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Titre : L'empereur du Mexique

Éditeur : (Paris)

Date d'édition : 1864

Sujet : France -- 1852-1870 (Second Empire)

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb364543628

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : Pièce ; in-8

Format : Nombre total de vues : 38

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5427790h

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LB56-1402

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 30/09/2008

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— 6 — cupation jalouse de tout ce qui peut conserver à l'Occident européen sa place à la tête des nations, il a voulu qu'il dût la conservation de ce rang à l'accomplissement de ses devoirs de tuteur envers le nouveau monde, dont il s'était brusquement séparé.

Jusqu'à un certain point, l'Occident européen était responsable de la série de maux endurés par l'Amérique latine. S'il n'avait autant qu'elle souffert de leur divorce, il ne saurait se les faire pardonner. Mais, le premier, il en a supporté les conséquences ; c'est grâce au divorce de l'ancien et du nouveau monde que l'Occident européen a vu l'Angleterre s'emparer, sous ses yeux, du sceptre des mers, et s'approprier, en divisant les peuples, les richesses immenses dont, sans les désunir, elle aurait pu jouir avec eux.

L'Amérique appartient aux Américains. Loin de démentir cette vérité, notre opinion la confirme. C'est justement parce que l'Amérique est aux Américains que nous voulons la soustraire à l'influence des passions égoïstes qui, non-seulement la rendaient hostile à ses aînées, mais l'empêchaient d'être elle-même.

Du reste, il est inutile d'énumérer les causes et les conséquences du mal. Il existait; il était patent. Napoléon III l'a constaté; il a voulu y mettre un terme; et, dans les plis du drapeau impérial, il a envoyé se répandre sur le nouveau monde la grande idée de réconciliation qui doit décupler la fortune des races latines et, en leur rendant l'indépendance, assurer le bonheur aux nations dont le sein a été trop longtemps déchiré par la guerre civile.