Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 61 à 61 sur 192

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : Souvenirs d'Amérique et de Grèce / par Pierre de Coubertin

Auteur : Coubertin, Pierre de (1863-1937). Auteur du texte

Éditeur : Hachette (Paris)

Date d'édition : 1897

Sujet : Jeux olympiques

Sujet : États-Unis

Sujet : Grèce

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb302779606

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (181 p.) ; in-16

Format : Nombre total de vues : 192

Description : Collection numérique : Relations France-Québec depuis 1760

Description : Collection numérique : Musée national du sport.

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Description : Récits de voyages

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k54273904

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, PB-3978

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 03/09/2008

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 94%.


lit SOLVKNIHS n'AMÉMQl'K KT DR GRÎ-XK.

• 1/eau vient de la montagne où sont aussi les vaqueros préposés à la garde des animaux, Vous irez les voir : ce sont de beaux gars mexicains, hardis cavaliers cl joyeux chanteurs. Ils passent, là-haut, des nuits musicales, la guitaro à la main, sous la surveillance d'un vieux patriarche qu'ils appellent « l'oncle » et dont ils suivent les instructions au pied do la lettre. Quand l'oncle est soûl, les vaqueros se grisent pour lui tenir compagnie. Ils ne parlent qu'espagnol et se marient entre eux. Us descendent de temps en temps à Santa Barbara pour un grand !>al qu'ils organisent et dans lequel ils exécutent, au travers des danses, mille tours d'adresse que leur suggère leur imagination fertile de séducteurs. Ils prennent aussi leur part du carnaval fleuri qui se déroule, une fois l'an, par les rues de la ville.

Cela, c'est tout ce qui reste de la vieille Californie mexicaine, échappée au joug des missions, non encore utilisée par l'industrieux Yankee, insouciante et frivole. En ce temps-là, comme aujourd'hui, la « bianca flores », la fleur d'amour, modeste et paie, dont le nom revient si souvent dans les chansons des vaqueros, exhalait le long des sentiers son parfum pénétrant, les cri-cri jasaient aux approches de la nuit, les serpents à sonnettes sifflaient sous les herbes, et la houle balançait des bancs de varech, d'un varech très doréj doré comme le sable de la plage. Et les yeux d'alors pas plus que les yeux d'aujourd'hui ne pouvaient, la nuit, fixer la lune, éblouissante comme un soleil dans celte atmosphère si pure!