M. Cabanel; Faunhon, éiève de M. Maillard Dauger, élève de M. Gêrôme.

ScM~ptMt-e. Des médailles d'argent ont été décernées à MS. Recipon, élève de M. Dumoht;Rozet,élèvede.M. Cavelier.

-1

Le classement des lots de la loterie au Palois de l'Industrie commence à donner à cette exposition une physionomie intéressante. Le saton d'ameublemelA est au complet. L'installation de la céramique, qui occupe une partie de la galerie circulaire, est artlstement disposée il reste.encore à rentrer un grand nombre, d'autres produits à la réception desquel~rocÈdent les membres des commissions

1 a'achat.

Dans quelques salons,'on pose des vitrines pour la bijouterie et l'horlogerie. Le gros lot et la joaillerie seront installés dans un petit salon.aux' lambris dorés. P]uf!îeùrs ~mtros salons sont,décorés de tabJeaux.~

Pour qu'on puisse'se'faire u'ae idée do la compositioa des lots, citons un salon où seK trouve une cinquantaiae de paniers de f&xn~? uniforme, dans lesquels sa trouvent les lobjets suivants un corset, un calepin, unaboutsUle d'tnere et une boï'e à cirage.

D~ns le pourtour de la nef sont rangées les 45 voitures françaises et les 15 voitures étrangères, les instruments d'agriculture, I<'s usten=UPS de..j!trdinagt' et autres objets provocant dtS fec'ions étransereB. Un-' pi'Iis~Mde enci-int '!a n"f f)ù d~it avoir li.eu, le 5 février, ) l'exposition des animaux gf'a.

Eutre autres objets d'un transport difacite, nous citerons un cou're-fart acheté aux An-

1

glais et pesant 5,000 kil., et dans la liongrie

un lustre du poids du 2,500 kil., qui ne peut

reposer que sur un trépied en fer.

On sait que 1'a~tüinistraüoh municipale a'

concédé à.~Nme 6üchelat une poniun de terz

rain qui lui était necessaire Pour coùstruiré;

au~erë-LachMse,te monument fju'àiasuha ~souscription elle élève à sonmu~

mari.

Le tombeau du grand historien camptendFâ

..deux gradins superposés, disposés de fagon à

recevoir des fleurs, et dont le plus élavé suJ.

Porte un monument debout, formé de déuà-

~ET==' aTCh= eucad~t une grande plaqno de marbre sur ]pfrnf.) St'a'~n~ s~Me~ ~ui~M~s~~ rhistoire, main ua livre et de l'autre

achève de grxvér sur le fronton du mo.u·

=r'=~ L'His~toire est une ré.

surrection.

Les deux statues da Micholet et de l'm.toire soutrœuvrc de M. Antoniu Mero~ et la ~sc~~M' du t~d~'a il Uoaal~ ~cte de la BibUotheque Da~p

b.t~°''?~°" ~°°"" Ch.m. W.,m*.TÎ et il Mt d..on.

Veau su>;pénd2i pour un mois, par décision

XS.S~d~

~°;?. momentanbment;

les femmes ne sont pas autnrisgcs àmonier à'

boulevard en qu'ils soient pourvu~.yd'uu es-

~"t=~u~

les femmes peuvrnt gravir.

Mais on annonce que la compagne est en S'S~ de l'oràoiiüineé

de juillet 1855, interdisant aux femmes l'accès

~=.S~t~~

omnibus comme il l'est pour i«s tramwaya:

Un oraga extrêmement vMent a ëc~të c~tLeDuitsur P~ig. Aujourd'hui ~S~ de lat~p~r~~

a été de q~

Kécfoïogte

Oa annonce la mort de M. Q-Mvauvini~~ ancien élève de Saumura o~c.er~~ lene heutonaBt-coto.uet du SOTëKim~ de marche pédant le si~e de P~~o'7~ Aif~P~~°~ ~e l'acteur an~a's r~ ~o~lrà~o.&' Mne à lâg8 de soixante quatre ans. Np& à Backheat.h en 1814, H avait commencé par Être professeur de musqué. ?~ m~~ colonel D~'JœuI, commandant-Ja p~M de Bru~Hes. est mort ma'diï rage de m~tadie. A/ D~ ~Lœul fit ses grades d'ofticiT-r sub~lteMe dans le corps d'etat-m~jor; il fut p~fe 'e~ de topographie à l'ëcotemiDtaire'Her~ dans les~ptaces av~c le gfad~ de maior~ commanda la place de Mo~, puiSce~-A~vers et enna en 1876 celte doBru~Ue.Cef°t un ofùcier de mérite. H ~taitomcierd~dr~~opold,cheva~ d'hou-

Beur) etc. `

Ad. GodchaH PARDESSUS~ouss.;co!~o~s i S~

SES mmES

Ce soir:

A l'Ambigu, premiers représentation de ht P~~e~ drame en cinq actes de k1.

Pierre Naivski:

j,~

~n~ commerciale, société de préY~nce des employés de commerce, doDn.rasa cinquième fête de bienfaisance aonueUe au proOt de sa.ca.sse de secours, le dimanche 8 dëoembre, t~at~ demie du théâtre du Châ'eau d'Eau, avec le concours gracieuï de MDe Mondes; M. Lorrain, de l'Opéra M. Coquelin cadet; Mlle Rousseii. de la Comédie~ Frappe; M. Guiltemot, du P.laisRo~ M. ~S~Martin; MHe Sobmidt: du~Théâre-Hisiorique; M!)e Marie Tayau, violomste;MHeAmMi. MI)e Duparc, derEidoradole quatuor de Sainte-Cécile. i~idoo,

Quelques-nns de nos confrères ont cru devoir ~n~pér~ pas de bals masqués

cet hiver à l'opéra.

Nous sommes en mesure d'afnrmerau contraire qn y en aura comme les annÉes pr~cM~nt~ et que le premier aura lieu dans la première qrn~zaïne de janvier prochain.

~a:

Le ~o~M, titre aimé et populaire à Paris, vient Sin~M~n" sur Théâtre de laPo~

Saint-~fartin.

Lagardëre [PaaIDeshayas), GonMgua'(Hores~~oy. ~HeAn~ie ~oreau. Ch. Raynard et Mme La.M-eMûnniere ont retrouve leur sueoës de l'année dernière Batiat~trÈa réussi et mise en scène soignée.

D8pu]9 1870, chaque fois que l'Opéra a do'Bnê une œuvre nouvel. les dëoor~ et le. costumes ont fait sensation. Toutes ces merv~ii~s Kprodultea par la ~o-at~ seront bientôt co.uiari~s; M. Eugène Lacoste, Je Mssinat~r'de costumM, va rÈunir en livraisons tous Ie~ types du~de ~M~ du de ~a, etc.. etc. C'est par fo~c~ que commencera la série.

Le photographe Pierre Petit, c'iargé de c°t'a reproduction, aura terminé ~o~M~e Ba janvier Pour ce qui concerne les decoM, nous en reparlerons lorsque les expériences à ia lumière électrique, qui eut lieu chez M. Brèguet, auront donné les résultats prÈvus, et que les épreuves tra~Mea au bromure seront sorties dMata!iH~ de rhabue photographe. -atetieM

Le marquis d'Ivry, l'auteur des ~~M~ rone, a fa't les paroles de sa musique et ]a mu~que de ses p.rotes, -~uai-

L-Ha)ien Massimo d'Azegtio, le gendre de Mmzoo), a fait m'eux que cela.

11 & Écrit son poème, il en a composa ]a musique, i~en a peint les décors, il en a dirigé l'orchestre pendant J'ouverture.

Voua croyez que c'est tout? ~h bien oui

H est monté sur la acëne et a chanté son principal rô)8 de ténor.

Il a été tout à la fois son poète, son musicien, son peintre, ton chef d'o;tiestre et sonchan~leur.

Le fait est unique daM son genre.

t~

C'est après-demain dimanche qu'aura lieu an théâtre de ]a Ga!té la réouverture des matinéea internationales fondées il y a deux ans par Mlle Marie Dumas.

M. Henri Martin, sénateur et membre de l'Académie française, s'est charge do l'allocution d'ouverture.

Le premier spectacle se compose de deux œuyres de haute attraction littéraire

La Mor< de CMo~e, c'est la dernière partie du drame de Shakespeare ~o: C/~of~~ azotée pour la scène française par M. Gustave Bertrand

D'o) yM<M. drame-conuMte de Shadwen ~n anglais, T/;e<&i)i<' ~<K?-). L'adaptation française est de M. Georges ds Porto-Riche, auteur d'un DranM~M P/t:7t/,pe 7/, et Louis Lefeuve Ce spectacle d'un jeur, comme tous les Mires


qui suivront, aura été ai: semaines l'étude. La reprÈsontation de dimanche s'annonce très brillante.

On demande des voix de 1" ténor et de Z' basse pour les chœurs de l'Opéra.

S'adresser pour ~'inscription à M. Colleuiile, régisseur.

e~

Demain samedi, le cirque Fernande donnera nce brillante représentation, pour la rentrée de Mite Augusta Ducos. La gracieuse et intrépide écuyère est complètement remise de la terrible chute qu'elle a faite la semaine dernière en accomplissant un denses émouvants exercices.

Dimanche prochain, am concerts du Chatelet, dirigés par l'éminent artiste, M. Colonne, audition du .Paraît perofM, drame oratorio couronna au concours municipal de la ville de Paris, paroles d'Edouard piau, musique de Théodore Dubois.

Adam, M. Furst; Eve, MUe Jenny Howe; Satan, M. Lanwera; l'archange, Mlle Sarah Bonheur; le fils, M. Sôgmn; anges rebelles Uriel, M.Vinaret Ris Bélial, M. Seguin Moloch, M. Labarre.

'~S

La direction du Phonographe annonce pour la sema'ne prochaine de très curieuses expériences avec l'.Etecb-op/KMie, tout récemment inventé par M. Ader.

Avec ce curieux appareil, on entendra parler tout hdut dans la salle une personne qui sera au dehors, dans un quartier quelconque de Pitl'o. Uce série de découvertes curieuses va suivre, pour aceompagnar le Phonographe.

LIBRAIRIE

C<MtM!<et tot-mdme, Notions de physiologie à Tubage de la jeunesse et des gens du moBd. rel est le titre d'un Douvel ouvrage que M. Louis Figuier vient de faire paraître à la librairie Hachette. Consacre à expliquer le mécanisme et les fonctions du f'orps hum~io, es livre, que l'on pourrait appeler la p/[ys:'o~t8 t)M~arMëe, excite en ce moment une. vive curio~iië et sera l'un des p~us re.cherchés, comme cadeau d'étrennes littéraires et sciëntiûques, à l'époque du nouvel an. (Qrandin-8", contenant 170 gravures ou portraits. Prix, broché 10 francs.)

Faits divers

PARTS

Une dame de trente à trente-cinq ans se présentai' hier Eoir, vers neuf heures, dans un&tablts~ementde bains du quartier delà porte Saint-Denis et demandait un bain de yapeur. 1

Oo lui donnaun ça.blnet destiné à ce genre d'hydrothérapie; et, après lui avoir fait les recommandations d'usage, on la laissa

seule.

Au bout d'un certain temps, la nlle de baiu, dont la baigneuse n'avait, point encore réclamé les soins, n'entendant aucun bruit dans le caëloet, nt part Me sa remarque au propriétaire de l'Établissement. -~Éon em-

C-~ui-Ml, partageant les craintes de son employée, frappa à plusieurs reprises à !a porte et,ne~re'csvantpas de réponse, se décida à trer..

Aussitôt la porte ouverte et-la vapeur dissipée, ils aperçurent la baigneuse étendue snrie sol et couverte de brûlures occasionnées par ia boucha de vapeur, dont elle avait ouvert le robinet.

On envoya immédiatement prévenu <le médecin; mais il ne put que constater-la~mort, qu'it cru!, devoir attribuer à une eo.ajgestion cérébrale. Le commissaire, qui avait été également prévenu, dut procéder aux constatations légales.

La viùtime de cet événement malheureux étant inconnue, au personnel de l'établissement, et aucun papier trouve da~s ses'v&te- ments n'ayant pu. faire connaître son identité, le corps a été envoyé à la Morgue. Mme ~rendait avant~hier'visito, avec ses deux petites nlles, à une de ses amies, qui habite la rue de Lille, Mme de S. Les trois enfants jouaient dans une pièce voisine.

Tout à coup des cris déchirants se font entendre. Les deux femmes, pâles de frayeur, se précipitèrent du côté où étaient les enfanis et se trouvent en présence d'un horrible spectacle la plus jeune do!< filles de Mme M. ayant voulu jouer avec le feu de la cheminée, était tombée dans le brasier, et en un instant la pauvre petite créature avait, été environné dt-uammes. A cette vue, la malheureuse mère sentit ses forces défaillir et tomba évanouie sur le parquet.

On s'empressa de prodiguer des soins à la petite fille; mais ses brûluras Bout si graves, que l'on désespère de la sauver.

Una scène épouvantable a mis en émoi, hifr, le quartier de la rue Saint-Lazare.. Ua'Angtais, du nom de J"hn Murphy, a ten'é nouveau Philippe d'assassicer la nommé Jeanne Couder, aontilàvait fait. la conrjatssa.tico dans un des établissements de patinage les plus en vogue.

.Que se passa-t il? Ce. qu'il y.a de certain, c'est qu'à un certain moment, Jeanne sentit une des mains de l'Anglais lui serrer violem-

~I1~I~~ ciP L.~ E~

;C' :c~ -> '> ';>, ..¡.

,,(£~, î

î~sutnes et charmantes Pr~ que nous avions, en vue de l'Expositio mises a la déposition de nos abonnés, on~ er-du, letii attrait d'actualité. .<" ~?~j" 'L– ¡ :i~ ~ous ayons pensé qu'un SOUVEMÏ~ DIABLE de notre grande manifestation nationate pourrait, seu~ tes remplacer avec avantage, et nous sommes 'heureux-d'annoncer aujourd'hui que~nous'pourrons'onrir~ 'r

~s ~-IEPLVE~LL~s ~J~E~~osITlo~

-~lM'<SHa– ~"a~- <~

Cet ouvrage, édité par la librairie Decaux, comprend L'histoire, la construction, Tinaugurajt.iqn.et ta description du Palais, des annexes et des parcs, les chefs-d'cëuvres de Fart de tous les pays, les machines, lés arts industriel)~, les produits manuîacturés, lea expositions spéciales, le pavillon de la Villede Pariset le ts<bleau completdes récompenses. n est rédigé par un groupe d'ingénieurs et d'écrivains spéciaux et illustrés par les artistes les plus en renom, tels que

MM. LtX, ~EROY, FÉRAT, PiCHOT, Gtî.BEM, GoDE.FRÔY DcRAND, LANÇON,

ment la gorge, pendant que ce misérable ap'pliquait la main qui lui restait de libre sur la bouche de sa victime pour étouffer ses cris. AHbtee autant par la douleur que par la terreur, cette malheureuse se débattit si violemment qu'elle parvint à échapper aux étreintes de son meurtrier; mais celui-ci s'élança de nouveau sur elle et, la renversant, la mordit avec rage.

Le bruit do cette horrible lutte avait heureusement attiré l'attention des voisins, qui pénéttèrent dans la chambre où se passait cette scène de férocité, se jetèrent sur le forcené et parvinrent à s'en rendre maîtres, non sans beaucoup de peine.

L'instruction de l'anaire de la rue Béranger touche à sa flo. Les experts, MM. Paul Jousselin, iagéDieur, Sarroux, directeur des poudres et sa]p6tres, et Gastiae-Reinette, armurier, ont terminé leurs rapports personnels au sujet des expériences faites successivement dans les laboratoires et ateliers de l'arsenal, à Ivry.

M. le juge d'instruction Dolahaye, à qui tous ces rapports ont été remis, va les réunir aux autres pièce~de procédure et déposera. ensuite le tout au parquet avec ses conclusions.

Un grave accident a eu lieu hier soir, vers cinq heures, à Levailois-Perret, passage Justin, n° 1.

La dame Michaut, tenant dans ses bras son enfant âgée de trois mois, s'était penchée en dehors de la fenêtre pour retirer des langes qu'elle y avait étendus; tout'à coup, frappée d'un vertige soudain, èlte perdit l'équilibre et tomba, la tête la première, du deuxième étage, sur un vitrage situé à l'entresol. La matheureuse femme, tenant toujours son enfant serré contre sa poitrine, rebondit du vitrage dans la cour, où elle resta étenidue sans connaissance. Relevée aussitôt, la mère et l'enfaat reçu!rent les soios du docteur Lecar, qui constata ~de graves blessures sur le corps de l'enfant. La mère n'a pas de blessures apparentes, mais elle se plaint de vives douleurs internes.

DSPAR.TEMENTa

HÉRAULT. On écrit de Cette, 4 décembre

Une tentatMè de vol à main armée a été commise ce)të nuit, vers une heure et demie du matin, chez M. Coste, orfèvre.

La police, prévenue en toute hâte par trois personnes qui passaient devant la maison de M. Coste,.et qui avaient entendu du bruit, se transporta sur les lieux, et ayant pénétré dans la cave, se trouva en présence de deux individus, dont l'un parvint à s'échapper. Le second fut aussitôt arrêté il était porteur d'un sac conteaantTtne lanterne sourde, un trou&seau de 25 cl~fs, ditos rossignols, un rasoir, un couteau-poignard, un levier en fer et un revolver à six coups chargé.

C'est un nommé Dumas, mécanicien, âgé vingt-cinq ans. H a été écroué à-la prison de notre vilto. f

ETRANGER

ÂNai/ETERRE. On télégraphie de Londres, jeudi Un bruit semblable à une exptosion a réveillé en sursaut la semaine dernière les voisins de la taverne connue sous le nom «d'Et~phantandCastle~.

C'étaient la toiture et une partie des murs du théâtre nouvellement construit ét portant le même nom qui venaient de s'écrouler.-Le gardien a pu se sauver à temps.

–Le TMHM publie le récit suivant d'un acte de sauvetage accompli par deux marins anglaise

K Lorsque le navire français HM!(MtM prit feu, ayant à bord 5.00 barils de pétrofe, le capitaine de l'Amtt6~a C~orucA, qui se trouvait à une centaine de mètres avec un marin de première classe, nommé John Mac Into&h, se jeta immédiatement dans une petite embarcation avec cet homme, pour voler au secours de l'équipage français.

» Quoique le navire fût enveloppé de flammes, ils restèrent accrochés à la coque embrasée, jusqu'à ce qu'ils eussent réussi à sauver les deux hommes qui restaient abordsTous les deux sont crueUement brûlés, et leur sauveur, John Mac-Intash, d'Ardressan, est tellement atteint lui-même qu'il est maintenant à 1'hô.pital deBayonne.

» Le médecin doute fort qu'il puisse jamais recouvrer l'usage de sa main droite, avec laquelle il a eu le courage de se tenir au platbord du navire Incendié. H n'y a pas un homme, décoré de la croix de Victoria, qui ait Mt autant pour la mériter. Ea souvenir de cet acte héroïque, la calcule anglaise de Biarritz a souscrit une somme, et elle a fait appela ceux qui-voudraient se joindre à cette bonne œuvre, en les engageant à y

coopérer.')''

Depuis quelque temps, nous avons cru devoir appeler l'attention des malades sur l~s remarquables propriétés des Capst~M d!e GoMdroH de GMyo< dans les cas de rhume, bronchite, catarrhe, phthisie ou autres affections des bronches et des poumons. Due chose nous a frappé, c'est que ia plupart des personnes venant à notre pharmacie, pour nous demander ce produit, n'ont pas retenu le nom du, medicamènt.et le'désignent' sous le nom de pituies, globules et même pastilles. Lorsqu'on~ s'adMSse directement à notre maison, h cous est facile de r''c"ner la mémoire de 'l'ache-tcur, mais H peut n'en pas 6!re ainsi lorsqu'on se présente dans une autre pharmacie, et cela peut prêter à de fâcheuses confusions. Nous prions donc les acheteurs ;de vouloir bleu remarquer et se rappeler ïe nom du médicament CapsM~M ~e &oMcb'oK GMyot. De plus, pour éviter toute erreur; on voudra bien se

@:!

souvenir que notre signature GUYOT est imprimée en trois couleurs sur l'étiquette de chuqueuacon.

CAPSULES DARTOIS à la Créosote de hêtre, souveraines contre r/tMmes, catarrhes, 6ronchites, pM/M'ste~. 103, rue Montmartre et Pharmacies.

Maison du PONT-NEUF. Enfhnts costume 6~

Bulletin commercisd Paris, 6 décembre.

Farines. Les affaires en farines de consommation sont des plus limitées les prix restent les mêmes.

Marque D. 64 1"' rayon 64 a 65 1~' de tous pa~s 62 à 63.

Les transactions sont nulles sur les farines de commerce les cours ne varient pas.

TMe. Les prix des blés à livrer sont assez bien tenus, sans changement.

A la Hatle, les affaires sont difaciles, au cour& de mercredi.

Les marchés tonus mercredi dans les départements étaient un peu mieux approvisionnes la tendance générale était lourde, sans que l'on ait constaté de la baisse.

A Lilie, les bits étaient formes à Houdau, Coulommiers, Lunéville ils n'ont pas varié. Agen dénote un grand calme et beaucoup de réserve de la part de la meunerie.

Marseille reste calme les acheteurs continuent d'être très réservés.

A Bordeaux, les Mes se soutiennent à Nantes, où il y a un gros stock de blés américains, la tendance~ est plus lourde. Au Havre, prix stationnaires mais faibles.

A Bruxelles, blé calme, de 25 à 26 fr. les 100 kil., pour ceux d'Amérique et de la Baltique. A Amsterdam, les blés de livraison ont baissé de 10 c.

Berlin a fléchi de 12 o. sur le froment.

Mercredi à Londres, les demandes étaient peu actives et les prix fermes.

New-York arrive sans changement.

Suivant dépêche de San Francisco, du 3 cou' rant,Ie blé de bonne qualité était rare et fermement tenu, et les affaires étaient fort restreintes. On demandait 1 dol. 77 1/2 par centalet le fret par navire en fer pour le Royaume-Uni était de 37/6 par tonne, ce qui correspond au prix de 46/9 par quarter, c. f. et ass., ou 25 77 les 400 kilog.

Sety~M et afOMM. Mêmes prix, sans affaires. ~pf: Le courant du mois des 3/6 du nord, toujours bien demandé, a été payé 62 75 et reste peu offert à ce prtx; mais il y a beaucoup de lourdeur sur le livrable on a cédé les 4 premiers mois à 60 50 et les 4 jtuois de mai offerts à 61 fr., ne trouvent que do rares acheteurs a 60 75. La~circulation est nulle. Le stock s'est accru de 25 pipes. NMt!M. La baisse a fait encore de nouveaux prog"e'' 'ur ta co~a brut. le courant dn mois est o{r-rta8475, et peu demandée 8450; on ne trouve que peu d'acheteurs à 84':5 pour le Uvrabtfj L'n janvjer; les 4 premiers offerts à H5 fr. te~ ptacôraieot diHIcitemeut a 8t 75, et les 4 mois de mai sont cotés nominalement M fr.

Prix f.tihtHmunt tenus sur tous les termes de ]in. Ou a fait le courant du mois à 69 fr. SMCt'M. Les sucres bruts sont lourds ;!les affaires peu actives. On traite entre 5950 et 59 75 rapproché. Sur le livrable, il y a plus d'offres et plus de faiblesse. Les sucres raffinés'sontfaibles de 139 50 à 141. j?M<t'aM.E. Paris (haVillette),5 5 décembre.

ConK ~S 1" 2<.J3' PM 9tast9!: § eS~~6 qt6 qt6 eïtremse

;a

Bœufs. 2.497 1 841 741 58 1 54 & 188 Vaches.. 477 [72140132128&l'i6 Taureaux t02 150140130125~155 Veaux. ?7 ..2 08 188 168 152 à 2 18 Moutons 16.596 2 « 190 1551 45.4 2 05 'PorNrgrM 3.947 138r32126r20&142 –maigres 9 105 aL Bl "à.110

J!ettMt~neM<:t:<ï comp~M~tMrM dM MarcA~.Cf ce jour. Bo;M/~ (poids moyen, 345 kil.). Malgré un assez fort aporovisionnement, la vente a été active à desprh soutenus. Renvoi insigni&ant..

VM!<x (poids moyen 80 kil.]. La vente a été très catme, malgré un arrivage relativement peu important. Les ceurs ont baissé de 6 à 8 cent. par:ki).

j~QMtotM (poids moyen~SO kil.]. La vente de cette espèce se reproduit invariablement dans les mêmes conditions. Que les arrivages soient imposants ou non, les cours restent statipnnaires, le placement est assez facile et la vente bonne.' PorM (poidt moyen, 82 ki!.).– La vente a été lente et moin: facile qu'au marché précédent.

Les cours ont baissé de 4 c. par kil.

Su! Paris, 5 décembre. La cote ofncielle du' suif 'frais à chaodéUes de la boucherie de Paria a été ûxée hier, comme nous l'avons dit, à 88 fr-, en hausse de 1 fr., et cetle da' suif boeuf Ptata à 93 fr. La production de suif frais est très faible, et suffit & peine pour remplirjes ecgagementa anciens pris par les fondeurs aussi le dispooible faisait-i! à peu près, complètement défaut, et les acheteurs oSr.aient vainement 83~50 jusqu'en clôture; les ordres, quoique pfu nombreux, n'oot pu ctro exécutés a ce prix/Pour trouver vendeurs, il fallait payer 89 fr. &!e~:<BOILEAU.

A. MARIE, H. MEYER, ED. MORIN, NORMAND~ PACQCET, SçOTT~ TAFFANI,

ViERGE~ETC.~ETC. \m

LES MERVEILLES DE L'EXPOSITION, publiées en d 00 MVRAisoNs"

SÉPARÉES ou en 20 ~cn' op /MO~, se~out certainement le traYail LE PLTS COMPLET; LE PLUS SOI&NE CONME TE'ITE ET ~~[E ILMSTRATION qu'OU aura consacré à la descriptionde~out- ce queles pala~ ct.j!esparcs renferment de précieux.

'7

Chaque série comporte ~0 PAGES D'IMPRESSION ET 48 GRAVURES sur~ 1 bois, une MAGNUFiQUEyuE ~'ENSEMBLE de l'Exposition, donnée'lïors tex!.e J est inintea la première

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GRANDS MAGASINS DU LBNM 9 DECEMBRE OUVERTURE DE LA

GRANDE EXPOSITION

DU

La ymnde mt'se et! ~en<e ~M J09JR S~E t~'A!~ dont ~'MKM~:N'c<i'on a /t'eu ~~OB PROCHAB~, aM)-a ~e Mt~o/'tanc'e ~h<s const'df'ra~~ encore OMe ceMe des a?~Kees~?'e'cedet!<e~

L'EXPOSITION SPÉCIALE DES

.JOUETS

E t objets pcu~ Étrennes Va. occuper unemoMveMe galét'Se aM i~ ctage d'une longueur de 200 mètres. Nous ayons dû, pour cette circonstance, disposer de ~'cM<e mouveamx savons, rues de Rivoti, MarengoetSaint-Honoré.

Chacun des Salons sera airect6 aune spôciaUlé des nombreux Objets qui seront exposés

\/eMë~, or<tc!M <~ J'dt'f't', CMt'f~M, Bro~XfS <<or~t Ga/MKO~/<K<te, ~forofjrMt'nefip, Papeterie, Afcr~t<e<erte. ~&ro!r«, Pe<t~ nteM& ~?'<;c/M de <a CAt~e, de /Vn(/c, de la Perse e< dM Japott, <e~ {'Me B!'otMf~ e!'ar~o~ue~, Porce/a!;)~, 0&/e~C'0!!OKn~, e<c. De très grandes occasions pour cadeaux en Soieries, Lingerie de Fantaisie, Dentelles, Fichus, Ganterie, Fourrures; Services de Table, Tapis Orientaux, articles confectionnés,etc. 1.

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TRIBUNAL DE COMMERCE

DÉCLARATIONS DE FAILLITES Du 3 décembre.

Hnrzer, brocanteur & Saint-Denis, rue de la ChaiTonnerie, 17. Juge-eommissaire M. Grua syndic provisoire: M. Gauche, avenue Victoria, 7.

AVIS AUX ACTIONNAIRES

CHEMIN DE FER DE

PASSS A mMS

AmOBLTBSSEMEMF

Le Directeur a l'honneur d'informer MM. les actionnaires et porteurs d'obligations d'Orléans et d'obligations de 1855 de l'ancienne Compagnie du Grand-Centra), que les tirages au sort du 2 décembre courant ont désigné comme remboursables au compte de l'exercice )8'?8, les titres ciaprès

le Fou<' ac~'o~ ~cap; 500/<) /M 2,228 ttM~-ot

71.901 à 72.000-100 349.401 à 349.500-100 '9.401 79.500-100 378.001 378.029- 29 101.401 101.500–100 418.501 418.600–100 101.501 101.599- 99 443.901 444.600-100 104.601 104.700-100 455.301 455.400-100 211.801 211.900-100 493401 490.500-100 234.601 234.700-100 514.201 514.300-100 251.401 251.500–100 534.201 534.300–100 254.001 254.100-100 534.901 535.000-100 261.301 361.400–100 554.001 554.100-100 276.201 276.300-100 556.501 556.600-100 301.001 301.100–100

2' PoM- 7e 1" e~t/))-MM< 4 0/0 Or/f~M 1842 (ea.p!~ !25U/)/M255K«me)'o~

3.401~3.500-100

"S.737' 3.800-74'

6.101 6.122- 22

6.342 6.400-59

PoMr !e (!ett;B:ëme emprunt 0/C <<'OrMat!ï ~M~ (c~ita! ~00 /f.,) <es A'~ )t!<t;M'ros 5.161 & 5.170 10

5.761 5.764 4 4

8.361 8.370 10

9.031 9.040 10

12.101 12.110 10

12.651 12.660 10

PoMf ~M pcrti'e~ de ;'emprM!ti 0/0 <fOWeatM (coptta~ 500 /)'.) les /?,90 MMmet'Of;

1.301 à 1.400 100 1.627.001 a 1.627.200 200 44.801 44.900 100 1.668.201 1.668.400 200 76.001 76.100 100 1.723 401 j 723.600 200 98.801 98.851- 51 1.757.201 1.757.400-200 121.801 121.900 100 1.855 001 1.855.118 118 134.901 135 000 100 1.893.6i)l 1.893.800 2(;0 190.301 190.400 100 1.959.801 1.960.000 200 230.801 230.900 100 1.976.401 1.976.538 138 234.001 234.078 78 3.046.001 2.046.200 200 260.201 260.300 100 2.670.201 2.070.400 200 266.501 266.HOO 100 2.100.201 2.100.400 200 285.601 285.700 100 2.165.601 2.165.800 200 287.801 287.851 51 2.183.201 2.183.341 141 3t6.00t 316.100 100 2.250.001 2.250.200 200 333.401 333.500 100 2.258.001 2.258.200 200 373.801 373.900–10Û 3.337.401 2.337.600–200 387.101 387.200 100 2.459.001 S.459.200 200 448'(;0< 4'f8.7b0 100 2.490.601 2.490.800 200 473.001 473100-100 2.561.801 3.561.944-144 525.401 525.427– 27 2.585.401 2.585.600.–200 535.001 53o.l00 100 2.599.801 2.600.000.- 200 557.301 557.400 100 2.680.401 2.680.600 200 561.701 561.800-100 3.690.801 2.691.000-200 594.901 595.000 100 3.763.201 2.763.400 200 698.501 699.000 500 3.785.801 2.786.000 200 900.001 900.000 500 3.834.601 3.834.746 146 1.045.001 1.045.141-141 2.95S.201 2.936.400-200 1.047.001 1.047.500-500 3.008.401 3.008600-200 1.123.501 1.124.MO 500 3.053.001 3.053.151 151 1.189.601 1.189.800 200 3.117.801 3.118.000 200 1.190401 1.190.550-150 3.1.49.401 3.H9.600-200 1.220.001 1.320.200 200 3.189.601 3.189.763 163 1254.001 1.254.200–300 3.221.201 3.221.400-200 1.406.301 1.406.400 200 3'337.001 3.337 200 200 1.469.001 1.469.300-200 3.348.601 3.348.800-200 1.511.701 1.511.800 100 3.390.001 3.390.200 200 1.541.001 1.541.010 10 3.456.301 3.456.400 200 .1.549.301 t 1.549.400–100 3.480.401 3.480.600–300 1.564.301 1 564.400 100 3.545.201 3.545.38) 181 1.579.601 1.579.700–1003.559.801 3.560.000–200 S* .E< ~oto- i'empruttf <0 ~5S ~e ~nnctenne Compagnie f<M Gfand-Ce~r<t< )'cn_pt<a< MC /)-onM, ~eïSN/ttttmefo~

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Les actions et obligations sorties à ces tirages seront remboursées dans les bureaux de la Compagnie, 8, rue de Londrep,. & partir du 2 janvier 1879, ou dès le 3 d6cembre, sous una retenue calcutee au taux d'escompte de la Banque de France. Paris, le 8 décembre 1878.

Le Directeur,

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